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Résumé :
Nous tenons à remerciés Mr HADJLOUM Lounes et Mr HARRAT Ali qui nous ont
aidées à obtenir ce stage, aussi nous remercions les travailleurs du ser vice instr umentation
et tous les tr availleurs de Haoud - El - Hamra pour leurs suggestions et conseils du début
remercions notre promoteur Mr Achour pour ses conseils, comme nous reme rcions nos
Et tout nos remerciment aux mombres de jury qui vont nous faire l'honneur de juger
notre travail
Je d édie ce travail :
* A me s chers pa rent s, ma m aman(Sa liha) et m on papa( Lounes)
qu i m ’ont touj ours enc ouragée par leur pré sence , leur am our et
surt out leur c onfiance .
* A mes frère s qui m ’ont e nc ouragée ( Dris, Massinissa et You ba)
* A la mémoire de ma gra nde mère .
*A m on chè re Khe lifa .
* A m e s t an te s .
* Pou r t oi Zah ia merci p our tout .
*A me s am is (es) .
*A mon binôme Razika .
*A toute ma fam ille et à tous ce ux q ui se ba ttent pour leur
libe rté e t leur ide ntité .
HadjoumYassina
Je dédie ce travail :
HADJADJ Razika
Sommaire
Sommaire
Introduction générale………………………………...…………………………01
I-1-1 La Sonatrach……………………………………..……………………………02
I-2 Conclusion……………………………………………………………………………….07
II-2-2 Compresseur…………………………………………………………………09
II-2-4-3 La directrice…………………………………………………………...13
II-5-1 Préparation……………………………………………………………………22
II-5-3 Ventilation……………………………………………………………………22
II-5-4 Démarrage…………………………………………………………………….22
II-5-5 Exploitation…………………………………………………………………..22
II-5-7 L’arrêt………………………………………………………………………...23
II-6 Conclusion…………………………………...…………………………………………23
III-2-1-1 Définition………………………………………………………………...24
III-2-2-1 Définition…………………………………………………………………27
III-2-3-1 Définition…………………………………………………………………28
III-2-4 Le pressostat………………………………………………………………………...28
III-3-1 Servovalve……………………………………………………………………31
III-5 Conclusion……………………………………………………………………………..37
IV-7-5 Contrôleur……………………………………………………………………..44
IV-11 Conclusion……………………………………………………………………………55
V-3 Mnémoniques……………………………………………………………………………65
V-5 Conclusion………………………………………………………………………….....…74
Conclusion générale………………………………………………………………….…...75
Introduction générale:
L’emploi des turbines à gaz est répandu dans l’industrie des hydrocarbures et de la
production de l’énergie électrique. Malgré leurs nombreux avantages, leur haute sensibilité à
la température de l’air ambiant qui varie considérablement entre le jour et la nuit, l’été et
l’hiver, fait que leur rendement thermique d’exploitation s'en trouve affecté.
L’évolution spectaculaire de la microélectronique, de l’informatique et de
l’automatique a amenée un grand changement dans tous les domaines, particulièrement dans
le domaine industriel. Ces changements reposent essentiellement sur l’intégration des modes
de commande et de contrôle de haute précision.
L’automate programmable industriel (API) est parmi les plus grandes inventions dans
la commande des procédés industriels. Flexible, il permet de minimiser les coûts et maximiser
les bénéfices. L’API possède une technologie de pointe qui a permis au domaine industriel de
s’équiper en réseaux de communication et de commande fiables et rentables, comme il nous
apporte des réponses optimales aux problèmes de l’automatisation, malgré les difficultés qui
s’imposent sur quelques processus.
Notre projet est consacré à améliorer la programmation des séquences de démarrage
d’une turbine à gaz, en utilisant un automate programmable Mark VI.
Pour cela nous avons reparti notre travail en cinq chapitres qui sont les suivants :
Le premier chapitre : est basé sur la description du lieu de stage et de la division transport
par canalisation de SONATRACH.
Le deuxiè me chapitre : résume la description de la turbine à gaz et son fonctionnement.
Le troisième chapitre : est consacré à la partie instrumentation de la machine ainsi que les
systèmes de protection.
Le quatriè me chapitre : décrit d’une manière générale l’automate programmable Industriel
API et le logiciel de programmation Mark VI de GE (Général Electrique).
Le dernier chapitre : traite des séquences de démarrage et leur programmation sous le Mark
VI.
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CHAPITRE I : Description du cite et de l’entreprise
I-1 Généralités
I-1-1 La Sonatrach :
Sonatrach est la première entreprise du continent africain. Elle est classée 12ème
parmi les compagnies pétrolières mondiales, 2ème exportateur de GNL et de GPL et 3ème
exportateur de gaz naturel.
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CHAPITRE I : Description du cite et de l’entreprise
Centre Informatique.
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CHAPITRE I : Description du cite et de l’entreprise
Département Maintenance.
Département Finance.
Département Budget.
Département Juridique.
Le transport des hydrocarbures par Canalisations est une activité stratégique dont les
centres névralgiques se situent à :
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CHAPITRE I : Description du cite et de l’entreprise
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CHAPITRE I : Description du cite et de l’entreprise
Cette branche a pour rôle d’acheminer les hydrocarbures depuis les terminaux Sud
jusqu’aux terminaux Nord.
Peu à peu les sociétés pétrolières présentes en Algérie ont investi dans les oléoducs en
réalisant l’OB1, canalisation qui relie Haoud-El-Hamra à Bejaia, et qui l’alimente en pétrole
brut. En 1961 le GZ1 a vu le jour ; il alimente le parc d’Arzew en gaz naturel. SONATRACH
a repris par la suite la construction d’autres lignes en commençant par : L’OZ1 canalisation
qui relie Haoud-El- Hamra à Arzew. Cette entreprise poursuivit les travaux jusqu’à obtenir de
nos jours plus de 11000 Km de canalisations.
Ce réseau est d’une très grande importance, d’une part parce qu’il assure la liaison entre les
lieux de production et les points de distribution et les raffineries.
D’autre part, il est plus efficace et moins coûteux par rapport aux autres moyens de transport
(voix ferrées, routes).
Il contient aussi un terminal clé, qui améliore beaucoup la gestion. C’est le Centre de
Dispatching des Hydrocarbures Liquide (CDHL) de Haoud-El-Hamra. Son rôle est de faciliter
l’exploitation du réseau et de lui apporter davantage de souplesse.
A. La réception du produit.
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CHAPITRE I : Description du cite et de l’entreprise
C. Le stockage et la décantation.
D. Le contrôle de qualité.
E. Les expéditions.
I-2 Conclusion :
Le rôle de HEH est de transporter le brut vers le nord de l ’Algérie (Bejaïa, Arzew et
Skikda).Notre projet consiste à programmer les séquences de démarrage de la turbine
GE3002, pour cela il faut tout d’abord étudier la turbine et le processus de fonctionnement. Le
prochain illustre les éléments structuraux de cette turbine et son fonctionnement
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
Parmi les procédures de la turbine à gaz moderne, on doit mentionner en premier lieu
les inventeurs des moteurs thermiques fonctionnant avec un gaz permanent avec de l’air
chaud, bien que ces moteurs aient été conçus d’après le principe des machines à vapeur et
pistons. Ses inventions ont en effet, permis de déterminer les différentes transformations qui
doivent être subies par un gaz permanent servant de fluide moteur.
Le premier brevet relatif à une turbine à gaz fut décerné en 1791, en Angleterre,par
John Barber. Le principe de cette découverte est une installation qui comporte un générateur
de gaz muni d’un réservoir intermédiaire, des compresseurs à pistons, une chambre de
combustion et une turbine alimentée par un mélange gazeux sortant de cette chambre.
En 1861, Menons décrit une turbine à gaz dont la conception se rapproche des turbines
à gaz modernes à circuit ouvert, (le compresseur et la turbine comporte un seul étage).
Pour la première fois, en1884, Parsons prévoit l’utilisation d’un compresseur et une
turbine à plusieurs étages et un système de refroidissement. En 1895, Curtis donne naissance à
une turbine à gaz mais de type à chutes de vitesse.
Une étape importante dans la réalisation industrielle de la turbine à gaz a été franchie
par la turbine d’Armengaud et Lemal, construite par la société des turbomoteurs à Paris en
1905.
L’avantage de cette invention est que la turbine est capable d’entrainer son
compresseur à la vitesse normale mais le rendement de cette conception est de l’ordre de 3%.
Jusqu’à l’arrivée de Halzmarth, qui donne naissance à une turbine à explosion dont le principe
se base sur une chambre de combustion fermée à sa sortie par une soupape en utilisant de l’air
atmosphérique. En 1908 la société Korting de Hanover, fabrique une turbine suivant le
principe de Holzwarth en utilisant les vapeurs d’eau pour entrainer la soufflante de balayage.
Enfin, les progrès ainsi réalisés ont aboutis à la création de la première turbine à
combustion destinée à la production de l’énergie électrique. Cette turbine construite par
Brown Boveri a été présentée à l’exposition nationale suisse de 1939 à Zurich et l’année
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
suivante, elle a été installée dans un abri souterrain de Neuchatel. Sa puissance utile était de
4MW et son rendement était d’environ 0.17.
La turbine à gaz est une machine à explosion interne ayant quatre temps : aspiration,
compression, explosion, et échappement, fonctionnant avec un mélange d’air sous pression et
d’un carburant injecté dans les chambres de combustion. Elle possède deux lignes d’arbre, le
GG (générateur de gaz : compresseur et turbine haute pression) et la turbine libre (basse
pression).
Une telle turbine à gaz ne peut être démarrée par ses propres moyens, c’est pourquoi le
dispositif de lancement est prévu en bout du rotor GG. Ce moteur entraînera le rotor du GG
par l’intermédiaire d’un convertisseur de couple, d’un embrayage à fin d’alimenter le GG par
un débit d’air suffisant pour l’explosion.
La combustion s’entretient d’elle même et l’énergie fournit est de plus en plus importante
dans la turbine HP. Le moteur de lancement participera à cette opération jusqu'à la phase
d’autonomie de la machine. A ce moment, le dispositif de lacement se débraye
automatiquement.
La turbine GE MS 3002 est entraînée par un moteur diesel de 304 chevaux à 2500
tours/minute.
II-2-2 Compresseur :
Le compresseur est de type axial à 14 étages de forme conique. L’air aspiré (pression
atmosphérique : 1.013bar) à une température ambiante, s’écoule en ligne droite de
l’admission vers sa sortie (pression 4.9bar et une température de plus de 200°C). L’air qui
circule dans l’espace compris entre le rotor et le stator est comprimé grâce à des aubes fixes
alternées. Une partie de l’air comprimé est dirigée vers les chambres de combustion, l’autre
partie est destinée pour le refroidissement des tubes à flamme des chambres de combustion.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
Le compresseur comprend :
Son rôle est de guider l’air venant du caisson d’aspiration vers le compresseur à
écoulement axial.
Le rotor du compresseur est constitué d’un assemblage de disques portant des aubes et un
bout d’arbre comportant entre autre une portée de palier.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
Le stator
Compresseur
Le rotor
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
Le but du système de combustion des turbines à gaz est de fournir les calories nécessaires
au cycle de celle-ci. Les injecteurs du carburant alimentent en combustible les chambres de
combustion. A l’intérieur de chaque chambre de combustion se trouvent les tubes de flammes.
Il y a au total 06 chambres de combustion installées autour de la HP (partie haute pression.
Le système de combustion comprend :
C’est une pièce longue, cylindrique munie d’orifice sur toute sa longueur pour le passage
d’air. Elle est fermée du coté de l’injecteur de carburant et ouverte à l’autre extrémité, à
l’endroit où les gaz chauds s’échappent vers la turbine.
Sur quatre chambres sont installées des bougies pour amorcer l’allumage qui se transmit
de proche en proche grâce à une tuyauterie d’interconnexion entre les chambres. Sur deux
autres chambres sont installées généralement des détecteurs de flamme à ultraviolets
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
C’est au niveau de la section turbine que viennent se détendre les gaz chauds issu des
chambres de combustion, produisant la puissance mécanique nécessaire pour entraîner la
pompe en sortie. Elle est composée de
La turbine à haute pression possède deux étages à écoulement axial. L’ensemble des deux
disques (étages) sont montées à l’arrière de l’arbre du compresseur et porte les aubes en
alliage réfractaire.
Elle comprend deux étages à écoulement axial, chargé de transmettre la puissance utile à la
machine accouplée à la turbine.
II-2-4-3 La directrice :
Se trouve entre la partie HP et BP. La directrice de deuxième étage comprend les cloisons
(déflecteurs) formant une directrice à angle variable dans l'espace circulaire de la veine des
gaz, juste à l'avant de la turbine du deuxième étage. Ces cloisons peuvent être déplacées en
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
même temps grâce à des arbres saillant dans la caisse de la turbine à travers des douilles. Des
leviers, fixés à l'extrémité des arbres, sont reliés par des maillons à des montants d'une bague
de commande qui tourne sous l'action d'un cylindre hydraulique
Les Aubes
mobiles
Le caisson d’échappement constitue le collecteur de gaz brûlés. Cet organe est placé à la
sortie de la turbine libre et sa bride de sortie peut être orientée dans toutes les positions.
Le stator est la partie fixe de la turbine, c’est aussi le socle dont on place les éléments
structuraux de la turbine.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
Stator Palier
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
V : volume, P : pression
Travail de compression
Travail de détente
Apport de chaleur
Retrait de chaleur
Tel que :
: Le travail de compression.
: Le travail de détente.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
: L’apport de chaleur.
: Le retrait de chaleur.
: Le rapport de température ;
: Le taux de compression ; .
Au point (1), l’air entre dans le compresseur (c). L’air à haute pression au point(2) est
mélangé au combustible dans la chambre de combustion (b). Les gaz chaud continue à
s’écouler vers le point (3) et dans la turbine T où les gaz chaud sont détendus jusqu’à la
pression atmosphérique au point(4). La turbine produit la puissance mécanique pour entrainer
le compresseur et la charge.
Combus
(c) tible Charge
T1 T2
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
L’air atmosphérique passe par des filtres, puis par le caisson d’admission. Une partie
de l’air comprimée est destinée pour le refroidissement des tubes à flamme et l’autre est
envoyée vers les chambres de combustion. Une fuite de pression dans le bloc d’air
entrainera l’impossibilité de monter en puissance.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
02 pompes à eau.
02 aéro-réfrigérants.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
La deuxième pompe est conditionnée par un pressostat au niveau du collecteur de sortie vers
le bassin.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
II-5-1 Préparation :
Si toutes les permissives de démarrage son satisfaite, le voyant vert prête a démarré
s’allume. L’opérateur envoi le signal de démarrage.
II-5-2 Le pré-graissage
Le pré-graissage est effectué par la pompe à huile auxiliaire entraîné par un moteur à
courant alternatif 380 V. La mise hors service de cette pompe est commandée par la fermeture
d’un relais. Dans la plupart des cas, il existe une pompe auxiliaire de secours commandée
lorsque la pression de refoulement de la première est défaillante. Cette dernière est mise en
service manuellement en appuyant sur le bouton poussoir «marche » et restera en marche
jusqu’à la phase d’exploitation.
II-5-3 Ventilation :
II-5-4 Démarrage :
Après les 2mn de ventilation, la turbine est prête à démarrer. Le démarreur de la turbine
augmente progressivement en vitesse. Quand le GG atteint une vitesse égale ou supérieure à
7000tr/mn le démarreur se dégage automatiquement. Cette vitesse permet à la turbine d’être
en phase d’exploitation.
II-5-5 Exploitation :
L’air à haute pression (compresser avec le compresseur) est dirigé vers les chambres de
combustion où le gaz sera introduit a travers le circuit de carburant. Une étincelle à haute
tension allume le mélange (gaz et l’air), La HP augmente en vitesse, en pression et en
température, le produit de combustion se détend dans la turbine BP et transforme l’énergie
calorifique en énergie mécanique ce qui entraine la pompe principale.
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CHAPITRE II : Description et fonctionnement de la turbine à gaz
La pompe auxiliaire est provoquée par le signal d’arrêt de la turbine. Le graissage se fait
durant deux heures de temps.
II-5-7 L’arrêt :
A l’arrêt, toutes les commandes et les auxiliaires sont hors tension, mais la logique reste
sous tension et prolonge tous les contrôles permanents non inhibé.
II-6 Conclusion :
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
III-1 Introduction
III-2-1-1 Définition :
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
∆V≈ S ∆T
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
∆T la variation de la température.
±0.75% de 400°C à
1250°C
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
III-2-2-1 Définition :
Il est constitué d’une bobine détectrice et d’un aimant permanent, la bobine est placée
en regard d’un disque (roue dentée). Le défilement des continuités magnétiques portées par le
disque en rotation provoque une variation périodique de la réluctance du circuit magnétique
de la bobine qui induit dans celle-ci une force électromotrice (f.e.m) d’induction, de fréquence
proportionnelle à la vitesse de rotation.
Dans notre cas il y a une roue de 60 dents, située sur la partie avant de l’arbre du
compresseur, le capteur délivre 60 impulsions par tour, et la vitesse nominale de la turbine est
de 5100tr /mn.
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
III-2-3-1 Définition :
Il a le même principe que celui de vitesse. Un noyau en fer doux, entouré d'un
bobinage, se trouve directement en face du rotor de la turbine, dont il est séparé par un mince
entrefer. Le noyau en fer doux, appelé tige polaire, en contact avec un aimant permanent
conduit le champ magnétique jusqu’au rotor qui module ce champ magnétique.
III-2-4 Le pressostat :
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
Les pressostats sont des dispositifs pour application générale, ils sont constitués de
membrane et de moyens de commutation électrique. La pression appliquée à la membrane
sensible produit une force qui s’exerce sur une tige retenue par un ressort étalonné, lorsque
cette force excède celle de ressort, la tige se déplace pour actionner le commutateur. Lorsque
la pression diminue à nouveau, la tige revient à sa position initiale et le pressostat repasse à
son état initial.
Borniez de
réglage
Switch
à deux
contact
Ressort de
s
rappel
Référence C7012C
Régime Fréquence 50/60HZ
Electrique Tension 120V
Consommation 2.5W MINIMUM
Régime de température ambiante de fonctionnement 40 à 79.5°C
Tableau III-1. Les caractéristiques techniques de détecteur de flamme
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
Au démarrage le combustible est enflammé par les bougies d’allumage aux environs
de 20% de la vitesse nominale. Les bougies agissant pendant une minute, à la fin de cette
période le détecteur de flamme doit détecter la présence de la flamme dans la chambre de
combustion sinon la tentative de démarrage sera interrompue par la fermeture de la vanne
d’arrêt de combustible et la désexcitation du circuit d’allumage.
Pour que la turbine se mette à l’arrêt pendant le fonctionnement, il faut que les deux
détecteurs annoncent la disparition de la flamme. Si un détecteur seulement annonce la
disparition de la flamme la turbine continue à fonctionner.
Son rôle essentiel est de détecter le colmatage des filtres. Le détecteur de pression
différentiel est placé dans le circuit d’huile de graissage et dans le circuit hydraulique.
Filtre
∆P
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
La détection de niveau a pour but de signaler une certaine hauteur du liquide (l’huile).
Les applications les plus fréquentes consistent à détec ter des niveaux des réservoirs pleins ou
vides. Dans notre cas ils sont placés dans les carters de la turbine, en utilisant les principes de
mesures suivants :
Flotteur
Plongeur ou masse de déplacement
La détection d’un niveau haut ou bas peut permettre la commande d’une alarme ou
d’une sécurité de la turbine.
III-3-1 Servovalve :
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
Une vanne automatique est un organe d’exécution ayant pour but la variation sous une
commande de la station de passage d’un fluide dans la conduite, la variation peut aller de la
fermeture à l’ouverture totale.
Les vannes automatiques peuvent être classées en deux grandes familles suivant le
type de déplacement utilisé, ces déplacements longitudinaux ou circulaires.
La fonction passage du gaz est assurée par la vanne doseuse, cette dernière est
constituée d’orifices aménagés dans la chemise fixe enveloppante selon la demande du débit
de combustible par le régulateur numérique.
La rotation de la vanne doseuse est obtenue par le mouvement du mote ur pas à pas
d’entrainement à travers un régulateur de vitesse.
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
C’est un organe qui permet d’assurer une température constante d’huile de graissage
(50° à 60°C) à l’entrée de la machine.
Une électrovanne s’excite par un signal électrique pour l’ouverture, elle se ferme par
l’absence de signale électrique.
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
Electrovanne
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
(ouverture), et la permutation de ses contacts (se qui sont ouverts se ferment et se qui sont
fermer s’ouvrent) pour indiquer l’autre état de la vanne (la fermeture).
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
Figure III-8. Place des convertisseurs analogique numé rique et numérique analogique
dans le processus
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CHAPITRE III : Instrumentation et sécurité de la turbine
III-5 Conclusion :
Les coûts élevés des turbines à gaz imposent l'utilisation d'une haute technologie
d’instrumentation et de sécurité. Dans ce chapitre on a étudié cette instrumentation qui est
nécessaire pour la protection et pour éviter toute dégradation de la turbine en cas de
dysfonctionnent.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
IV-1 Introduction :
Dans ce qui suit, nous allons présenter les automates programmables mais notre travail
se focalisera sur le Mark VI qui est utilisé pour la commande des turbines à gaz au sein du
HEH.
Son rôle est de réagir aux changements d’états de ses entrées en modifiant ses sorties
selon une loi de contrôle déterminée à priori.
La fiabilité et la robustesse.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
La structure d’un API est composée de plusieurs unités fonctionnelles qui assurent des
fonctions essentielles. Sa structure ressemble pratiquement à celle d’un micro-ordinateur
illustrée dans la figure suivante :
Bus
Mémoire
Interface
EX
Moniteur TE
Entrées RI
(ROM) E
Programme
Sorties U
(EPROM) R
Données
(RAM)
Unité centrale
Accumulateur Registre 1
Alimentation électrique
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
Le Mark VI est un système de commande triple redondant modulaire TMR avec des
tiroirs simples ou triples et des I/O (Input/Output) locales ou à distance. Les fonctions
principales du système de commande de la turbine GE sont les suivantes :
La nécessité d’une plus haute fiabilité a mené les constructeurs à développer divers systèmes
redondants.
Les systèmes simplex sont à une seule chaine (pas de redondance) et sont ainsi les moins
couteux, cependant leur fiabilité est moyenne.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
Entrée Contrôleur
Entrée Contrôleur
Cette section résume les principaux sous-systèmes qui composent le système Mark VI.
Ceci inclut les armoires, les réseaux, les interfaces opérateurs, les contrôleurs, les cartes
d’E/S, les cartes terminales et le module de protection.
L’armoire E/S contient des modules d’interface simples ou triples. Ces derniers sont
reliés aux contrôleurs par I/O net. L’emplacement de l’armoire E/S abritant les E/S est prévu
pour un fonctionnement à une température ambiante de 50°C.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
IV-7-5 Contrôleur :
Le contrôleur est une carte VME à une seule fente, logeant un seul processeur à haute
vitesse.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
Les HMI typiques sont des pc sur lesquels est installé un système d’exploitation
Windows, avec des pilotes de communication pour le logiciel d’affichage de l’opérateur
CIMPLICITY. Les diagnostics détaillés des E/S et la configuration du système sont
disponibles à l’aide du logiciel boite à outils (TOOLBOX).
Le système Mark VI s’appuie sur une hiérarchie des réseaux utilisés pour
interconnecter les différents nœuds. Ces réseaux séparent le trafic des diverses
communications dans les niveaux, suivant leurs fonctions individuelles.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
L’EGD permet de partager des informations entre les composants du contrôleur dans
un environnement de réseau.
Modbus est largement utilisé dans les systèmes de commande pour établir la
communication entre les systèmes de commande distribuée, les PLC et les HMI.
I/Onet est un réseau Ethernet utilisé pour communiquer les données entre la carte de
communication VCMI du module de commande, les cartes I/O et le Module de protection ‹P›.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
New
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
Double clique
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
2. Du menu Edit, sélectionner Insert First. La boite de dialogue New I/O or Network
Inte rface s’affiche.
3. Sélectionner l’interface EGD (Ethernet Globale Data) et clique OK. Le réseau est
inséré dans l’Outline Vie w.
1-De la même façon on click sur Hardware et I/O Définition puis Edit sélectionner
Insert First.
2- Dans la boite de dialogue on click sur Mark VI I/O puis sur OK.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
Une configuration des I/O Mark VI consiste en un ou plusieurs bâtis, chacun avec un numéro
unique. Le bâti de commande master doit être le Rack0 qui contient le contrôleur Mark VI et
la carte VME Communication Interface (VCM).
3-Sélectionner le rack Edit- Insert first- Select a rack et cliquer sur 13 slot.
Une fenêtre s’affiche, on choisit le type de Simplex puis on appuis sur OK.
Une fenêtre s’affiche on clique sur OK pour toutes les fenêtres qui suit.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
On clique deux fois sur l’emplacement d’une carte et on choisit la carte qu’on veut, jusqu'à
obtenir la configuration de toutes les cartes.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
Puis dans l’arborescence Pins, on déclare les entrées et les sorties et leurs types.
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
En cliquant sur le bloc, une nouvelle fenêtre s’affiche. Dans ce bloc on utilise le ladder pour
programmer :
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CHAPITRE IV: Description de l’API Mark VI
IV-11 Conclusion :
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Au début et avant tout, l’opérateur doit vérifier manuellement l’absence des conditions
de déclenchement « TRIP » (le déclenchement est une alarme critique d’arrêt obligatoire). Il
doit aussi vérifier la présence des permissions de démarrage.
Après ces deux vérifications et la présence d’une condition nécessaire qui est le 14HR
(c’est un signal qui représente la vitesse nulle), la supervision affiche « unit Ready to start »,
et c’est à ce moment là que l’opérateur sélectionne le mode de démarrage, dans notre cas il
choisit le mode « Auto ».
-La griffe d’embrayage du moteur de lancement se ferme, on aura le 33CS (ce Switch sert à
contrôler la fermeture de l’embrayage).
Pour que le moteur de lancement démarre il faut que la vanne d’aspiration s’ouvre
complètement et que l’engagement de la griffe d’embrayage soit réalisé.
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Une fois la flamme est détectée par les captures UV, une minuterie de 2 minutes de
préchauffage se met en service.
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Disposition de la machine
(auxiliaires sur auto)
Alarme
Acquittement des
défauts
Non
Aucun
Défaut
Oui
Affichage: prêt au
démarrage
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Suite
A
Top de démarrage
Auxiliaires en service
Non
Aucun défaut
apparent Alarme
Oui
Oui
PROTECTIONS ACTIVES L4
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Suite
B
Fermeture griffe
Vanne aspiration ouverte d’embrayage
Vitesse HP = 0
Et
Démarrage du diesel
Non
Pression huile
atteinte Arrêt
Oui
Accélération
Diesel
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Suite
C
Début de ventilation
Non
Ecoulement des
Arrêt
2mn ventilation
Oui
GCV / SRV
Et
Présence Non
Arrêt
Flamme
Oui
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Suite
D
Début de
préchauffage (2mn)
Ecoulement du Non
Arrêt
temps préchauffe
2mn
Oui
Accélération de la turbine
Décollage BP
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
Suite
E
Vitesse HP = 14 HA 50 %
50 %
Désexcitation embrayage
« ARRET DIESEL »
Vitesse HP = 14 HS 90 %
Fin de séquence
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
V-3 Mnémoniques :
TRIP : déclenchement
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
L3GCV : commande ouverture vanne contrôle du gaz entrée turbine (vanne de régulation gaz)
L3GRV : commande ouverture vanne arrêt/rapport de vitesse turbine (vanne de régulation gaz)
FSRWU : commande d’ouverture des vannes gaz pour débit / pression calibrés pour préchauffage.
FSRACC : commande de repositionnement des vannes gaz pour débit / pression calibrés pour
accélération.
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
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CHAPITRE V : programmation des séquences de démarrage de la turbine
V-5 Conclusion :
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Conclusion générale
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Bibliographie :
Mémoire de fin d’étude « Commande d’une turbine à gaz sous Mark VI» de l’université de
Mouloud Mamri de Tizi Ouzou département Automatique.