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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université MOULOUD MAMMERI, Tizi-Ouzou

Faculté de Génie Electrique et d’Informatique


Département d'électrotechnique

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES


En vue de l'obtention du diplôme

MASTER II EN ELECTROTECHNIQUE

Thème
ETUDE ET REALISATION DE
L`ARMOIRE ELECTRIQUE DE LA
BANDEROLEUSE

Proposé par : Mr. Amour Ramadhane Présenté par :


Encadrer par : Mr. Nahi
Bouilles Abderrahmane

Benbelkacem Boussad

Promotion
Promotion 2013
Remerciements
Je remercie DIEU tout puissant pour la santé, la volonté, le courage et la patience
qu’il ma donné durant ces années d’études.

Nous tenons à adresser nos vifs remerciements à notre promoteur Mr NAHI

pour ces orientations et conseils tout le long de notre travail.

Nous tenons également à remercier notre co-promoteur et gérant de

l’EASM industriel Mr AMMOUR qui nous a permis de s’introduire dans le

monde de l’automatisme industriel.

Nos remerciements s’adressent aussi aux membres d’EASM pour leurs aides et

soutènements sur tout Mr mouloudj hakime et Mlle belaid lila et mohamed arab

mohamed arezki ainsi Mr rasselma mokrane, Mes remerciements vont

également à tous les membres de l’entreprise EASM.

Mes remerciements s’adressent à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail

Merci et encore merci à mes parents,


parents, sources de mon inspiration
Dédicaces

JE DEDIE CE MODESTE MEMOIRE :

 A MES TRES CHERS PARENTS QUI M’ONT TOUJOURS SOUTENUS ET

QUI ONT SACRIFIES LEURS VIES AFIN DE FAIRE DE MOI CE QUE JE


SUIS. QUE DIEU LES PROTEGE

 A MES CHERES SOEURS

 A MES CHERS FRERES

 A TOUS MES AMIS ET MES PROCHES.

B .BENBELKACEM
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :

Mes très chers parents, ma grand-mère, mes frères et mes sœurs ainsi que mes oncles qui ont

fait de moi ce que je suis aujourdhui.

Mes très chers amis Hamid, Asmane, Karim, Sofiane, le groupe de choc ainsi que tous mes

amis de l’UMMTO avec lesquels j’ai passé de très bonnes années d’études inoubliables.

A toute la communauté algérienne.

A.BOUILLES
Introduction générale …………………………………………………………1

CHAPITRE I : description et fonctionnement de la banderoleuse

I- 1-Introduction……………………………………………………….……….3

2 - Présentation du cahier des charges …………………..……………3

II .Définition et fonctionnement de la banderoleuse à automatiser…………5


1-définition de la banderoleuse …………………….……….………….5

2-Les différent composants de la banderoleuse …………….….……5

3-figures de la banderoleuse……………………………….…………6

4-La légende de la banderoleuse ………………..……….……………8

III. le principe de fonctionnement ………………………….……………….9

1- transport entrée palette ………………..……..…………..….………9

2-la partie de banderolage ............................................................…...9

1- la pince. ………………….….….….……………………9
2-le convoyeur table (avant)………….…………….…….10
3-la presse ……………………….……………….……….10
4-table en rotation …………………………….….……….10
5-Le chariot………………...………………………………11
6-Moteur pré-étirage ……………………….………………11
7-Le couteau …………………………….………………….11
8-Convoyeur table (arrière) ………………….…….……….11
3- transport sortie palette …………………………….………….…..12
IV-Conclusion …………………………………………………………….…..12
CHAPITRE II : modélisation de la banderoleuse par le Grafcet

I- Introduction…………………………………………………………….….13
II-définition du Grafcet…………..………………………………….…….….13
III. symbolisation de Grafcet…………………………………………………13
IV- Niveau d’un GRAFCET………………………………………………15
1 - GRAFCET niveau 1 ……………………..….………………….15
2- GRAFCET niveau 2……………….……..…….……………….15
3-Grafcet générale niveau 1…………………………………………16
4-Grafcet générale niveau 2………………………………………….20
5-La légende de Grafcet………...……………………………………24
V- Conclusion ……………………………………………………………….25

CHAPITRE III : description et programmation de l`automate s7-300


I-introduction …………………………………………………………………26

II-1-Définition d’un automate programmable (API) ………………………..26

2-Architecture d’un automate programmable industriel ………………….26

2- 1. Aspect extérieur ………………………………………………….26

2-2-Structure interne ……………………..…………………………..28

3-Objectifs de l’automate dans les systèmes automatisés industriels…..29


4-Structure d’un système automatisé ……………………………………29

1-La partie opérative (PO)……………………………………….30


2-La partie commande (PC) ………………………………………30
III-1-Choix d'un API …………………………………………………………30
2-Caractéristique de l’automate S7-300………………………………….31
3-Présentation de l’automate S7–300……………………………………31
4-Description de la CPU 314……………………………………………..33

5-Nature des informations traitées par l’automate ………………………36


IV-Programmation de l’API avec le logiciel STEP7 ………………………..36

3-Conception de programme avec le STEP7………..………..………37


4-Configuration et paramétrage du matériel ………....………………37

5- Le programme utilisateur ………………………………………….38


V-Création d’un projet dans S7.300 ……………………………………….40
VI-Exemple de programmation en utilisant la bascule SR ……………………44

VII-Conclusion ……………………………..…………………………………46

CHAPITRE IV : supervision du processus

I- Introduction………………………………………………………………….48
II- Définition de la supervision industrielle ………………..………………….48

III-Constitution d`un système de supervision…………...……………………..49

1 - MODULE DE VISUALISATION(AFFICHAGE) ……………………..49

2-MODULE D`ARCHIVAGE …………………………………………49

3-MODULE DE TRAITEMENT ……………………………………….49

4-MODULE DE COMUNICATION ........................................................49

IV-structure d`un système de supervision ………………………..…………49

V- Présentation du logiciel WinCC flexible 2008 ……………………………50

1- Les taches d’un système IHM ……………………………….50

2-.SIMATIC IHM …………………………………………………51


VI. Représentation du système WinCC flexible .........................................................51
1-WinCC flexible Engineering Systeme..................................................51

2-WinCC flexible Runtime ………………………………..………….51

VII-UTILISATION DE WICC……………………………………………………52

1-Intégration de WinCC flexible dans STEP7 ………....………..52

2- Avantages de l’intégration au STEP7 ..........................................52

3-Création d’un projet sous WinCC Flexible 2008 …...………….53


4 -Planches de la banderoleuse …...…………...………………….55
VIII. Conclusion……………………………………………………………….57
CHAPITRE V : réalisation de l`armoire électrique

I-Introduction …………………………………………………………………..58
II -1- Les étapes de réalisation d’une armoire électrique …………...…………58

2- Collecte d’information de la machine .......................................................58


3-Choix des organes de commande …………………………………………59
4-Choix de l’alimentation stabilisée (AC/DC) ……..………………………..60
5- Choix du démarrage des moteurs …………………………………………60

1-Le démarrage direct ……………………………………………….61

2-Le démarrage par variateur de vitesse ……………...……………..61

6. Dimensionner les sections des conducteurs et des protections …….……..61

1. Détermination des sections des conducteurs………..…………….64

2 -Calcul du courant d’emploi IB ……………..………………….…64

3 - Le facteur tenant compte du facteur de puissance et du

rendement(a) ………………………………….……………………………...64

4 - Le facteur de conversion des puissances en intensités (KC) ….....65

5 - Le facteur d'utilisation des appareils (Ku) ………………………65

6 - Le facteur de simultanéité(Ks) …………………………………..66

7 -Le facteur tenant compte des prévisions d'extension (Ke)…..…....66

8 - Le courant assigné ou nominal du Dispositif de protection(Ir)…..66

9 - Le courant admissible en fonction des Influences extérieures Iz…68

10 - Le facteur qui prend en compte le mode de pose K1 …….………69

11 -Le facteur qui prend en compte l’influence des circuits placés côte à

côte K2 …………………………………………………………………69
12-Le facteur qui prend en compte la température et la nature de
l’isolant K3 ……………………………………………………………………71
III-Choix et dimensionnement des protections ………………………………..73
1 -La protection contre les courts circuits ………………………………….75
1 - Détermination des Résistances et des réactances d’une
installation ……………………………………………………………………..77

2-La sélectivité………………………………………..………………80
3 -Protection des moteurs électrique ……….…………………………81
2-protection des personnes ………………………………………...………..82

1-Principe de fonctionnement et composition d’un disjoncteur


différentiels……………………………………………………………………..83

2-Les critères de choix des éléments de protection ……………..84


IV. Réalisation du schéma câblage électrique de l’armoire ………………...84
1-Le choix de l’armoire ……………………………….……….84

2-Le choix de ventilation ………………….……………………85

V-Conclusion …………………………………………………………………91

CONCLUSION GENERALE.................................................................................92

ANNEXE

BIBLIOGRAPHIE
Résume du mémoire :

Dans notre projet de fin d’étude, l’Entreprise d’Automatisme et Service Maintenance

industriel (EASM industriel) nous a confié la rénovation de l’automatisation d’une

banderoleuse des palettes , en Améliorant le mode de fonctionnement ,et Créer le programme

adéquat avec le logiciel STEP7 et des planches de supervision, et de remplacer l`ancienne

automate par un S7-300 , et équiper l`armoire électrique par un pupitre de supervision

(siemens Touch panel TP177A),pour l`affichage d`alarme et de commande du système à

savoir la réalisation d’une armoire électrique qui va alimenter, protéger, commander et

superviser tous les équipements du système et ces différents étapes de la banderoleuse.

Ce Travail nous a permis de découvrir profondément le domaine de l’automatisme

industriel du coté théorique et beaucoup plus du côté pratique, chose qui a servie non

seulement à enrichir nos connaissances en automatisme mais, il nous a donné l’occasion de

mettre en pratique les notions de l’électrotechnique reçue au cours de notre formation

d’ingénieur à travers la participation à la réalisation d`une dizaine armoires électriques.

Mots clés

La banderoleuse, la palette ,l’automate programmable(API) ,film ,convoyeurs ,table

tournante, Step7 ,WinCC, S7-300 ,vérins ,capteurs inductifs , photos cellules , l’armoire

électrique , disjoncteurs , contacteurs ,fusibles , les câbles , dimensionnement des protections ,

moteurs triphasés asynchrones …….


INTRODUCTION GENERALE

Fiche de l’entreprise
L’entreprise EASM (Entreprise d’Automatisme Service et Maintenance) a été créé en
Avril 2011 sous la forme juridique « EURL » (Entreprise Unipersonnelle à responsabilité
limitée) et est constituée par un groupe d’ingénieurs opérant dans des secteurs d’activité
différents et complémentaires (Automatismes, Hydraulique, électromécanique, Electronique,
Informatique …). Sa diversité en terme de domaines de compétence ainsi que son ouverture
aux nouvelles technologies et l’expérience individuelle de chaque composant, lui ont permis
de grandir, de s’épanouir très vite. [1]

Son domaine est, L’automatisme comme :


Automatisation des procédés industriels.
Etude, réalisation et intervention sur les automates programmables industriels
API ainsi que les interfaces homme/machine.

• Communication et télégestion.

• Etude, réalisation et intervention sur les systèmes de gestion des procédés (DCS).

• Installation et intervention sur les démarreurs progressifs et variateurs de vitesse.


-Electricité Industrielle comme :

• Etude, diagnostic et réalisation d’armoires électriques de basse et moyenne tension.

• Fourniture et pose d’équipements électriques.

• Fourniture et pose armoire électrique pour pont roulant


- Electromécanique comme :

• Diagnostic, installation et intervention sur les moteurs à basse et à moyenne tension,


Pompes, compresseurs…

• Equipement hydromécanique.

• Diagnostic et réalisation de Stations de pompage.

• Transmission et accouplement de tout type (Flexible, Rigide…).[1]

Page 1
INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale

L’automatique fait partie des sciences de l’ingénieur les plus développées de nos jours c’est
pour ça qu`on assiste aux phénomènes de recours à l’automatisation des processus de la
majorité des entreprises de l’industrie modernes car elle permet de :

 accroître la productivité du système.


 améliorer la flexibilité de production.
 augmenter la sécurité.
 simplifier la maintenance et le travail humain.

 notre projet de fin d’études est effectue au sein de l`EASM industriel ou ils nous
ont chargés d`étudier et réaliser une armoire électrique d`une banderoleuse de
type ROBOPAC, à base d`un cahier des charges, dans le but de remplacer
l`ancienne armoire et apporter des solutions aux recommandations en terme de
commande et de sécurité du système.

Pour réussir l`étude du système nous avons élaboré le plan de travail suivant :

 Le premier chapitre comporte la présentation du cahier des charges et description


de la banderoleuse.
 Le deuxième chapitre est consacré a la modélisation de la banderoleuse a l`aide de
GRAFCET
 Dans le troisième chapitre on présente l`automate programmable industrielle (API)
S7 300 et le langage de programmation STEP7.
 Le quatrième chapitre est réservé au développement d’une solution de supervision
sous Win CC.
 Le dernier chapitre est réservé à la réalisation de l`armoire électrique.

Page 2
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

I.1.Introduction
Avant d’entamer la réalisation d’une armoire électrique, d’un quelconque système
d’automatisation, il faut d’abord faire une étude de ce dernier qui sera basée sur le cahier des
charges du point de vue Process à gérer et composants du système.

I. 2. Présentation du cahier des charges


Le cahier des charges qui nous a été présenté par l`EASM industriel, peut se résumer comme une
comparaison entre l`ancienne armoire électrique de la banderoleuse et ces insuffisances, et les
recommandations pour la nouvelle armoire. [1]

 L`ancienne armoire électrique de la banderoleuse est dans un état dégradé, le cycle


automatique est piloté par un API S7-200.
L`instabilité des signaux (câblage anarchique) fait que le cycle de banderolage prend plus de temps
et met les autres machines de la chaine en attente ainsi que des difficultés de maintenance du
système en place dues au non programmation des alarmes d`imperfection du système .voir figure (1,
2, 3,4) [1]

Figure I.1 Figure I.2

Page 3
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

Figure I.3 Figure I.4

 Dans la nouvelle armoire électrique il est recommandé de :


• remplacer l`automate S7-200 par un S7-300(plus efficace).
• Equiper l’armoire d’un pupitre de supervision (Siemens Touch panel TP177A), affichage
d’alarme et de commande du système.
• Réaliser l’armoire électrique qui puisse protéger et commander le système avec des
composants simplifiant la maintenance.
• Créer le programme adéquat avec le logiciel STEP7 et les planches de supervision. [1]

Page 4
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

II-Définition et fonctionnement de la banderoleuse à automatiser


II-1-définition de la banderoleuse
La banderoleuse est une machine réservée au domaine de l'emballage et du conditionnement
permettant de banderoler des palettes et des produits alimentaires, grâce à un film étirable conduit
par des composants mécaniques, pneumatiques et électriques suivant un cycle automatisable.
Il existe divers types de banderoleuse, dans notre projet on s’intéresse à une banderoleuse
horizontale à table tournante rotoplat de la marque ROBOPAC qui sont depuis toujours d’une
grande fiabilité, simplicité d’utilisation, facilité d’entretien, accroissement de productivité. [1]

II-2-Les différents composants de la banderoleuse


La banderoleuse est composée de divers éléments mécaniques, pneumatiques et électriques
comme le montrent les figures (I-5) et (I-6) :

 Les convoyeurs charge, entrée, sortie, table et décharge qui sont équipés des moteur
asynchrone triphasé de même puissance (0.37 KW) et des capteurs inductifs.

 Des photocellules avec et sans réflecteur

 Un système de rotation table entrainé par un moteur asynchrone, et équipé des capteurs TOR
pour le contrôle du positionnement de la table.

 Un chariot de transport vertical du film entrainé par un moteur et équipé des capteurs 4-
20mA et TOR.

 Un presseur pour maintenir la palette en position, équipé d’un capteur TOR de


confirmation de position.

 Un système de distribution d’air aux électrovannes.

 Une pince pour tenir le film de banderolage avant de le couper.

 Un couteau entrainé par un vérin à double effet pour couper le film une fois que le
banderolage de la palette est achevé.

 Un ruban film et un moteur pré-étirage piloté par un variateur de fréquence. [1]

Page 5
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

II-3-Les figures de la banderoleuse

Figure I.5 : la banderoleuse

Page 6
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

PH1
Convoyeur charge

Convoyeur entrée

Convoyeur table

M1

Bp1
Be PH2
Bp2
M2
BF
Bs
Bct

M5 BI

M4

M5
Bd

Convoyeur sortie
M6

Convoyeur décharge

Figure I.6: les convoyeurs

Page 7
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

II-4-La légende de la banderoleuse

PH1 : une photocellule avec réflecteur d`entrée.

PH2 : une photocellule sans réflecteur de position palette.

Bc : un capteur inductif de charge.

Be : un capteur inductif d’entrée.

Bp1, Bp2 : deux capteurs inductifs de position palette.

Bd : capteur inductif de décharge.

Bs : capteur inductif de sortie.

Bp : capteur inductif de présence presse sur palette.

Bch.h : capteur inductif de fin de course haut.

Bch.b : capteur inductif de fin de course bas.

Bpf : capteur de présence film.

BAN : capteur analogique.

Bct : capteur de comptage tours, BI : capteur position initiale, BF : capteur position finale.

D1 : vérin de la pince

D2 : vérin de couteau

D3 : vérin de la presse

M1 : moteur asynchrone de charge.

M2 : moteur asynchrone d’entrée.

M3 : moteur asynchrone de convoyeur table.

M4 : moteur asynchrone de rotation de table.

M5 : moteur asynchrone de sortie.

M6 : moteur asynchrone de décharge.

M7 : moteur asynchrone de pré-étirage.

M8 : moteur asynchrone de translation verticale de chariot.

Page 8
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

III-Le principe de fonctionnement

La machine peut fonctionner en deux modes : mode manuel et automatique.

Mode automatique : Tous les mouvements sont arrêtés lorsque la sécurité est enclenchée.
On peut le repartir en trois parties.

III-1- transport entrée palette


o Le transport entrée palette est assuré par un convoyeur charge qui possède une photocellule
Ph1 avec réflecteur qui sert à détecter la présence palette sur le convoyeur, qui actionnera le
moteur de charge M1pour déplacer la palette vers le convoyeur d’entrée.
o Une fois que la palette est présente sur le convoyeur d’entrée, le capteur inductif Be en
détecte la présence, et s’il n’ ya pas déjà présence de palette actionne le moteur M2 pour
déplacer celle-ci vers l’intérieur de la table. [1]

III-2-la partie de banderolage


Le banderolage des palettes de produits s'effectue principalement grâce à différents mouvements
combinés :
-le mouvement de rotation de la table sur laquelle la palette est posée.
-le mouvement de translation verticale du chariot qui porte le film et la rotation du moteur pré-
étirage.
Ainsi d’autres éléments comme la presse, la pince et le couteau.
Le fonctionnement est dicté comme suit :
III-2-1- La pince
Elle est composée de deux lames qui permettent de bien tenir le film .elle s’ouvre et se ferme grâce
à un distributeur d’air avec deux capteurs inductifs pour fermeture et ouverture. Elle fonctionne
sous certaines conditions à donner :
-présence film ;
-sécurité non enclenchée.
L`opération d`ouverture et fermeture de la pince se fait selon le processus suivant : au départ le
film est accroché manuellement à la pince qui est fermée, puis elle s`ouvre juste au démarrage de la
rotation de table qui est détectée par un capteur B1.elle se ferme au dernier tour à 100ms avant
l’arrêt total de la table.
III-2-2-le convoyeur table (avant)
Le convoyeur positionne la palette sur la table avec deux capteurs inductifs Bp1et Bp2 installés
sur la table et un moteur Mct.
Certaines conditions doivent être satisfaites pour le faire marcher comme :
-la table est en position phase (initiale 00) ;
-le presseur est en haut ;
-le chariot est en bas ;
-le couteau est en arrière ;

Page 9
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

-la pince est fermée ;


-la présence palette sur le convoyeur charge ;
-présence du film.
III-2-3-La presse
Une fois que la palette soit en position sur la table, la presse descend grâce à un vérin double
effet pour tenir la palette et garde sa position pendant toute la rotation de la table. Elle monte
lorsque la palette est en position de 90 0(phase finale).
Son fonctionnement dépend de ces conditions suivantes :
-la palette en position qui est assurée par deux capteurs inductifs Bp1et Bp2;
-une photocellule Ph2 qui détecte la hauteur de la palette ;
-la présence du film Bpf ;
-Table en phase.
III-2-4-Table en rotation
Si la palette est en position, et la presse est en bas. Apres un temps t1 (200ms), la table entame la
rotation grâce à un moteur M4 piloté par un variateur de vitesse Altivar312.le démarrage se fait par
une première vitesse et après un tour complet, la table passe à la deuxième vitesse pour faire le
nombre (n-1) tours programmés. Une fois qu’il est compté par un capteur de comptage Bct, la table
revient à la première vitesse pour faire le dernier tour. Après le passage par la position initiale 00,
elle continue 100ms et s’arrête pour faire couper le film et elle continue avec la première vitesse
vers la position 900 avant l’arrêt total de la table.
Pour la rotation de la table, certaines conditions doivent être satisfaites comme:
-Palette en position (grâce aux deux capteurs et la photocellule) ;
-Presse en position basse;
-Couteau en position arrière ;
-Chariot en bas ;
-pince ouverte ;
-Présence film.
III-2-5-Le chariot
Au départ le chariot est statique pendant 3 tours de la table.il commence la montée pendant un
certain nombre de tours programmés selon la hauteur de la palette .Une fois est en haut, il redevient
statique grâce à un capteur Bch.h de fin de course pour faire 3 tours. Puis il descend pour poser la
deuxième couche et s’arrêter tout en bas par un capteur Bchb.
III-2-6-Moteur pré-étirage
Il permet de pré-étirer le film de la bobine grâce à un moteur M7 piloté par un variateur qui est
actionné par un capteur Bpf et un autre capteur analogique BAN qui gère la tension du film.
Pour la montée et la descente du chariot et le fonctionnement du moteur pré-étirage, il faut
satisfaire certaines conditions comme :
-Présence film ;
-Présence palette ;
-Presse en bas ;
-Couteau en arrière ;
-rotation de la table.

Page 10
CHAPITREI : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BANDEROLEUSE

III-2-7-Le couteau
Apres l’arrêt de la table sur la position de coupe, le couteau se déplace vers l’avant. Cette position
est indiquée par un capteur sur le vérin D3, et après un temps t2 il revient vers la position arrière qui
est détectée par un capteur « couteau arrière ».
Pour fonctionner, on doit satisfaire certaines conditions qu’on dicte :
-la table est arrêtée à la position de 00 ;
-chariot en bas ;
-pince fermée.
III-2-8-Convoyeur table (arrière)
Son rôle est de transporter la palette de la table vers le convoyeur de décharge par un moteur
asynchrone M3 qui sera actionné après avoir satisfait certaines conditions qu’on cite :
-nombre de tours de table effectués ;
-la table en position finale (900);
-la presse est en haut ;
-couteau en arrière ;
-chariot en bas ;
-convoyeur décharge vide.
III-3- transport sortie palette
Le transport palette de la table vers la décharge est assuré par les deux convoyeurs décharge
et sortie. Ce dernier possède un capteur Bs qui sert à détecter la présence palette sur le convoyeur
qui actionnera le moteur M5 pour déplacer la palette vers le convoyeur de décharge. Pour le
fonctionnement du convoyeur de sortie, des conditions doivent être satisfaites :
-convoyeur table en arrière ;
-présence palette ;
Le convoyeur de sortie démarre lorsque le convoyeur table démarre et l’un des deux cas est
possible :
Cas1 : pas de présence palette sur les deux convoyeurs sortie et décharge.
Cas 2 : présence palette sur le convoyeur sortie même qu’il n’est pas sur le convoyeur décharge.
Ce convoyeur s’arrête quand la palette actionne le capteur décharge.

Le convoyeur décharge démarre seulement dans le deuxième cas de convoyeur sortie et s’arrête
quand la palette actionne le capteur décharge. [1]

IV-Conclusion

Dans ce chapitre nous avons étudié un type de banderoleuse de marque ROBOPAC à table
tournante et avons décris ses différents composants et avons analysé son fonctionnement.
Dans le deuxième chapitre, nous allons la modéliser.

Page 11
CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

I- Introduction
L’automatisation d’une banderoleuse nécessite la satisfaction du cahier de charge car il
décrit son fonctionnement. Outre les contraintes techniques, il comporte des instructions
reliant la partie commande à la partie opérative, ainsi que le dialogue avec l’operateur.
Le problème sera de proposer des solutions faciles à comprendre et à réaliser, qui
décrivent les relations entre la partie commande et la partie opérative et qui répondent à
l’exigence de cahier de charge. Pour remédier à ce problème les automaticiens utilisent un
outil de modélisation graphique qui est « le GRAFCET ». [2]

II-Définition du GRAFCET

Le GRAFCET (GRA phe Fonctionnel Commande Etape / Transition), est un outil


graphique qui permet de décrire le fonctionnement d’un automatisme séquentiel. Il peut être
utilisé pour représenter l’automatisme dans toute la phase de la conception : de la définition
du cahier des charges, à la mise en œuvre (programmation d’un automate programmable
industriel, de marches et d’arrêts.

Le GRAFCET repose sur l’utilisation d’instruction bien défini, le respect d’une syntaxe
rigoureuse, et l’utilisation des règles d’évolution. Il permet, entre autre, d’adopter une
démarche progressive dans l’élaboration de l’automatisme…

III-SYMBOLISATION DE GRAFCET
 Chaque étape est représentée par un carré repéré numériquement ;
 Les étapes initiales, représentant les étapes actives au début de fonctionnement, se
différencient en doublant les cotes de carré ;
 Les actions associées sont décrites de façon littérale ou symbolique, à l`intérieur d`un
ou plusieurs rectangles ;
 Les transitions sont présentées par des barres ;
 La réceptivité est inscrite à droite de la transition sauf pour les cas particuliers.

12
CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

FIGURE II .1 : symbolisation de grafcet

13
CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

IV- Niveau d’un GRAFCET


IV-1 - GRAFCET niveau 1
Appelé aussi niveau de la partie commande ; il décrit l’aspect fonctionnel du système et
les actions à faire par la P.C. En réaction aux informations provenant de la P.O.
Indépendamment de la technologie utilisée. Les réceptivités sont écrites en mots et non en
abréviation ; on associe le verbe à l’infinitif pour les actions.

Figure II-2: GRAFCET niveau 1

IV-2- GRAFCET niveau 2

Appelé aussi niveau de la partie Opérative, il tient compte de plus de détails des
actionneurs, des pré actionneurs et des capteurs, la représentation des actions et résistivités est
écrite en abréviation et non en mots, on associe une lettre majuscule à l’action et une lettre
minuscule à la réceptivité. [2]

Figure II-3: GRAFCET niveau 2.

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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

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GRAFCET

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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

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CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

IV-5-La légende de Grafcet


MM4:marche moteur rotation table;
ARM4:arrêt moteur rotation table;
BCAR: capteur couteau arrière;
BCAV: capteur couteau avant ;
BPO : pince ouverte ;
BPFE : pince fermée ;
SEC : sécurité ;
V1M4 : premier vitesse ;
V2M4 :deuxième vitesse ;
BCT : capteur comptage de tours ;
BCT1 : premier tour réalise ;
BCT (N-1) : n-1 tours réalise ;
BPB : presseur bas ;
BPH : presseur haut ;
ARM 1: arrêt moteur charge ;
MRM1: Marche moteur charge ;
ARM2 : arrêt moteur entrée ;
MRM2 : Marche moteur entrée ;
MRM4; Marche rotation table;
ARM4: arret rotation table;
BI: position table initiale;
BF: position table finale;
MRM8: Marche moteur chariot;
ARM8: arret moteur chariot;
FC: film coupé.

23
CHAPITREII : MODELISATION DE LA BANDEROLEUSE PAR LE
GRAFCET

V-Conclusion

Au terme de ce chapitre nous concluons, que le GRAFCET est un puissant outil de


modélisation et de transmission d’information ; il permet facilement le passage de cahier des
charges fonctionnel à un langage d’implantation optionnel.
Dans ce qui suit, nous présenterons la solution programmable et sa validation.

24
CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

I-INTRODUCTION
Durant ces dernières années, nous assistons à un développement énorme dans le
monde industriel notamment dans les techniques de commande, en s’appuyant sur des
systèmes très puissant et très flexibles grâce aux automates programmables (API) qui sont
apparus aux U.S.A vers 1969.

Les API ont depuis leur apparition, poussé l’industrie à s’orienter vers une nouvelle
stratégie de commande se basant sur des programmes informatiques (logique
programmée) éclipsant ainsi les méthodes anciennes se basant sur des relais
électromagnétiques et des systèmes pneumatiques pour la réalisation des parties de
commande (logique câblée).On trouve sur le marché différents constructeurs comme
(SIEMENS ,TOSHIBA, SCHNEIDER,……etc.) [3]

II-1-Définition d’un automate programmable (API)


Un API ou (PLC programmable logic controller) est un appareil électronique adapté à
l’environnement industriel. Il est destiné à piloter en ambiance industrielle et en temps réel
des procédés industriels les plus complexes. Il réalise des fonctions d'automatisme pour
assurer la commande de pré actionneurs et d'actionneurs à partir d'informations logiques,
analogiques ou numériques. Il permet de traiter les informations entrantes pour émettre des
ordres de sortie en fonction d’un programme. [3]

II-2-Architecture d’un automate programmable industriel


II-2- 1. Aspect extérieur

Les automates peuvent être de type compact ou modulaire.


De type compact, on distinguera les modules de programmation (LOGO de Siemens, ZELIO
de Schneider, MILLENIUM de Crouzet ...) des microautomates.
Il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et les
fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires (comptage rapide, E/S
analogiques ...) et recevoir des extensions en nombre limité.
Ces automates, de fonctionnement simple, sont généralement destinés à la commande de
petits automatismes.
De type modulaire, le processeur, l'alimentation et les interfaces d'entrées / sorties résident
dans des unités séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le "fond
de panier" (bus plus connecteurs).
Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où puissance, capacité de
traitement et flexibilité sont nécessaires. [4]

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Figure III.1 : Automate compact et modulaire. [4]

Figure III.2 : structure de l`automate modulaire. [4]

1 Module d'alimentation 6 Carte mémoire


2 Pile de sauvegarde 7 Interface multipoint(MPI)
3 Connexion au 24V cc 8 Connecteur frontal
4 Commutateur de mode (à clé) 9 Volet en face avant
5 LED de signalisation d'état et de défauts

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

II-2-2-Structure interne

Figure III.3 : structure interne de l`automate modulaire. [4]

 Module d'alimentation : il assure la distribution d'énergie aux différents modules.

 Unité centrale : à base de microprocesseur, elle réalise toutes les fonctions logiques,
arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage, temporisation ...).

 Le bus interne : il permet la communication de l'ensemble des blocs de l'automate et


des éventuelles extensions.

 Mémoires : Elles permettent de stocker le système d'exploitation (ROM ou PROM),


le programme (EEPROM) et les données système lors du fonctionnement (RAM).
Cette dernière est généralement secourue par pile ou batterie. On peut, en règle
générale, augmenter la capacité mémoire par adjonction de barrettes mémoires type
PCMCIA. [4]

 Interfaces d'entrées / sorties :

• Interface d'entrée : elle permet de recevoir les informations du S.A.P ou du


pupitre et de mettre en forme (filtrage, ...) ce signal tout en l'isolant
électriquement (optocouplage).
• Interface de sortie: elle permet de commander les divers préactionneurs et
éléments de Signalisation du S.A.P. tout en assurant l'isolement électrique.

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

II-3-Objectifs de l’automate dans les systèmes automatisés industriels


L’automatisation permet d’apporter des éléments supplémentaires à la valeur ajoutée par le
système. Ces éléments sont exprimables en termes d’objectif pour :
• Une meilleure rentabilité.
• Une meilleure compétitivité.
• Améliorer la flexibilité de production.
• Améliorer la qualité du produit grâce à une meilleure respectabilité de la valeur
ajoutée.
• Faciliter la maintenance de l’installation par un diagnostic rapide.
• Adaptation à des tâches physiques ou intellectuelles pénibles pour l’homme
(manipulation des charges lourdes, etc.). [4]
II-4-Structure d’un système automatisé
Tous les systèmes automatisés possèdent une structure générale composée de deux parties
fondamentales :
 La partie opérative (PO).
 La partie commande (PC).
La structure du système automatisé peut être représentée comme sur la figure suivante. [4]

Partie opérative partie commande

Pré-Actionneurs
Unité de Dialogue
Homme
Traitement
Machine Machine
Capteurs

Communication

Autres parties commandes

Figure III.4 : structure d’un système automatisé industriel. [4]

II-4-1-La partie opérative (PO)


C’est la partie visible du système. Elle comporte les éléments mécaniques :

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

• Des pré-actionneurs (distributeurs, contacteurs) qui reçoivent des ordres de la partie


commande.
• Des actionneurs (vérins, moteurs), qui ont pour rôle d’exécuter ces ordres. Ils
transforment l’énergie pneumatique (air comprimé), hydraulique (huile sous pression),
ou électrique en énergie mécanique.
• La détection (capteurs) qui informe la partie commande de l’exécution de travail.
Dans un système de production automatisé SPA, le détecteur représente le service de
surveillance et de renseignement du mécanisme. Il contrôle, mesure, surveille et informe la
partie commande sur l’évolution du système. [4]

II-4-2-La partie commande (PC)


La partie commande d’un système est un ensemble de composants qui estime le traitement
d’informations (l’unité de traitement). Elle est destinée à coordonner la succession des actions
sur la partie opérative et à surveiller son bon fonctionnement. Elle permet aussi de gérer le
dialogue avec les intervenants et la communication avec d’autres systèmes. Elle assure le
traitement des données et des résultats relatifs aux procédés, en matière d’œuvre, temps de
production et à la consommation énergétique. [4]

III-1-Choix d'un API

Il revient à l’utilisateur d’établir le cahier des charges de son système et de regarder sur le
marché l’automate le mieux adapté aux besoins, en considérant un certain nombre de critères
importants :

 Le nombre d’entrées/sorties ;
 La nature des entrées/sorties (numérique, analogique, etc.…) ;
 La nature du traitement (temporisation, comptage, etc.…) ;
 Le dialogue (la console détermine le langage de programmation) ;
 La communication avec les autres systèmes,
 Les moyens de sauvegarde du programme (Disquette, carte mémoire, etc.…) ;
 La fiabilité et la robustesse ;
 Choix de la société ou d’un groupe et les contactes commerciaux ;
 La capacité du processeur au traitement des données. [3]

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

En tenant compte des points soulignés précédemment, nous avons choisi, comme système de
traitement des informations de la banderoleuse à l’automate SIEMENS S7–300.

L’automate programmable industriel S7–300 fabriqué par SIEMENS, qui fait parti de la
gamme SIMATIC S7 est un automate destiné à des tâches d’automatisation moyennes et
hautes gammes. [3]

III-2-Caractéristique de l’automate S7-300


L’automate S7-300 est spécifié par les caractéristiques suivantes :
 Gamme diversifiée de la CPU ;
 Gamme complète du module ;
 Possibilité d’extension jusqu’à 32 modules ;
 Bus de fond de panier intégré en module ;
 Possibilité de mise en réseaux avec MPI, PROFIBUS, ETHERNET, PRFINET. [3]

III-3-Présentation de l’automate S7–300

La configuration et le jeu d’instruction des API SIEMENS sont choisis pour satisfaire les
exigences typiques et industrielles et la capacité d’extension variable permet une adaptation
facile de l’appareil à la tâche considérée.

L’automate lui-même est constitué d’une configuration minimale composée d’un module
d’alimentation, de la CPU, du coupleur et de modules d’entrées/sortie comme le montre la
figure III5 suivante :

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Module Module Module Module


d’entrée de sortie d’entrée
TOR TOR Analogique De sortie

PS CPU IM SM SM SM SM FM CP
Coupleur
Alimentation Module de

Fonction

Figure III.5: L’automate programmable S7–300. [3]

Modularité

Le S7–300 est de conception modulaire, une vaste gamme de module est disponible. Ces
modules peuvent être combinés selon les besoins lors de la conception d’une solution
d’automatisation, Les types des modules sont les suivants:

1. Modules d’alimentations (PS).


2. Unité centrale (CPU) de traitement doté d’une mémoire.
3. Coupleurs (IM) pour configuration multi rangée de S7-300.
4. Processeurs de communication (CP) pour la communication avec d’autres éléments de
réseau.
5. Modules de fonctionnements (FM) spécial.
6. Modules de signaux (SM) entrée et de sortie TOR et analogique.
7. Modules de simulation (SM 374). [3]

Page 32
CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

III-4-Description de la CPU 314


La CPU est le cerveau de l’automate, elle lit les états de la mémoire image des entrées,
ensuite, elle exécute le programme utilisateur en mémoire. Enfin, elle délivre les états vers la
mémoire image sortie.
Elle comporte une unité de commande et de calcul, des mémoires, un programme système et
des interfaces vers les modules de signaux. [3]
• Interface MPI
Chaque CPU est équipée d’une interface MPI pour la connexion de la console de
programmation (PG) ou un autre appareil (par exemple adaptateur PC).
• Commutateur de mode de fonctionnement
Le commutateur de mode de fonctionnement permet de changer le mode de
fonctionnement. Chaque position de commutateur de mode autorise certaines fonctions à la
console de programmation. Les modes de fonctionnement suivants sont possibles :

RUN-P : exécution de programme, accès en écriture et en lecteur avec la PG.


RUN : exécution de programme, accès en lecture seule avec la PG.
STOP : le programme n’est pas exécuté, toutes les fonctions avec la PG sont autorisées.
MRES : position dans laquelle un effacement général de la CPU peut être effectué.
• Signalisation des états
Certains états de l’automate sont signalés par LED sur la face avant de la CPU tel que :
SF : signalisation groupée des défauts internes de la CPU ou d’un module avec fonction
diagnostique.
BATF : défaut de pile, pile à plat ou absente.
DC 5v : signalisation de la tension d’alimentation 5v.
FCRE : forçage signalisation.RUN : clignotement de la mise en route de la CPU, allumage
continue en mode run.
STOP : allumage continue en mode STOP, clignotement rapide lorsqu’un effacement général
est en cours.

 Coupleur (IM)

Les coupleurs sont des cartes électroniques qui assurent la communication entre les E/S
(périphéries ou autre) et l’unité centrale. L’échange de l’information entre la CPU et les
modules d’E/S s’effectue par l’intermédiaire d’un bus interne (liaison parallèle codée). Les

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

coupleurs ont pour rôle le raccordement d’un ou plusieurs châssis au châssis de base. Pour
l’API S7– 300, les coupleurs disponibles sont :

 IM 365 : Pour les couplages entre les châssis d’un mètre de distance au max.
 IM 360 et IM 361 : pour les couplages allant jusqu’à 10 mètres de distances.
 Module communication (CP)

Les modules de communication sont destinés aux tâches de communication par


transmission en série. Ils permettent d’établir également des liaisons point à point avec:

 Des commandes robots.


 Communication avec des pupitres opérateurs.
 Des automates SIMATIC S7, SIMATIC S5 et des automates d’autres constructeurs.
 Modules de fonctions (FM)

Ces modules réduisent la charge de traitement de la CPU en assurant des tâches lourdes
de calculs. On peut citer les modules suivants :

 FM 354 et FM 357 : Module de commande d’axe pour servomoteur.


 FM 353 : Module de positionnement pour moteur pas à pas.
 FM 355 : Module de régulation.
 FM 350 – 1 et FM 350 – 2 : Module de comptage.
 Modules de signaux (SM)
Ils servent d’interface entre le processus et l’automate. Ils existent des modules d’entrées
TOR, des modules de sorties TOR ainsi que des modules d’entrées analogiques et des
modules de sorties analogique. Les modules d’entrées/sorties sont des interfaces vers les
capteurs et les actionneurs d’une machine ou d’une installation. Il existe différents modules
d’entrées/sorties dont :

 Les modules d’entrées/sorties TOR (SM 321/SM 322)

Les modules d’entrées/sorties TOR constituent les interfaces d’entrées et de sorties pour
les signaux tout ou rien (TOR) de l’automate. Ces modules permettent de raccorder à
l’automate S7–300 des capteurs et des actionneurs TOR les plus divers. En utilisant si
nécessaire des équipements d’adaptation (conditionnement, conversion, etc.…).

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Les modules d’entrées ramènent le niveau des signaux TOR externes, issues des
capteurs, au niveau du signal interne du S7 – 300. Les modules de sorties transportent le
niveau du signal interne du S7–300 au niveau du signal requis par les actionneurs ou Pré –
actionneurs.

 Les modules d’entrées/sorties analogiques (SM 331/SM 332)

Ces modules permettent de raccorder à l’automate des capteurs et actionneurs analogiques,


les entrées et les sorties analogiques possèdent des convertisseurs analogique – numérique et
numérique – analogiques d’une résolution de 11 bits + bit de signe, les images des valeurs
analogiques sont représentées sur 16 bits, pour les modules possédant une résolution
inférieure à 15 bits + bit de signe, les bits de poids plus faibles ne sont pas représentatif.

 Les modules d’entrées analogiques (SM 331)

Les modules d’entrées analogiques (SM 331) convertissent un signal analogique issu des
capteurs analogiques en un signal numérique. Ces modules ne comportent qu'un circuit de
conversion analogique numérique CAN, car la CPU de l’automate S7 – 300 ne peut lire que
les valeurs analogiques binaires.

La conversion analogique/numérique concerne les entrées analogiques des étendues de


tension (±80 mV, ± 250 mV, ± 500 mV, ±5 V, ± 10 V), de courant (± 10 mA, ± 3,2 mA, ±20
mA), de résistance (150 Ω, 300 Ω et 600 Ω) et de température, en un mot (de compléments à
2) au format de 8, 12 ou 16 bits, afin que l’automate puisse traiter ces variables par de la
programmation (gestion d’alarme, contrôle, asservissement...).

 Les modules de sorties analogiques (SM 332)

Les modules de sorties analogiques (SM 332) réalisent la conversion des signaux
numériques internes (du S7 – 300) en signaux analogiques destinés aux actionneurs ou pré –
actionneurs analogiques, ces modules comportent donc des circuits de convertisseurs
numériques analogiques CNA, le transfert des valeurs numériques vers le module s'effectue
par multiplexage piloté par le processeur automate. La conversion des voies de sorties
analogiques est réalisée séquentiellement, c'est-à-dire que les voies de sorties analogiques sont
converties les unes après les autres.

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Cependant, il existe des modules où ils sont à la fois des modules d’entrées et sorties
analogiques (FM 334), ces modules réalisent les deux fonctions.
 Modules de simulation (SM 374)

Le module de simulation SM 374 est un module spécial qui offre à l’utilisateur la


possibilité de tester son programme lors de la mise en service en cours de fonctionnement.
Dans le S7– 300, ce module se monte à la place d’un module d’entrée ou de sortie TOR. Il
assure plusieurs fonctions telles que:

 La simulation des signaux de capteurs aux moyens d’interrupteurs.


 La signalisation d’état des signaux de sorties par des LEDS. [3]

III-5-Nature des informations traitées par l’automate


Les informations peuvent être du type :
• Tout ou rien (TOR) : l’information ne peut prendre que deux états (vrai/faux, 0 ou
1…). C’est le type d’information délivrée par un détecteur. Un bouton poussoir….
• Analogique : l’information est continue et peut prendre une valeur comprise dans une
plage bien déterminée. C’est le type d’information délivrée par un capteur (pression,
température…).

• Numérique : l’information est contenue dans des mots codés sous formes binaire, c’est
le type d’information délivrée par ordinateur ou un module intelligent. [3]

IV-Programmation de l’API avec le logiciel STEP7

Un API est programmé à l’aide des langages spécialisés, fournis par son constructeur
(exemple ; STEP7 pour SIEMENS et PL7 pour SCHNEIDER), et utilisable à travers une
interface (un logiciel sur PC, un pupitre…). Un standard définit cinq langages correspondant
aux familles de langages les plus utilisées pour la programmation des API :
• Le langage CONT (LD : Ladder diagramme).
• Langage LOG.
• Langage LIST (IL : instruction liste). [3]

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

IV-1-Qu’est-ce que le STEP 7

STEP7 fait partie de l’industrie logicielle SIMATIC. Il représente le logiciel de base pour la
configuration et la programmation de système d’automatisation.

IV-2-Application de STEP7
Les tâches de bases qu’il offre à son utilisateur lors de la création d’une solution
d’automatisation sont :

La création et gestion de projets ;


La configuration et le paramétrage du matériel et de la communication ;
La gestion des mnémoniques ;
La création des programmes;
Le chargement de programme dans les systèmes ciblés ;
Le test de l’installation d’automatisation ;
Le diagnostic lors de la perturbation dans l’installation.
Le Step7 est installé sur les consoles de programmation et il est également disponible sous
forme de progiciel pour l’installation sur PC.
Le STEP7 s’exécute sous le système d’exploitation de MICROSOFT à partir de la version
Windows et s’adapte par conséquent à l’organisation graphique orientée objet qu’offrent ces
systèmes d’exploitation. [3]
IV-3-Conception de programme avec le STEP7
Pour concevoir un projet avec STEP7, il existe 2 approches.

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Conception d’une solution


d’automatisation .

Création d’un projet.

Alternative 1 Alternative 2

Configuration et
Création d’un programme
Paramétrage du matériel

Création d’un programme Configuration et


paramétrage du matériel

Transfert et test du programme


dans la CPU

Figure III.6: Organisation pour la création de projets sous STEP7. [4]

IV-4-Configuration et paramétrage du matériel

Configuration
La configuration matérielle est une étape très importante, elle permet de reproduire à
l’identique le système utilisé (alimentation, CPU, module, etc.). Par la configuration, on
entend dans ce qui suit la disposition de profilé – support ou châssis, de module, d’appareils
de la périphérie décentralisée et de cartouche interface dans une fenêtre de la station.

Les profilés supports sont représentés par une table de configuration, dans la quelle l’on
peut enficher un nombre définis de modules. Tout comme dans les profilés support ou châssis
réels. Le STEP7 affecte automatiquement une adresse à chaque module dans la table de
configuration. On peut modifier les adresses des modules d’une station, à condition que la
CPU permette l’adressage libre (cas de la CPU 315 – 2 DP). [3]

Paramétrage
Par le paramétrage on entend ce qui suit :

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

 Le réglage des paramètres des modules paramétrables pour la configuration centralisée


et pour un réseau. Une CPU est un module paramétrable. La surveillance du temps de
cycle est un paramètre qu’on peut définir.
 La définition des paramètres de bus, des maîtres DP et d’esclaves DP pour un réseau
maître (PROFIBUS – DP).
Ces paramètres sont chargés dans la CPU qui les transmet aux modules correspondant. Il est
très facile de remplacer des modules, car les paramètres sont automatiquement chargés dans le
nouveau module à la mise en route. [3]
IV-5- Le programme utilisateur

Un programme utilisateur comprend toutes les instructions et déclarations, ainsi que les
données nécessaires au traitement des signaux de commande d’une installation ou d’un
processus.

Il est affecté à un module programmable CPU ou module de fonction FM et peut être


structuré en entités plus petites appelées blocs. Un programme utilisateur doit être exécuté
dans une CPU S7 et essentiellement constituée de blocs, il doit contenir toutes les fonctions
nécessaires au traitement de tâches d’automatisation, il doit :

 Déterminer les conditions pour démarrage à chaud, à froid ou pour le redémarrage de la


CPU (le démarrage à chaud produit l’effacement des mémentos, temporisations et
compteurs concernent uniquement les zones non rémanentes, alors que le démarrage à
froid les effacent tous, après une mise hors tension et que la CPU fonctionne sans pile de
sauvegarde, par contre le redémarrage n’efface aucune zone mémoire).
 Traiter les données du processus (par exemple, combiner des signaux binaires, lire et
exploiter des valeurs analogiques, définir des signaux binaires pour la sortie écrire des
valeurs analogiques).
 Réagir aux alarmes. [3]
Le programme utilisateur contient, en outre, des informations supplémentaires. Telles que
les données destinées à la configuration ou à la mise sous réseau du système. En fonction de
l’application on peut donc créer, dans le programme utilisateur, les blocs des types suivants :

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Blocs d’organisation (OB)

Ils constituent l’interface entre le système d’exploitation et le programme utilisateur. Ils


sont appelés par le système d’exploitation et gèrent le traitement de programme cyclique ainsi
que le comportement à la mise en route de l’automate programmable et le traitement des
erreurs.

Bloc fonctionnel (FB)


C’est un sous programme écrit par l’utilisateur, il facilite la programmation des fonctions
complexes souvent utilisées. Il est exécuté par l’appel d’autre bloc de code.

Bloc fonctionnel système (SFB)


C’est un bloc intégré à la CPU S7. Les SFB font parties des systèmes d’exploitation. Ils
sont des blocs de mémoire, ils sont utilisés pour des fonctions spéciales intégrées à la CPU
314 IFM, comme ils peuvent être utilisés pour la communication via des liaisons configurées.

Les fonctions (FC)

Elles contiennent des routines pour les fonctions fréquemment utilisées, comme le renvoi
d’une valeur au bloc appelant. Elles sont sans mémoires et contiennent uniquement des
variables temporaires, elles peuvent faire appel à des blocs de données globaux pour la
sauvegarde de ses données.

La fonction système (SFC)

C’est une fonction intégrée dans les CPU S7, pré – programmée et testé. Elle est appelée à
partir du programme. Parmi les fonctionnalités qu’elle dispose : le contrôle du programme, la
gestion des alarmes horaires et temporisées, la mise à jour de la mémoire image du processus,
l’adressage de modules et la création des messages relatifs aux blocs.

Les blocs de données d’instance (DB d’instance)

Ils sont associés au bloc FB où ils constituent leurs mémoires, ils contiennent les paramètres
transmis au FB ainsi que les variables statiques.

Les blocs de données globaux (DB)

A l’opposé des DB d’instance qui ne sont associés qu’aux blocs fonctionnels, les DB
globaux servent à l’enregistrement de données utilisateurs pouvant être utilisées par
tous les autres blocs de code.

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Le nombre de blocs autorisés par type de bloc ainsi que la longueur maximale de chaque bloc
dépend de la CPU, dans notre cas la CPU 314 autorisent : OB: 14, FB: 128, FC: 128, DB:
127, SFC: 54 et SFB: 7. [3]

V-Création d’un projet dans S7.300

Le logiciel STEP7 dans ses différents langages de programmation (CONT, LIST, LOG)
possède un nombre important de blocs, destinés à structurer le programme utilisateur.

Barre de
titre
Barre de
menu

Barre
d’outils

Barre
d’états

Figure III.7: menus et barre d’outils du SIMATIC MANAGER.

Pour créer un projet STEP7, on dispose d’une certaine liberté d’action. En effet, on a deux
solutions possibles :
1- Commencer par la configuration matérielle.
2- Commencer par écrire le programme.
La stratégie de programmation sous STEP7 peut se résumer dans la figure suivante :
Dans notre cas, les procédures suivies pour la création du projet sous le logiciel STEP7, sont
comme suit :

1- Lancer SIMATIC manager par un double clique sur son icône.


2- La fenêtre suivante permet la création d’un projet.

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Figure III.8: fenêtre de création d’un projet

3- On clique sur suivant, la fenêtre suivante nous permet de choisir la CPU :

Figure III.9: CPU 314 sélectionnée

4-On clique sur suivant, une fenêtre qui apparaît. Celle-ci permet de choisir les blocs et le
langage de programmation à insérer.

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Figure III.10: sélection des blocs et le langage de programmation (CONT)

5-On clique sur suivant, une dernière fenêtre apparaît pour la création du projet et pour choisir
un nom.

Figure III.11: nomination du programme.


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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

6-Après l‘exécution de la commande Créer, SIMATIC Manager s‘ouvre avec la fenêtre du


projet« Banderoleuse » comme suivant :

Figure III.12: vue des composants d’un projet S7


7-Une fois le projet crée, il est nécessaire de configurer le matériel à utiliser. On appuye sur
« configuration réseau » qui se trouve dans la barre d’outils, une fenêtre apparait comme
indiquée par la figure ci-dessous :

Figure III.13: configuration matériels

Page 44
CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Structure de notre programme :

VI-Exemple de programmation en utilisant la bascule SR

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CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

Page 46
CHAPITRE III : DISCRIPTION ET PROGRAMMATION DE
L`AUTOMATE S7-300

VII-Conclusion
Ce chapitre nous a permis de présenter les différents modules constituant l’ensemble de
l’automate S7.300 et leurs capacités de transfert des informations à partir d’un langage.
Le développement de programme pour le process de la banderoleuse, fait à l’aide de STEP7.
La supervision sera l’objectif du chapitre suivant.

Page 47
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

I. Introduction
Le contrôle proprement dit du process est assuré par les automates programmables(API).
Ces derniers, se communiquent avec le logiciel du supervision.la communication peut se
dérouler via divers types de réseaux et de protocoles. L`utilisation de logiciel de supervision
avec des composants de la famille de produits SIMATIC permet de réaliser une intégration
particulièrement pousse.une communication s`établit entre ce logiciel et l`operateur afin qu`il
prenne à temps les bonnes décisions pour la conduite du procédé.
Un système IHM constitue l'interface entre l'homme (opérateur) et le processus
(machine/installation), le contrôle proprement dit du processus est assuré par le système
d'automatisation, et le système IHM se charge de quelques tâches afin d’intermédiaire entre
l’homme et la machine.

II. Définition de la supervision industrielle


Dans l’industrie, la supervision est une technique de suivi et de pilotage informatique de
procédés de fabrication automatisés pour les amener à leur point de fonctionnement optimal.
La supervision d’un système inclut des fonctions de collecte et de visualisation
d’informations.
Le but c’est de disposer en temps réel d’une visualisation de l’état d’évolution des paramètres
du processus, ce qui permet à l’opérateur de prendre rapidement des décisions appropriées à
ses objectifs.
Un système de supervision donne de l’aide à l’opérateur dans la conduite du Process, son but
est de présenter à l’opérateur des résultats expliqués et interprétés et son avantage principal
est :
 détection des défauts ;
 Le diagnostic et le traitement des alarmes ;
 surveillance du Process à distance ;
 Commande du processus ;
 Archivage des valeurs processus et d'alarmes. [5]

III-Constitution d`un système de supervision

La plupart des systèmes de supervision se composent d`un moteur centrale (logiciel),


auquel s’attachant des données provenant des équipements (automates).le logiciel de
supervision assure l`affichage, le traitement des données, l`archivage et la communication
avec d`autre périphériques. [5]

Page 48
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

III-1 - MODULE DE VISUALISATION(AFFICHAGE)

Il permet d`obtenir et de mettre à la disposition des operateurs, des éléments d`évaluation du


procédé par ses volumes de données instantanées.

III-2-MODULE D`ARCHIVAGE

Il mémorise des données (alarmes et événements) pendant une long période .il permet aussi
l`exploitation des données pour des applications spécifiques à des fins de maintenance ou de
gestion de production.

III-3-MODULE DE TRAITEMENT

Il permet de mettre en forme les données afin de les présenter via le module de visualisation
aux operateurs sous une forme prédéfinie.

III-4-MODULE DE COMUNICATION

Il assure l`acquisition et le transfert de données et gère la communication avec les automates


programmables industriels et autres périphériques.

IV-structure d`un système de supervision


OPERATEUR

VISUALISATION

ARCHIVAGE SUPERVISEUR TRAITEMENT

COMMUNICATION

AUTOMATES PROGRAMMABLES

FIGURE IV-1: STRUCTEUR D`UN SYSTEME DE SUPERVISION[5]


V- Présentation du logiciel WinCC flexible 2008

WinCC Flexible 2008 est l’Interface Homme-Machine (IHM) idéale pour toutes les
applications au pied de la machine et du processus dans la construction d’installations
automatisées. WinCC Flexible permet de disposer d’un logiciel d’ingénierie pour tous les
terminaux d’exploitation SIMATIC HMI, du plus petit pupitre Micro jusqu’au Multi Panel

Page 49
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

ainsi que d’un logiciel de supervision Runtime pour les solutions monoposte basées sur PC et
tournant sous Windows XP / Vista.

WinCC flexible apporte une efficacité de configuration maximale: des bibliothèques


contenant des objets préconfigurés, des blocs d'affichage réutilisables et des outils intelligents
allant jusqu'à la traduction automatisée des textes dans le cadre de projets multilingues qui
ouvre les portes à WinCC Flexible pour être utilisé partout dans le monde. [5]

V-1- Les taches d’un système IHM


Un système d'Interface Homme-Machine (IHM) est chargé des tâches suivantes :

● Représentation du processus :
Les éléments qui rentrent dans le processus du système à automatiser sont représentés sur le
pupitre opérateur, Lorsqu’un état du processus évolue, l'affichage du pupitre opérateur est mis
à jour.

● Commande du processus :
L'opérateur peut commander le processus via l'interface utilisateur graphique, Il peut
définir une valeur de consigne pour un automate ou démarrer un moteur.

● Vue des alarmes :


Lorsque des états critiques surviennent dans le processus, ou une valeur limite est franchie,
une alarme est immédiatement déclenchée.

● Archivage des valeurs processus et d'alarmes :


Les alarmes et valeurs processus peuvent être archivées par le système IHM, on peut ainsi
documenter la marche du processus et accéder ultérieurement aux données de la production
écoulée.

● Gestion des paramètres de processus et de machine :


Les paramètres du processus et des machines peuvent être enregistrés au sein du système
IHM dans des recettes, ces paramètres sont alors transférables en une seule opération sur
l'automate pour démarrer la production d'une variante du produit.

Page 50
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

V.2. SIMATIC IHM


SIMATIC IHM offre une gamme complète permettant de couvrir toutes les tâches de
contrôle-commande pour maîtriser le processus à tout instant et de maintenir les machines et
installations en état de marche.

Les systèmes SIMATIC IHM simples sont des petites consoles à écran tactile mises en
œuvre sur site pour apporter une aide à l’opérateur dans la conduite du processus industriel
souhaité.

VI. Représentation du système WinCC flexible


Les logiciels de supervision sont une classe de programmes applicatifs dédiés au contrôle et
à la collecte d’information en temps réel depuis des sites distants, en vue de maitriser un
équipement.
WinCC flexible est le logiciel de réalisation d’interface de supervision des processus
industriels, il réunit des moyens d'ingénierie simples et efficaces, de concepts d'automatisation
évolutifs avec lesquels il garantit les avantages suivants:

● Simplicité.
● Ouverture.
● Flexibilité.

Il est composé de deux éléments principaux :

VI-1-WinCC flexible Engineering Systeme


WinCC flexible Engineering System est le logiciel avec lequel on réalise toutes les tâches de
configuration requises après que l'édition WinCC flexible détermine les pupitres opérateurs de
la gamme SIMATIC HMI à configurer.

VI-2-WinCC flexible Runtime


WinCC flexible Runtime est le logiciel de visualisation de processus, ou on exécute le
projet en mode processus. [5]

VII-UTILISATION DE WICC

Le logiciel de supervision WinCC permet de :

 Visualiser le process et de concevoir l`interface utilisateur graphique destinée à


l`operateur.

Page 51
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

 Surveiller le process par l`operateur qui sera visualiser par un graphisme à l`écran.
 En cas de problème, l`alarme va déclencher automatiquement.
 Imprimer et archiver sur support électronique les alarmes et les valeurs du process, ce
qui vous permettre de documenter ce dernier.

VII-1-Intégration de WinCC flexible dans STEP7


WinCC flexible peut être intégré au logiciel de configuration SIMATIC STEP7, cela permet
de choisir des mnémoniques et blocs de données de SIMATIC STEP7 comme variables dans
WinCC flexible, on économise non seulement le temps et l’argent, mais on évite des sources
d’erreurs dues à la répétition de la saisie.
VII-2- Avantages de l’intégration au STEP7
Lors de la configuration intégrée, on à accès aux données de configuration que l’on a créées
lors de la configuration de l'automate avec STEP 7, on profite des avantages suivants :

● On peut utiliser le gestionnaire SIMATIC Manager comme poste central de création,


d'édition et de gestion des automates SIMATIC et des projets WinCC flexible.

● Les paramètres de communication de l'automate sont entrés par défaut lors de la réaction
du projet WinCC flexible, Toute modification sous STEP 7 se traduit par une mise à jour des
paramètres de communication sous WinCC flexible.

● Lors de la configuration des variables et de pointeurs de zone, on peut accéder sous WinCC
flexible directement aux mnémoniques de STEP 7, on sélectionne simplement sous WinCC
flexible le mnémonique STEP 7 auquel on veut affecter une variable. Les modifications de
mnémonique sous STEP 7 sont mises à jour sous WinCC flexible.

● Il suffit de définir les mnémoniques une seule fois sous STEP 7 pour pouvoir les utiliser
sous STEP 7 et sous WinCC flexible.

● Les alarmes ALARM_S et ALARM_D configurées sous STEP 7 sont prises en charge sous
WinCC flexible et peuvent être affichées sur le pupitre opérateur.

VII-3-Création d’un projet sous WinCC Flexible 2008


Pour la première utilisation du logiciel on démarre WinCC flexible, soit par l'icône placée
sur le bureau de l’ordinateur de configuration, soit par le menu démarrer de Windows.

Une fenêtre WinCC Flexible Advanced s’ouvre afin de vous permettre de spécifie le type
d’action que vous désirez accomplir, valider un clique sur (créer un projet vide) [5]

Page 52
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

Page 53
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

Une fenêtre de sélection du type de pupitre s’ouvre pour nous permettre de choisir un

Après validation du type du pupitre l’espace de travail WinCC Flexible Advanced-projet-


HMI s’ouvre.

Page 54
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

L’espace de travail de WinCC flexible nous offre tous les outils nécessaires à la présentation
d’un quelconque système automatique, mécanique, hydraulique et autres.

L’insertion de la maquette du système sera suivie des configurations de ces différents


paramètres soit de mise en marche ou de communication avec l’automate programmable
grâce a des éditions des différentes variables intervenant dans le processus du système à
automatiser.

La liaison pupitre –API sera effectuée avec des câbles PROFIBUS.

VII.4. : Planches de la banderoleuse

Ces figures permettent de faciliter aux opérateurs de piloter et visualiser le processus.

Figure IV.2 : Le mode automatique

Page 55
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

Figure IV.3 : Le mode manuel 1

Figure IV.4 : Le mode manuel 2

Page 56
CHAPITRE IV : SUPERVISION DE PROCESSUS

Figure IV.5 : Les alarmes

VIII. Conclusion
Dans ce dernier chapitre, nous avons donné un aperçu sur la plateforme de supervision
élaborée sous WinCC flexible laquelle permettra de gérer toutes les étapes de banderolage.
Cette plateforme permettra aussi de faciliter les taches de maintenance et diagnostics.

Page 57
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

I-Introduction
Avant d’entamer la réalisation d’une armoire électrique, d’un quelconque système
d’automatisation, il faut d’abord faire une étude électrique et automatique, qui sera basée sur
le process demandé et les installations à gérer, afin d’établir des configurations optimisées des
éléments de l’armoire et un bon niveau de protection des installations et du personnel, ainsi
qu’une fonctionnalité sans interruption.
Dans notre projet et après avoir étudié le process de la banderoleuse dans le chapitre un et
l’avoir modélisée et automatisée et supervisée, nous procéderons à la désignation des
différents matériaux, nécessaires à la réalisation de cette armoire et le dimensionnement des
sections des conducteurs et des protections.
II -1- Les étapes de réalisation d’une armoire électrique
La réalisation d’une armoire électrique, passe par une succession d’étapes qui se résume
comme suit :
 Collecte d’information de la machine.

 Le choix des organes de commande.

 Le choix de l’alimentation stabilisée (AC/DC).

 Le choix du démarrage des moteurs.

 Dimensionner les sections des conducteurs et des protections.

 Réalisation du schéma de câblage électrique de l’armoire.

 Le choix de l’armoire.

 Le câblage de l’armoire.

II.2- Collecte d’information de la machine


Avant la conception d’un quelconque système il faut recueillir le minimum d’information de
ce dernière comme (le type des signaux des capteurs, les puissances des pompes, le nombre
d’entrées et sorties. etc.).
De la banderoleuse à automatiser, on a relevé les informations suivantes :
• Les puissances des moteurs et leurs modes de démarrage :

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CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Tableau V.1

moteurs Pn en (kW) In en (A) Id en (A) η cosφ


(%)
Sous 400v Sous 400v

M1 0.37 1.12 4.92 70 0.7

M2 0.37 1.12 4.92 70 0.7

M3 0.37 1.12 4.92 70 0.7

M4 0.37 1.12 4.92 70 0.7

M5 0.37 1.12 4.92 70 0.7

M6 0.37 1.12 4.92 70 0.7

M7 0.55 1.60 7.04 68 0.74

M8 1.5 3.50 20.65 78 0.79

II.3-Choix des organes de commande


C’est un ensemble de composants (contacteur, API, pupitre …) qui effectue le traitement
d’information, il est destiné à coordonner la succession des actions sur la partie opérative et
surveiller son bon fonctionnement, ils permettent aussi de gérer le dialogue avec les
intervenants ainsi que les autre systèmes.
Dans notre armoire on aura besoin de :
-Contacteurs pour la commande des moteurs.
- Deux variateurs de fréquence (Altivar 31) pour gérer la vitesse de rotation de la table et la
translation du chariot.
-Un automate programmable industriel (S7-300 et une CPU 312).
-Un pupitre opérateur de commande (Touch panel siemens).
-Des relais afiche pour l’adaptation des tensions des bobines à 220v AC, et la protection des
sorties de l’automate programmable industriel. [7]
-Des boutons poussoirs, un sélecteur de mode de marche, un commutateur à clef (pour le
verrouillage des paramètres) et des voyants.

Page 59
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II.4-Choix de l’alimentation stabilisée (AC/DC)


L’alimentation stabilisée (24VDC) est utilisé pour l’alimentation des organes de commande et
les différents capteurs, elle est choisie généralement à base de :
-La tension d’entrée (monophasée ou triphasée)
-La puissance délivrée à sa sortie
-Le courant et la tension continue de sortie
Pour notre armoire, le choix de l’alimentation stabilisé est basé Sur la somme des
consommations en courant, des éléments alimentés, avec la tension 24VDC.

I total = 20 A

Donc : I sources = I total * Ke avec : Ke : facteur d’extension =1.2

I sources = 24 A

De là on a choisi une alimentation stabilisée (380vAC /24vDC) qui délivre un courant


de 24 A.

II.5- Choix du démarrage des moteurs


Lors de la mise sous tension d'un moteur asynchrone, celui-ci provoque un fort appel de
courant qui peut provoquer des chutes de tension importantes dans une installation électrique,
Pour ces raisons, il faut parfois choisir un type de démarrage adéquat pour amener le courant
pendant le démarrage à une valeur acceptable et adapter au besoin de fonctionnement.
De nombreux mode de démarrages peuvent être appliqués aux moteurs asynchrones à
savoir :

 Le démarrage direct ;
 Le démarrage étoile-triangle ;
 Le démarrage par autotransformateur ;
 Le démarrage par élimination des résistances statorique ;
 Le démarrage par variateur de fréquence.
Pour les moteurs de la banderoleuse, on a opté pour deux types de démarrage.

II.5.1-Le démarrage direct


C'est le mode de démarrage qui a été choisit pour les avantages qu'il présente (simplicité de
l'appareillage, démarrage rapide, coût faible), le démarrage direct convient dans les cas où :

Page 60
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

• La puissance du moteur est faible par rapport à la puissance du réseau (dimension du


câble).
• La machine à entraîner ne nécessite pas de mise en rotation progressive et peut
accepter une mise en rotation rapide.
• Le couple de démarrage doit être élevé. [7]

II.5.2-Le démarrage par variateur de vitesse


C’est un mode de démarrage perforant utilisé dès qu’il est nécessaire de contrôler et de faire
varier la vitesse du moteur, il permet entre autre de:
• Démarrer des charges de forte inertie.
• Démarrer des charges importantes sur un réseau de faible pouvoir de court-circuit.
• Optimiser la consommation d’énergie électrique en fonction de la vitesse.
Disjoncteur

Contacteur

L1
Moteur

L2

L3

Figure –V-1 : schéma d’un démarrage par variateur de fréquence[7]


II.6. Dimensionner les sections des conducteurs et des protections

Dans la conception des armoires électrique, un ingénieur doit dimensionner les sections des
conducteurs et les protections des installations qui sont à l’intérieur ou à l’extérieur de
l’armoire électrique comme (les moteurs, l’alimentation stabilisée (AC/DC), les entrées,
sorties des automates programmables, le circuit de commande …..Etc.). [8]

La protection des installations industrielles est d’une extrême importance du point de vue
maintenance, économie et productivité d’entreprise, c’est pour cette raison que les organes de
protection ont était développés pour répondre à toutes les exigences de l’industrie moderne.

Page 61
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Pour notre armoire on aura besoin de dimensionner les sections des canalisations et les
dispositifs de protection afin de protéger nos circuits de puissance (moteurs, prise de courant,
néon), de commande et le personnel contre les courts circuits, les surcharges et les chutes de
tension.

En conformité avec la norme NF C 15-100, on doit satisfaire plusieurs conditions de sécurité


de l`installation pour le choix des sections des canalisations et des dispositifs de protections
comme :

 La canalisation doit :
- véhiculer le courant maximal d'emploi et ses pointes transitoires normales
- ne pas générer des chutes de tension supérieures aux valeurs admissibles.
 Le dispositif de protection doit :
- protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu'au courant de
court- circuit.
- assurer la protection des personnes contre les contacts indirects.
Pour assurer et simplifier l’application de la norme NF C 15-100, une méthode de calcul a
était développée, dans le but d’éviter le surdimensionnement et de garantir la fiabilité et
l’optimisation des différentes protections.
Le logigramme de la figure suivante résume la méthode de dimensionnement des sections
des conducteurs et des dispositifs de protection. [8]

Page 62
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Figure –V-2 : dimensionnement des sections des conducteurs[8]

Page 63
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II.6.1.Détermination des sections des conducteurs

En se basant sur le Logigramme du choix de la section des conducteurs et du dispositif de


protection de la figure précédente, on procédera à la détermination des sections des
conducteurs des canalisations à base des puissances d'utilisation ou des courants maximum
absorbés.
On détermine le courant maximal d'emploi IB et on déduit le courant assigné Ir du
dispositif de protection au quel on appliquera des corrections selon des facteurs soit du type
de protection ou de mode de pose et d’influence extérieure, on obtiendra un courant
admissible dans les différents canalisations Iz’, au quel on associe le type d’isolation et la
nature de la matière du conducteur pour déterminer les sections des conducteurs. [8]

II-6-2 : Calcul du courant d’emploi IB


Le courant d’emploi IB est le courant véhiculé dans les circuits pour alimenter les
différentes charges.

La méthode de détermination du courant maximal d’emploi, s’appuie sur la connaissance


de la puissance de chaque circuit d’utilisation, pour lesquels sont attribués différents
coefficients.

IB = Pu* a* Kc * (Ks * Ku* Ke)

Avec :

Pu : puissance utile en (kW).


a : facteur tenant compte du facteur de puissance et du rendement.
KC: facteur de conversion des puissances en intensités.
Ks : facteur d'utilisation des appareils.
Ku : facteur de simultanéité.
Ke : facteur tenant compte des prévisions d'extension.

II-6.3 : Le facteur tenant compte du facteur de puissance et du rendement (a)


Le facteur (a) est calculé à base du rendement et le facteur de puissance du circuit considéré.

a = 1/ η *cosφ

Page 64
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II-6-4 : Le facteur de conversion des puissances en intensités (KC)

Le facteur de conversion de la puissance en intensité est le courant absorbé par un récepteur


de 1kw de puissance en triphasé sous 400v et de cosφ=1.
P = U*Ib* *cosφ

Avec : Ib =P/ U P [en (kw) et Ib en (A).]

Ib = 1000/400* = 1,44 A

D’où : Ib =Kc =1,44 [A]

Pour un moteur d’une puissance nominal Pn (kW), rendement (η) et facteur de puissance
Cos(φ) on aura à simplifier la formule de calcul du courant absorbé comme suit :

Iabs=

Donc :

I abs= *a*1, 44 [A]

II-6-5 : Le facteur d'utilisation des appareils (Ku)


Dans une installation industrielle, on suppose que les récepteurs ne seront
jamais utilisés à pleine puissance, alors on introduit un facteur d'utilisation (Ku ) qui
varie généralement entre 0,3 et 1.

On peut prendre, à défaut de précision :


Ku = 0 ,75 pour les moteurs.
Ku= 1 pour l'éclairage et le chauffage. [8]

Page 65
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II-6-6 : Le facteur de simultanéité(Ks)


Les récepteurs alimentés par une même canalisation, ne fonctionnent pas simultanément
dans tous les cas dans une installation industrielle.

Pour tenir compte de ce phénomène, qui reste lié aux conditions d'exploitation de
l'installation, dans le dimensionnement des liaisons, on applique à la somme des
puissances des récepteurs le facteur de simultanéité, qui représente le rapport des charges
globales et les charges maximales simultanées.

En l'absence d'indications précises résultant de l'expérience d'exploitation


d'installations type, les valeurs du tableau suivant peuvent être utilisées :

Tableau V.2 : Le facteur de simultanéité

Utilisation Le Facteur de simultanéité (c)

Eclairage 1

Chauffage et conditionnement d'air 1

Prises de courant 0,1 à 0,2 (pour un nombre > 20)

II-6-7 : Le facteur tenant compte des prévisions d'extension (Ke)

La valeur de Ke doit être estimée suivant les conditions prévisibles d’évolution de


l’installation ; il est au moins égal à 1.

A default de précision, la valeur de 1.2 est souvent utilisée. [10]

II-6-8 : Le courant assigné ou nominal du Dispositif de protection(Ir)


Le courant assigné d’emplois Ir est la valeur maximale du courant ininterrompu que
peut supporter un disjoncteur à une température ambiante précise en respectant les limites
d’échauffement prescrites, on l’assimile souvent au courant thermique noté Ith.
Les déclencheurs amovibles sont en général réglables, on appelle alors courant de
réglage (Ir) le courant maximal que peut supporter le disjoncteur sans déclenchement, c’est
ce réglage qui permet d’assurer la protection contre les surcharges, son choix doit satisfaire

Page 66
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

deux règles.
-La règle des courants :
Il faut que le dispositif de protection ne déclenche pas pour les courants d’intensité normale,
mais détecte les courants d’ordre supérieur, il doit donc avoir un courant assigné (calibre ou
réglage) tel que :

IB ≤ Ir ≤ Iz

-La règle du temps de fonctionnement :


Les normes des produits de protection imposent sur les constructeurs d’indiquer une
grandeur I2, temps de fonctionnement conventionnel, qui doit respecter la règle suivante :

I2 <Iz *1,45

Avec : Iz le courant admissible dans la canalisation en fonction du dispositif de Protection


choisie.
Comme le montre le logigramme de la figure (II-2), le courant admissible dans la
canalisation dépend du type de protection appliqué au circuit considéré, qui peut être soit :

 Par Fusible :
La valeur du courant admissible est obtenue par la multiplication du courant de réglage par
des coefficients standards déterminer selon Ir comme suit :

K =1,31 si Ir <16 A
Avec KIz=1,21 si
= k *Ir
K =1,1 si Ir > 16 A

 Par disjoncteur :
Dans ce cas le coefficient standard est égal à1.

Iz = Ir

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CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II-6-9 : Le courant admissible en fonction des Influences extérieures Iz’


Le courant admissible dans la canalisation en fonction des influences extérieures,
représente le courant admissible dans la canalisation adapté aux contraintes caractérisant
l’influence des différentes conditions d’installation sur les protections des circuits électrique.
Dans les circuits non enterrés et protégés par des disjoncteurs on distingue trois coefficients
qui reflètent l‘influence des conditions d’installation à savoir :
K = K1 *K2 *K3
Avec
K1 : le facteur qui prend en compte le mode de pose.
K2 : le facteur qui prend en compte l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte.
K3 : le facteur qui prend en compte la température ambiante et la nature de l’isolant.
Mais avant de designer la valeur que va prendre chaque facteur, on doit choisir une lettre
de sélection qui dépend du conducteur Utilisé et de son mode de pose, le tableau suivant
énumère quelque cas qui sont les plus rencontrés dans le domaine industriel. [10]
Tableau V.3

type de mode de pose lettre


conducteurs
conducteurs et câbles sous conduit, profilé ou goulotte, en apparent ou encastré B
multiconducteurs sous vides de construction, faux plafond
sous caniveau, moulures, plinthes, chambranles.
En apparent contre mur ou plafond. C
sur chemin de câbles ou tablettes non perforées
câbles multiconducteurs sur échelles, corbeaux, chemin de câbles perforé E
fixés en apparent, espacés de la paroi
câbles suspendus
câbles mono conducteurs sur échelles, corbeaux, chemin de câbles perforé F
fixés en apparent, espacés de la paroi
câbles suspendus

Pour le dimensionnement des sections de nos conducteurs on choisira le type de conducteurs


qui est le premier choix du tableau précédent c.-à-d (Conducteurs câbles multiconducteurs) et
pour le mode de pose on choisira (sous conduit, profilé) ou (goulotte, en apparent ou encastré)
pour les conducteurs a l’intérieure de l’armoire qui correspond à la lettre de sélection (B). [8]

Page 68
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II-6-10 : Le facteur qui prend en compte le mode de pose K1


Selon le mode de pose des conducteurs et leurs isolation on determinera le facteur K1 mais
à defaut de pressesion on peut prendre K1 egal à 1 ce qui est notre cas.
Tableau V.4 : facteur qui prend en compte le mode de pose K1

cas d'installation
lettre K1
câbles dans profilés encastrés directement dans matériaux thermiquement isolants
0,70
conduit encastrés dans des matériaux thermiquement isolants
0,77
B, C
câbles multiconducteurs
0,90
vides de construction et caniveaux
0,95
pose sous plafond
C 0,95
autres cas
B, C, E, F 1,00

II-6-11 : Le facteur qui prend en compte l’influence des circuits placés côte à côte K2
Dans une armoire électrique, de plus que la mise en évidence de ce facteur, on essaie
toujours de séparer le câblage des circuits la commande de ceux de la puissance, afin de
limiter l’influence des courants transportés dans les conducteur des uns sur les autres.

Page 69
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Tableau V.5 : Facteur qui prend en compte l’influence des circuits placés côte à côte

lettre disposition des nombre de circuits ou de câbles multiconducteurs


câbles jointifs 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 16 20
B, C encastrés ou 1 0,8 0,7 0,65 0,6 0,57 0,54 0,52 0,5 0,45 0,41 0,38
noyés dans
parois
C simple couche 1 0,85 0,79 0,75 0,73 0,72 0,72 0,71 0,7 0,7
sur murs ou
planchers ou
tablettes non
perforées
simple couche 0,95 0,81 0,72 0,68 0,66 0,64 0,63 0,62 0,61 0,61
au plafond
E, F simple couche
sur tablettes
horizontales 1 0,88 0,82 0,77 0,75 0,73 0,73 0,72 0,72 0,72
perforées ou
tablettes
verticales
simple couche 1 0,87 0,82 0,8 0,8 0,79 0,79 0,78 0,78 0,78
sur échelles ou
corbeaux

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CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

II-6-12:Le facteur qui prend en compte la température et la nature de l’isolant K3


Tableau V.6 :

température isolation
ambiante
(°C)
élastomère polychlorure de vinyle polyéthylène réticulé (PR)
(caoutchouc) (PVC) butyle, éthylène, propylène (EPR)

10 1,29 1,22 1,15

15 1,22 1,17 1,12

20 1,15 1,12 1,08

25 1,07 1,07 1,04

30 1,00 1,00 1,00

35 0,93 0,93 0,96

40 0,82 0,87 0,91

45 0,71 0,79 0,87

50 0,58 0,71 0,82

55 0,61 0,76

60 0,50 0,71

Pour notre armoire on supposera que la température peut atteindre 40°C avec la ventilation
qui sera dimensionnée ultérieurement et l’isolation de nos conducteurs est en caoutchouc,
pour le câble, il est en Pvc.
Donc : pour les fils K3 =0.82, Pour les câbles K3 =0.87

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CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Après avoir déterminé les facteurs K1, K2 et K3 qui tiennent compte des différentes
influences sur les conducteurs on obtiendra le facteur K et on calcule Le courant admissible
Dans la Canalisation en fonction des Influences extérieures Iz’.

Avec : Iz’=Iz/K
En tenant compte du courant Iz’, la lettre de sélection, la nature de l’isolation, la matière
des conducteurs ainsi que le nombre des conducteurs chargés, on détermine la section des
conducteurs exacte ou approchée grâce à un tableau standard utilisé dans le domaine
industriel qui est le suivant. Tableau V.7 [8]

Page 72
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Pour notre armoire, le tableau suivant résume le calcul des sections de nos conducteurs. [8]

Tableau V.8 :

Moteur M1, M2, Moteur M7 Moteur M8 Prise et ventilateur API et ces


M3, M4, M5, néon modules
M6

Pn (kw) 0.37 0,55 1.5 0.02 0.017 

a 2,04 3,12 3.43   

I abs (A) 1.08 2,47 7.4 16.5 0.12 

IB (A) 0.33 1,52 5.2 1.98 0.12 

Ir (A) 1 1,6 10 2 1 

Type de Disjoncteur Disjoncteur Disjoncteur Disjoncteur Disjoncteur Fusible

Protection

Iz (A) 1 1.6 10 2 1 

I2 < 1,45 < 2,32 < 14,5 <2,9 <1,45 

K1 1 1 1 0.9 0.9 

K2 0,7 0,7 0,7 0.65 0.65 

K3 0.87 0.87 0.87 0.82 0.82 

k 0.609 0.609 0.609 0.48 0.48 

Iz’ (A) 1.64 1.64 16,4 3.2 1.64 

Smin(mm2) 1,5 1.5 2.5 1 0.75 0.75

Page 73
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

III-Choix et dimensionnement des protections


Toutes les installations ou les machines électriques ont des limites de fonctionnement,
dépasser ces limites conduit plus ou moins à leur destruction, mais aussi celle des mécanismes
qu’il anime, avec pour conséquence immédiate des arrêts et des pertes d’exploitation.
On pourrait admettre que des entraînements correctement conçus, dimensionnés, montés,
utilisés et entretenus ne soient pas défaillants. Dans la pratique, cette situation idéale n’existe
pratiquement pas. La fréquence des différentes pannes du matériel est différente selon les
conditions spécifiques de fonctionnement. [6]

Les statistiques montrent qu’il faut compter avec un taux de défaillance annuel de 0,5 à 4%.
La plupart des défaillances trouvent leur origine dans les surcharges.

Les défauts d’isolation, qui entraînent des défauts de terre ou des courts-circuits entre spires et
enroulements, sont les conséquences de surtensions ou de contamination par l’humidité,
l’huile, la graisse, la poussière ou d’autres produits chimiques.

La répartition approximative des dommages est la suivante :

 Surcharge 30% ;

 Dommages à l’isolation 20% ;

 Défaillance de phase 14% ;

 Dommages aux paliers 13%,

 Vieillissement 10% ;

 Dommages aux rotors 5% ;

 Divers 8%.

Le type de récepteur, qui transforme une énergie électrique en énergie mécanique, peut-être
le siège d’incidents d’origine électrique ou mécanique comme :

-surtension, chute de tension, déséquilibre et perte de phases qui provoquent des variations
sur le courant absorbé.
-courts circuits dont le courant peut atteindre des niveaux destructeurs pour le récepteur.
Page 74
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

-Calage du rotor, surcharge momentanée ou prolongée qui entrainent une augmentation du


courant absorbé par le moteur, d’où un échauffement dangereux pour ses bobinages.
Le cout de ces incidents peut-être élevé, Il doit prendre en compte les pertes de production,
les pertes de matières premières, la remise en Etat de l’outil de production, la non-qualité de
la production, les retards de livraison et autres.

Ces incidents peuvent avoir également des conséquences dramatiques sur la sécurité des
personnes en contact direct ou indirect avec le moteur. Pour s’affranchir de ces incidents, ou
du moins limiter leurs conséquences et éviter qu’ils n’entrainent la détérioration du matériel
ainsi que des perturbations sur le réseau d’alimentation, l’utilisation de protections est
nécessaire ; elles permettent d’isoler du réseau le matériel protégé, en actionnant un organe de
coupure par détection et mesure des variations de grandeurs électriques (tension, courant,
etc.).

Pour notre armoire électrique l’utilisation et le dimensionnement des différentes


protections est indispensable afin d’assurer au maximum possible la protection des organes
internes et externes de l’armoire ainsi que les personnes intervenant sur l’armoire à savoir

-La protection contre les courts circuits.


-La protection contre les surcharges.
-La protection des personnes. [9]

III-1- La protection contre les courts circuits


Le court-circuit se produit lorsque deux points soumis à des potentiels différents sont mis en
contact. Le courant alors pourra atteindre quelques milliers d’ampères, d’où destruction très
rapide des conducteurs et risque d’incendie.

Page 75
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Les causes sont, la plupart du temps, accidentelles : inattention, câblage non testé, fausse
manœuvre, elles peuvent aussi découler d’autres défauts non traités : surcharge, isolement
défectueux.

Pour que la protection contre les courants de court-circuit soit assurée, les dispositifs de
protection appliqués soit des fusibles soit des disjoncteurs selon le cas, doivent satisfaire à
plusieurs conditions détaillées dans le tableau suivant. [10]

Tableau V.9

PROTECTION PAR FUSIBLE PROTECTION PAR DISJONCTEUR

le pouvoir de coupure (pdc) des fusibles doit être le pouvoir de coupure (pdc) d'un disjoncteur
supérieur ou égal au courant de court-circuit doit être supérieur ou égal au courant de court-
triphasé (i cc) susceptible de se produire juste en circuit triphasé (icc) susceptible de se produire
dessous d'eux. juste en dessous de lui.

PdCfusible≥Icc max PdCdisjoncteur≥Iccmax

Le (ou les fusibles) doit fondre pour une valeur


Le disjoncteur doit déclencher pour une valeur
minimum du courant de court-circuit, c'est à dire
minimum du courant de court-circuit, c'est à
pour un défaut franc situé en bout de ligne et dans
dire pour un défaut franc situé en bout de ligne.
un temps inférieur à 5 secondes.

If 5s<Icc MIN Imag<Icc MIN


If 5s = courant de fusion pour un temps de 5 I mag = courant de réglage du déclencheur
secondes magnétique

t(s) t(s) Courbe de déclenchement


d’un disjoncteur
Courbe de fusion d’un
fusible Zone de fonctionnement du
T=5s magnétisme
t1 t0
t1

Id Pdc I(A) Id I(A)

Page 76
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

A cet effet on procédera d’abord à la détermination des courants de court-circuit maximum


qui peuvent avoir lieu dans les circuits qui nécessitant une protection suivant le logigramme
de la figure (II-2) et suivant la norme NF C 15-500,afin de déterminer le pouvoir de coupure
des dispositifs de protection qui n’est que l’intensité maximum du courant de court-circuit
coupé par le dispositif sans se détériorer et sans mettre en danger l’entourage .

Le principe de la méthode estime que le courant maximum du court-circuit en tout point est
exprimé par la formule suivante :

(KA)

Avec :

Rt= R1+R2+R3+…en (mΩ) la somme des résistances situées en amont de ce point.


Xt=X1+X2+X3+…..en (mΩ) la somme des réactances situées en amont de ce point.
U : la tension du réseau utilisé.
m : facteur de charge à vide qui égal à 1,05.
C : facteur de tension qui égal à 1,05.
ρ (Cu) = 18,51,ρ (Al) = 29,41 et L en (m). [11]

III-1-1-Détermination des Résistances et des réactances d’une installation


Le tableau suivant énumère les formules utilisées par cette méthode dans la détermination
des Résistances et réactances des parties d’une installation électrique de manière générale

Page 77
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Tableau V.10 :
Parties Ω)
de Résistance en (mΩ Ω)
Réactance (mΩ
l’installation

Réseau amont R =0,1*Q X =0,995*ZQ

Avec : ZQ =

ZQ : puissance de court-circuit dans un


réseau HT en kvA

Transformateur avec :

Wc : perte cuivre en (w) avec

S: puissance du Ucc : tension de court-circuit du


transformateur en KvA transformateur en (%)

Liaisons

Câble câble uni jointifs

câble uni espacés

Jeux de barre ou
répartiteur

Disjoncteurs

Rapide ou R négligeable X négligeable

Sélectif

Après avoir calculé les différentes résistances des lignes, on a calculé les courants des courts
circuits susceptibles de se produire au niveau des différents points de l’armoire. On le montre
sur le schéma synoptique suivant :

Page 78
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Page 79
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

III-1-2-La sélectivité
La sélectivité est la technique qui consiste à repartir les appareils de protection dans
différents circuits à protéger de manière à ce que, lorsqu’il ya un défaut, seul l’appareil de
protection le plus proche qui réagit. Autrement dit c’est la coordination des disjoncteurs de
telle sorte qu’un défaut survenant en un point quelconque de l’installation, soit éliminé par le
disjoncteur placé immédiatement en amont du défaut et par lui seul.

Sélectivité totale :
Il ya sélectivité totale entre deux appareils de protection si, un défaut est éliminé par
l’appareil de protection en amont du défaut pour toute valeur du courant de défaut présumé.

Sélectivité partielle :
L’appareil en amont fonctionne seul lors d’un défaut jusqu’à une certaine valeur du
courant de défaut, au-delà duquel les deux appareils fonctionnent au même temps. [4]

Figure V.2 Figure V.3

Page 80
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

La courbe de fonctionnement :
La norme des protections exige le choix de la courbe de fonctionnement des
disjoncteurs (A, B, C, D), à base de type de récepteur et de la ligne à protéger.
Nous avons choisit des disjoncteurs de courbe ( C ) pour la protection des moteurs,
car ils couvrent la majorité des besoins des récepteurs ,leurs déclenchements magnétiques sont
relativement bas entre ( 5- 10In) , et des disjoncteurs de courbe ( B ) pour d’autres circuits car
leurs déclenchements magnétiques sont entre (3- 5In) , ils permettent d’éliminer les courts-
circuits de faibles valeurs. [11]

1h
Courbe B

Courbe C

0.01s

1 8 10 X In
Détection Détection
thermique magnétique

Figure V.4 : Les courbes de protection B et C

Page 81
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

III-1-3-Protection des moteurs électriques


La protection des moteurs électriques s’effectue à travers le choix du départ moteur qui
convient et qui peut être constitué d’un ou plusieurs appareils différents en concordance
assurant une ou plusieurs fonctions à savoir.
-La fonction de sectionnement.
-La fonction de protection contre les courts circuits.
-La fonction de protection contre les surcharges.
-La fonction de commande.
Un départ moteur peut être :
-Le sectionneur porte fusible ;
-Le disjoncteur magnétique ;
-Le disjoncteur magnétothermique ;
-Le démarreur intégral ;
-Le contacteur tripolaire ;
-Le relais de protection thermique.
A fin d’assurer la protection des moteur, nous avons opté pour les disjoncteurs
magnétothermiques dans notre installation et les contacteurs de puissance. [11]

III-2.PROTECTION DES PERSONNES

La protection des personnes est généralement assurée par le choix d’un schéma de liaison à la
terre, la connexion des masses des matériels à la terre (ou neutre selon le schéma TN) et dans
la majeure partie des cas par l’utilisation d’appareils différentiels.

Disjoncteur ou interrupteur différentiel.

Page 82
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Disjoncteur différentiel Interrupteur différentiel

Possède un pouvoir de coupure Ne peut couper que la charge


nominale

Le dispositif de détection de défaut différentiel résiduel (DDR : courant de fuite s’écoulant


par la terre) se caractérise par sa sensibilité I∆n. Les valeurs couramment rencontrées sont : 10
mA ; 30 mA ; 100 mA ; 500 mA ; 1 A…

Pour assurer la protection des personnes, des disjoncteurs différentiels ont été créés afin d’agir
contre les courants de fuite ou de défaut que peut endurer une installation ou une personne.

Le principe de sécurité imposé par la norme NF C 15-100 est que le seuil de protection
des disjoncteurs différentiels doit être réglé selon la formule suivante :

UL : tension de limite.
Rm : la résistance de la terre.
I∆n : seuil de sensibilité du courant de fuite.

Page 83
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

III-2-1-.Principe de fonctionnement et composition d’un disjoncteur différentiels

1. Contacts de puissance
2. Accrochage mécanique
3. Elément de réarmement
4. Tore magnétique
5. Bobinages principaux
6. Bobine de détection
7. Relais sensible de détection
8. Détection thermique et
magnétique.
9. Bouton de résistance de test

En absence de défaut : I1 + I2 + I3 + IN =0

En présence de défaut : I1 + I2 + I3 + IN ≠ 0

Lors d’un défaut à la terre (cas d’une personne touchant une carcasse métallique sous
tension), une partie du courant I est dévié par la terre.
La totalité du courant I ne circule plus dans la bobine de neutre. Il se crée alors un
déséquilibre au niveau du tore, ce qui permet d’alimenter l’électro-aimant et ceci provoque
l’ouverture des contacts de puissance. [11]

III-2-2-Les critères de choix des éléments de protection


• LE TYPE (B, C ou D) : le choix se fait en fonction du type d’installation
(domestique, distribution, moteur ...).

• LE CALIBRE (En ampères) : L’intensité du calibre In (en A) doit être comprise


entre Ib et Iz.

Courant d'emploi Courant admissible Il est impératif d’avoir :


dans la canalisation
IB Iz
0 In Intensité dans
Courant nominal
du dispositif de protection
la ligne (en A)
IB ≤ In ≤ Iz

Page 84
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

IV-Réalisation du schéma câblage électrique de l’armoire

Lorsque l’étude des dimensionnements des conducteurs, protections ou d’autres


éléments qui peuvent faire partie de l’armoire comme l’éclairage, la ventilation …etc. est
terminé, on doit faire un schéma de câblage électrique de l’armoire.

Les schémas de câblage électrique de l’armoire sont portés dans les dernières pages de
l’annexe.

IV-1-Le choix de l’armoire

Le choix de la taille de l’armoire commence par l’analyse complète du schéma


électrique, afin de déterminer le nombre exact d’appareils électriques à installer dans
l’armoire et leurs encombrements, afin de procéder à une bonne disposition de ces derniers.

Pour notre armoire et après estimation la taille qui sera occupée par les différents
organes et évaluation des espaces entre les différents blocs de l’armoire, on a choisi un coffret
de (H x L x P)= (2000x1000x600) mm.

La suite du travail consiste à l’installation des goulottes pour le passage des fils, des rails, des
racks pour la fixation des appareils et la mise en place de ces derniers, ainsi que le choix de la
ventilation si l’armoire nécessite un refroidissement. Une fois tous les appareils mis en place,
il faut procéder au câblage des composants de l’armoire en faisant attention au respect des
règles de câblage (couleur, sections, repérage des fils....).

IV-2-Le choix de ventilation : Le choix de ventilation est basé sur le calcul du débit
nécessaire pour l’évacuation de l’air chaud de l’armoire vers le milieu extérieur.

Le débit est calculé à partir de la formule suivante :

Avec : P : puissance à dissiper dans l’enveloppe (w).


: L’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur de l’armoire.

S : surface extérieure de l’armoire.


K : coefficient de tôle (k=5.5 w/m2/°C) tôle peinte.
Estimation de la puissance dissipée : [11]

Page 85
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

Tableau V.11 :

Organes Dissipation(W) Nombre Dissipation


totale(w)
Fusible gG<10A 2.5 18 45

Fusible gG<40A 5 3 15
Contacteurs<10Kw 3/Pole 12 108
Disjoncteurs<100A 30 13 390
Relais affiche 7 32 224
API (1- η)*puissance 1 5.76
0.12*48

Variateurs de vitesse (1- η)*puissance 3 297


0.09*1100

1084.76
La température à l’intérieur de l’armoire doit être inférieure à 50°C, pour nous elle sera fixée

à 42°C, et la température extérieure peut atteindre 35°C.

Donc :
=7°C
S =7.6m2
k=5.5 w/m2/°C
P= 1100 w à défaut de quelques précisions.
D’où :
1100
D=3.1 ( -5.5*7.6)
7 D=357.56 m3/h

Le respect de ces 3 règles permet de faciliter la maintenance de l’armoire en cas de problèmes


et permet une meilleure compréhension de l’installation.

Page 86
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

 Respecter la couleur des fils afin de recompter la nature de la tension qui circule
(alternatif, continu, 24V, 230V, 400V, ...).

 Respecter le repérage des fils et des appareils électriques afin de mieux se situer sur le
schéma électrique.

 Respecter l’implantation des appareils électriques dans l’armoire (partie commande à


gauche séparée de la partie puissance à droite).

Apres avoir réalisé notre armoire électrique, voici le résultat illustré en quelques photos au
dessous :

-Photo 1-

Page 87
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

-photo 2 –

-photo 3-

Page 88
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

-Photo 4-

Page 89
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

-photo 5-

Page 90
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

-Photo 6-

Page 91
CHAPITRE V:REALISATION DE L`ARMOIRE ELECTRIQUE

V-Conclusion

A travers ce chapitre on a énuméré les différentes étapes de réalisation des armoires


électriques, de manière générale et l’armoire de la banderoleuse de manière particulière, ou on
a donné plus de précision selon ce qu’on a choisie au sein de l’entreprise E.A.S.M industrielle
et selon leurs manières de procéder dans la réalisation des coffrets électriques.

Page 92
Conclusion générale

Conclusion générale

Notre projet de fin d’études effectué au sein de l’entreprise EASM a été dans le but de
contribuer à l’étude et la réalisation d’une armoire électrique d’une banderoleuse.
Grace aux informations fournies par le personnel de l’entreprise, nous avons pu faire une
étude matérielle de la machine. En passant par plusieurs étapes, nous sommes arrivés à
réaliser l’armoire électrique qu’il faut pour la banderoleuse, et de pouvoir la superviser.
Ce stage nous a été bénéfique à plus d’un titre. Il nous a permit entre autre de :
• Mettre en pratique les notions théoriques acquises durant notre cursus ;
• Découvrir la réalité du monde industriel ;
• Se familiariser avec le milieu du travail ;
• Acquérir une certaine expérience pour pouvoir affronter le monde professionnel ;
• Maitriser certains instruments et certains outils indispensables tel que la
programmation par le langage STEP7 ;
• Découvrir les techniques de supervision.

Enfin, nous espérons avoir été à la hauteur des attentes et que notre mémoire sera utile aux
étudiants des différents cycles qui nous succéderont voulant s’intéresser à l’automatisation des
machines industrielles.

93
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1
L1
L2
L3

4Q3 4Q4
4Q1 4Q2 1-1.6A 2.5-4A
1-1.6A 1-1.6A
4

6L1 6L2 6L3 7L1 7L2 7L3


1Q1 8L1 8L2 8L3 9L1 9L2 9L3

6
40A

7
4KM1 4KM2 4KM3 4KM4

U1 V1 W1 U2 V2 W2 U3 V3 W3 U4 V4 W4
8

X7/ 13 14 15 X7/ 16 17 18 X7/ 19 20 21 X7/ 22 23 24


.
L1 L2 L3
9

M M M M
10
3~ M1 3~ M2 3~ M3 3~ M4

0.37Kw 0.37Kw 0.37Kw 0.37Kw

11
Convoyeur Charge Convoyeur Entrée Convoyeur Sortie Convoyeur Décharge

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 01
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 03 - B )
( 03 - B )
( 03 - B )

3
2

1
1Q4

3
4A

3
3
1Q2 1 3 5

4
4A 1Q3 1F1
4A 2 4 6
2

4
4L2 4L3

4
2L2 2L3
3L2 3L1
+15 0 -15 230 400
1 3 5
5 +15 0 -15 230 400
+15 0 -15 230 400 relais de phase RV
3T 2 4 8
5T1 5T2
6 0v 24vcc
X1/32
0v 24vcc
0v 230v 1

7
3F4
E3.7
2 32A

1 1

1
8 3F1 3F2 1
5F1
2 2
3F3 4KM4
2 0v 24vDc
2
9

X7/31 X7/32
42 X5/31 X5/30

L N
10 5D
1 3 M5
M R78 14 11
2 4
1~
11 prise et Néon
Ventilateur E3.3
Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 02
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 02 - P ) ( 04 - B )
( 02 - P ) ( 04 - B )
( 02 - P ) ( 04 - B )

5
LI1: Marche avant
408
3Q1 +24v LI2: Marche arriere
3 20A LI3: 1er vitesse
2
LI4: 2eme vitesse Ralenté
4

6
LI6: Roue libre
4

R1A
L2

L3

R1B

COM ( 0 V) +24V
R1C
L1

+10

AIC
AI1

AI2
AO
R2A
ATv31
5 3G1 3KW R2B

LI1

LI2

LI3

LI4
PO

PA

PB

LI6
W
V
U

6 A4.3 A5.6
43 44 46
01

71
12 13
14
KA20 3KM1/1
KA21 02

11
7 72 14

11

45 45
01

13 13 3KM1/2
8 3KM1/1 3KM1/2 3KM1/1 02

3KM1/2
14 14

9 +24vDc

X1 X2 X3 X4 X5 X7 0vDc
Pe Pe
U V W U V W
10

M M
3~ M6 3~ M7
11
Moteur Convoyeur Table Moteur Rotation
Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 03
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

( 03 - Q ) ( 05 - B )
1 ( 03 - Q ) ( 05 - B )
( 03 - Q ) ( 05 - B )

5
2
508
3Q2 +24v
20A
3

6
12L1

12L2

12L3
4

R1A
L1

L2

L3

R1B

COM ( 0 V) +24V
R1C

+10

AIC
AI1

AI2
AO
5 R2A
ATv31
3G2 1.5KW R2B

LI1

LI2

LI3

LI4
PO

PA

PB

LI6
W
V
U

U6 V6 W6 50 51 52
8 01

03 03

4KM5/2 KA3 4KM5/2


02
04 04

9 43
4 5 6
Pe
x7/ U V W
1

KA3
2

10 M
1.5Kw 3~ M6
+24vDc
11
Moteur Chariot
0vDc
Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 04
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

( 04 - P ) ( 06 - B )
1
( 04 - P ) ( 06 - B )
( 04 - P ) ( 06 - B )

5
2
608
3Q3 508
20A
3

6
13L1

13L2

13L3
4-20mA
4

R1A

COM
L1

L2

L3

R1B

COM ( 0 V) +24V
R1C

+10

AI1

AI2

AI3
AO
R2A
5
ATv31
3G3 0.55KW R2C

COM
AOC
AOV

LI1

LI2

LI3

LI4

LI6
W
V
U

.
6

U6 V6 W6
8

+24vDc
9
4 5 6
Pe 0vDc
x7/ U V W
X5 X5

10
M _
0.55Kw 3~ (SQ68) + 01
M6
4-20mA S1

02

Moteur pre-étirage
11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 05
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 05 - P )
( 05 - P )
( 05 - P )
. . . .

2 1 3 5

( 07 - A )
1Q1
( 07 - A )
3
4A
2 4 6

1 1 1

4 2F1 2F2 2F3


1L1 1L2 1L3
2 2 2

5
L1 L2 L3 M L+ M L+ M L+

~ 5U PE M L+ M

X1 OUT
24VDC/30A
6
=
_ _ + + API1 DI DO DO
7 32*24VDC 16*24VDC 16*24VDC
1
SIMATIC S7-300
2Q1 DI 16xDC24V DI 16xDC24V DI 16xDC24V

8
30A CPU 314 2DP
( 16 - A( )15 - A )

X2 IN
2
2D IM
9

10

( 17 - A ) ( 14 - Q )

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 06
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1( 06 - P ) ( 08 - B )

( 06 - P ) ( 08 - B )

+ _

SQ132

SQ133
+ +

SQ134

SQ135
B131
+ +

SQ136

SQ137

SQ138
03 03 03

3 S3 S3 S3
03

S3
03

S3
+ 03
+ 03
+ 03

04 04 04
S3 S3 S3
04 04

04 04 04
(1301)

(1302)
(1502)
4

(1303)

(1305)

(1306)

(1307)

(1308)
(1304)
5 1
X1/ 2
3 5 6 7 8*
4

DI1 E0.0 E0.1 E0.2 E0.3 E0.4 E0.5 E0.6 E0.7

7
1L+

8
1 2 3 4
Rupture epuisement 5 6 7 8

table en phase 90
hauteur palette

fermeture pince

comptage tours
table en phase
.chariot bas

en rotation
chariot haut

film

10

.
11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 07
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 07 - Q ) ( 09 - B )

( 07 - Q ) ( 09 - B )

+ + + +

SQ141

SQ142

SQ143

SQ144
03 03 03 03

S2
S3 S3 S3 S3
S1
04 04 04 04
3
(1401)

(1402)
(1502)

(1403)

(1404)

(1405)

(1406)
4

(1407)

(1408)
5

9 10 11 12
X1/ 13 14 15 16
6

7
E1.0 E1.1 E1.2 E1.3 E1.4 E1.5 E1.6 E1.7

8
1L+

1 2 3 4 5 6 7 8
9
positionnement palette

positionnement palette
en arriere rotoplat
en avant rotoplat

armoire jonction
coupe en arriere

.
armoir jonction
coupe en avant

arret. d'urgence

. auto
10
.

auto/man
reset .

marche
11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 08
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 08 - P ) ( 10 - B )

( 08 - P ) ( 10 - B )

3
+ _ + + + +

SQ135

SQ156

SQ157

SQ158
B155
03 03 03 03 03

S3 S3 S3 S3 S3

04 04 04 04 04

(1502)

(1304)

(1305)

(1306)

(1307)

(1308)
5

17
X1/ 18 19 20
21 22 23 24
6

7
E2.0 E2.1 E2.2 E2.3 E2.4 E2.5 E2.6 E2.7

8
1L+

1 2 3 4 5 6 7 8
9

décharge
convoyeur charge

charge

convoyeur entree

sortie
presence palette

presence palette

presence palette

presence palette

presence palette
10
.

convoyeur

convoyeur

convoyeur
reserve

reserve

reserve

.
.

.
11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 09
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1
( 09 - Q ) ( 11 - B )

( 09 - Q ) ( 11 - B )
(33)
2

4
+ _ + +

B165
03

SQ161

SQ162
03 03

S3 S3
S3
RV
04
3 04 04

8
(1601)

(1602)

(1605)
4

5
25 26 27 28 29 30 31 32
X1/

E3.0 E3.1 E3.2 E3.3 E3.4 E3.5 E3.6 E3.7

7
1L+

1 2 3 4 5 6 7 8

Déclaration position-
9

nement palette

.
Presseur en haut

Positionnement

Defaut de phase
presseur

10
Reserve

Reserve

Reserve

Reserve
.

.
11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 10
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 10 - Q ) ( 12 - B )

( 10 - Q ) ( 12 - B )

DO 16*24vDc 0.5A
3

A4.0 A4.1 A4.2 A4.3 A4.4 A4.5 A4.6 A4.7

1M
1L+

1 2 3 4 5 6 7 8

A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1
7

KA1 KA2 KA3 KA4 KA5 KA6 KA7 KA8


8
A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2
Signal variateur chariot
Frein Moteur rotation

Frein moteur chariot

Signal rotation table

Lame en arriere
Lame en avant
Pince ouverte

Pince fermée
10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 11
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 11 - Q ) ( 13 - B )

( 11 - Q ) ( 13 - B )

DO 16*24vDc 0.5A
3
A5.0 A5.1 A5.2 A5.3 A5.4 A5.5 A5.6 A5.7

2M
2L+

5
1 2 3 4 5 6 7 8

A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1

7
KA9 KA10 KA11 KA12 KA13 KA14 KA15 KA16
A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2
8

Avertisseur acoustique
Marche en Automatique
Descente presseur

Marche variateur

Marche variateur
Montée presseur

rotation table

pre etirage
Reserve

Reserve
10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 12
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 12 - Q ) ( 14 - B )

( 12 - Q ) ( 14 - B )

DO 16*24vDc 0.5A
3

A8.0 A8.1 A8.2 A8.3 A8.4 A8.5 A8.6 A8.7

3M
1L+
3L+

5
1 2 3 4 5 6 7 8

A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1
7
KA17 KA18 KA19 KA20 KA21 KA22 KA23 KA24
A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2
8 Marche variateur table

9
Marche variateur
convoyeur table

variateur table
Marche arriere

10
Reserve

Reserve

Reserve

Reserve

Reserve
.
.
.

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 13
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 13 - Q ) ( 06 - G )

( 13 - Q )

DO 16*24vDc 0.5A
3
A9.0 A9.1 A9.2 A9.3 A9.4 A9.5 A9.6 A9.7

4M
4L+

5
1 2 3 4 5 6 7 8

A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1

7
KA25 KA26 KA27 KA28 KA29 KA30 KA31 KA32
A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2
8

Ralentissement rotation table


Moteur convoyeur charge

Moteur convoyeur entree

Moteur convoyeur sortie


Marche soft convoyeur

Marche soft convoyeur

9
.

Moteur convoyeur

moteur charge
decharge
entree
charge

10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 14
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

1 ( 06 - G )

2 1

2F5
2

11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11
11 11
4
KA1 KA2 KA3 KA4 KA5 KA6 KA7 KA8 KA9 KA10 KA11 KA12 KA13 KA14 KA15 KA16

14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14
14 14

5 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

X2 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
13 14
15 16

6
A1 A1

4km5/1 4km5/2
7

marche variateur rotation table


signal variateur rotation table

marche variateur pre-étirage


descente Presseur (YV172)
montée Presseur (YV181)
8

lame en arriére (YV178)

marche en automatique
lame en avant (YV177)
signal variateur chariot

Pince fermée (YV176)


Pince ouvert (YV175)

Avertisseur acoustique
Frein moteur rotation

Frein moteur chariot

Reserve

Reserve
10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 15
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

( 06 - F )

2 1

2F5
2
3

11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11
4 11

KA18 KA19 KA20 KA21 KA22 KA23 KA24 KA25 KA26 KA27 KA28 KA29 KA30 KA31 KA32
KA17
14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14
14

5
17 18 19 20 44 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31

18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
17
6

A1 A1 A1 A1 A1 A1
A1

7 3km1/1 4km1 4G1 4km2 4G2 4km4 4km3

marche soft convoyeur charge


Marche arriere variateur table

marche soft convoyeur entree


marche variateur convoyeur

Ralentissement rotation table


Moteur convoyeur decharge
Moteur convoyeur charge
8

Moteur convoyeur entree

moteur Convoyeur sortie


marche variateur table
table

moteur charge
Reserve

Reserve

Reserve

Reserve

Reserve

10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 16
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

24vDc
1 ( 06 - F )

33
2

41

41
31 21 41

43 43
1KA1 1KA1 1KA1
4Q1 4Q5 X1/10
3 34 24 44

44 44

40
34

4
67
Rc1
43

1
4Q2 3G1
5
X1/31 2F3 X5/8
44 Rb1
2
X1/13
35

39

Rc1
43

7
4Q3 3G2 E1.4
protection thermique

44 Rb1

8
36

38

E3.6

Alimentation module de sortie


Rc1
YVG98
43
9
4Q4 3G3

44 Rb1

10
37

37

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 17
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
A
B

EURL EASM
C

X1

hauteur palette E0.0


1
1

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


chariot bas 2
E0.1
2
D

chariot haut E0.2


3
3

.
repture epuisement film E0.3
4
4

table en phase E0.4


5
5
E

fermeture pince en rotation E0.5


6
6

comptage tours E0.6


7
7
F

table en phase 90 E0.7


8
8

coupe en avant E1.0


9
9

coupe en arriere E1.1


10
10
G

positionnement palette en avant rotoplat E1.2


11
11

positionnement palette en arriere rotoplat E1.3


12
12

arret d'urgence armoir jonction E1.4


13
13
H

reset armoir jonction E1.5


14
14

marche auto E1.6


15
15
I

auto/man E1.7
16
16

hauteur palette E2.0


17
17

arret machine en phase E2.1


18
18
J

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


barrage en exclusion E2.2
19
19
X2

. presence palette convoyeur charge E2.3


20
20

presence palette convoyeur charge E2.4


21
21
K

presence palette convoyeur entree E2.5


22
22

presence palette convoyeur sortie E2.6


23
23
L

presence palette convoyeur décharge E2.7


24
24

Presseur en haut E3.0


25
25

Positionnement presseur E3.1


26
26
M

Soudure en arriere E3.2


27
27

.
Securité soudeuse de film E3.3
28
28

Déclaration position- nement palette E3.4


29
29
N

Barriere engagées E3.5


30
30

.
Reserve E3.6
31
31

Defaut de phase E3.7


O

32
32

Fait par:

.
Le:08/06/2013
Dessinateur
P
Q

18
27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
A
B

EURL EASM
C

X2
Frein Moteur rotation A4.0

1
1

Frein moteur chariot A4.1

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


2
2
D

Signal Variateur chariot A4.2


3
3

SignalRotation table A4.3


4
4

Pince ouverte A4.4


5
5
E

Pince fermée A4.5


6
6

Lame en avant A4.6


7
7

Lame en arriere A4.7


8
8
F

montee presseur A5.0


9
9

.
dessente presseur A5.1
10
10

.
Reserve A5.2
G

11
11

marche en automatique A5.3


12
12

avertisseur acoustique A5.4


13
13

.
H

Reserve A5.5
14
14

.
marche variateur rotation table A5.6
15
15

marche variateur pre etirage A5.7


I

16
16

Reserve A8.0
17
17

. Marche variateur convoyeur table A8.1


18
18
J

Reserve A8.2

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


19
19
X2

Marche variateur table A8.3


20
20

Marche arriere variateur table A8.4


21
21
K

.
Reserve A8.5
22
22

Reserve A8.6
23
23

Reserve A8.7
24
24
L

Moteur convoyeur charge A9.0


25
25

Marche soft convoyeur charge A9.1


26
26

Moteur convoyeur entree A9.2


M

27
27

Marche soft convoyeur entree A9.3


28
28

Moteur convoyeur decharge A9.4


29
29

.
N

Moteur convoyeur sortie A9.5


30
30

Ralentissement rotation table A9.6


31
31

Moteur charge A9.7


32
32
O

Fait par:

Le:08/06/2013
dessinateur
P
Q

19
27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
A
B

EURL EASM
C

borne1 arret d'urgence armoire 1


1
X5

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


borne2 arret d'urgence armoire
2
2
D

Sécurité contact 21 du relais KA17


3
3

vers bouton reset


4
4

vers bouton reset


5
5
E

bornie reserve
6
6

bornie reserve
7
7

Décharge vite (YVG98)


8
8
F

bornie reserve
9
9

bornie reserve
10
10

bornie reserve
G

11
11

bornie reserve
12
12

bornie reserve
13
13
H

bornie reserve
14
14

bornie reserve
15
15

bornie reserve
I

16
16

bornie reserve
17
17

bornie reserve
18
18
J

bornie reserve

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


19
19
X2

bornie reserve
20
20

bornie reserve
21
21
K

bornie reserve
22
22

bornie reserve
23
23

bornie reserve
24
24
L

A1
25
25

A0
26
26

bornie reserve
M

27
27

bornie reserve
28
28

capteur 4-20mA (SQ68)


29
29
N

capteur 4-20mA (SQ68)


30
30

31
31
O

1
1
X6

Fait par:

Résistance soudeur film R78 (20v)


2
2

Résistance soudeur film R78 (0v)


Le:08/06/2013
Dessinateur
P
Q

20
27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
1
1
A

U7

X7

2
2
Moteur pre-étirage V7

3
3
W7
B

4
4
U6

5
5

EURL EASM
Moteur chariot V6
C

6
6

W6
T
T

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


7
7
D

U5.1
8
8

Moteur convoyeur table V5.1


9
9

W5.1
E

T
T

10
10

U5.2
11
11

Moteur rotation V5.2


F

12
12

W5.2
T
T

13
13

U1
G

14
14

V1
Moteur convoyeur charge
15
15

W1
.
H

T
T

16
16

U2
17
17

V2
I

Moteur convoyeur entrée


18
18

W2
T

19
19
J

U3

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


20
20

V3
Moteur convoyeur sortie
21
21

W3
K

T
T

22
22

U4
23
23

V4
L

Moteur convoyeur décharge


24
24

W4
T
T

25
25

U8
M

26
26

Frein moteur rotation V8


27
27

W8
N

T
T

28
28

U9
29
29

Frein moteur chariot V9


O

Fait par:
30
30

W9
X3

T
T

Le:08/06/2013

0V
Dessinateur
31
31
P

Ventilateur armoir
32
32

230V
L1
L1
L1
Q

L2
L2
L2

21

L3
L3
L3

27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

3 CABLAGE ARMOIRE ELECTRIQUE ET


4

5 ARMOIRE DE JONCTION
6

10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 22
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
A
B

EURL EASM
C

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


D

Armoire electrique

Armoire de jonction
X1
X1

C18/4 1301 CB1/5 E0.0

1
1
1
1

C18/5 1302 CB1/1 E0.1

2
2
2
2
E

C18/6 1303 CB1/2 E0.2

3
3
3
3

C18/7 1304 CB1/11 E0.3

4
4
4
4
F

C19/3 1305 CB1/3 E0.4

5
5
5
5

C19/4 1306 CB1/9 E0.5

6
6
6
6

C19/5 1307 CB1/7 E0.6

7
7
7
7
G

C19/6 1308 CB1/10 E0.7

8
8
8
8

C11/10 1401 9 CB1/8 E1.0


9
9
9

C11/11 1402 CB1/6 E1.1


10
10
10
10
H

1403 CB4/6 E1.2


11
11
11
11

1404 CB4/5 E1.3


12
12
12
12
I

C11/9 1405 CB4/7 E1.4


13
13
13
13

1406 CB4/3 E1.5


14
14
14
14

1407 CB4/4 E1.6


15
15
15
15
J

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


1408 CB4/2 E1.7
16
16
16
16

1501 CB4/8 E2.0


17
17
17
17

1502 CB4/1 E2.1


18
18
18
18
K

1503 CB4/16 E2.2


19
19
19
19

X2
X2

1504 CB4/20 E2.3


20
20
20
20
L

1505 CB4/17 E2.4


21
21
21
21

C21/N 1506 CB4/18 E2.5


22
22
22
22

C15/N 1507 CB4/15 E2.6


23
23
23
23
M

C20/N 1508 CB4/14 E2.7


24
24
24
24

C11/12 1601 CB4/19 E3.0


25
25
25
25

C11/13 1602 CB4/12 E3.1


26
26
26
26
N

1603 CB4/13 E3.2


27
27
27
27

1604 CB4/9 E3.3


28
28
28
28

1605 CB4/10 E3.4


O

29
29
29
29

Fait par:

1606 CB4/11 E3.5


30
30
30
30

1607 E3.6
31
31
31
31

Le:08/06/2013
Dessinateur
P

1608 E3.7
32
32
32
32
Q

23
27
A B C D E F G H I J K L M N O P Q

A4.0

A4.1

A4.2

A4.3

A4.4

A4.5

A4.6

A4.7

A5.0

A5.1

A5.2

A5.3

A5.4

A5.5

A5.6

A5.7

A8.0

A8.1

A8.2

A8.3

A8.4

A8.5

A8.6

A8.7

A9.0

A9.1

A9.2

A9.3

A9.4

A9.5

A9.6

A9.7
2

X2
X2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

3 Armoire electrique
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

CB5/10

CB5/14

CB5/12

CB5/15

CB5/11

CB5/18

CB5/17

CB5/16

CB5/20

CB5/19

CB5/13
CB5/9

CB5/8

CB5/6

CB5/1

CB5/3

CB5/2

CB5/4
5

X2
X2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
7
Armoire de jonction 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

8
C11/14 1705

C11/15 1706

C11/16 1707

C11/17 1708

C11/18 1801

C11/2 (6) 1802

AUTO 1804

ALARME SONORE 1805

1901

1902

1903

1904

1905

1906

1907

2006

C14 (3) 2007

2008
9

C11/2 (5)
10

11

Fait par:
EURL EASM Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran 24
Dessinateur
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie
Le:08/06/2013 27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
A
B

EURL EASM
C

X5
X5

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


1
1
1
1 borne1 arret d'urgence armoire

2
2
2
2
D

borne2 arret d'urgence armoire


CB7 (11)

3
3
3
3

Sécurité contact 21 du relais KA17


CB7 (10)

4
4
4
4

vers bouton reset


CB7 (9)
E

5
5
5
5

vers bouton reset


CB7 (8)
v1

6
6
6
6

bornie reserve
CB7 (3)
v1

7
7
7
7

bornie reserve
F

CB7 (4)
v1

8
8
8
8

Décharge vite (YVG98)


CB7 (2)
v1

9
9
9
9

bornie reserve
CB7 (7)
v1

10
10
10
10

bornie reserve
G

CB7 (6)
v1

11
11
11
11

bornie reserve
CB7 (1)
v1
12
12
12
12

bornie reserve
CB7 (5)
H

v1
13
13
13
13

bornie reserve
CB6 (11)
v1
14
14
14
14

bornie reserve
CB6 (12)
v1
15
15
15
15

bornie reserve
I

CB6 (13)
v1
16
16
16
16

bornie reserve
CB6 (12)
v1
17
17
17
17

bornie reserve
CB6 (1)
v1
18
18
18
18
J

bornie reserve
CB6 (4)

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


v1
19
19
19
19

bornie reserve
CB6 (10)
X2
X2

v1
20
20
20
20

bornie reserve
CB6 (3)
K

v1
21
21
21
21

bornie reserve
CB6 (5)
v1
22
22
22
22

bornie reserve
CB6 (6)
v1
23
23
23
23

bornie reserve
L

CB6 (8)
v1
24
24
24
24

bornie reserve
CB1 (4)
25
25
25
25

A1
CB2 (7)
26
26
26
26

A0
M

CB6 (7)
v1
27
27
27
27

bornie reserve
CB6 (9)
v1
28
28
28
28

bornie reserve
N

29
29
29
29

capteur 4-20mA (SQ68)


30
30
30
30

capteur 4-20mA (SQ68)


31
31
31
31
O

Le:08/06/2013
P

Dessinateur
Q

25
27
9
8
7
6
5
4
3
2
1

11
10
A
B

X7

Armoire
Armoire
X7

de jonction
electrique

1
1
1
1

EURL EASM
Wb (11)
U7

2
2
C

Moteur pre-étirage 2
2

Wb (12)
V7

cable C6
3
3
3
3

Wb (13)

Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie


W7

T
T
D

4
4
4
4

Wb (1)
U6

5
5
5
5

Moteur chariot Wb (2)


V6

6
6

cable C4
6
6
E

Wb (3)
W6

T
T
T
T

7
7
7
7

Wb (6)
U5.1

8
8
F

Moteur convoyeur table


8
8

Wb (9)
V5.1

cable C2
9
9
9
9

Wb (10)
W5.1

T
T
T
T
G

10
10
10
10

Wb (14)
U5.2
11
11
11
11

Moteur rotation Wb (15)


V5.2
12
12

cable C3
12
12
H

Wb (16)
W5.2
T
T
T
T

13
13
13
13

Wb (4)
U1
I

14
14

Moteur convoyeur charge


14
14

Wb (5)
V1
cable C7
15
15
15
15

Wb (7)
W1
T
T
.

X7
T
T
J

Schémas electrique BONDROLEUSE SBOA oran


16
16
16
16

Wb (17)
U2
17
17

Moteur convoyeur entrée


17
17

Wb (18)
V2
cable C8
18
18
18
18
K

MB1 (gré)
W2
T
T

19
19
19
19

. MB1 (bleu)
U3
20
20
L

Moteur convoyeur sortie


20
20

. MB1 (rouge)
V3
cable C9
21
21
21
21

. MB1 (jaune)
W3
T
T
T
T
M

22
22
22
22

. MB2(gré)
U4
23
23
23
23

Moteur convoyeur décharge . MB1 (bleu)


V4
24
24

cable C10
24
24
N

. MB1 (rouge)
W4
T
T
T
T

25
25
25
25

. MB2 (jaune)
U8
26
26

Frein moteur rotation


O

26
26

Fait par:

. MB (gré)
V8
27
27
27
27

. MB3 (bleu)
W8
T
T
T
T

Le:08/06/2013
Dessinateur
P

28
28
28
28

. MB1 (bleu) U9
29
29

Frein moteur chariot


29
29

. MB1 (bleu) V9
30
30

.
30
30

MB1 (bleu) W9
Q

26
T
T
T
T

27
A B C D E F G H I J K

ARMOIRE DE LA BANDEROLEUSE
2

RV 1F1 1Q1 1Q2 1Q3 1Q4 D1 1Q


3

U D3 5T2
5T1
5

6
2Q1 D2 2F1 2F2 2F3 2F4 2F5 2F6 3F1 3F2 3F3 3F4 3Q1 3Q2 3Q3

DI*16 DI*16 D0*16 D0*16 4Q1 4Q2 4Q3 4Q4 4Q5


8
CPU

9
KA10
KA11
KA12
KA13
KA14
KA15
KA16
KA1
KA2
KA3
KA4
KA5
KA6
KA7
KA8
KA9

4kA1 4km3 4G1 4g2 3km1 3km2

10
KA31
KA17
KA18
KA19
KA20
KA21
KA22
KA23
KA24
KA25
KA26
KA27
KA28
KA29
KA30

KA32

4KM1 4KM2 4KM3 4KM4 4KM5/1 4KM5/2


11

12

3T 3G1 3G2 3G3


13

14

X1 X2 X3 X4
15

X5 X6 X7
16

17
SCHEMAS ELECTRIQUE DE LA BANDEROLEUSE Dessiné le : 08/06/2013
EURL EASM 27
Ait Bouaddou 15025 Tizi Ouzou Algerie Schéma de la répartition des composants Par : DESSINATEUR 27
Ib=34A

Q=40A

L=1 m
220 KA
S= 16 mm2
R=0,23

33.9KA 33.9KA 27,5KA


L=0.6m 57,34KA L=0.6m L=0,5 m 33,9KA 20,7KA
L=0.6m L=0.6 m L=0.5 m
S= 1,5mm2 S= 1,5mm2 S= 2,5mm2 S= 1,5mm2 S=0,75mm2
,34 S=1,5mm2
R=7,4 R=7,4 R=4,44 R=7,4 R=12,3
R=7,4
x=0,07 x=0,07 x=0,07 X=0,07 X=0,06
X=0,06
0.34 KA
0.34 KA 0.57KA
20,64 KA 5,73 KA
28,25 KA Ib=0,12 A
Ib= 2.4 A Ib= 6 A
Ib= 1.08 A Ib= 2.4 A Ib=16 A
L=1,8m
L=60 m L=1 m
L=60 m L=60 m L=2,4m
2 2 S=1,5 mm2
2 S= 2.5mm S= 1.5mm 2
S= 1.5mm S= 1.5mm S=1,5 mm R=44,4
R=444 R=12,3
R=740 R=740 x=0,32

X=7.8 X=0,13 x=0,23


X=7.8 X=7.8
3~ Circuit 1~ M
M M M = 1~
3~ 3~ 3~ Alimentation
M1,M2,M3, stabilisé Prise de Ventilateur
M7 M8
courant
M4,M5,
BIBLIOGRAPHIE
[1] Documentation technique interne de l`EASM ;

[2]Cours GRAFCET, Conçu et Modifié par Charif Moussa (2002, 2008) Université de
TIZI-OUZOU, F.G.E.I, P.6.

[3] Documentation technique SIEMENS. (2006) techniques de programmation avec


STEP 7 ;

[4] Cours automatisme industriels/chap7 API.

[5] Documentation technique SIEMENS. (2008) techniques de supervision avec wincc


flexible ;

[6] MEMOTECH ELECTROTECHNIQUE 7emeédition CASTEILLA , (ELT 86) ;

[7] LE DEPART-MOTEUR DANS L’UTILISATION QUOTIDIENNE,


documentation SchneiderElectric ;

[8] DETERMINATION DE LA SECTION DES CONDUCTEURS,documentation sur


le site internet ;
http://www.courselec.free.fr

[9] INSTALATION ELECTRIQUES.NATHAN TECHNIQUE(ELT 87)

[10] ROIZOT Sébastien


Guide de conception des réseaux électriques industriels, documentation de
SchneiderElectric

[11] LA PROTECTION DES CIRCUITS ET DES PERSONNES.


guide pédagogique / en conformité avec la NF C 15-100 DU 31/05/2003 publié par
Legrand.

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