Vous êtes sur la page 1sur 3

Comment se disposer à recevoir

les charismes, et ce que leur


exercice requiert de nous
« De la réception de ces charismes, même les plus simples, résulte pour chacun des
croyants le droit et le devoir d’exercer ces dons dans l’Eglise et dans le monde, pour le
bien des hommes et l’édification de l’Eglise, dans la liberté du Saint Esprit qui souffle où il
veut […] »
(Décret sur l’apostolat des laïcs § 3, Vatican II)

« Demandez à diminuer et Jésus grandira en vous. Demandez la simplicité, la pureté du


cœur et une confiance sans limite dans le Seigneur. Demandez chaque jour une nouvelle
effusion de l’Esprit Saint dans votre vie. Demandez cette même sainte audace que les
premiers chrétiens avaient lorsqu’ils proclamaient le nom de Jésus et la Bonne Nouvelle de
l’Evangile […] Demandez au Seigneur une part de son Cœur d’infinie compassion pour les
égarés, ceux qui souffrent, qui sont seuls, malades ou infirmes. »
(Mary Healy, « Guérir »)

« Des miracles arrivent toujours aujourd’hui. Mais pour que le Seigneur puisse les mettre à
exécution, nous devons prier avec courage pour surpasser ce ‘ sentiment d’incrédulité ’ qui
habite le cœur de chaque homme, même ceux des hommes de foi. Une prière qui en appelle
à un acte extraordinaire doit être une prière qui nous implique tous, comme si notre vie
même en dépendait… Une prière courageuse, qui s’efforce de tout son être pour que ce
miracle s’accomplisse. Non pas comme ces prières de courtoisie : Ah ! Je vais prier pour toi
! Suivi d’un Notre Père, d’un Ave Maria, et puis qu’on oublie. Non ! Il faut pour cela une
prière courageuse, comme celle d’Abraham lorsqu’il luttait avec le Seigneur pour sauver sa
cité, comme celle de Moïse alors qu’il priait, les mains levées bien qu’exténué… non, pas
une prière tiède, mais une prière venue du cœur… Seigneur, je crois ! Aide-moi à dépasser
mon doute. »
(Pape François, Homélie sainte Marthe, 22 mai 2015)
« Jésus veut nous donner la compassion de son Cœur, la douceur de son Cœur. Il brise
notre orgueil, notre volonté propre, nous met à son école : " Jésus, doux et humble de cœur,
rends nos cœurs semblables au tien." »
(Pierre Goursat, Paroles, p. 111)

« Mère bien-aimée, j'écrivais hier que les biens d'ici-bas n'étant pas à moi, je ne devrais pas
trouver difficile de ne jamais les réclamer si quelquefois on me les prenait. Les biens du Ciel
ne m'appartiennent pas davantage, ils me sont prêtés par le Bon Dieu qui peut me les retirer
sans que j'aie le droit de me plaindre. Cependant les biens qui viennent directement du bon
Dieu, les élans de l'intelligence et du cœur, les pensées profondes, tout cela forme une
richesse à laquelle on s'attache comme à un bien propre auquel personne n'a le droit de
toucher... Par exemple si [en licence] on dit à une sœur quelque lumière reçue pendant
l'oraison et que, peu de temps après, cette sœur parlant avec une autre lui dise, comme
l'ayant pensée d'elle-même, la chose qu'on lui avait confiée, il semble qu'elle prend ce qui
n'est pas à elle […] Ma Mère, je ne pourrais si bien vous expliquer ces tristes sentiments de
nature si je ne les avais sentis dans mon cœur et j'aimerais à me bercer de la douce illusion
qu'ils n'ont visité que le mien si vous ne m'aviez ordonné d'écouter les tentations de vos
chères petites novices. »
(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Ms C, 18v-19r)

« De la réception de ces charismes, même les plus simples, résulte pour chacun des
croyants le droit et le devoir d’exercer ces dons dans l’Église et dans le monde, pour le bien
des hommes et l’édification de l’Église, dans la liberté du Saint-Esprit qui « souffle où il
veut » (Jn 3, 8), de même qu’en communion avec ses frères dans le Christ et très
particulièrement avec ses pasteurs. C’est à eux qu’il appartient de porter un jugement
sur l’authenticité et le bon usage de ces dons, non pas pour éteindre l’Esprit, mais
pour éprouver tout et retenir ce qui est bon (cf. 1 Th 5, 12.19.21). »
(Décret sur l’apostolat des laïcs § 3, Vatican II)

« La communauté chrétienne nait de l’effusion surabondante de l’Esprit Saint et croit grâce


au ferment du partage entre frères et sœurs dans le Christ […] C’est l’expérience de la
première communauté chrétienne, c’est-à-dire mettre en commun, "partager",
"communiquer, participer", ne pas s’isoler… ».
(Catéchèse du Pape François, 21 août 2019)
« L’Esprit Saint enrichit toute l’Église qui évangélise aussi par divers charismes. Ce sont
des dons pour renouveler et édifier l’Église. Ils ne sont pas un patrimoine fermé, livré à un
groupe pour qu’il le garde ; il s’agit plutôt de cadeaux de l’Esprit intégrés au corps
ecclésial, attirés vers le centre qui est le Christ, d’où ils partent en une impulsion
évangélisatrice. Un signe clair de l’authenticité d’un charisme est son ecclésialité, sa
capacité de s’intégrer harmonieusement dans la vie du peuple saint de Dieu, pour le bien
de tous. Une véritable nouveauté suscitée par l’Esprit n’a pas besoin de porter ombrage aux
autres spiritualités et dons pour s’affirmer elle-même. Plus un charisme tournera son regard
vers le cœur de l’Évangile plus son exercice sera ecclésial. Même si cela coûte, c’est dans
la communion qu’un charisme se révèle authentiquement et mystérieusement
fécond. Si elle vit ce défi, l’Église peut être un modèle pour la paix dans le monde. »
(Evangelii Gaudium, §130)

« Les charismes sont à accueillir avec reconnaissance par celui qui les reçoit, mais aussi
par tous les membres de l’Eglise. Ils sont en effet une merveilleuse richesse de grâce pour
la vitalité apostolique et pour la sainteté de tout le Corps du Christ […] »
(Christifideles Laici § 81)

Vous aimerez peut-être aussi