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KIRO CONGO
Membre de :
Fédération Internationale des Mouvements d’Action Paroissiale
AFRO- CONFERENCE
FLAMME
NOTRE CHARTE
« Au service du Christ et de notre pays, Anoblis par la
grâce de Dieu, sacré pour son service. Nous formons,
avec le Christ, notre ami fidèle, une communauté
chrétienne des jeunes. Notre JOIE est le Christ, le
Seigneur. Notre VAILLANCE, la fidélité à sa volonté.
Notre AMITIE, le témoignage de son Amour C’est ainsi
que nous voulons GRANDIR, avec l’aide de la Vierge
Marie, par la PRIERE, la COMMUNION et la
CONFESSION ».
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1. EDITORIAL
solennité de la Nativité du Seigneur qui compare le récit de la naissance du Sauveur avec une
situation similaire à la nôtre : nous avons vécu l’événement de vote au sein de notre pays. Et
nous savons comment cela s’est déroulé. En tant que citoyen du pays, comme nous le
soulignons dans notre charte : Au service du Christ et de notre pays…nous sommes invités à
prier pour implorer la paix pour notre chère patrie. C’est l’unique moyen de contribuer au bien
-être de toute la population. Des jeunes chrétiens et modèles à l’exemple du Christ qui s’est fait
éléments ont été relevés pour expliquer le sens de la mangeoire : la proximité, la pauvreté et le
concret. Parlant de la proximité, il fait voir que la mangeoire peut symboliser un aspect de
l’humanité : l’avidité à consommer. Aujourd’hui, nous sommes tentés par tant de maux qui ne
favorisent pas la proximité entre nous. Nous sommes avides du pouvoir et de l’argent. Et cela
nous poussent à consommer nos frères et sœurs à travers notre amour propre. Quand nous nous
présentons aux activités, nous y allons quelque fois non pas avec l’idée de servir notre patrie,
l’Eglise et les jeunes qui nous sont confiés, mais nous y allons pour protéger et promouvoir nos
intérêts personnels.
engageante et exige de nous d’être des âmes pieuses, qui savent revenir à tout moment pour
contempler l’enfant de la crèche, prince de la paix, couché dans une mangeoire pour être proche
de tous ceux qui souffrent et qui traversent le moment difficile dans leur vie. Nous sommes
invités, à rechercher cette proximité envers nos frères et sœurs en vue de rendre concret la
Cette année qui s’annonce avec tant de préoccupations, des incertitudes ainsi
que de peur, risque de créer en nous un désespoir qui n’aboutira à rien. Tournons- nous vers
Marie, mère de Dieu et notre mère, afin qu’elle intercède pour nous auprès de son fils qui est
toujours présent et à nos côtés à tout instant de notre vie et spécialement au moment de faiblesse
notre maison commune comme nous l’avons annoncé dans le numéro flamme précédent.
Que le Christ notre grand chef nous guide toujours et nous conduise.
CONCEPTS CLES :
2. Kiro :
Le Kiro est un mouvement de l’église Catholique qui veut être dans les mains du prêtre un
instrument d’éducation parascolaire à côté de la famille et de l’école. Il présente le Christ
comme Roi.
Son idéal
Sa Vision
Former des bons chrétiens, d’honnêtes citoyens, capables de prendre ses responsabilités dans
tous les domaines de la vie. (cfr Communauté P.5 version ancienne)
Le Kiro tend à former l’homme droit, poli, loyal, bon, distingué, charitable, portant sur ses
actions un jugement droit, une personne d’une conscience honnête. (cfr Code d’honneur du
Chiro)
Sa Mission
3. Eglise :
Il n'y a que deux passages suivant lesquels Jésus aurait expressément employé le terme
d'ekklêsia (Mt 18:15 16:18). Le premier suppose une juridiction établie dans une communauté
chrétienne entièrement organisée ; il est peu probable que cette parole soit sortie de la bouche
de Jésus. Quant au second passage : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église »
(Mt 16 :18-20).
L’Église est une, parce qu’elle a comme origine et comme modèle l’unité d’un seul
Dieu, dans la Trinité des Personnes; comme fondateur et comme tête, Jésus Christ, qui
rassemble tous les peuples dans l’unité d’un seul corps; comme âme, l’Esprit Saint, qui unit
tous les fidèles dans la communion dans le Christ. Elle a une seule foi, une seule vie
sacramentelle, une seule succession apostolique, une espérance commune et la même charité.
L’Église est sainte parce que le Dieu très saint en est l’auteur. Le Christ s’est livré lui-
même pour elle, afin de la sanctifier et de la rendre sanctifiante. L’Esprit Saint la vivifie par la
charité. En elle réside la plénitude des moyens du salut. La sainteté est la vocation de chacun
de ses membres et le but de toute son action. L’Église compte en son sein la Vierge Marie et
d’innombrables saints, qui sont ses modèles et ses intercesseurs. La sainteté de l’Église est la
source de la sanctification pour ses fils, qui, sur la terre, se reconnaissent tous pécheurs et qui
ont toujours besoin de se convertir et de se purifier.
L’Église est catholique, c’est-à-dire universelle, parce que le Christ est présent en elle.
« Là où est le Christ Jésus, là est l’Église catholique » (saint Ignace d’Antioche). Elle annonce
la totalité et l’intégralité de la foi. Elle contient et elle administre la plénitude des moyens du
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salut. Elle est envoyée en mission à toutes les nations, à toutes les époques et à quelque culture
qu’elles appartiennent.
L’Église est apostolique par son origine, parce qu’elle a « pour fondations les Apôtres
» (Ep 2,20); par son enseignement, qui est celui des Apôtres; par sa structure, parce qu’elle est
édifiée, sanctifiée et gouvernée, jusqu’au retour du Christ, par les Apôtres, grâce à leurs
successeurs, les Évêques en communion avec le successeur de Pierre.
4. L’Humanité :
L'humanité est donc l'ensemble des êtres humains, quelles que soient leurs différences,
qu'elles soient culturelles, ethniques, religieuses, philosophiques, ...
(Mathieu 28,16-20) Jésus envoie ses apôtres : Allez donc et faites-moi des disciples de toutes
les nations.
LA MISSION AU KIRO
Mais ils ont une si grande confiance en Jésus qu’ils obéissent quand même. Et aussitôt, miracles.
Alors d’un coup, ils comprennent, ces hommes si simples, que le prodige a une
signification très particulière et que ce n’est pas seulement pour leur donner du poisson que
Jésus a fait tout cela. Ils s’agenouillent devant lui, prêts à obéir à tout ce qu’il leur demandera.
‘’ N’ayez pas peur. Désormais, ce ne sont plus des poissons que vous pêcherez, mais des
hommes !’’
Et depuis … un seul miracle suffit pour faire marcher cette puissante armée de
volontaires : Prêtres, religieux, et laïcs qui, jusqu’aujourd’hui, font équipe avec lui.
Est-ce son charme qui t’a enthousiasmé ?... sa grandeur d’âme ?... Ses qualités de
meneur ?... la ferveur de sa parole ?... A toi de répondre.
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En tout cas, il n’a pas fallu un second miracle pour te convaincre. Tu as reçu la grâce de
comprendre qu’un si grand personnage doit avoir auprès de lui un bon nombre de collaborateurs
pour que son œuvre soit durable et efficace.
Cher Dirigeant, toi qui pries souvent ‘’ Seigneur Jésus, vous m’avez appelé plus près
de vous pour vous aider à gagner les âmes…..’’ Ton attachement au Christ est-il vraiment
profond, sincère et libéré ? C’est la première qualité de l’apôtre ! Cette prière du Kiro reflète-t-
elle ton état d’âme ?
‘’ Celui qui a mes commandements et qui leur obéit, c’est celui-là qui m’aime’’ – ‘’ et
celui qui dit j’aime Dieu et n’aime pas ses frères, est un menteur. ’’
Rend-toi bien compte que la question que Jésus te pose, Il l’a d’abord posée à Pierre.
Il a même ajouté ‘’ plus que les autres ?’’
En voilà une drôle de question. Pierre est plutôt gêné. Bien sûre qu’il aime son maître !
… Mais plus que les autres ! … Voilà qui est bien délicat de dire.
Il se rappelle ses folles déclarations de fidélité devant tout le monde quelques heures
avant la douloureuse nuit ; il se rappelle la cour, la servante, le coq !
De tels souvenirs rendent prudent et humble et Pierre répond : ‘’Seigneur, vous savez
que je vous aime !’’
Cher dirigeant, combien de fois as-tu affiché devant tes camarades ton attachement au
Christ et à son œuvre et combien de fois ne l’as-tu pas renié par après.
N’empêche que tu répondes humblement comme : ‘’Seigneur, vous savez que je vous
aime !’’
Jésus ne tient pas du tout à féliciter l’apôtre de ses sentiments sincères, ce qui aurait
probablement été très agréable au cœur du disciple. Mais Il fait mieux : ouvertement il manifeste
son estime par une délégation de ses propres pouvoirs : ‘’ pais mes agneaux !’’
Cher Dirigeant, toi aussi tu veux participer à cette œuvre grandiose du Christ. Tu peux
d’occuper de l’éducation de sa jeunesse dans le Kiro. Il te confie une partie de son règne pour
que tu puisses travailler, pour que les richesses de ta personnalité(les talents que tu n’aimes pas
d’enfouir) puissent fructifier. Toi tu sèmes … Jésus récoltera !
Connais-tu la tâche la plus noble ?... Trouveras-tu meilleur Maître à qui te consacrer
corps et âme ? Il n’y a que Lui qui reste !
Il n’y a que Lui qui sait promettre sans décevoir… du moment que tu l’aime.
Cher Dirigeant, notre mission au Kiro, pour l’église dans l’humanité est de gagner les
âmes tout en restant plus proche de Jésus. Notre mission n’a pas de frontière, c'est-à-dire elle
proscrit toute forme de ségrégation basée sur l’âge, le sexe, la race, la tribu, la religion,…
Nous gagnons les âmes pas pour les conserver pour nous-mêmes, mais pour les traiter
par des techniques appropriées enfin qu’elles soient utiles à toute la communauté. Le savez-
vous ? La formation au Kiro est intégrale ! C’est-à-dire qu’elle s’étend dans tous les sens, dans
tous les domaines tant spirituels que sociaux.
Guillemets :
« Les gens s’attendent à ce que nous
échouions. Notre mission est de dépasser
leur attende »
George W. Bush
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Le travail missionnaire chrétien peut être situé dans la mission donné par Jésus-Christ à
ses apôtres après la résurrection dans l’Evangile de Saint Matthieu : « Allez faites de toutes les
nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur
à observer tout ce que je vous ai prescrit (Matthieu 28,16-20).
Cependant, le missionnaire invite les gens à venir au Christ en les aidant à recevoir
l’Evangile rétabli par la foi en Jésus-Christ et à son expiation, par le repentir, le baptême, la
réception du don du Saint-Esprit et la persévérance jusqu’à la fin.
En effet, le Kiro étant un mouvement de jeunesse de l’Eglise Catholique, qui veut établir
dans chaque paroisse une institution d’éducation parascolaire, à côté de la famille et de l’école.
C’est pourquoi, le Kiro est appelé à avoir le cœur missionnaire et la vie missionnaire trouve son
origine, son fondement et son modèle dans le cœur de Dieu. Un cœur orienté vers la mission,
une vie centrée sur la mission doit-être vue, jugée et évaluée du point de vue de Dieu ; car Dieu
est au cœur de la mission.
Notre Dieu a dans son Cœur le fardeau de la mission ; et de Lui découle la capacité de
vivre une vie centrée sur la mission. Au regard de ce qui précède, le Kiro vivra cette dimension
missionnaire aujourd’hui au-delà de la nourriture spirituelle et de l’encouragement que nous
diffusons chaque jour, nous cherchons ici à inviter chaque Kiro à devenir un vrai disciple du
Christ, en témoignant de sa foi autour de lui, par ses actes et ses paroles, en posant des actes
bénévolats et en se donnant soi-même au service de l’humanité toute entière.
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Les bénévoles travaillent pour autrui sans être forcés ni être rémunérés pour cela. Leurs
efforts sont une ressource essentielle à l’activité de multiples associations ; en même temps, le
bénévolat est pour les bénévoles eux-mêmes, un élément de qualité de vie. Le travail bénévole
joue donc des rôles sociaux importants, qui ne sont pas toujours bien reconnus.
Le bénévolat est un don de soi librement consenti et gratuit. Il occupe une place
spécifique dans la société civile, complémentaire et non-concurrentielle au travail rémunéré. Le
bénévolat est l’action de la personne qui s’engage librement, sur son temps personnel, pour
mener une action non rémunérée en direction d’autrui, ou au bénéfice d’une cause ou d’un
intérêt collectif. « Le bénévolat est donc un don de soi librement consenti et gratuit.
Le bénévolat est un choix volontaire prenant appui sur des motivations et des options
personnelles, lesquelles sont très diverses : être utile à la société, défendre une juste cause,
occuper son temps libre, avoir une vie sociale. Il est attentif aux besoins dans la société et
stimule la participation de la collectivité pour y répondre, il favorise l’initiative, la créativité et
l’esprit de responsabilité, ainsi que l’intégration et la participation sociale.
Le vrai missionnaire est reconnaissable à plusieurs qualités entre autre : il est joyeux, il
cultive la gratitude et la gratuité, il est humble, il se fait proche des personnes, il privilégie
les pauvres, etc.
- Il est joyeux : la joie qui transparaît chez ceux qui sont attiré par le Christ et par son Esprit,
peur rendre féconde et fructueuse chaque initiative missionnaire, car un visage souriant est plus
convaincant qu’un long discours ;
- Il cultive la gratitude et la gratuité : choisir de suivre une mission est un reflet de la gratitude,
à partir de cette reconnaissance émane le miracle de la gratuité, le don gratuit de soi-même.
- Il est humble : on ne peut jamais servir la mission en faisant preuve d’arrogance, parce que
la vérité et le bonheur ne sont pas notre propriété. Cette vertu s’obtient en regardant Notre Grand
Chef Seigneur Jésus doux et humble de cœur ;
- Il se fait proche des personnes : le véritable missionnaire cherche à rencontrer les hommes
dans leur vie ordinaire en participant aux besoins, aux espoirs et aux problèmes de tous.
- Il privilégie les pauvres : le missionnaire manifeste une prédication pour les pauvres et les
petits comme signe et reflet de la préférence du Seigneur pour eux.
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Ainsi donc, le Seigneur n’a pas donné de plus grande responsabilité à un peuple que de
faire part de l’Evangile aux enfants de Notre Père Céleste. Les missionnaires sortent les gens
des ténèbres du monde et les conduisent dans la sécurité et la lumière. Nous connaissons le but
de la vie. Le reste du monde ne le connait pas. Il incombe à chaque Kiro de se préparer à déclarer
ce message au monde.
Citation :
1. INTRODUCTION
Le système préventif est un système éducatif salésien provenant de Saint Jean
Bosco, Père et Maitre de la Jeunesse, qui a pour objectif d’éduquer dans la docilité. Ce système
est différent du système répressif qui consiste à faire connaitre la loi aux subordonnés, à les
surveiller pour découvrir les délinquants et leurs infliger quand il y a lieu le châtiment qu’ils ont
mérités. Là où il est appliqué, le regard et la parole du supérieur doivent être constamment
sévères et plutôt menaçants, et lui—même doit éviter tout rapport familier avec ses supérieurs.
Et pour accroitre l’importance de son autorité, le supérieur devra paraitre rarement au milieu de
ses subordonnés et presque uniquement pour punir. Ce système, facile et moins fatiguant
convient à l’armée.
Mais le système préventif dont il est question ici consiste à faire connaitre les
ordonnances et les règles d’une institution, d’un mouvement comme notre cadre, et à surveiller
ensuite les élèves, les membres, par exemple de telle sorte qu’ils demeurent toujours sous le
regard attentif du supérieur, du dirigeant ou de la dirigeante, ou Directeur et ses Assistants. Ceux-
ci leur parleront en Père affectueux, leur servant de guide en toute éventualité, leur prodiguant
des conseils et redressant leurs écarts avec bonté. Ce système consiste à mettre les élèves, les
membres, par exemple dans l’impossibilité de commettre des infractions.
Le chiro (KIRO) est un mouvement de jeunesse de l’Eglise qui veut être entre
les mains du prêtre un instrument d’éducation parascolaire à côté de la famille et de l’école. Cette
éducation tend en tout premier lieu à la formation d’une foi profonde et vivante, à une vie
chrétienne surnaturelle intense (Chiro, P. 3). Voilà la dimension triangulaire de l’éducation qui
a trois acteurs expérimentés (famille, école et Eglise) et un acteur principal (enfant).
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Dans les lignes qui suivent, nous allons approfondir notre sujet
La raison
C’est une faculté intellectuelle par laquelle l’homme connait, juge et se conduit. C’est
l’ensemble des principes philosophiques de la connaissance ou de l’action ou encore, c’est la
faculté de bien juger, de discerner le vrai du faux, le bien du mal.
La religion
C’est l’ensemble des connaissances relatives à Dieu, à ses attributs, aux principes de l’action
morale. En d’autres termes, c’est un système de représentation du monde et de croyances fondé
sur la foi, et consolidé par l’accomplissement de rites dans le cadre d’un culte rendu à une ou
plusieurs puissances, souvent célestes. Bref, c’est une relation au divin.
L’affection
C’est un sentiment tendre qui attache à quelqu’un. Un sentiment d’amitié, de
tendresse et d’attachement pour quelqu’un. Bref, c’est un état affectif.
La raison comme nous l'avons définie au point précédent est un élément pertinent dans une
institution éducationnelle comme la nôtre et nous tenons à signifier que le mouvement Kiro est
un mouvement parascolaire et cela veut dire qu'il marche ou chemine presque comme l'école,
mais il n'est pas le cas. Au sein du mouvement Kiro, la raison est employée pour les utilités
suivantes :
Faire appel à la capacité de discernement rationnel du jeune par les différentes
psychologies des sections élaborées au Kiro pour chaque âge ou tranche d'âge ;
Faire comprendre au membre le bien fondé des Règles de vie (pour les petits, moyens,
grands et les huit règles de vie des dirigeants);
Faire comprendre au membre l'importance de l'idéal et les buts Kiro, de la charte KIRO,
de la charte des jeux, du style et de toutes les matières de base ou l'abc régissant la vie
au Kiro grâce aux différentes études.
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Pour Don Bosco, parlant de la raison, il veut faire pleinement droit à cette faculté qui est propre
de l'homme. La raison doit être honorée non seulement en introduisant les jeunes aux
connaissances intellectuelles, mais en leur donnant l'occasion de confronter leur foi aux
exigences du raisonnement, et en introduisant leurs relations affectives par un mouvement de
réflexion critique. Une telle attitude évite que la relation éducative ne sombre dans un
fonctionnement de type restreint.
N.B. La foi et la raison ne sont pas en concurrence. " Dieu a fait les hommes afin qu'ils
cherchent la divinité pour l'attendre, si possible comme à tâtons et la trouver ; aussi bien n'est-
elle pas loin de chacun de nous. C'est en elle en effet que nous avons la vie, le mouvement et
l'être" (Actes 17, 27 -28) ' celui qui cherche la vérité, cherche Dieu, qu'il en ait conscience ou
non" (Sainte Edith Stein)
La religion pour Saint Jean Bosco est évidemment le cours de la pratique éducative avec ses
trois grandes manifestations que sont le culte rendu à Dieu par la prière individuelle et
communicative, la compréhension intellectuelle aux exigences de l'Évangile. La religion
rythme le déroulement de nos journées, elle anime les façons d'être avec notre prochain, elle
ouvre un sens global à l'existence.
c. AFFECTION AU SEIN DU MOUVEMENT KIRO
L'affection cette autre figure de l'amour est le moteur de la vie
communautaire. Prenons l'exemple des enfants de la rue qui sont privés de cette affection et
nous pouvons même penser que pour eux la famille est une blessure, une arme qui brise leur
cœur; raison pour laquelle ils agissent mal en agressant les gens et font de dégâts dans la société.
Le mouvement Kiro veut former et forme déjà de bons chrétiens et des honnêtes citoyens et
cela partant de l'affection dans ses différents groupes.
Le manuel CHIRO renseigne ceci pour illustrer notre argumentation :<<
Caritas est vinculum perfectionis>> qui veut dire :<< La charité est la chaîne de la
perception>>.
Au sein du mouvement Kiro, l'affection est employée par les voies ci-après :
Faire grandir l'amour par les différentes activités de weekend (Réunion du noyau,
Réunion dominicale, les répétitions de la chorale, du lectorat, de l'acolytat, de la clique,
du Protocolat,...; Les réunions du corps des dirigeants); et
Faire grandir les liens de fraternité par le Bivouac (qui est une formule de retraite KIRO,
un campement provisoire ou rudimentaire pour la formation par l'approfondissement
d'un thème Utile à la vie du groupe, du Décanat, du Secteur, du Diocèse, du KIRO
National), les sessions de formation (qui sont un moment ou une période de remise à
niveau et d'ouverture d'esprit), le sorties, les visites des membres et des dirigeants.
L'affection pour Saint Jean Bosco désigne une sorte de bonté qu'on exprime dans la relation
éducative avec le jeune. Non seulement l'éducateur ou le Dirigeant doit manifester au jeune ou
au membre une affection qui est celle d'un Père, d'une mère, d'un Frère, d'une Sœur, ou encore
d'un ami, d'une amie, mais il cherche à susciter une réponse d'amitié car la confiance se gagne
grâce à l'ouverture à l'autre.
En définitive, chers Dirigeants, le système préventif de Don Bosco forme les jeunes ou les
membres KIRO réfléchis, auxquels les dirigeants peuvent tout à prix et à tout moment partir le
langage du Cœur, soit durant l'éducation, soit après car, le Dirigeant qui a gagné le cœur de son
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membre pourra exercer sur lui une grande influence, une influence positive justement ! Il pourra
même, après le choix d'une profession, d'une vocation et l'entrée dans les fonctions publiques
ou le monde du travail, continuer à lui transmettre ses conseils, ses avis et aussi des reproches.
C'est ainsi que le mouvement Kiro a formé et continue à former de grandes figures, de fortes
personnalités pour la Gloire de Dieu et le salut de tous les Kiro.
Que le Seigneur éclaire toujours et partout tous les dirigeants Kiro pour le développement de
notre cher et beau mouvement Kiro.
Conscience :
« L’enfant qui ne peut tolérer les délits, qui
ne peut accepter la punition de ses parents ou
Supérieurs, est encore loin de connaitre la
vertu ».
Saint Jean BOSCO
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Au compte de notre Mot d’Ordre du mois de Février, Saint Marc l’évangéliste parle de
la guérison d’un lépreux, ce fait miraculeux dans le début du ministère de Jésus en Galilée. De
manière opportune, le lépreux dont l’évangéliste Marc tait la présentation, se présente devant
le Seigneur et implore pour sa malheureuse situation qui l’exclut de sa communauté. L’on y
décèle de l’optimisme, dit-il : « Si tu veux, tu peux me purifier ». L’option de son refuge dans
le Christ vaut plus que la frayeur et les conséquences punitives de la lèpre, surtout qu’à l’époque
prise comme malédiction de Dieu. La suite de la péricope jusqu’au v. 45, expose de quelle
manière ce banni de la société est parvenu à faire l’expérience personnelle avec Jésus, de même
par-là voir se dévoiler la réaction prompte de celui-ci à cette doléance douloureuse et confiante.
En son gré, Jésus ordonne immédiatement l’accomplissement du miracle, ce qui s’observe, de
manière traditionnelle, par la réhabilitation identitaire de l’individu au sein de sa société juive.
Chers jeunes, deux leçons d’expérience avec Dieu par Jésus –Christ tirées dudit
événement miraculeux valent favorablement pour notre instruction chrétienne considérant la
Noel célébrée - l’entrée de Dieu dans l’histoire des hommes- et l’approche de l’itinéraire
quadragésimale en vue de la paque. Importe-t-il en premier lieu que l’on reconnaisse Jésus dans
le monde qui, du moins ne peut se confondre aux hommes. A l’image de la péricope
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évangélique, le regard de Jésus autant que son attitude se distinguent nettement de la vision du
monde trop enracinée dans la nostalgie traditionnelle. De par son allure tout à fait universelle,
Jésus ne se contente pas seulement de proclamer la bonne nouvelle, mais aussi se met
attentivement à l’écoute des démunis de la société qu’il s’en presse d’assister. Depuis la
célébration de la Noel, il se peut que Dieu en tant qu’Emmanuel traine dans notre quotidien
pour des raisons qui s’apparentent à l’heureuse délivrance qu’il accorde au lépreux. A
l’encontre donc de la mentalité traditionnelle, le Christ s’affirme pour tous dans la guérison
qu’il confère au malade. Encore là, s’alimente la voie évangélique qui critiquerait nos attitudes
non-chrétiennes dans le vécu : le chrétien se donne à tous et vit pour tous.
En second lieu, la figure du lépreux importe énormément pour toute vie chrétienne
soucieuse de progresser vers le meilleur état, spécialement en cette ère nouvelle postmoderne
de l’effondrement de la Vérité. Saint Marc l’évangéliste nous amène à un constat pertinent :
l’implication individuelle et confiante de l’homme en situation irrégulière pour que Jésus rende
digne sa condition de vie. Sans pour autant se laisser décourager par des oppressions
qu’infligent diverses considérations sociales, l’attitude d’engagement reste de mise lorsqu’on
s’inspire de l’extrait adéquat qui constitue notre Mot d’Ordre : « Si tu veux, tu me guérir ».
L’état d’impureté, c’est-à-dire de péché dont il faut solliciter purification de Dieu, consiste dans
l’expression consciente du changement d’état afin d’intégrer ou de réintégrer la communauté.
C’est le cas typique du lépreux qu’on étendrait de manière certaine à tout homme aujourd’hui,
membre de la communauté chrétienne, appelé par l’intermédiaire de Jésus-Christ, à appartenir
définitivement à l’Eglise.
… Aide – nous à accomplir notre tâche avec ardeur et persévérance : « gagner ou conserver les
âmes pour ton royaume. » …, ainsi prions – nous dans notre prière après la réunion des
dirigeant. De fois, nous nous demandons comment un chrétien (dirigeant Kiro) peut-il amener
d’autres personnes à Jésus-Christ ?
Chères dirigeantes et chers dirigeants, gagner des âmes à Jésus-Christ est l’une des plus grandes
joies qu’un chrétien puisse connaître (Proverbe 11.30). Bien qu’il n’y ait pas de règles fixes
pour assurer le « succès » de ce ministère qui est le nôtre, quelques principes de base sont
cependant indispensables :
1. Il nous est de toute importance pour nous qui cherchons à être des témoins efficaces du Grand
Chef d’être nous-mêmes en bonne santé spirituelle. Nous devons constamment nous nourrir de
la Parole de Dieu, passer beaucoup de temps dans la prière, nous confier en Dieu. Nous devons
confesser et abandonner tous nos péchés connus. Marchant ainsi selon l’Esprit, nous
découvrirons que le Seigneur nous donne des occasions de témoigner. Voici donc la règle d’or
infaillible pour gagner des âmes : « vivre près de Dieu » (Matthieu 4.19).
2. Il nous est bon de commencer chaque journée en demandant à Dieu de nous conduire vers
ceux qu’il désire nous voir atteindre. Il va de soi nous ne pouvons parler à tous ceux que nous
voyons ! Nous ne pouvons pas non plus savoir à l’avance quelles personnes sont prêtes à
recevoir le Salut. Mais si nous nous laissons conduire par le Seigneur, notre travail sera plus
efficace, et nous récolterons plus de fruits pour lui. Notre prière de « l’offrande de la journée»
s’avère importante.
3. Ensuite, pendant la journée, à l’Eglise (aux activités Kiro), à la maison, ou au travail, nous
devons saisir les occasions qui se présentent pour parler du Christ notre Grand Chef comme
nous recommandent la septième règle de vie d’un dirigeant, la sixième des grands et la septième
et la dixième des petits. Par exemple, lorsque des gens blasphèment ou racontent des blagues
douteuses, c’est souvent une bonne occasion de placer un mot de témoignage plein de tact et
d’affection. Les sujets religieux se présentent souvent dans les conversations ; nous devons
mettre à profit de telles occasions. Il ne faut cependant pas toujours attendre les occasions :
nous pouvons les provoquer nous-mêmes. Les gens du monde parlent librement de la politique,
du sport, du temps qu’il fait ou qu’il fera. Pourquoi garder notre bouche fermée quand nous
pourrions parler aussi du Christ, notre Sauveur ?
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4. Nous devons citer autant que possible la Parole de Dieu. Elle est une Parole vivante !
(Hébreux 4.12). Elle a le pouvoir de toucher les âmes, bien plus que toute autre parole que nous
pourrions prononcer. Elle est l’épée de l’Esprit, et tout bon soldat de Jésus-Christ devrait
employer cette arme parfaite. Les inconvertis feront leur possible pour nous empêcher de citer
les Écritures. Mais ne nous laissons pas arrêtés.
5. Dans la mesure du possible restons en contact avec ceux à qui nous avons parlé de notre foi,
de notre mouvement Kiro. Peu de personnes se convertissent après avoir entendu l’évangile une
seule fois. Généralement il faut leur en parler à plusieurs reprises. Ayons pour elles de petites
attentions et soyons toujours en apostolat. Offrons-leur de la bonne lecture : une bible, un livret
spirituel, un manuel Kiro, ...
Invitons- les à assister à nos rencontres. Par-dessus tout, prions beaucoup pour elles. Ne nous
décourageons pas si quelques-unes nous sont hostiles. L’opposition est parfois le signe qu’elles
sont travaillées par le Saint-Esprit, tandis que l’indifférence ne laisse aucune prise.
6. N’insistons pas pour que la personne se convertisse à notre foi ou adhère au Kiro lors de la
première conversation. Non seulement une fausse profession de foi est sans valeur, mais aussi
elle peut décevoir celui qui l’a faite et porter atteinte à la cause du Christ. Soyons fidèles en
répandant la semence de l’évangile, et Dieu sera fidèle en la faisant germer.
8. Ayons toujours une provision de littérature chrétienne ou Kiro sur nous. N’hésitons pas de
partager de notre foi avec ceux que vous rencontrez.
9. N’oublions pas de donner du temps à la personne en face de s’exprimer. Il est aussi important
d’écouter que de parler. Un chrétien ou un dirigeant Kiro qui parle trop peut être un contre
témoignage.
10. Sachons que les gens ne se contenteront pas d’écouter nos paroles, mais ils vont aussi
regarder notre vie. Notre vie doit toujours être en accord avec nos paroles (première règle de
vie d’un dirigeant).
Les bénédictions qui nous attendent comme témoins du Christ de façon efficace sont
considérables.
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a. La joie que nous éprouverons en conduisant une personne au Christ est indescriptible !
(Luc 15.10).
b. Combien plus grande encore sera notre joie dans le village heureux (ciel) lorsque
quelqu’un nous saluera en disant : « C’est vous qui m’avez invité à venir ici – Merci
chef ! »
c. Enfin, quelle sera notre joie quand le Seigneur Jésus-Christ vous accueillera
ouvertement devant son Père dans le village heureux ! (Matthieu 10.32).
Chers dirigeants, chers dirigeantes, chers collaborateurs témoins du Grand Chef, demandons-
lui donc de nous remplir toujours davantage de son amour, au point de désirer ardemment le
Salut éternel de ceux qui nous entourent par la grâce de Dieu et le secours de la sainte Vierge
Marie.
Engagement :
« La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir »
Paulo COELHO
« L’engagement, c’est un mur conçu expressément pour que l’on fonce dedans »
Nathalie PETROWSKI
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Le temps de carême est pour nous un moment particulier où nous séjournons avec
notre Roi le Christ dans le désert, pour être menés par lui vers la Pâques. Le Kiro n’est pas du
reste ; lui aussi se laissera toucher par le salut que lui propose son Rédempteur. Il est là, qui
nous attend1, afin de nous faire participer à l’œuvre de rédemption qui veut s’accomplir en notre
faveur et en faveur de nos frères et sœurs. La prière du Kiro nous rappelle toujours notre mission
lorsque nous disons au Seigneur : « vous m’avez appelé plus près de vous pour vous aider à
gagner des âmes ». Donc, notre collaboration à la rédemption est indispensable ; agissons
avec le Seigneur.
Tout d’abord, n’oublions pas que tout partira de l’entrée dans le désert, un milieu
où presque rien ne bouge, rien ne parle, rien ne fait de bruit. On ne se trouve qu’avec soi-même,
on ne parle qu’à soi-même et à son Dieu, pour que Dieu seul remplisse toute notre vie. C’est un
milieu qui fait peur, qui exige qu’on tienne le Christ pour appuis et qu’on fasse de lui un ami
particulier de sa vie. En fait, si notre Chef le Christ y a été tenté, c’est que nous, ses amis, nous
ne sommes pas loin de la tentation du mauvais. Mais ce désert est aussi un milieu dans lequel
nous expérimentons la puissance de Dieu sur le mal.
Nous pouvons comprendre que pour sauver des âmes, il nous faut, à la suite du
Christ notre chef :
Nous appuyer sur la Parole de Dieu qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, en la
considérant comme notre charte ;
1
Cf. L’hymne du Kiro (« Kiro soyons prêts, notre Roi nous attend… »)
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Savoir mourir pour l’autre en lui donnant notre temps et en partageant avec lui le bien que
nous avons pour vivre ;
Croire que Dieu est capable de transformer nos terres désertes pour en faire jaillir l’eau de
vie. Prier pour qu’il comble nos manquements. Ainsi pouvons-nous comprendre le message
que Jésus nous murmure à l’oreille aujourd’hui : « Kiro, repends-toi et crois en la Bonne
Nouvelle ».
Contrition :
« Heureux ceux dont les offenses ont été remises,
et les péchés, effacés. Heureux l’homme dont le
péché n’est pas compté par le Seigneur »
Rm. 4, 7-8.
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1. INTRODUCTION
Dans les communautés, dans les groupes, dans les organisations, la nécessité
de gérer les conflits est quotidienne et l’existence des conflits entre personnes ou groupes des
personnes est certaine. Par conflit, l’on entend un processus par lequel une partie (personne ou
groupe) juge qu’une autre partie s’oppose ou nuit à ses intérêts. Cette situation n’épargne pas
actuellement les différents organes de notre cher et beau mouvement Kiro et aussi ses membres.
C’est dans cette communauté chrétienne des jeunes où les conflits sont grandissants au jour le
jour, opposant parfois les structures entre elles ou les membres entre eux.
Les parties peuvent avoir une même compréhension d’une situation ou d’un fait. Cependant, ils
peuvent avoir la différence des valeurs ou d’expériences qui les obligent à avoir des positions
différentes.
Ce genre de conflit est souvent basé sur la personnalité, l’histoire, l’ethnicité, la nationalité qui
n’ont rien à voir avec les faits apparents.
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Le développement est inhérent. C’est une mutation d’une situation vers une autre perçue comme
meilleure. Cependant le changement n’est pas toujours le bienvenu. Ceci est d’autant plus
sérieux lorsque le changement révolutionne le système, activant le groupe vers une direction
différente.
3.1.Pouvoir de récompense
3.2.Pouvoir coercitif
Par ce pouvoir, on entend la capacité d’une personne à influer sur le comportement d’autrui par
des sanctions.
3.3.Pouvoir légitime
C’est l’aptitude d’un chef à influer les comportements des subordonnés en raison de sa position
officielle dans l’organisation.
C’est l’aptitude d’une personne dont les compétences, les connaissances ou les talents sont
reconnus à influer sur les comportements d’autrui.
3.5.Pouvoir de l’exemple
La gestion individuelle des conflits entre personnes suit des modalités variées.
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4.1.Style de l’esquive
Par style de l’esquive, l’on entend un comportement indécis et peu coopératif. Une personne
adopte ce style pour demeurer à l’écart d’un conflit, ignorer les désaccords ou rester neutre.
4.2.Style fonceur
Par ce style on entend un comportement isolé et peu coopératif, représentant, face à un conflit
entre personne, une tactique où il n’y a qu’un gagnant (ou atteint l’objectif sans s’inquiéter des
autres).
4.3.Style conciliant
Par style conciliant, l’on entend un comportement coopératif et irrésolu. La conciliation peut
constituer une action altruiste, une stratégie à long terme pour encourager autrui à coopérer.
4.4.Style coopératif
Par style coopératif, l’on entend un comportement fortement coopératif et résolu. Il s’agit de la
stratégie de gestion de conflits entre personnes visant à ce que tout le monde gagne.
Par ce style, l’on entend un comportement mi- coopératif, mi- autoritaire. La personne
concernée pratique des concessions de type donnant-donnant.
A côté :
« Chaque nouveau conflit atteint un niveau d’escalade qui dépasse le précédent, mais qui ne s’est
jamais soldé par une trêve définitive : la paix »
Jean Pierre SZYMANIAK
« Pour gérer un conflit, la formule magique n’est pas ‘’ abracadabra ‘’ mais ‘’ vous avez
raison’’ ».
Alain LEBLAY
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Dans notre mouvement Kiro, nous avons pour but la formation intégrale des
jeunes pour le rendre utile et responsable dans la société. Au Kiro, dans un premier temps tout(e)
dirigeant(e) est un(e) formateur (trice) voilà pourquoi, il est utile et nécessaire d’avoir une idée
claire sur la profession d’un(e) formateur (trice).
La profession d’un formateur est avant tout une vocation, c’est-à-dire une
disposition ou un talent intérieur ressenti comme un appel de Dieu à se consacrer à son service.
1. Savoir écouter et être pédagogue : le formateur doit assurer la bonne acquisition des
instructions auprès des membres ou des stagiaires
2. Véhiculer une énergie positive : le formateur doit faire preuve d’enthousiasme et de
motivation envers les membres ou stagiaires
3. Organiser et informer : le formateur doit planifier et mettre à jour d’une manière
continuelle ses enseignements (recherche, documentation, encadrement, session de
formation, …)
4. Se remettre en question : le formateur doit favoriser l’échange afin de créer une
atmosphère détendue.
5. Etre disponible auprès des membres ou stagiaires : un bon formateur ne laisse pas
ses stagiaires dans le fou, et sait répondre précisément à chaque question. Avoir un bon
bilan de la formation pour inscrire la progression dans la durée.
6. Développer son réseau : le formateur doit varier les centres de formation et développer
son réseau de manière pertinente (créativité)
7. Se former : Etre formateur ne veut pas forcément dire former sans être formé. En effet,
il existe de nombreuses formations adaptées pour devenir formateur afin d’avoir toutes
les cartes en mains pour transmettre.
8. Connaitre son audience : le formateur doit avoir la capacité à connaitre son audience
pour bien adapter et affiner son programme dans les meilleures conditions. Capacité
d’apprendre et à apprendre ses membres.
V. Types de formateur
Dans la profession d’un formateur, il doit éviter les trois défauts (ou erreurs) dans son attitude.
Les menaces
Les déclarations
Les punitions corporelles
Enfermer un membre dans une salle pendant plusieurs heures
Les violences morales et psychologiques
Les violences physiques et sexuelles
Les maltraitances et toutes ses formes.
Il est à noter qu’un formateur dans sa profession doit avoir une ambition saine c’est-à-dire
vouloir toujours la bonne formation des membres ou stagiaires et des leurs compréhensions.
A retenir :
« Investir dans la formation c’est conjuguer au présent mais aussi au futur le souci des
hommes et le souci des résultats »
Philippe BLOCH
« L’avenir de cette nation dépend de la formation chrétienne de notre jeunesse »
George WASHINGTON
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QUELQUES NOUVELLES
ETINCELLES
PRIERE DU KIRO
« Seigneur Jésus, mon Chef. Vous m’avez appelé plus près de Vous ;
pour vous aider à gagner des âmes. Augmentez ma Joie de croire
toujours plus en votre amour pour moi. Donnez-moi la Vaillance de ne
jamais rien vous refuser et de dire toujours oui à tout ce que Vous
désirez de moi. Accordez-moi la grâce d’être Rayonnant de charité
pour tous les hommes autour de moi et préoccupé de vous faire aimer
par tous. Sainte Vierge Marie, Mère du Kiro, Veuillez garder mon Cœur
pour Jésus, pur et fidèle. Amen ! »
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Kiro Congo
Bureau National
E-mail : kirocongo@yahoo.fr