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1/4
••• N.B. :
Nous rappelons qu'un document comme celui ci n'a aucunement pour objectif de
remplacer l'apprentissage et le travail de compréhension du Cours qui a été présenté en
Classe, ni la participation active aux T.D., contrairement à ce que certain(e)s semblent
penser. L'objectif ci-après est plutôt de mettre en évidence que les réponses aux diérentes questions
posées dans l'épreuve ne tombent pas du ciel. On vise, ainsi, à clairement montrer comment ce qui a
été enseigné en Cours est utilisé pour élaborer ces réponses. Ce document doit donc être davantage
vu comme un outil d'aide complémentaire à une meilleure compréhension et maîtrise de ce qui est
censé avoir été enseigné en Cours. Et aider, ainsi, à mieux préparer l'examen de rattrapage.
En tout état de cause, si, comme cela s'est vu à la lecture de bon nombre de copies d'examen, vous
avez une connaissance très approximative, voire inexistante du Cours (et des pré-requis de celui-ci,
tels qu'indiqués en début de semestre), le présent document ne vous sera à peu près d'aucune utilité.
D'ailleurs, mes Remarques/Commentaires ci-après ne portent, évidemment, que sur ce qui a été lu
dans les vraies copies et non les dizaines de copies remises vides ou (presque vides).
∑ 1
=⇒ d'après la règle nα un , la série est divergente .
(ln n)2
n>2
On sait que : ∀ n ∈ IN, (−1)n cos n = cos(n + nπ) = cos[n(1 + π)]. D'où :
1
un = an cos(nθ), avec : an = −−−
↘−→ 0 et θ = 1 + π ∈ IR \ (2π ZZ) ;
(ln n)2
∑ (−1)n cos n
=⇒ d'après le Critère des séries trigonométriques , la série est convergente .
(ln n)2
n>2
∑ ∑ cos2 (n/2)
Finalement, (E1.iv.2 ) et (E1.iv.3 ) =⇒ la série un = est divergente .
(ln n)2
n>2 n>2
Dans ces copies, cette implication était souvent écrite après avoir écrit que :
∑[ 1 cos n ] ∑ 1 ∑ cos n
2
+ 2
converge si, et seulement si, et convergent.
(ln n) (ln n) (ln n)2 (ln n)2
n>2 n>2 n>2
n>1
∑
la série e −4in est divergente .
5
=⇒ lim | un | = 1 =⇒ | un | −−− ̸ −→ 0 , =⇒
̸ −→ 0 =⇒ un −−−
n −→ +∞
n>0
∑( 1 ) 1
(vi) n sin −1 . Posons, ∀ n ∈ IN∗ : un = n sin − 1.
n n
n>1
1 x3
Quand n −→ +∞, x = −→ 0, d'où : sin x = x − + o(x3 )
n ( 1 ) 6 ( 1 )
1 1 1 1 1
=⇒ sin = − + o =⇒ n sin = 1 − + o
n n 6 n3 n3 n 6 n2 n2
1 ( 1 )
=⇒ un = − + o . (E1.vi.1 )
6 n2 n2
∑
A partir de là, il y avait plusieurs manières valables de déduire la nature de la série un .
Nous en examinons 3 ci-après, parmi les plus ecaces. n>1
∑ ∑( 1 )
D'où : la série un = n sin − 1 est absolument convergente, donc convergente .
n
n>1 n>1
∑
•• Approche 2 : En passant par la nature de la série auxiliaire (−un ) .
n>0
De (E1.vi.1 ), on déduit que : un ∼
n −→ +∞
1
−
6 n2 {
A = 1/6 ∈ IR∗+ ,
=⇒ −un ∼
n −→ +∞
1
6 n2
=
A
nα
, avec :
α = 2 ∈ IR.
∑
Comme α > 1, alors, d'après la Règle de Riemann pour les séries , la série (−un ) est convergente .
n>0
∑ ∑ ∑( 1 )
Cette dernière étant de même nature que un , alors la série un = n sin − 1 est convergente .
n
n>1 n>1 n>1
MAT 217 Séries et Intég. gén. , Examen Final, 2022-23 : Eléments sur la Correction EXERCICE 1 : p.4/4
∑ ( 1 )
=⇒ la série o converge absolument, donc converge . (E1.vi.3 )
n2
n>1
FIN de l'EXERCICE 1
MAT 217 Séries et Intég. gén. , Examen Final, 2022-23 : Eléments sur la Correction EXERCICE 2 : p.1/7
N.B. Ci-après, les parties I et II peuvent être traitées indépendamment l'une de l'autre, et
dans n'importe quel ordre. Par contre, la partie III utilise les résultats de I et II .
x2n+1
I - Pour tout cet Exercice, nous posons, ∀ n ∈ IN : fn (x) = (−1)n .
2n + 1
◦
1 ) a) Trouvons DT (IR), le domaine de convergence de la série de fonctions T dans .
IR
Par dénition, on a :
{ ∑ x2n+1 }
x0 ∈ IR / la série
DT (IR) = DC (T ; IR) = un converge, avec un = fn (x0 ) = (−1)n 0 .
2n + 1
n>0
∑
Pour trouver DT (IR), menons une discussion sur la nature de la série un selon les valeurs de x0 dans IR.
n>0
La forme de son terme général un suggère de penser à la règle de d'Alembert , ce qui n'est envisageable
que pour x0 =
̸ 0, car alors seulement un ̸= 0, ∀ n ∈ IN. Distinguons, ainsi, 2 cas :
•• Cas 1 : x0 = 0.
∑
Alors, ∀ n ∈ IN, un = 0, =⇒ étant à termes nuls, la série un converge =⇒ 0 ∈ DT (IR).
n>0
•• Cas 2 : x0 ∈ IR∗ .
2(n+1)+1
x2n+1 x0 x2n+3
Alors, ∀ n ∈ IN, un ̸= 0 et un = (−1)n 0
=⇒ un+1 = (−1)n+1 = (−1)n+1 0 ,
2n + 1 2(n + 1) + 1 2n + 3
un+1 x2n+3 2n + 1 (−1)n+1 2n + 1 x2n+3 un+1 2n + 1
=⇒ = (−1)n+1 0 · 2n+1 = n
· · 0
2n+1 =⇒ = − · x20 ,
un 2n + 3 (−1)n x0 (−1) 2n + 3 x0 un 2n + 3
un+1 2n + 1
=⇒ = · x20 . (E2.I -1a.1 )
un 2n + 3
2n + 1 2n un+1
Comme lim = lim = 1, il vient : lim = x20 . (E2.I -1a.2 )
n −→ +∞ 2n + 3 n −→ +∞ 2n n −→ +∞ un
• D'après la règle de d'Alembert , il s'ensuit que :
∑
1. Si x20 < 1, i.e. | x0 | < 1, la série un converge absolument, donc converge, d'où x0 ∈ DT (IR) ;
>0
n∑
2. Si x20 > 1, i.e. | x0 | > 1, la série un diverge, d'où x0 ̸∈ DT (IR) ;
n>0 ∑
3. Si x20 = 1, i.e. | x0 | = 1, alors on ne peut rien dire sur la nature de la série un .
n>0
Il faut donc changer de méthode. Pour cela, notons d'abord que comme x0 ∈ IR, alors :
| x0 | = 1 ⇐⇒ x0 = 1 ou x0 = −1.
3.1. Cas où x0 = 1 .
1 1
Alors, ∀ n ∈ IN : un = fn (1) = (−1)n · = (−1)n · an , avec an = > 0,
2n + 1 2n + 1
∑ ∑
=⇒ un = fn (1) est une série alternée . (E2.I -1a.3 )
n>0 n>0
• Conclusion : DT (IR) = { x ∈ IR / | x | 6 1} = [ − 1 , 1 ] .
◦
2 ) Montrons que T converge normalement sur tout intervalle [ −A , A ], avec A xé / 0 6 A < 1.
Notons d'abord que :
x2n+1 | x |2n+1
∀ n ∈ IN, ∀ x ∈ IR, | fn (x) | = (−1)n = . (E2.I -2.1 )
2n + 1 2n + 1
Fixons alors A ∈ IR / 0 6 A < 1. On sait que, ∀ x ∈ IR : x ∈ [ − A , A ] ⇐⇒ | x | 6 A. D'où :
A2n+1
∀ n ∈ IN, ∀ x ∈ [ − A , A ], | fn (x) | 6 Mn , avec Mn = = | fn (A) |. (E2.I -2.2 )
2n + 1
MAT 217 Séries et Intég. gén. , Examen Final, 2022-23 : Eléments sur la Correction EXERCICE 2 : p.4/7
En n de compte, (E2.I -2.2 ) et (E2.I -2.3 ) =⇒ la série de fonctions T converge normalement sur tout
intervalle [ − A , A ], avec A xé / 0 6 A < 1. Cqfd.
••• Remarque/Commentaire n◦ 7-Exo2 :
Ici aussi, un problème d'ecacité s'est rencontré dans les copies pour l'élaboration de la réponse
à cette question. En eet, la plupart sont passés pluôt par la détermination préalable de :
mn = sup | fn (x) |
x ∈ [ −A , A ]
Ceci était plus long et, surtout, plus coûteux en temps, en énergie et en risques d'erreur.
De plus, il avait été bien expliqué en Cours que ceci devait pluôt être l'approche de dernier recours,
à laquelle il ne fallait penser que lorsqu'on ne pouvait pas directement trouver une Mn appropriée pour
démontrer la convergence normale visée en passant par la dénition. Or, dans le cas présent, trouver
une telle Mn était pluôt trivial.
II - Pour toute la suite de cet Exercice, nous posons, ∀ n ∈ IN : gn (x) = (−1)n x2n .
a) Trouvons DW (IR), le domaine de convergence de la série de fonctions W dans IR.
◦
1 )
{ ∑ }
DW (IR) = DC (W ; IR) = x0 ∈ IR / la série un converge, avec un = gn (x0 ) = (−1)n x2n
0 .
n>0
∑ ∑
Or, on remarqu'en tout x ∈ IR, W = n 2n
(−1) x = (−x2 )n , =⇒ W est une série géométrique de
n>0 n>0
base de raison q = −x2 . De ce fait, W converge si, et seulement si, | q | < 1, i.e. | − x2 | = x2 < 1.
Or : x2 < 1 ⇐⇒ | x | < 1 ⇐⇒ x ∈ ] − 1 , 1 [. D'où : DW (IR) = { x ∈ IR / | x | < 1} = ] − 1 , 1 [ .
(E2.II -2.1 ) et (E2.II -2.2 ) =⇒ la série de fonctions W C.N. sur [ − A , A ], ∀ A xé / 0 6 A < 1.
◦
3 ) Utilisons ce qui précède dans ce II pour déduire que : ∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, Arctg x = F (x).
Partons du fait que le résultat de la question ◦
1 )b) de ce II peut se ré-écrire :
1
∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, S(x) = = (Arctg x) ′ .
1 + x2
De cette observation, il vient :
∫ x ∫ x t= x
∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, S(t) dt = (Arctg t) ′ dt = [ Arctg t ] = Arctg x − Arctg 0 = Arctg x − 0,
0 0 t=0
= Arctg x. (E2.II -3.1 )
D'autre part, ] − 1 , 1 [ est un intervalle de IR d'intérieur non vide et pour tout intervalle fermé et borné
[ a , b ] ⊂ ] − 1 , 1 [, on a : ∃ A ∈ IR / 0 6 A < 1 et [ a , b ] ⊂ [ − A , A ]. Or, d'après ce qui précède, W
C.N. sur [ − A , A ], donc C.U. sur [ − A , A ]. Par conséquent, W C.U. sur [ a , b ]. Comme, de plus, chaque
fonction gn est un polynôme, on a donc :
{
(i) ∀ n ∈ IN, gn est une fonction continue sur ] − 1 , 1 [,
(ii) la série de fonctions W converge uniformément sur tout segment [ a , b ] ⊂ ] − 1 , 1 [.
Comme x0 = 0 ∈ ] − 1 , 1 [, alors : ∫ ∫ +∞ ∫
x x[ ∑
+∞ ] ∑ x
(i) et (ii) =⇒ ∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, S(t) dt = gn (t) dt = gn (t) dt.
0 0 n=0 n=0 0
∫ x ∫ x ∫ x [ ]t = x
t2n+1 x2n+1
Or, gn (t) dt = (−1) tn 2n
dt = (−1) n
t 2n
dt = (−1) n
= (−1)n .
0 0 0 2n + 1 t=0 2n + 1
Par suite, il vient : ∫ x ∑
+∞
x2n+1
∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, S(t) dt = (−1)n = F (x). (E2.II -3.2 )
0 2n + 1
n=0
Finalement, (E2.II -3.1 ) et (E2.II -3.2 ) =⇒ ∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, Arctg x = F (x). Cqfd.
••• Remarque/Commentaire n◦ 12-Exo2 :
Cette question s'est avérée être une des questions demi-tarif de l'épreuve. En ce sens que les
copies obtenaient (plus ou moins) souvent l'égalité demandée, mais sans être capable de vérier les
hypothèses garantissant la validité du calcul eectué. Presque tou(te)s ont fait un forcing à partir du
résultat démontré précédemment à la question 2◦ ) de ce II en armant que : Comme W converge
normalement sur tout intervalle [ − A , A ], avec A xé / 0 6 A < 1, alors W converge normalement
sur ] − 1 , 1 [, et donc W converge uniformément sur ] − 1 , 1 [ . Le problème est que le alors
dans cette armation énonce une implication qui est fausse !!! De fait, il est plutôt relativement facile
de démontrer que W ne converge ni normalement , ni uniformément sur ] − 1 , 1 [.
MAT 217 Séries et Intég. gén. , Examen Final, 2022-23 : Eléments sur la Correction EXERCICE 2 : p.7/7
∑
+∞
(−1)n
III - Utilisons les résultats de I et II pour déduire la valeur de la somme innie .
2n + 1
∑
+∞
(−1)n
n=0
Premièrement, on remarque que : = F (1).
2n + 1
n=0
Or, en I , on a montré que la fonction F est continue sur [ − 1 , 1 ], donc est continue à gauche en x = 1,
i.e. on a :
lim F (x) = F (1).
x −→ 1
<
Mais en II , on a montré que : ∀ x ∈ ] − 1 , 1 [, Arctg x = F (x). Comme Arctg et F sont continues à gauche
en x = 1, ceci entraîne que :
π
F (1) = lim F (x) = lim Arctg x = Arctg 1 = .
x −→ 1 x −→ 1 4
< <
∑
+∞
(−1)n π
• Conclusion : = .
2n + 1 4
n=0
par la dérivabilité (ce qui, soit dit en passant, n'est pas le plus ecace ici) consiste à introduire la
fonction f de la variable réelle sur l'intervalle [ 1 , +∞ [ dénie par :
1
∀ x ∈ [ 1 , +∞ [, f (x) = .
2x + 1
Cette fonction f est dérivable sur [ 1 , +∞ [ et sa dérivée s'obtient par :
( 1 )′ (2x + 1) ′ 2
f ′ (x) = = − = − .
2x + 1 (2x + 1)2 (2x + 1)2
Il vient que : ∀ x ∈ [ 1 , +∞ [, f ′ (x) 6 0, ce qui implique que f est décroissante sur [ 1 , +∞ [. Ce
dernier fait entraîne que la suite (un )n ∈ IN∗ est décroissante parce qu'on aura alors :
∀ n ∈ IN∗ , n 6 n + 1 =⇒ f (n) > f (n + 1) =⇒ un > un+1 ,
∗
où la 2 ème implication résulte de la décroissance de f sur [ 1 , +∞ [ et du fait que IN ⊂ [ 1 , +∞ [.
FIN de l'EXERCICE 2
MAT 217 Séries et Intég. gén. , Examen Final, 2022-23 : Eléments sur la Correction EXERCICE 3 : p.1/4
∑
EXERCICE 3 Soit la série numérique e− (2n+1) .
2
**** **** B=
n>0
− (2n+1)2
Pour tout cet Exercice, nous posons, ∀ n ∈ IN : un = e .
◦
1 ) Pour chacun
des critères de convergence ci-après des séries numériques :
(i) Montrons si, oui ou non, B converge d'après ce critère.
(ii) Et si oui, trouvons une suite (ρN )N > 0 , aisément calculable à tout rang N,
convergente vers 0 (aussi vite que possible) et vériant :
∀ N ∈ IN, 0 6 RN 6 ρN , (E3.1.0 )
où RN désigne le reste d'ordre N de la série.
a) Critère des séries alternées.
Donc B n'est pas une série alternée. De ce fait, B ne peut pas converger par le Critère des séries alternées.
• Conclusion : La série B ne converge pas par le Critère des séries alternées .
En conséquence, le point (ii) n'a pas d'intérêt pour la série B s'agissant de ce critère .
b)Règle de Cauchy.
• • (i) Montrons si, oui ou non, la série B converge d'après ce critère.
√ [ ]
2 1/n
[ (2n + 1)2 ]
On a : ∀ n ∈ IN, un = e− (2n+1) =⇒ ∀ n ∈ IN∗ , | un | = e− (2n+1) .
2
n
= exp −
n
(2n + 1)2 1
Or, (2n + 1)2 = 4n2 + 4n + 1 =⇒ = 4n + 4 + ,
n n
(2n + 1)2 (2n + 1)2
=⇒ lim = +∞ + 4 + 0 = +∞ =⇒ lim − = −∞,
n −→ +∞ n n −→ +∞ n
√
| un | = 0 < 1, =⇒ la série B converge par la Règle de Cauchy .
n
=⇒ lim
n −→ +∞
c) Règle de d'Alembert.
• • (i) Montrons si, oui ou non, la série B converge d'après ce critère.
e− (2n+3)
2
un+1− (2n+1)2 (2n+1)2 −(2n+3)2
On a : ∀ n ∈ IN, un = e > 0 =⇒ = 2 = e = e− 8(n+1) .
un − (2n+1)
e
un+1
Or, lim − 8(n + 1) = − ∞ =⇒ lim e− 8(n+1) = 0 =⇒ lim = 0 < 1,
n −→ +∞ n −→ +∞ n −→ +∞ un
•• (ii) Trouvons (ρN )N > 0 , suite majorante appropriée de RN , le reste d'ordre N de la série B.
( )
un+1 ( )
La suite = e− 8(n+1) n > 0 est décroissante et à valeurs dans [ 0 , 1 [,
un n>0
un+1 uN + 2
=⇒ ∀ N ∈ IN, ∀ n > N + 1 (n ∈ IN), 6 rN , où rN = , i.e. rN = e− 8(N +2) ∈ [ 0 , 1 [ .
un uN + 1
e− (2N +3)
2
uN +1
Avec ce rN , il vient : ∀ N ∈ IN, 0 6 RN 6 ρN , où ρN = = .
1 − rN 1 − rN
On a bien : lim rN = lim uN +1 = 0 =⇒ lim ρN = 0.
N −→ +∞ N −→ +∞ N −→ +∞
∑ ∫ le Critère de comparaison
Cette fonction étant > 0 et décroissante sur [ 0 , +∞ [, alors, d'après ∫ avec
+∞ +∞
une I.I.S. en +∞, la série B = un est de même nature que I = e− (2x+1) dx.
2
f (x) dx =
n>0 0 0
Pour trouver la nature de I , qui est une I.I.S. en +∞, partons de :
[( ]
2 −(2x+1)2 x )2 2 −(2x+1)2
lim 2
x f (x) = lim x e = lim · (2x + 1) e .
x −→ +∞ x −→ +∞ x −→ +∞ 2x + 1
(
x )2 1 1
Or, lim = 2 = ∈ IR , et comme u = (2x + 1)2 −→ +∞ quand x −→ +∞,
x −→ +∞ 2x + 1 2 4
alors : lim (2x + 1)2 e−(2x+1) u e−u = e−u = 0.
2
= lim lim
x −→ +∞ u = (2x+1)2 u −→ +∞ u −→ +∞
=⇒ lim x2 f (x) = 0, =⇒ ∃ α > 1 (α = 2) / lim xα f (x) = 0,
x −→ +∞ x −→ +∞
=⇒ I converge, d'après la Règle xα f (x) en +∞, avec α = 2 > 1.
=⇒ la série B converge par le Critère de comparaison d'une série avec une I.I.S. en +∞ .
∀ n, N ∈ IN / n > N + 1.
Plusieurs approches étaient possibles ici, à condition qu'elles soient ecaces, i.e. produisent une suite
(ρN )N > 0 , aisément calculable à tout rang N , −→ 0 (aussi vite que possible). Nous en examinons deux.
•• Méthode 1.
On part de : un = e− (2n+1) = e−4n
2 −4n−1
= e−4n
2 −1
· e−4n ,
2
( )n
=⇒ ∀ N ∈ IN, ∀ n > N + 1 (n ∈ IN), un 6 e−4(N +1)
2 −1
· e−4n = hN (n), avec e−4n = e−4 .
Comme | e−4 | = e−4 < 1, alors il vient :
∑
+∞ ∑
+∞ ∑
+∞
( )n e−4(N +1)
hN (n) = e−4(N +1)
2 −1
e−4 = e−4(N +1)
2 −1
RN = un 6 × × .
n = N +1 n = N +1 n = N +1
1 − e−4
Le ρN produit par la Méthode 2 en réponse à la question 2◦ ) est le plus petit de tout ceux obtenus par
les diérentes méthodes ci-dessus. Cependant, les diérents ρN obtenus sont d'ecacités comparables. En
dénitive, on doit trouver qu'au pire, N = 3 fait l'aaire. D'où :
SN = S3 ≃ 0, 368 002 850 989, qui est donc une valeur approchée de S à 10−12 près .
FIN de l'EXERCICE 3
FIN