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LE SENS
DE L'EXISTENCE
SELON
SAINT JEAN DE LA CROIX
II
LOGIQUE
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THÉOLOGIE
ÉTUDES PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE LA
FACULTÉ DE THÉOLOGIE S. J. DE LYON-FOURVIÈRE
46
GEORGES MOREL
LE SENS
DE L'EXISTENCE
SELON
SAINT JEAN DE LA CROIX
II
LOGIQUE
AUBIER
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Imprimi potest :
R.-P. PILLAIN, s. j.
Sup. maj. Dom. interprov. Paris
Lutetiae Parisiorum die 30 Januarii i960.
Imprimatur :
J. HOTTOT
Vie. gen.
Parisiis 7 februarii i960.
AVANT-PROPOS
Au seuil de ce deuxième volume redisons quel dessein général
oriente ce travail. Ala recherche du sens de l'homme, nous interro-
geons un homme en qui ce sens émerge d'une expérience progressive
intense. Unhommepour qui rien ne va de soi d'avance.
Les prologues des grands ouvrages de saint Jean de la Croix ont
souligné quelques thèmes essentiels de cette expérience, tandis que
l'exposé biographique laisse deviner la distance considérable qui
sépare les premières et les dernières étapes de l'itinéraire.
Il reste à parcourir le processus tel qu'il apparaît dans la doctrine
sanjuaniste, où il est à la fois décrit et fondé. L'expérience mystique
n'est pas en effet une expérience arbitraire : elle est sous-tendue
par une logique rigoureuse qui garantit la liberté de l'attitude. C'est
cette logique quedégagera leprésent tome. Letroisièmevolumesuivra
enleur essentiel les descriptions d'une expérience quijustifiée logique-
ment n'est pas de l'ordre de la logique.
Cette transcendance de la vie à la logique fonde un conseil utile
àréitérer. Lalecture du Cantique spirituel ou dela Vive Flamme n'est
pas réservée à ceux qui auraient déjà traversé les épreuves de la nuit.
Sans doute chacun ne pourra-t-il communiquer à l'expérience d'un
saint Jean de la Croix qu'à la mesure de sa propre expérience (pro-
position tautologique), mais en même temps le pressentiment d'un
terme non encore atteint rend plus aigu le désir d'y parvenir. C'est
la vie qui détermine la conscience, mais la conscience est la vie qui
se cherche. Ainsi chacun selon son mode peut parcourir le périple
tracé par le mystique espagnol, et, l'ayant parcouru, le reprendre.
Très tôt, sans doute, ce mouvement d'aller et retour éveillera un
double sentiment, de critique et d'étonnement.
On connaît le mot fameux d'Aristote selon lequel la philosophie
«commence »par l'étonnement. Appel d'une réalité qui n'a jamais
fini de découvrir ses richesses. Le pays métaphysique où pénètre
le philosophe est à la fois toujours le même et toujours nouveau.
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INTRODUCTION
manque : il n'y a plus ici ni passé ni avenir sous mode négatif. Mais le
temps est déjà l'éternité précisément sous ce mode : le mouvement
de la vie temporelle est déjà en formation et en attente le mouvement
de l'éternelle vie. Ainsi l'acte fini d'exister se présente-t-il toujours
comme un flux et reflux, un aller et venir, entre désir et rassasiement :
dans l'ici temporel sous une certaineforme d'absence (forme qui varie
suivant les étapes de l'itinéraire), dans l'ici éternel comme présence
sans absence et comme absence sans défaut (paradoxe qui vise à
exprimer que le désir subsiste éternellement après avoir éliminé
son élément de mort).
Même si le langage de saint Jean de la Croix n'est pas toujours aussi
rigoureux, telle est sa certitude : le temps n'est pas pour lui un&forme
pure de la conscience ni un milieu extrinsèque dans lequel l'être-humain
évoluerait ici-bas et dont au moment de la mort il se débarrasserait.
L'homme sanjuaniste est temps. Et certes le temps a en soi un élé-
ment de disparition : il y a un aspect mortel du temps. Et l'expérience
mystique peut être définie comme la dissolution progressive de cet
élément négatif. Dissolution que la mort physique vient d'ailleurs
réellement et mystérieusement parachever : si intense en effet soit
la vie mystique elle ne saurait pleinement réduire le caractère irra-
tionnel de la mort : amour et mort ne peuvent hic et nunc totalement
coïncider. La mort d'amour, non pas seulement l'acceptation amou-
reuse de la mort, mais la mort par amour, est une situation-limite :
c'est au-delà de la mort que la communion du physique et du non-
physique est possible.
En tout cas cette nostalgie de la mort qui est l'un des traits carac-
téristiques de la Vive Flamme n'est pas chez saint Jean de la Croix
fuite de l'essence du temps8. Si la mort crée une rupture béante à
l'intérieur de la vie mystique, cette rupture ne signifie pas qu'il n'y
ait aucun rapport entre le temps et l'éternité. Aucontraire : le temporel
et l'éternel sont les deux modalités de la même vie. Comment l'éternel
est à la fois discontinuité et continuité du temporel ceci n'est pas
encore exprimé, mais pour un saint Jean de la Croix il n'y a aucun
doute qu'il en est ainsi. Autrement, cette vie qui a sens n'aurait pas
sens. La vie temporelle n'est pas une répétition en rêve ou une pure
aspiration de la vie éternelle : elle est cette vie éternelle en genèse, et
si, par impossible, la mort pouvait perdre pour nous son aspect
irrationnel nous verrions l'éternité tout à coup s'embraser comme une
fleur sur la tige du temps : «Muriendo porque no muero »: «Mourant
8. Nous indiquerons cependant plus tard la difficulté de saint Jean de la Croix
à convertir le temps en histoire. Ainsi la nostalgie de la mort n'est guère contreba-
lancée chez lui par le désir de continuer à œuvrer en ce monde. Sous cet aspect, un
saint Paul est plus complet (cf. Phil. 1, 10-26).
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ne sache pas que ses souffrances intimes l'aient jamais empêché d'ac-
complir sa tâche, encore que, cela fut noté, il ait souhaité à certaine
époque d'être déchargé du fardeau de Supérieur. Mais cette perspec-
tive del'œuvreàréaliser n'est pastrès soulignée danslesécrits majeurs
et n'influe guère sur laforme de la vie mystique. Pour des tempéra-
ments moins solides psychologiquement ou moins assurés dans la
certitude de la foi il y a péril de céder au vertige dela verticalité à se
tenir ainsi à la pointe de l'expérience. Significatives à ce sujet sont
certaines traductions faites par tel ou tel dessinateur du graphique
sanjuaniste dela Montagne de Perfection : «LeP. Gabriel de Sainte-
Marie-Madeleine a remarqué, dans ses articles sur le Cantique de
l'Amour (Sanjuanistica, Rome, 1943,p. 92)et sur II «Monte»Mistico
di S.GiovannidellaCroce(Vila Carmelitana, Maggio 1946,pp. 78-81),
que dans la gravure de Diego de Astor et des éditions suivantes tout
l'intérêt seporte sur lavoiequiconduit ausommetduCarmel, symbole
de l'état d'union, tandis que dans l'esquisse du saint, au contraire,
l'état d'union n'est pas moins en évidence que le chemin qui ymène;
il reproche avec raison à Diego de Astor d'avoir trop voulu exprimer
la montée au détriment de tout l'ensemble de la doctrine 14. »Ainsi
certains individus trop généreux se méprennent sur la nature de la
route abrupte que propose saint Jean de la Croix : ils séparent le
chemin du terme, confondent l'entêtement de leur effort avec le désir
réel del'Absolu, l'abstraction duvide avecla Transcendance concrète
et réduisent ainsi l'ascension mystique àuneperformance courageuse :
tous les déséquilibres sont alors possibles. Totalement différente en
son essence est l'attitude que saint Jean de la Croix manifeste déjà
dans songraphique : «Car, écrit M. Florisoone, l'invention, peut-être
la plus personnelle, de saint Jean de la Croix dans son schéma est
sans doute cette importance centrale et cette part égale qu'il donne à
l'état d'union comme au chemin qui y mène : le sommet du mont
est atteignable, et l'effort, s'il est mené au bout, ne sera pas vain. Il
n'est pas une sorte de mirage ni une promesse irréalisable... Cette
égalité des proportions entre la montée et la cime, bien nettement et,
sans aucun doute, intentionnellement établie dans le Premier Mont
dessiné au Calvario, est la figuration mêmede l'équilibre chrétien 15.»
C'est un tel équilibre, enraciné dans la spiritualité la plus concrète,
qui apermisàsaint Jean delaCroix depasserautravers destourments
de la Nuit obscure sans être atteint par les déséquilibres apparents
14. FLORISOONE, Esthétique et mystique d'après sainte Thérèse d'Avila et saint Jean
de la Croix, p. 121, note 5I.
15. Ibid., p. 121.
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ténèbres qui définit l'œuvre sanjuaniste, car, outre que la nuit n'est
rien sans le jour qu'elle appelle et déjà contient, les analyses que
fournissent le Cantique et la Vive Flamme sur l'état de trans-
formation en Dieu sont également d'une exceptionnelle valeur :
c'est àtous lesstadesque saint Jean dela Croix découvre sa puissance
analytique.
Sidonclecarmeespagnoln'a pasintroduit (il s'en faut debeaucoup)
la psychologie à l'intérieur de la mystique, il a tenté de forger un
langage partiellement neuf pour scruter les profondeurs nocturnes
de l'expérience et pour évoquer la vie lumineuse qui jaillit d'au-delà
ces profondeurs.
Le terme «estado »n'a d'ailleurs pas son sens fondamental dans
la sphère psychologique. Le traduire par «état d'âme »serait très
équivoque. Peu d'écrivains religieux sont aussi impitoyables que saint
Jean de la Croix pour les confusions plus ou moins subtiles entre
psychologie et religion. Les estados sontpourlui les expressions d'une
vie qui est d'un tout autre ordre quela vie psychologique commetelle.
Cela ne signifie d'ailleurs pas que la vie religieuse fuit le champ de la
psyché pour se développer à part; au contraire : la vie religieuse étant
le sens vécu de tout ce qui est, il n'y apas essentiellement de lieu qui
lui soit privilégié. Elle tend par nature à s'épanouir jusqu'aux confins
de la structure humaine, à transformer, dans une conversion radicale,
l'univers phénoménal (notamment psychologique) en univers réel.
C'est pourquoi la condition humaine se présente chez saint Jean
de la Croix sous un double aspect : un aspectfiguratifetformel«(for-
masyfiguras33»)selon lequel l'existence apparaît séparée de son sens
et un aspectessentielselon lequel le sens est reconnu envérité. L'expé-
rience mystique est le passage de la première attitude à la seconde :
l'individu y cherche à quitter «ses états d'âme », non pour savourer
de sublimes «états d'âme », mais pour accéder à la vérité au-delà des
ormesqui la masquent34. Ainsila notion de situation est-elle envelop-
pée par celle de mouvement incessant : les estados sont constamment
façon dont à certaines époques on a compris saint Jean de la Croix : celui-ci, écrit
Pourrat, appelle les purifications « des nuits obscures. Ne nous laissons pas effarou-
cher par ce style maniériste »(Ibid., p. 280) !
33. Cf. Subida II, xm, i : Silv. II, p. 118.
34. En soulignant, dans notre premier tome, que la vie religieuse est expérience
(ce qui est une tautologie) nous avons souligné en même temps que ce mot n'a pas une
signification proprement empirique. C'est toujours dans l'empirique que s'opère la
rencontre de l'homme et de Dieu, mais l'empirique ne suffit pas à définir cette rencon-
tre : Dieu ne se trouve pas au bout d'une série d'expériences, et ceux qui prétendent
lire les mystiques pour y découvrir le moyen d'entrer en de hauts états spirituels con-
fondent la figure avec la réalité : « C'est toi mon ravisseur, ce n'est pas mon dhikr
qui m'a ravi ", disait Hallâj s'adressant à Dieu (le dhikr, c'est-à-dire une technique
spirituelle). Cf. Louis GARDET, Thèmes et textes mystiques, Alsatia, 1957, p. 43.
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Il n'est pas possible qu'il n'y ait pas un tel chemin. Ce chemin est
mêmeen réalité unique, au moins en son essence. Pourtant, très vite,
la route apparaîtra déroutante. Plus encore, après quelques rudes
épreuves, le chemin doit en un sens disparaître, devenir «un chemin
sans chemin »(sin camino), comme s'exprime encore l'un des Psau-
mes42. Sur la mer les routes s'effacent, semblent se perdre dans les
immensités maritimes.
Chemin sans chemin : formule encore énigmatique, annonce loin-
taine de l'attitude paradoxale qui pour le mystique sera l'attitude
suprêmement réaliste. Mais qu'est donc la réalité pour qu'elle se
présente aussi déconcertante?
2. Problème de structure logique.
Pour un saint Jean de la Croix tout de la réalité humaine prend
sens seulement du mouvement qui la fonde : le langage même ne peut
être réellement antérieur à ce mouvement. L'ouvrage mystique idéal
serait donc celui où le langage (discours et métadiscours) serait
constitué et justifié selon les seules exigences de l'expérience.
Toutes les grandes œuvres philosophiques sont mues par cet
idéal. Et particulièrement l'œuvre hégélienne dont nous avons dit
que sur certains points essentiels elle n'était pas sans parenté profonde
avecla doctrine sanjuaniste43. La Phénoménologie de Hegel est une
genèse intégrale. Hegel part à la recherche du sens de l'individu,
en n'admettant rien qui vienne d'un pur extérieur. Non que Hegel
prétende opérer une déduction ex nihilo de la totalité. Dès le point
de départ l'altérité est reconnue mais elle ne tombejamais en dehors
de l'expérience qui est ainsi rendue par elle pleinement objective 44.
si lephilosopheestnonseulementunhommequi pensesonexpérience,
mais encore, suprême exigence, un homme qui pense sa pensée 59.
LIVRE I
LA STRUCTURE DU MOUVEMENT
PHÉNOMÉNAL
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INTRODUCTION
Les étapes du mouvement phénoménal.
«Comme le style des débutants sur le chemin de Dieu est bas...,
Dieu veut les faire aller de l'avant et les délivrer du bas exercice
dusenset dudiscours1.»Tel est, dupoint devueformel, le projet dont
l'œuvre de saint Jean dela Croix montrera la réalisation : l'expérience
humaineest unpassageprogressifdudiscours àla sagesse, laquelle est
vie«au-delà detoute langue et detout sentiment dans les profondeurs
de Dieu 2 ».
Untexte delaMontéeduCarmelfournitlesarticulations essentielles
du processus d'accès à la vie mystique. Au chapitre x du deuxième
livre saint Jean de la Croix énumère en effet les diverses représenta-
tions que l'individu va rencontrer sur la route de l'Absolu :
«Devant traiter en particulier du profit et du dommage que les
connaissances et les concepts de l'entendement peuvent causer à
l'âme concernant la foi, qui est le moyen de l'union divine, il est
nécessaire ici de distinguer toutes ces connaissances, tant naturelles
que surnaturelles, que l'entendement peut acquérir. Nous pourrons
ainsi plus distinctement et par ordre conduire l'entendement dans la
nuit et l'obscurité de la foi. Nous ferons ces distinctions aussi briève-
ment que possible.
Il faut savoir qu'il existe deux voies par lesquelles l'entendement
peut recevoir idées et connaissances : l'une est naturelle et l'autre est
surnaturelle. La naturelle est tout ce que l'entendement peut com-
prendre soit par les sens, soit par lui-même. La surnaturelle est tout
ce que l'entendement reçoit au-dessus de sa capacité et aptitude
naturelle.
De ces connaissances surnaturelles, les unes sont corporelles, les
autres spirituelles. Les corporelles elles-mêmes sont de deux sortes :
les unes lui viennent par la voie des sens corporels extérieurs, les
autres par la voie des sens corporels intérieurs avectout ce que l'ima-
gination peut comprendre et fabriquer.
1. N. O. 1, viii, 3 : Silv. II, p. 387.
2. Llama
Dios ». IV, 17 : Silv. IV, p. 102 : «sobre toda lengua y sentido en los profundos de
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COLLECTION « THÉOLOGIE »
1. HENRI BOUILLARD.-Conver- 25. REGIS BERNARD. — L'Image
sion et grâce chez s. Thomas de Dieu d'oprés s. Athanase.
d'Aquin. Etude historique. 26. JEAN MOUROUX. — L'Ex-
2. JEAN DANIELOU. — Pla- périence chrétienne.
tonisme et Théologie mys- 27. HENRI DE LUBAC. — Médi-
tique. Doctrine spirituelle de tation sur l'Eglise.
saint Grégoire de Nysse.
3. HENRI DE LUBAC. — Cor- 28. H. RONDET, M. LE LANDAIS,
pus mysticum. L'Eucharistie A. LAURAS, CH. COUTURIER.
et l'Eglise au moyen áge. — Etudes Augustiniennes.
(2* édition revue et aug- 29. RENE ROQUES. — L'Univers
mentée.) (Epuisé.) Dionysien.
4. CLAUDE MONDESERT. — 30. AUGUSTE VALENSIN. — Le
Clément d'Alexandrie. Intro- Christianisme de Dante.
duction á I'étude de sa pen-
sée religieuse á partir de 31. JOSEPH LECLER. — Histolre
l'Ecriture. de la Tolérance au siéde de
5. GASTON FESSARD. — Auto- la Réforme (2 vol.).
rité et Bien commun. 32. GEORGES DIDIER. — Désln-
6. JEAN MOUROUX. — Sens téressement du chrétien.
Chrétien de I'Homme. 33. RENE MARLE. — Bultmann
7. MAURICE PONTET. — L'exé- et I'interprétation du N. T.
gése de saint Augustin pré- 34. HENRI CROUZEL. — Théo-
dicateur.
8. HENRI DE LUBAC. — Sur- logie de I'image de Dieu chez
naturel. Etudes historiques. Origéne.
9. YVES DE MONTCHEUIL. — 35. GASTON FESSARD. — La
Mélanges théologiques. Dialectique des « Exercices
10. YVES DE MONTCHEUIL. — Spirituels » de saint Ignace
Malebranche et le Quiétisme de Loyola.
H. HANS URS VON BALTHA- 36. CH. DE MORE-PONTGIBAUD.
SAR. — Liturgie cosmique. — Du Fini á l'lnfini. Intro-
Máxime le Confesseur. duction á I'étude de la Con-
12. JOSEPH BONSIRVEN. — naissance de Dieu.
L'Evangile de Paul. (Epuisé.) 37. JOSEPH BONSIRVEN. — Le
13. ANDRE DE BOVIS. — La Sa- Régne de Dieu.
gesse de Sénéque. 38. HENRI BOUILLARD. — Karl
14. M.-C. D'ARCY. — La Dou- Barth. L. Genése et évolution
ble Nature de l'Amour. de la Théologie dialectique.
15. GUSTAVE BARDY. —La Con- 39. HENRI BOUILLARD. — Karl
versior au Christianisme du- Barth. 11 et 111. Parole de
rant les premiers sieeles. Dieu et existence humaine.
16. HENRI DE LUBAC. — His-
toire et Esprit. L'intelligence 40. —J.-Y.Eglise
CALVet
EZ Société
et J. PERRIN.
écono-
de l'Ecriture d'aprés Origene. mique. L'Enseignement so-
17. JEAN-MARIE LE BLOND. — cial des Papes de Léon XIII
Les Conversions de saint Au- á Pie XII.
gustin. 41. HENRI DE LUBAC. — Exé-
18. JACQUES GUILLET. —Thémes gése médiévale. Les quatre
bibliques. Etudes sur l'ex- sens de l'Ecriture. Premiére
pression et le développe- pertie (2 vol.).
ment de la Révélation.
19-20-21. j. A. jUNGMANN. — 42. HENRI DE LUBAC. — Exé-
Miss<irum Sollemnia. Expli- gése médiévale. Les quatre
cation génétique de la Messe sens de l'Ecriture. Deuxidm*
romoine. (3 vol.) partie.
22. J. BONSIRVEN. — Théologie 43. LOUIS LIGIER. — Péché
du Nouveau Testament. d'Adam et Péché du Monde.
23. FREDERIC BERTRAND. — L'Ancien Testament.
Mystique de Jésus chez Ori- 44. XAVIER TILLlETTE. — Karl
gene. Jaspers.
24. HENRI DE LUBAC. — La 45-46. GEORGES MOREL. — Le
Rencontre du Bouddhisme et sens de l'Existence selon
de l'Occident. S. Jean de la Croix. (2 vol.)
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