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Cours 4: Signaux Numériques

Enseignant: Y.Ben Youssef


Filière : IA S5
A.U: 2023/2024

email : youssef.benyoussef@uhp.ac.ma

(2) Cours 4: Signaux Numériques 1 / 31


1 Introduction

2 Échantillonnage

3 Théorème de Nyquist-Shanon

4 Échantillonnage réel

5 Exemples d’échantionneurs

6 Filtre antirepliement

7 Quantification et Codage

8 Conclusion

(2) Cours 4: Signaux Numériques 2 / 31


Objectifs

Savoir expliquer la numérisation d’un signal analogique.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 3 / 31


Objectifs

Savoir expliquer la numérisation d’un signal analogique.


Savoir exprimer un signal échantilloné idéalement dans le temps en
fonction du peigne de Dirac et sa transformée de Fourier
Connaitre la condition de de Nyquist-Shannon .

(2) Cours 4: Signaux Numériques 3 / 31


Objectifs

Savoir expliquer la numérisation d’un signal analogique.


Savoir exprimer un signal échantilloné idéalement dans le temps en
fonction du peigne de Dirac et sa transformée de Fourier
Connaitre la condition de de Nyquist-Shannon .
Connaitre le repliement de spectre.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 3 / 31


Objectifs

Savoir expliquer la numérisation d’un signal analogique.


Savoir exprimer un signal échantilloné idéalement dans le temps en
fonction du peigne de Dirac et sa transformée de Fourier
Connaitre la condition de de Nyquist-Shannon .
Connaitre le repliement de spectre.
Connaitre le rôle d’un filtre anti-repliement.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 3 / 31


Introduction

Introduction

Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 4 / 31


Introduction

Introduction

Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Pour les traiter sur des modules numériques (micoprocesseur ou
microcontrôleur,...) il faut une numérisation pour être convertis en
suite binaire.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 4 / 31


Introduction

Introduction

Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Pour les traiter sur des modules numériques (micoprocesseur ou
microcontrôleur,...) il faut une numérisation pour être convertis en
suite binaire.
La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3
opérations :l’échantillonage,la quantification et le codage.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 4 / 31


Introduction

Introduction

Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Pour les traiter sur des modules numériques (micoprocesseur ou
microcontrôleur,...) il faut une numérisation pour être convertis en
suite binaire.
La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3
opérations :l’échantillonage,la quantification et le codage.
Tous les traitements pour un signal analogique peuvent être translatés
à un signal numérique. ( enregistrement,émission, filtrage,
convolution,...)

(2) Cours 4: Signaux Numériques 4 / 31


Introduction

Propriétés du numérique, c’est à dire du codage en 0/1 :


✓ Précision insensible au temps, à la température, à l’usure du système,
etc.
✓ Pas d’erreur lors de la transmission, la recopie, le stockage, etc

(2) Cours 4: Signaux Numériques 5 / 31


Introduction

Propriétés du numérique, c’est à dire du codage en 0/1 :


✓ Précision insensible au temps, à la température, à l’usure du système,
etc.
✓ Pas d’erreur lors de la transmission, la recopie, le stockage, etc
Applications : TV numérique, Enregistrement audio, vidéo,Téléphonie
mobile.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 5 / 31


Introduction

Propriétés du numérique, c’est à dire du codage en 0/1 :


✓ Précision insensible au temps, à la température, à l’usure du système,
etc.
✓ Pas d’erreur lors de la transmission, la recopie, le stockage, etc
Applications : TV numérique, Enregistrement audio, vidéo,Téléphonie
mobile.
Il est nécessaire de comprendre comment se fait le passage du monde
analogique à celui du numérique c’est l’objet de ce cours.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 5 / 31


Échantillonnage

Échantillonnage

La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3

opérations :

(2) Cours 4: Signaux Numériques 6 / 31


Échantillonnage

Échantillonnage

La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3

opérations :
Étape 1 :L’échantillonage c’est rendre le signal analogique discret.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 6 / 31


Échantillonnage

Échantillonnage

La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3

opérations :
Étape 1 :L’échantillonage c’est rendre le signal analogique discret.
Étape 2 :La quantification c’est associer à chaque échantillon une
valeur

(2) Cours 4: Signaux Numériques 6 / 31


Échantillonnage

Échantillonnage

La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3

opérations :
Étape 1 :L’échantillonage c’est rendre le signal analogique discret.
Étape 2 :La quantification c’est associer à chaque échantillon une
valeur
Étape 3 :Le codage pour associer un code à chaque valeur.

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Échantillonnage

Échantillonage : Prélèvement de la valeur du signal continu x(t) à des


intervalles de temps tn ; Te = tn+1 − tn :Période d’échantillonnage :

xe (t) = {x (tn )} avec tn = nTe

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Échantillonnage
Quantification : Approximation de chaque valeur xe (t) par un multiple
entier d’une quantité élémentaire q appelée pas de quantification.
Amax − Amin Amax − Amin 2Amax
q= ≃ =
2N − 1 2N 2N
Amax − Amin Intervalle de variation du signal anlogique (dynamique
du signal) , N : nombre de bit utilisé

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Échantillonnage
Quantification : Approximation de chaque valeur xe (t) par un multiple
entier d’une quantité élémentaire q appelée pas de quantification.
Amax − Amin Amax − Amin 2Amax
q= ≃ =
2N − 1 2N 2N
Amax − Amin Intervalle de variation du signal anlogique (dynamique
du signal) , N : nombre de bit utilisé

Codage binaire : Transformation de la valeur quantifiée en mot binaire


exploitable par le calculateur.
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Échantillonnage

Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)

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Échantillonnage

Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞

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Échantillonnage

Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞

Z +∞
x (u ′ )δ(t − u ′ )du ′ = x (t)
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 9 / 31


Échantillonnage

Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞

Z +∞
x (u ′ )δ(t − u ′ )du ′ = x (t)
−∞
Le produit de convolution :
Z +∞ Z +∞
x ∗ y (t) = x (u)y (t − u)du; x ∗ y (−t) = x (u)y (u − t)du
−∞ −∞

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Échantillonnage

Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞

Z +∞
x (u ′ )δ(t − u ′ )du ′ = x (t)
−∞
Le produit de convolution :
Z +∞ Z +∞
x ∗ y (t) = x (u)y (t − u)du; x ∗ y (−t) = x (u)y (u − t)du
−∞ −∞

x (t) ∗ δ(t) = δ(t) ∗ x (t) = x (t)

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Échantillonnage
ModélisationRmathématique :
+∞
Propriétés : −∞ x (t)δ(t − t0 )dt = x (t0 ). Échantillonnage
correspond à la multiplication de x(t) par δ(t − t0 )
Z +∞
xe (nTe ) = x (τ )δ(τ − nTe )dτ
−∞

On remarque que
Z +∞
x ∗ δ(−t) = x (τ )δ(t − τ )dτ = xe (t) = x (t) ∗ δ(−t)|t=nTe
−∞

L’échantillonneur est assimilable à un filtre de réponse impulsionnelle


δ(−t)
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Échantillonnage

Signal peigne de Dirac :


+∞
X
⋓Te (t) = δ(t − nTe )
n=−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 11 / 31


Échantillonnage

Signal peigne de Dirac :


+∞
X
⋓Te (t) = δ(t − nTe )
n=−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 11 / 31


Échantillonnage

Signal peigne de Dirac :


+∞
X
⋓Te (t) = δ(t − nTe )
n=−∞

Échantillonnage est aussi la multiplication du signal par

P+∞
xe (t) = x (t). ⋓Te (t) = x (t). n=−∞ δ(t − nTe )

(2) Cours 4: Signaux Numériques 11 / 31


Échantillonnage

Le spectre du signal x(t) après échantillonnage idéal


En utilisant la propriété x (t).δ(t − t0 ) = x (t0 ).δ(t − t0 ), on obtient :
+∞
X
xe (t) = x (nTe )δ(t − nTe )
n=−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 12 / 31


Échantillonnage

Le spectre du signal x(t) après échantillonnage idéal


En utilisant la propriété x (t).δ(t − t0 ) = x (t0 ).δ(t − t0 ), on obtient :
+∞
X
xe (t) = x (nTe )δ(t − nTe )
n=−∞

On a

F[xe (t)] = F[x (t). ⋓Te (t)] = F[x (t)] ∗ F[⋓Te (t)]

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Échantillonnage

Le spectre du signal x(t) après échantillonnage idéal


En utilisant la propriété x (t).δ(t − t0 ) = x (t0 ).δ(t − t0 ), on obtient :
+∞
X
xe (t) = x (nTe )δ(t − nTe )
n=−∞

On a

F[xe (t)] = F[x (t). ⋓Te (t)] = F[x (t)] ∗ F[⋓Te (t)]
P+∞
Avec F[⋓Te (t)] = Fe n=−∞ δ(f − nFe )

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Échantillonnage

Le spectre du signal x(t) après échantillonnage idéal


En utilisant la propriété x (t).δ(t − t0 ) = x (t0 ).δ(t − t0 ), on obtient :
+∞
X
xe (t) = x (nTe )δ(t − nTe )
n=−∞

On a

F[xe (t)] = F[x (t). ⋓Te (t)] = F[x (t)] ∗ F[⋓Te (t)]
P+∞
Avec F[⋓Te (t)] = Fe n=−∞ δ(f − nFe )
Donc
+∞
X
F[xe (t)] = X (f ) ∗ Fe δ(f − nFe )
n=−∞

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Échantillonnage

Comme le produit de convolution est distributif et que


y (t) ∗ δ(t − t0 ) = y (t − t0 )

(2) Cours 4: Signaux Numériques 13 / 31


Échantillonnage

Comme le produit de convolution est distributif et que


y (t) ∗ δ(t − t0 ) = y (t − t0 )
On obtient le résultat intéressant :
+∞
X
Xe (f ) = Fe . X (f − nFe )
n=−∞

1
Fe = Te : fréquence d’échantillonnage

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Échantillonnage

Comme le produit de convolution est distributif et que


y (t) ∗ δ(t − t0 ) = y (t − t0 )
On obtient le résultat intéressant :
+∞
X
Xe (f ) = Fe . X (f − nFe )
n=−∞

1
Fe = Te : fréquence d’échantillonnage
Le spectre Xe (f ) est celui de X(f) périodisé avec une période
fréquentielle Fe :

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Échantillonnage

Comme le produit de convolution est distributif et que


y (t) ∗ δ(t − t0 ) = y (t − t0 )
On obtient le résultat intéressant :
+∞
X
Xe (f ) = Fe . X (f − nFe )
n=−∞

1
Fe = Te : fréquence d’échantillonnage
Le spectre Xe (f ) est celui de X(f) périodisé avec une période
fréquentielle Fe :
L’échantillonnage dans le domaine temporel se traduit par une
périodisation de période Fe dans le domaine fréquentiel.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 13 / 31


Échantillonnage

Soit le signal x(t) réel dont le spectre est borné en fréquence de


fréquence maximale fmax , |X (f )| = 0 , ∀f > fmax

(2) Cours 4: Signaux Numériques 14 / 31


Échantillonnage

Soit le signal x(t) réel dont le spectre est borné en fréquence de


fréquence maximale fmax , |X (f )| = 0 , ∀f > fmax

Cas de la parole : le spectre des sons audibles s’étend jusqu’à environ


20 kHz.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 14 / 31


Échantillonnage

Deux cas se présentent :


1er cas : Fe − fmax > fmax soit

Fe > 2fmax

(2) Cours 4: Signaux Numériques 15 / 31


Échantillonnage

Deux cas se présentent :


1er cas : Fe − fmax > fmax soit

Fe > 2fmax

Les motifs élémentaires de |Xe (f )| sont disjoints (pas de


recouvrement des motifs)

(2) Cours 4: Signaux Numériques 15 / 31


Échantillonnage
1er cas : Fe − fmax > fmax soit
Fe > 2fmax

(2) Cours 4: Signaux Numériques 16 / 31


Échantillonnage
1er cas : Fe − fmax > fmax soit
Fe > 2fmax

Les motifs élémentaires de |Xe (f )| sont disjoints (pas de


recouvrement des motifs)

(2) Cours 4: Signaux Numériques 16 / 31


Échantillonnage
1er cas : Fe − fmax > fmax soit
Fe > 2fmax

Les motifs élémentaires de |Xe (f )| sont disjoints (pas de


recouvrement des motifs)
Le motif principal (n = 0) est égal au spectre de x(t). Comme les
motifs sont disjoints, on peut extraire X(f) grâce à un filtre passe-bas
idéal de fréquence de coupure F2e
TF −1
Xe (f ) = Fe X (f ) ⇐⇒ xe (t) = Fe .x (t)
z }| {
(2) Cours 4: Signaux Numériques 16 / 31
Échantillonnage
2ème cas : Fe − fmax < fmax soit
Fe < 2fmax

(2) Cours 4: Signaux Numériques 17 / 31


Échantillonnage
2ème cas : Fe − fmax < fmax soit
Fe < 2fmax

Les motifs élémentaires de |Xe (f )| se recouvrement : c’est le


repliement du spectre

(2) Cours 4: Signaux Numériques 17 / 31


Échantillonnage
2ème cas : Fe − fmax < fmax soit
Fe < 2fmax

Les motifs élémentaires de |Xe (f )| se recouvrement : c’est le


repliement du spectre
il n’est pas possible de récupérer le spectre X( f ) par un filtrage
approprié. Il n’est donc pas possible de reconstruire le signal initial
x(t) à partir de la connaissance de son échantillonné xe (t)
(2) Cours 4: Signaux Numériques 17 / 31
Théorème de Nyquist-Shanon

Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)

(2) Cours 4: Signaux Numériques 18 / 31


Théorème de Nyquist-Shanon

Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 18 / 31


Théorème de Nyquist-Shanon

Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Si Fe < 2fmax : repliement de spectre donc impossibilité de récupérer
X(f) par filtrage.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 18 / 31


Théorème de Nyquist-Shanon

Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Si Fe < 2fmax : repliement de spectre donc impossibilité de récupérer
X(f) par filtrage.
Enoncé du théorème de Nyquist-Shannon : La condition nécessaire
et suffisante pour échantillonner un signal sans perte
d’information est que la fréquence d’échantillonnage Fe soit
supérieure ou égale au double de la fréquence maximale du
signal.
Fe ≥ 2Fmax

(2) Cours 4: Signaux Numériques 18 / 31


Théorème de Nyquist-Shanon

Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Si Fe < 2fmax : repliement de spectre donc impossibilité de récupérer
X(f) par filtrage.
Enoncé du théorème de Nyquist-Shannon : La condition nécessaire
et suffisante pour échantillonner un signal sans perte
d’information est que la fréquence d’échantillonnage Fe soit
supérieure ou égale au double de la fréquence maximale du
signal.
Fe ≥ 2Fmax

La fréquence maximale fmax = F2e admissible du signal pour éviter les


distorsions de spectre est appelée fréquence de Nyquist
(2) Cours 4: Signaux Numériques 18 / 31
Théorème de Nyquist-Shanon

Dans la condition de Shannon Nyquist Fe > 2fmax , il est possible de


retrouver le spectre du signal continu X(f) à partir de celui du signal
échantillonné Xe (f ) en utilisant par exemple un signal porte ( fenêtre
rectangulaire) de type porte Π2Fmax (f ) :
+∞
X
Xe (f ).Π2fmax (f ) = Fe X (f − nFe )Π2fmax (f ) = Fe .X (f )
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 19 / 31


Reconstruction

(2) Cours 4: Signaux Numériques 20 / 31


Théorème de Nyquist-Shanon

On retrouve ainsi le signal x(t) par transformée de Fourier inverse du


spectre X(f) du signal. x (t) = F −1 (X (f ))

(2) Cours 4: Signaux Numériques 21 / 31


Théorème de Nyquist-Shanon

On retrouve ainsi le signal x(t) par transformée de Fourier inverse du


spectre X(f) du signal. x (t) = F −1 (X (f ))
Interpolation de Lagrange. La réponse imulsionnelle du filtre est
de la forme : h(t) = sin c(Fe t), la sortie du filtre y(t) :
+∞
X
y (t) = xe (t) ∗ h(t) = x (nTe )δ(t − nTe ) ∗ sin c(Fe t)
−∞

+∞
X
y (t) = x (nTe ) sin c[Fe (t − nTe )]
−∞

Formule d’interpolation de Lagrange

(2) Cours 4: Signaux Numériques 21 / 31


Échantillonnage réel

Échantillonnage réel
La suite d’échantillons représentée sur la figure suivante n’a pas de
réalité physique (durée nulle=énergie nulle). II s’agit donc d’un
concept abstrait.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 22 / 31


Échantillonnage réel

Échantillonnage réel
La suite d’échantillons représentée sur la figure suivante n’a pas de
réalité physique (durée nulle=énergie nulle). II s’agit donc d’un
concept abstrait.
Le prélèvement expérimental d’une valeur échantillonnée implique une
opération de mesurage qui prend un certain temps. chaque impulsion
va avoir une durée très courte τ

(2) Cours 4: Signaux Numériques 22 / 31


Échantillonnage réel

Échantillonnage réel
La suite d’échantillons représentée sur la figure suivante n’a pas de
réalité physique (durée nulle=énergie nulle). II s’agit donc d’un
concept abstrait.
Le prélèvement expérimental d’une valeur échantillonnée implique une
opération de mesurage qui prend un certain temps. chaque impulsion
va avoir une durée très courte τ

L’échantillonnage peut donc être modélisé par la multiplication du


signal par une suite de fonction rectangle (ou porte) de largeur τ et
de période Te noté
+∞
X
rectTe ,τ (t) = recτ (t − nTe ) = recτ (t) ∗ ⋓Te (t)
−∞
(2) Cours 4: Signaux Numériques 22 / 31
Échantillonnage réel

L’expression du signal échantillonné xe (t) dans ce cas est :


+∞
X
xe (t) = x (t).recTe ,τ (t) = x (t). recτ (t − nTe )
−∞

+∞
X
= x (t).[recτ (t) ∗ δ(t − nTe )]
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 23 / 31


Échantillonnage réel

L’expression du signal échantillonné xe (t) dans ce cas est :


+∞
X
xe (t) = x (t).recTe ,τ (t) = x (t). recτ (t − nTe )
−∞

+∞
X
= x (t).[recτ (t) ∗ δ(t − nTe )]
−∞

Le spectreXe (f ) du signal échantillonné xe (t) est :


+∞
X
Xe (f ) = F(xe (t)) = τ.Fe . sin c(nFe τ )[X (f − nFe )]
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 23 / 31


Exemples d’échantionneurs

Echantillonnage moyenneur
L’échantillonneur moyenneur donne des échantillons xe (nTe ) qui
correspondent à la valeur moyenne du signal x(t) prise sur la durée τ
Z nTe + τ Z nTe + τ
1 2 1 2
xe (nTe ) = x (t)dt = recτ (t − nTe )x (t)dt
τ nTe − τ2 τ nTe − τ2

1
= [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ

(2) Cours 4: Signaux Numériques 24 / 31


Exemples d’échantionneurs

Echantillonnage moyenneur
L’échantillonneur moyenneur donne des échantillons xe (nTe ) qui
correspondent à la valeur moyenne du signal x(t) prise sur la durée τ
Z nTe + τ Z nTe + τ
1 2 1 2
xe (nTe ) = x (t)dt = recτ (t − nTe )x (t)dt
τ nTe − τ2 τ nTe − τ2

1
= [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ
Le signal échantillonné xe (t) est exprimé par suite par :
1 +∞
X
xe (t) = [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ −∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 24 / 31


Exemples d’échantionneurs

Echantillonnage moyenneur
L’échantillonneur moyenneur donne des échantillons xe (nTe ) qui
correspondent à la valeur moyenne du signal x(t) prise sur la durée τ
Z nTe + τ Z nTe + τ
1 2 1 2
xe (nTe ) = x (t)dt = recτ (t − nTe )x (t)dt
τ nTe − τ2 τ nTe − τ2

1
= [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ
Le signal échantillonné xe (t) est exprimé par suite par :
1 +∞
X
xe (t) = [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ −∞
Le spectre Xe (f ) du signal échantillonné xe (t) est :
+∞
X
Xe (f ) = F(xe (t)) = Fe . sin c(τ (f − nFe )).X (f − nFe )
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 24 / 31


Echantillonnage moyenneur

Après un filtre passe-bas de largeur Fe , la relation liant le spectre de


base du signal échantillonné et celui du signal X(f) est pour n= 0 on
a alors :
Xe,0 (f ) = Fe . sin c(f τ ).X (f )

(2) Cours 4: Signaux Numériques 25 / 31


Echantillonnage bloqueur de durée τ ( ou régulier)
C’est le plus pratique. L’amplitude de chaque impulsion est constante
et égale à l’amplitude du signal initial au temps nTe c.à.d. x (nTe )

(2) Cours 4: Signaux Numériques 26 / 31


Echantillonnage bloqueur de durée τ ( ou régulier)
C’est le plus pratique. L’amplitude de chaque impulsion est constante
et égale à l’amplitude du signal initial au temps nTe c.à.d. x (nTe )
L’expression du signal échantillonné xe (t) dans ce cas est :
+∞
X +∞
X
xe (t) = x (nTe )rectτ (t − nTe ) = x (nTe )δ(t − nTe ) ∗ rectτ (t)
−∞ −∞
+∞
X
= x (t)[ δ(t − nTe ] ∗ rectτ (t)
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 26 / 31


Echantillonnage bloqueur de durée τ ( ou régulier)
C’est le plus pratique. L’amplitude de chaque impulsion est constante
et égale à l’amplitude du signal initial au temps nTe c.à.d. x (nTe )
L’expression du signal échantillonné xe (t) dans ce cas est :
+∞
X +∞
X
xe (t) = x (nTe )rectτ (t − nTe ) = x (nTe )δ(t − nTe ) ∗ rectτ (t)
−∞ −∞
+∞
X
= x (t)[ δ(t − nTe ] ∗ rectτ (t)
−∞
Le spectreXe (f ) du signal échantillonné xe (t) est donc
+∞
X
Xe (f ) = X (f ) ∗ [ Fe δ(f − nFe )].[τ sin c(f .τ )]
−∞
+∞
X
= τ.Fe . sin c(f .τ ) X (f − nFe )]
−∞

(2) Cours 4: Signaux Numériques 26 / 31


Echantillonnage bloqueur de durée τ ( ou régulier)
C’est le plus pratique. L’amplitude de chaque impulsion est constante
et égale à l’amplitude du signal initial au temps nTe c.à.d. x (nTe )
L’expression du signal échantillonné xe (t) dans ce cas est :
+∞
X +∞
X
xe (t) = x (nTe )rectτ (t − nTe ) = x (nTe )δ(t − nTe ) ∗ rectτ (t)
−∞ −∞
+∞
X
= x (t)[ δ(t − nTe ] ∗ rectτ (t)
−∞
Le spectreXe (f ) du signal échantillonné xe (t) est donc
+∞
X
Xe (f ) = X (f ) ∗ [ Fe δ(f − nFe )].[τ sin c(f .τ )]
−∞
+∞
X
= τ.Fe . sin c(f .τ ) X (f − nFe )]
−∞
Pour retrouver
(2)
le spectreCours
X(f), un filtre passe bas idéal de largeur F26e / 31
4: Signaux Numériques
Filtre antirepliement

Filtre antirepliement

Dans le cas des signaux à support fréquentiel infini, il est impossible


de définir une notion de fréquence maximale. Quelque soit la
fréquence d’échantillonnage Fe

(2) Cours 4: Signaux Numériques 27 / 31


Filtre antirepliement

Filtre antirepliement

Dans le cas des signaux à support fréquentiel infini, il est impossible


de définir une notion de fréquence maximale. Quelque soit la
fréquence d’échantillonnage Fe
y a toujours repliement de spectre Donc, il faut d’abord un filtrage
passe-bas appelé pré-filtrage du signal avant son échantillonnage pour
supprimer eventuellement tout repliement spectral.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 27 / 31


Filtre antirepliement

Filtre antirepliement

Dans le cas des signaux à support fréquentiel infini, il est impossible


de définir une notion de fréquence maximale. Quelque soit la
fréquence d’échantillonnage Fe
y a toujours repliement de spectre Donc, il faut d’abord un filtrage
passe-bas appelé pré-filtrage du signal avant son échantillonnage pour
supprimer eventuellement tout repliement spectral.

Si l’on désire observer le spectre d’un signal jusqu’à la fréquencefmax ,


il est souhaitable de prendre une fréquence d’échantillonnage
Fe > 2fmax

(2) Cours 4: Signaux Numériques 27 / 31


Quantification et Codage

Quantification et Codage
La quantification consiste à associer à une valeur réelle x quelconque,
une autre valeur xq appartenant à un ensemble fini de valeurs et ce
suivant une certaine loi : arrondi supérieur, arrondi le plus proche,...

(2) Cours 4: Signaux Numériques 28 / 31


Quantification et Codage

Quantification et Codage
La quantification consiste à associer à une valeur réelle x quelconque,
une autre valeur xq appartenant à un ensemble fini de valeurs et ce
suivant une certaine loi : arrondi supérieur, arrondi le plus proche,...
La loi de quantification uniforme utilise un pas de quantification (∆)
constant entre chaque valeur xq

L’écart entre chaque valeur xq est appelé pas de quantification.


xmax − xmin
∆=q=
2N − 1
(2) Cours 4: Signaux Numériques 28 / 31
Quantification et Codage

La quantification introduit une erreur modélisable mathématiquement,


et que l’on peut considérer comme une variable aléatoire

(2) Cours 4: Signaux Numériques 29 / 31


Quantification et Codage

La quantification introduit une erreur modélisable mathématiquement,


et que l’on peut considérer comme une variable aléatoire
Le codage consiste à associer à un ensemble de valeurs discrètes un
code composé d’éléments binaires. Les codes les plus connus : code
binaire naturel, code binaire décalé, code complément à 2, code DCB,
code Gray.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 29 / 31


Conclusion

Conclusion

Dans ce chapitre, les points esentiels traités sont :


L’opération d’échantillonnage.
La condition de Shannon garantit la non perte d’information, dans le
cas idéal.
Des précautions sont à prendre afin que le signal échantillonné et le
signal reconstruit à partir des échantillons soient les plus fidèles
possibles au signal original.
Le théorème de Nyquist-Shannon,

Fe ≥ 2fmax

La fréquence de Nyquist est celle du cas limite : Fe = 2fmax


Un filtre anti-repliement passe-bas est utilisé avant l’échontillonnage
d’un signal de spectre infini.

(2) Cours 4: Signaux Numériques 30 / 31


Merci de votre Attention

(2) Cours 4: Signaux Numériques 31 / 31

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