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2 Échantillonnage
3 Théorème de Nyquist-Shanon
4 Échantillonnage réel
5 Exemples d’échantionneurs
6 Filtre antirepliement
7 Quantification et Codage
8 Conclusion
Introduction
Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Introduction
Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Pour les traiter sur des modules numériques (micoprocesseur ou
microcontrôleur,...) il faut une numérisation pour être convertis en
suite binaire.
Introduction
Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Pour les traiter sur des modules numériques (micoprocesseur ou
microcontrôleur,...) il faut une numérisation pour être convertis en
suite binaire.
La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3
opérations :l’échantillonage,la quantification et le codage.
Introduction
Les capteurs classiques des signaux sont des capteurs des signaux
analogiques.
Pour les traiter sur des modules numériques (micoprocesseur ou
microcontrôleur,...) il faut une numérisation pour être convertis en
suite binaire.
La numérisation d’un signal analogique passe nécessairement par 3
opérations :l’échantillonage,la quantification et le codage.
Tous les traitements pour un signal analogique peuvent être translatés
à un signal numérique. ( enregistrement,émission, filtrage,
convolution,...)
Échantillonnage
opérations :
Échantillonnage
opérations :
Étape 1 :L’échantillonage c’est rendre le signal analogique discret.
Échantillonnage
opérations :
Étape 1 :L’échantillonage c’est rendre le signal analogique discret.
Étape 2 :La quantification c’est associer à chaque échantillon une
valeur
Échantillonnage
opérations :
Étape 1 :L’échantillonage c’est rendre le signal analogique discret.
Étape 2 :La quantification c’est associer à chaque échantillon une
valeur
Étape 3 :Le codage pour associer un code à chaque valeur.
Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞
Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞
Z +∞
x (u ′ )δ(t − u ′ )du ′ = x (t)
−∞
Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞
Z +∞
x (u ′ )δ(t − u ′ )du ′ = x (t)
−∞
Le produit de convolution :
Z +∞ Z +∞
x ∗ y (t) = x (u)y (t − u)du; x ∗ y (−t) = x (u)y (u − t)du
−∞ −∞
Rappel mathématique :
L’impulsion de Dirac est paire : δ(−t) = δ(t)
Z +∞
x (u)δ(u − t)du = x (t)
−∞
Z +∞
x (u ′ )δ(t − u ′ )du ′ = x (t)
−∞
Le produit de convolution :
Z +∞ Z +∞
x ∗ y (t) = x (u)y (t − u)du; x ∗ y (−t) = x (u)y (u − t)du
−∞ −∞
On remarque que
Z +∞
x ∗ δ(−t) = x (τ )δ(t − τ )dτ = xe (t) = x (t) ∗ δ(−t)|t=nTe
−∞
P+∞
xe (t) = x (t). ⋓Te (t) = x (t). n=−∞ δ(t − nTe )
On a
F[xe (t)] = F[x (t). ⋓Te (t)] = F[x (t)] ∗ F[⋓Te (t)]
On a
F[xe (t)] = F[x (t). ⋓Te (t)] = F[x (t)] ∗ F[⋓Te (t)]
P+∞
Avec F[⋓Te (t)] = Fe n=−∞ δ(f − nFe )
On a
F[xe (t)] = F[x (t). ⋓Te (t)] = F[x (t)] ∗ F[⋓Te (t)]
P+∞
Avec F[⋓Te (t)] = Fe n=−∞ δ(f − nFe )
Donc
+∞
X
F[xe (t)] = X (f ) ∗ Fe δ(f − nFe )
n=−∞
1
Fe = Te : fréquence d’échantillonnage
1
Fe = Te : fréquence d’échantillonnage
Le spectre Xe (f ) est celui de X(f) périodisé avec une période
fréquentielle Fe :
1
Fe = Te : fréquence d’échantillonnage
Le spectre Xe (f ) est celui de X(f) périodisé avec une période
fréquentielle Fe :
L’échantillonnage dans le domaine temporel se traduit par une
périodisation de période Fe dans le domaine fréquentiel.
Fe > 2fmax
Fe > 2fmax
Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Si Fe < 2fmax : repliement de spectre donc impossibilité de récupérer
X(f) par filtrage.
Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Si Fe < 2fmax : repliement de spectre donc impossibilité de récupérer
X(f) par filtrage.
Enoncé du théorème de Nyquist-Shannon : La condition nécessaire
et suffisante pour échantillonner un signal sans perte
d’information est que la fréquence d’échantillonnage Fe soit
supérieure ou égale au double de la fréquence maximale du
signal.
Fe ≥ 2Fmax
Théorème de Nyquist-Shanon
la condition sur Fe pour qu’à partir du signal échantillonné xe (t) , on
puisse reconstruire intégralement x(t)
Si Fe > 2fmax pas de recouvrement du spectre donc extraction de
X(f) par un filtre passe bas idéal.
Si Fe < 2fmax : repliement de spectre donc impossibilité de récupérer
X(f) par filtrage.
Enoncé du théorème de Nyquist-Shannon : La condition nécessaire
et suffisante pour échantillonner un signal sans perte
d’information est que la fréquence d’échantillonnage Fe soit
supérieure ou égale au double de la fréquence maximale du
signal.
Fe ≥ 2Fmax
+∞
X
y (t) = x (nTe ) sin c[Fe (t − nTe )]
−∞
Échantillonnage réel
La suite d’échantillons représentée sur la figure suivante n’a pas de
réalité physique (durée nulle=énergie nulle). II s’agit donc d’un
concept abstrait.
Échantillonnage réel
La suite d’échantillons représentée sur la figure suivante n’a pas de
réalité physique (durée nulle=énergie nulle). II s’agit donc d’un
concept abstrait.
Le prélèvement expérimental d’une valeur échantillonnée implique une
opération de mesurage qui prend un certain temps. chaque impulsion
va avoir une durée très courte τ
Échantillonnage réel
La suite d’échantillons représentée sur la figure suivante n’a pas de
réalité physique (durée nulle=énergie nulle). II s’agit donc d’un
concept abstrait.
Le prélèvement expérimental d’une valeur échantillonnée implique une
opération de mesurage qui prend un certain temps. chaque impulsion
va avoir une durée très courte τ
+∞
X
= x (t).[recτ (t) ∗ δ(t − nTe )]
−∞
+∞
X
= x (t).[recτ (t) ∗ δ(t − nTe )]
−∞
Echantillonnage moyenneur
L’échantillonneur moyenneur donne des échantillons xe (nTe ) qui
correspondent à la valeur moyenne du signal x(t) prise sur la durée τ
Z nTe + τ Z nTe + τ
1 2 1 2
xe (nTe ) = x (t)dt = recτ (t − nTe )x (t)dt
τ nTe − τ2 τ nTe − τ2
1
= [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ
Echantillonnage moyenneur
L’échantillonneur moyenneur donne des échantillons xe (nTe ) qui
correspondent à la valeur moyenne du signal x(t) prise sur la durée τ
Z nTe + τ Z nTe + τ
1 2 1 2
xe (nTe ) = x (t)dt = recτ (t − nTe )x (t)dt
τ nTe − τ2 τ nTe − τ2
1
= [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ
Le signal échantillonné xe (t) est exprimé par suite par :
1 +∞
X
xe (t) = [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ −∞
Echantillonnage moyenneur
L’échantillonneur moyenneur donne des échantillons xe (nTe ) qui
correspondent à la valeur moyenne du signal x(t) prise sur la durée τ
Z nTe + τ Z nTe + τ
1 2 1 2
xe (nTe ) = x (t)dt = recτ (t − nTe )x (t)dt
τ nTe − τ2 τ nTe − τ2
1
= [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ
Le signal échantillonné xe (t) est exprimé par suite par :
1 +∞
X
xe (t) = [recτ (t) ∗ x (t)].δ(t − nTe )
τ −∞
Le spectre Xe (f ) du signal échantillonné xe (t) est :
+∞
X
Xe (f ) = F(xe (t)) = Fe . sin c(τ (f − nFe )).X (f − nFe )
−∞
Filtre antirepliement
Filtre antirepliement
Filtre antirepliement
Quantification et Codage
La quantification consiste à associer à une valeur réelle x quelconque,
une autre valeur xq appartenant à un ensemble fini de valeurs et ce
suivant une certaine loi : arrondi supérieur, arrondi le plus proche,...
Quantification et Codage
La quantification consiste à associer à une valeur réelle x quelconque,
une autre valeur xq appartenant à un ensemble fini de valeurs et ce
suivant une certaine loi : arrondi supérieur, arrondi le plus proche,...
La loi de quantification uniforme utilise un pas de quantification (∆)
constant entre chaque valeur xq
Conclusion
Fe ≥ 2fmax