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Thème:
Mai 2023
MINISTERE DE LA SANTE
Thème:
Mai 2023
REMERCIMENTS
Nous tenons à remercier avant tous ALLAH le tout puissant de nous avoir donné la santé, la force, la
volonté et le courage pour accomplir ce mémoire.
Nous tenons à remercier plus particulièrement notre directrice de mémoire Madame BOUGHAZI
Meriem pour ses qualité d‟encadrement et son suivi tout au long de nos projet.
Nous voudrions également remercier les membres de jury pour avoir accepté d‟évaluer ce travail et pour
toutes leurs remarques et critiques.
Nous tenons à souligner nos gratitude sincère à l‟ensemble des enseignants de l'institut national de
formation paramédicale de Médéa sans exception pour leur savoir et leur effort prodigué à notre
formation.
Nos remerciements sont destinés aux employeurs de l‟EPH de MEDEA, et particulièrement aux
manipulateurs pour leurs judicieuses orientations et leurs aides durant toute la période de travail.
DEDICACE
Ce modeste travail est dédié à mes parents, à toute la famille et les amis.
LISTE D'ABREVIATIONS
2.
2D Deux Dimensions
3.
3D Trois Dimensions
A.
ACTA Automatic Computerized Transverse Axial
C.
CAN Conversion Analogique Numérique
CBCT Cone Beam Computed Tomography
CD ROM Compact DiscRead Only Memory
Cm Centimètre
CT Computed Tomography
D.
DD Décubitus Dorsal
DFOV Display Field Of View
E.
EEGE Exponential Edge Gradient Effect
EPH Etablissement Publique Hospitalier
F.
FDK Feldkamp Davis Kress
FOV Field Of View
K.
KV Kilovolt
KW Kilowatt
L.
Log Logarithme Népérien
M.
MA Miliampère
MinIP Minimum Intensity Projection
MIP Maximum Intensity Projection
MLEM Maximum Likelihood Expectation Maximization
Mm Milimètre
MPR Multi Planar Reconstruction
N.
NCT Number of Computed Tomography
P.
PACS Picture Archiving and Communication System
R.
RTH Tungstène-Rhénium-molybdène
RX Rayons X
S.
S Seconde
SFOV Scan Field Of View
T.
TDM Tomo-Densito-Métrie
U.
UH Unité de Hounsfield
W.
WL Window Level
WW Window Width
DEFINITION DES CONCEPTS
Artéfact : Structure ou phénomène d'origine artificielle ou accidentelle qui altère une expérience ou un
examen portant sur un phénomène naturel. (Larousse.fr)
Imagerie médicale : spécialité médicale consistant à produire des images du corps humain vivant et à les
interpréter à des fins diagnostiques, thérapeutiques ou de surveillance de l‟évolution des pathologies.
(Larousse.fr)
Manipulateur : personne qui manipule des produits, des appareils. (Larousse.fr)
Qualité : ensemble des caractères, des propriétés qui font que quelque chose correspond bien ou mal à sa
nature. (Larousse.fr)
Rayonnement : transport d'énergie sous forme d'ondes ou de particules à partir d'une source ; ondes ou
particules assurant un transport d'énergie dans un milieu. (Larousse.fr)
TDM : procédé radiologique de reconstruction informatique de l‟image d‟une coupe du corps à partir
d‟une série d‟analyses de densité effectuées par le balayage et/ou la rotation de l‟ensemble tube à rayons
X- détecteurs. (Larousse.fr)
TABLE DES MATIERES
REMERCIMENTS
DEDICACES
LISTE D'ABBREVIATIONS
INTRODUCTION
CHOIX DU THEME
PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
Figure I.2 : Représentation d'une projection suivant un angle de vue et un ensemble de détecteurs...........9
Figure II.2 : Effet de volume partiel dans un modèle composé de deux matériaux dont les coefficients
d'atténuation linéaires différents..................................................................................................................34
Figure II.5 : Courbe de profil obtenue avec une trajectoire circulaire de la source...................................37
Figure II.9 : Contribution du primaire et du diffusé aux intensités des projections dans les directions x et
y d'un fantôme d'eau avec 2 implants en os.................................................................................................42
Figure II.13 : Exemple d‟un implant en plomb qui met en évidence l‟artefact métallique en forme
d‟étoile.......................................................................................................................................................45
LISTE DES TABLEAUX
Tableau IV.8 : Les outils de réduction des artéfacts utilisés par les manipulateurs..................................66
Histogramme IV.5 : Les méthodes de réduction des artefacts utilisés par les manipulateurs...................66
Les avancées technologiques de ces dernières années ont donné à l‟imagerie médicale une place
croissante dans le diagnostic et le traitement des pathologies. La tomodensitométrie est l'une des
techniques d'imagerie médicale de plus en plus pratiquée, qui consiste à mesurer l'absorption des rayons
X par les tissus puis, par traitement informatique à numériser et enfin reconstruire des images 2D ou 3D
des structures anatomiques.
En TDM, avant une quelconque interprétation, nous nous devons de juger de la qualité de notre cliché. Ce
jugement est basé sur quatre critères principaux : la résolution de contraste, la résolution spatiale, le
rapport signal sur bruit et l‟épaisseur de la coupe.
Après des réglages corrects de la machine et une appréhension de la qualité technique du cliché, il nous
faut également être capable de reconnaitre les différents artefacts qui peuvent être présents afin de ne pas
faire une mauvaise interprétation de nos clichés. Les artéfacts représentent un ensemble de dégradations
altérant la qualité de l‟image et rendant l‟analyse de celle-ci difficile, ils peuvent être dus au patient, à la
machine ou bien à ces deux causes réunies.
Néanmoins, le manipulateur en imagerie médicale de santé publique est face à une intervention en cas de
présence des artéfacts . Ce qui nous a motivé à choisir ce thème professionnel de mémoire de fin d‟études
afin d‟essayer de découvrir les facteurs qui influent sur la qualité d'image et causent des artéfacts et pour
améliorer cette dernière.
Le présent mémoire est organisé comme suit :
D‟abord une problématique suivie par une question principale et des hypothèses.
Par la suite, une phase conceptuelle qui comporte deux (02) chapitres :
Dans le premier chapitre, nous présenterons la tomodensitométrie, nous parlerons du principe de
la technique TDM, de l'appareillage, sa constitution, ses performances et les paramètres utilisés.
Dans le deuxième chapitre, nous étudierons les principaux artefacts en imagerie CT qui peuvent
dégrader l‟estimation des nombres CT, exprimés en HU.
Ultérieurement, une phase méthodologique et une phase empirique qui montre les résultats du
questionnaire avec l‟analyse et l‟interprétation, issue par une synthèse globale et vérification des
hypothèses.
Notre travail est achevé par une conclusion générale.
CHOIX DU THEME
Afin de réaliser notre travail d‟intérêt professionnel, nous avons choisi ce thème de travail dans le
domaine de la tomodensitométrie qui est les artéfacts de l'image tomodensitométrique.
Tout d‟abord, lors de nos stages réalisés au cours de notre formation initiale au niveau des différents
services d‟imagerie médicale de la wilaya de Médéa, d‟après les échos, et d‟après une pré-enquête
réalisée au niveau de l'EPH Mohamed BOUDIAF de Médéa, on a constaté que le manipulateur est
incapable de réaliser un examen tomodensitométrique parfait sans artéfacts, donc il existe des facteurs qui
influent la qualité d'image en TDM .
C‟est la raison qui nous a amenée à élaborer le présent thème intitulé (les artéfacts de l'image
tomodensitométrique) dans le but d‟identifier les causes.
En TDM, on a eu des cours théoriques (bases physiques et protocoles), des stages pendant cette
formation, on a trouvé que c‟est une spécialité plus délicate par rapport aux examens radiologiques
standards.
Ensuite, on a pensé à faire cette recherche qui peut enlever l‟obscurité sur cette problématique afin
d‟éclairer les manipulateurs en générale et les futurs manipulateurs en particulier sur les facteurs
d'apparition des artéfacts durant la réalisation d'un examen tomodensitométrique et les outils de réduction
de ces artéfacts .
D‟autre part, ce thème à pour but d‟améliorer nos connaissances, compléter notre formation, offrir un
document qui peut intéresser les différentes promotions des étudiants manipulateurs en imagerie médicale
dans l‟avenir.
PROBLEMATIQUE
Les artéfacts liés à l'appareillage ne sont pas maitrisés par les manipulateurs afin d'avoir une
image tomodensitométrique riche en information et pauvre en artéfacts.
Les causes non métrisables des artéfacts peuvent être à l‟origine de cette persistance d‟existence
d‟artéfacts.
PHASE
CONCEPTUELLE
PHASE CONCEPTUELLE CHAPITRE I : LA TOMODENSITOMETRIE
CHAPITRE I: LA TOMODENSITOMETRIE
I.1. INTRODUCTION
Depuis les années soixante dix la tomodensitométrie se présente comme l'une des applications la plus
efficace et la plus adéquate de l'application de l'informatique à la médecine et à l'imagerie médicale. En
effet, le scanner, en raison de son analyse par balayage permet une modulation de la zone étudiée, couplée
à un traitement numérique des données. La mesure du coefficient d‟atténuation des rayons X permet alors
de restituer une image précise de la zone étudiée. Les principes mathématiques de la théorie de
reconstruction d‟un objet à partir de la connaissance de ses projections ont été développés en 1917 par
Radon. La Tomodensitométrie est basée sur deux systèmes complémentaires : le système d‟acquisition et
le système de traitement.
Le système d‟acquisition issu du premier scanner à rayons X a été mis au point en 1972 par Hounsfield. Il
a eu le pris Nobel en 1979 en association avec Cormack.
La première génération apparus en 1972 a été caractérisé par l‟utilisation d‟un tube à rayons X et d‟un
seul détecteur qui effectuent un mouvement de translation, puis l'ensemble effectue une rotation. La durée
d'acquisition d'une coupe est de 5 minutes. Afin d‟accélérer le temps d‟acquisition, les systèmes de la
deuxième génération apparus en 1976, utilisent une barrette de 8 à 30 détecteurs, ce qui minimise le
nombre de translations. A partir de la troisième génération 1981, la translation est supprimée, les
systèmes en éventail ont été développés. Le faisceau de rayons X utilisé est compris entre 30 et 60 degrés,
les détecteurs sont circulaires et sont soit mobiles pour la troisième génération, soit fixes pour la
quatrième génération en 1989.
Les scanners spiralés ou hélicoïdaux disponibles depuis les années 1990 ont été caractérisés par l'émission
continue des rayons X durant toute la séquence. La réalisation de l'examen est beaucoup plus rapide
(quelques secondes) et plus confortable et fournit une meilleure qualité des images.
On dispose, aujourd'hui, des scanners multicoupes en passant du scanner de 4 coupes par rotation au
scanner de 64 coupes. Cela permet entre autres de réduire les irradiations de rayons X, d'avoir des temps
d'examen plus courts et d'obtenir plus d'informations pour certaines explorations. En 2009, le dernier né
est le scanner de 320 barrettes de 0.35s/ rotation qui permet de faire une acquisition très rapide. (MECHI,
2010/2011)
I.2.DEFINITION
La tomodensitométrie ou scanographie est une méthode de diagnostic radiologique tomographique qui
utilise les RX en faisceau très étroit, permettant d‟obtenir des coupes transversales, reconstruites à partir
de la mesure du coefficient d‟atténuation du faisceau de RX dans le volume étudié afin de reconstruire
des images 2D ou 3D des structures anatomiques. (Larousse.fr)
I.3.PRINCIPE SCANNER
La tomodensitométrie X (TDM) ou scanographie, appelée «Computerized Tomography » par les Anglo-
Saxons, est une méthode de diagnostic radiologique. Elle permet d'obtenir des coupes transversales,
reconstruites dans les plans sagittal et coronal à partir de la mesure du coefficient d'atténuation du
faisceau de rayons X dans le volume étudié. Elle fait appel :
Au principe de base de la radiographie.
À la définition d'un plan de coupe par rotation d'un tube autour d'un patient .
La TDM utilise un faisceau de rayons X dont l'absorption par l'organisme est mesurée selon de multiples
incidences par un système de détection.
Les informations quantitatives issues des interactions du rayonnement et de la matière constituent des
données numériques.
Celles-ci sont traitées et reconstruites secondairement par l'ordinateur en image selon un calcul matriciel.
Chaque pixel est la traduction numérique de la valeur de coefficient d'atténuation du faisceau de rayons X
du voxel correspondant. (TRAORE, 2023)
I.3.HISTORIQUE
Le mot «scanner» vient de l'anglais «scanography». Ce terme vient du mot anglais «to scan» qui signifie
«scruter» et du grec «graphein» (écrire). Le scanner est aussi appelé tomodensitométrie, scanographie à
rayon X, tomographie axiale couplée avec ordinateur.
En 1886, W. Roentgen (prix Nobel 1901) a découvert les rayons X à travers la fameuse main de Madame
Roentgen).
L'apparition du scanner fait suite à de nombreux travaux dont l'initiateur se trouve être Godfrey Newbold
HOUNSFIELD ; ingénieur au laboratoire central de recherche de la société Electro-Musical Instruments
(EMI).
En 1971 les premières coupes du cerveau ont été faites avec ce prototype grâce au Dr AMBROISE dans
son service dans la ville de Wimbledon.
1973 est l'année de la commercialisation du scanner sous le nom d'ACTA SCANNER. Il a vu ses
indications s'élargir dans tout le corps entier grâce aux travaux de LEDLEY. CORMACK et
HOUNSFIELD qui reçoivent le prix Nobel de médecine pour leur invention en 1979. (Solacroup, Boyer,
Marec, & Claeys, 2001)
après 2005 : scanner avec capteurs plans permettant la couverture de tout un volume en une seule
rotation (équivalent de plus de 200 barrettes). (Hubert, Descotes, & Blum, 2003)
I.4.1.Atténuation :
Un faisceau de rayons X traversant un objet homogène d'épaisseur x subit une atténuation, fonction de la
densité électronique de l‟objet. La valeur de l‟atténuation est obtenue par soustraction entre l‟intensité du
faisceau de rayons X avant et après traversée de l‟objet. Elle est définie par la relation :
Log I0/I = μx
avec :
I0 : intensité incidente du faisceau.
I : intensité émergente.
μ : coefficient d‟atténuation.
x : épaisseur de l‟objet traverseé.
Le faisceau rencontre des structures de densité et d'épaisseur différentes. L‟atténuation dépend donc de
plusieurs inconnues μ1x1, μ2x2, ….μnxn. (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
Figure I.2 : Représentation d'une projection suivant un Figure I.3 : Atténuation mesurée par un détecteur
angle de vue et un ensemble de rayons. (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
(FREDERIQUE, 2017)
mesure imposent une opération mathématique supplémentaire appelée : filtration. Différents filtres sont
disponibles en fonction des choix de l‟utilisateur :
filtres pour les structures à détails fins.
filtres favorisant la différentiation des densités.
Ces projections sont filtrées puis rétroprojetées sur une matrice de reconstruction.
Chaque profil d‟atténuation est projeté selon le même angle qu‟à l‟acquisition.
À partir des valeurs d‟atténuation mesurées par chaque détecteur, l‟ordinateur calcule la densité de chaque
pixel de la matrice. Ces calculs complexes reposent sur un principe simple : connaissant la somme des
chiffres d‟une matrice selon tous ses axes (rangées, colonnes et diagonales), on peut en déduire tous les
chiffres contenus dans la matrice. (Hubert, Descotes, & Blum, 2003) , (Solacroup, Boyer, Marec, &
Claeys, 2001)
Figure I.4 : Profils d'atténuations obtenus selon différents angles de rotation (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.4.3.1.Dessin matriciel :
Un dessin matriciel est réalisé en remplaçant le chiffre propre à chaque élément par une teinte
correspondant à chaque chiffre. On démontre alors :
Les coefficients de densité des différents tissus sont exprimés en unités Hounsfield UH. L‟éventail varie
de –1000 à +4000, avec le choix d‟une valeur de zéro pour l‟eau, -1000 pour l‟air et +1000 pour le
calcium. L‟oeil humain ne distinguant que 16 niveaux de gris. La fenêtre correspond aux densités qui
seront effectivement traduites en niveaux de gris à l‟écran. Elle est définie par deux paramètres :
I.4.3.3.Pixel/voxel :
A une tranche du volume anatomique en 3D exploré correspond une image plane en 2D. L‟unité
élémentaire du volume anatomique est le voxel, l‟unité élémentaire de l‟image visualisée sur le film plan
est le pixel. Sur les images produites, à chaque voxel correspond un pixel avec sa densité. (Hubert,
Descotes, & Blum, 2003)
Figure I.5 : Schéma de la reconstruction d'une image scanner sur ordinateur (Liehr, 2017)
Figure I.6 : Chaine d'acquisition en TDM (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.5.1.1.Générateur de rayons X :
Le générateur alimente le tube à rayons X Il délivre une haute tension continue (80 à 140 kV) ainsi qu‟un
milliampèrage constant (de 10 à 500 mA) . Il a une puissance totale disponible de 50 à 60 kW. Il est le
plus souvent placé (« embarqué ») dans le statif, tournant avec le tube.
l‟alimentation se fait par le biais de bagues collectrices sur un anneau tournant frottant sur des charbons,
au lieu d‟une alimentation par un câble haute tension fixe. Cette évolution technologique importante a
permis le développement de la rotation continue. (Hubert, Descotes, & Blum, 2003), (Solacroup, Boyer,
Marec, & Claeys, 2001)
absorber de fortes contraintes thermiques d'ou la nécessité d'une capacité calorique élevée
(exprimée en unités chaleur UC).
évacuer la chaleur grâce à une dissipation thermique importante (permettant de réaliser une
deuxième hélice si la première a porté le tube à sa charge thermique maximale).
le rendement du tube à rayons X est particulièrement faible (1% rayons X, 99 % chaleur). C‟est le
domaine qui a le moins progressé depuis les premiers appareils. (Hubert, Descotes, & Blum, 2003),
(Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.5.1.3.Filtrage et collimation :
Le filtrage et la collimation permettent la mise en forme du faisceau de rayons X.
Filtration :
Les rayons X émis ont des niveaux énergétiques variés (rayonnement non monochromatique) ; les rayons
de basse énergie, qui ne traversent pas le corps humain, doivent être supprimés par les filtres placés à la
sortie du tube, aboutissant à un «durcissement du faisceau». Ce filtrage est effectué par une lame
métallique de faible épaisseur. Il permet d‟obtenir un spectre de rayonnement étroit, d‟approcher le
monochromatisme.
Collimation :
Il existe deux types de collimations : la
collimation primaire et la collimation
secondaire.
La collimation primaire est situé en aval du
filtrage (entre le tube et le patient). Elle calibre
le faisceau de rayons X en fonction de
l‟épaisseur de coupe désirée (1 à 10 mm). Elle
limite l‟irradiation inutile.
La collimation secondaire est placée avant le
détecteur (entre le patient et les détecteurs).
Elle doit être parfaitement alignée avec le foyer
et la collimation primaire. Elle a pour but de
diminuer le rayonnement diffusé par le patient
qui dégrade le contraste et donne une mauvaise
qualité d' image. (Solacroup, Boyer, Marec, & Figure I.7 : Collimation primaire et secondaire
Une barrette de détection est constituée de multiples cellules de détection (près de 900 détecteurs sur le
statif) placés côte à côte en face du tube à rayons X sur un arc de cercle d‟environ 40°. On distingue deux
types de détecteurs :
Détecteurs solides :
Ils reposent sur l'effet radio-luminescent. Les
photons X sont absorbés par un scintillateur
(céramique) et convertis en photons lumineux,
eux mêmes convertis en signal électrique par
une photodiode, le signal électrique est
amplifié par photomultiplicateur, puis converti
en valeurs numérique . Leur efficacité est
excellente, ils offrent un temps de réponse
Figure I.9 : Principe de détecteur solide
rapide et une faible rémanence. (Solacroup,
(Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
Le système de slip-ring :
Le système de slip-ring assure une fonction de protection. Les différentes alimentations du tube à rayon
X : la haute tension, le courant du filament et la rotation de l‟anode sont transmis par le slip-ring puisque
les fils d‟alimentation peuvent se déduire à cause de la rotation de l‟ensemble tube-détecteur.
Le slip ring permettent sans câblage, le transfert de l‟énergie électrique nécessaire à l‟alimentation du
tube pendant sa rotation. (MECHI, 2010/2011)
La géométrie de l'anneau :
La tendance actuelle avec les scanners multi-coupes est de diminuer la distance foyer-détecteurs pour
limiter les contraintes mécaniques (force centrifuge) liées à la grande vitesse de rotation et préserver une
réserve de puissance du tube. (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.5.1.8.Foyer fin :
unique ou double (0,6 à 1,2). Le passage de l‟un des foyers à l‟autre se fait automatiquement en fonction
du programme en cours. On construit donc des tubes à anode tournante en construction dite (compound)
ou le plateau est en graphite et la piste en RTH (alliage de tungstène-rhénium-molybdène).
Sur les appareils anciens, le tube était alimenté en haute tension par un générateur externe grâce à des
câbles ; la rotation limitée par la longueur de ces câbles ne dépassait pas 3 tours. Les séries de coupes
devaient donc respecter une limitation.
En 1989 apparaît l‟acquisition spiralée ou hélicoïdale . Le principe repose sur la rotation continue du
tube autour du lit en déplacement pendant l‟acquisition des données brutes. Le tube décrit autour du
patient une figure géométrique à type d‟hélice.. Le développement de cette technologie a été rendu
possible grâce à des progrès techniques, notamment les contacteurs ou “ slip ring ” qui permettent sans
câblage, le transfert de l‟énergie électrique nécessaire à l‟alimentation du tube pendant sa rotation.
Actuellement la plupart des appareils actuels sont à rotation continue qui ne nécessitent pas de temps
d'arrêt. La vitesse de rotation sur les scanners les plus récents est de 0,5 seconde/360°(par tour). Cette
vitesse soumet le tube à une force centrifuge élevée.
I.5.2.1.Rétroprojection (épandage) :
Une projection des valeurs de chaque point du profil de densité sur la matrice de l‟image. La sommation
de ces profils forme une image de l‟objet. Dans le plan de l‟image, l‟image élémentaire est un carré
appelé pixel, correspondant à un volume élémentaire ou voxel de la tranche examinée.
I.5.2.2.Filtrage et corrections :
au cours de la construction d‟image, on utilise des filtres de convulsion, qui sont des programmes de
calcul, pour améliorer l‟aspect final de l‟image de l‟objet reconstruit pour le rapprocher du modèle initial.
La reconstruction s‟effectue par une méthode algébrique (calcul matriciel) ou par la méthode de la
transformée de Fourier.
La sélection des fréquences élevées par des filtres « durs » ou spatiaux privilégie la représentation des
limites anatomiques des structures tout en rendant plus visible le bruit de l‟image. A l‟inverse,
l‟élimination des fréquences élevées par des filtres « mous » ou de densité atténue le bruit et la visibilité
des contours permettant une meilleurs discrimination des structures à faible écart de densité. Ces filtres
optimisent l‟image reconstruite selon la structure étudiée. Les filtres « mous » sont adaptés aux structures
à faible contraste et les filtres durs aux structures à contraste naturel élevé, telles que l‟os, le poumon.
L'hétérogénéité des structures de l'objet conduit à majorer l'influence de zones d'hyperdensité ou
d'hypodensité, cette zone de valeur très différente du voisinage influence les valeurs de reconstruction des
zones voisines, en créant une surdensité ou une sous-densité. Un filtre de forme adéquate tend à
compenser de manière adaptative. Il existe trois types de filtres associés à la reconstruction :
Filtre de densité :
Le choix d'un filtre est influencé par l'épaisseur de coupe, dans une coupe peu épaisse l'influence du bruit,
de la fluctuation quantique est majorée; l'élimination de ce bruit à haute fréquence passe par un filtre de
densité.
Il est destiné à s'adapter au type de structure anatomique étudié, pour les plages larges de densité
supposée homogène comme foie, rate, muscle et les Structures irrégulières étroites comme vaisseaux,
travées osseuses valorisées.
Filtre standard :
Un choix soigneux de filtre est indispensable pour des zones mixtes, os et muscle dans une région
articulaire, ou disque et vertèbre sur un rachis. Généralement le choix d'un filtre polyvalent est un moyen
sûr d'arriver à la médiocrité d'une image qui ne met en valeur ni l'un ni l'autre composant. (ADRIEN,
2015)
I.5.2.3.Mémoire :
Données brutes :
Les données brutes de numérisation de l'acquisition représentent un volume très important, supérieur au
volume de l'image reconstruite. Elles sont détruites après la reconstruction . Chaque image est le résultat
de 360 acquisitions angulaires. Un examen peut comprendre jusqu'à 70 images (ou l'équivalent en mode
hélicoïdal).
Données calculées :
L'image calculée utilisable n'est généralement vue qu'une seule fois pour devenir photographique, le
stockage est assuré pour une période variable selon le moyen de stockage, il comporte deux modes :
le stockage transitoire (short-term memory), destiné à conserver les données brutes (qui
contiennent toute l‟information numérique) et les données image (après choix du filtre de
reconstruction, de l‟épaisseur de coupe et de l‟incrément).
le stockage à long terme (archive memory) se fait sur un disque optonumérique, un disque
magnéto-optique, un CD ROM (Read Only Memory), ou mieux sur PACS (Picture Archiving and
Communication Systems). (Hubert, Descotes, & Blum, 2003)
I.5.3.1.Visualisation :
La visualisation de l‟image dépend des caractéristiques des écrans et de leurs résolutions correspondant
au nombre de pixels affichés par unité de longueur. Chaque donnée numérique va être convertie, sur un
écran d‟ordinateur (un moniteur) en un point lumineux dont l‟intensité (blanc, gris, noir) est
proportionnelle à l‟absorption des rayons X.
En scanographie, 10 millions d‟images sont effectuées pour produire une seule image. Seul l‟ordinateur
ultra puissant peut les réaliser, seul l‟opérateur peut intervenir sur le type de calculs programmés et ainsi
choisir une fenêtre de visualisation, examiner la coupe transversale sous différents angles et reconstituer
une image en 3 dimensions. L‟image imprimée doit être conforme dans son contraste et son noircissement
à celle apparue sur le moniteur de la console.
L'échelle de niveaux de gris peut donc être adaptée par un système de fenêtrage. L'utilisateur fixe un
intervalle de NCT à couvrir en définissant une valeur centrale de NCT et une largeur de fenêtre. Une fois
la fenêtre définie, les voxels en dessous et au dessus de l'intervalle sont seuillés et associés à la couleur
correspondant respectivement au minimum et au maximum de l'intervalle. L'utilisateur peut ainsi décider
de centrer la fenêtre pour les tissus mous ou sur les structures osseuses afin d'observer les détails
anatomiques recherchés. (ADRIEN, 2015)
I.5.3.4.Fenêtres de densité :
L‟échelle de Hounsfield est une droite calibrée avec deux points de référence :
l‟air=-1024 UH et l‟eau=0 UH.
L‟échelle de Hounsfield peut en théorie être composée de plusieurs milliers de niveau de gris de
différents (un niveau de gris/UH). Or, l‟oeil humain ne peut en distinguer qu‟environ une vingtaine au
maximum.
Chaque niveau de gris représente plusieurs densités variables en fonction de la fenêtre choisie. A titre
d‟exemple, quelques fenêtres plus fréquemment utilisées :
N= +35 L= +350 pour les tissus mous, N = +400 L= + 1500 pour l‟os, N= - 700 L= 1000 pour les
poumons.
Si on répartit une échelle de gris sur l‟ensemble de l‟échelle de Hounsfield les tissus mous seront mal
discernés par l‟oeil, par manque de contraste. Il a donc fallu choisir arbitrairement une plage de gris qui
sera utilisée pour différents tissus : c‟est ce qui est appelé le fenêtrage.
Cette fenêtre est caractérisée par un niveau de gris et une largeur. La largeur est l‟étendue de la plage de
gris choisie sur l‟échelle. Le niveau est la densité sur laquelle est centrée la fenêtre ; en d‟autres termes,
c‟est la médiane de cette plage de gris.
Ainsi, plus la fenêtre est étroite, plus la discrimination des différentes nuances de gris est importante. Il
sera donc possible de différencier des matières avec des densités très proches. Le niveau détermine la
brillance de l‟image et la largeur définit son contraste.
Une fenêtre est caractérisée par :
Son niveau (Window Level ou WL) : le niveau définit le centre de la fenêtre et son choix doit
correspondre à la valeur Hounsfield moyenne des tissus à étudier.
Sa largeur (Window Width ou WW) : la largeur représente le pouvoir de discrimination visuelle
des valeurs Hounsfield. Elle doit être soit : étendue, pour l‟étude d‟un maximum de structures de
densités différentes et espacées sur l‟échelle de Hounsfield, soit étroites, pour obtenir une
discrimination dans l‟étude de structures de deux densités voisines.
encore appelés scanners volumiques, rotation continue du tube et des détecteurs sans mouvements de
la table. Emission de rayons x ininterrompus et pendant une durée d‟acquisition. Il permet de
s'affranchir des problèmes respiratoires et par ailleurs avoir une définition précise des vaisseaux. Le
problème de ce mode c‟est que c‟est très irradiant pour le patient
Le mode séquentiel :
À chaque rotation du couple tube-détecteurs de 360°, une coupe d‟une épaisseur e est acquise dans un
plan de coupe fixe. Ensuite, le lit avance d‟une distance i pour réaliser la coupe suivante. Le
phénomène se répète jusqu‟à l‟acquisition complète du volume à étudier.
Le couple tube-détecteur tourne en continu pendant le déplacement du lit pour acquérir ensemble du
volume à étudier. Le mouvement décrit autour du patient est une hélice ou spirale. L‟acquisition peut
être mono ou multi coupes.
I.5.4.3.Les champs :
Le champ de vue : Display Field Of View (DFOV) : Le DFOV, déterminé en cm, correspond au
champ de visualisation de l‟organe exploré. Ce champ doit occuper la totalité de l‟écran pour une
meilleure visualisation de l‟image.
Le champ d’acquisition : Scan Field Of View (SFOV) : il détermine le nombre de détecteurs
mis en jeu pour l‟examen (la surface concernée par l‟intégrité des mesures). L'ouverture de ce
champ est adapté à la structure à radiographiée (small, medium, large).
Reconstruction 3D surfacique :
Il procure une vision tridimensionnelle
extérieure d‟éléments anatomiques et
pathologiques. Sur l‟image obtenue, il
est possible grâce à un bistouri
électronique de se débarrasser des
éléments anatomiques qui gênent la
lecture.
Reconstruction 3D volumique : Le rendu volumique attribue des opacités et des couleurs aux
différents tissus en fonction de leur atténuation. De plus il est possible d‟enlever certains organes
en définissant une certaine fenêtre de seuils ou en les enlevant à l‟aide d‟un crayon électronique.
Des algorithmes de reconstructions complémentaires sont possibles telles que le Maximum Intensité
Projection (MIP) qui sélectionne tous les pixels d‟intensité maximale (bonne visibilité des vaisseaux
injectés et des parois des bronches, et des os). Existe aussi le minimum Intensité Projection (minIP) qui
sélectionne tous les pixels d‟intensité minimum (bonne visibilité de l‟air dans les bronches).
abrupt de l‟examen. Les conséquences immédiates de ces avancées technologiques sont une augmentation
de la rapidité du temps d‟acquisition de l‟image ainsi l‟obtention d‟une imagerie haute résolution.
La qualité de l‟examen est donc améliorée chez les polytraumatisés, les enfants ou toutes personnes ayant
des difficultés respiratoires. Aujourd‟hui, avec ces performances on peut examiner des structures
vasculaires jusqu‟alors inaccessible et de petit diamètre comme les artères coronaires.
Aussi, un autre avantage de ces scanners hélicoïdaux, c‟est la parfaite continuité des différentes coupes
transversales, du volume balayé. Le traitement secondaire des informations acquises, permet de faire des
reconstructions, 2D multi planaires (MPR Multi planar Reconstruction), 3D surfacique, 3D volumique, ou
bien encore de l‟endoscopie virtuelle d‟excellente qualité.
Figure I.16 : Les différentes générations du scanner tomographique Figure I.17 : Principe de l'acquisition
hélicoïdale
(FREDERIQUE, 2017)
(Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.7.PARAMETRES EN TDM
I.7.1.Les paramètres d'acquisition
La matrice de reconstruction est habituellement une matrice de 512x512. Elle détermine en fonction du
champ de reconstruction (FOV, Field Of View) la taille du pixel.
Algorithmes d’interpolation :
En scanner hélicoïdal, les données brutes (projections numérisées) ne peuvent être utilisées directement
(contrairement au mode séquentiel) en raison du déplacement continu du patient durant l‟acquisition. Si
l‟on reconstruit les images directement à partir des données ainsi recueillies, la qualité des images sera
altérée par des artefacts de mouvement. Il est donc indispensable de calculer des données brutes planes à
partir des données volumiques. Ce calcul est réalisé grâce à des algorithmes d‟interpolation.
La projection des données d‟une hélice peut être représenté sous forme d‟un ligne oblique. Chaque point
de la ligne représente une projection. Chaque point est indexé à l‟axe Oz en raison du déplacement du lit
et correspond à un angle de rotation précis. Si l‟on considère un plan de reconstruction à une position
précise dans l‟axe Oz, un seul point de l‟hélice croise le plan de reconstruction : une seule projection est
réellement mesurée. Il faut calculer par interpolation toutes les autres projections du plan de coupe
d‟angle 0° à 360°.
En scanner monocoupe, les deux algorithmes d‟interpolation les plus fréquemment utilisés sont :
l’algorithme 360° linéaire : il interpole les données mesurées à deux positions angulaires
identiques avant et après la position du plan de reconstruction. Il utilise donc les données de deux
rotations de 360°.
l’algorithme 180° linéaire : il est similaire à celui utilisé en 360° linéaire mais n‟emploie que les
données acquises durant une rotation de 360°. Les projections manquantes sont considérées
comme similaires à celles mesurées avec l‟angle symétrique. Par exemple les données obtenues à
270 (90° + 180°) sont similaires à celles recueillies à 90°.
En scanner multicoupes, 4 mesures peuvent être recueillies à chaque position angulaire par rotation de
360°. L‟interpolation n‟est plus limitée à deux mesures comme en monocoupe mais peut être réalisée à
partir de plusieurs points. Il existe certains pitchs où une partie des données de deux hélices successives
se chevauchent et sont redondantes.
Incrément de reconstruction :
En scanner spiralé il est possible de reconstruire les images avec une distance intercoupe inférieure à
l‟épaisseur de coupe, sans augmenter l‟irradiation.
Grâce à l‟utilisation de coupes chevauchées, une petite structure de taille similaire ou inférieure à
l‟épaisseur de coupe aura plus de chance d‟être centrée au milieu de la coupe et sera mieux étudiée.
Les coupes chevauchées permettent également de réduire les artefacts en marche d‟escalier
Mode de reconstruction :
Le mode de reconstruction peut être complet ou partiel. La reconstruction partielle n‟utilise qu‟une partie
des projections acquises lors d‟une rotation de 360°. Cette technique est utilisée en imagerie cardiaque
pour diminuer la résolution temporelle dans la coupe. (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.8.2.Résolution spatiale
Il s‟agit de la capacité de distinguer 2 structures de petite taille (quel que soit le contraste), c‟est la taille
du plus petit détail visible. Il y on a deux type :
Résolution spatiale dans le plan de coupe :
Elle dépend de la taille du pixel de la matrice de reconstruction, qui est fonction du champ de vue et du
nombre de lignes et de colonnes de la matrice (le plus souvent 5122). Elle est identique en scanner
hélicoïdal à celle obtenue en scanner séquentiel.
Résolution spatiale longitudinale :
Elle dépend de la taille du voxel dans l‟axe longitudinal Oz et correspond à l‟épaisseur effective ou réelle
de coupe.
Définition de l’épaisseur effective :
L‟épaisseur réelle de la coupe est difficile à calculer. Elle peut être évaluée à partir du profil de coupe qui
représente la distribution sur l‟axe Z du rayonnement reçu par les détecteurs.
Profil de coupe en scanner séquentiel :
Le profil de coupe a une forme presque rectangulaire, c‟est à dire que l‟épaisseur réelle de coupe est
quasiment identique à l‟épaisseur nominale choisie par l‟opérateur.
Profil de coupe en scanner hélicoïdal :
Le profil de coupe prend l‟allure d‟une courbe de Gauss. L‟épaisseur effective augmente par rapport à
l‟épaisseur nominale. La valeur exacte de l‟épaisseur réelle de coupe ne peut être qu‟approchée : on
utilise le plus souvent sa largeur à mi-hauteur .
Facteurs modifiant l’épaisseur effective :
L‟épaisseur réelle dépend de la collimation mais également de deux autres facteurs, le pitch et
l‟algorithme d‟interpolation. L‟effet de ces paramètres est différent en scanner mono coupe ou
multicoupes.
I.8.3.Résolution temporelle
Le scanners multicoupes permet des temps d‟acquisitions 4 à 8 fois plus courts que le scanner
monocoupe. L‟apport essentiel du scanner multicoupes est l‟amélioration de la résolution temporelle. Il
devient possible de réaliser des coupes fines avec un pitch faible, sur un volume important, en un temps
très court.
Ces gains de temps substantiels sont surtout utiles pour limiter les artefacts d‟exploration des organes
mobiles, augmenter les possibilités d‟exploration en apnée. Ils permettent une étude multiphasique après
injection d‟iode par exemple pour l‟exploration d‟un hépatome.
L‟augmentation de la vitesse de rotation du statif à 0,5 sec/360° permet d‟obtenir une résolution
temporelle dans la coupe de 250 msec par reconstruction partielle et proche de 100 msec par l‟utilisation
d‟algorithmes spécifiques (méthode multisectorielle).
Avec un scanner mono coupe, il faut trouver le bon compromis entre résolution temporelle, résolution
spatiale et résolution en densité. L‟augmentation du pitch privilégie la résolution
temporelle. A condition d‟utiliser des coupes fines, le compromis qualité / rapidité est acceptable dans les
explorations en apnée et avec injection de contraste. (Solacroup, Boyer, Marec, & Claeys, 2001)
I.9.AVANTAGES ET LIMITES
I.9.1.Avantages
Résolution en densité très supérieure à celle de la radiographie standard : peut différencier les
différents tissus mous (peut mettre en évidence des différences de densité de 10 UH), détecter les
anomalies au sein de ces tissus : tumeurs, lésion vasculaire, épanchements (liquidiens, aériques),
calculs...
Coupes axiales : pas de superposition des différentes structures, analyse topographique précise.
Très bonne résolution spatiale (mais encore inférieure à celle de la radiographie standard).
Reconstruction 3D et MIP . (Hubert, Descotes, & Blum, 2003)
I.9.2.Limites
Nécessité dans de nombreux cas d‟injecter un produit de contraste iodé pour améliorer le contraste
notamment des différents parenchymes et des vaisseaux.
Certains artefacts peuvent dégrader l‟image.
Technique d‟imagerie la plus irradiante.
Inflation du nombre d‟images. (Hubert, Descotes, & Blum, 2003)
I.10.CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons parlé de la TDM, les performances de cet appareil montre bien qu‟elle est
la technique la plus développée puisqu‟elle a révolutionné le diagnostic médical et a permis de pallier à
l‟inconvénient majeur de la radiologie classique.
II.2.DEFINITION
Les artefacts représentent un ensemble de dégradations altérant la qualité de l‟image et rendant l‟analyse
de celle-ci difficile. Ils peuvent se définir comme une différence entre les données reconstruites et les
valeurs d‟atténuation attendues . Ces différentes altérations sont causées par de nombreux facteurs tels
que les phénomènes physiques apparaissant pendant la phase d‟acquisition, les limitations
technologiques, la nature de l‟objet à acquérir ou encore un mauvais paramétrage du scanner.
(FREDERIQUE, 2017)
d‟un panneau formé d‟une multitude d‟éléments de détection. Cette discrétisation du détecteur peut
introduire des anneaux dans l‟image reconstruite .
La discrétisation est un terme utilisé en mathématiques appliquées qui veut dire la transposition d'un état
continu en un équivalent discret.
Figure II.2 : Effet de volume partiel dans un modèle composé de deux matériaux dont les coefficients d‟atténuation linéaires
différents.
Un autre type d‟artefact associé au volume partiel apparaît sous la forme de lignes sombres qui émanent
de la bordure d‟un matériau beaucoup plus dense que le milieu environnant. Ce phénomène appelé l’effet
de bord exponentiel (EEGE pour Exponential Edge-Gradient Effect) survient au moment de la
reconstruction qui suppose une relation linéaire entre le logarithme du ratio de l‟intensité de photons en
entrée sur celle en sortie du fantôme. En présence d‟un volume partiel, cette relation n‟est plus linéaire et
il a été démontré que des raies sombres peuvent surgir d‟une paroi présentant une forte variation de
densité avec le reste du milieu.
Pour illustrer cette distorsion, un fantôme composé d‟une tige carré a été modélisé pour reproduire cet
artefact dans une simulation CBCT, réalisée avec un faisceau monoénergétique de 68 keV et les images
reconstruites par FDK sont de dimension 120x120 pixels :
Figure II.5 : Courbe de profil obtenue avec une trajectoure circulaire de la source
II.3.3.1.1.Rayonnement diffusé :
Afin d‟illustrer la notion de rayonnement primaire et secondaire, la figure suivante présente une source
ponctuelle qui irradie un fantôme uniforme et montre quelques trajectoires possibles de photons dirigés
vers l‟un des éléments de détection du capteur.
Cette figure permet de comprendre les notions associées à la correction du diffusé. Tout abord, on a le cas
idéal où le nombre de photons Ai captés par un élément de détection i ne tient pas compte du diffusé :
( )
Pour un fantôme hétérogène, le coefficient d‟atténuation linéaire µ(l) varie selon la nature du matériau
traversé par la trajectoire l des photons. La ligne de réponse dans un milieu hétérogène est donnée comme
suit :
( ) ∫
Le nombre de photon Ai peut aussi être exprimé comme la différence entre le nombre de photons Ri
réellement captés et le nombre de photons Si issus de la diffusion et captés par l‟élément de détection i.
Ceci permet d‟écrire autrement la ligne de réponse ai :
( )
Finalement, la ligne de réponse réelle ri d‟un élément de détection i doit tenir compte du diffusé et
s'exprime comme suit :
( )
On définit la fluence réellement captée Ri par un élément i d‟un détecteur par la somme des contributions
du rayonnement primaire Ai avec celui diffusé Si :
Ainsi, la réponse réelle de l‟élément de détection i telle que définie dans l‟équation (II.5) peut se récrire
comme suit :
( )
D'après (II.6) :
( )
( )
( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( )
Le premier terme ai correspond à la réponse idéale de l‟élément de détection i et le second terme vient
réduire la réponse réelle du détecteur tant que le ratio Si/Ai > 0.
Dans les cas pratiques, la contribution du diffusé varie beaucoup moins par rapport à celle du primaire.
Ceci nous permet dans un cas de figure où on irradie un fantôme cylindrique d‟eau de supposer que la
contribution Si demeure constante relativement à Ai. Ainsi, la réduction maximale se produit quand le
ratio Si/Ai est maximal, c‟est à dire pour les lignes de réponse qui traversent le cœur du cylindre.
La Figure suivante reproduit cet artefact d‟assombrissement par une simulation CBCT d‟un fantôme
d‟eau cylindrique (homogène), tel que les nombres CT de l‟eau varient radialement de -400 à 0 HU.
Figure II.7 : Effet d'assombrissement au centre du fantôme à la présence et l'absence du rayonnement diffusé
L‟histogramme de l‟effet
d‟ombrage dû à la présence de
rayonnement diffusé est calculé
dans la région où le faisceau est
atténué par deux milieux denses
consécutifs. Avant de mesurer
l‟histogramme, on corrige l‟apport
du cupping avec une mesure de
référence sur un fantôme
homogène. Le fantôme cylindrique
est composé d‟eau et de deux
Figure II.8 : L'histogramme de l'effet d'ombrage implants cylindriques formés d‟os.
Afin de mieux comprendre l‟origine de cet artefact, la figure suivante décompose l‟intensité des
projections selon la contribution du primaire et du diffusé pour deux angles de projections différents.
Lorsque le faisceau traverse deux milieux denses consécutifs, on constate la chute d‟intensité du
rayonnement primaire et le ratio Si/Ai de l‟équation (II.9) augmente. Ainsi, le faisceau qui traverse les
deux implants en os perçoit le milieu moins dense que celui qui ne traverse aucun os, et la reconstruction
de l‟image traduit cette différence par une zone ombragée.
Figure II.9 : Contributions du primaire et du diffusé aux intensités des projections dans les directions x et y d‟un fantôme
d‟eau avec deux implants en os
Ceci nous indique que le nombre de photons à la sortie du fantôme est le même pour n‟importe quel angle
de projection. Si on transpose ce résultat pour une source spectrale, alors on peut dire que le spectre de
sortie Acentre(E) est aussi indépendant de la position de la source dans son orbite circulaire, telle
qu‟illustrée dans la figure suivante :
Pour un point à la surface du fantôme aussi illustré dans la Figure (II.10), le faisceau traverse le milieu
atténuant d‟une distance variant entre 0 et D selon la position de la source dans l‟orbite circulaire. Puisque
le phénomène de durcissement de faisceau dépend de l‟épaisseur traversée dans le milieu atténuant, alors
la forme du spectre A(E) normalisé à la sortie du fantôme change pour chaque projection dont la distance
parcourue est différente. Dans une situation typique d‟imagerie où l‟effet photoélectrique est dominant,
un faisceau qui traverse une plus petite distance possède un spectre de sortie dont l‟apport en photons de
basses énergies est plus important qu‟un faisceau qui passe par le centre du fantôme. Une projection dont
le spectre de sortie à une énergie moyenne plus basse mène à une perception que la densité du milieu est
plus élevée que celle perçue par une projection dont l‟énergie moyenne du spectre de sortie est plus
élevée. Cette différence entre les formes des spectres de sortie introduit une surestimation de la densité du
milieu à mesure que l‟on s‟éloigne du centre du fantôme. La Figure suivante montre l‟image CT d‟un
fantôme homogène dont l‟éclaircissement de l‟eau varie radialement de 0 à 60 HU.
Un effet d‟ombrage dans une région comprise entre deux matériaux denses peut être causé par le
durcissement de faisceau. Cet effet s‟apparente à celui observé en présence du rayonnement diffusé.
La figure suivante illustre la zone ombragée causée par les projections où le faisceau traverse les deux os
et où le spectre de sortie est plus fortement durci que pour les autres angles de projection. En effet, un
faisceau plus durci perçoit le milieu comme étant moins dense que si ce faisceau n‟avait traversé aucun
os. Dans cet exemple, l‟analyse d‟histogramme permet de déterminer que la région d‟eau comprise entre
les deux implants en os est sous-estimée de 42 HU.
Figure II.13 : Exemple d‟un implant en plomb qui met en évidence l‟artefact métallique
en forme d‟étoile.
La qualité de l'image TDM dépend de l'appareil et de ses performances mais aussi, de celle de l'operateur.
En effet, l'image passe toujours par un "système" qui la dégrade. Les dégradations sont généralement de
type:
Les tomodensitomètres peuvent être optimisés. On peut souhaiter une série d'amélioration de qualité de
l'image par minimisation des causes d'artefacts :
Les artefacts radiaires à haut contraste (positif et négatif) à partir de l'objet métallique. Le
manipulateur veillera donc à éliminer les sources d'artefacts que le sujet est capable de retirer ou de faire
retirer sans traumatisme, mais il faut qu'il puisse les remettre à la fin de l'examen s'ils lui sont
indispensables. Par contre, on laisse en place ceux qui sont impossible d'ôter bien évidemment, ou qui ne
gênent pas. Le manipulateur s'arrange alors de programmer ses coupes en évitant généralement de les
rencontrer . Il est donc indispensable d'établir un accueil et d'engendrer une communication avec le
patient. C'est justement lors de cette conversation que le manipulateur se renseignera sur les possibles
sources d'artefacts qui lui seront utiles d'éviter lors de sa programmation.
n'est pas nécessaire d'irradier des zones n'intervenant pas dans la région explorée et qui de plus altérerait
la qualité de l'image .
Les mouvements du sujet (flous cinétiques) sont à l'origine d'artefacts et peuvent rendre l'examen
ininterprétable; ils sont souvent difficiles à éviter chez un enfant ou chez un malade comateux agité. Pour
minimiser ces artefacts, le manipulateur réalisera une bonne contention de la personne : un "appui-tête"
muni d'une mentonnière permet l'immobilisation du crâne pour la réalisation d'examen cérébraux par
exemple ou bien "utiliser des sangles munies d'attaches Velcro" permettent l'immobilisation de certains
segments de membre comme par exemple les jambes et les pieds pour l'exploration d'une cheville en
coupes axiales. Ceci est d'autant plus important sur cet exemple car des coupes fines et chevauchées sont
généralement nécessaires pour la reconstruction de cette région en coronal ou en sagittal. Le moindre
mouvement volontaire ou involontaire obligerait à recommencer l'examen. Ceci est d'autant plus gênant
car il faut attendre la reconstruction de toutes les images avant de débuter une nouvelle reconstruction
dans un plan différent, d'où une perte de temps considérable pour le sujet lui-même et pour l'équipe de
travail.
Une sédation de la personne peut aussi être réalisée lorsque celle-ci est inconsciente et/ou non-coopérante.
Ce sont les cas des bébés ou des enfants de bas âges et des sujets comateux. C'est donc une technique
permettant la réduction des artefacts cinétiques.
La plupart des artefacts de mouvement sont provoqués par les battements cardiaques et le déplacement du
diaphragme lors du cycle respiratoire. Lors de l'acquisition d'une coupe TDM, le faisceau incident
traverse, à de multiple reprises, l'organe en mouvement qui se trouve à chaque fois dans une position
différente: de ce fait, son image ne peut être localisée de manière précise lors de la reconstruction. Les
artefacts induits peuvent intéresser l'ensemble de la coupe, sous forme d'images en raies de densité
variable, positive ou négative; elles peuvent simuler la présence de calcifications, notamment
intracardiaques.
Le déplacement du liquide gastrique pendant la coupe est à l'origine artefacts linéaires qui faussent les
mesures d'atténuation du foie, le déplacement longitudinal du rein liés aux mouvements respiratoires crée
une image en double contour simulant un hématome sous-capsulaire. Or, il existe des mouvements que la
personne peut contrôler:
Le manipulateur peut demander, par exemple, de gonfler les poumons et d'arrêter de respirer lors de la
prise de vue lors d'un examen thoracique ou abdominal, par l'intermédiaire de sa voix ou d'une voix
préenregistrée sur les machines les plus récentes. La solution de "ne pas respirer et bloquer la respiration"
a été abandonnée car la prise de vue se faisait à différent stade d'inspiration; il arrivait parfois de réaliser
des coupes supplémentaires pour sortir du foie par exemple, simplement parce que la personne bloquait la
respiration différemment et changeait alors la position de son foie dans l'abdomen. Ainsi on a trouvé que
de gonfler les poumons et d'arrêter de respirer tant pour un examen thoracique qu'abdominal était alors
une solution parfaitement reproductible pour le patient lui évitant ainsi des irradiations supplémentaires.
Le manipulateur veillera à expliquer ces différents artifices au patient, au début de l'examen, avant les
premières coupes, afin qu'il les reproduise régulièrement et de la même façon tout au long de l'examen
pour garantir une prise de vue parfaite. Par contre, d'autres mouvements sont impossible d'être supprimer
comme par exemple les battements du cœur ou le péristaltisme des intestins engendrant un flou cinétique
fatal.
Tout d'abord le manipulateur prendra soin de la machine en lui garantissant sa propreté. Il nettoiera le lit,
le statif et les objets annexes (sangles, appui-tête) qui pourraient être souillés par des projections de
liquides physiologiques et surtout par des produits de contraste iodés qui entraîneraient des artefacts et
altéreraient la qualité de l'image.
Compte tenu du fait que les mouvements du statif se font à grande vitesse (un tour du sujet de 1 à 10
secondes) et, malgré des temps de pose très courts (quelques millisecondes), un certain flou cinétique est
donc inhérent au principe même de l'appareillage sauf avec la rotation continue (où de plus, le générateur
peut être "embarqué").
Pour les appareils de deuxième et troisième génération, les cellules de détection sont disposées
radialement, donc il n'y a pas de correction de parallaxe et les détecteurs peuvent être épais. Ce n'est pas
le cas pour les détecteurs disposés en anneau qui doivent être minces pour minimiser l'erreur de parallaxe.
Par contre, pour les appareils de troisième génération, un même détecteur effectue toutes les mesures
d'une couronne, inconvénient bien connu de ce type de scanner X. Il n'en est pas de même pour les
scanners de première et deuxième génération, ou avec des détecteurs en anneau.
Enfin les appareils de troisième génération ont parfois des artefacts circulaires en cible qu'il faut savoir
reconnaître.
Les filtres de reconstruction peuvent engendrer des effets de bords. Certains filtres provoquent une
surélévation des bords des organes dont les contours sont à très haut contraste (poumons, os) simulant un
espace sous-arachnoïdien dans une étude encéphalique ou des calcifications pleurales. Cet artefact est
minimisé grâce au filtre Standard/Interbone qui limite les transitions brutales d'absorption des rayons X
entre tissu à coefficient d'atténuation très différent.
Le désalignement des détecteurs crée des artefacts en anneaux, des structures linéaires ou arrondies
autour du centre de l'image.
Une coupe hors du champ d'exploration crée une augmentation diffuse des densités dans les zones de
l'image adjacentes aux coupes de l'organe qui dépasse les limites du cercle d'exploration (champ de
mesures). Il en résulte des valeurs d'atténuation erronées.
Effet de volume partiel dans l'étude morphologique, Dans une coupe de certaine épaisseur, l'image
reconstruite tient compte de toute l'information densitométrique contenue dans cette tranche.
C'est ainsi que pour un vaisseau d'orientation oblique, ou pour une structure pleine de même orientation,
l'effet de volume partiel fait que la largeur apparente de la structure sur l'image est plus importante que la
largeur réelle.
Effet de volume partiel dans l'étude densitométrique, De même, dans l'interprétation densitométrique
de certaines images, la valeur d'un pixel pour une coupe donnée correspond à la moyenne de la densité du
voxel correspondant de la structure étudiée. Si celle-ci a une hauteur plus importante que l'épaisseur, la
densité correspond à une certaine réalité. Mais si la structure n'occupe qu'une partie du voxel étudié, il y a
une sous-évaluation de la densité correspondante.
C'est également (en plus de l'effet de gradient lié à la non-linéarité) par un effet de volume partiel que l'on
explique l'artefact de "barre" plus ou moins opaque qui existe entre les deux rochers dans les coupes
transversales de la base du crâne.
En pratique, le manipulateur sait que plus le gradient de densité est large entre le tissu pathologique et le
tissu normal, plus large pourra être la coupe TDM. Pour lutter contre cet artefact, le manipulateur doit
donc savoir que le choix d'épaisseur de coupe doit être déterminé par les gradients de densité des tissus
examinés d'une part, par la taille de l'anomalie qu'il veut démontrer.
Le phénomène de volume partiel doit être connu et oblige à utiliser dans certaines régions, comme la selle
turcique, les conduits auditifs internes, des coupes très fines, si possible millimétriques, pour minimiser ce
phénomène.
Chaque élément intervient par son volume propre mais aussi par sa densité propre, et quand le gradient de
densité est important, un petit volume peut imposer au volume total son orientation de densité.
Pour tout diagnostic, le protocole d'examen est déterminé par un certain nombre de facteurs spécifiques
permettant une amélioration de la qualité de l'image. Le manipulateur devra alors, à chaque situation
clinique, trouver un compromis entre un bon nombre de facteurs techniques pouvant influencer la qualité
de l'image.
L'utilisation d'un milliAmpèrage très élevé est particulièrement recommandé quand il existe des causes de
flou cinétique nécessitant des temps de pose courts. L'augmentation du temps d'acquisition permet
d'augmenter la dose et le nombre de mesures. Des temps d'acquisition de 3 à 4 secondes seraient donc
réservés à des zones peu mobiles comme la colonne lombaire, la fosse cérébrale postérieure, le rocher. On
peut aussi faire varier l'angle de rotation du statif allant de 200° à 720° ou même 900° (Overscan)
améliorant la qualité de l'image par l'augmentation du nombre de mesures par les détecteurs.
Les temps d'acquisition courts minimisent les artefacts de mouvements qui sont responsables d'une
dégradation des images et d'erreurs dans la mesure des densités.
des champs d'acquisition est limité. Par contre, il conviendra toujours de choisir le champ de
reconstruction le plus "serré" par rapport à l'objet.
Le choix de l'épaisseur de coupe se fait en connaissant les lois du volume partiel (expliqué
précédemment). L'épaisseur des coupes peut être déterminée par la complexité anatomique, elle-même
déterminée en scanographie par la présentation des structures anatomiques vis-à-vis du plan de coupe.
(perkins.free.fr)
II.5. CONCLUSION :
Dans ce chapitre nous avons détaillé différents artefacts que l‟on peut rencontrer en tomographie,
permettant d‟obtenir une vue globale sur ce qui peut entraîner une perte de la qualité des images
reconstruites. On a pu observer, au travers de cette partie, que les artefacts peuvent intervenir à différents
niveaux de la chaine de traitements et qu‟il n‟est pas trivial de trouver le contexte idéal si l‟on veut
obtenir des images de bonne qualité.
Notre étude est une étude quantitative dont laquelle nous avons réalisé un questionnaire destiné aux
manipulateurs en imagerie médicale.
III.2.PERIODE DE L'ENQUETE
Notre enquête s‟est déroulée durant soixante quinze (75) jours pendant la période comprise entre : le
26/02/2023 et 10/05/2023.
III.3.LIEUX DE L'ENQUETE
Nous avons effectué notre enquête au sein du service d‟imagerie médicale à l‟EPH Médéa.
Description de l'EPH de Médéa :
C‟est l‟établissement public hospitalier « BOUDIAF Mohamed » de Médéa. Il se situe au boulevard
BOUKHATEM Sehairi (centre-ville de la commune de Médéa). Cet établissement a commencé leur
fonctionnement depuis 1959.
III.4.2.Echantillonnage
Les manipulateurs travaillant en imagerie médicale : cet échantillon est composé de trente (30)
manipulateurs. Ce type d‟échantillon nous a permis de collecter plus d‟informations pour développer et
mieux cerner notre recherche.
III.5.OUTILS DE L'ENQUETE
Pour la réalisation de notre recherche, en plus d‟une pré-enquête, nous avons opté le questionnaire comme
un outil d'enquête .
Le questionnaire : série de questions méthodiquement posées en vue d‟une enquête ; écrit, imprimé sur
lequel une telle série de questions est inscrite. (Le petit robert de la langue française, 2014)
Notre outil comporte une série de questions pour but d‟obtenir des informations et des réponses qui
permettent une analyse et un traitement au fond du problème décrit dans notre problématique.
Nous avons élaboré un seul questionnaire, composé de sept (7) questions, destiné aux trente (30)
manipulateurs au niveau de 2 services d‟imagerie médicale (EPH de Médéa, centre d'imagerie médicale
CIMAVIC de Médéa, il se déploie sur deux (2) pages.
Les questions sont principalement fermées, mais des questions semi-ouvertes et ouvertes ensuite
permettent au manipulateur (trice) d‟ajouter une précision si besoin. Nous avons choisi ce type de
questions pour permettre une analyse plus simple et plus fluide.
III.6.DEROULEMENT DU TRAVAIL
Après la formulation du questionnaire, nous avons testé cet outil, et rectifié les manquements, ensuite on a
entamé la distribution de ce dernier aux manipulateurs en imagerie médicale affectés dans le service
d‟imagerie médicale de l‟EPH de Médéa, et le centre d'imagerie médicale CIMAVIC de Médéa. Le
questionnaire a été distribué de façon anonyme.
Diagramme IV.1 :
Distribution des questionnaires
Analyse et interprétation :
D‟après les résultats, la majorité des questionnaires distribués en taux de 71.42 % ont été récupérés, et la
minorité des questionnaires en taux de 28.57 % n‟ont pas été récupérés. Nous avons constaté qu‟il y a une
bonne coopération entre enquêteur et enquêté.
Analyse et interprétation :
Les résultats du tableau ci-dessus montrent que la totalité des manipulateurs questionnés en nombre de
trente (30) avec un taux de 100% ont répondu par « oui ». Ces résultats prouvent que les manipulateurs
employés ont un grand impact sur la qualité d'image en TDM.
HISTOGRAMME IV.1 :
La capacité du manipulateur à identifier un artefact
non 6.66%
oui 93.33 %
0 5 10 15 20 25 30
Analyse et interprétation :
Les résultats du tableau ci-dessus montrent que vint huit (28) questionnés en taux de 93.33% des
manipulateurs employés ont répondu par «oui». D‟autres qui sont en nombre de deux (2) questionnés en
taux de 6.66 % ont répondu par « non ». Ces résultats prouvent que les manipulateurs employés sont
capables de différencier entre une image de bonne qualité et celle présentant un artefact.
En tant que manipulateurs employés, Est-ce-que vous pensez que Le manipulateur est le seul responsable
de la présence des artéfacts dans un examen de TDM ?
Effectif Taux (%)
Oui 5 16.66
Non 25 83.33
Total 30 100
Histogramme IV.2 :
La responsabilité du manipulateur face à la présence des
artefacts
non 83.33 %
oui 16.66 %
0 5 10 15 20 25 30
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la totalité des manipulateurs questionnés ont répondu à cette question
Les résultats du tableau ci-dessus montrent que vint cinq (25) questionnés en taux de 83.33% des
manipulateurs employés ont répondu par «non». D‟autres qui sont en nombre de cinq (5) questionnés en
taux de 16.66% ont répondu par « oui ». Ces résultats indiquent que les manipulateurs employés
connaissent qu'il existe d'autre facteurs qui influencent la qualité d'image en TDM, et que la technique de
manipulation n'est pas le seul facteur qui définie cette dernière.
Présence des objets métalliques (valve mitrale, PTH, dentier, appareil auditive) 6 12.5
Instabilité du patient (enfant, patient agité) 8 16.66
Respiration du patient 4 8.33
Non répondants 3 6.25
Total 48 100
Histogramme IV.3 :
Les facteurs pouvant causer les artefacts
0 2 4 6 8 10 12 14
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la majorité des manipulateurs questionnés ont répondu à cette question.
D‟après les résultats ci-dessus, la majorité des manipulateurs questionnés ont répondu par : mal
coopération du patient, constitution du matériel de TDM, avec des taux de : 27.08 %, 25 %
respectivement. Tandis que la minorité des manipulateurs questionnés ont répondu par : Instabilité du
patient (enfant, patient agité), présence des objets métalliques, respiration du patient, manque de contrôle
de qualité (calibration), avec des taux de : 16.66 %, 12.5 %, 8.33 %, 4.16 % respectivement. Trois
manipulateurs questionnés avec un taux de 6.25 % n'ont pas répondu.
Nous avons constaté que les manipulateurs en imagerie médicale ont des connaissances acceptables
concernant les facteurs pouvant être sources des artefacts.
Lorsque vous rencontrez un artéfact lors de la réalisation d'un examen TDM, comment réagissez vous ?
Diagramme IV.2 :
Réaction du manipulateur vis à vis un artefact
3.33% Autre
0% 70 %
Non répondants
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la majorité des manipulateurs questionnés ont répondu à cette question.
D‟après les résultats ci-dessus, la majorité des manipulateurs questionnés en nombre de 21, avec un taux
de : 70 % ont répondu par : éliminer les sources d'artefact. Tandis que huit questionnés en taux de 26.66
% n'ont pas répondu. Un seul questionné en taux de 3.33 % a répondu par :" ça dépend de la situation, si
le résultat est interprétable et le cas est en urgence, on néglige l'artefact". Aucun des manipulateurs
questionnés a répondu : négliger la situation.
Nous avons constaté que les manipulateurs en imagerie médicale veillent à éliminer les sources d'artefacts
en TDM.
Histogramme IV.4 :
La fréquence des artefacts selon les manipulateurs
oui, souvent 20 %
0 5 10 15 20 25
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la totalité des manipulateurs questionnés ont répondu à cette question. D‟après
les résultats ci-dessus, 22 des manipulateurs questionnés avec un taux de 73.33 % ont répondu par : oui
parfois. Six des manipulateurs questionnés en taux de 20 % ont répondu : oui souvent. Tandis que deux
questionnés en taux de 6.66 % ont répondu par : non, jamais.
Nous avons constaté que la présence des artefacts dans les images tomodensitométriques est très
fréquente malgré les efforts des manipulateurs à les éliminer.
Tableau IV.8 : Les outils de réduction des artéfacts utilisés par les manipulateurs
Histogramme IV.5:
Les méthodes de réduction des artéfacts utilisés par les les
manipulateurs
0 5 10 15 20 25
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la majorité des manipulateurs questionnés ont répondu à cette question.
D‟après les résultats ci-dessus, vingt trois (23) des manipulateurs questionnés avec un taux de 52.27 %
ont répondu par : refaire l'examen après avoir éliminer la source d'artefact. Neuf (9) des manipulateurs
questionnés en taux de 20.45 % ont répondu : contention/sédation du patient. Deux (2) questionnés en
taux de 4.54 % ont répondu par : utiliser la fonction Mer (Metal artefact reduction).
Trois (3) des manipulateurs questionnés en taux de 6.81 % ont répondu : Réduire le champ en évitant
l'objet qui cause l'artéfact. Deux (2) autres questionnés en taux de 4.54 % ont répondu par : réduire le
temps d'acquisition. Un (1) manipulateur questionné en taux de 2.27 % a répondu : régler les paramètres
de l'équipement. Quatre (4) des questionnés en taux de 9.09 % n'ont pas répondu.
Nous avons constaté que les manipulateurs utilisent des méthodes de réduction des artéfacts, ces
corrections peuvent être effectués au patient ou bien à l'appareil TDM.
Diagramme IV.2 :
La gestion des artefacts par les manipulateurs
10 %
6,66 %
oui, souvent
oui, parfois
26.66 % non, jamais
56.66 % non répondants
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la majorité des manipulateurs questionnés ont répondu à cette question.
D‟après les résultats ci-dessus, trois (3) des manipulateurs questionnés avec un taux de 10 % ont répondu
par : oui souvent. Dix sept (17) des manipulateurs questionnés en taux de 56.66 % ont répondu : oui
parfois. Tandis que huit (8) questionnés en taux de 26.66 % ont répondu par : non, jamais.
Deux (2) questionnés en taux de 6.66 % n'ont pas répondu.
Nous avons constaté que la gestion des artefacts par les manipulateurs est une tâche plus au moins non
métrisable.
Diagramme IV.3:
Les causes agitant sur la gestion des artefacts
non répondants
Analyse et interprétation :
Les résultats montrent que la majorité des manipulateurs questionnés en taux de 60 % n'ont pas répondu
à cette question. D‟après les résultats ci-dessus, trois (3) des manipulateurs questionnés avec un taux de
10 % ont répondu par : surcharge du travail. Trois autres (3) des manipulateurs questionnés en taux de 10
% ont répondu : manque de formation. Quatre (4) questionnés en taux de 13.33 % ont répondu par : mal
communication manipulateur / patient. Un seul manipulateur questionné en taux de 3.33 % a répondu :
mal communication ingénieur / manipulateur . Un autre a répondu : un patient ayant un PTH bilatéral.
Nous avons constaté que la mauvaise gestion des artefacts par les manipulateurs est due à des causes
variables selon le cas et que certaines causes ne peuvent pas être contrôlés par le manipulateur .
Histogramme IV.6 :
Propositions des manipulateurs pour supprimer les artefacts
0 2 4 6 8 10 12
Analyse et interprétation :
Dix (10) manipulateurs qui représentent le taux de 18.51% ont proposé la contention /sédation du patient
. D‟autres qui sont en nombre de six (6) avec un taux de 11.11% ont proposé la bonne explication
d'examen au patient .Alors que quatre (4) en taux de 7.4% ont proposé l'autoformation des manipulateurs
sur les artefacts. Autres manipulateurs en nombre de cinq (05) avec un taux de 9.25% ont proposé le
contrôle de qualité réglementé de TDM. Autres manipulateurs en nombre de deux (2) avec un taux de 3.7
% ont proposé la bonne réalisation de technique d'examen. D'autres en nombre de dix (10) avec un taux
de 18.51 % ont proposé la bonne préparation physique du patient. D'autres en nombre de deux (2) avec
un taux de 3.7 % ont proposé le respect de l'indication de TDM par les médecins. D'autres en nombre de
six (6) avec un taux de 11.11 % ont proposé le réglage des paramètres de TDM. Deux manipulateurs en
taux de 3.7 % ont proposé l'application des options post-traitement (fonction MAR), et sept (07)
manipulateurs en taux de 12.96 % n‟ont pas proposé des solutions.
Nous avons constaté que les propositions sont organisées selon : propositions humaines, se traduisant par
les MIMSP et les médecins inscripteurs, et matérielles (appareillage de TDM) , sans oublier une
formation centrée sur les artefacts en TDM pour les manipulateurs.
IV.2.1. Les résultats récoltés auprès des manipulateurs travaillant en imagerie médicale :
Les résultats de notre enquête auprès des manipulateurs travaillant en imagerie médicale confirment :
Les manipulateurs employés sont capables de différencier entre une image TDM de bonne qualité
et celle présentant un artefact.
les manipulateurs en imagerie médicale ont des connaissances acceptables concernant les facteurs
pouvant être sources des artefacts en TDM.
La majorité des manipulateurs en imagerie médicale veillent à éliminer les sources d'artefacts en
TDM.
la présence des artefacts dans les images tomodensitométriques est très fréquente malgré les
efforts des manipulateurs à les éliminer.
Les manipulateurs utilisent des méthodes de réduction des artéfacts, soit à travers le patient ou
bien l'appareil TDM.
la gestion des artefacts par les manipulateurs est une tâche plus au moins non métrisable.
Certaines artefacts en TDM proviennent de l'appareil TDM elle même, et ne peuvent pas être
contrôlés par le manipulateur, ce qui résulte une mauvaise gestion des artefacts.
Les résultats de notre enquête auprès des manipulateurs travaillant en imagerie médicale confirment nos
hypothèses .
Les causes non métrisables des artéfacts peuvent être à l‟origine de cette persistance d‟existence
d‟artéfacts.
sont affirmées .
Afin d‟identifier les difficultés, et après fusion les résultats obtenus, nous avons trouvé que :
Les manipulateurs en imagerie médicale ont des connaissances peu limitées sur la gestion des artefacts en
TDM. Après notre enquête auprès de cet échantillon nous avons constaté que les propriétés compliqués
de l'appareil TDM semblent la cause .
Donc, notre premier objectif est atteint .
Le deuxième objectif : «Approfondir nos connaissances sur la bonne gestion des artefacts dans
un service de TDM. ».
Ce modeste travail nous a permet de développer nos connaissances théoriques (les bases physique en
TDM) et pratiques ( techniques de gestion des artefacts en TDM).
Donc notre deuxième objectif est atteint.
ADRIEN, C. (2015, 09 30). Développement d'un outil d'optimisation de la dose aux organes en fonction de la
qualité image pour l'imagerie scanographique (thèse de doctorat en physique). Université Paris-Sud.
BEDWANI, S. (2013, 09 27). Étude des artefacts en tomodensitométrie par simulation Monte Carlo (Mémoire
présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en
physique). Montréal.
Hubert, J., Descotes, J., & Blum, A. (2003). Progrès en Urologie. 13,783-794.
Liehr, F. (2017). Tomodensitométrie par rayons x de la brebis (Thèse d'exercice, Médecine vétérinaire). Toulouse:
ENVT.
perkins.free.fr. (s.d.).
Solacroup, Boyer, Marec, L., & Claeys, S. (2001). Bases physiques des rayons X. CERF .
TRAORE, C. (2023, 01 25). Profil des examens tomodensitométriques dans le service de radiologie et d'imagerie
médicale du centre hospitalier universitaire du POINT G, allant du 21/12/2021 au 30/06/2022. Mali.
Nous sommes étudiantes manipulatrices en imagerie médicale à l‟INFSPM de Médéa. Dans le cadre de
notre mémoire de fin d‟étude, nous nous intéressons aux artéfacts de l'image tomodensitométrique. Pour
alimenter notre réflexion, nous avons besoin d‟être éclairées par votre pratique de MIMSP dans ce
domaine et plus particulièrement dans le cadre d‟examens tomodensitométriques. Cette étude porte
essentiellement sur les artéfacts en TDM.
Ce questionnaire est anonyme. Nous vous remercions du temps que vous prendrez pour le remplir .
QUESTIONS
Question 1 :
Selon vous, est-ce-que le manipulateur en imagerie médicale a un rôle primordial et décisif dans le
résultat de la qualité de l‟image tomodensitométrique ?
Oui Non
Question 2 :
Est ce que vous êtes capables d'identifier un artéfact en TDM ?
Oui Non
Question 3 :
En tant que manipulateurs employés, Est-ce-que vous pensez que Le manipulateur est le seul responsable
de la présence des artéfacts dans un examen de TDM ?
Oui Non
a) Si oui, Qu'est ce que vous avez fait pour réduire cet artéfact ?
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Question 6 :
Etes vous déjà retrouvé en difficulté sur la gestion des artéfacts dans un service de TDM ?