Lycée du Diadème PTSI Année 2023-2024 Exercice 3.

Compléter, lorsque c’est possible, avec ∀ ou ∃ pour que les énoncés

suivants soient vrais.
D M no 1 1. . . . . . . x ∈ R, (x + 1)2 = x2 + 2x + 1
A rendre le Lundi 25 Septembre 2. . . . . . . x ∈ R, x2 + 3x + 2 = 0
3. . . . . . . x ∈ R, 2x + 1 = 0
Logique et raisonnement
4. . . . . . . x ∈ R, x2 + 2x + 3 ̸= 0.

Exercice 4. Compléter les phrases mathématiques suivantes par le connecteur

logique qui convient : ⇐=, =⇒ ou ⇐⇒.
Exercice 1. Ecrire les ensembles suivants sous la forme d’intervalles ou d’en-
1. Soit x ∈ R. x2 = 4 . . . . . .x = 2.
sembles plus simples :
2. Soit z ∈ C. z = z . . . . . . .z ∈ R.
1. {x ∈ R | 1 < x2 ≤ 4} = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .,
2. {2k | k ∈ N} ∪ {2p + 1 | p ∈ N} = . . ., 3. θ = π . . . . . .e2iθ = 1.
3. {(−1)n | n ∈ N} ∩ {x ∈ R | |x| > 1} = . ., 4. Soit x ∈ R. x(1 − x) = 0 . . . . . .x = 0.

Exercice 2. Compléter les pointillés pour que les phrases soient vraies. (Plusieurs Exercice 5. Dire si les propositions suivantes sont vraies ou fausses.
réponses sont possibles.) Puis, écrire la négation de chaque proposition.
1. La fonction exp est à valeurs dans . . . . .. 1. ∀n ∈ N∗ , on a n2 − 1 > 0.
2. La fonction . . . . . . . . . . . . est à valeurs dans [−1, 1]. 2. ∀p ∈ N, p(p − 1) est pair.
3. La représentation graphique de la fonction x 7−→ |x| est symétrique par 3. ∃x ∈ R, tel que (x + 1 = 0 et x + 2 = 0).
rapport à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. √ √
√ 4. ∀(n, m) ∈ N2 , on a n + m = 0 =⇒ n = m = 0.
4. Le point M de coordonnées (0, 3) appartient à l’axe des . . . . . . . . . . . ..
5. ∀x ∈ Z, ∃y ∈ Z, tel que |x − y| > 1.
5. La courbe représentative de la fonction ln coupe l’axe des abscisses au
point de coordonnées . . . . . . . . .. On fera bien attention au cours pour écrire les négations sans erreurs.
3π Exercice 6. Ecrire les propositions suivantes avec des quantificateurs :
6. L’image de par la fonction sin est . . . . . ..
4
1. L’équation f (x) = 0 a une unique solution dans R.
7. L’image de 2 par la fonction R −→ R ; x 7−→ x2 + exp(x) vaut . . . . . . . .
. . . .. 2. L’équation f (x) = 0 n’a pas de solution.
8. Soit x ∈ ]0, 1[. On a ln(x) ∈ . . . . . . . . . . . . . .. 3. Pour tout réel strictement positif ε, il existe un entier naturel N tel que,
9. Les coordonnées des points d’intersection des courbes représentatives des pour tout entier naturel n supérieur ou égal à N , on a |1/n| < ε.
6 4. Tous les nombres réels positifs sont le carré d’au moins un nombre réel.
fonctions x 7−→ et x 7−→ x + 5 sont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
x p
10. Les droites d’équation y = 2x + 1 et y = −x − 2 sont sécantes au point de 5. Tout nombre rationnel r s’écrit sous la forme où p appartient à Z et q
q
coordonnées . . . . . . . . . . . . . .. appartient à N∗ .
 6. Pour tout nombre réel non nul, il existe un nombre réel tel que le produit Initialisation : Si n = 1, on considère un chat C. Il est de la même couleur que
des deux nombres vaut 1. lui-même, donc P1 est vraie.
On fera attention aux différences entre la langue française qui permet des Hérédité : Soit n ≥ 1, on suppose que pour tout 1 ≤ k ≤ n, Pk est vraie.
tournures de phrase, et le langage mathématique qui ne le permet pas (tout a Montrons Pn+1 : On considère C1 , . . . , Cn+1 un ensemble de n + 1 chats. Par
un ordre précis). hypothèse de récurrence, Cn+1 est de la même couleur que Cn . À nouveau par
hypothèse de récurrence, les n chats C1 , . . . , Cn sont de la même couleur. On
Exercice 7. Démontrer par récurrence les propositions suivantes : en déduit donc que Cn+1 a la même couleur que tous les autres chats.
Xn 
n(n + 1)
2 Par récurrence, Pn est vraie pour tout n ∈ N∗ .
1. Pour tout n ∈ N∗ , k3 = .
2 Cette preuve est fausse. Où est le problème ?
k=1
2. Soit x ∈ R∗+ . n
Pour tout n ∈ N, (1 + x) ≥ 1 + nx. Indiquer précisément quel morceau de quelle phrase est faux, et expliquer
pourquoi.
3. Soit (vn )n∈N∗ la suite définie par v1 = 3 et pour tout n ∈ N∗ ,
n
2X Exercice 10.
vn+1 = vk . √
− 2
n 1. Résoudre sin(x) = 2 .
k=1
Alors, pour tout n ∈ N∗ , vn = 3n. 2. Résoudre cos(3x + 2) = cos(4x + 1).
On fera une preuve par récurrence forte (voir Ch 0), puis une preuve par 3. Soit x ∈ R. En utilisant l’exercice 7 du TD, écrire cos(x) + sin(x) sous la
récurrence simple (qui est en fait moins simple). forme a cos(x + t), avec des constantes a, t à déterminer.
Exercice 8. Les démonstrations suivantes sont fausses. Où sont les erreurs ? Puis, résoudre l’équation cos(x) = sin(x).
Indiquer précisément quelles parties de la démonstration (quel morceau de 4. Résoudre cos(2x − 1) = sin(−x + 3).
quelle phrase) sont fausses, et expliquer pourquoi. On pourra transformer un sin en cos.
1. Soient a et b deux nombres réels. Supposons que a = b. En multipliant par 5. En utilisant la formule d’Euler, écrire f (x) = cos(x)3 et g(x) =
a, on obtient a2 = ab, donc a2 − b2 = ab − b2 . En factorisant, on en déduit cos(2x) sin(3x) cos(4x) comme une somme de cos et de sin.
que (a + b)(a − b) = b(a − b), puis, en simplifiant par a − b, on obtient Soit λ ∈ R∗ fixé. Dériver x 7→ cos(λx) et x 7→ sin(λx).
a + b = b, et donc a = 0. a étant un nombre réel quelconque, tout nombre En déduire une primitive de x 7→ cos(λx) et x 7→ sin(λx).
réel est donc nul. En déduire
R 2πune primitive
R 2πdes fonctions f et g.
2. On cherche les réels x tels que x2 + x + 1 = 0. Si x ∈ R est solution, x est Calculer 0 f (t)dt et 0 g(t)dt.
non nul donc on obtient x + 1 + x1 = 0. Or x + 1 = −x2 donc x1 = x2 , ce it
6. Soit t ∈ R tel que z = ee−it−1
−1 existe.
qui donne x = 1. Donc 1 est solution et on a 3 = 0.
En effectuant des factorisations par l’arc-moitié, montrer que z = eit .
Pn
Exercice 9. Voici une preuve de la proposition « Tous les chats sont de la 7. Soient x ∈ R et n ≥ 1. Calculer k=0 sin(kx).
même couleur » : On utilisera une disjonction de cas et la factorisation par l’arc-moitié.
Pour n ∈ N∗ , on note Pn la proposition « si C1 , . . . , Cn sont n chats alors 8. Soit x ∈ [2, 3]. Déterminer des constantes a, b ∈ R telles que a ≤ 3− x+4 3 ≤
x
ils ont tous la même couleur ». Prouvons par récurrence forte que pour tout b.
n ∈ N∗ , Pn est vraie.