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Chapitre 1: les fonctions numériques d’une

variable rèelle

25 juillet 2021

1 Définition
Soient E et F deux sous-ensembles de R. On appelle fonction numérique
de E sur F une relation qui à chaque élément x associe au plus un élement
y de F .
Notation :

f : E → F
x → f (x) = y

2 Ensemble de définition :
L’ensemble de définition Df de la fonction f est l’ensemble des nombres
rèels qui ont une image par f dans R ie :

Df = {x ∈ R/f (x) ∈ R}

2.1 Exemples :
1. Fonction polynomiale :

f (x) = x2 + 2x − 3

Df = R

1
2. Fonction rationnelle :
x
f (x) =
3−x
Df = {x ∈ R ; 3 − x 6= 0}
= {x ∈ R ; x 6= 3}
= ]−∞, 3[ ∪ ]3, +∞[
3. Fonction logarithmique :

f (x) = ln (x − 1)

Df = {x ∈ R ; x − 1 > 0}
= {x ∈ R ; x > 1}
= ]1, +∞[
4. Fonction exponentielle :
ex
f (x) = 2x − 1 +
ex − 1
Df = {x ∈ R ; ex − 1 6= 0}
= {x ∈ R ; ex 6= 1}
= {x ∈ R ; x 6= 0}
= ]−∞, 0[ ∪ ]0, +∞[
5. Fonction racine : √
f (x) = x1 − x
x
Df = {x ∈ R ; 1 − x 6= 0 et ≥ 0}
1−x
x
= {x ∈ R ; x 6= 1 et ≥ 0}
1−x
= [0, 1[

2
3 Graphe d’une fonction :
Soit R(θ,~i, ~j) un repère cartésien du plan et f une fonction. On appelle
graphe de f dans R l’ensemble :

Cf = {M (x , f (x)) ; x ∈ Df }

où M (x, y) désigne le point de coordonnées (x, y) dans le repère cartésien du


plan

4 Opérations sur les fonctions :


f et g étant deux fonctions numériques.

— La fonction somme, notée f + g et définie par :

(f + g)(x) = f (x) + g(x)

— La fonction γf avec (γ ∈ R) et définie par :

(γf )(x) = γf (x)

— La fonction produit, notée f.g ou (f × g) et définie par :

(f × g)(x) = f (x) × g(x)


f
— La fonction quotient, notée g
et définie par :

f f (x)
( )(x) =
g g(x)

— La fonction composée : on a le shéma suivant :

f g
x→
7− y = f (x) →
7− z = g(y) = g(f (x))

3
4.1 Exemples :
1.
x
f (x) = x2 − x g(x) =
x+1
Df = R Dg = R = {−1}
f (x) x2 − x
gof (x) = g(f (x)) = = 2
f (x) + 1 x −x+1
2. Soit
f (x) = x2 g(x) = 2x + 1
f og(x) = f (g(x))
= f (2x + 1) = (2x + 1)2
= 4x2 + 4x + 1

gof (x) = g(f (x))


= g(x2 )
= 2x2 + 1
On en déduit que
f og(x) 6= gof (x)

5 Propriétés de fonctions :
5.1 Parité :
Soit f une fonction numérique ; f est paire si :

∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = f (x)

f est impaire si :

∀x ∈ Df , −x ∈ Df f (−x) = −f (x)

4
5.1.1 Exemple :
Etudier la parité des fonctions suivantes :
1.
f (x) = x2 − |x| + 1 Df = R
∀x ∈ R , −x ∈ R
f (−x) = (−x)2 − | − x| + 1
x2 − |x| + 1
= f (x)
D’où f est paire.
2.
x
f (x) =
|x| − 1
Df = {x ∈ R ; |x| − 1 6= 0}
= {x ∈ R ; |x| =
6 1}
= {x ∈ R ; x 6= 1 et x 6= −1}
D’où Df = R − {1 , −1} Alors ∀x ∈ Df , −x ∈ Df
−x x
f (−x) = =− = −f (x)
| − x| − 1 |x| − 1

D’où f est impaire.


3.
x3
f (x) =
x2 + x + 1
Df = {x ∈ R ; x2 + x + 1 6= 0}
On a
∆ = −3 < 0
Alors
x2 + x + 1 6= 0 ∀x ∈ R
Donc
Df = R

5
(−x)3
f (−x) =
(−x)2 + (−x) + 1
D’où f n’est ni pair ni impaire.
−x3
6= f (x) 6= −f (x)
x2 − x + 1

5.2 Monotonie :
f est une fonction croissante sur [a, b] si :
∀x1 , x2 ∈ [a, b] x1 ≤ x2 ⇒ f (x1 ) ≤ f (x2 )
f est une fonction décroissante sur [a, b] si :
∀x1 , x2 ∈ [a, b] x1 ≤ x2 ⇒ f (x2 ) ≤ f (x1 )

5.3 Exemple :
1. On considére la fonction

f (x) = x , Df = [0, +∞[
soit x1 , x2 ∈ Df tel que x1 ≤ x2
√ √
On a x1 ≤ x2 donc f (x1 ) ≤ f (x2 )
D’où f est croissante sur Df .
2.
1
f (x) = , Df =] − ∞, 0[∪]0, +∞[
x
0 1
f (x) = − ≤0 , ∀x ∈ Df
x2
Donc f est décroissante sur Df .

6 Limite d’une fonction numérique d’une va-


riable réelle :
6.1 Limite d’une fonction en un point :
Soit f une fonction définie par :
x2
f (x) =
x−1

6
— f est une fonction qui n’est pas définie en x = 1, mais il peut être
utile pour l’etudier de connaitre le comportement de f (x) lorsque x
est trés proche de 1. c.´‘a.d x → 1.
— De même, il serait intéressant d’étudier le comportement de f (x)
lorsque x est assez grand c.´‘a.d x → +∞.

6.2 Limites finies et infinies :


6.2.1 Cas 1 :

lim f (x) = l
x→+∞
Interprétation géométrique : Le graphe (Cf ) admet une asymptote horizon-
tale en +∞ d’équation y = l.

6.2.2 Exemple :

1
f (x) =
x2
On a
1
lim=0
x→+∞ x2
Donc la droite d’équation y = 0 est une asymptote horizontale à (Cf ) en
+∞.

6.2.3 Cas 2 :

lim f (x) = ∞
x→x0
Interprétation gémétrique : La droite d’équation x = x0 est une asymptote
verticale à la courbe (Cf ).

6.2.4 Exemple :
x+2
Soit f (x) = x−1
, on a
lim f (x) = +∞
x→1+

Donc la droite d’éqution x = 1 est une asymptote verticale à la courbe (Cf ).

7
6.2.5 Cas 3 :

lim f (x) = ∞
x→∞

Pour avoir une interprétation géométrique dans ce cas, il faut utiliser l’étude
des branches infinies.

6.3 Limite à droite , limite à gauche :


6.3.1 Exemple :

1
f (x) =
x−1

lim f (x) = −∞ , lim f (x) = +∞


x→1 x→1
x<1 x>1

6.4 Limite d’une fonction composée :


Si
lim f (x) = l1
x→x0

et
lim g(y) = l2
y→l1

alors
lim gof (x) = l2
x→x0

6.4.1 Exercice :
Étudier les branches infinies :
1.
x+2
f (x) = , Df =] − ∞, 1[∪]1, +∞[
x−1
x+2
lim+ = +∞ et lim f (x) = −∞
x→1 x−1 x→1−

La droite d’équation x = 1 est une asymptote verticale à (Cf ) .

8
2. √
f (x) = x − x , Df = [0, +∞[

f (x)
lim f (x) = +∞ et lim = 1 et lim f (x) − x = −∞
x→+∞ x→+∞ x x→+∞

D’où Cf admet une branche parabolique de direction y = x en +∞.


3.
f (x) = (−4x + 3)e2x

lim f (x) = −∞
x→+inf ty

On a
f (x) 3
lim = lim (−4 + )e2x = −∞
x→+∞ x x→+∞ x
Alors Cf admet une branche parabolique de direction l’axe des ordon-
nés au voisinage de +∞.

6.5 Propriétés de limites :


6.5.1 Passage à la limite dans les inégalités :
— Si ∀x , f (x) ≤ g(x) , lim f (x) = l1 et lim g(x) = l2
x→x0 x→x0
Alors
l1 ≤ l2
— Si ∀x , f (x) ≤ g(x) , lim f (x) = +∞
x→x0
Alors
lim g(x) = +∞
x→x0

— Si ∀x , f (x) ≤ g(x) , lim g(x) = −∞


x→x0
Alors
lim f (x) = −∞
x→x0

9
6.5.2 Propriété dite des gendarmes :
Si ∀x , f (x) ≤ g(x) ≤ h(x) et lim f (x) = lim h(x) = l ∈ R
x→x0 x→x0
Alors
lim g(x) = l
x→x0

6.6 Opération sur les limites :


Posons lim f (x) = l1 , lim g(x) = l2 et γ une constante.
x→a x→a

1.
lim γf (x) = γ lim f (x) = γl1
x→a x→a

2.
lim f (x) ± g(x) = lim f (x) ± lim g(x) = l1 ± l2
x→a x→a x→a

3.
lim f (x) × g(x) = lim f (x) × lim g(x) = l1 × l2
x→a x→a x→a

4.
f (x) lim f (x) l1
lim = x→a = si l2 6= 0
x→a g(x) lim g(x) l2
x→a

5.
lim γ = γ
x→a

6.
0 ∞
” ” ” ” ”0 × ∞” et ” + ∞ − ∞”
0 ∞
sont des formes indéterminées

7 Limites de fonction usuelles :


7.0.1 Limites en 0 :

ex − 1 ln x ln (x + 1)
lim = 1 ; lim = 1 ; lim =1
x→0 x x→1 x − 1 x→0 x

10
7.0.2 Limites en +∞ :

ln x ex x
lim =0 ; lim = +∞ ; lim =0
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ ex

8 Continuité d’une fonction numérique d’une


variable réelle :
8.1 Défintion :
Soit f une fonction numérique et x0 ∈ Df .
— On dit que f est continue en x0 lorsque :

lim f (x) = f (x0 )


x→x0

— On dit que f est continue sur Df si elle est continue en tout point x0
de Df .

8.1.1 Exemple :
Soit
x2 − 1
f (x) = x0 = −1
x+1
f n’est pas définie en −1 donc n’est pas continue en −1.

8.2 Continuté à droite - à gauche :


f continue à droite en x0 si lim+ f (x) = f (x0 )
x→x0
f continue à gauche en x0 si lim− f (x) = f (x0 )
x→x0

8.3 Théorème :
f est continue en x0 si lim+ f (x) = lim− f (x) = f (x0 )
x→x0 x→x0

11
8.3.1 Exemple :
1. Soit ( 2
x +2x−3
f (x) = 2x 2 −3x+1 si x 6= 1
f (1) = 4
Étudier la continuté de f au point 1.
x2 + 2x − 3 (x − 1)(x + 3)
lim f (x) = lim 2
= lim = 4 = f (1)
x→1 x→1 2x − 3x + 1 x→1 (x − 1)(2x − 1)

D’où f continue en 1.
2. (
8x2 −2x−1 1
f (x) = 4x2 −1
x0 6= 2
f ( 12 ) = 3
2

8x2 − 2x − 1 (x − 21 )(8x + 2) 8x + 2 3 1
lim1 f (x) = lim1 2
= lim1 1 = lim1 = = f( )
x→ 2 x→ 2 4x − 1 x→ 2 (x − 2 )(4x + 2) x→ 2 4x + 2 2 2
D’où f continue en 12 .
3.  2

 f (x) = 3x x−2x−1
2 −1 x<1




2 −1

 f (x) = 2x2x−3x+1 x<1






f (1) = 2

3x2 − 2x − 1 (x − 1)(3x + 1)
lim 2
= lim = 2 = f (1)
x→1+ x −1 x→1+ (x − 1)(x + 1)

D’où f est continue à droite en 1.


x2 − 1 (x − 1)(x + 1)
lim = lim = 2 = f (1)
x→1− 2x2 − 3x + 1 x→1− (x − 1)(2x − 1)

D’où f est continue à gauche en 1.


On déduit alors que f est continue en 1.
4.  x−2

 f (x) = √x+2−2 si x > 2




x2 −4
 f (x) = x 2 −5x+6 si x < 2




f (2) = 4

12
9 Dérivabilité :
9.1 Définition :
Soit f une fonction définé sur un intervalle I et soit x0 ∈ I. la fonction f
est être dévirable en x0 si le taux d’accroissement f (x)−f
x−x0
(x0 )
admet une limite
finie quand x tend vers x0 . cette limite est alors appelée nombre dérivé de f
0
en x0 et est noté f (x0 ).

0 f (x) − f (x0 )
f (x0 ) = lim
x→x0 x − x0

9.2 Exemple :
0
— La fonction f définie sur R par f (x) = x2 est dérivable en 1 et f (1) =
2.
f (x) − f (1) x2 − 1
lim = lim = lim (x + 1) = 2
x→1 x−1 x→1 x − 1 x→1

10 Interprêtation géométrique de la dérivée :


Soit f une fonction définie sur un intervalle I, et soit x0 ∈ I, Notons M0
le point de coordonnées (x0 ; f (x)) et M le point de coordonnées (x; f (x))
pour x ∈ I.
Le taux d’accroissement f (x)−f (x0 )
x−x0
correspond au coéfficient directeur de
la droite (M M0 ). ainsi :
0
— Si f est dérivable en x0 , alors ce coéfficient directeur tend vers f (x0 )
lorsque x tend vers x0 , par ailleures la droite (M0 M ) tend vers une
position limite qui est la tangente à la courbe représentative de f au
point x0 .
0
Le nombre dérivé f (x0 ) est alors le coefficient directeur de la tangente
à la courbe f au point M0 .

10.1 Proposition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et soit x0 ∈ I
0
— Si f est dérivable en xo , alors f (x0 ) et le coéfficient directeur de la
tangente à la courbe Cf de f au point d’abssisse x0 . L’équation de

13
cette droite est :
0
y = f (x0 ) + f (x0 )(x − x0 )
f (x)−f (x0 )
— Si lim x−x0
= ±∞ alors f n’est pas dérivable en x0 et la courbe
x→x0
Cf admet une tangente verticale au point d’abssisse x0 .

10.2 Exemple :
0
Soit f (x) = x2 Puisque la fonction f est derivable en x0 = 1 et f (1) = 2
alors la courbe Cf de f admet une tangente au point d’abssisse x0 = 1
d’équation :
0
y = f (x0 ) + f (x0 )(x − x0 ) = 1 + 2(x − 1) = 2x − 1

10.3 Corollaire :
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et soit x0 ∈ I. Si f
est dérivable en x0 alors f est continue en x0 mais la réciproque est fausse.

10.4 Exemple :
la fonction f (x) = |x| est continue en 0 et on a :

lim+ f (x)−f
x−0
(0)
= lim x
= 1
x→0+ x

x→0
f n’est pas dérivable en 0.
lim− f (x)−f
x−0
(0)
= lim −x
+ x
= −1 
x→0 x→0

11 Dérivée à droite et à gauche :


Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 ∈ I, la fonction f est
dite dérivable à droite en x0 si le taux d’accroissement f (x)−f (x0 )
x−x0
admet une
+
limite finie quand x tend vers x0 , dans ce cas cette limite est appelé dérivée
0
à gauche de f , et est notée fd (x0 ).
De même f est dite dérivable à droite en x0 si le taux d’accroissement
f (x)−f (x0 )
x−x0
admet une limite finie quand x tend vers x− 0 , dans ce cas cette
0
limite est appelé dérivée à gauche de f , et est notée fg (x0 ) et on a :
0 f (x) − f (x0 ) 0 f (x) − f (x0 )
fd (x0 ) = lim+ ; fg (x0 ) = lim−
x→x0 x − x0 x→x0 x − x0

14
11.1 Proposition :
f est dérivable en x0 , si et seulement si f dérivable à droite et à gauche
0 0
de x0 , et fg (x0 ) = fd (x0 ).

11.2 Exercice :
Soit f la fonction définie sur R par :

f : R → R

0 si x ≤ 0
x →
x2 si x > 0

1. Montrer que f est continue en 0 ;


2. Étudier la dérivabilité de f en 0.

11.2.1 Solution :
1. On a lim+ x2 = 0 donc lim+ f (x) = 0 et f (x) = 0 pour x < 0
x→0 x→0
Donc f est continue en 0.
f (x)−f (0) x2
2. lim+ x−0
= lim+ x
= lim+ x = 0
x→0 x→0 x→0
0
Donc f dérivable à droite en 0 et fd (0) = 0, il est clair que f est
0
dérivable à gauche en 0, avec fg (0) = 0, donc f est dérivable en 0.

12 Dérivabilité sur un intervalle :


12.1 Définition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I, on dit que f est
dérivable sur I, si f est dérivable en tout point x ∈ I.
0
f : I → R
La fonction 0 est appelée la fonction dérivée de la
x → f (x)
fonction f .

15
13 Dérivée des fonctions useulles :
On dispose des dérivées usuelles suivantes :
0
f (x) Df Dérivable sur f (x)
n
x , n∈N R R nxn−1

x R+ R∗+ 1

2 x
ex R R e x

ln x R∗+ R∗+ 1
x

14 Opération sur les dérivées :


14.1 Théorème :
Soient u et v deux fonctions définies sur l’intervalle I, x0 ∈ I γ ∈ R, on
suppose que u et v sont dérivables en x0 ∈ I.(Resp. dérivables sur I) Alors :
0 0 0
— (u + v) est dérivable en x0 (resp. sur I) et (u + v) = u + v
0 0
— γu est dérivable en x0 (resp. sur I) et (γu) = γ.u
0 0 0
— (u.v) est dérivable en x0 (resp. sur I) et (u.v) = u .v + u.v
— Si v ne s ’annule pas en x0 (resp. sur I), alors :
0 0
— ( v1 ) est dérivable en x0 (resp. sur I) et ( v1 ) = − vv2
0 0 0
— ( uv ) est dérivable en x0 (resp. sur I) et ( uv ) = u .v−u.v
v2

14.2 Exercice :
Soit f la fonction définie par :
x−2
f (x) =
x2 − 10x + 21
1. Donner le domaine de définition de f
2. Montrer que f est dérivable sur Df
0
3. Calculer f (x) pour tout x ∈ Df

14.3 Solution :
1. f est définie pour tout x ∈ R telque x2 − 10x + 21 6= 0 on cherche donc
les x pour lesquels x2 − 10x + 21 = 0 aprés calcul de discriminant on

16
obtient x1 = 3 et x2 = 7

Df = R − {3, 7}

2. Posons u(x) = x − 2 et v(x) = x2 − 10x + 21


u et v sont dérivable sur R comme somme de fonctions dérivable sur R.
De plus v ne s’annule pas sur Df . Ainsi d’aprés le théorème ci-dessus,
f est dérivable sur Df .
3.
u(x) = x − 2 , v(x) = x2 − 10x + 21
0 0
u = 1 , v (x) = 2x − 10
0 1(x2 − 10x + 2) − (x − 2)(2x − 10)
f (x) =
(x2 − 10x + 21)2
x2 − 10x + 21 − 2x2 + 10x + 4x − 20
=
(x2 − 10x + 21)2
−x2 + 4x + 1
= 2
(x − 10x + 21)2

14.4 Corollaire : composées particulières


Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I, alors :
— Pour tout entier n > 0, la fonction U n est dérivable sur I et sa déri-
0 0
vable est (U n ) = n.u .un−1
0
— eu est dérivable sur I et sa dérivable est √
u .eu
— Si u est strictement positif sur I, alors u est dérivable sur I et sa
√ 0 0
dérivée ( u) = 2u√u
— Si u est strictement positif sur I, alors ln u est dérivable sur I et sa
0
dérivée est ln u = uu

17
14.5 Méthode pour montrer qu’une fonction est déri-
vable sur un intervalle I :
— S’il n’y a pas de "point à problème", on justifie la dérivabilité en
utilisant les opérations sur les fonctions dérivables.
— S’il y a un "point à problème :
— On justifie la dérivabilité en dehors du point à problème à l’aide
des opérations usuelles.
— On justifie la dérivabilité au point à problème avec la définition,
en calculant la limite de taux d’accroissement.

14.6 Exercice :
Soit f la fonction définie sur [0, +∞[ par :
 2
x . ln(x) si x > 0
f (x) =
0 si x = 0
Montrer que f est dérivable sur [0, +∞[ et calculer sa dérivée.

14.7 Solution :
f (x) est dérivable sur ]0, +∞[ comme produit de deux fonctions dérivable
sur ]0, +∞[
0 1
∀x > 0 , (x2 .lnx) = 2x.lnx + x2
x
= 2x.lnx + x
= x[1 + 2lnx]
Pour étudier la dérivabilité á droite de 0, on calcule le taux d’accroissement.
f (x) − f (0) x2 . ln x − 0
=
x−0 x−0
= x. ln x
lim x. ln x = 0
x→0+
donc f est dérivable sur [0, +∞[ et on a :

0 x(1 + 2lnx) si x > 0
∀x ∈ [0, +∞[ , f (x) =
0 si x == 0

18
15 Monotonie et signe de la dérivée :
15.1 Théorème :
Soit f une fonction définie et dérivable sur un intervalle I, alors :
— f est croissante (resp dicroissante) sur I, ssi :
0 0
f (x) ≥ 0 [resp. f (x) ≤ 0] pour tout x ∈ I

— f est strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur I, ssi


0 0
f (x) > 0 [resp. f (x) < 0]

15.2 Exemples :
1. Soit f une fonction définie sur ]0, +∞[ par :

ln (x)
f (x) = 1 −
x
On a :
0 ln (x) − 1
f (x) =
x2
Tableau de variation :

x 0 e +∞

0
f (x) − 0 +

+∞ 1
f (x)
1
1− e

2. f une fonction définie sur R par :

f (x) = (x − 1)ex

19
On a
0
f (x) = xex
Tabeau de variation :

x −∞ e +∞

0
f (x) − 0 +

0 +∞
f (x)
−1

15.3 Exercice :
Soit la fonction définie sur R par f (x) = 2x3 − 15x2 + 36x + 7
Étudier les variations de la fonction f .

15.4 Solution :
0
La fonction f(x) est dérivable sur R en tant que polynôme f (x) = 6x2 −
30x + 36.
0
il reste à étudier le signe de f (x)
Les deux racines
√ √
30 − 36 30 + 36
x1 = = 2 et x1 = =3
2×6 2×6

x −∞ 2 3 +∞

0
f + 0 − 0 +

20
16 Extremum locaux :
On rappelle qu’un extremum est un maximum ou minimum.

16.1 Thérème 1 :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 ∈ I, si f est dérivable
0
en x0 et si f présente un extremum local en x0 , alors f (x0 ) = 0 (la réciproque
est fausse).

16.2 Théorème 2 :
0
Soit f une fonction définie et dérivable sur un intervalle ouvert I, si f
s’annule en x0 en changeant le signe alors f admet un extremum local en x0 .

16.3 Exemple :
Reprenons l’exemple de la fonction définie par :

f (x) = 2x3 − 15x2 + 36x + 7


0
D’aprés le tableau de variation ci-dessus, f s’annule en x0 = 2 et x0 = 3
tout en changeant de signe.
Donc 2 et 3 sont des Extremum locaux de f , donc x0 = 2 est un maximum
et x0 = 3 est un minimum local.

17 Théorème de Rolle :
Soit f : [a, b] → R tel que :
— f est continue sur [a, b]
— f est dérivable sur ]a , b[
— f (a) = f (b)
0
Alors, il existe c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0
Interprétation géométrique : il existe au moins un point du graphe de f
où la tagente est horizontale.

21
18 Théorème des accroissements finis :
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et déivable sur ]a, b[,
il existe c ∈]a, b[ tel que :
0
f (b) − f (a) = f (c)(b − a)

Interprétation géométrique : il existe au moins un point du graphe de f


où la tangente est parallèle à la droite (AB) où A = (a, f (a)) et B = (b, f (b))

19 Convexité :
19.1 Théorème :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I, alors :
0
— f est convexe sur I, ssi f est croissante sur I
0
— f est concave sur I, ssi f est décroissante sur I

19.1.1 Proposition :
Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I, alors :
00
— f est convexe sur I, pour tout x ∈ I, f (x) ≥ 0
00
— f est concave sur I, pour tout x ∈ I, f (x) ≤ 0

19.2 Exemple :
Soit f la fonction définie sur R∗+ par f (x) = x2 − ln x. la fonction est deux
00
fois dérivable en R∗+ , et on a : f (x) = 2 + x12
00
f (x) est positive, la fonction f (x) est convexe en R∗+ .

19.3 Point d’inflexion :


Soit f une fonction et Cf sa courbe représentative, un point d’inflexion
de la courbe Cf est un point où la courbe traverse sa tangente en ce point.
C’est aussi le point où la concavité change de sens.

22
19.4 Théorème :
Soit f une fonction deux fois dérivable "Classe C 2 " sur un intervalle I
0
ouvert, et soit x0 ∈ I le point (x0 , f (x0 ) est un point d’inflexion de Cf . ssi f
s’annule en changeant de signe en x0 .

19.5 Exemple :
00
f (x) = x4 − 6x2 f (x) = 12x2 − 12
f admet deux points d’inflexion qui sont +1 et −1.

20 Application économique de la dérivée :


Soit C(q) le coût de fabrication d’un quatité q de marchandises.
Le coût marginal est le coût supplémentaire occasionné par la fabrication
d’une unité supplimentaire.
Soit q0 la quantité fabriquée, Le coût marginal est donc : C(q0 + 1) − C(q0 ),
Or on peut écrire :

C(q0 + 1) − C(q0 )
C(q0 + 1) − C(q0 ) =
(q0 + 1) − (q0 )

On obtient ainsi le taux de variation de C entre q0 et q0 + 1 ; comme q0 est


grand par rapport à 1, dans la pratique on considère que q0 + 1 tend vers q0
0
et que C (q0 ) est une bone approximation de C(q0 + 1) − C(q0 ).
0
C’est pourquoi C (q0 ) porte le nom dde coût marginal en q0 .

21 Primitives et intégrales : :
21.1 Primitive d’une fonction :
21.1.1 Définition :
Soit f : I → R une fonction définie sur un intervalle I quelconque,
on dit que f : I → R est une primitive de f sur I si F est une fonction
0
dérivable sur I vérifiant F (x) = f (x) , ∀x ∈ I.

23
21.1.2 Exemple :
f (x) = 3x2 alors F (x) = x3 est une primitive de f , la fontion F (x) = x3 +1
est aussi une primitive de f (x).

21.1.3 Théorème :
• Si f est continue sur I, alors f admet une fonction primitive sur I .
• Si f admet une fonction primitive F sur I alors toutes les fonctions primi-
tives de f sur I s’ écrivent de la : forme F + λ ou λ est un réel.

21.1.4 Théorème :
Si f admet une fonction primitive sur I et x0 ∈ I alors il existe une unique
fonctionF Primitive de f telle que F (x0 ) = y0 avec y0 un réel quelconque.

21.1.5 Exemple :
f (x) = 3x2 est continue donc elle admet une fonction primitive de la
forme F (x) = x3 + k avec k ∈ R, on vent trouver une primitive qui prend la
valeur 9 pour x0 = 5.

F (5) = 9 ⇒ 53 + k = 9 ⇒ k = −116

donc
F (x) = x3 − 116

21.2 Primitives des fonctions usuelles :


On donne ci-dessous les primitives de certaines fonctions connues :

f (x) F (x)
f =0 F =c f (x) F (x)
n+1
f =1 F =x+c f = xn F = xn+1 + c
f =a F = ax + c f = ex F = ex + c
x2
f =x F = 2
+c f = x1 F = ln x + c
x3
f = x2 F = 3
+c

24
22 Integrale :
Soit f une fonction définie sur [a, b] telle que :
— f positive
— f dérivable sur ]a, b[
Dans un repère orthonormé, la fonction est representée par sa courbe Cf .
L’aire A limitée par Cf , les deux droites x = a et x = b et l’axe (Ox ) est
égale :
A = F (b) − F (a)
Avec F la primitive de f sur [a, b].
Z b
A = f (x)dx = F (b) − F (a)
a
Rb
a
f (x)dx se lit somme ou l’integrale de f (x)dx de a à b, et s’appelle
l’integrale de f sur [a, b].

22.1 Exemple :

f : [−1, 3] → R
x → f (x) = x2
f (x) = x2
x3
F (x) = +k
3
A = F (3) − F (−1)
33 (−1)3
=[ + k] − [ + k]
3 3
28
=
3

23 Propriétés de l’intégrale :
Soient f et g deux fonctions intégrale sur [a, b]
— ∀c ∈ [a, b] Z c
f (x)dx = F (c) − F (c) = 0
c

25
— ∀c ∈ [a, b]
Z b Z c Z b
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx
a a c

— ∀c, d ∈ [a, b]
Z d Z c
f (x)dx = − f (x)dx
c d
— ∀γ, β ∈ R
Z b Z b Z b
(γf + βg)dx = γ f (x)dx + β g(x)dx
a a a

— Si f est paire Z a Z a
f (x)dx = 2 f (x)dx
−a 0

— Si f est impaire
Z a Z 0 Z a Z a Z a
f (x)dx = f (x)dx+ f (x)dx = −f (x)dx+ f (x)dx = 0
−a −a 0 0 0

— Si f est positive alors Z b


f (x)dx ≥ 0
a
— Si f ≤ g alors Z b Z b
f (x)dx ≤ g(x)dx
a a

24 Méthode d’intégration :
24.1 Changement de variable :
Soit f une fonction définie et continue sur [a, b] et U une fonction de
dérivée continue sur [α, β]
Eneffectuant le changement x = U (t)
0
U (a) = α ; U (b) = β ; dx = U (t).dt
Z b Z β
0
f (x)dx = f (u(t)).u (t)dt
a α

26
24.2 Exemple :
5 √
Z
I= 2x − 1dx
1
On pose √
u= 2x − 1 ; u(1) = 1 ; u(5) = 3
2 1
du = √ dx ⇒ du = dx ⇒ dx = u.du
2 2x − 1 u

Z 5 Z 3 Z 3
I= 2x − 1dx = u.u.du = u2 du
1 1 1
3
u 3 27 1 26
I=[ ]1 = − =
3 3 3 3

24.3 Intégration par partie :


Si f et g sont deux fonctions integrables au [a, b], alors :
0 0 0 0 0 0
(f × g) = f g + f g donc f g = (f g) − f g
Z b Z b Z b
0 0 0
f g dx = (f g) dx − f g dx
a a a
Z b Z b
0 0
f g dx = [f g]ba − f g dx
a a

24.4 Exemple :
Z 1
I= (x + 1)e−x dx
0
Z 1 Z 1
−x −x
(x + 1)e dx = [−(x + 1)e )]10 − −e−x dx
0 0
−x −x
= [−(x + 1)e )]10 − [e )]10
= −2e−1 + 1 − (e−1 − 1)
3
=2−
2

27
25 Application économique :
Comme le coùt marginal, le revenu marginal et la productivité marginale
d’un facteur representent succéssivement les derivées du coùt total, du re-
venu global et de la fonction de production, il est possible de déterminer ces
dernières fonctions à partir des premières, en utilisant la primitive.

25.0.1 Exemple :
Le coùt marginal d’un bien X étant

Cm = 2x2 + 1

Le coùt global est :


2
C t = x3 + x + k
3
Sachant par exemple
Ct (0) = 100
Alors
Ct (0) = 0 + 0 + k = 100 ⇒ k = 100
2
Ct = x2 + x + 100
3
Il est à noter que 100 représente ici les coùts fixes « coùts invariants avec la
quantité produite x.

26 Exercice :

Soit la fonction f (x) = x2 − x + x
1. Déterminer le Df
2. Déterminer les limites en ±∞
3. f est elle dérivable en 0 ? en 1 ?
f (x)
4. Déterminer limite en +∞ de x
5. Déterminer la limite en +∞ de [f (x) − 2x], déduire que Cf admet une
asymptote en +∞

28
26.1 Solution :
1. x2 − x = x(x − 1)

x −∞ 0 1 +∞

x − 0 + +

x−1 − − 0 +

x(x − 1) + 0 − 0 +

Df =] − ∞, 0] ∪ [1, +∞[
2. lim f (x) = ?
x→−∞
√ √
( x2 − x + x)( x2 − x − x)
f (x) = √
( x2 − x − x)
−x
=√
2
x −x−x
−x
lim f (x) = lim q
x→−∞ x→−∞
−x 1 − x1 − x
1 1
= lim q =
x→−∞
1 − x1 + 1 2

lim f (x) = +∞
x→−∞

3. — Dérivabilité en 0

f (x) − f (0) x2 − x + x
lim = lim
x→0 x−0 x→0 x
√ √
( x2 − x + x)( x2 − x − x)
= lim √
x→0 x( x2 − x − x)
−x
= lim √
2
x→0 x( x − x − x)

29
−1
= lim √ = −∞
x→0 2
x −x−x
f n’est pas dérivable en 0.
— Dérivabilité en 1

f (x) − f (1) x2 − x + x − 1
lim = lim
x→1 x−1 x→1 x−1

x2 − x
= lim +1
x→1 x − 1
√ √
x. x − 1
= lim √ 2 +1
x→1 x−1

x
= lim √ + 1 = +∞
x→1 x−1
f n’est pas dérivable en 1.
4. √
f (x) x2 − x + x
lim = lim
x→+∞ x x→+∞ x
q
x 1 − x1 + x
= lim
x→+∞ x
r
1
= lim 1− +1=2
x→+∞ x
f (x)
lim =2
x→+∞ x

5. √
lim [f (x) − 2x] = lim x2 − x − x
x→+∞ x→+∞
√ √
( x2 − x − x)( x2 − x + x)
= lim √
x→+∞ ( x2 − x + x)
−x
lim √
x→+∞ x2 − x + x
−1 1
lim q =−
x→+∞
1− 1 +1 2
x

30
1
lim f (x) − 2x = −
x→+∞ 2
1
lim f (x) − (2x − ) = 0
x→+∞ 2
Donc Cf admet une asymptote oblique d’équation y = 2x − 12 .

27 Exercice :
Soit f (x) = e−x .ln(1 + ex )
1. Calculer lim f
x→−∞

2. Vérifier que pour tout r´‘eel x


x
f (x) = x + e−x ln(1 + e−x )
e
— Déterminer lim f
x→+∞
— Déterminer Cf admet deux asymptote que l’on précisera.
— On considère la fonction g définie sur ] − 1, +∞[ par
t
g(t) = − ln (1 + t)
1+t
Montrer que g est strictement décroissante sur [0, +∞[
3. Déduire le signe de g(t) lorsque t > 0
0
4. Calculer f (x) et l’exprimer en fonction de g(ex ).
5. Déduire le sens de variation de f et dresser sur tableau de variation.

27.1 Solution :
1.
ln (1 + ex )
f (x) =
ex
On pose y = ex
x → −∞ ≡ y→0
ln (1 + y)
lim =1
y→0 y
Donc
lim e−x ln (1 + ex ) = 1
x→−∞

31
2.
x
x
+ e−x ln (1 + e− x) = xe−x + e−x ln (1 + e−x )
e
= e−x [x + ln (1 + e−x )]
1
= e−x [x + ln (1 + )]
ex
ex + 1
= e−x [x + ln ( x )]
e
−x
= e [x + ln (e + 1) + ln (ex )]
x

= e−x [x + ln (ex + 1) − x]
= e−x . ln (ex + 1) = f (x)
3.
x
lim f = lim x
+ e−x . ln (1 + e−x )
x→+∞ x→+∞ e
Or
ex
lim = +∞
x→+∞ x

Donc
x
lim =0
x→+∞ ex

Et
lim e−x . ln (1 + e−x ) = 0
x→+∞

Donc
lim f (x) = 0
x→+∞

4.
lim f (x) = 0
x→+∞

Donc la droite y = 0 est une asymptote horizontale au voisinage de


+∞
lim f (x) = 1
x→−∞

La droite y = 1 est un asymptote horizontale au voisinage −∞

32
5.
t
g(t) = − ln (1 + t)
1+t
0 1 2 1 −t
g (t) = − =
1+t 1+t (1 + t)2
0
t ≤ 0 donc g (t) ≤ 0
g(t) est strictement décroissante.
6. 0 est un maximum, Donc g(t) < 0.

x −1 0 +∞
0
g (t) + 0 −

0
g(t)

7.
0 ex
f (x) = −e−x . ln (1 + ex ) + e−x .
1 + ex
1
= −e−x . ln (1 + ex ) +
1 + e−x
1
= x
− e−x ln (1 + ex )
1+e
ex
e−x [ − ln (1 + ex )]
1 + ex
= e−x .g(ex )
0
f (x) = e−x .g(ex )
8.
g(ex ) < 0
alors
0
f (x) < 0

33
x −∞ +∞
0
f −

1
f
0

28 Exercice :

Soit la fonction f (x) = x. 1 − x
1. Déterminer le Df
2. Étudier la dérivabilité de f sur ] − ∞, 1[ et en x0 = 1
3. Déterminer une primitive de g sur ] − ∞, 1[ sachant que g(x) = √1
1−x
x
4. Soit h la fonction définie sur ] − ∞, 1[ par h(x) = √1−x
0
— Exprimer h en fonction de f et g(x)
— Déduire une primitive de h
— Déterminer la primitive H0 qui s’qnnule en x0 = −3

28.1 Solution :
1.
1−x≤0⇒1
Df =] − ∞, 1]
2. √
f (x) − f (1) x 1−x
lim = lim
x→1 x−1 x→1 x − 1

−x 1 − x −x
lim = lim √ = −∞
x→1 1−x x→1 1−x
f n’est pas dérivable en 1.

34
3.
1
g(x) = √
1−x
√ 0 −1
x( 1 − x) = √
2 1−x
donc
1 √ 0
√ = −2( 1 − x)
1−x
donc
√ 0 1
(−2 1 − x) = √ = g(x)
1−x

G(x) = −2 1 − x + ct
4. —
x
h(x) = √
1−x
0 √ x
f (x) = 1 − x − √
2 1−x
1
g(x) = √
1−x
0 2(1 − x) − x 2 − 3x
f (x) = √ = √
2 1−x 2 1−x
0 1 3 x
f (x) = √ − √
1−x 2 1−x
0 3
f (x) = g(x) − h(x)
2
2 2 0
h(x) = g(x) − f (x)
3 3

2 2
H(x) = G(x) − f (x) + ct
3 3

H(−3) = 0
2 2
G(−3) − f (−3) + ct = 0
3 3
8
− + 12 + ct = 0
3
35
−28
⇒ ct =
3
2 2 28
H = G(x) − f (x) −
3 3 3

29 Exercice :
On considère la fonction définie par :

x2 − 4x + 3
f (x) =
x+1
1. Déterminer le Df
2. Déterminer les limites de f aux bornes de Df
c
3. Déterminer trois réels a, b, c tel que f (x) = ax + b + x+1 et montrer
que la droite (D) : y = x − 5 est une asymptote à la courbe Cf
4. Étudier la position de (D) par rapport à Cf , et déterminer les points
d’intersection entre Cf et l’axe des abssisses.
5. Trouver une primitive de f sur [0, +∞[

29.1 Solution :
1. Df = R − {−1}
2.
lim f = +∞ ; lim f = −∞
x→+∞ x→−∞

lim f = −∞ ; lim = +∞
x→−1− x→−1+

3.
c (ax + b)(x + 1) + c
f (x) = ax + b + =
x+1 x+1
2
ax + (a + b)x + (b + c) x2 − 4x + 3
= =
x+1 x+1
a = 1 ; b = −5 ; c = 8
8
f (x) = x − 5 +
x+1

36
8
f (x) − (x − 5) =
x+1
8
lim [f (x) − (x − 5)] = lim =8
x→±∞ x→±∞ x + 1

Donc Cf admet une asymptote (D) : y = x − 5 au voisinage de l’infini.


4. La position de (D) par rapport à Cf :

8
f −D =
x+1
Si x > −1 ⇒ f − D > 0 ⇒ f > D , Cf au dessus de (D)
Si x < −1 ⇒ f − D < 0 ⇒ f < D , Cf au dessous de (D)

Point d’intersection avec l’axe des abssisses :

f (x) = 0 ⇒ x2 − 4x + 3 = 0 ⇒ (x − 3)(x − 1) = 0

⇒ x = 3 ou x = 1
les points M1 (3, 0) et M2 (1, 0)
5. La primitive :
8
f (x) = x − 5 +
x+1
x2
⇒F = − 5x + 8 ln (x + 1) + k
2

30 Exercice :
1. Déterminer une primitive des fonctions suivantes :

1 x2 + 1
f (x) = x + √ ; f (x) =
x x5

2. Calculer les intégrales suivantes :


Z +1 Z e Z 2
3x 1 5
xe dx ; dx ; dx
−1 1 x(1 + ln x) 1 x2 − 3x − 4

37
30.1 Solution :
1. (a)
1 −1
f (x) = x + √ = x + x 2
x
1
x2 x 2
F (x) = + 1 +k
2 2

x2 √
F (x) = +2 x+k
2
(b)
x2 + 1 x2 1
f (x) = 5
= 5
+ 5
= x−3 + x−5
x x x
1 −3 1 −4 −1 1
F (x) = x + x = 3 − 4 +k
−3 −4 3x 4x
2. (a) Z +1
xe3x dx
−1
  0
u=x u =1
0
v = e3x v = 13 e3x
Z +1 Z +1
3x x 3x +1 1 3x
xe dx = [ e ]−1 − e dx
−1 3 −1 3

x 1 3x +1
= [ e3x ]+1
−1 − [e ]−1
3 9
2e + 4e−3
3
=
9
(b)
Z e Z e 0
1 (1 + ln x)
dx = dx
1 x(1 + ln x) 1 (1 + ln x)
= [ln [(1 + ln x)]]e1
= ln (2) − 0 = ln 2

38
(c) Z 2
5
2
dx
1 x − 3x − 4
5 A B
2
= +
x − 3x − 4 (x + 1) (x − 4)
A(x − 4) + B(x + 1) = 5
⇒ A = −1 ; B = 1
5 −1 1
2
= +
x − 3x − 4 (x + 1) (x − 4)
2 Z 2 Z 2
−1
Z
5 1
2
dx = dx + dx
1 x − 3x − 4 1 (x + 1) 1 (x − 4)

= −[ln (1 + x)]21 + [ln (x − 4)]21


= −[ln (3) − ln (2)] + ln (2) − ln (3)
(2)
= 2 ln (2) − 2 ln (3) = 2 ln
(3)

31 Exercice :
Une entreprise fabrique et commercialise chaque mois q objects, dont le
coût total de fabrication exprimé en centaines de dirham est :
1
C(q) = q 2 + 5q + 200 avec 5 ≤ q ≤ 60
2
On admettra que toute la production est vendue chaque mois, On rappelle
que le cût moyen unitaire de fabrication d’un objet est donné par :
C(q)
Cm(q) =
q
1. (a) Définir Cm(q)
(b) Pour quel nombre d’objet le cût moyen unitaire est minimum
2. Le prix de vente, exprimé en centaines de dirham de chaque objet
fabriqué dépend du nombre d’objets vendu et vérifie la relation.
q
P (q) = 56 −
4
39
(a) Déterminer le bénéfice B(q) rélisé par la vente de q objets
(b) Dresser le tableau de variation de B(q)
(c) Déterminer le nombre d’objets que doit vendre l’entreprise pour
réliser un bénéfice maximal et calculer ce bénéfice.

31.1 Solution :
1. (a) On sait que Cm(q) = C(q)
q
et C(q) = 21 q 2 + 5q + 200
Donc
1 200
Cm(q) = q + 5 +
2 q
D’où
q 200
∀q ∈ [5, 60] Cm(q) = + +5
2 q
(b) Calculons C 0 m(q) pour tout q ∈ [5, 60]
q 200
∀q ∈ [5, 60] Cm(q) = + +5
2 q
Donc
1 200
C 0 m(q) = − 2
2 q
D’où
q 2 − 400
C 0 m(q) =
2q 2
Alors
(q − 20)(q + 20)
C 0 m(q) =
2q 2
Le nombre moyen d’objets pour lequel le coût moyen unitaire est
minimal. Étudions le signe de C 0 m(q) est le signe de q − 20

5 20 60

C 0 m(q) − 0 +

Cm(q)
Cm(20) = 2500Dh

40
L’entreprise fabrique doit fabriquer 20 objets pour que le coût uni-
taire soit minimal : il est égal à 2500DH (Cm(20) = 2500)
2. (a) Déterminons le bénéfice B(q)
On a : ;e prix de ventre de q objets :

R(q) = q − P (q)

B(q) = R(q) − C(q)


(Bénéfice = prix vente -coût) D’oû

q2 1 2
B(q) = 56q − − q − 5q − 200
4 2
3
= − q 2 + 51q − 200
4
(b) Calculons B 0 (q) :
3
B 0 (q) = − + 51
2
3
B 0 (q) = 0 ⇒ − q + 51 = 0
2
2
⇒ q = 51 × ⇒ q = 34
3

5 34 60

B 0 (q) + 0 −

B(34)
B(q)

L’entreprise rélisé un bénéfice maximal si elle vent 34 objets et ce


bénéfice est
3
B(34) = (− × 342 + 51 × 34 − 200) × 100 = 66700 DH
4
D’où le bénéfice maximal est 66700Dh

41
32 Exercice :
Une entreprise fabrique et vendu un produit dont le coût total de fabri-
cation de q unités est donné par :
C(q) = q 3 − 60q 2 + 900q + 1000 avec 0 ≤ q ≤ 60
1. Déterminer le nombre d’unités q qu’il faut produire pour que le coût
total soit minimal
2. Chaque unité est vendue à 900DH
(a) Monter que le bénéfice réalisé par la vente de q unités de ce produit
est :
B(q) = −q 3 + 60q 2 − 1000
(b) Déterminer le nombre d’unités q que l’entreprise doit vendre pour
réaliser un bénéfice maximal
(c) Calculer la valeur de ce bénéfice maximal

32.1 Solution :
1. Le nombre d’unités qu’il faut produire pour que le coût total soit
minimal est :
C(q) = q 3 − 60q 2 + 900q + 1000 ∀q ∈ [0, 60]
et
C 0 (q) = 3q 2 − 120q + 900
∀q ∈ [0, 60] C 0 (q) = 3(q 2 − 40q + 300)
δ = 1600 − 1200 = 400
Donc
40 + 20 40 − 20
q= = 30 ou q = = 10
2 2
0 10 30 60
q2 −
+ 0 − 0 +
40q+300
5000 55000
C(q)
1000 1000

42
2. (a) On a B(q) = −q 3 + 60q 2 + 1000 et B(q) = R(q) − C(q)

B(q) = 900q − (q 3 − 60q 2 + 1000 + 900q)

−q 3 + 60q 2 − 1000
Ainsi le bénéfice réalisé par la vente de quantité est :

B(q) = −q 3 + 60q 2 − 1000

(b) Déterminons le nombre d’unités que l’entreprise doit vendre pour


réaliser un bénéfice maximal

B(q) = −q 3 + 60q 2 − 1000

B 0 (q) = −3q 2 + 120q = 3q(−q + 40)


B 0 (q) = 0 ⇒ 3q(−q + 40) = 0
⇒ 3q = 0 ou − q + 40 = 0
⇒ q = 0 ou q = 40

0 40 60

B 0 (q) + 0 −

B(40
B(q)

Le maximum de bénéfice B(q) est atteint pour la production de


40 unités.

43

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