Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
variable rèelle
25 juillet 2021
1 Définition
Soient E et F deux sous-ensembles de R. On appelle fonction numérique
de E sur F une relation qui à chaque élément x associe au plus un élement
y de F .
Notation :
f : E → F
x → f (x) = y
2 Ensemble de définition :
L’ensemble de définition Df de la fonction f est l’ensemble des nombres
rèels qui ont une image par f dans R ie :
Df = {x ∈ R/f (x) ∈ R}
2.1 Exemples :
1. Fonction polynomiale :
f (x) = x2 + 2x − 3
Df = R
1
2. Fonction rationnelle :
x
f (x) =
3−x
Df = {x ∈ R ; 3 − x 6= 0}
= {x ∈ R ; x 6= 3}
= ]−∞, 3[ ∪ ]3, +∞[
3. Fonction logarithmique :
f (x) = ln (x − 1)
Df = {x ∈ R ; x − 1 > 0}
= {x ∈ R ; x > 1}
= ]1, +∞[
4. Fonction exponentielle :
ex
f (x) = 2x − 1 +
ex − 1
Df = {x ∈ R ; ex − 1 6= 0}
= {x ∈ R ; ex 6= 1}
= {x ∈ R ; x 6= 0}
= ]−∞, 0[ ∪ ]0, +∞[
5. Fonction racine : √
f (x) = x1 − x
x
Df = {x ∈ R ; 1 − x 6= 0 et ≥ 0}
1−x
x
= {x ∈ R ; x 6= 1 et ≥ 0}
1−x
= [0, 1[
2
3 Graphe d’une fonction :
Soit R(θ,~i, ~j) un repère cartésien du plan et f une fonction. On appelle
graphe de f dans R l’ensemble :
Cf = {M (x , f (x)) ; x ∈ Df }
f f (x)
( )(x) =
g g(x)
f g
x→
7− y = f (x) →
7− z = g(y) = g(f (x))
3
4.1 Exemples :
1.
x
f (x) = x2 − x g(x) =
x+1
Df = R Dg = R = {−1}
f (x) x2 − x
gof (x) = g(f (x)) = = 2
f (x) + 1 x −x+1
2. Soit
f (x) = x2 g(x) = 2x + 1
f og(x) = f (g(x))
= f (2x + 1) = (2x + 1)2
= 4x2 + 4x + 1
5 Propriétés de fonctions :
5.1 Parité :
Soit f une fonction numérique ; f est paire si :
∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = f (x)
f est impaire si :
∀x ∈ Df , −x ∈ Df f (−x) = −f (x)
4
5.1.1 Exemple :
Etudier la parité des fonctions suivantes :
1.
f (x) = x2 − |x| + 1 Df = R
∀x ∈ R , −x ∈ R
f (−x) = (−x)2 − | − x| + 1
x2 − |x| + 1
= f (x)
D’où f est paire.
2.
x
f (x) =
|x| − 1
Df = {x ∈ R ; |x| − 1 6= 0}
= {x ∈ R ; |x| =
6 1}
= {x ∈ R ; x 6= 1 et x 6= −1}
D’où Df = R − {1 , −1} Alors ∀x ∈ Df , −x ∈ Df
−x x
f (−x) = =− = −f (x)
| − x| − 1 |x| − 1
5
(−x)3
f (−x) =
(−x)2 + (−x) + 1
D’où f n’est ni pair ni impaire.
−x3
6= f (x) 6= −f (x)
x2 − x + 1
5.2 Monotonie :
f est une fonction croissante sur [a, b] si :
∀x1 , x2 ∈ [a, b] x1 ≤ x2 ⇒ f (x1 ) ≤ f (x2 )
f est une fonction décroissante sur [a, b] si :
∀x1 , x2 ∈ [a, b] x1 ≤ x2 ⇒ f (x2 ) ≤ f (x1 )
5.3 Exemple :
1. On considére la fonction
√
f (x) = x , Df = [0, +∞[
soit x1 , x2 ∈ Df tel que x1 ≤ x2
√ √
On a x1 ≤ x2 donc f (x1 ) ≤ f (x2 )
D’où f est croissante sur Df .
2.
1
f (x) = , Df =] − ∞, 0[∪]0, +∞[
x
0 1
f (x) = − ≤0 , ∀x ∈ Df
x2
Donc f est décroissante sur Df .
6
— f est une fonction qui n’est pas définie en x = 1, mais il peut être
utile pour l’etudier de connaitre le comportement de f (x) lorsque x
est trés proche de 1. c.´‘a.d x → 1.
— De même, il serait intéressant d’étudier le comportement de f (x)
lorsque x est assez grand c.´‘a.d x → +∞.
lim f (x) = l
x→+∞
Interprétation géométrique : Le graphe (Cf ) admet une asymptote horizon-
tale en +∞ d’équation y = l.
6.2.2 Exemple :
1
f (x) =
x2
On a
1
lim=0
x→+∞ x2
Donc la droite d’équation y = 0 est une asymptote horizontale à (Cf ) en
+∞.
6.2.3 Cas 2 :
lim f (x) = ∞
x→x0
Interprétation gémétrique : La droite d’équation x = x0 est une asymptote
verticale à la courbe (Cf ).
6.2.4 Exemple :
x+2
Soit f (x) = x−1
, on a
lim f (x) = +∞
x→1+
7
6.2.5 Cas 3 :
lim f (x) = ∞
x→∞
Pour avoir une interprétation géométrique dans ce cas, il faut utiliser l’étude
des branches infinies.
1
f (x) =
x−1
et
lim g(y) = l2
y→l1
alors
lim gof (x) = l2
x→x0
6.4.1 Exercice :
Étudier les branches infinies :
1.
x+2
f (x) = , Df =] − ∞, 1[∪]1, +∞[
x−1
x+2
lim+ = +∞ et lim f (x) = −∞
x→1 x−1 x→1−
8
2. √
f (x) = x − x , Df = [0, +∞[
f (x)
lim f (x) = +∞ et lim = 1 et lim f (x) − x = −∞
x→+∞ x→+∞ x x→+∞
lim f (x) = −∞
x→+inf ty
On a
f (x) 3
lim = lim (−4 + )e2x = −∞
x→+∞ x x→+∞ x
Alors Cf admet une branche parabolique de direction l’axe des ordon-
nés au voisinage de +∞.
9
6.5.2 Propriété dite des gendarmes :
Si ∀x , f (x) ≤ g(x) ≤ h(x) et lim f (x) = lim h(x) = l ∈ R
x→x0 x→x0
Alors
lim g(x) = l
x→x0
1.
lim γf (x) = γ lim f (x) = γl1
x→a x→a
2.
lim f (x) ± g(x) = lim f (x) ± lim g(x) = l1 ± l2
x→a x→a x→a
3.
lim f (x) × g(x) = lim f (x) × lim g(x) = l1 × l2
x→a x→a x→a
4.
f (x) lim f (x) l1
lim = x→a = si l2 6= 0
x→a g(x) lim g(x) l2
x→a
5.
lim γ = γ
x→a
6.
0 ∞
” ” ” ” ”0 × ∞” et ” + ∞ − ∞”
0 ∞
sont des formes indéterminées
ex − 1 ln x ln (x + 1)
lim = 1 ; lim = 1 ; lim =1
x→0 x x→1 x − 1 x→0 x
10
7.0.2 Limites en +∞ :
ln x ex x
lim =0 ; lim = +∞ ; lim =0
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ ex
— On dit que f est continue sur Df si elle est continue en tout point x0
de Df .
8.1.1 Exemple :
Soit
x2 − 1
f (x) = x0 = −1
x+1
f n’est pas définie en −1 donc n’est pas continue en −1.
8.3 Théorème :
f est continue en x0 si lim+ f (x) = lim− f (x) = f (x0 )
x→x0 x→x0
11
8.3.1 Exemple :
1. Soit ( 2
x +2x−3
f (x) = 2x 2 −3x+1 si x 6= 1
f (1) = 4
Étudier la continuté de f au point 1.
x2 + 2x − 3 (x − 1)(x + 3)
lim f (x) = lim 2
= lim = 4 = f (1)
x→1 x→1 2x − 3x + 1 x→1 (x − 1)(2x − 1)
D’où f continue en 1.
2. (
8x2 −2x−1 1
f (x) = 4x2 −1
x0 6= 2
f ( 12 ) = 3
2
8x2 − 2x − 1 (x − 21 )(8x + 2) 8x + 2 3 1
lim1 f (x) = lim1 2
= lim1 1 = lim1 = = f( )
x→ 2 x→ 2 4x − 1 x→ 2 (x − 2 )(4x + 2) x→ 2 4x + 2 2 2
D’où f continue en 12 .
3. 2
f (x) = 3x x−2x−1
2 −1 x<1
2 −1
3x2 − 2x − 1 (x − 1)(3x + 1)
lim 2
= lim = 2 = f (1)
x→1+ x −1 x→1+ (x − 1)(x + 1)
12
9 Dérivabilité :
9.1 Définition :
Soit f une fonction définé sur un intervalle I et soit x0 ∈ I. la fonction f
est être dévirable en x0 si le taux d’accroissement f (x)−f
x−x0
(x0 )
admet une limite
finie quand x tend vers x0 . cette limite est alors appelée nombre dérivé de f
0
en x0 et est noté f (x0 ).
0 f (x) − f (x0 )
f (x0 ) = lim
x→x0 x − x0
9.2 Exemple :
0
— La fonction f définie sur R par f (x) = x2 est dérivable en 1 et f (1) =
2.
f (x) − f (1) x2 − 1
lim = lim = lim (x + 1) = 2
x→1 x−1 x→1 x − 1 x→1
10.1 Proposition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et soit x0 ∈ I
0
— Si f est dérivable en xo , alors f (x0 ) et le coéfficient directeur de la
tangente à la courbe Cf de f au point d’abssisse x0 . L’équation de
13
cette droite est :
0
y = f (x0 ) + f (x0 )(x − x0 )
f (x)−f (x0 )
— Si lim x−x0
= ±∞ alors f n’est pas dérivable en x0 et la courbe
x→x0
Cf admet une tangente verticale au point d’abssisse x0 .
10.2 Exemple :
0
Soit f (x) = x2 Puisque la fonction f est derivable en x0 = 1 et f (1) = 2
alors la courbe Cf de f admet une tangente au point d’abssisse x0 = 1
d’équation :
0
y = f (x0 ) + f (x0 )(x − x0 ) = 1 + 2(x − 1) = 2x − 1
10.3 Corollaire :
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et soit x0 ∈ I. Si f
est dérivable en x0 alors f est continue en x0 mais la réciproque est fausse.
10.4 Exemple :
la fonction f (x) = |x| est continue en 0 et on a :
lim+ f (x)−f
x−0
(0)
= lim x
= 1
x→0+ x
x→0
f n’est pas dérivable en 0.
lim− f (x)−f
x−0
(0)
= lim −x
+ x
= −1
x→0 x→0
14
11.1 Proposition :
f est dérivable en x0 , si et seulement si f dérivable à droite et à gauche
0 0
de x0 , et fg (x0 ) = fd (x0 ).
11.2 Exercice :
Soit f la fonction définie sur R par :
f : R → R
0 si x ≤ 0
x →
x2 si x > 0
11.2.1 Solution :
1. On a lim+ x2 = 0 donc lim+ f (x) = 0 et f (x) = 0 pour x < 0
x→0 x→0
Donc f est continue en 0.
f (x)−f (0) x2
2. lim+ x−0
= lim+ x
= lim+ x = 0
x→0 x→0 x→0
0
Donc f dérivable à droite en 0 et fd (0) = 0, il est clair que f est
0
dérivable à gauche en 0, avec fg (0) = 0, donc f est dérivable en 0.
15
13 Dérivée des fonctions useulles :
On dispose des dérivées usuelles suivantes :
0
f (x) Df Dérivable sur f (x)
n
x , n∈N R R nxn−1
√
x R+ R∗+ 1
√
2 x
ex R R e x
ln x R∗+ R∗+ 1
x
14.2 Exercice :
Soit f la fonction définie par :
x−2
f (x) =
x2 − 10x + 21
1. Donner le domaine de définition de f
2. Montrer que f est dérivable sur Df
0
3. Calculer f (x) pour tout x ∈ Df
14.3 Solution :
1. f est définie pour tout x ∈ R telque x2 − 10x + 21 6= 0 on cherche donc
les x pour lesquels x2 − 10x + 21 = 0 aprés calcul de discriminant on
16
obtient x1 = 3 et x2 = 7
Df = R − {3, 7}
17
14.5 Méthode pour montrer qu’une fonction est déri-
vable sur un intervalle I :
— S’il n’y a pas de "point à problème", on justifie la dérivabilité en
utilisant les opérations sur les fonctions dérivables.
— S’il y a un "point à problème :
— On justifie la dérivabilité en dehors du point à problème à l’aide
des opérations usuelles.
— On justifie la dérivabilité au point à problème avec la définition,
en calculant la limite de taux d’accroissement.
14.6 Exercice :
Soit f la fonction définie sur [0, +∞[ par :
2
x . ln(x) si x > 0
f (x) =
0 si x = 0
Montrer que f est dérivable sur [0, +∞[ et calculer sa dérivée.
14.7 Solution :
f (x) est dérivable sur ]0, +∞[ comme produit de deux fonctions dérivable
sur ]0, +∞[
0 1
∀x > 0 , (x2 .lnx) = 2x.lnx + x2
x
= 2x.lnx + x
= x[1 + 2lnx]
Pour étudier la dérivabilité á droite de 0, on calcule le taux d’accroissement.
f (x) − f (0) x2 . ln x − 0
=
x−0 x−0
= x. ln x
lim x. ln x = 0
x→0+
donc f est dérivable sur [0, +∞[ et on a :
0 x(1 + 2lnx) si x > 0
∀x ∈ [0, +∞[ , f (x) =
0 si x == 0
18
15 Monotonie et signe de la dérivée :
15.1 Théorème :
Soit f une fonction définie et dérivable sur un intervalle I, alors :
— f est croissante (resp dicroissante) sur I, ssi :
0 0
f (x) ≥ 0 [resp. f (x) ≤ 0] pour tout x ∈ I
15.2 Exemples :
1. Soit f une fonction définie sur ]0, +∞[ par :
ln (x)
f (x) = 1 −
x
On a :
0 ln (x) − 1
f (x) =
x2
Tableau de variation :
x 0 e +∞
0
f (x) − 0 +
+∞ 1
f (x)
1
1− e
f (x) = (x − 1)ex
19
On a
0
f (x) = xex
Tabeau de variation :
x −∞ e +∞
0
f (x) − 0 +
0 +∞
f (x)
−1
15.3 Exercice :
Soit la fonction définie sur R par f (x) = 2x3 − 15x2 + 36x + 7
Étudier les variations de la fonction f .
15.4 Solution :
0
La fonction f(x) est dérivable sur R en tant que polynôme f (x) = 6x2 −
30x + 36.
0
il reste à étudier le signe de f (x)
Les deux racines
√ √
30 − 36 30 + 36
x1 = = 2 et x1 = =3
2×6 2×6
x −∞ 2 3 +∞
0
f + 0 − 0 +
20
16 Extremum locaux :
On rappelle qu’un extremum est un maximum ou minimum.
16.1 Thérème 1 :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 ∈ I, si f est dérivable
0
en x0 et si f présente un extremum local en x0 , alors f (x0 ) = 0 (la réciproque
est fausse).
16.2 Théorème 2 :
0
Soit f une fonction définie et dérivable sur un intervalle ouvert I, si f
s’annule en x0 en changeant le signe alors f admet un extremum local en x0 .
16.3 Exemple :
Reprenons l’exemple de la fonction définie par :
17 Théorème de Rolle :
Soit f : [a, b] → R tel que :
— f est continue sur [a, b]
— f est dérivable sur ]a , b[
— f (a) = f (b)
0
Alors, il existe c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0
Interprétation géométrique : il existe au moins un point du graphe de f
où la tagente est horizontale.
21
18 Théorème des accroissements finis :
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et déivable sur ]a, b[,
il existe c ∈]a, b[ tel que :
0
f (b) − f (a) = f (c)(b − a)
19 Convexité :
19.1 Théorème :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I, alors :
0
— f est convexe sur I, ssi f est croissante sur I
0
— f est concave sur I, ssi f est décroissante sur I
19.1.1 Proposition :
Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I, alors :
00
— f est convexe sur I, pour tout x ∈ I, f (x) ≥ 0
00
— f est concave sur I, pour tout x ∈ I, f (x) ≤ 0
19.2 Exemple :
Soit f la fonction définie sur R∗+ par f (x) = x2 − ln x. la fonction est deux
00
fois dérivable en R∗+ , et on a : f (x) = 2 + x12
00
f (x) est positive, la fonction f (x) est convexe en R∗+ .
22
19.4 Théorème :
Soit f une fonction deux fois dérivable "Classe C 2 " sur un intervalle I
0
ouvert, et soit x0 ∈ I le point (x0 , f (x0 ) est un point d’inflexion de Cf . ssi f
s’annule en changeant de signe en x0 .
19.5 Exemple :
00
f (x) = x4 − 6x2 f (x) = 12x2 − 12
f admet deux points d’inflexion qui sont +1 et −1.
C(q0 + 1) − C(q0 )
C(q0 + 1) − C(q0 ) =
(q0 + 1) − (q0 )
21 Primitives et intégrales : :
21.1 Primitive d’une fonction :
21.1.1 Définition :
Soit f : I → R une fonction définie sur un intervalle I quelconque,
on dit que f : I → R est une primitive de f sur I si F est une fonction
0
dérivable sur I vérifiant F (x) = f (x) , ∀x ∈ I.
23
21.1.2 Exemple :
f (x) = 3x2 alors F (x) = x3 est une primitive de f , la fontion F (x) = x3 +1
est aussi une primitive de f (x).
21.1.3 Théorème :
• Si f est continue sur I, alors f admet une fonction primitive sur I .
• Si f admet une fonction primitive F sur I alors toutes les fonctions primi-
tives de f sur I s’ écrivent de la : forme F + λ ou λ est un réel.
21.1.4 Théorème :
Si f admet une fonction primitive sur I et x0 ∈ I alors il existe une unique
fonctionF Primitive de f telle que F (x0 ) = y0 avec y0 un réel quelconque.
21.1.5 Exemple :
f (x) = 3x2 est continue donc elle admet une fonction primitive de la
forme F (x) = x3 + k avec k ∈ R, on vent trouver une primitive qui prend la
valeur 9 pour x0 = 5.
F (5) = 9 ⇒ 53 + k = 9 ⇒ k = −116
donc
F (x) = x3 − 116
f (x) F (x)
f =0 F =c f (x) F (x)
n+1
f =1 F =x+c f = xn F = xn+1 + c
f =a F = ax + c f = ex F = ex + c
x2
f =x F = 2
+c f = x1 F = ln x + c
x3
f = x2 F = 3
+c
24
22 Integrale :
Soit f une fonction définie sur [a, b] telle que :
— f positive
— f dérivable sur ]a, b[
Dans un repère orthonormé, la fonction est representée par sa courbe Cf .
L’aire A limitée par Cf , les deux droites x = a et x = b et l’axe (Ox ) est
égale :
A = F (b) − F (a)
Avec F la primitive de f sur [a, b].
Z b
A = f (x)dx = F (b) − F (a)
a
Rb
a
f (x)dx se lit somme ou l’integrale de f (x)dx de a à b, et s’appelle
l’integrale de f sur [a, b].
22.1 Exemple :
f : [−1, 3] → R
x → f (x) = x2
f (x) = x2
x3
F (x) = +k
3
A = F (3) − F (−1)
33 (−1)3
=[ + k] − [ + k]
3 3
28
=
3
23 Propriétés de l’intégrale :
Soient f et g deux fonctions intégrale sur [a, b]
— ∀c ∈ [a, b] Z c
f (x)dx = F (c) − F (c) = 0
c
25
— ∀c ∈ [a, b]
Z b Z c Z b
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx
a a c
— ∀c, d ∈ [a, b]
Z d Z c
f (x)dx = − f (x)dx
c d
— ∀γ, β ∈ R
Z b Z b Z b
(γf + βg)dx = γ f (x)dx + β g(x)dx
a a a
— Si f est paire Z a Z a
f (x)dx = 2 f (x)dx
−a 0
— Si f est impaire
Z a Z 0 Z a Z a Z a
f (x)dx = f (x)dx+ f (x)dx = −f (x)dx+ f (x)dx = 0
−a −a 0 0 0
24 Méthode d’intégration :
24.1 Changement de variable :
Soit f une fonction définie et continue sur [a, b] et U une fonction de
dérivée continue sur [α, β]
Eneffectuant le changement x = U (t)
0
U (a) = α ; U (b) = β ; dx = U (t).dt
Z b Z β
0
f (x)dx = f (u(t)).u (t)dt
a α
26
24.2 Exemple :
5 √
Z
I= 2x − 1dx
1
On pose √
u= 2x − 1 ; u(1) = 1 ; u(5) = 3
2 1
du = √ dx ⇒ du = dx ⇒ dx = u.du
2 2x − 1 u
√
Z 5 Z 3 Z 3
I= 2x − 1dx = u.u.du = u2 du
1 1 1
3
u 3 27 1 26
I=[ ]1 = − =
3 3 3 3
24.4 Exemple :
Z 1
I= (x + 1)e−x dx
0
Z 1 Z 1
−x −x
(x + 1)e dx = [−(x + 1)e )]10 − −e−x dx
0 0
−x −x
= [−(x + 1)e )]10 − [e )]10
= −2e−1 + 1 − (e−1 − 1)
3
=2−
2
27
25 Application économique :
Comme le coùt marginal, le revenu marginal et la productivité marginale
d’un facteur representent succéssivement les derivées du coùt total, du re-
venu global et de la fonction de production, il est possible de déterminer ces
dernières fonctions à partir des premières, en utilisant la primitive.
25.0.1 Exemple :
Le coùt marginal d’un bien X étant
Cm = 2x2 + 1
26 Exercice :
√
Soit la fonction f (x) = x2 − x + x
1. Déterminer le Df
2. Déterminer les limites en ±∞
3. f est elle dérivable en 0 ? en 1 ?
f (x)
4. Déterminer limite en +∞ de x
5. Déterminer la limite en +∞ de [f (x) − 2x], déduire que Cf admet une
asymptote en +∞
28
26.1 Solution :
1. x2 − x = x(x − 1)
x −∞ 0 1 +∞
x − 0 + +
x−1 − − 0 +
x(x − 1) + 0 − 0 +
Df =] − ∞, 0] ∪ [1, +∞[
2. lim f (x) = ?
x→−∞
√ √
( x2 − x + x)( x2 − x − x)
f (x) = √
( x2 − x − x)
−x
=√
2
x −x−x
−x
lim f (x) = lim q
x→−∞ x→−∞
−x 1 − x1 − x
1 1
= lim q =
x→−∞
1 − x1 + 1 2
lim f (x) = +∞
x→−∞
3. — Dérivabilité en 0
√
f (x) − f (0) x2 − x + x
lim = lim
x→0 x−0 x→0 x
√ √
( x2 − x + x)( x2 − x − x)
= lim √
x→0 x( x2 − x − x)
−x
= lim √
2
x→0 x( x − x − x)
29
−1
= lim √ = −∞
x→0 2
x −x−x
f n’est pas dérivable en 0.
— Dérivabilité en 1
√
f (x) − f (1) x2 − x + x − 1
lim = lim
x→1 x−1 x→1 x−1
√
x2 − x
= lim +1
x→1 x − 1
√ √
x. x − 1
= lim √ 2 +1
x→1 x−1
√
x
= lim √ + 1 = +∞
x→1 x−1
f n’est pas dérivable en 1.
4. √
f (x) x2 − x + x
lim = lim
x→+∞ x x→+∞ x
q
x 1 − x1 + x
= lim
x→+∞ x
r
1
= lim 1− +1=2
x→+∞ x
f (x)
lim =2
x→+∞ x
5. √
lim [f (x) − 2x] = lim x2 − x − x
x→+∞ x→+∞
√ √
( x2 − x − x)( x2 − x + x)
= lim √
x→+∞ ( x2 − x + x)
−x
lim √
x→+∞ x2 − x + x
−1 1
lim q =−
x→+∞
1− 1 +1 2
x
30
1
lim f (x) − 2x = −
x→+∞ 2
1
lim f (x) − (2x − ) = 0
x→+∞ 2
Donc Cf admet une asymptote oblique d’équation y = 2x − 12 .
27 Exercice :
Soit f (x) = e−x .ln(1 + ex )
1. Calculer lim f
x→−∞
27.1 Solution :
1.
ln (1 + ex )
f (x) =
ex
On pose y = ex
x → −∞ ≡ y→0
ln (1 + y)
lim =1
y→0 y
Donc
lim e−x ln (1 + ex ) = 1
x→−∞
31
2.
x
x
+ e−x ln (1 + e− x) = xe−x + e−x ln (1 + e−x )
e
= e−x [x + ln (1 + e−x )]
1
= e−x [x + ln (1 + )]
ex
ex + 1
= e−x [x + ln ( x )]
e
−x
= e [x + ln (e + 1) + ln (ex )]
x
= e−x [x + ln (ex + 1) − x]
= e−x . ln (ex + 1) = f (x)
3.
x
lim f = lim x
+ e−x . ln (1 + e−x )
x→+∞ x→+∞ e
Or
ex
lim = +∞
x→+∞ x
Donc
x
lim =0
x→+∞ ex
Et
lim e−x . ln (1 + e−x ) = 0
x→+∞
Donc
lim f (x) = 0
x→+∞
4.
lim f (x) = 0
x→+∞
32
5.
t
g(t) = − ln (1 + t)
1+t
0 1 2 1 −t
g (t) = − =
1+t 1+t (1 + t)2
0
t ≤ 0 donc g (t) ≤ 0
g(t) est strictement décroissante.
6. 0 est un maximum, Donc g(t) < 0.
x −1 0 +∞
0
g (t) + 0 −
0
g(t)
7.
0 ex
f (x) = −e−x . ln (1 + ex ) + e−x .
1 + ex
1
= −e−x . ln (1 + ex ) +
1 + e−x
1
= x
− e−x ln (1 + ex )
1+e
ex
e−x [ − ln (1 + ex )]
1 + ex
= e−x .g(ex )
0
f (x) = e−x .g(ex )
8.
g(ex ) < 0
alors
0
f (x) < 0
33
x −∞ +∞
0
f −
1
f
0
28 Exercice :
√
Soit la fonction f (x) = x. 1 − x
1. Déterminer le Df
2. Étudier la dérivabilité de f sur ] − ∞, 1[ et en x0 = 1
3. Déterminer une primitive de g sur ] − ∞, 1[ sachant que g(x) = √1
1−x
x
4. Soit h la fonction définie sur ] − ∞, 1[ par h(x) = √1−x
0
— Exprimer h en fonction de f et g(x)
— Déduire une primitive de h
— Déterminer la primitive H0 qui s’qnnule en x0 = −3
28.1 Solution :
1.
1−x≤0⇒1
Df =] − ∞, 1]
2. √
f (x) − f (1) x 1−x
lim = lim
x→1 x−1 x→1 x − 1
√
−x 1 − x −x
lim = lim √ = −∞
x→1 1−x x→1 1−x
f n’est pas dérivable en 1.
34
3.
1
g(x) = √
1−x
√ 0 −1
x( 1 − x) = √
2 1−x
donc
1 √ 0
√ = −2( 1 − x)
1−x
donc
√ 0 1
(−2 1 − x) = √ = g(x)
1−x
√
G(x) = −2 1 − x + ct
4. —
x
h(x) = √
1−x
0 √ x
f (x) = 1 − x − √
2 1−x
1
g(x) = √
1−x
0 2(1 − x) − x 2 − 3x
f (x) = √ = √
2 1−x 2 1−x
0 1 3 x
f (x) = √ − √
1−x 2 1−x
0 3
f (x) = g(x) − h(x)
2
2 2 0
h(x) = g(x) − f (x)
3 3
—
2 2
H(x) = G(x) − f (x) + ct
3 3
—
H(−3) = 0
2 2
G(−3) − f (−3) + ct = 0
3 3
8
− + 12 + ct = 0
3
35
−28
⇒ ct =
3
2 2 28
H = G(x) − f (x) −
3 3 3
29 Exercice :
On considère la fonction définie par :
x2 − 4x + 3
f (x) =
x+1
1. Déterminer le Df
2. Déterminer les limites de f aux bornes de Df
c
3. Déterminer trois réels a, b, c tel que f (x) = ax + b + x+1 et montrer
que la droite (D) : y = x − 5 est une asymptote à la courbe Cf
4. Étudier la position de (D) par rapport à Cf , et déterminer les points
d’intersection entre Cf et l’axe des abssisses.
5. Trouver une primitive de f sur [0, +∞[
29.1 Solution :
1. Df = R − {−1}
2.
lim f = +∞ ; lim f = −∞
x→+∞ x→−∞
lim f = −∞ ; lim = +∞
x→−1− x→−1+
3.
c (ax + b)(x + 1) + c
f (x) = ax + b + =
x+1 x+1
2
ax + (a + b)x + (b + c) x2 − 4x + 3
= =
x+1 x+1
a = 1 ; b = −5 ; c = 8
8
f (x) = x − 5 +
x+1
36
8
f (x) − (x − 5) =
x+1
8
lim [f (x) − (x − 5)] = lim =8
x→±∞ x→±∞ x + 1
8
f −D =
x+1
Si x > −1 ⇒ f − D > 0 ⇒ f > D , Cf au dessus de (D)
Si x < −1 ⇒ f − D < 0 ⇒ f < D , Cf au dessous de (D)
f (x) = 0 ⇒ x2 − 4x + 3 = 0 ⇒ (x − 3)(x − 1) = 0
⇒ x = 3 ou x = 1
les points M1 (3, 0) et M2 (1, 0)
5. La primitive :
8
f (x) = x − 5 +
x+1
x2
⇒F = − 5x + 8 ln (x + 1) + k
2
30 Exercice :
1. Déterminer une primitive des fonctions suivantes :
1 x2 + 1
f (x) = x + √ ; f (x) =
x x5
37
30.1 Solution :
1. (a)
1 −1
f (x) = x + √ = x + x 2
x
1
x2 x 2
F (x) = + 1 +k
2 2
x2 √
F (x) = +2 x+k
2
(b)
x2 + 1 x2 1
f (x) = 5
= 5
+ 5
= x−3 + x−5
x x x
1 −3 1 −4 −1 1
F (x) = x + x = 3 − 4 +k
−3 −4 3x 4x
2. (a) Z +1
xe3x dx
−1
0
u=x u =1
0
v = e3x v = 13 e3x
Z +1 Z +1
3x x 3x +1 1 3x
xe dx = [ e ]−1 − e dx
−1 3 −1 3
x 1 3x +1
= [ e3x ]+1
−1 − [e ]−1
3 9
2e + 4e−3
3
=
9
(b)
Z e Z e 0
1 (1 + ln x)
dx = dx
1 x(1 + ln x) 1 (1 + ln x)
= [ln [(1 + ln x)]]e1
= ln (2) − 0 = ln 2
38
(c) Z 2
5
2
dx
1 x − 3x − 4
5 A B
2
= +
x − 3x − 4 (x + 1) (x − 4)
A(x − 4) + B(x + 1) = 5
⇒ A = −1 ; B = 1
5 −1 1
2
= +
x − 3x − 4 (x + 1) (x − 4)
2 Z 2 Z 2
−1
Z
5 1
2
dx = dx + dx
1 x − 3x − 4 1 (x + 1) 1 (x − 4)
31 Exercice :
Une entreprise fabrique et commercialise chaque mois q objects, dont le
coût total de fabrication exprimé en centaines de dirham est :
1
C(q) = q 2 + 5q + 200 avec 5 ≤ q ≤ 60
2
On admettra que toute la production est vendue chaque mois, On rappelle
que le cût moyen unitaire de fabrication d’un objet est donné par :
C(q)
Cm(q) =
q
1. (a) Définir Cm(q)
(b) Pour quel nombre d’objet le cût moyen unitaire est minimum
2. Le prix de vente, exprimé en centaines de dirham de chaque objet
fabriqué dépend du nombre d’objets vendu et vérifie la relation.
q
P (q) = 56 −
4
39
(a) Déterminer le bénéfice B(q) rélisé par la vente de q objets
(b) Dresser le tableau de variation de B(q)
(c) Déterminer le nombre d’objets que doit vendre l’entreprise pour
réliser un bénéfice maximal et calculer ce bénéfice.
31.1 Solution :
1. (a) On sait que Cm(q) = C(q)
q
et C(q) = 21 q 2 + 5q + 200
Donc
1 200
Cm(q) = q + 5 +
2 q
D’où
q 200
∀q ∈ [5, 60] Cm(q) = + +5
2 q
(b) Calculons C 0 m(q) pour tout q ∈ [5, 60]
q 200
∀q ∈ [5, 60] Cm(q) = + +5
2 q
Donc
1 200
C 0 m(q) = − 2
2 q
D’où
q 2 − 400
C 0 m(q) =
2q 2
Alors
(q − 20)(q + 20)
C 0 m(q) =
2q 2
Le nombre moyen d’objets pour lequel le coût moyen unitaire est
minimal. Étudions le signe de C 0 m(q) est le signe de q − 20
5 20 60
C 0 m(q) − 0 +
Cm(q)
Cm(20) = 2500Dh
40
L’entreprise fabrique doit fabriquer 20 objets pour que le coût uni-
taire soit minimal : il est égal à 2500DH (Cm(20) = 2500)
2. (a) Déterminons le bénéfice B(q)
On a : ;e prix de ventre de q objets :
R(q) = q − P (q)
q2 1 2
B(q) = 56q − − q − 5q − 200
4 2
3
= − q 2 + 51q − 200
4
(b) Calculons B 0 (q) :
3
B 0 (q) = − + 51
2
3
B 0 (q) = 0 ⇒ − q + 51 = 0
2
2
⇒ q = 51 × ⇒ q = 34
3
5 34 60
B 0 (q) + 0 −
B(34)
B(q)
41
32 Exercice :
Une entreprise fabrique et vendu un produit dont le coût total de fabri-
cation de q unités est donné par :
C(q) = q 3 − 60q 2 + 900q + 1000 avec 0 ≤ q ≤ 60
1. Déterminer le nombre d’unités q qu’il faut produire pour que le coût
total soit minimal
2. Chaque unité est vendue à 900DH
(a) Monter que le bénéfice réalisé par la vente de q unités de ce produit
est :
B(q) = −q 3 + 60q 2 − 1000
(b) Déterminer le nombre d’unités q que l’entreprise doit vendre pour
réaliser un bénéfice maximal
(c) Calculer la valeur de ce bénéfice maximal
32.1 Solution :
1. Le nombre d’unités qu’il faut produire pour que le coût total soit
minimal est :
C(q) = q 3 − 60q 2 + 900q + 1000 ∀q ∈ [0, 60]
et
C 0 (q) = 3q 2 − 120q + 900
∀q ∈ [0, 60] C 0 (q) = 3(q 2 − 40q + 300)
δ = 1600 − 1200 = 400
Donc
40 + 20 40 − 20
q= = 30 ou q = = 10
2 2
0 10 30 60
q2 −
+ 0 − 0 +
40q+300
5000 55000
C(q)
1000 1000
42
2. (a) On a B(q) = −q 3 + 60q 2 + 1000 et B(q) = R(q) − C(q)
−q 3 + 60q 2 − 1000
Ainsi le bénéfice réalisé par la vente de quantité est :
0 40 60
B 0 (q) + 0 −
B(40
B(q)
43