MVA010 Cours 29112022

Bases de l’Analyse Mathématique : MVA010
Présentation Générale de la matière : Introduction

Coordinateur de Bases l’Analyse Mathématique : MVA010
Dr. Mohamad SAFA : safa-m@isae.edu.lb
Présentation et Objectif de la matière ?

Partie A : Polycopié Ces 2 parties
sont faites par
 Méthode de Travail le coordinateur
Partie B : Cours + Exemples
Partie C : Exercices/T.D. + : Cette partie, en

principe en Présentiel, est faite par 1
Enseignant dédié à un ou plusieurs Centres
Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 1
Cours -C1-1 : Nombres Réels & Fonctions des nombres réels

Cadre Général :
1- Nombres Entiers : ∀ n∈ 𝑵
Ex. 0, 1, 2, …
2- Nombres Relatifs : ∀ n et –n ∈ 𝒁
Ex. … -2, -1, 0, 1, 2 …
∗ 𝒏
3- Nombres Rationnels : ∀ n ∈ 𝒁 et n’ ∈ 𝒁 , avec : ∈𝑸
𝒏′
𝟏 𝟐 𝒂
Ex. … - , 0, , etc. Tout nombre dans Q doit pouvoir être écrit par
𝟐 𝟑 𝒃
4- Nombres Réels : C’est le corps des irrationnels, qui « Rempli » l’axe
des abscisses d’une façon « Continue », y compris les … ∈ |𝑹
Ex. Comme Q avec des nombres ayant un infinité des chiffres après « , »
Les Objets du Continu : Fonctions

Une fonction 𝒚 = 𝒇(𝒙) est une relation qui relie un nombre 𝒙 ∈ |𝑹, à
sont « Image » 𝒚 ∈ |𝑹, par une relation décrite par la fonction 𝒇.
 𝒙 est appelée : Une abscisse

Et 𝒙 ∈ à l’axe des abscisses
 𝒚 est appelée : Une ordonnée

Et 𝒚 ∈ à l’axe des ordonnées
 Le couple (𝒙; 𝒚) est appelées : Coordonnées et il représente un

point dans le « Plan »
Cours -C1-1 : Nombres Réels & Fonctions des nombres réels

Cadre Général :
1- Nombres Entiers : ∀ n∈ 𝑵
Ex. 0, 1, 2, …
2- Nombres Relatifs : ∀ n et –n ∈ 𝒁
Ex. … -2, -1, 0, 1, 2 …
∗ 𝒏
3- Nombres Rationnels : ∀ n ∈ 𝒁 et n’ ∈ 𝒁 , avec : ∈𝑸
𝒏′
𝟏 𝟐 𝒂
Ex. … - , 0, , etc. Tout nombre dans Q doit pouvoir être écrit par
𝟐 𝟑 𝒃
4- Nombres Réels : C’est le corps des irrationnels, qui « Rempli » l’axe
des abscisses d’une façon « Continue », y compris les … ∈ |𝑹
Ex. Comme Q avec des nombres ayant un infinité des chiffres après « , »
Les Objets du Continu : Fonctions

Les fonctions peuvent êtres construites par des courbes, on les
appelle également des graphes. Exemples

Coordonnées d’un point & Droite dans le plan

yB B
՜
𝐔
yA
A
x O xA xB x’
՜
Si on considère que le vecteur 𝐔 = 𝐀𝐁. Alors les coordonnées du
՜
vecteur 𝐔 (x; y) seraient données par : x = xB –xA; y = yB -yA
՜
Si on a un vecteur 𝐔 de coordonnées (x; y), alors Module de vecteur 𝐔 = 𝐱𝟐 + 𝐲𝟐

Equation d’une droite : y =ax + b

a : Pente ou Coefficient directeur
b : Ordonnées à l’origine
Explication de la notion de la PENTE a 
Recherche de l’Equation d’une droite :

a. A partir d’un point et un vecteur parallèle :
Exemples
b. A partir d’un point et un vecteur perpendiculaire :
Exemples
c. A Partir des coordonnées des 2 points de la droite :
y = a.x+b  Exemples : Résolution des 2 équations à 2 inconnues (a et b).
d. Soit la droite D passant par A(x0 ;y0) et de pente a, l’équation de D est :
y = a(x-x0) +y0.
Remarque : Si le point A, d’abscisse x0, appartient à la fonction y=f(x), alors l’équation
de D serait : y = a(x- x0) +f(x0).
Construction des droites- Exemple
Exemple : Construire les droites :

D1 : y =2x -2,
D2 : x -2y -2 =0,
D3 : 2x +3y -6 =0
La construction se fait, en cherchant

pour chacune des droites :
D1, D2, et D3 deux points particuliers…
Ces points permettent la construction

de chacune des droites…

Equation d’une droite
Propriétés : Soit a la pente d’une droite donnée :

Soient les deux droites D : y = ax +b, et D’ : y = a’x +b’
 D //D’  a = a’
 D D’  a.a’ = -1.
Remarque : Une droite D est définie par :
 Soit 2 points
 Soit 1 point et une direction (Vecteur parallèle, ou vecteur
perpendiculaire, ou une pente).
 Soit 1 point et une pente a.

C1-2 : Equation du second degré

Une équation du 2nd degré s’écrit sous la forme :
f(x) = ax2 + bx + c.
On appelle x1 et x2 : Les racines de l’équation f(x)=0, avec a ≠ 0.
f(x1) = 0 et f(x2) = 0.
Utilisation des racines  Factorisation
f(x) = a(x-x1).(x-x2).
Également, les racines représentent les abscises des points
d’intersections, s’ils existent, entre le graphe de la fonction
(Parabole) avec l’axe des abscises.

Exemple : Racines d’une équation du 2nd degré

Soit le graphe de la fonction : 𝒚 = 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟑 ∶
On lit dans le graphe les caractéristiques

suivantes :
 Les coordonnées du minimum : (-1; -4)
 Les abscisses des points d’intersections du
graphe de f avec l’axe des abscisses sont :
x1 = -3 et x2 = 1  f(x) =(x-(-3))(x-1)
f(x) = (x+3)(x-1).
On peut vérifier facilement que le développement de

(x+3)(x-1) donne : 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟑

Résolution d’une équation du 2nd degré : Calcul des Racines
Soit l’équation du second degré : f(x) = ax2 + bx + c.

Pour chercher les signes, et apprendre à trouver le signe de f(x),
on doit calculer :  = b2 – 4a.c
Signe de  Les racines de f Signe de f

Si  < 0 Pas de racines  S = ∅ f(x)  0, et f(x) possède le même signe que « a »
Si  = 0 𝐛 f(x) possède le même signe que « a »,
x1 = x2 = −
𝟐𝐚 Et f(x) s’annule au point x = x1 = x2 f(x) =a(x-x1)2=a(x-x2)2
Si  > 0 −𝐛+ 𝚫 A l’extérieur des racines f(x) est de même signe que « a »,
x1 = A l’intérieur des racines f(x) est de signe contraire de « a ».
𝟐𝐚
f(x) s’annule quand x = x1 ou quand x = x2
x2 =
−𝐛− 𝚫 f(x) =a(x-x1).(x-x2)
𝟐𝐚

Soit : 𝒚 = 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟑
∆ = 22-4.1.(-3) =16
−𝟐−𝟒 −𝟐+𝟒
x1 = = −𝟑 et x2 = =𝟏
𝟐 𝟐
f(x) = (x+3).(x-1). C’est ce qu’on avait observé précédemment…
Concernant l’étude de signe, on peut dire que :

f(x) est <0 si x∈] − 𝟑; 𝟏[ ou si -3<x<1. On constate ceci
Sur le graphique
f(x) est >0 si x∈] − ∞; −𝟑[ ∪ ]𝟏; +∞[ ou si x<-3 ou x>1. précèdent


Remarques :
Dans une équation du 2nd degré :
f(x) = ax2 + bx + c.
Si a + b + c = 0  x1 = 1 et x2 = c/a
Si a - b + c = 0  x1 = -1 et x2 = -c/a
Exemple précédent, on cherche les racines de l’équation :

𝒇 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟑
Comme a + b + c = 0
 x1 = 1 et x2 = c/a = -3/1 = -3, qui sont bien les racines
trouvées dans l’exemple précédent…
Application
Il est important de noter une application très importante de
l’utilisation de l’équation du 2nd degré qui est
Si on a 2 nombre a et b ayant :
S = a+b et P =a.b
Alors la valeur des nombres a et b peut être obtenue par la
résolution de l’équation du second degré :
𝑿𝟐 − 𝑺𝑿 + 𝑷 = 𝟎
Soit a chercher a et b, avec : S = a+b =-2 et P = a.b =-3, donc les
nombre a et b seront les racines de l’équation : 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟑
On sait que les racines sont : x1 = −𝟑 et x2 = 𝟏 Voir l’exemple précédent
Cours-C2-1 : Suites Numériques

Définition :
Une suite numérique Un, représente une fonction réelle f(n) à variables
entières (n), ceci  n ∈ IN. On écrit : IN  IR
n  Un = f(n).
Propriétés : Nous considérons pour tout ce qui suit :  n, Un ≠ 0.
 Suites stationnaires : Constantes :  n ∈ IN : Un = Un+1
𝑼𝒏+𝟏
 Suites croissantes :  n ∈ IN : Un+1 > Un ou si Un >0, on a : > 𝟏.
𝑼𝒏
𝑼𝒏+𝟏
 Suites décroissantes :  n ∈ IN : Un+1 < Un ou si Un >0, on a : < 𝟏.
𝑼𝒏
Suites Numériques
 Suites Bornées :
Majorée  n ∈ IN, Un < M,
Minorée  n ∈ IN, Un > m.
 Convergence & Limite (L) : Si Un est Croissante & Majorée, ou

Décroissante & Minorée… Un est Convergente
Donc, Convergence Quand n+∞, la limite de Un = L,
et elle est Unique

Suites : Récurrence
La démonstration par récurrence sert lorsqu'on veut démontrer qu'une
propriété, dépendant de n, est vraie pour toutes les valeurs de n. Cette
méthode est pratique dans le cas où les méthodes classiques se révèlent
inefficaces…!
Techniques : On considère une relation ® a démontrer  n ∈ IN ? ceci en
prenant en compte les Données/Hypothèses (H) du problème :
1- On vérifie que ® est vraie pour le premier terme de Un (n=0, ou n=1…)
2- On suppose que ® reste jusqu’à l’ordre n
3- Enfin, on démontre que ® est vraie pour l’ordre n+1
Remarque : (H) sont les outils/repères utiles à la démonstration, et qui
sont considérés comme « Vrais » tout le long de la démonstration…
Exemple : Démonstration par Récurrence

III- Soit la suite définie par :
U0 = - 5 et que  n ∈ IN, Un+1 – Un = 2 H Démontrer que Un = -5 + 2n R
On va appliquer les 3 étapes de la page précédente :

 1- H Si n = 0  U0 = - 5. Or R U0 = -5 + 0 = -5. Donc Vraie
 2- Supposons R reste vraie jusqu’à n, c’est a dire : Un = -5 + 2n
 3- Démontrons que R est vraie pour n+1, c’est-à-dire :
Un+1 = -5 + 2(n+1) ? La question : Est-ce que Un+1 = 2n -3 est vraie ??
D’après H on a : Un+1 = Un + 2  Un+1 = (-5+2n) + 2 = 2n -3
C’est qu’il fallait démontrer … Donc, la relation ® est Vraie.

Suites Arithmétiques
Une suite Arithmétique (Un) se caractérise par 3 importants éléments :
 Le premier élément de la suite Up, le dernier terme de la suite Ud
 La raison r (constante) de la progression, avec r = Un - Un-1, ceci  n ∈ IN
 Le nombre de termes de la suite : d – p + 1.
 Si Un est Arithmétique alors : Un+1 = Un + r. Avec r : Raison de la suite
 Ud = Up + (d-p).r
 Le nombre de termes de Un est (d–p+1). Il est égal à l’indice du dernier terme d
auquel on soustrait l’indice du premier terme p, sur lesquels on ajoute 1.
(𝑼𝒑 +𝑼𝒅 ).(𝒅−𝒑+𝟏)
 La somme des termes de cette suite : 𝑺 = .
𝟐
Remarque : Si a, b, c forment une suite arithmétique alors : a + c = 2b

Cours : C2-2 : Suites Géométriques

Une suite Géométrique (Un) se caractérise par 3 éléments importants :
 Le premier élément de la suite Up, le dernier terme de la suite Ud
𝑼𝒏
 La raison q (constante) de la progression, avec 𝒒 = , ceci  n ∈ IN
𝑼𝒏−𝟏
 Le nombre de termes de la suite : d – p + 1.
Donc une suite est Géométrique si : Un+1 = q.Un. Avec q : Raison de la suite
 Ud = q(d-p).Up. Le nombre de termes de Un est (d–p+1). Il est égal à l’indice du dernier
terme d auquel on soustrait l’indice du premier terme p, sur lesquels on ajoute 1.
𝟏−𝒒𝒅−𝒑+𝟏 Rappel 𝒍𝒊𝒎 𝒒𝒏 = 0 si -1< q <1
 La somme des termes de cette suite : 𝑺= 𝑼𝒑 . . 𝒏՜+∞
𝒍𝒊𝒎 𝒒𝒏 = +∞ si |q| >1
𝟏−𝒒 𝒏՜+∞
Remarque : Si a, b, c forment une suite Géométrique alors : a.c = b2

Suites Numériques : Point fixe
Point fixe d’une

fonction 𝒚 = 𝒇 𝒙 :
Soit 𝒇(𝒙) une fonction
définie et continue sur un
intervalle I, l’abscisse 𝒙𝟎
d’un point fixe est obtenu
en résolvant 𝒇 𝒙 = 𝒙.
 Il peut y avoir un ou
plusieurs points fixes.

Suites Numériques : Point fixe

Soit la suite récurrente : 𝑼𝒏 + 𝟏= 𝒇(𝑼𝒏), et qui est convergente vers
un limite L, et si 𝒇(𝒙) est continue sur I, et que : 𝑼𝟎 ∈ 𝑰 et 𝑳 ∈ 𝑰.
 Si 𝒇 admet un point fixe, alors, L vérifie forcément : 𝒇 𝑳 = 𝑳.

 Si 𝒇 admet plusieurs points fixes, alors, L est forcément l’un
des points fixes
Remarques :
1- Si 𝒇 n’a pas de point fixe, et même si 𝑼𝒏 + 𝟏= 𝒇(𝑼𝒏), alors 𝑼𝒏 n’a
pas de limite.
2- Si 𝒇 possède un point fixe, alors d’une façon générale, une
suite quelconque 𝑽𝒏 , même si elle vérifie 𝑽𝒏 + 𝟏 = 𝒇(𝑽𝒏) , cela
n’implique pas forcément que 𝑽𝒏 converge !
Notion de Série : Série Géométrique

Une série géométrique « Sn », est constituée d’une succession
d’éléments (Ou une suite d’éléments), dont le terme général Sn est la
somme des éléments d’une suite géométrique Un …
En effet , soit la suite géométrique suivante :
U0 = a ; U1 = a.q ; U2 = a.q2 ; ….. Un = a.qn
Alors la série géométrique adéquate Sn serait comme une « Suite » de

sommes, comme :
S0 = U0 ; S1 = U0 + U1 ; S2 = U0 + U1 + U2 ; ….. Sn = U0 + U1 + U2 +…+ Un
𝟏−𝒒𝒏+𝟏 𝟏−𝒒𝒏+𝟏
Dans notre cas : Sn = ΣUn = 𝑼𝟎. =𝒂.
𝟏−𝒒 𝟏−𝒒
Convergence d’une série Géométrique

𝟏−𝒒𝒏+𝟏 𝟏−𝒒𝒏+𝟏
Sn = ΣUn = 𝑼𝟎. = 𝒂.
𝟏−𝒒 𝟏−𝒒
Cette série converge, c’est à dire elle admet une limite unique et finie
L, quand n՜ +∞, dans les conditions suivantes :
𝑼𝟎 𝒂
Si |q|<1, dans ce cas L = = .
𝟏−𝒒 𝟏−𝒒
Remarques :
 Pour que Sn converge, il faut que Un tend vers 0 à l’infini.

 Si une série de terme général Un, avec Un tend vers 0 quand n tend
vers l’infini, cela ne signifie pas forcément que Sn converge !
 Enfin, si Un ne tend pas vers 0 à l’infini, alors Sn diverge…
Cours-C3 : Limites
I- Les Formes indéterminées  A déterminer !
Donc c’est un travail qui n’est pas fini et qu’il va falloir continuer !
Donc l’objectif  Nombre fini ou ∞
Les formes à travailler, « Qui sont indéterminées » sont :

∞ 𝟎
+∞ − ∞ 0.∞ 𝟎𝟎
∞ 𝟎
𝒙 𝟎 𝒙 𝒙 𝟏
Exemple : lim 𝟐 = Indéterminée lim 𝟐 = lim = lim = -1
𝒙՜𝟎 𝒙 −𝒙 𝟎 𝒙՜𝟎 𝒙 −𝒙 𝒙՜𝟎 𝒙(𝒙−𝟏) 𝒙՜𝟎 (𝒙−𝟏)

Limites – Règle de l’Hôpital

II- Les Formes Déterminées  Ce sont des formes connues/finies
𝑵 𝟎 𝑵 ∞
∞ = 𝟎 et =𝟎 = ∞ et =∞ ∞. ∞ = ∞
∞ ∞ 𝟎 𝟎
III- Règle de l’Hôpital : Soient deux fonctions f(x) et g(x), définies,
continues et dérivables au point x0.
𝒇(𝒙) 𝒇′(𝒙)
Si les limites : 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝒈 𝒙 = 𝟎 Alors 𝒍𝒊𝒎 = 𝒍𝒊𝒎
𝒙՜𝒙𝟎 𝒙՜𝒙𝟎 𝒙՜𝒙𝟎 𝒈(𝒙) 𝒙՜𝒙𝟎 𝒈′(𝒙)
𝒙
Exemple :lim 𝟐 = ? Or ici : 𝒍𝒊𝒎 𝒇 𝒙 = 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒍𝒊𝒎 𝒈 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝒙 = 𝟎
𝒙՜𝟎 𝒙 −𝒙 𝒙՜𝟎 𝒙՜𝟎
𝒙 𝟏
Et comme 𝒇′ (𝒙) = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟏 Donc lim 𝟐 = lim
𝒈′ = -1
𝒙՜𝟎 𝒙 −𝒙 𝒙՜𝟎 𝟐𝒙−𝟏
 Voir : Résultats de la page précédente
Continuité
IV- Interprétation géométrique : Continuité
Soit f(x) une fonction définie au point
x = x0, qui a comme valeur f(x0).
 Continuité à gauche : Une fonction
f(x) est continue à gauche de x0 si :
𝒍𝒊𝒎− 𝒇(𝒙) = 𝒇( 𝒙𝟎 ).
𝒙՜𝒙𝟎
 Continuité à droite : Une fonction f(x) est continue à droite de x0 si
𝒍𝒊𝒎+ 𝒇(𝒙) = 𝒇( 𝒙𝟎 ).
𝒙՜𝒙𝟎
 Une fonction f(x) est Continue au point x0 si elle continue à gauche
et à droite de x0  𝒍𝒊𝒎− 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎+ 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝒙𝟎 .
𝒙՜𝒙𝟎 𝒙՜𝒙𝟎
Dérivabilité
V- Interprétation géométrique : Dérivabilité
Soit f(x) une fonction définie, et continue
au point x = x0, qui a comme valeur f(x0).
 La dérivée à gauche du point x0, si elle
𝒇(𝒙 +𝒉)−𝒇(𝒙𝟎 )
existe, est égale à : 𝒇′(𝒙𝟎 − ) = 𝒍𝒊𝒎− 𝟎
𝒉՜𝟎 𝒉
 La dérivée à droite du point x0, si elle existe, est égale à :
+) 𝒇(𝒙𝟎 +𝒉)−𝒇(𝒙𝟎 )
𝒇′(𝒙𝟎 = 𝒍𝒊𝒎+
𝒉՜𝟎 𝒉
Conclusion : Une fonction f(x) est Dérivable au point x0, si f(x) est
dérivable à gauche et à droite de x0. Avec : 𝒇′(𝒙𝟎 − ) = 𝒇′(𝒙𝟎 + ) = 𝒇′(𝒙𝟎 )
Important : 𝒇′(𝒙𝟎 ) représente la pente (a) de la tangente T à Cf, au
point x0. Ce qui se traduit par : 𝒇′(𝒙𝟎 ) = a.
Formules Usuelles
f(x) 𝑼𝒏 U.V 𝑼 𝑼 𝟏 𝒍𝒏𝑼 𝒆𝑼

𝑽 𝑼
f ’(x) 𝒏𝑼𝒏−𝟏 𝑼′ U’.V+V’U 𝑼′ 𝑽 − 𝑽′ 𝑼 𝑼′ −𝑼′ 𝑼′ 𝑼′ 𝒆𝑼
𝑽𝟐 𝟐 𝑼 𝑼𝟐 𝑼

Cours-C4-1 : Asymptotes
Asymptotes : Pour pouvoir interpréter le « comportement » d’une
fonction dans des importantes valeurs ±∞, on est obligé de calculer les
limites de f(x) à l’infini…!
Quand x tend vers l’infini, le graphe Cf, qui représente la fonction f(x),
va tendre vers des Courbes/fonctions, qu’on appelle Asymptotes
Remarque : Dans notre cours, nous allons étudier les droites Asymptotes
Attention : Le tableau de variation de la fonction f(x), représente tout le
parcours et les valeurs possibles de f(x), à savoir :
 Le tableau permettrait une vision globale du comportement de f(x)
 Le tableau permettrait de voir facilement les possibles Asymptotes…!

Asymptotes
Asymptotes horizontales y=m : Quand x ∞
Les asymptotes horizontales sont obtenues,
quand x ∞ de f(x).
On écrit : 𝒍𝒊𝒎 𝒇 𝒙 = 𝒎
𝒙՜∞
 y = m est une asymptote horizontale
Asymptotes verticales x=n : Quand y ∞
Les asymptotes verticales sont obtenues,
quand y ∞ .
On écrit : 𝒍𝒊𝒎 𝒇 𝒙 = ∞
𝒙՜𝒏
 x = n est une asymptote verticale.
Asymptotes Obliques
 Asymptotes obliques : y = ax+b : Quand x ∞ et quand y ∞
 Les asymptotes obliques existent éventuellement,
quand x ∞ implique y ∞.
On écrit si : 𝒍𝒊𝒎 𝒇 𝒙 = ∞ , il existe peut être une asymptote oblique :
𝒙՜∞
𝒇(𝒙)
y=ax+b. Avec : 𝒂 = 𝒍𝒊𝒎 et 𝒃 = 𝒍𝒊𝒎 𝒇 𝒙 − 𝒂𝒙
𝒙՜∞ 𝒙 𝒙՜∞
Remarques :
 Si a  ∞, on parle d’une direction asymptotique (parabolique) // y’oy.
 Si a  0, on parle d’une direction asymptotique (parabolique) // x’ox.
 Si b  ∞, on parle d’une direction asymptotique // y = ax.

Exemple : Calcul des Asymptotes

𝒙(𝟐𝒙+𝟏)
𝒚 = 𝒇(𝒙) =
𝟐−𝒙
1- Domaine de définition. f(x) est définie et continue, si 2-x≠0 ∀𝐱 ∈ IR − {𝟐} = Df
2- Limites aux bornes de Df :
𝒙(𝟐𝒙+𝟏)
 lim 𝒇(𝒙) = lim± = ∓∞  x = 2 est une Asymptote Verticale
𝒙՜𝟐 𝒙՜𝟐 𝟐−𝒙
𝒙(𝟐𝒙+𝟏) 𝟐𝒙𝟐
 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 = 𝒍𝒊𝒎 = ∞  Possibilité d’asymptote oblique à
𝒙՜±∞ 𝒙՜±∞ 𝟐−𝒙 𝒙՜±∞ −𝒙
l’infini : 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃
𝒇(𝒙) (𝟐𝒙+𝟏)
𝒂 = 𝒍𝒊𝒎 = 𝒍𝒊𝒎 = -2
𝒙՜±∞ 𝒙 𝒙՜±∞ 𝟐−𝒙
𝒙 𝟐𝒙+𝟏 𝟓𝒙
𝒃 = 𝒍𝒊𝒎 𝒇 𝒙 − 𝒂𝒙 = 𝒍𝒊𝒎 + 𝟐𝒙  𝒃 = 𝒍𝒊𝒎 = −𝟓
𝒙՜±∞ 𝒙՜±∞ 𝟐−𝒙 𝒙՜±∞ 𝟐−𝒙
 𝒚 = −𝟐𝒙 − 𝟓 est l’ équation de l’asymptote oblique quand :𝒙 ՜ ∞
Asymptotes & Variation et Graphe
Sens de variation :
 Le tableau de variation représente le sens de
variation/comportement de la fonction y = f(x).
 Il indique l’état de la fonction f(x) : Croissante, décroissante…
qui sont obtenues à partir de l’étude de signe de la dérivée f’(x),
ceci quand x varie tout le long de son domaine de définition.
 Ce tableau contient les différentes limites à l’extrémité du
domaine de définition, des valeurs particulières et les sommets
obtenus à partir de f ’(x) = 0…
𝒅𝒇 𝝏𝒇
Attention : Quelle est la différence entre les dérivées : et ?
𝒅𝒙 𝝏𝒙

C4-2 – On ne traitera pas les parties Parité et les Symétries

I- Calculer la dérivée d’ordre (3) des fonctions suivantes :
𝟓 𝒙𝟐 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎 ( )
𝒇 𝒙 = − 𝟐 𝟑  𝒇′ 𝒙 =  𝒇′′ 𝒙 =  𝒇 𝟑 𝒙 = 𝟎.
𝟑 𝟑 𝟑
𝟐 𝟐(−𝟏)(−𝟑) 𝟔 −𝟏 [𝟐(𝟏−𝟑𝒙)(−𝟑)] 𝟑𝟔 𝟑 𝟑𝟐𝟒
𝒇 𝒙 = 𝒇′ 𝒙 = 𝒇′′ 𝒙 = = 𝟑𝒇 𝒙 =
𝟏−𝟑𝒙 𝟏−𝟑𝒙 𝟐 𝟏−𝟑𝒙 𝟒 𝟏−𝟑𝒙 𝟏−𝟑𝒙 𝟒
 𝒇 𝒙 = 𝟏 − 𝟑 𝟏 − 𝟐𝒙 𝟓 𝒇′ 𝒙 = −𝟑[𝟓 𝟏 − 𝟐𝒙 𝟒(−𝟐)]𝒇′′ 𝒙 = 𝟑𝟎[𝟒 𝟏 − 𝟐𝒙 𝟑(−𝟐)]…
 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟑 𝟏 − 𝒙 𝟐 =𝒙𝟑(𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝒙𝟐) =𝒙𝟓 − 𝟐𝒙𝟒 + 𝒙𝟑 𝒇′ 𝒙 = 𝟓𝒙𝟒 − 𝟖𝒙𝟑 + 𝟑𝒙𝟐…
𝟑
 𝒇 𝒙 = 𝟏 − 𝒙 𝟒𝒇′ 𝒙 = 𝟒 𝟏 − 𝒙 𝟑(−𝟏)𝒇′′ = −𝟒. 𝟑 𝟏 − 𝒙 𝟐(−𝟏)𝒇 𝒙 =-24 𝟏 − 𝒙

Dérivée partielle
II- Calculer la dérivée par rapport à la variable t de :
 𝒇 𝒙; 𝒕 = 𝒕𝒙𝟑 − 𝟐𝒕𝟐𝒙𝟐 − 𝟑𝒙
𝝏𝒇
 = 𝒙𝟑 − 𝟒𝒕𝒙𝟐
𝝏𝒕
𝟐𝒕
 𝒇 𝒚; 𝒕 = 𝒕 𝒚 +
𝒚
𝝏𝒇 𝟐
 = 𝒚+
𝝏𝒕 𝒚
𝟐𝒙𝟐𝒕 𝒙
 𝒇 𝒕; 𝒙; 𝒚 = − 𝟑𝒙𝟐𝒕 𝒚 +
𝒚 𝒕
𝝏𝒇 𝟐𝒙𝟐 𝒙
 = − 𝟑𝒙𝟐 𝒚 − 𝟐
𝝏𝒕 𝒚 𝒕

Exercices Dérivées Partielles

III- Etudier la variation et construire le graphe de : 𝒚 = 𝒉 𝒙 = 𝟏 − 𝒙
1- Domaine de définition. h(x) est définie et continue si 𝟏 − 𝒙 ≥ 𝟎
𝒙 ≤ 𝟏Df =] − ∞; 𝟏]
2- Limites aux bornes de Df : lim 𝟏 − 𝒙 = 0. lim 𝟏 − 𝒙 = +∞
𝒙՜𝟏 𝒙՜−∞
𝒉(𝒙)
Possibilité d’asymptotes oblique : y =ax +b. Avec: 𝒂 = 𝒍𝒊𝒎
𝒙՜−∞ 𝒙
𝟏−𝒙 −𝒙 𝟏
 𝒂 = 𝒍𝒊𝒎  𝒂 = 𝒍𝒊𝒎 = 𝒂 = 𝒍𝒊𝒎 =0
𝒙՜−∞ 𝒙 𝒙՜−∞ 𝒙 𝒙՜−∞ −𝒙
 On a une branche parabolique // x’ox
−𝟏
3- Dérivée : 𝒉′ 𝒙 = Comme 𝟐 𝟏 − 𝒙 >0  𝒉′ 𝒙 <0.
𝟐 𝟏−𝒙

Exercice : Variation et Graphe

4- Tableau de variation : x −∞ 1
5- Points particulier :
𝒉′(𝒙) -
+∞
𝒉(𝒙)
Si x = -3  h(x) =2. Donc le point A (-3; 2) ∈ Ch. 0
6- Graphe de
Ch


IV- Variations et graphe de : 𝒚 = 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟑 + 𝟐𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝟏
1- Domaine de définition. f(x) est définie et continue ∀x∈ IR Df =]-∞; +∞[
2- Limites aux bornes de Df : lim 𝒇(𝒙) = lim 𝒙𝟑 =-∞
𝒙՜−∞ 𝒙՜−∞
 Branche parabolique // y’oy C’est le cas des fonctions polynômes
lim 𝒇(𝒙) = lim 𝒙𝟑 = +∞  Branche parabolique // y’oy
𝒙՜+∞ 𝒙՜+∞
𝟏
3- Dérivée : 𝒇′ 𝒙 = 𝟑𝒙 + 𝟒𝒙 + 𝟏. Comme a-b+c=0 x1=-1 et x2 =−
𝟐
𝟑𝟏
−
4- Tableau de variation : Etude de signe de 𝒇′ 𝒙 x -∞ -1 𝟑 +∞
𝟏 𝟑𝟏 𝒇′ 𝒙 + 0 - 0 +
5- Points particuliers : Si x = − y= −
𝟑 𝟐𝟕 𝒇 𝒙 -1 +∞
𝟏 𝟑𝟏
Si x =-1y=-1 A(− ; − ), B(-1; -1) et C(0; -1) -∞
−
𝟑𝟏
𝟑 𝟐𝟕 𝟐𝟕

6- Graphe
Voir la figure ci-contre

Cours-C5 : Fonctions Logarithme

I- ln ou loge : Logarithme népérien ou à base e :
 La fonction logarithme est une fonction définie de :
lR+* = ]0; +∞[  lR.
 Le domaine de définition de ln(u) est donné par : u >0.
 La dérivée de la fonction 𝒚 = 𝒇 𝒙 = 𝒍𝒏𝑼(𝒙) est donnée par :

𝑼′
𝒇′ 𝒙 = .
𝑼
 e est une constante dont la valeur est égale à : e = 2,71828…, et

𝒍𝒏𝒆 = 1
 𝒍𝒏𝒙 ≡ 𝑳𝒐𝒈𝒙 ≡ 𝒍𝒐𝒈𝒆 𝒙  𝒍𝒐𝒈𝒆 𝒆 ≡ 1

Fonctions Logarithme
II- Propriétés :  a>0 et b>0, on :
 ln (1) = 0
 ln(a.b) = ln(a)+ln(b).
 ln(a/b) = ln(a)-ln(b).
 ln(1/a) = -ln(a).
 ln(an) = n.ln(a).
 Si ln(a) = b, alors a = eb.

𝒆−𝟏 𝟏
Exemple- Résoudre : 𝒍𝒏𝟐𝒙 = −𝟏  𝟐𝒙 = 𝒆  𝒙 =
−𝟏 =
𝟐 𝟐𝒆
Limites de la fonction Logarithme sur son Df

III- Limites :
𝒍𝒏𝒙
𝒍𝒊𝒎 𝒍𝒏𝒙 = +∞ 𝒍𝒊𝒎 =𝟎 Car quand x + ∞ on a : x >>>> 𝒍𝒏𝒙
𝒙՜+∞ 𝒙՜+∞ 𝒙
𝒍𝒏(𝒙+𝟏)
𝒍𝒊𝒎+ 𝒍𝒏𝒙 = -∞ 𝒍𝒊𝒎 =𝟏 𝒍𝒊𝒎+ 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎−
𝒙՜𝟎 𝒙՜𝟎 𝒙 𝒙՜𝟎
IV- 𝒍𝒐𝒈𝒂 𝒙 : Logarithme à base a (a>0) :
𝒍𝒏𝒙
La fonction 𝒍𝒐𝒈𝒂 𝒙 = . Cette fonction possède les mêmes propriétés et
𝒍𝒏𝒂
limites énoncées précédemment. Avec : 𝒍𝒐𝒈𝒂 𝒂 = 𝟏
𝒖′
Si 𝒇 𝒙 = 𝒍𝒐𝒈𝒂 𝑼(𝒙)  𝒇′ 𝒙 =
𝒖.𝒍𝒏 𝒂
Remarque :
𝒍𝒐𝒈𝒂 𝒙 = 𝒃  𝒙 = 𝒂𝒃

Fonction Logarithme : Asymptote

V- Asymptotes :
 Comme : 𝒍𝒊𝒎+ 𝒍𝒏𝒙 = - ∞  Alors x = 0 est une asymptote
𝒙՜𝟎
verticale
 Comme : 𝒍𝒊𝒎 𝒍𝒏𝒙 = +∞  Possibilité d’asymptote oblique :
𝒙՜+∞
y = ax +b.
𝒍𝒏𝒙 𝒍𝒏𝒙
 Comme : a = 𝒍𝒊𝒎 et comme
, 𝒍𝒊𝒎 = 𝟎  On a une
𝒙՜+∞ 𝒙 𝒙՜+∞ 𝒙
branche parabolique // x’x.

Fonction Logarithme
Comportement
de la fonction :
𝒇 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙
Par rapport à
la droite:
D:𝒚=𝒙

Cours C6 : Fonction Exponentielle

I- Fonctions réciproques :
Les fonctions 𝒆𝒙 et 𝒍𝒏𝒙 sont des fonctions réciproques.
C’est-à-dire la fonction 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙 admet 𝒇−𝟏 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙, et

inversement.
La composition de 𝒆𝒖 et 𝒍𝒏𝒖 sera égale à 𝒖

 𝒆𝒍𝒏𝒖 = 𝒖 et 𝒍𝒏𝒆𝒖 = 𝒖.
Remarque :
Les courbes Cf et Cf-1 qui représentent respectivement les
fonctions 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙 et 𝒇−𝟏 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙, sont symétriques par rapport
à la première bissectrice = D : y = x.

Fonction Exponentielle
II- Propriétés :
𝒆𝒂
𝒆𝟎 = 𝟏 𝒆𝒂+𝒃 = 𝒆𝒂 . 𝒆𝒃 = 𝒆𝒂−𝒃 (𝒆𝒂 )𝒏 = 𝒆𝒏𝒂 .
𝒆𝒃
Si 𝒆𝒙 = 𝒂, alors 𝒙 = 𝒍𝒏𝒂.
III- Fonction puissance : 𝒂𝒙

La fonction 𝒂𝒙 possède les mêmes propriétés que 𝒆𝒙 ,
avec : a >0
on donne :
𝒍𝒏𝒃
Si 𝒂 = 𝒃, alors 𝒙𝒍𝒏𝒂 = 𝒍𝒏𝒃  𝒙 =
𝒙 ou 𝒙 = 𝒍𝒐𝒈𝒂 𝒃.
𝒍𝒏𝒂

IV- La fonction Exponentielle - Définitions :
 La fonction exponentielle est une fonction définie de :

lR  lR+.
 Le domaine de définition de 𝒆𝒖 est lR.
 La dérivée de la fonction 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒖 est donnée par :

𝒇′ (𝒙) = 𝒖′ . 𝒆𝒖 .
 La dérivée de la fonction 𝒇 𝒙 = 𝒂𝒖 est donnée par :

𝒇′ 𝒙 = 𝒖′ . 𝒂𝒖 . 𝒍𝒏𝒂

V- Limites :
𝒙 𝒙 𝒆𝒙
𝒍𝒊𝒎 𝒆 = +∞ 𝒍𝒊𝒎 𝒆 = 𝟎 𝒍𝒊𝒎 = +∞
𝒙՜+∞ 𝒙՜−∞ 𝒙՜+∞ 𝒙
Car quand x + ∞ on a : 𝒆𝒙 >> x >> 𝒍𝒏𝒙
𝒙 − 𝒆𝒙 −𝟏
𝒍𝒊𝒎 𝒙. 𝒆 = 𝟎 𝒍𝒊𝒎 =𝟏
𝒙՜−∞ 𝒙՜𝟎 𝒙
VI- Asymptotes :
Comme 𝒍𝒊𝒎 𝒆𝒙 = 𝟎  y = 0 est une asymptote horizontale.
𝒙՜−∞
Comme 𝒍𝒊𝒎 𝒆𝒙 = +∞ , alors on a une possibilité d’asymptote
𝒙՜+∞
oblique : y =ax+b .
𝒆𝒙
Mais : a = 𝒍𝒊𝒎 = +∞  Branche parabolique // y’y
𝒙՜+∞ 𝒙
Comportement
de la fonction :
𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙
Par rapport à
la droite:
D:𝒚=𝒙
Et à la
fonction :
𝒈 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙

Cours-C7 : Développement limité : Formule de Taylor

I- Développement limité au voisinage de a :
Le Développement Limité (DL) de la fonction 𝒇(𝒙), à l’ordre n, au
voisinage de 𝒙 = 𝒂 , est donné par la formule de « Taylor », la
suivante :
(𝒙−𝒂) ′ (𝒙−𝒂)𝟐 ′′ (𝒙−𝒂)𝒏 (𝒏) 𝒙−𝒂 𝒏
𝒇 𝒙 =𝒇 𝒂 + 𝒇 𝒂 + 𝒇 𝒂 + ⋯+ 𝒇 𝒂 + 𝜺(𝒙 − 𝒂)
𝟏! 𝟐! 𝒏! 𝒏!
Avec 𝜺0 quand 𝒙 𝒂
Rappel : n! = n.(n-1).(n-2). …. .3.2.1 Et 0! = 1.

Exemple : 3! = 3.2.1 = 6

Développement limité au voisinage de zéro

II- Développement limité de Maclaurin au voisinage de 0 :
Le Développement limité (DL) de la fonction 𝒇(𝒙), à l’ordre n, au

voisinage de 𝒙 = 𝟎, est donné par la formule de « Maclaurin », la
suivante :
𝒙 𝒙𝟐 ′′ 𝒙𝒏 (𝒏) 𝒙𝒏
𝒇 𝒙 =𝒇 𝟎 + 𝒇′ 𝟎 + 𝒇 𝟎 + ⋯+ 𝒇 𝟎 + 𝜺(𝒙)
𝟏! 𝟐! 𝒏! 𝒏!
Avec 𝜺0 quand 𝒙 𝟎

Développement limité de Maclaurin : Applications

III- Applications :
On peut démontrer, au voisinage de 0, les DL à l’ordre n, les suivants :
𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝒏 𝒙𝒏
 𝒆𝒙 =𝟏+ + + ⋯+ + 𝜺 𝒙
𝟏! 𝟐! 𝒏! 𝒏!
𝟏
 = 𝟏 − 𝒙 + 𝒙𝟐 + ⋯ + −𝟏 𝒙 + 𝒙𝒏 𝜺 𝒙 𝒏 𝒏
𝟏+𝒙
𝟏
 = 𝟏 + 𝒙 + 𝒙𝟐 + ⋯ + 𝒙𝒏 + 𝒙𝒏 𝜺 𝒙
𝟏−𝒙
Remarque :
Ces D.L. sont à apprendre par cœur, et peuvent être utilisés sans être démontrés
IV- Développement limité d'une fraction : Division par Ordre Croissant :
 Important : Applications et Explications de la division par ordre croissant...
 Important : Etude d’un développement limité à ∞, Par changement de variables.
Ces éléments vont être développés

dans un des Exercices /Applications
Exercices : Applications
𝒆𝒙
I- Soit la fonction : 𝒚 = 𝒇 𝒙 =
𝟏−𝒙𝟐
𝟏
1- Ecrire les développement limités d’ordre n de : 𝒆𝒙 et de , au voisinage de 0.
𝟏−𝒙𝟐
2- Déduire le développement limité, d’ordre 3, de f(x) au voisinage de 0.
3- Refaire la question 2- En utilisant la méthode de division par ordre croissant.
𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝒏 𝟏
1- On sait que : 𝒆𝒙 =𝟏 + + +⋯+ et = 𝟏 + 𝒙 + 𝒙𝟐 + ⋯ + 𝒙𝒏
𝟏! 𝟐! 𝒏! 𝟏−𝒙
𝟐 𝟏
En remplaçant 𝒙 par 𝒙 , on peut dire = 𝟏 + 𝒙𝟐 + 𝒙𝟒 + ⋯ + 𝒙𝟐𝒏
𝟏−𝒙𝟐
𝒆𝒙 𝟏 𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝟑 𝒙𝟐 𝒙𝟑
2- = 𝒆𝒙 . = 𝟏+ + + . 𝟏+ 𝒙𝟐 =𝟏+ 𝒙𝟐 +𝒙 + 𝒙𝟑 + +
𝟏−𝒙𝟐 𝟏−𝒙𝟐 𝟏! 𝟐! 𝟔 𝟐! 𝟔
𝒆𝒙 𝟑 𝟕
Donc le D.L. d’ordre 3 de 𝒇 𝒙 = = 𝟏 + 𝒙 + 𝒙𝟐 + 𝒙𝟑
𝟏−𝒙𝟐 𝟐 𝟔

Exercices : Applications
3- Utilisation de la méthode de division par ordre croissant ?
𝟐 𝟑
𝒙 𝒙
Cette méthode permettrait 𝒆𝒙 𝟏+𝒙+ + 𝟏 − 𝒙𝟐
𝟐 𝟔
de trouver le D.L. d’une (−) 𝟏 − 𝒙𝟐
𝟑
𝟑 𝟐 𝟕𝒙𝟑
𝟑 𝒙 𝟏+𝒙+ 𝒙 +
Fraction par la méthode 𝒙 + 𝒙𝟐 + 𝟐 𝟔
𝟐 𝟔
𝟑
(−)  𝒙 − 𝒙
d’une division par 𝟑 𝟐 𝟕𝒙𝟑
𝒙 +
« Ordre Croissant » 𝟐
𝟑 𝟑
𝟔
𝒆𝒙 (−)  𝒙𝟐 − 𝒙𝟒
de 𝒇 𝒙 = 𝟐 𝟐
𝟏−𝒙𝟐 𝟕𝒙𝟑
On retrouve le même résultat 𝟔
𝟕𝒙𝟑
de la page précédente ! (−) 
𝟔
𝟎
Théorème des accroissements finis

Soit f une application de l'intervalle [a,b] dans R vérifiant les
conditions suivantes :
 f est continue sur [a, b],
 f est dérivable sur ]a, b[.
 Alors il existe au moins 1 point
c ∈ ]a,b[ tel que :
𝒇 𝒃 − 𝒇 𝒂 = 𝒃 − 𝒂 . 𝒇′(𝒄)
Remarque : On sait que la pente de
La droite (AB), s’écrit par :
𝒇 𝒃 −𝒇 𝒂
qui n’est autre que 𝒇′(𝒄)
𝒃−𝒂

Cours- C8-1 : Primitive - Intégrale

1- Définition : F(x) est une primitive de f(x) si : F’(x) = f(x).
Remarques :
 La fonction primitive F(x) est définie à une constante près C.
 La primitive de f(x) est égale à : F(x) + C.
 Il existe une infinité de primitive de f(x). C’est à cause de
la constate C
2- Intégrales : Il existe 2 sortes d’intégrales : Indéfinie et Définie.
a- Intégrales Indéfinies : L’intégrale indéfinie de f(x), notée F(x) + C,

est représentée par : ‫𝒙𝒅)𝒙(𝒇 ׬‬.
Primitive - Intégrale
𝒅𝑭(𝒙)
En effet : F’(x) =
𝒅𝒙
 dF(x) = F’(x).dx = f(x).dx (1)
Comme : F(x) =‫)𝒙(𝑭𝒅 ׬‬.
Donc d’après (1), on en conclut que :
F(x) =‫ 𝒙𝒅)𝒙(𝒇 ׬‬+ C.
b- Intégrales Usuelles : 𝒇(𝒙) F(x) = ‫𝐱𝐝)𝐱(𝐟 ׬‬ 𝒇(𝒙) F(x) = ‫𝐱𝐝)𝐱(𝐟 ׬‬
a a𝒙 + C 𝒂𝑼′ 𝒂𝑼+ C
𝒆𝒙 𝒆𝒙 +C 𝑼′𝒆𝑼 𝒆𝑼 + C
𝒙𝒎 𝒙𝒎+𝟏
+𝐂 𝑼′ 𝑼𝒎 𝑼𝒎+𝟏
+𝐂
(m ≠ -1) 𝒎+𝟏 (m ≠ -1) 𝒎+𝟏
𝟏 𝒍𝒏|𝒙|+ C 𝑼′ 𝒍𝒏|𝑼| + C
𝒙 𝑼

Intégrale définie
c- Intégrale définie :
La fonction intégrale indéfinie
𝑭 𝒙 = ‫ 𝒙𝒅)𝒙(𝒇 ׬‬est définie à une
constante près C, elle est donc égale à 𝑭 𝒙 + 𝑪.
L’intégrale définie 𝑰 de 𝒇(𝒙) entre les valeurs 𝒂 et 𝒃 est donnée par :
𝒃
𝑰 = න 𝒇(𝒙). 𝒅𝒙 = [𝑭(𝒙) ]𝒃𝒂 = 𝑭 𝒃 − 𝑭(𝒂)
𝒂

Exemples
 Calculer : 𝑭 𝒙 = ‫ ? 𝒙𝒅𝒙 ׬‬Donc on a bien : 𝒇 𝒙 = 𝒙
𝟑
𝟏 𝟑
𝒙𝟐 𝟐
𝑭 𝒙 = ‫= 𝒙𝒅 𝒙 ׬= 𝒙𝒅𝒙 ׬‬ 𝟐
𝟑 +C= . 𝒙 +C
𝟐
𝟑
𝟐
𝟐
 𝑭 𝒙 = . 𝒙 𝒙 + C.
𝟑
𝟐
 Calculer : 𝑰=‫𝟎׬‬
𝒙 𝒅𝒙
On sait que I peut s’écrire par :
𝟑
𝟏
𝟐 𝒙𝟐 𝟐 𝟑 𝟐
𝐈= ‫𝒙 𝟎׬‬
𝟐 𝒅𝒙 = [ 𝟑 ]𝟐𝟎 = [𝒙𝟐 ]𝟎
𝟑
𝟐
𝟐
I= [𝒙 𝒙 ]𝟐𝟎
𝟑
𝟐 𝟒
𝑰 = [𝟐 𝟐 − 𝟎]  𝑰 = 𝟐
𝟑 𝟑
Primitive - Intégrale
Propriétés :
 𝑰 = 𝑭 𝒃 − 𝑭(𝒂)
𝒃 𝒃 𝒃
 ‫𝒇[ 𝒂׬‬ 𝒙 + 𝒈(𝒙)]𝒅𝒙 = ‫𝒙𝒅)𝒙(𝒇 𝒂׬‬ + ‫𝒙𝒅)𝒙(𝒈 𝒂׬‬
 ‫𝒌 ׬‬. 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒌. ‫𝒙𝒅)𝒙(𝒇 ׬‬
𝒃 𝒃 𝒃
 ‫ 𝒙 𝒇 𝒂׬‬. 𝒈(𝒙)𝒅𝒙 ≠ ‫ 𝒙𝒅)𝒙(𝒇 𝒂׬‬. ‫𝒙𝒅)𝒙(𝒈 𝒂׬‬
𝒃
Soit : 𝑰 = ‫)𝒙(𝒇 𝒂׬‬. 𝒅𝒙 = 𝑭 𝒃 − 𝑭(𝒂)
I représente l’aire de la surface comprise entre la
courbe Cf, l’axe x’Ox et les 2 droites x=a et x=b
Cours C8-2 : Intégrale : Applications – Calcul d’Aire
Remarques :
 Si 𝒇(𝒙) est au dessus de x’ox, et si a < b  𝑰 > 𝟎.
𝒃 𝒂 𝒃 𝒄 𝒃
 ‫)𝒙(𝒇 𝒂׬‬. 𝒅𝒙 =- ‫)𝒙(𝒇 𝒃׬‬. 𝒅𝒙 et que ‫)𝒙(𝒇 𝒂׬‬. 𝒅𝒙 = ‫)𝒙(𝒇 𝒂׬‬. 𝒅𝒙 + ‫)𝒙(𝒇 𝒄׬‬. 𝒅𝒙 etc.
 Le calcul d’Aire A doit être toujours une quantité positive. Mais

l’Intégrale 𝑰 peut être négatif ou positive !
 L’unité d’aire de 𝑰 est exprimée en (u.a.). Dans le cas d’un repère

orthonormé (𝐎, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ) dont l’unité est de 1 cm, 𝑰 sera donnée en cm2.
Calcul d’Aire
 Si dans un repère non normé on : 𝒊Ԧ ≠ 𝒋Ԧ ≠ 𝟏, et si l’intégrale

de f(x) donne 𝑰et que, par exemple 𝒊Ԧ = 𝟐 et 𝒋Ԧ = 𝟑,
alors la surface S sera égale à : 2.3.𝑰 =6𝑰.
I- Soit y = f(x) = - 3x2 + 2x

1- Tracer la courbe Cf dans un repère tel que 𝒊Ԧ = 𝟑 𝒄𝒎 et
𝒋Ԧ = 𝟏 𝒄𝒎.
2- Calculer les coordonnées des points d’intersection entre Cf et
x’ox.
3- Calculer l’aire A en u.a. et A’ en cm2 de la surface comprise
entre Cf, l’axe des abscisses et les deux droites D1 : x = 1/3 et
D2 : x = 1.
Exemple : Calcul d’Aire

1- Devoir : Faites la figure
2- L’axe x’ox a pour équation : y =0. Donc pour

trouver l’intersection avec Cf, il suffit de chercher
𝟐
les racines de : - 3x2 + 2x =0 qui sont 𝒙𝟏 = 𝟎, 𝒙𝟐 =
𝟑
𝟐
 O(0, 0) et B ( , 0). Voir figure
𝟑
3- On voit que : A = A1 +|A2|. Car A2 < 0

𝟐
𝟏
𝑨 = ‫ ׬‬−𝟑𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 𝒅𝒙 − ‫ 𝟐׬‬−𝟑𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 𝒅𝒙 𝑭 𝒙 = −𝒙𝟑 + 𝒙𝟐
𝟏
𝟑
𝟑 𝟑
𝟖 𝟒 𝟏 𝟏 𝟖 𝟒 𝟐 −𝟒 𝟔 𝟐
𝑨 = [(- + ) – (- + )] - [(-1+1) – (- + )] = - = = u.a
𝟐𝟕 𝟗 𝟐𝟕 𝟗 𝟐𝟕 𝟗 𝟐𝟕 𝟐𝟕 𝟐𝟕 𝟗
𝟐 𝟐
Donc A = (3).(1).( ) = cm2
𝟗 𝟑
Intégrale par partie -Exercice

Intégrale par partie : Si 𝒇(𝒙) s’écrit comme un produit entre 2 fonctions :
𝒇 𝒙 = 𝑼. 𝑽′,
on peut écrire : ‫𝑼 ׬ = 𝒙𝒅 𝒙 𝒇 ׬‬. 𝑽′𝒅𝒙 = 𝐔. 𝐕 − ‫𝑼 ׬‬′ 𝑽𝒅𝒙.
Exercice : Calculer ‫ ? = 𝒙𝒅𝒙𝒏𝒍𝒙 ׬‬La difficulté est de savoir choisir U et V’

parmi 𝒙, 𝒍𝒏𝒙 ?
C’est une question de bon sens…
On doit prendre comme U la partie difficile à Intégrer :
𝟏 𝒙𝟐
Donc on va poser : 𝑼 = 𝒍𝒏𝒙 𝑼 = ′
et 𝑽 = 𝒙  𝑽 =
′
𝒙 𝟐
𝒙𝟐 𝟏 𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝒙
 ‫ = 𝒙𝒅𝒙𝒏𝒍𝒙 ׬‬. 𝒍𝒏𝒙 − ‫ ׬‬. 𝒅𝒙 = . 𝒍𝒏𝒙 -‫𝒙𝒅 ׬‬
𝟐 𝒙 𝟐 𝟐 𝟐
𝒙𝟐 𝒙𝟐
 ‫ = 𝒙𝒅𝒙𝒏𝒍𝒙 ׬‬. 𝒍𝒏𝒙 - +C.
𝟐 𝟒
Décomposition en éléments simples

Intégrale d’une fonction Rationnelle : Cette question traite la
𝑵(𝒙)
difficile Intégrale : ‫׬ = 𝒙𝒅)𝒙(𝒇 ׬‬ 𝒅𝒙 ??
𝒅𝟏 (𝒙).𝒅𝟐 (𝒙)….
Comme on sait pas intégrer un « Produit » !

Alors on fait une « décomposition en éléments simples » de
𝑵(𝒙) 𝑨 (𝒙) 𝑨 (𝒙)
« Somme » : = 𝟏 + 𝟐 +…
𝒅𝟏 (𝒙).𝒅𝟐 (𝒙)…. 𝒅𝟏 (𝒙) 𝒅𝟐 (𝒙)
Remarque :
Les polynômes 𝑨𝟏 (𝒙), 𝑨𝟐 𝒙 … ont des degrés inférieurs de 1 aux
degrés des 𝒅𝟏 (𝒙), 𝒅𝟐 (𝒙) … Donc si d(x) est un polynôme de 1er
degré A(x) serait une constate K…

Cours- C9 : Equations Différentielles

Une équation différentielle est une relation entre x, y et ses différentes
dérivées…
I- Equation différentielle du 1er ordre :
𝒅𝒚
F(x, y, y’) =0. Avec 𝒚′ =
𝒅𝒙
1- Equation à variables séparables : f(y).y’ +g(x) =0 (1)  f(y).dy =-g(x)dx
Exemple : 2y.y’ +2x-1 =0 2ydy =(1-2x)dx y2 =x –x2 +C
𝒚 = ± −𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝑪
2- Equation linéaire avec second membre : f(x).y’ +g(x).y =k(x) (2)
k(x) : Le second membre de l’équation différentielle…
Solution de (2) : La résolution de (2) passe en 2 étapes :
a- Solution générale de (2) sans k(x) : En la transformant en (1) y1
b- Solution particulière de (2) avec k(x)  y2. D’où : y =f(x) =y1+y2
Equations différentielles - Applications

Remarque : La difficulté est de trouver y2. C’est pourquoi nous allons se
restreindre à des équations dont y2 est de même « Forme » que k(x)
I- Résoudre 3y’ -2y = 1. Avec f(0)=2.
𝒅𝒚 𝟐 𝟐
. Solution générale sans 2nd membre : 3y’ -2y=0 = 𝒅𝒙ln 𝑦 = 𝒙 + 𝑪
𝒚 𝟑 𝟑
𝟐 𝟐
𝒙+𝑪 𝒙
𝒚 = ±𝒆𝟑  𝑦𝟏 = 𝒌𝒆 . Nous avons considéré : k = ±𝒆𝑪
𝟑
. Solution particulière avec second membre : Nous considérons y2 = A

−𝟏
3.0 -2A =1 A =-1/2.  𝑦𝟐 = .
𝟐
𝟐
𝒙 𝟏 𝟓 𝟐𝒙 𝟏
D’où : 𝒚 = 𝒇 𝒙 = 𝒌𝒆 𝟑 − Comme f(0)=2  k= 2+1/2=5/2𝒇 𝒙 = 𝒆𝟑 −
𝟐 𝟐 𝟐
II- Equation Homogène : L’équation est inchangée en remplaçant :
𝒚
x  λ𝒙 et y  λ𝒚. L’équation pourrait s’écrire par : 𝒚′ = 𝒈( ).
𝒙
C’est pourquoi, on fera un changement de variables : t=y/x  y’ = t’x +t

III- « Notre » équation différentielle du 2nd ordre : F(y, y’, y’’) = k(x),
qui se résume par : ay’’+by’+cy =k(x) (1).
Sa résolution passe en 2 étapes :
1- Solution générale de (1) sans k(x) : Qui s’écrit y1
2- Solution particulière de (1) avec k(x) : Qui s’écrit y2.
Enfin la solution générale de (1) sera : y =f(x) =y1+y2
a- ay’’+by’+cy =0 (2) Nous considérons sa solution générale = 𝒆𝒓𝒙

(2) devient : 𝒆𝒓𝒙 (ar2 +br +c) =0
 ar2 +br +c = 0  Cette équation est dite Polynôme caractéristique
Pour trouver y1 il faut résoudre : ar2 +br +c = 0
Donc on calcul : ∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄


Signe de ∆ Les Racines r Solution de (1) : y1
Si ∆< 𝟎 −𝒃 ± 𝒊 𝜶 On pose : 𝝎 =
𝜶

On pose : 𝜶 = −∆> 𝟎 𝒓= 𝟐𝒂
𝟐𝒂 −𝒃
𝒙
∆= 𝒊𝟐 𝜶. Avec 𝒊𝟐 = −𝟏 𝒚𝟏 = 𝒆 𝟐𝒂 (𝑨𝒄𝒐𝒔𝝎𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏𝝎𝒙)
−𝒃 −𝒃
Si ∆= 𝟎 𝒓𝟏 = 𝒓𝟐 = 𝒚𝟏 = 𝒆 𝟐𝒂 𝒙 (𝑨𝒙 + 𝑩)
𝟐𝒂
Si ∆> 𝟎 −𝒃 ± ∆ 𝒚𝟏 = 𝑨𝒆𝒓𝟏 𝒙 +B𝒆𝒓𝟐 𝒙
𝒓=
𝟐𝒂
b- On démontre que y2 aura la même forme que k(x) …
En effet, si k(x) est un polynôme, alors y2 sera un polynôme du
même degré que k(x).
Remarque : La phrase précédente de b-, est également valable pour
le cas de l’équation différentielle du 1er ordre …

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Bases de l’Analyse Mathématique : MVA010

Présentation Générale de la matière : Introduction

Présentation et Objectif de la matière ?

Partie C : Exercices/T.D. + : Cette partie, en

Cours -C1-1 : Nombres Réels & Fonctions des nombres réels

Les Objets du Continu : Fonctions

 𝒙 est appelée : Une abscisse

 𝒚 est appelée : Une ordonnée

 Le couple (𝒙; 𝒚) est appelées : Coordonnées et il représente un

Cours -C1-1 : Nombres Réels & Fonctions des nombres réels

Les Objets du Continu : Fonctions

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 4

Coordonnées d’un point & Droite dans le plan

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 5

Equation d’une droite : y =ax + b

Recherche de l’Equation d’une droite :

Construction des droites- Exemple

Exemple : Construire les droites :

La construction se fait, en cherchant

Ces points permettent la construction

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 7

Equation d’une droite

Propriétés : Soit a la pente d’une droite donnée :

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 8

C1-2 : Equation du second degré

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 1

Exemple : Racines d’une équation du 2nd degré

On lit dans le graphe les caractéristiques

On peut vérifier facilement que le développement de

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 10

Résolution d’une équation du 2nd degré : Calcul des Racines

Soit l’équation du second degré : f(x) = ax2 + bx + c.

Signe de  Les racines de f Signe de f

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 11

Résolution d’une équation du 2nd degré : Calcul des Racines

Concernant l’étude de signe, on peut dire que :

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 12

Résolution d’une équation du 2nd degré : Calcul des Racines

Exemple précédent, on cherche les racines de l’équation :

Cours-C2-1 : Suites Numériques

 Convergence & Limite (L) : Si Un est Croissante & Majorée, ou

Donc, Convergence Quand n+∞, la limite de Un = L,

et elle est Unique

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 16

Exemple : Démonstration par Récurrence

On va appliquer les 3 étapes de la page précédente :

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 18

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 19

Cours : C2-2 : Suites Géométriques

Remarque : Si a, b, c forment une suite Géométrique alors : a.c = b2

Suites Numériques : Point fixe

Point fixe d’une

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 21

Suites Numériques : Point fixe

 Si 𝒇 admet un point fixe, alors, L vérifie forcément : 𝒇 𝑳 = 𝑳.

Notion de Série : Série Géométrique

Alors la série géométrique adéquate Sn serait comme une « Suite » de

Convergence d’une série Géométrique

 Pour que Sn converge, il faut que Un tend vers 0 à l’infini.

Les formes à travailler, « Qui sont indéterminées » sont :

Cours composé par Dr. Mohamad SAFA 25

Limites – Règle de l’Hôpital

f(x) 𝑼𝒏 U.V 𝑼 𝑼 𝟏 𝒍𝒏𝑼 𝒆𝑼