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RAM 3000
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Page 126-127 20/03/2015 Texte modifié : Règlement relatif à l’agrément d’un organisme de
formation
Pages 129-130 20/03/2015 NA 1.2.11 (K) : Révocation ou suspension d’un certificat ATO
Pages 221-228 20/03/2015 Tableau qualification de type et endorsement sur la licence- Hélico
Page 249 - 251 Rétablissement des privilèges des licences et qualifications arrivées à
20/03/2015 échéance
LISTE DE REFERENCES
Annexe 1, Licences du personnel, Onzième édition–Juillet 2011– Amendement n°172 (OACI)
Doc 9379 AN/916 Manuel de procédures pour l’instauration et la gestion d’un système national de délivrance
des licences du personnel, Deuxième édition – 2012 (OACI)
Doc 8984 AN/895 Manuel de médecine aéronautique civile, Troisième édition – 2012 (OACI)
Doc 9625 AN/938 Manuel des critères de qualification des simulateurs de vol d’entraînement au vol, Volume 1
Avions, Troisième édition – 2009 (OACI)
Doc 9835 AN/453 Manuel sur la mise en œuvre des spécifications OACI en matière de compétences
linguistiques, Deuxième édition – 2010 (OACI)
Doc 9841 AN/456 Manuel sur l’agrément des organismes de formation, Deuxième édition – 2012 (OACI)
Doc 9859 AN/474 Manuel de gestion de la sécurité, Troisième édition – 2013 (OACI)
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Liste de références
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Madagascar
TABLEDES MATIERES
LISTE DE REFERENCE....................................................................................................................................10
TABLEDES MATIERES ....................................................................................................................................11
PREMIERE PARTIE : DISPOSITIONS DE BASE ........................................................................................20
CHAPITRE PREMIER. DEFINITIONS ET GENERALITES ......................................................................21
1.1 - DEFINITIONS ..................................................................................................................................................21
1.2 GENERALITES ..............................................................................................................................................29
1.2.1 CONDITION POUR EXERCER LES FONCTIONS DE MEMBRE D’EQUIPAGE DE CONDUITE, CABINE OU
TECHNICIEN AU SOL. ...................................................................................................................... 29
1.2.2 LICENCES DELIVREES PAR MADAGASCAR .................................................................................... 29
1.2.3 DELIVRANCE D’UNE LICENCE MALAGASY PAR EQUIVALENCE A UNE LICENCE ETRANGERE ............... 30
1.2.4 VALIDATION D’UNE LICENCE ETRANGERE ...................................................................... 31
1.2.5 ACCEPTATION DE L’EXPERIENCE MILITAIRE ................................................................................ 31
1.2.6 PRIVILEGES DU TITULAIRE D’UNE LICENCE ................................................................................ 31
1.2.7 APTITUDE PHYSIQUE ET MENTALE.............................................................................................. 33
1.2.8 VALIDITE DES LICENCES ........................................................................................................... 34
1.2.9 DIMINUTION DE L’APTITUDE PHYSIQUE OU MENTALE .................................................................. 36
1.2.10 USAGE DE SUBSTANCES PSYCHOACTIVES.................................................................................... 36
1.2.11 FORMATION HOMOLOGUEE ET ORGANISMES DE FORMATION AGREE ............................................. 37
1.2.12 COMPETENCES LINGUISTIQUES ................................................................................................. 37
1.2.13 AUTORISATION D’EXAMINATEUR ............................................................................................... 38
1.2.14 CONDITIONS GENERALES D’OBTENTION DE LICENCE ................................................................ 38
1. 2.15 TENUE DU CARNET DE VOL ET PRISE EN COMPTE DU TEMPS DE VOL ........................................... 40
1.2.16 MESURES ADMINISTRATIVES DE RETRAIT , DE REFUS OU DE RESTRICTION DES LICENCES ET DES
QUALIFICATIONS ASSOCIEES ................................................................................................................ 42
2.1.7 CAS OU UNE QUALIFICATION DE VOL AUX INSTRUMENTS EST NECESSAIRE ..................................... 46
2.1.8 CAS OU UNE AUTORISATION D’ASSURER L’INSTRUCTION EST NECESSAIRE ...................................... 46
2.1.9 PRISE EN COMPTE DU TEMPS DE VOL. ........................................................................................ 47
2.1.10 LIMITATION DES PRIVILEGES DES PILOTES AYANT ATTEINT L’AGE DE 60 ANS ET RESTRICTION DES
PRIVILEGES DES PILOTES AYANT ATTEINT L’AGE DE 65 ANS ..................................................................... 47
2.3.2 PRIVILEGES DU TITULAIRE DE LA LICENCE PPL ET CONDITIONS A OBSERVER DANS L’EXERCICE DE CES
PRIVILEGES ........................................................................................................................................ 49
PREMIERE PARTIE :
DISPOSITIONS DE BASE
Dispositions de base
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Aéronef. Tout appareil qui peut se soutenir dans l’atmosphère grâce à des réactions de l’air autres que les
réactions de l’air sur la surface de la terre.
Aéronef à sustentation motorisée. Aérodyne capable de décollage vertical, d’atterrissage vertical et de vol
lent qui dépend principalement de dispositifs de sustentation entraînés par un organe moteur ou de la
poussée d’un ou de plusieurs moteurs dans ces régimes de vol, et d’une voilure non tournante pour la
sustentation en vol horizontal.
Aéronef (Catégorie d’). Classification des aéronefs d’après des caractéristiques fondamentales spécifiées, par
exemple : avion, hélicoptère, planeur, ballon libre.
Aéronef (type d’). Ensemble des aéronefs offrant des caractéristiques fondamentales identiques, y compris
toutes les modifications qui leur sont apportées, à l’exception cependant des modifications entraînant un
changement dans les caractéristiques de manœuvre ou de vol.
Aéronef certifié pour être exploité par un seul pilote. Type d’aéronef dont l’Etat d’immatriculation a
déterminé, lors du processus de certification, qu’il peut être mis en œuvre en toute sécurité par un équipage
minimal d’un seul pilote.
Aéronef devant être exploité avec un copilote. Type d’aéronef dont l’utilisation exige un copilote comme il est
spécifié dans le manuel de vol ou par le permis d’exploitation aérienne.
Attestation médicale. Document établi par un Etat contractant et témoignant que le titulaire d’une licence
satisfait à des conditions déterminées d’aptitude physique et mentale. Cette attestation est délivrée à la suite
d’une évaluation, faite par le Bureau Médical de l’Aviation Civile (évaluateur médical), du rapport présenté par
le médecin - examinateur désigné qui a procédé à l’examen du candidat à ladite licence.
Avion. Aérodyne entraîné par un organe moteur et dont la sustentation en vol est obtenue principalement par
des réactions aérodynamiques sur des surfaces qui restent fixes dans des conditions données de vol.
Avionique de bord. Terme aéronautique désignant tout dispositif électronique, y compris ses éléments
électriques, destiné à être utilisé à bord d’un aéronef, notamment les circuits radio, les circuits automatiques des
commandes de vol et les circuits des instruments.
Certifier en état de navigabilité. Certifier qu’un aéronef ou ses éléments satisfont aux spécifications de
navigabilité en vigueur après que la maintenance a été effectuée sur l’aéronef ou sur ses éléments.
Chute libre. Trajet parcouru dans l’espace par un parachutiste depuis le moment où il quitte l’aéronef en vol
jusqu’au moment où le parachute s’ouvre.
Compétences. Combinaison d’habiletés, de connaissances et d’attitudes requises pour exécuter une tâche selon
Définitions et généralités
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la norme prescrite.
Conclusions de médecins agréés. Conclusions d’un ou plusieurs experts agréés par le Service de délivrance
des licences pour connaître du cas examiné, en consultation avec des spécialistes de l’exploitation aérienne
ou tous autres experts dont l’avis est nécessaire.
Copilote. Titulaire d’une licence de pilote exerçant toutes les fonctions de pilote autres que celles du pilote
commandant de bord. Toutefois est exclu de cette définition un pilote qui se trouverait à bord d’un aéronef
dans le seul but de recevoir une instruction en vol.
Critères de performances. Indications simples permettant d’évaluer le résultat à produire pour l’élément de
compétence considéré et description des critères utilisés pour juger si le niveau de performance requis a été
atteint.
Elément de compétence. Action constituant une tâche qui a un événement déclencheur et un événement de
cessation définissant clairement ses limites, et un aboutissement observable.
Etat contractant. Etat signataire de la Convention de Chicago du 7 Décembre 1944 relative à l’Aviation Civile
Internationale.
Évaluateur médical. Médecin nommé par le service de délivrance des licences, qualifié et possédant une
expérience pratique en médecine aéronautique et compétent dans l’évaluation des conditions médicales qui
concernent la sécurité des vols.
Note 1. — Les évaluateurs médicaux évaluent les rapports médicaux soumis au service de délivrance
des licences par les médecins-examinateurs.
Note 2. — Il est attendu des évaluateurs médicaux qu’ils tiennent à jour leurs connaissances
professionnelles.
Erreur. Action ou inaction d’un membre du personnel d’exploitation qui donne lieu à des écarts par rapport
aux intentions ou attentes de l’organisme ou de l’équipage de conduite.
Définitions et généralités
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Gestion des erreurs. Processus consistant à déceler les erreurs et à réagir en appliquant des mesures qui
permettent d’en réduire les conséquences ou de les éviter, et à atténuer la probabilité d’erreurs ou de situations
indésirables de l’aéronef.
Gestion des menaces. Processus consistant à déceler les menaces et à réagir en appliquant des mesures
qui permettent d’en réduire les conséquences ou de les éviter, et à atténuer la probabilité d’erreurs ou de
situations indésirables de l’aéronef.
Grave. Dans le contexte des dispositions médicales du NA 1.2.7 dont la gravité ou la nature est susceptible de
compromettre la sécurité du vol.
Hélicoptère. Aérodyne dont la sustentation en vol obtenue principalement par la réaction de l’air sur
un ou plusieurs rotors qui tournent, entraînés par un organe moteur, autour d’axes sensiblement verticaux.
Instruction homologuée. Instruction donnée d’après un programme déterminé et par un personnel qualifié qui
ont été agréés par un Etat contractant.
Largage. Action de déterminer, de commander ou éventuellement d’effectuer des manœuvres en cours de vol
nécessaires au lâcher d’animaux ou de tout matériel.
Licence. La licence est une autorisation administrative permettant d’exercer une activité règlementée.
Maintenance. Exécution des tâches nécessaires au maintien de la navigabilité d’un aéronef. Il peut s’agir de
l’une quelconque ou d’une combinaison des tâches suivantes : révision, réparation, inspection,
remplacement, modification et correction de défectuosité.
Matériel homologué : Matériel ayant satisfait aux essais qualificatifs et dont l’emploi est autorisé pour les
sauts en parachute par les services compétents.
Membre d’équipage de conduite. Membre d’équipage titulaire d’une licence, chargé d’exercer des fonctions
essentielles à la conduite d’un aéronef pendant une période de service de vol.
Menace. Evénement ou erreur qui se produit en dehors de l’influence des membres du personnel d’exploitation,
qui augmente la complexité opérationnelle et qu’il faut gérer pour maintenir la marge de sécurité.
Note. —. Une définition de « personnel d’exploitation » figure dans le Chapitre 1 de l’Annexe 19 —
Gestion de la sécurité.
Nuit. Heures comprises entre la fin du crépuscule civil et le début de l’aube civile, ou toute autre période
comprise entre le coucher et le lever du soleil qui pourra être fixée par l’autorité compétente.
Organisme de formation agréé. Organisme agréé par un Etat contractant conformément aux dispositions de
1.2.11.et de la Norme Applicable NA 1.2.11 pour assurer la formation des membres du personnel
d’exploitation et fonctionnant sous la supervision de cet Etat.
Définitions et généralités
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Organisme de maintenance agréé. Organisme agréé par un Etat contractant, conformément aux dispositions
de l’Annexe 6, Partie 1, Chapitre 8 — Entretien des avions —, pour effectuer la maintenance d’aéronefs ou de
leurs éléments et fonctionnant sous le contrôle d’une autorité agréée par cet État.
Note. — La présente définition ne doit pas être interprétée comme signifiant que cet organisme et
l’autorité qui le contrôle ne peuvent être agréés par plus d’un État.
Parachutage. Action de coordonner et de commander au cours d’un vol des sauts de parachutistes.
Performances humaines. Capacité et limites de l’être humain qui ont une incidence sur la sécurité et
l’efficacité des opérations aéronautiques.
Pilote commandant de bord. Pilote désigné par l’exploitant ou le propriétaire dans le cas de l’aviation
générale, comme étant celui qui commande à bord et qui est responsable de l’exécution sûre du vol.
Pilote commandant de bord sous supervision. Copilote remplissant les tâches et les fonctions d’un pilote
commandant de bord sous la supervision du pilote commandant de bord, celle-ci étant assurée selon une
méthode acceptable pour le service de délivrance des licences.
Plan de vol. Ensemble de renseignements spécifiés au sujet d’un vol projeté ou d’une partie d’un vol, transmis
aux organes des services de la circulation aérienne.
Planeur. Aérodyne non entraîné par un organe moteur, et dont la sustentation en vol est obtenue
principalement par des réactions aérodynamiques sur des surfaces qui restent fixes dans des conditions données
de vol.
Qualification. Mention qui, portée sur une licence ou associée à cette licence et s’intégrant à celle-ci, indique
les conditions, privilèges ou restrictions propres à cette licence.
Saut. Action de quitter l’aéronef en vol avec l’intention d’effectuer une descente en parachute.
Service de délivrance des licences. Service désigné par un Etat contractant comme responsable de la délivrance
des licences au personnel.
Note. — Dans les dispositions du RAM, le service de délivrance des licences est considéré comme ayant
été chargé des responsabilités suivantes:
a) évaluation des compétences d’un candidat à une licence ou à une qualification ;
b) délivrance des licences et inscription des qualifications ;
c) désignation et autorisation des personnes habilitées ;
d) homologation des cours d’instruction ;
Définitions et généralités
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Signer une fiche de maintenance. Certifier que les travaux de maintenance ont été effectués de façon
complète et satisfaisante conformément aux normes de navigabilité applicables ; cette opération consiste à
établir la fiche de maintenance mentionnée dans dans l’Annexe 6.
Simulateur d’entraîneur au vol. L’un quelconque des trois types suivants d’appareillage permettant de simuler
au sol les conditions de vol :
Simulateur de vol, donnant une représentation exacte du poste de pilotage d’un certain type d’aéronef de
manière à simuler de façon réaliste les fonctions de commande et de contrôle des systèmes mécaniques,
électriques, électroniques et autres systèmes de bord, l’environnement normal des membres d’équipage de
conduite ainsi que les caractéristiques de performances et de vol de ce type d’aéronef.
Entraîneur primaire de vol aux instruments, appareillage équipé des instruments appropriés et simulant
l’environnement du poste de pilotage d’un aéronef en vol dans des conditions de vol aux instruments.
Programme national de sécurité (PNS). Ensemble intégré de règlements et d’activités destinés à améliorer la
sécurité.
Service de surveillance ATS. Terme utilisé pour désigner un service fourni directement au moyen d’un système
de surveillance ATS.
Système qualité. Procédures et politiques organisationnelles documentées, audit interne de ces politiques
et procédures, examen de gestion et recommandation d’amélioration de la qualité.
Système de surveillance ATS. Terme générique désignant, selon le cas, l’ADS-B, le PSR, le SSR ou tout autre
système sol comparable qui permet d’identifier des aéronefs.
Note. — Un système sol comparable est un système dont il a été démontré, par une évaluation comparative ou
une autre méthode, qu’il assure un niveau de sécurité et de performances égal ou supérieur à celui du SSR
mono-impulsion.
Définitions et généralités
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Susceptible. Dans le contexte des dispositions médicales du NA 1.2.7 : qui constitue un risque inacceptable pour
l’évaluateur médical.
Temps aux instruments. Temps de vol aux instruments ou temps aux instruments au sol.
Temps aux instruments au sol. Temps pendant lequel le pilote effectue au sol un vol fictif aux instruments
dans un entraîneur synthétique de vol homologué par le service de délivrance des licences.
Temps de vol - avion. Total du temps décompté depuis le moment où l’avion commence à se déplacer en vue
du décollage jusqu'au moment où il s’immobilise en dernier lieu à la fin du vol.
Note : Ce temps, parfois appelé « temps bloc » ou « temps cale à cale », est compté à partir du moment où
l’avion commence à se déplacer en vue du décollage jusqu’au moment où il s’arrête en dernier lieu à la fin du
vol.
Temps de vol - hélicoptère. Total du temps décompté depuis le moment où les pales de rotor de l’hélicoptère
commencent à tourner jusqu'au moment où l’hélicoptère s’immobilise en dernier lieu à la fin du vol et où les
pales de rotor sont arrêtées.
Temps de vol aux instruments. Temps pendant lequel l’aéronef est piloté uniquement aux instruments, sans
aucun point de référence extérieure.
Temps de vol en solo. Temps de vol pendant lequel un élève - pilote est le seul occupant de l’aéronef.
Temps de vol sur planeur. Total du temps de vol sur un planeur, remorqué ou non, compté à partir du moment
où le planeur commence à se déplacer en vue du décollage jusqu’au moment où il s’immobilise à la fin du vol.
Temps de vol pour un parachutiste. Total du temps décompté depuis le moment où l’aéronef commence à se
déplacer par ses propres moyens en vue de gagner l’aire de décollage, jusqu’au moment où le parachutiste,
après avoir quitté l’appareil, s’immobilise au sol.
Temps d’instruction en double commande. Temps de vol pendant lequel une personne reçoit, d’un
pilote dûment autorisé, une instruction de vol à bord de l’aéronef.
Ultra Léger Motorisé (ULM). Aéronefs monoplaces ou biplaces répondant à trois types de classe (classe
1A, classe 2 ou pendulaire et classe 3 ou multiaxes).
Unité de compétence. Fonction bien délimitée comprenant un certain nombre d’éléments de compétence.
Usage de substances qui pose problèmes. Usage par du personnel aéronautique d’une ou de plusieurs
substances psychoactives qui est tel :
- qu’il constitue un risque direct pour celui qui consomme ou qu’il compromet la vie, la santé ou
le bien – être d’autrui ; et / ou
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Validation (d’une licence). Mesure prise par un Etat contractant quand, au lieu de délivrer une nouvelle
licence, il reconnaît à une licence délivrée par un autre Etat contractant la valeur d’une licence délivrée par ses
soins.
Vol de transport commercial. Vol de transport de passagers, de fret ou de poste, effectué, contre
rémunération ou en vertu d’un contrat de location.
Vol sur campagne. Vol entre un point de départ et un point d’arrivée, sur une route prédéfinie, comportant
l’application de procédures de navigation standard.
1.1.2 Abréviations
Dans de le présent règlement PEL-RAM 3000, les abréviations suivantes ont la signification indiquée ci-après :
(H): Helicopter.
Définitions et généralités
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Les Normes Applicables (NA) à la deuxième partie du présent règlement PEL-RAM 3000 contiennent les
moyens de conformité avec les dispositions réglementaires.
L’indice NA : x, y, z indique la référence de la disposition réglementaire associée.
Il est admis que les dispositions du présent règlement ne répondent pas nécessairement à toutes les
situations. Au cas où l’application du présent règlement aurait des conséquences indésirables ou si
l’élaboration de nouvelles méthodes de formation et de contrôle ne satisfait pas aux exigences, une dérogation
peut être demandée au Service de délivrance des licences. Celle-ci ne peut être accordée que s’il est démontré
qu’elle garantit ou aboutit à un niveau de sécurité au moins équivalent.
Définitions et généralités
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1.2 GENERALITES
1.2.1 CONDITION POUR EXERCER LES FONCTIONS DE MEMBRE D’EQUIPAGE DE CONDUITE, CABINE OU
TECHNICIEN AU SOL.
Nul ne peut exercer des fonctions de membre d'équipage de conduite d'un aéronef inscrit au registre
d’immatriculation malagasy, s'il n'est pas en mesure de justifier qu'il est titulaire de la licence
correspondante en état de validité, comportant toutes les qualifications nécessaires. Les licences étrangères
doivent avoir été délivrées par un Etat contractant à la Convention de Chicago et validées par le Service
de délivrance des licences conformément aux dispositions du paragraphe 1.2.4. Les privilèges prévus par le
présent règlement PEL-RAM 3000 sont exercés dans les conditions et limites fixées par les règlements relatifs
à l'utilisation des aéronefs. Cette licence doit être délivrée par l’État d’immatriculation de l’aéronef ou avoir été
validée par cet État si elle a été délivrée par un autre État contractant.
(a) Une personne n'agit pas en tant que pilote d'un équipage de conduite, cabine et technicien au sol d'un
aéronef immatriculé Malagasy « 5R- .. » si elle ne détient pas une licence ou un certificat de validation
Malagasy en vigueur délivré par ACM indiquant la conformité avec les spécifications du présent règlement et
approprié pour les tâches qu'elle doit effectuer.
(b) Aucune personne ne peut agir en tant que commandant de bord ou copilote d’un équipage de conduite,
cabine et technicien au sol d'un aéronef si elle ne détient pas la qualification de catégorie, de classe et de type
pour l'aéronef.
(c) Lors d'un test des compétences, le demandeur fait fonction de commandant de bord, mais le pilote de
sécurité intervient dans les situations dangereuses.
Les licences et qualifications ci-dessous énumérées sont délivrées, validées et renouvelées par le Service de
délivrance des licences de Madagascar dans les conditions définies dans le présent règlement :
a) Equipage de conduite
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b) Equipage de cabine
c) Autres personnel
1.2.3 DELIVRANCE D’UNE LICENCE MALAGASY PAR EQUIVALENCE A UNE LICENCE ETRANGERE
Les pilotes malagasy détenteurs de licences étrangères en cours de validité délivrées par un Etat contractant,
conformément à des conditions de délivrance au moins égales à celles définies par le présent règlement PEL-
RAM 3000, peuvent obtenir par équivalence la licence malagasy correspondante selon des conditions fixées
par le Service de délivrance des licences (NA : 1.2.3).
Définitions et généralités
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Une licence ou qualification en cours de validité délivrée par un autre Etat étranger, conformément à des
conditions au moins équivalentes aux dispositions de l’Annexe 1 à la Convention sur l’aviation civile
internationale, peut être validée selon les critères et procédures définies à la Norme Applicable NA : 1.2.4 du
présent règlement PEL-RAM 3000. Cette validation est effectuée sous forme d’autorisation pour une
période déterminée qui ne peut dépasser la période de validité de cette licence. Si l’autorisation est restreinte à
des privilèges donnés, elle précisera les privilèges de la licence à accepter comme équivalents. L’autorisation
cesse d’être valide si la licence sur la base de laquelle elle est délivrée est révoquée ou suspendue. La
validité de cette autorisation ne dépassera en aucun cas la durée de validité de la licence elle-même. A tout
moment dans l’exercice de ses fonctions, le titulaire d’une validation doit pouvoir produire la licence ayant
servi à la validation.
Note. — Cette disposition n’a pas pour objet d’empêcher l’État qui a délivré la licence de proroger,
au moyen d’une notification appropriée, la durée de validité de cette licence sans obliger le titulaire à retourner
sa licence aux autorités dudit État ou à se présenter devant elles.
1.2.4.1 Pour toute validation de licence malagasy d’une licence étrangère, le Service des licences doit
demander préalablement la confirmation de la licence auprès de l’Etat qui l’a délivrée.
1.2.4.2 Tout titulaire d’une licence étrangère qui sollicite une validation de licence malagasy pour
effectuer le pilotage d’aéronefs sans rémunération, se verra accorder une validation aux fins de
vols privés.
1.2.4.3 Toute demande de validation de licences étrangères sollicitée pour effectuer le pilotage
d’aéronefs contre rémunération doit être soumise au Service de délivrance des licences par
l’exploitant.
1.2.4.4. Le Service des licences peut à tout moment et à effet immédiat suspendre ou retirer toute
validation de licence malagasy quand il constate une irrégularité ou une infraction aux
règlements, ou suite à des incidents graves ou des accidents causés par le personnel
aéronautique.
Les pilotes malagasy titulaires de titres aéronautiques militaires peuvent à leur demande obtenir, dans les
conditions fixées à la Norme Applicable NA : 1.2.5 du présent règlement PEL-RAM 3000, des licences de
pilote privé ou professionnel avion ou hélicoptère. Pour la délivrance d’une licence de pilote de ligne, la preuve
d’expérience, de connaissance théorique et pratique ainsi que les diplômes civiles de pilote de ligne théorique
sont requis. Il ne sera tenu compte que des connaissances, expérience et compétence acquises en tant que
pilote de transport sur les lignes internationales.
Le titulaire d’une licence ne peut exercer des privilèges autres que ceux qui sont accordés par cette licence.
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1) La validité d’une licence est déterminée par la validité des qualifications qu’elle contient et du
certificat médical et, le cas échéant, par l’apposition d’au moins une mention de la compétence
linguistique en état de validité.
2) Une licence en état de validité accorde à son titulaire des privilèges et des obligations rattachés.
3) Le titulaire d’une licence, d'une qualification ou d'une autorisation ne peut exercer aucun privilège
autre que ceux afférents à la licence, à la qualification ou à l'autorisation détenue.
4) Tout titulaire de licence ne peut exercer les privilèges afférents à une licence ou une qualification
que s’il maintient ses compétences en remplissant les conditions du présent règlement relatives à
cette licence ou à cette qualification.
5) Les privilèges prévus par le présent règlement sont exercés conformément aux conditions et limites
fixées par les règlements relatifs à l’utilisation des aéronefs.
7) Dans le cas d’une réémission de licence suite à une perte de licence ou à une insuffisance de place
disponible, les qualifications en état de validité sont reportées par l'Autorité sur la nouvelle licence.
1) Ballons. Un pilote ne pourra exploiter un ballon dans le cadre de transport aérien commercial ou de
transport de passagers que s’il a accompli au cours des 180 jours qui précèdent:
i) au moins 3 vols en tant que pilote aux commandes d’un ballon, dont au moins sur un
ballon de la classe et du groupe pertinents; ou
ii) 1 vol sur un ballon de la classe et du groupe pertinents, sous la supervision d’un
instructeur qualifié.
i) en tant que CDB ou copilote, que s’il a effectué, au cours des 90 jours qui précèdent, au
moins 3 décollages, approches et atterrissages sur un aéronef de même type ou classe ou
dans un FFS qui représente ce type ou cette classe. Les 3 décollages et atterrissages
seront effectués en exploitations multipilotes ou mono pilotes, en fonction des
privilèges détenus précèdent, au par le pilote, et
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1.2.7.1 Tout candidat à une licence doit obtenir, lorsque cela est applicable, une attestation médicale
délivrée par un médecin examinateur qualifié, agréé par le Service de délivrance des licences,
conformément aux dispositions de la Norme Applicable NA: 1.2.7 du présent règlement PEL-
RAM 3000.
1.2.7.2 La durée de validité d’une attestation médicale doit être conforme aux dispositions du
paragraphe 1.2.8. La validité débute à la date à laquelle l’attestation est délivrée et le dernier
pris en compte inclus le jour qui porte le même chiffre que la date de l’examen médical ou, si
ce mois ne comporte pas le jour correspondant à ce chiffre, le dernier jour de ce mois.
1.2.7.3 Sauf dans les cas prévus au paragraphe 1.2.8.2.2, les membres d’équipage de
conduite ou les contrôleurs de la circulation aérienne ne doivent exercer les privilèges d’une
licence que si leur attestation médicale est en cours de validité et est appropriée à la licence.
1.2.7.4 Les médecins - examinateurs qualifiés admis à l’exercice légal de la médecine sont
désignés par le Service de délivrance des licences qui doit disposer en son sein d’au moins
un médecin expérimenté dans l’exercice de la médecine aéronautique. Ces médecins
examinateurs agréés (MEA) peuvent procéder aux examens médicaux d’aptitude des candidats
en vue de la délivrance ou du renouvellement des licences ou des qualifications spécifiées aux
chapitres 2 et 3, ainsi que des licences appropriées spécifiées au chapitre 4 du présent règlement
PEL-RAM 3000.
1.2.7.4.1 Les médecins - examinateurs désignés doivent avoir reçu une formation appropriée en
médecine aéronautique, être titulaire des brevets ou certificats attestant cette formation,
recevoir une formation de recyclage à intervalles réguliers. Avant d’être nommées, ils
doivent démontrer qu’ils possèdent une compétence suffisante en médecine aéronautique.
1.2.7.4.2 Les médecins - examinateurs désignés doivent avoir une connaissance et une expérience
pratiques des conditions dans lesquelles les titulaires de licences et qualifications exercent leurs
fonctions.
1.2.7.4.3 Le médecin - examinateur doit fournir au service de délivrance des licences des
renseignements médicaux suffisants pour lui permettre de vérifier les attestations médicales.
1.2.7.4.4 Si l’examen médical est effectué par un groupe constitué de médecins- examinateurs, le chef
de ce groupe qui est chargé de coordonner les résultats des examens et de signer le rapport, doit
être désigné.
1.2.7.5 Tout candidat à une licence ou à une qualification pour laquelle des conditions d’aptitude
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physique et mentale sont prescrites doit signer et remettre au médecin - examinateur une
déclaration indiquant s’il a déjà subi un examen analogue et, dans l’affirmative, quel en a été
le résultat. Il doit indiquer au médecin – examinateur si une attestation médicale lui a déjà été
refusée ou si son attestation a déjà été révoquée ou suspendue et, dans l’affirmative, le motif du
refus, de la révocation ou de la suspension.
1.2.7.5.1 Toute fausse déclaration faite à un médecin - examinateur par un candidat à une
licence ou à une qualification doit être signalée au Service de délivrance des licences, et
expose le postulant à des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de la licence.
1.2.7.6 Après avoir terminé l’examen médical d’un candidat conformément aux dispositions de la
Norme Applicable NA : 1.2.7 du présent règlement PEL-RAM 3000, le médecin -
examinateur doit adresser au Service de délivrance des licences, conformément à ses
spécifications, un rapport signé donnant les résultats détaillés de l’examen.
1.2.7.8 Si un candidat ne satisfait pas aux conditions médicales spécifiées à la Norme Applicable
NA : 1.2.7 du présent règlement PEL-RAM 3000 pour une licence donnée, l’attestation
médicale ne peut être délivrée ou renouvelée qu’à la suite de l’expertise et l’avis du conseil
médical de l’Aviation Civile.
1.2.7.8.1 La licence doit porter éventuellement la mention de ou des restrictions nécessaires lorsque
l’accomplissement sûr des fonctions du titulaire dépend du respect de ladite restriction ou
desdites restrictions.
1.2.8.1 Pour valider une licence il doit être vérifié que les privilèges accordés en vertu de cette
licence, ou en vertu des qualifications qui lui sont associées, ne sont exercées que si le
titulaire conserve la compétence exigée et répond aux conditions d'expérience en vigueur.
1.2.8.1.1 Des conditions d’expérience récente et de maintien du niveau de compétence fondées sur une
approche systématique de la prévention des accidents, qui doit comprendre un processus
d’évaluation du risque et une analyse des opérations actuelles les concernant et des données
d’accident et d’incident doivent être établies.
1.2.8.1.2 La date de validité de la licence délivrée par ACM est aperçue sur la licence, et ce, afin de
faciliter la vérification de la validité de la licence par les autres états contractants.
1.2.8.1.3 Le maintien du niveau de compétence des équipages de conduite des aéronefs de transport
commercial peut être assuré de façon satisfaisante par la démonstration de l’habileté requise, au
cours des contrôles de compétence par un examinateur désigné par ACM.
1.2.8.1.4 Le maintien du niveau de compétence peut être enregistré de façon satisfaisante dans les livres
de l’exploitant, dans le carnet de vol personnel du membre d’équipage, sur sa licence ou sur son
dossier individuel classé au sein du Service de délivrance des licences.
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1.2.8.1.5 Les membres d’équipage de conduite peuvent, dans la mesure où l’État d’immatriculation le
considère possible, démontrer le maintien de leur niveau de compétence dans des simulateurs
d’entraînement au vol approuvés par l’ACM.
1.2.8.2 Sauf dans les cas prévus aux paragraphes 1.2.8.2.1 et 1.2.8.2.2, un rapport sur l’aptitude
physique et mentale d’un titulaire de licence, établi à la suite d’un examen médical conforme
aux dispositions des paragraphes 1.2.7.5 et 1.2.7.6, est valide à compter de la date de l’examen
médical pour une période qui ne dépassera pas :
- 60 mois pour une licence de pilote privé – aéronef à sustentation motorisée,
avion, dirigeable et hélicoptère ;
- 12 mois pour une licence de pilote professionnel - aéronef à sustentation motorisée,
avion, dirigeable et hélicoptère ;
- 12 mois pour une licence de pilote en équipage multiple - avion ;
- 12 mois pour une licence de pilote de ligne - aéronef à sustentation motorisée,
avion, dirigeable et hélicoptère ;
- 60 mois pour une licence de pilote de planeur ;
- 60 mois pour une licence de pilote de ballon libre ;
- 60 mois pour une licence de pilote ultra- léger motorisé;
- 12 mois pour une licence de mécanicien navigant ;
- 12 mois pour une licence de membre de l’équipage de cabine ;
- 12 mois pour une licence de navigateur ;
- 48 mois pour une licence de contrôleur de la circulation aérienne.
1.2.8.2.1 La période de validité d’une attestation médicale peut être réduite lorsque cela est indiqué du
point de vue clinique.
1.2.8.2.2 Dans le cas des titulaires d’une licence de pilote de ligne — aéronef à sustentation motorisée,
avion ou hélicoptère ou d’une licence de pilote professionnel — aéronef à sustentation
motorisée, avion, dirigeable ou hélicoptère qui effectuent des vols de transport commercial de
passagers en exploitation monopilote et qui sont âgés de 40 ans ou plus, la période de validité
spécifiée au paragraphe 1.2.8.2 sera réduite à 6 mois.
1.2.8.2.3 Dans le cas des titulaires d’une licence de pilote de ligne — aéronef à sustentation motorisée,
avion ou hélicoptère, d’une licence de pilote professionnel — aéronef à sustentation motorisée,
avion, dirigeable ou hélicoptère ou d’une licence de pilote en équipage multiple — avion qui
effectuent des vols de transport commercial et qui sont âgés de 60 ans ou plus, la période de
validité spécifiée au paragraphe 1.2.8.2 sera réduite à six mois.
1.2.8.2.4 Dans le cas des titulaires d’une licence de pilote privé — aéronef à sustentation motorisée,
avion, dirigeable ou hélicoptère, d’une licence de pilote de ballon libre, d’une licence de pilote
de planeur ou d’une licence de contrôleur de la circulation aérienne qui sont âgés de 40 ans ou
plus, la période de validité spécifiée au paragraphe 1.2.5.2 sera réduite à 24 mois.
1.2.8.2.5 Dans le cas des titulaires d’une licence de pilote privé — aéronef à sustentation motorisée,
avion, dirigeable ou hélicoptère, d’une licence de pilote de ballon libre, d’une licence de pilote
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de planeur ou d’une licence de contrôleur de la circulation aérienne qui sont âgés de 50 ans ou
plus, la période de validité spécifiée au paragraphe 1.2.5.2 soit réduite à 12 mois.
a) être différé de six mois au maximum s’il s’agit d’un membre d’équipage de
conduite d’un aéronef effectuant des vols non commerciaux ;
b) être différé deux fois consécutives de trois mois s’il s’agit d’un membre d’équipage
de conduite d’un aéronef effectuant des vols commerciaux, à condition que
l’intéressé obtienne, dans chaque cas, un rapport médical favorable délivré, après
examen, par un médecin-examinateur désigné de la région considérée ou, à défaut,
par un médecin admis à l’exercice légal de la médecine dans cette région. Un
rapport sur l’examen médical sera envoyé au service qui a délivré la licence ;
c) s’il s’agit d’un pilote privé, être différé d’une période n’excédant pas 24 mois
lorsque l’examen médical est fait par un examinateur désigné en vertu des
dispositions du paragraphe 1.2.7.4 par l’État contractant dans lequel le candidat se
trouve temporairement. Un rapport sur l’examen médical sera envoyé au service qui
a délivré la licence.
1.2.9.1 Le titulaire d’une licence prévue dans du présent règlement PEL-RAM 3000 doit s’abstenir
d’exercer les privilèges de sa licence et des qualifications connexes dès qu’il ressent une
diminution quelconque de son aptitude physique ou mentale de nature à le mettre dans
l’incapacité d’exercer ces privilèges correctement et en sécurité.
1.2.9.1.1 Nul ne peut exercer les privilèges de sa licence et des qualifications connexes pendant
toute cette période où il souffre d’une diminution de l’aptitude physique ou mentale, de
quelque origine qu’elle soit, qui serait de nature à interdire l’octroi ou le renouvellement de
son attestation médicale.
1.2.9.1.2 Les titulaires de licences doivent informer le Service de délivrance des licences d’une grossesse
attestée ou de toute diminution de leur aptitude physique ou mentale d’une durée de plus de 20
jours ou qui exige un traitement continu au moyen de médicaments sur ordonnance ou qui a
nécessité un traitement en hôpital.
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1.2.10.1 Les titulaires de licences qui font l’objet du présent règlement PEL-RAM 3000 ne doivent pas
exercer les privilèges de leurs licences ni les qualifications connexes s’ils se trouvent sous
l’influence d’une substance psychoactive qui pourrait les rendre inaptes à exercer ces privilèges
correctement et de façon sûre.
1.2.10.2 Les titulaires de licences prévues dans le présent règlement PEL-RAM 3000 ne doivent faire
aucun usage de substances qui pose des problèmes.
1.2.10.3 Les titulaires de licences assurant des fonctions critiques pour la sécurité qui font un usage
de substances qui pose problèmes doivent être identifiés et relevés de leurs fonctions. La
reprise de ces fonctions critiques pour la sécurité ne peut être envisagée qu’après un traitement
satisfaisant ou, dans les cas où aucun traitement n’est nécessaire, lorsque l’intéressé aura cessé
de faire un usage de substances qui pose des problèmes et qu’on aura déterminé qu’en
poursuivant l’exécution de sa fonction, il n’est pas susceptible de compromettre la sécurité.
1.2.11.1 La formation homologuée doit assurer un niveau de compétence au moins égal à celui qui
est assuré par les conditions minimales d’expérience applicable au personnel n’ayant pas suivi
de cours de formation homologuée.
Les agréments des organismes et centres de formation à l’étranger doivent être approuvés
par le Service de délivrance des licences malagasy.
1.2.11.2 Les conditions d’agrément des organismes de formation sont définies à la Norme
Applicable NA 1.2.11 et N.A 1.2.14 du présent règlement PEL-RAM 3000.
1.2.12.1 L e s navigateurs qui doivent utiliser le radiotéléphone de bord doivent prouver qu’ils
sont capables de parler et de comprendre la langue utilisée dans les communications
radiotéléphoniques, au moins au niveau 4 de l’échelle d’évaluation des compétences
linguistiques de l’OACI.
1.2.12.2 Les mécaniciens navigants, les pilotes de planeurs et les pilotes de ballons doivent être
capables de parler et de comprendre la langue utilisée dans les communications
radiotéléphoniques, au moins au niveau 4 de l’échelle d’évaluation des compétences
linguistiques de l’OACI.
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1.2.12.3 Les pilotes d’aéronefs à sustentation motorisée, d’avions, de dirigeables, et d’hélicoptères, les
contrôleurs de la circulation aérienne et les opérateurs radio de station aéronautique doivent
prouver qu’ils sont capables de parler et de comprendre la langue utilisée dans les
communications radiotéléphoniques au niveau prescrit dans les spécifications relatives aux
compétences linguistiques figurant à la Norme Applicable NA 1.2.12 du présent règlement PEL-
RAM 3000.
1.2.12.4 Les navigateurs qui doivent utiliser le radiotéléphone de bord, doivent prouver qu’ils sont
capables de parler et de comprendre la langue utilisée dans les communications
radiotéléphoniques, au niveau prescrit dans les spécifications relatives aux compétences
linguistiques figurant à la Norme Applicable NA 1.2.12 PEL-RAM 3000.
1.2.12.5 Les compétences linguistiques des pilotes d’aéronefs à sustentation motorisée, d’avions, de
dirigeables et d’hélicoptères, des contrôleurs de la circulation aérienne et des opérateurs radio de
station aéronautique dont le niveau de compétence démontré est inférieur au niveau expert
(niveau 6) doivent être formellement évaluées à des intervalles conformes au niveau de
compétence démontré comme suit :
Le Service de délivrance des licences désigne en tant qu’examinateur des personnes intègres dûment
qualifiées habilités à assurer les contrôles et épreuves pratiques au sol, en vol ou sur simulateur
de vol, en vue de la délivrance des licences et qualifications du personnel aéronautique définies
dans le présent règlement PEL-RAM 3000. Les qualifications des examinateurs sont définies à la
Norme Applicable NA : 1.2.13 du présent règlement PEL-RAM 3000.
a) Nul ne peut entreprendre l'apprentissage en vue de la délivrance d'une licence s'il n'a pas reçu une carte
de stagiaire.
b) Tout élève pilote doit avoir 16 ans révolus lors du premier vol solo.
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d) Un élève-pilote ne doit effectuer un vol solo international qu’après entente avec l’Autorité de l’aviation
civile étrangère concernée.
e) De manière générale, les privilèges des élèves pilotes ne doivent pas être à l’origine de danger pour la
navigation aérienne.
f) Tout candidat à une licence satisfait aux conditions d’âge, de connaissances, d’expérience, de
compétence et d’aptitude physique et mentale spécifiées pour la licence ou la qualification. En outre, il
apporte la preuve qu’il ne fait l’objet d’aucune condamnation pénale.
i) Avant de présenter un examen pratique pour la délivrance d’une licence, d’une qualification ou d’une
autorisation, le candidat a réussi préalablement l’examen théorique requis, sauf dans le cas de candidats
qui suivent un cours de formation en vol intégrée.
Dans tous les cas, l’instruction théorique devra toujours avoir été accomplie avant de pouvoir présenter
les épreuves pratiques.
j) Les programmes et les régimes d’examen pour l’obtention de licence ou de qualification de personnel
aéronautique sont fixés dans le règlement PEL-RAM 3200.
k) Les examens théoriques et pratiques pour l’obtention des licences sont organisés par l’Autorité de
l’aviation civile.
l) La Direction chargée des licences du personnel aéronautique est chargée d’assurer la conformité des
sujets d’examen théorique aux programmes officiels pour l’obtention des licences de pilote
professionnel et pilote de ligne par l’intermédiaire d’une commission d’examen créée à cet effet et dont
les membres sont désignés parmi les examinateurs agréés.
m) Nul ne peut être candidat à l’examen en vue de l’obtention d’une licence ou d’une qualification sans
avoir été présenté par un organisme de formation agréé ou la personne responsable de la formation au
sein de cet organisme qui certifie que le candidat a bien reçu une formation auprès dudit organisme et
qu’il possède le niveau de connaissances requises pour la licence ou la qualification recherchée.
n) Le candidat à une licence ou une qualification justifie de l’expérience requise pour chaque licence ou
qualification, préalablement à l’épreuve pratique.
o) Le candidat n’est pas admis à subir l’épreuve pratique en vue de l’obtention de la licence de pilote de
ligne sans avoir été présenté par un instructeur pilote de ligne ayant procédé à une évaluation préalable
du candidat.
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p) Pour demander une licence ou en exercer les privilèges, le candidat en vue de la délivrance d’une
licence ou le titulaire d’une licence détient préalablement un certificat médical adapté aux privilèges de
la licence.
q) Les frais de traitement des dossiers relatifs aux licences ou aux qualifications du personnel aéronautique
sont fixés par voie d’arrêté interministériel.
r) Une personne de nationalité étrangère peut passer les examens pour l’obtention d’une licence
malagasy.
a) Tout pilote enregistre le détail des vols effectués en tant que pilote dans un carnet de vol et selon une
forme et une méthode spécifiées en 1.2.15.2.
b) Sauf dispositions contraires de l’Autorité, le temps de vol décompté pour la délivrance d’une licence ou
d’une qualification de pilote est effectué dans la même catégorie d’aéronef que celle pour laquelle la
licence ou qualification est demandée.
c) Sauf dispositions contraires de l’Autorité, le temps de vol décompté pour la délivrance d’une licence de
mécanicien navigant ou d’une licence d’instructeur de mécanicien navigant est effectué sur avion
multipilote requis d’être exploité avec un équipage minimal de conduite comprenant un mécanicien
navigant.
b) Le carnet doit avoir la forme d'un registre dont toutes les pages sont numérotées. La page de garde
mentionne le numéro du carnet, les nom et prénoms, la nationalité, le lieu et la date de naissance et le
domicile du titulaire, ainsi que la date d'ouverture du carnet. Il est tenu sans blanc ni rature, ni
enlèvement de feuille, et les inscriptions au crayon ne sont pas admises.
Les renseignements relatifs à toutes les données et caractéristiques de chaque opération aéronautique
sont inscrits de façon chronologique dans le carnet.
c) Le titulaire du carnet est responsable de la tenue et des inscriptions à y apporter. Les inscriptions
apportées au carnet par un élève-pilote, un pilote sous instruction, doivent être certifiées par un
instructeur.
d) Les carnets arrêtés doivent être conservés pendant trois ans à compter de la date de la dernière
inscription. A l'ouverture d'un nouveau carnet, les sous-totaux et le total des heures de vol, ainsi que
l'expérience aéronautique du titulaire, doivent être reportés dans le nouveau carnet. Les reports doivent
être certifiés par le Service des licences. En cas de perte, vol ou détérioration d'un carnet, les reports
doivent être identifiés comme estimés, et la certification du Service des licences doit mentionner que le
carnet remplace un carnet perdu, volé ou détérioré.
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aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
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- pour chaque vol : le nom du commandant de bord, la date du vol, les lieux de départ et d’arrivée, le
type (constructeur, modèle et variante) et l’immatriculation de l’aéronef, le nombre de moteur
(monomoteur ou multimoteur), la durée du vol, le temps de vol cumulé ;
Fonction de pilote :
a) le titulaire d'une licence peut décompter comme temps en commandant de bord le temps de vol
pendant lequel il est commandant de bord ;
b) le candidat ou le titulaire d'une licence de pilote peut décompter comme temps en commandant de
bord la totalité du temps de vol en solo et le temps de vol comme commandant de bord en cours de
formation à condition que ce temps en SPIC soit contresigné par l'instructeur ;
e) un copilote peut décompter en commandant de bord le temps pendant lequel il agit comme
commandant de bord sous la supervision du commandant de bord d'un avion pour lequel plus d'un
pilote est requis par la certification ou par l'application des règles opérationnelles, à condition que ce
temps soit contresigné par le commandant de bord ;
f) Si le titulaire d'une licence exécute une série de vols le même jour en retournant à chaque fois au
même point de départ, et que l'intervalle entre les vols successifs n'excède pas 30 minutes, cette
série de vols pourra être décomptée en une seule fois.
Définitions et généralités
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Les mesures administratives de retrait, de refus ou de restriction des licences et des qualifications
associées définies à la Norme Applicable NA 1.2.8 du présent règlement PEL-RAM 3000.
Définitions et généralités
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Madagascar
2.1 REGLES GENERALES RELATIVES A LA DELIVRANCE DES LICENCES ET DES QUALIFICATIONS DE PILOTE
2.1.1.1 Nul ne peut exercer les fonctions de pilote commandant de bord ou de copilote d’un
aéronef appartenant à l’une quelconque des catégories ci - après s’il n’est titulaire d’une
licence de pilote délivrée conformément aux dispositions du présent chapitre :
- avions à sustentation motorisée ;
- avions ;
- ballons libres ;
- dirigeables d’un volume supérieur à 4 600 mètres cubes ;
- hélicoptères ;
- planeurs.
2.1.1.2 La catégorie d’aéronef est incluse dans la désignation de la licence, soit consignée sur la licence
sous forme de qualification de catégorie.
2.1.1.2.1 Si le titulaire d’une licence de pilote sollicite une licence pour une autre catégorie
d’aéronef, le Service de délivrance des licences doit :
(a) délivrer une licence de pilote supplémentaire pour cette catégorie d’aéronef ; ou
2.1.1.3 Avant d’obtenir une licence ou une qualification de pilote, le candidat doit remplir les
conditions d’âge, de connaissances, d’expérience, d’instruction de vol, d’habileté et d’aptitude
physique et mentale spécifiées pour cette licence ou qualification.
2.1.1.3.1 Tout candidat à l’obtention d’une licence ou qualification doit justifier, qu’il possède les
connaissances et la compétence pour cette licence ou qualification. Pour ce faire, il doit
satisfaire aux examens théoriques et pratiques exigés pour la licence ou la qualification
recherchée dans les conditions et critères définis à la Norme Applicable NA: 2.1.1.3 du
présent règlement PEL-RAM 3000.
2.1.2.1 S’il en est établi, les qualifications de catégorie correspondront aux catégories
d’aéronef énumérées en 2.1.1.1 du présent chapitre.
2.1.2.2 Il ne doit pas être consigné de qualifications de catégorie sur une licence dont la désignation
comprend la catégorie d’aéronef.
2.1.2.3 Toute qualification de catégorie supplémentaire consignée sur une licence de pilote doit
indiquer le niveau des privilèges de licence auquel elle est accordée.
2.1.2.4 Le titulaire d’une licence de pilote qui sollicite une qualification de catégorie
supplémentaire doit satisfaire aux conditions du présent règlement PEL-RAM 3000
correspondant aux privilèges pour lesquels il sollicite cette qualification.
2.1.3.1 Les qualifications de classe ci - après sont établies pour les avions dont l’équipage minimal
de conduite certifié est d’un seul pilote :
2.1.3.1.1 Une qualification de classe pour les aéronefs à sustentation motorisée et les hélicoptères dont
l’équipage minimal de conduite certifié est d’un seul pilote et qui possèdent des caractéristiques
comparables, notamment du point de vue de la conduite et des performances doit
être établie.
(a) les aéronefs certifiés pour être exploités avec un équipage de conduite minimal
d’au moins deux pilotes;
(b) les hélicoptères et les aéronefs à sustentation motorisée certifiés pour être exploités par
un seul pilote, à moins qu’une qualification de classe n’ait été délivrée en vertu de
2.1.3.1.1. ;
(c) tout aéronef pour lequel le Service des licences le juge nécessaire.
2.1.3.3 Lorsqu’un candidat a démontré qu’il possède l’habileté et les connaissances requises pour
l’obtention d’une licence de pilote, la catégorie et les qualifications correspondant à la classe
ou au type de l’aéronef utilisé pour la démonstration sont consignées sur cette licence.
2.1.4.1 Une licence de pilote ne permet au titulaire de cette licence de remplir les fonctions de pilote
commandant de bord ou de copilote d’aéronef à sustentation motorisée, d’avion, de dirigeable
ou d’hélicoptère que si ce titulaire en a reçu l’autorisation, qui est :
(a) la qualification de classe appropriée prévue en 2.1.3.1 ; ou
(b) une qualification de type dans les cas visés en 2.1.3.2.
2.1.4.1.1 Lorsque les privilèges d’une qualification de type sont limités aux fonctions de copilote, ou sont
limités aux fonctions de pilote pour la seule phase de croisière du vol, cette limitation doit être
indiquée dans la qualification.
2.1.4.2 Aux fins des vols d’instruction, des vols d’essai et des vols spéciaux non payants sans
passagers, le Service de délivrance des licences peut accorder au titulaire une autorisation
écrite spéciale au lieu de la qualification de classe ou de type prévue en 2.1.4.1. La validité
de cette autorisation doit être limitée au temps nécessaire à l’exécution du vol qui en fait
l’objet.
Le candidat doit :
(a) avoir acquis, sous surveillance appropriée, sur le type considéré d’aéronef et/ ou
de simulateur de vol, l’expérience des procédures et manœuvres suivantes :
(1) procédures et manœuvres de vol normales dans toutes les phases du vol ;
(b) avoir prouvé qu’il possède l’habileté et les connaissances requises pour remplir de
façon sûre ses fonctions de pilote commandant de bord ou de copilote, selon le cas, sur
les aéronefs du type considéré ;
(c) avoir prouvé, au niveau de la licence de pilote de ligne, qu’il possède les connaissances
déterminées par le Service de délivrance des licences sur la base des conditions
spécifiées à la Norme Applicable NA : 2.1.1.3(D) (a) du présent règlement PEL-RAM
3000, selon le cas.
Le titulaire doit prouver qu’il possède l’habileté et les connaissances requises pour satisfaire aux
conditions de sa licence et remplir de façon sûre ses fonctions de pilotage sur les aéronefs du type
considéré.
Le titulaire d’une licence ne peut remplir les fonctions de pilote commandant de bord ou de copilote
d’aéronef selon les règles de vol aux instruments (IFR) que si une autorisation lui a été donnée à cet
effet par le Service de délivrance des licences. Cette autorisation doit être constituée d’une
qualification de vol aux instruments correspondant à la catégorie d’aéronef.
2.1.8.1 Le titulaire d’une licence ne peut donner l’instruction de vol exigée en vue de la délivrance
d’une licence ou d’une qualification que si une autorisation lui a été donnée à cet effet par le
Service de délivrance des licences. Cette autorisation doit revêtir une des formes suivantes :
2.1.8.2 Nul (le) ne peut donner sur simulateur d’entraînement au vol l’instruction exigée en vue de la
délivrance d’une licence de pilote ou d’une qualification que s’il (si elle) est ou a été titulaire
d’une licence appropriée ou s’il (si elle) a reçu une formation et acquis une expérience de vol
appropriées, et s’il lui a délivré une autorisation à cet effet.
2.1.9.1 Un élève - pilote ou le titulaire d’une licence de pilote peut faire prendre entièrement en
compte le total du temps de vol en solo, du temps d’instruction en double commande et du
temps de vol en qualité de pilote commandant du bord, à valoir sur le total du temps de
vol exigé pour l’obtention d’une licence de pilote ou pour l’obtention d’une licence de
pilote d’un degré supérieur.
2.1.9.2 Tout titulaire d’une licence de pilote qui remplit les fonctions de copilote à un poste de pilote
d’un aéronef certifié pour être exploité par un seul pilote mais dans lequel la présence d’un
copilote est exigée peut faire prendre en compte 50% au plus, du temps de vol ainsi accompli, à
valoir sur le total du temps de vol exigé pour l’obtention d’une licence de pilote d’un degré
supérieur. La prise en compte du temps de vol total ainsi accompli, à valoir sur le total du
temps de vol exigé, si l’aéronef est équipé pour être utilisé par un copilote et utilisé en
exploitation à équipage multiple.
2.1.9.3 Tout titulaire d’une licence de pilote qui remplit les fonctions de copilote à un poste de pilote
d’un aéronef certifié pour être exploité avec un copilote peut faire prendre en compte le total
du temps de vol ainsi accompli, à valoir sur le total du temps de vol exigé pour l’obtention
d’une licence de pilote d’un degré supérieur.
2.1.9.4 Tout titulaire d’une licence de pilote qui, remplit les fonctions de pilote commandant de
bord sous supervision, peut faire prendre en compte le total du temps de vol ainsi accompli, à
valoir sur le total du temps de vol exigé pour l’obtention d’une licence de pilote d’un degré
supérieur.
2.1.10 LIMITATION DES PRIVILEGES DES PILOTES AYANT ATTEINT L’AGE DE 60 ANS ET RESTRICTION DES
PRIVILEGES DES PILOTES AYANT ATTEINT L’AGE DE 65 ANS
Tout titulaire d’une licence de pilote, n e peut p a s exercer les fonctions de pilote d’un
aéronef qui effectue des vols de transport commercial international s’il a atteint l’âge de 60
ans, ou de 65 ans dans le cas de vols avec plus d’un pilote.
Nul ne peut recevoir ou entreprendre d’entraînement en vol en vue d’obtenir un brevet et une licence
déterminée s’il n’est déjà titulaire d’une licence ou d’une carte de stagiaire en état de validité.
2.2.2.2 Aptitude physique et mentale : Le candidat doit détenir une attestation médicale
conformément aux conditions visées en 1.2.7
2.2.3.1 Le titulaire d’une licence ou le détenteur d’une carte de stagiaire peut être inscrit par
l’exploitant ou par un instructeur habilité sur la liste d’équipage comme navigant ou élève
pilote à l’entraînement.
2.2.3.3 Les élèves pilotes ne doivent voler en solo sur un aéronef en vol international que si
une entente spéciale ou générale existe à cet effet entre Madagascar et les Etats intéressés.
2.2.3.4 Heures de formation. Un stagiaire en vol ne doit pas rester plus de 8 heures de formation au vol
sur toute période de 24 heures consécutives.
La carte de stagiaire est valable 24 mois et ne peut être renouvelée qu’une seule fois pour une
période de même durée. Cependant le stagiaire doit faire renouveler le certificat d’aptitude
physique et mentale afférent à la licence envisagée dans le délai fixé pour le renouvellement de
ladite licence.
2.3.1 CONDITIONS GENERALES DE DELIVRANCE DE LA LICENCE POUR LES CATEGORIES AVION, HELICOPTERE,
SUSTENTATION MOTORISEE ET DIRIGEABLE.
2.3.1.1 Age :
Le candidat doit être âgé de 17 ans révolus.
Tout candidat doit détenir une attestation médicale de classe 2 en cours de validité.
2.3.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
2.3.2 PRIVILEGES DU TITULAIRE DE LA LICENCE PPL ET CONDITIONS A OBSERVER DANS L’EXERCICE DE CES
PRIVILEGES
2.3.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées aux paragraphes 1.2.7 et 1.2.8, 1.2.9 et en 2.1, la licence
de pilote privé permet à son titulaire de remplir, sans rémunération, les fonctions de pilote
commandant de bord ou de copilote d’un aéronef de la catégorie aéronef considérée utilisé pour
des vols non payants.
2.3.2.2 Avant d’exercer de nuit ces privilèges, le titulaire de la licence PPL doit avoir reçu sur un
aéronef de la catégorie considérée une instruction en double commande au vol de nuit, avec
décollages, atterrissages et navigation.
2.3.2.3.1. La période de validité de la licence de pilote privé est 60 mois selon les dispositions du
paragraphe 1.2.7.2. Toutefois, cette période est ramenée à 24 mois pour les pilotes âgés de
plus de 40 ans révolus.
2.3.2.3.2. Elle peut être renouvelée pour une période de même durée si l’intéressé remplit les conditions
prévues aux paragraphes 1.2.7 et 1.2.8 et qu’il justifie de l’accomplissement d’au moins 5
heures de vol comme commandant de bord d’avion dans les 6 mois précédant la demande de
renouvellement. La moitié du temps de vol effectué en qualité de pilote de planeur ou
d’hélicoptère peut être compté jusqu’à concurrence de 50% dans le nombre d’heures de vol
exigées pour le renouvellement de la licence. La validité de la nouvelle carte de licence est de 5
ans au maximum.
2.3.2.3.3. Si l’intéressé ne totalise pas le nombre d’heures de vol prescrit pour le renouvellement, il
doit satisfaire aux contrôles requis décidés par le Service de délivrance des licences et assurés
par un examinateur désigné.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie avion sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (A) (b) du présent règlement PEL-RAM 3000.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie hélicoptère sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (A) (d) du présent règlement PEL-RAM 3000.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie hélicoptère sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (A) (e) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.4.1 CONDITIONS GENERALES DE DELIVRANCE DE LA LICENCE POUR LES CATEGORIES AVION , HELICOPTERE ,
SUSTENTATION MOTORISEE ET DIRIGEABLE .
2.4.1.1 Age
Tout candidat doit être âgé de 18 ans révolus.
2.4.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
2.4.2 PRIVILEGES DU TITULAIRE DE LA LICENCE CPL ET CONDITIONS A OBSERVER DANS L’EXERCICE DE CES
PRIVILEGES
2.4.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.7, 1.2.8, 1.2.9 et 2.1, la licence de pilote
professionnel permet à son titulaire :
(a) d’exercer tous les privilèges du titulaire de la licence de pilote privé d’un aéronef de la
catégorie d’aéronef considérée ;
(b) de remplir les fonctions de pilote commandant de bord d’un aéronef de la catégorie
d’aéronef considérée utilisé pour effectuer des vols autres que des vols de transport
commercial;
(c) de remplir les fonctions de pilote commandant de bord, dans le transport aérien
commercial, d’un aéronef de la catégorie d’aéronef considérée certifié pour être
exploité par un seul pilote ;
(e) pour la catégorie dirigeable : de piloter un dirigeable selon les règles IFR.
2.4.2.2 Pour exercer de nuit les privilèges de la licence, le candidat doit avoir reçu au moins 04
heures d’instruction en double commande au vol de nuit, avec décollages, atterrissages et
01heure de navigation.
2.4.2.3.1 La période de validité de la licence CPL est 12 mois selon les dispositions de 1.2.7.2.
Toutefois, cette période est ramenée à 06 mois pour les pilotes âgés de plus de 40 ans révolus.
2.4.2.3.2 Elle peut être renouvelée pour une période de même durée si l’intéressé remplit les
conditions prévues en 1.2.6, 1.2.7, 1.2.8 et NA.2.1.4 et qu’il justifie de l’accomplissement
d’au moins 15 heures de vol en qualité de pilote d’avion dans les 06 mois précédant la demande
de renouvellement.
2.4.2.3.3 Si l’intéressé ne totalise pas le nombre d’heures de vol prescrit pour le renouvellement, il
doit satisfaire aux contrôles requis décidés par le Service de délivrance des licences et assurés
par un examinateur désigné.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie avion sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (B) (b) du présent règlement PEL-RAM 3000.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie hélicoptère sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (B) (d) du présent règlement PEL-RAM 3000.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie hélicoptère sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (B) (e) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.5.1.1 AGE
Le candidat doit être âgé de 18 ans révolus.
2.5.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
2.5.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.6, 1.2.7, 1.2.8, 1.2.9 et 2.1, la licence de pilote en
équipage multiple permettra à son titulaire :
c) de remplir les fonctions de copilote à bord d’un avion dans lequel la présence d’un
2.5.2.2 Avant d’exercer les privilèges de la qualification de vol aux instruments en exploitation
monopilote sur avion, le titulaire de la licence aura prouvé qu’il est capable de remplir les
fonctions de pilote commandant de bord en exploitation monopilote assurée uniquement par
référence aux instruments et aura satisfait aux conditions d’habileté spécifiées au paragraphe
2.7.1.2 pour la catégorie avion.
2.5.2.3 Avant d’exercer les privilèges de la licence de pilote professionnel catégorie avion dans
le cadre d’un vol monopilote, le titulaire aura :
a) accompli, sur des avions, 70 heures en qualité de pilote commandant de bord
ou composées comme suit : 10 heures au minimum en qualité de pilote
commandant de bord et le reste en qualité de pilote commandant de bord sous
supervision ;
2.6.1.1 ÂGE
Le candidat sera âgé de 21 ans révolus.
2.6.1.2 Les critères de connaissances, d’expérience, d’instruction de vol et d’habileté sont définis dans la
partie Norme Applicable NA : 2.1.1.3 (D) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.6.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées aux paragraphes, 1.2.6, 1.2.7, 1.2.8, 1.2.9 et 2.1, la licence
de pilote de ligne permettra à son titulaire :
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie avion sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (D) (b) du présent règlement PEL-RAM 3000.
Les conditions propres à la délivrance de la qualification catégorie hélicoptère sont définis à la Norme
Applicable NA : 2.1.1.3 (D) (d) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.6.6.1 La période de validité de la licence de pilote de ligne avion est 12 mois selon les
dispositions de 1.2.7.2. Toutefois, cette période est ramenée à 06 mois pour les pilotes âgés de
plus de 40 ans révolus.
2.6.6.2 Elle peut être renouvelée pour une période de même durée si l’intéressé remplit les
conditions prévues en 1.2.6, 1.2.7, 1.2.8, NA.2.1.4 et en 2.6.3 en ce qui concerne le
renouvellement de la qualification de vol aux instruments. En plus, l’intéressé doit justifier de
l’accomplissement, dans les 06 mois précédant la demande de renouvellement, d’au moins 12
heures de vol aux instruments.
2.6.6.3 Si l’intéressé ne totalise pas le nombre d’heures de vol prescrit pour le renouvellement, il
doit satisfaire aux contrôles requis décidés par le Service de délivrance des licences et assurés
par un examinateur désigné.
Les titulaires de licence de pilote privé doivent répondre aux conditions d’aptitude physique et
mentale ainsi qu’aux conditions de vision et d’acuité auditive requises pour la délivrance d’une
attestation médicale de classe 1.
2.7.1.3 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
2.7.2.2 Avant d’exercer ces privilèges sur des aéronefs multimoteurs, le titulaire de la qualification
aura répondu aux conditions de la Norme Applicable NA : 2.1.1.3 (E) (a) (2) (ii) du présent
règlement PEL-RAM 3000.
2.7.3.1 Pour la qualification de vol aux instruments – Avion se référer au règlement relatif aux
conditions de délivrance des licences, de formation et de contrôle des membres d’équipages de
conduite Avion. La période de validité de la qualification IR(A) est 12 mois. Elle est
renouvelée pour une période de même durée sous réserve que le pilote intéressé ait satisfait, à
un contrôle d’un examinateur désigné portant sur le maintien de l’aptitude à effectuer des vols
selon les règles de vol aux instruments, dans les 3 mois précédant la demande de
renouvellement.
2.7.3.2.1 La période de validité de la qualification IR(H) est 12 mois. Elle est renouvelée pour
une période de même durée sous réserve que le pilote intéressé ait satisfait, à un contrôle d’un
examinateur désigné portant sur le maintien de l’aptitude à effectuer des vols selon les règles
2.7.3.2.2 Si le pilote exerce la profession de pilote de ligne dans une entreprise de transport aérien
public, le contrôle peut être effectué à l’occasion de l’un des contrôles périodiques imposés
par la réglementation du transport aérien, dans les 6 mois précédant la demande de
renouvellement.
2.7.3.2..3 Lorsque le contrôle est satisfaisant, l’examinateur délivre une attestation d’aptitude au
renouvellement de la qualification de vol aux instruments.
2.8 QUALIFICATION D’INSTRUCTEUR DE VOL (FI) POUR LES AERONEFS A SUSTENTATION MOTORISEE, LES
AVIONS, LES DIRIGEABLES ET LES HELICOPTERES
2.8.1.1 Les conditions de connaissances, d’expérience, d’instruction de vol et d’habileté sont définis à la
Norme Applicable NA : 2.1.1.3 (F) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.8.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées aux paragraphes 1.2.6, 1.2.7 et 2.1, la qualification
d’instructeur de vol permettra à son titulaire :
3) que les privilèges d’instructeur de vol accordés soient inscrits sur sa licence.
2.8.2.2 Pour pouvoir assurer l’instruction de vol en vue de la délivrance de la licence de pilote
en équipage multiple, le candidat doit satisfaire aussi à toutes les conditions relatives aux
capacités exigées des instructeurs.
2.9.1.1 Age
Le candidat doit être âgé de 16 ans révolus.
2.9.1.2 Les critères de connaissances, d’expérience, et d’habileté sont définis à la Norme Applicable
NA : 2.1.1.3 (G) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.9.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
2.9.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.7, 1.2.8 et 2.1, la licence de pilote de planeur
permet à son titulaire de remplir les fonctions de pilote commandant de bord de tout planeur, à
condition qu’il ait une expérience opérationnelle de la méthode de lancement employée.
2.9.3.1 La période de validité de la licence de pilote de planeur est 60 mois selon les dispositions du
paragraphe 1.2.7.2. Toutefois, cette période est ramenée à 24 mois pour les pilotes âgés de plus
de 40 ans révolus.
2.9.3.2 Elle peut être renouvelée pour une période de même durée si l’intéressé remplit les
conditions prévues en 1.2.7, 1.2.8 et qu’il justifie de l’accomplissement d’au moins 2 heures
de vol en qualité de pilote de planeur dans les 6 mois précédant la demande de
renouvellement. La moitié du temps de vol effectué en qualité de pilote de planeur ou d’avion
peut être compté jusqu’à concurrence de 50% dans le nombre d’heures de vol exigées
pour le renouvellement de la licence.
2.9.3.3 Si l’intéressé ne totalise pas le nombre d’heures de vol prescrit pour le renouvellement, il doit
satisfaire aux contrôles requis décidés par le Service de délivrance des licences et assurés par un
examinateur désigné.
2.10.1.1 Age
Le candidat doit être âgé de 16 ans révolus
2.10.1.3 Les critères de connaissances, d’expérience, et d’habilité sont définis à la Norme Applicable
NA : 2.1.1.3 (H) du présent règlement PEL-RAM 3000.
2.10.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
2.10.2.2 Avant d’exercer de nuit ces privilèges, le titulaire de la licence doit avoir satisfait aux
conditions spécifiées à la Norme Applicable NA : 2.1.1.3 (H)(b)(3) du présent règlement
PEL-RAM 3000.
La période de validité de la licence de ballon libre est 60 mois. Elle est renouvelée si l’intéressé
justifie de l’accomplissement, dans les 24 mois précédant la demande de renouvellement, de 5
ascensions en qualité de pilote commandant de bord.
S’il ne remplit pas cette condition, il doit satisfaire aux contrôles requis décidés par le Service de
délivrance des licences et assurés par un examinateur désigné.
2.11.1.1 Age
Le candidat doit être âgé de 16 ans révolus
2.11.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
Classe multiaxes
(a) être titulaire du brevet de pilote d’avion ou d'un brevet de pilote d’hélicoptère, ou
bien
(b) être titulaire d’une licence étrangère de pilote d’aéronef, délivrée conformément
aux normes de la convention de l’Aviation Civile Internationale ;
Classe pendulaire
(c) être titulaire d’un brevet mentionné précédemment en a), et avoir satisfait à un
contrôle en vol réalisé par un examinateur de pilote d’ULM classe pendulaire ;
(d) être titulaire d’un brevet mentionné précédemment en a), et avoir satisfait à un contrôle
en vol réalisé par un examinateur de pilote d’ULM classe parachute motorisé.
2.11.1.1 La licence de pilote d’ULM permet à son titulaire de piloter seul à bord des ULM de la classe
dont il possède la qualification.
2.11.1.2 Il emporte un passager s’il en a reçu l’autorisation permanente d’un instructeur habilité.
Celle-ci est automatique pour les pilotes qui en possèdent le privilège dans le cadre d’une autre
licence.
2.11.3.1 La période de validité de la licence de pilote d’ULM est 24 mois selon les dispositions du
paragraphe 1.2.7.2. Toutefois, cette période est ramenée à 12 mois pour les pilotes âgés de
plus de 40 ans révolus.
2.11.3.2 Elle peut être renouvelée pour une période de même durée si l’intéressé remplit les
conditions prévues en 1.2.7, 1.2.8 et s’il justifie de l’accomplissement d’au moins 2
heures de vol en qualité de pilote d’ULM dans les 6 mois précédant la demande de
renouvellement. La moitié du temps de vol effectué en qualité de pilote de planeur ou d’avion
peut être compté jusqu’à concurrence de 50% dans le nombre d’heures de vol exigées
pour le renouvellement de la licence.
2.11.3.3 Si l’intéressé ne totalise pas le nombre d’heures de vol prescrit pour le renouvellement
, il doit satisfaire aux contrôles requis décidés par le Service de délivrance des
licences et assurés par un examinateur désigné.
----------
3.1.1 Avant d’obtenir une licence de mécanicien navigant, le candidat doit remplir les
conditions d’âge, de connaissances, d’expérience, d’habileté et d’aptitude physique et mentale
spécifiées pour cette licence.
3.1.2 Le candidat à une licence de mécanicien navigant doit prouver, de la manière fixée par le
Service de délivrance des licences, qu’il possède les connaissances et l’habileté pour cette
licence.
3.2.1.1 Age
Le candidat doit être âgé de 18 ans révolus.
3.2.1.2 Les critères de connaissances, d’expérience, et d’habilité sont définis à la Norme Applicable NA
: 2.1.1.3 (M) du présent règlement PEL-RAM 3000.
3.2.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
3.2.2 Privilèges du titulaire de la licence de mécanicien navigant et conditions à observer dans l’exercice
de ces privilèges
3.2.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées en1.2.7,1.2.8,1.2.9 et 1.2.10.1 la licence de mécanicien
navigant permet à son titulaire de remplir les fonctions de mécanicien navigant à bord de tous les
types d’aéronef sur lesquels il a montré qu’il a le niveau de connaissances et d’habileté fixé par
le Service de délivrance des licences sur la base des conditions énoncées à la Norme Applicable
NA : 2.1.1.3 (M)(a) et NA : 2.1.1.3 (M)(c) qui concernent la sécurité du fonctionnement de ces
types d’aéronef.
3.2.2.2 Les types d’aéronef sur lesquels le titulaire de la licence de mécanicien navigant est autorisé à en
exercer les privilèges doivent être indiqués sur la licence ou ailleurs d’une manière jugée
acceptable par le Service de délivrance des licences.
Licences des membres d’équipage de conduite autres que les licences des pilotes
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3.2.3.1 La période de validité de la licence de mécanicien navigant est 12 mois selon les dispositions
du paragraphe 1.2.7.2.
3.2.3.2 Le renouvellement est effectué sous réserve que l’intéressé justifie, en qualité de mécanicien
navigant, d’au moins 12 heures de vol, dans les 06 mois précédant la demande de
renouvellement.
3.2.3.3 Si l’intéressé ne remplit pas cette condition, il doit satisfaire aux contrôles requis
décidés par le Service de délivrance des licences et assurés par un examinateur désigné.
3.3.1.1 Age
Le candidat doit être âgé de 18 ans révolus
3.3.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
3.3.2 Privilèges
Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.7 et 1.2.8, le Certificat de Formation à la Sécurité du
membre de l’équipage de cabine permet à son titulaire d’assurer à bord d’un aéronef en exploitation
commerciale la sécurité de la cabine et/ou de superviser ladite sécurité.
3.3.3.2 Elle peut être renouvelée pour une période de même durée si l’intéressé remplit les conditions
prévues en 1.2.7 et 1.2.8 et s’il justifie avoir suivi de manière satisfaisante un stage de
recyclage annuel et obtenu des notes supérieures à 10 dans les matières pratiques. Le stage
annuel de recyclage doit avoir lieu avant la fin de validité du certificat.
Licences des membres d’équipage de conduite autres que les licences des pilotes
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3.4.1.1 Age
3.4.1.2 Les critères de connaissances, d’expérience, et d’habilité sont définis à la Norme Applicable NA
: 2.1.1.3 (V) du présent règlement PEL-RAM 3000.
3.4.1.4 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées par voie
réglementaire.
3.4.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées aux paragraphes 1.2.8, 1.2.9 et 1.2.12.1, la licence de
navigateur permettra à son titulaire de remplir les fonctions de navigateur de tout aéronef. Si les privilèges
incluent les communications radiotéléphoniques, le titulaire devra respecter les dispositions spécifiées au
paragraphe 1.2.9.2.
3.4.2.2 Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.7 et 1.2.8, la licence de navigateur permet à son
titulaire de remplir les fonctions de navigateur à bord de tous les types d’aéronef sur lesquels il a montré qu’il a
le niveau de connaissances et d’habileté fixé par le Service de délivrance des licences sur la base des conditions
énoncées à la Norme Applicable NA : 2.1.1.3 (V) du présent règlement PEL-RAM 3000 .
3.4.2.3 Les types d’aéronef sur lesquels le titulaire de la licence de navigateur est autorisé à en exercer
les privilèges doivent être indiqués sur la licence ou ailleurs d’une manière jugée acceptable par le Service de
délivrance des licences.
3.4.3.1 La période de validité de la licence de navigateur est 12 mois selon les dispositions du
paragraphe 1.2.7.2.
3.4.3.2 Le renouvellement est effectué sous réserve que l’intéressé justifie, en qualité de navigateur,
d’au moins 12 heures de vol, dans les 06 mois précédant la demande de renouvellement.
3.4.3.3 Si l’intéressé ne remplit pas cette condition, il doit satisfaire aux contrôles requis décidés
par le Service de délivrance des licences et assurés par un examinateur désigné.
----------
Licences des membres d’équipage de conduite autres que les licences des pilotes
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Madagascar
4.1 REGLES GENERALES RELATIVES AUX LICENCES ET AUX QUALIFICATIONS DU PERSONNEL AUTRE QUE
LES MEMBRES D’EQUIPAGE DE CONDUITE
4.1.1 Avant d’obtenir une licence ou une qualification de personnel autre que les membres d’équipage de
conduite, le candidat doit avoir rempli les conditions d’âge, de connaissances, d’expérience et,
lorsqu’il y a lieu, d’aptitude physique et mentale et d’habileté spécifiées pour cette licence ou cette
qualification.
4.1.2 Le candidat à une licence ou à une qualification de personnel autre que les membres d’équipage de
conduite doit prouver, de la manière fixée par le Service de délivrance des licences, qu’il remplit les
conditions de connaissances et d’habileté spécifiées pour cette licence ou cette qualification.
4.2.1.1 Age
Le candidat doit être âgé de 18 ans révolus.
4.2.1.2 Les critères de connaissances, d’expérience, de formation et d’habileté sont définis à la Norme
Applicable 2.1.1.3 (O) du présent règlement PEL-RAM 3000.
4.2.1.3 Le candidat doit avoir satisfait à des épreuves théoriques et pratiques fixées dans le
règlement PEL-RAM 3200.
4.2.2 Privilèges du titulaire de la licence et conditions à observer dans l’exercice de ces privilèges
4.2.2.1 4.2.2 Privilèges du titulaire de la licence et conditions à observer dans l’exercice de ces
privilèges
4.2.2.1 Sous réserve des conditions spécifiées en 4.2.2.2 et 4.2.2.3, la licence de technicien de
maintenance d’aéronef permet à son titulaire de certifier que l’aéronef ou ses éléments sont en
état de navigabilité après une réparation, modification ou installation autorisée d’un moteur,
d’un accessoire, d’un instrument ou d’un élément d’équipement, de signer une fiche de
maintenance à la suite d’une inspection, d’opérations de maintenance ou de travaux
d’entretien courant.
4.2.2.2 Le titulaire d’une licence de technicien de maintenance d’aéronef ne peut exercer les privilèges
spécifiés en 4.2.2.1 que :
a) pour :
1) les aéronefs mentionnés sur la licence, soit expressément, soit par catégories
3) les systèmes ou les éléments d’avionique de bord mentionnés sur la licence, soit
expressément, soit par catégories générales ;
c) si, au cours des 24 mois précédents, il a soit accumulé au moins six mois
d’expérience de l’inspection, de l’entretien ou de la maintenance d’un aéronef ou
d’éléments d’aéronef conformément aux privilèges conférés par sa licence, soit
rempli les conditions de délivrance d’une licence conférant les privilèges en question
de façon probante pour le Service de délivrance des licences.
4.2.2.3 L’étendue des privilèges du titulaire de la licence du point de vue de la complexité des tâches
auxquelles la certification se rapporte doit être spécifiée par le Service de délivrance des
licences.
4.2.2.4 Le détail des privilèges de certification doit être consigné sur la licence ou joint à elle.
4.2.2.5 Le personnel non titulaire de licence d’un organisme de maintenance agréé autorisé à
exercer les privilèges de 4.2.2 doivent remplir les conditions énoncées en 4.2.1.
avoir terminé sa formation initiale dans un organisme de formation agréé par le Service
de délivrance des licences ;
être âgé de 18 ans révolus ;
détenir une attestation médicale de classe 3 en cours de validité.
4.3.2 Privilège
Sous réserve de toute autre limitation, la carte de contrôleur stagiaire permet à son titulaire de
recevoir une formation en environnement opérationnel sous la supervision d’un instructeur du
contrôle de la circulation aérienne.
La carte de stagiaire est valable 24 mois et ne peut être renouvelée qu’une seule fois pour
une période de même durée ; cependant le stagiaire devra renouveler le certificat d’aptitude
physique et mentale afférent à la carte stagiaire dans le délai fixé pour le renouvellement d’une
licence.
Avant de délivrer une licence de contrôleur de la circulation aérienne, le candidat doit avoir
rempli les conditions spécifiées en 4.4.1 ainsi que les conditions d’obtention d’une au moins des
qualifications indiquées en 4.5.
4.4.1.1 Age
4.4.1.2 Les critères de connaissances, d’expérience et d’habileté sont définis à la Norme Applicable NA
: 2.1.1.3 (P) du présent règlement PEL-RAM 3000.
Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.7.3 et 1.2.9, la licence de contrôleur de la circulation
aérienne permet à son titulaire d’assurer ou de surveiller le contrôle de la circulation aérienne
correspondant à l’une des qualifications dont il est détenteur prévues en 4.4 du présent règlement PEL-
RAM 3000.
La période de validité de la licence de contrôleur de la circulation aérienne est 48 mois. Elle est
renouvelée pour une période de même durée sous réserve que l’intéressé remplisse les conditions
prévues en 1.2.7 et 1.2.8 et qu’il n’ait pas cessé d’exercer les privilèges de sa licence pendant (6) six
mois ou plus précédant la demande du renouvellement.
4.5.1.1 Les qualifications de contrôleur de la circulation aérienne comprennent les catégories suivantes :
4.5.2.1 Les critères de connaissances, d’expérience et d’habilité sont définis à la Norme Applicable NA :
2.1.1.3 (Q) du présent règlement PEL-RAM 3000.
4.5.3.1 Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.8, 1.2.9, 1.2.10 et 1.2.12, les privilèges du
titulaire d’une licence de contrôleur de la circulation aérienne comportant au moins
une des qualifications ci – après lui permettent :
4.5.3.2 Avant d’exercer les privilèges indiqués en 4.4.3.1 ci-dessus, le détenteur de la qualification
doit être au courant de tous les renseignements utiles récents.
Une qualification cesse d’être valide lorsqu’un contrôleur de la circulation aérienne a cessé
d’exercer les privilèges de sa qualification pendant une période de 6 mois ou plus. Ce contrôleur ne
peut recommencer à exercer lesdits privilèges avant d’avoir établi de nouveau son aptitude.
4.6.1.1 Age
4.6.2 Privilèges du titulaire de la licence ATE et conditions à observer dans l’exercice de ces privilèges
Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.8, la licence d’agent technique d’exploitation permet à
son titulaire d’exercer les fonctions d’agent technique d’exploitation dans toute région pour laquelle il
a satisfait aux conditions spécifiées dans le règlement OPS-RAM 4000.
4.7.1 Conditions exigées pour la délivrance de la licence d’opérateur radio de station aéronautique
Avant de délivrer une licence d’opérateur radio de station aéronautique, il est exigé du candidat qu’il
remplisse les conditions spécifiées du présent règlement PEL-RAM 3000. Les personnes non titulaires
de la licence pourront exercer les fonctions d’opérateur radio de station aéronautique à condition
qu’elles remplissent les mêmes conditions.
4.7.1.1 Age
4.7.2 Privilèges de l’opérateur radio de station aéronautique et conditions à observer dans l’exercice de
ces privilèges
Sous réserve des conditions spécifiées en 1.2.8 et 1.2.12, les privilèges du titulaire d’une licence
d’opérateur radio de station aéronautique lui permettront de remplir les fonctions d’opérateur dans une
station aéronautique. Avant d’exercer les privilèges de la licence, le détenteur sera au courant de tous les
renseignements récents sur les types d’équipement et les procédures d’emploi utilisés à ladite station
aéronautique.
----------
NORMES APPLICABLES
III) Numéro de série de la licence, en chiffres arabes, donné par le service qui l’a
délivrée.
IV) Nom et prénoms du titulaire, ainsi que leur translittération en caractères latins s’ils
sont en d’autres caractères.
VIII) Service de délivrance et, le cas échéant, conditions auxquelles la licence a été
délivrée.
XII) Qualifications, par exemple : catégorie, classe, type d’aéronef, cellule, contrôle
d’aérodrome, etc.
Les licences seront en papier de première qualité ou en toute autre matière appropriée,
comme les cartes en plastique, sur lesquels les rubriques mentionnées en NA : 1.2.2(a)(1)
ressortiront clairement.
Les rubriques des licences sont uniformément numérotées en chiffres romains, comme il est
indiqué en NA : 1.2.2(a)(1).
(b) Le Certificat de Formation à la Sécurité (CFS) des membres d’équipage de cabine doit comporter les
éléments suivants :
----------
(a) Les détenteurs d’une licence étrangère délivrée en conformité avec les dispositions du paragraphe
1.2.3 du présent règlement PEL-RAM 3000, peuvent obtenir la licence malagasy correspondant sous
réserve :
(1) d’être de nationalité malagasy, avoir un contrat de travail ou un document équivalent acceptable
dépassant un an avec une entreprise de transport ou de travail aérien utilisant des aéronefs
immatriculés en Madagascar;
(b) La licence malagasy accordée dans les conditions de NA : 1.2.3 (a) ainsi que les qualifications dont
elle est éventuellement assortie ne peuvent permettre au titulaire d’autres privilèges que ceux
attachés à la licence étrangère qui a donné lieu à la délivrance par équivalence et aux qualifications
qu’elle comporte, le jour de la soumission de la demande du postulant.
(c) Les candidats à l’obtention d’une licence malagasy par équivalence à un titre étranger doivent
présenter au Service de délivrance des licences :
(2) le carnet de vol mentionnant les services aériens effectués au titre de cette licence ou à
défaut, une attestation de ces services établis par l’Autorité aéronautique de l’Etat ayant délivré
la licence ;
(ii) une demande manuscrite certifiée sur l’honneur, accompagnée d’un relevé des
titres, références et expérience aéronautiques ;
Conditions et critères de validation de licence malagasy par équivalence à des licences étrangères
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(vii) les programmes de formation théoriques et pratiques, y figurant les heures d’instruction
effectuées au sein d’un organisme de formation ayant conduit à la délivrance de la
licence.
(d) Authentification
Le Service de délivrance des licences s’assurera avant de convertir une licence, ou de prendre en
compte une qualification, une autorisation délivrée par une autre Administration d’Aviation Civile, de
l’authentification et de la validité de celle –ci ainsi que de sa conformité au regard des dispositions de
l’annexe 1 de l’OACI.
----------
Conditions et critères de délivrance de licence malagasy par équivalence à des licences étrangères
Édition : 02
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Madagascar
(a) En conformité avec les dispositions du paragraphe 1.2.4 du présent règlement PEL-RAM 3000,
la validation de licence étrangère peut être accordée au postulant qui en fait la demande au
Service de délivrance des licences, sous réserve qu’il remplisse les conditions et critères
suivants :
(1) détenir une licence étrangère en état de validité en conformité aux dispositions
réglementaires d’un Etat contractant et qui confère les privilèges sollicités ;
(4) remplir un formulaire fourni par le Service de délivrance des licences qui comprendra
les renseignements sur l’identité et l’expérience du postulant et notamment :
(vi) expérience récente dans les 90 jours précédant la demande pour les
détenteurs de licences de pilote professionnel et de pilote de ligne.
(b) Lorsque la validation d’une licence étrangère est sollicitée pour une utilisation sur
des aéronefs effectuant des vols contre rémunération, la demande doit être
transmise au Service de délivrance des licences par l’exploitant de l’aéronef qui devra indiquer
notamment le type d’opération, la période, le type et l’immatriculation du ou des aéronefs
concernés. Cette demande doit être accompagnée d’un dossier renfermant entre autre :
(i) le certificat d’aptitude médicale : cette attestation peut prendre plusieurs formes ;
il peut s’agir d’un certificat distinct portant un titre approprié, d’une déclaration
figurant sur la licence, d’un règlement national stipulant que l’attestation
médicale fait partie intégrante de la licence, etc.
(iv) l’expérience du navigant sur le type d’avion pour lequel la validation est
demandée (distinguer l’expérience comme commandant de bord et comme
copilote et, pour chaque fonction, indiquer si les heures ont été effectuées
dans le transport public ou le travail aérien ;
(c) Lorsque la validation d’une licence étrangère est sollicitée pour une utilisation contre
rémunération, le postulant doit subir une formation complémentaire assurée par l’exploitant et
un test d’évaluation, sous la conduite d’un examinateur désigné par le Service de
délivrance des licences sur avion ou dans un simulateur de vol agréé à cette effet.
(d) Authentification
Le Service de délivrance des licences s’assurera avant de valider une licence, ou de prendre en
compte une qualification, une autorisation délivrée par une autre Administration d’Aviation
Civile, de l’authentification et de la validité de celle–ci ainsi que de sa conformité au regard
des dispositions de l’annexe 1 de l’OACI.
(e) La durée de validité de la validation de licence étrangère ne doit pas excéder la validité
de la licence qui a donné lieu à la validation.
(f) Les navigants professionnels détenteurs d’une validation de licence doivent subir les mêmes
contrôles périodiques réglementaires que les navigants statutaires de l’exploitant pendant la
durée de leur contrat de location et l’exploitant doit s’assurer et attester que les différentes
formations périodiques relatives à :
(i) la sûreté,
(ii) aux marchandises dangereuses,
(iii) aux performances humaines,
(iv) l’instruction sécurité et sauvetage (ISS),
ont été bien dispensées aux navigants dans les délais réglementaires.
_____________
NA : 1.2.5 CREDITS RELATIFS AUX LICENCES DE PILOTE OBTENUES DANS LE CADRE D’ACTIVITES
MILITAIRES LICENCE DE PILOTE DE LIGNE AVION ATPL(A)
aux commandes (PF), dont Avoir subi avec succès les tests Règlementation aérienne,
10 heures sans jumelles de Météorologie tropicale et un contrôle en vol.
vision nocturne (JVN).
NA:1.2.6 (Réservé)
Les attestations médicales seront établies en distinguant les trois classes ci- après :
(i) les licences de pilote professionnel - aéronef à sustentation motorisée, avion, dirigeable,
et hélicoptère ;
(ii) les licences de pilote en équipage multiple – avion ;
(iii) les licences de pilote de ligne - aéronef à sustentation motorisée, avion et hélicoptère.
(b) Le candidat à la délivrance d’une attestation médicale doit fournir au médecin- examinateur
une déclaration, dont il atteste l’exactitude, sur ses antécédents médicaux personnels, familiaux
et héréditaires. Il doit être averti que sa déclaration doit être aussi complète et précise que
possible. De plus, il s’engage à répondre sincèrement aux questions qui lui seront posées
au cours de l’examen. En cas de fausse déclaration et faux renseignement, l’Administration de
délivrance des licences est informée et prendra les mesures nécessaires allant jusqu’au retrait de
la licence.
(c) Le médecin-examinateur doit rendre compte au Service de délivrance des licences de tous les
cas où, à son avis, l’inaptitude du candidat à remplir l’une ou l’autre des conditions requises,
qu’elle soit numérique ou autre, est telle que l’exercice des privilèges de la licence demandée
ou détenue n’est pas de nature à compromettre la sécurité aérienne (1.2.7.8).
(d) Les conditions à remplir en vue du renouvellement d’une attestation médicale sont les mêmes
que celles de l’attestation initiale, sauf indication contraire expresse.
Cette section contient les normes médicales requises pour la délivrance et le renouvellement des
licences du personnel aéronautique.
(a) Généralités
(3) d’audition.
Le candidat à l’obtention d’une attestation médicale d’une classe quelconque doit être exempt :
(4) de tout effet primaire ou secondaire de quelque médicament, d’ordonnance ou non, que ce soit;
qui entraînerait un degré d’incapacité fonctionnelle de nature à compromettre la sécurité d’un aéronef
ou à empêcher le candidat d’exercer ses fonctions avec sécurité.
(1) Les méthodes d’évaluation de l’acuité visuelle doivent être uniformes ou équivalentes.
(i) les tests d’acuité visuelle doivent être effectués avec un niveau ambiant
correspondant à l’éclairement ordinaire de bureaux (30-60 cd/m2);
(ii) l’acuité visuelle doit être mesurée au moyen d’une série d’anneaux ou d’optotypes
similaires, éloignés du candidat d’une distance appropriée à la méthode adoptée.
(1) Des méthodes d’examen propres à garantir une vérification fiable de la perception des
couleurs doivent être employées.
(2) Le candidat doit prouver qu’il est capable d’identifier aisément les couleurs dont la
perception est nécessaire pour qu’il puisse accomplir ses fonctions avec sécurité.
(3) Le candidat doit subir une épreuve permettant de déterminer s’il est capable d’identifier
correctement une série de plaquettes (tableaux) pseudo-isochromatiques éclairées à la lumière
du jour ou à une lumière artificielle de même température de couleur que celle fournie par la
source étalon C ou D65 définie par la Commission internationale de l’éclairage (CIE).
(4) Tout candidat qui a obtenu un résultat satisfaisant selon les conditions prescrites par le service
de délivrance des licences est déclaré apte. Le candidat qui n‘obtient pas un résultat satisfaisant
à cette épreuve est déclaré inapte à moins qu’il puisse sans difficulté distinguer les couleurs
utilisées dans la navigation aérienne et identifier correctement les feux de couleur utilisés en
aviation. Les candidats qui ne répondent pas à ces critères sont déclarés inaptes, sauf pour les
attestations de classe 2 avec la restriction suivante : valable uniquement le jour.
(i) Les lunettes de soleil portées pendant l’exercice des privilèges de la licence ou des
qualifications doivent être non polarisantes et de teinte grise neutre.
(1) Les méthodes d’examen doivent garantir des tests d’audition fiable.
(2) Le candidat doit avoir une acuité auditive suffisante pour exercer avec sécurité les privilèges de
sa licence et de ses qualifications.
(3) Les candidats à une attestation médicale de classe 1 doivent subir un test d’audiométrie à sons
purs lors de l’examen pour la délivrance initiale de l’attestation, par la suite, un au moins tous
les cinq ans jusqu’à l’âge de 40 ans, et ensuite, un au moins tous les deux ans.
(i) D’autre méthodes donnant des résultats équivalents peuvent être utilisées.
(4) Les candidats à une attestation médicale de classe 3 doivent subir un test d’audiométrie à sons
purs lors de l’examen pour la délivrance initiale de l’attestation, par la suite, un au moins tous les
quatre ans jusqu’à l’âge de 40 ans, et ensuite, un au moins tous les deux ans.
(i) D’autre méthodes donnant des résultats équivalents peuvent être utilisées.
(5) Les candidats à une attestation médicale de classe 2 doivent subir un test d’audiométrie à sons
purs lors de l’examen pour la délivrance initiale de l’attestation et, après l’âge de 50 ans, un au
moins tous les deux ans.
Conditions médicales de délivrance des licences
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(6) Lors des examens médicaux autres que ceux qui sont indiqués aux Normes applicables
NA : (B) (e) (2), (4) et (5) à défaut de test audiométrique, les candidats doivent subir des
épreuves à la voix chuchotée et à la voix parlée dans une pièce silencieuse.
(1) Les candidats à l’obtention d’une licence de pilote professionnel — aéronef à sustentation
motorisée, avion, dirigeable ou hélicoptère, de pilote en équipage multiple — avion ou de
pilote de ligne — aéronef à sustentation motorisée, avion ou hélicoptère, doivent subir un
examen médical initial en vue de l’obtention d’une attestation médicale de classe1.
(2) Sauf indication contraire de la présente section, l’attestation médicale de classe 1 des titulaires
des licences de pilote professionnel — aéronef à sustentation motorisée, avion, dirigeable ou
hélicoptère, de pilote en équipage multiple — avion ou de pilote de ligne — aéronef à
sustentation motorisée, avion ou hélicoptère doit être renouvelée à des intervalles ne dépassant
pas ceux qui sont spécifiés en 1.2. 8.2.
(3) Lorsque le Service de délivrance des licences est assuré que le candidat remplit les conditions
de la présente section et satisfait aux dispositions générales de 1.2.7 (A) et 1.2.7(B), le candidat
obtient une attestation médicale de classe 1.
(1) Le candidat ne doit être atteint d’aucune maladie ou affection susceptible de le mettre
subitement dans l’impossibilité d’utiliser un aéronef de manière sûre ou de s’acquitter avec
sécurité des fonctions qui lui sont assignées.
qui serait susceptible de le mettre dans l’impossibilité d’exercer avec sécurité les privilèges de la licence
sollicitée ou détenue.
(a) une affection évolutive ou non évolutive du système nerveux dont les effets, selon les
conclusions de médecins agréés, risquent d’empêcher le candidat d’exercer avec
sécurité les privilèges de sa licence et de ses qualifications ;
(4) Le candidat ne doit pas avoir souffert de traumatisme crânien dont les effets sont
susceptibles de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(5) Le candidat ne doit pas présenter aucune anomalie du cœur, congénitale ou acquise, qui soit
susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(i) Tout candidat qui a subi un pontage coronarien, une angioplastie (avec ou sans port de
stents) ou une autre intervention cardiaque, ou qui a des antécédents d’infarctus du
myocarde, ou qui souffre de tout autre problème cardiaque potentiellement
incapacitant doit être déclaré inapte, à moins que son état cardiaque n’ait fait l’objet
d’une enquête et d’une évaluation conformes aux meilleures pratiques
médicales et qu’il n’ait été estimé qu’il n’est pas susceptible de l’empêcher
(6) L’examen cardiologique effectué en vue de la délivrance initiale d’une attestation médicale
comportera un électrocardiogramme.
(i) Les examens révisionnels des candidats âgés de plus de 50 ans doivent comporter
un électrocardiogramme au moins une fois l’an.
(7) La pression artérielle systolique et diastolique doit rester dans les limites normales.
(i) L’usage d’agents hypotenseurs doit être disqualifiant, sauf s’il n’est pas susceptible
d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(9) Il ne doit exister aucune affection pulmonaire aiguë, ni aucune maladie évolutive des poumons,
du médiastin ou de la plèvre qui soit susceptible de provoquer des symptômes incapacitants
pendant les opérations normales ou d’urgence.
(10) Les candidats qui souffrent d’une maladie pulmonaire obstructive chronique doivent être
déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une évaluation
conformes aux meilleures pratiques médicales et qu’il n’ait été estimé qu’il ne soit pas
susceptible de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs
qualifications.
(11) Les candidats souffrant d’asthme provoquant des symptômes graves ou susceptible de
provoquer des symptômes incapacitants pendant les opérations normales ou d’urgence doivent
être déclarés inaptes.
(i) L’usage de médicaments pour contrôler l’asthme est disqualifiant, sauf s’il ne
compromet pas la capacité du candidat à exercer avec sécurité les privilèges de sa
licence et de ses qualifications.
(12) Les candidats souffrant de tuberculose pulmonaire évolutive doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats atteints de lésions inactives ou cicatrisées que l’on sait ou que l’on
soupçonne être d’origine tuberculeuse doivent être déclarés aptes.
(13) Les candidats présentant une déficience fonctionnelle grave du tractus gastro-intestinal ou de ses
annexes doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats ne doivent avoir aucune hernie susceptible de provoquer des symptômes
incapacitants.
(14) Les candidats qui présentent des séquelles de maladie ou d’intervention chirurgicale sur toute
partie du tube digestif ou de ses annexes exposant le candidat à une incapacité en vol,
notamment toute occlusion par étranglement ou compression, seront déclarés inaptes.
(i) Tout candidat ayant subi une intervention chirurgicale importante sur les voies biliaires
ou le tube digestif ou ses annexes, comportant l’ablation, totale ou partielle, ou une
dérivation de l’un de ces organes, doit être déclaré inapte jusqu’à ce que l’évaluateur
médical, en possession de tous les détails de l’opération, estime que les suites de
l’opération ne sont pas susceptibles de causer une incapacité en vol.
(16) Les candidats souffrant de diabète insulino-dépendant doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats souffrant de diabète sucré non insulino-dépendant seront déclarés
inaptes à moins qu’il ne soit prouvé que leur état peut être contrôlé de façon
satisfaisante à l’aide d’un régime alimentaire seulement ou d’un régime alimentaire
combiné à la prise de médicaments antidiabétiques ne les empêchant pas
d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et de leurs qualifications.
(17) Les candidats souffrant d’une maladie du sang ou du système lymphatique doivent
être déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête
appropriée et qu’il n’ait été établi qu’il ne risque pas de les empêcher d’exercer avec
sécurité les privilèges de leur licence et de leurs qualifications.
(18) Les candidats souffrant d’une affection rénale ou génito-urinaire doivent être déclarés
inaptes, à moins qu’ils n’aient fait l’objet d’une enquête appropriée et qu’il n’ait été estimé que
leur état ne risque pas de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et
de leurs qualifications.
(i) L’examen médical doit comportera une analyse d’urine et toute anomalie doit faire
fl’objet d’une enquête appropriée.
(19) Les candidats qui présentent des séquelles de maladie ou d’intervention chirurgicale sur les
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(i) Les candidats ayant subi une néphrectomie doivent être déclarés inaptes, à moins que la
néphrectomie ne soit compensée de façon acceptable.
(20) Les candidats qui sont séropositifs au virus de l’immunodéficience humaine(VIH) doivent être
déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une évaluation
conformes aux meilleures pratiques médicales et n’ait été jugé comme n’étant pas susceptible de
les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs qualifications.
(21) Les candidates qui sont enceintes doivent être déclarées inaptes, à moins qu’une évaluation
obstétricale et un suivi médical constant n’indiquent que la grossesse est sans complication et
à faible risque.
(i) Les candidates dont la grossesse est sans complication et à faible risque qui sont
évaluées et suivies conformément aux dispositions du § (C) (b) (22) ci-dessus la
déclaration d’aptitude doit être limitée à la période comprise entre la fin de la 12e
semaine et la fin de la 26e semaine de gestation.
(22) Après un accouchement ou une interruption de grossesse, la candidate ne doit être autorisée
à exercer les privilèges de sa licence qu’après avoir subi une nouvelle évaluation
conforme aux meilleures pratiques médicales et qu’il a été déterminé qu’elle peut
exercer avec sécurité les privilèges de sa licence ou de ses qualifications.
(23) Le candidat ne doit présenter d’anomalie des os, des articulations, des muscles, des tendons
ou des structures connexes qui soit susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les
privilèges de sa licence et de ses qualifications.
qui soit susceptible d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(27) Les candidats qui souffrent de bégaiement ou d’un autre défaut d’élocution assez marqué pour
gêner les communications vocales seront déclarés inaptes.
(1) Le fonctionnement des yeux et de leurs annexes doit être normal. Le candidat ne doit pas
présenter d’état pathologique actif, aigu ou chronique, ni aucune séquelle d’opération ou
de traumatisme des yeux ou de leurs annexes de nature à réduire le bon
fonctionnement visuel au point d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité les privilèges de
sa licence et de ses qualifications.
(2) L’acuité visuelle à distance avec ou sans correction doit être égale au moins à 6/9 pour
chaque œil pris séparément, et l’acuité visuelle binoculaire doit être égale au moins à 6/6. Il
n’est pas fixé de limite pour l’acuité visuelle non corrigée. Si cette acuité visuelle n’est
obtenue qu’au moyen de lentilles correctrices, le candidat est déclaré apte à condition :
(i) Les candidats peuvent utiliser des lentilles de contact pour répondre à cette
condition, pourvu que :
(ii) Les candidats qui présentent une erreur de réfraction importante doivent utiliser des
lentilles de contact ou des lentilles de lunettes à indice élevé.
(iii) Les candidats dont l’acuité visuelle à distance sans correction est inférieure à 6/60 pour
l’un des yeux doivent être tenus de fournir un rapport ophtalmologique complet avant
l’attestation médicale initiale et tous les cinq ans par la suite.
(3) Les candidats qui ont subi une opération touchant l’état de réfraction de l’œil doivent être
déclarés inaptes à moins qu’ils ne soient exempts des séquelles qui sont susceptibles de les
empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et de leurs qualifications.
(4) Le candidat doit être capable de lire, ne portant les lentilles correctrices requises le cas
échéant selon les dispositions du paragraphe NA : 1.2.7.(C)(c)(2), le Tableau N5 ou son
équivalent à une distance choisie par lui entre 30 et 50 cm et de lire le Tableau N14 ou son
équivalent à une distance de 100 cm. Si cette condition n’est satisfaite qu’au moyen d’une
vision rapprochée, le candidat peut être déclaré apte à condition que celle-ci soit ajoutée à
toute correction par lunettes déjà prescrites selon les dispositions de NA : 1.2.7.(C)(c)(2);
en l’absence d’une telle prescription, il doit avoir à sa portée une paire de lunettes de vision
rapprochée pendant l’exercice des privilèges de la licence. Si une correction de vision
rapprochée est nécessaire, le candidat doit démontrer qu’une seule paire de lunettes suffit
à répondre aux conditions de vision à distance et aux conditions de vision rapprochée.
(1) Le candidat, lors d’un examen au moyen d’un audiomètre à sons purs, ne doit présenter, pour
chaque oreille prise séparément, une perte d’audition supérieure à 35 dB pour l’une quelconque
des fréquences de 500, 1 000 et 2 000 Hz, ou supérieure à 50 dB pour la fréquence de 3 000 Hz.
(i) Un candidat qui présente une perte d’audition supérieure aux limites ci-dessus peut
être déclaré apte s’il a une acuité auditive normale en présence d’un bruit de fond
reproduisant ou simulant l’effet de masque des bruits du poste de pilotage sur la
parole et les signaux radio.
(ii) Comme solution de rechange, on peut effectuer une vérification de l’acuité auditive
en vol, dans le poste de pilotage d’un aéronef du type pour lequel la licence et les
qualifications du candidat sont valides.
(1) Les candidats à l’obtention d’une licence de pilote privé — aéronef à sustentation
motorisée, avion, dirigeable ou hélicoptère, de pilote de planeur, de pilote de ballon libre,
de mécanicien navigant, de membre d’équipage de cabine, de navigateur , de pilote d’ultra
léger motorisé doivent subir un examen médical initial en vue de l’obtention d’une attestation
médicale de classe 2.
(2) Sauf indication contraire de la présente section, l’attestation médicale de classe 2 des titulaires
des licences de pilote privé — aéronef à sustentation motorisée, avion, dirigeable ou
hélicoptère, de pilote de planeur, de pilote de ballon libre, de mécanicien navigant, de
membre d’équipage de cabine, de navigateur , de pilote d’ultra léger motorisé doit être
renouvelée à des intervalles ne dépassant pas ceux qui sont spécifiés en 1.2. 8.2.
(3) Lorsque le Service de délivrance des licences est assurée que le candidat remplit les
conditions de la présente section et satisfait aux dispositions générales de 1.2.7(A) et 1.2.7(B),
le candidat obtient une attestation médicale de classe 2.
(1) Le candidat ne doit être atteint d’aucune maladie ou affection susceptible de le mettre
subitement dans l’impossibilité d’utiliser un aéronef de manière sûre ou de s’acquitter avec
sécurité des fonctions qui lui sont assignées.
qui serait susceptible de le mettre dans l’impossibilité d’exercer avec sécurité les privilèges de la licence
sollicitée ou détenue.
(a) Un candidat qui souffre de dépression et qui est traité par antidépresseurs soit déclaré
inapte, à moins que l’évaluateur médical, en possession de tous les détails du cas en
question, estime que l’état du candidat ne risque pas de l’empêcher d’exercer avec
sécurité les privilèges de sa licence et de ses qualifications.
(a) Une affection évolutive ou non évolutive du système nerveux dont les effets sont
susceptibles, une affection évolutive ou non évolutive du système nerveux dont les
effets, selon les conclusions de médecins agréés, risquent d’empêcher le candidat
d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses qualifications ;
(4) Le candidat ne doit pas avoir souffert de traumatisme crânien dont les effets sont
susceptibles de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(5) Le candidat ne doit pas présenter aucune anomalie du cœur, congénitale ou acquise, qui soit
susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(i) Un candidat qui a subi un pontage coronarien, une angioplastie (avec ou sans port de
stents) ou une autre intervention cardiaque, ou qui a des antécédents d’infarctus du
myocarde, ou qui souffre de tout autre problème cardiaque potentiellement
incapacitant doit être déclaré inapte, à moins que son état cardiaque n’ait fait l’objet
d’une enquête et d’une évaluation conformes aux meilleures pratiques médicales
et qu’il n’ait été estimé qu’il n’est pas susceptible de l’empêcher d’exercer
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(ii) Un candidat présentant un rythme cardiaque anormal doit être déclaré inapte, à
moins que son arythmie cardiaque n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une
évaluation conformes aux meilleures pratiques médicales et qu’il n’ait été estimé
qu’elle n’est pas susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de
sa licence ou de ses qualifications.
(6) L’examen cardiologique effectué en vue de la délivrance initiale d’une attestation médicale
doit comporter un électrocardiogramme dans le cas des candidats âgés de plus de 40 ans.
(i) Les examens révisionnels des candidats âgés de plus de 50 ans doivent comporter
un électrocardiogramme au moins tous les deux ans.
(7) La pression artérielle systolique et diastolique doit rester dans les limites normales.
(i) L’usage d’agents hypotenseurs doit être disqualifiant, sauf s’il ne risque
d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(9) Il ne doit exister aucune affection pulmonaire aiguë, ni aucune maladie évolutive des poumons,
du médiastin ou de la plèvre qui soit susceptible de provoquer des symptômes incapacitants
pendant les opérations normales ou d’urgence.
(i) Les examens initial et périodiques doivent comporter une radiographie des
poumons lorsque l’on soupçonne une maladie pulmonaire asymptomatique.
(10) Les candidats qui souffrent d’une maladie pulmonaire obstructive chronique doivent être
déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une évaluation
conformes aux meilleures pratiques médicales et qu’il n’ait été estimé qu’il n’est pas susceptible
de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs qualifications.
(11) Les candidats souffrant d’asthme provoquant des symptômes graves ou susceptible de
provoquer des symptômes incapacitants pendant les opérations normales ou d’urgence doivent
être déclarés inaptes.
(i) L’usage de médicaments pour contrôler l’asthme est disqualifiant, sauf s’il ne
compromet pas la capacité du candidat à exercer avec sécurité les privilèges de sa
licence et de ses qualifications.
(12) Les candidats souffrant de tuberculose pulmonaire évolutive doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats atteints de lésions inactives ou cicatrisées que l’on sait ou que l’on
soupçonne être d’origine tuberculeuse peuvent être déclarés aptes.
(13) Les candidats ne doivent avoir aucune hernie susceptible de provoquer des symptômes
incapacitants : inaptes.
(i) Les candidats présentant une déficience fonctionnelle grave du tractus gastro-
intestinal ou de ses annexes doivent être déclarés
(14) Les candidats qui présentent des séquelles de maladie ou d’intervention chirurgicale sur toute
partie du tube digestif ou de ses annexes exposant le candidat à une incapacité en vol,
notamment toute occlusion par étranglement ou compression, doivent être déclarés inaptes.
(i) Tout candidat ayant subi une intervention chirurgicale importante sur les voies biliaires
ou le tube digestif ou ses annexes, comportant l’ablation, totale ou partielle, ou une
dérivation de l’un de ces organes, doit être déclaré inapte jusqu’à ce que l’évaluateur
médical, en possession de tous les détails de l’opération, estime que les suites de
l’opération ne sont pas susceptibles de causer une incapacité en vol.
(16) Les candidats souffrant de diabète insulino-dépendant doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats souffrant de diabète sucré non insulino-dépendant doivent être déclarés
inaptes à moins qu’il ne soit prouvé que leur état peut être contrôlé de façon
satisfaisante à l’aide d’une diète seulement ou d’une diète combinée à la prise de
médicaments antidiabétiques ne les empêchant 0pas d’exercer avec sécurité les
privilèges de leur licence et de leurs qualifications.
(17) Les candidats souffrant d’une maladie du sang ou du système lymphatique doivent
être déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête appropriée et qu’il
n’ait été établi qu’il ne risque pas de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur
licence et de leurs qualifications.
(18) Les candidats souffrant d’une affection rénale ou génito-urinaire doivent être déclarés
inaptes, à moins qu’ils n’aient fait l’objet d’une enquête appropriée et qu’il n’ait été estimé que
leur état ne risque pas de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et
de leurs qualifications.
(i) L’examen médical doit comportera une analyse d’urine et toute anomalie doit faire
l’objet d’une enquête appropriée.
(19) Les candidats qui présentent des séquelles de maladie ou d’intervention chirurgicale sur les
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(i) Les candidats ayant subi une néphrectomie doivent être déclarés inaptes, à moins que la
néphrectomie ne soit compensée de façon acceptable.
(20) Les candidats qui sont séropositifs au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) doivent
être déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une évaluation
conformes aux meilleures pratiques médicales et n’ait été jugé comme n’étant pas susceptible de
les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs qualifications.
(21) Les candidates qui sont enceintes doivent être déclarées inaptes, à moins qu’une évaluation
obstétricale et un suivi médical constant n’indiquent que la grossesse est sans complication et à
faible risque.
(i) Les candidates dont la grossesse est sans complication et à faible risque qui sont
évaluées et suivies conformément aux dispositions de la norme NA : 1.2.7 (D) (b)
(22) ci-dessus, la déclaration d’aptitude doit être limitée à la période comprise entre la
fin de la 12e semaine et la fin de la 26e semaine de gestation.
(22) Après un accouchement ou une interruption de grossesse, la candidate ne doit être autorisée à
exercer les privilèges de sa licence qu’après avoir subi une nouvelle évaluation conforme
aux meilleures pratiques médicales et qu’il a été déterminé qu’elle peut exercer avec sécurité
les privilèges de sa licence ou de ses qualifications.
(23) Le candidat ne doit présenter d’anomalie des os, des articulations, des muscles, des tendons
ou des structures connexes qui soit susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les
privilèges de sa licence et de ses qualifications.
(27) Les candidats qui souffrent de bégaiement ou d’un autre défaut d’élocution assez marqué pour
gêner les communications vocales doivent être déclarés inaptes.
(1) Le fonctionnement des yeux et de leurs annexes doit être normal. Le candidat ne doit
pas présenter d’état pathologique actif, aigu ou chronique, ni aucune séquelle
d’opération ou de traumatisme des yeux ou de leurs annexes de nature à réduire le
bon fonctionnement visuel au point d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité
les privilèges de sa licence et de ses qualifications.
(2) L’acuité visuelle à distance avec ou sans correction doit être égale au moins à 6/12 pour
chaque œil pris séparément, et l’acuité visuelle binoculaire doit être égale au moins à 6/9. Il
n’est pas fixé de limite pour l’acuité visuelle non corrigée. Si cette acuité visuelle n’est obtenue
qu’au moyen de lentilles correctrices, le candidat est déclaré apte à condition :
(i) Les candidats peuvent utiliser des lentilles de contact pour répondre à cette
condition, pourvu que :
(ii) Les candidats qui présentent une erreur de réfraction importante doivent utiliser des
lentilles de contact ou des lentilles de lunettes à indice élevé.
(iii) Les candidats dont l’acuité visuelle à distance sans correction est inférieure à 6/60 pour
l’un des yeux doivent être tenus de fournir un rapport ophtalmologique complet
avant l’attestation médicale initiale et tous les cinq ans par la suite.
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(3) Les candidats qui ont subi une opération touchant l’état de réfraction de l’œil doivent être
déclarés inaptes à moins qu’ils ne soient exempts des séquelles qui sont susceptibles de
les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et de leurs qualifications.
(4) Le candidat doit être capable de lire, ne portant les lentilles correctrices requises le
cas échéant selon les dispositions du paragraphe NA : 1.2.7.(D)(c)(2), le Tableau N5
ou son équivalent à une distance choisie par lui entre 30 et 50 cm. Si cette condition
n’est satisfait e qu’au moyen d’une vision rapprochée, le candidat peut être déclaré apte
à condition que celle-ci soit ajoutée à toute correction par lunettes déjà prescrites
selon les dispositions de NA : 1.2.7.(D)(c)(2); en l’absence d’une telle prescription, il doit
avoir à sa portée une paire de lunettes de vision rapprochée pendant l’exercice des
privilèges de la licence. Si une correction de vision rapprochée est nécessaire,
le candidat doit démontrer qu’une seule paire de lunettes suffit à répondre aux
conditions de vision à distance et aux conditions de vision rapprochée.
(1) Les candidats qui ne sont pas capables d’entendre la voix moyenne de conversation dans une
pièce silencieuse, par les deux oreilles et en se tenant le dos tourné à l’examinateur, à une
distance de 2 m de ce dernier, doivent être déclarés inaptes.
(2) Les candidats qui, lors d’un examen au moyen d’un audiomètre à sons purs, présentent, pour
chaque oreille prise séparément, une perte d’audition supérieure à 35 dB pour l’une
quelconque des fréquences de 500, 1 000 et 2 000 Hz, ou supérieure à 50 dB pour la
fréquence de 3000 Hz, doivent être déclarés inaptes.
(3) Les candidats qui ne remplissent pas les dispositions des normes NA : 1.2.7 (D) (d) (1) et
NA : 1.2.7 (D) (d) (2) doivent subir de nouveaux tests conformes à la norme NA : 1.2.7 (C) (d)
(1) (i).
(1) Les candidats à l’obtention d’une licence de contrôleur de la circulation aérienne doivent subir
un examen médical initial en vue de l’obtention d’une attestation médicale de classe 3.
(2) Sauf indication contraire de la présente section, l’attestation médicale de classe 3 des
titulaires des licences de contrôleur de la circulation aérienne doit être renouvelée à des
intervalles ne dépassant pas ceux qui sont spécifiés en 1.2. 8.2.
(3) Lorsque l’autorité de délivrance des licences est assurée que le candidat remplit les conditions
de la présente section et satisfait aux dispositions générales de 2.1 et 2.2, le candidat
obtient une attestation médicale de classe 3.
(1) Le candidat ne doit être atteint d’aucune maladie ou affection susceptible de le mettre
subitement dans l’impossibilité de remplir ses fonctions de manière sûre.
l’adolescence ; ou
qui serait susceptible de le mettre dans l’impossibilité d’exercer avec sécurité les privilèges de la licence
sollicitée ou détenue.
(a) Un candidat qui souffre de dépression et qui est traité par antidépresseurs doit être
déclaré inapte, à moins que l’évaluateur médical, en possession de tous les détails
du cas en question, estime que l’état du candidat ne risque pas de l’empêcher
d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses qualifications.
(a) une affection évolutive ou non évolutive du système nerveux dont les effets sont
susceptibles d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence
et de ses qualifications ;
(4) Le candidat ne doit pas avoir souffert de traumatisme crânien dont les effets risquent de
l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses qualifications.
(5) Le candidat ne doit pas présenter aucune anomalie du cœur, congénitale ou acquise, qui soit
susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(i) Un candidat qui a subi un pontage coronarien, une angioplastie (avec ou sans port de
stents) ou une autre intervention cardiaque, ou qui a des antécédents d’infarctus du
myocarde, ou qui souffre de tout autre problème cardiaque potentiellement incapacitant
doit être déclaré inapte, à moins que son état cardiaque n’ait fait l’objet d’une
enquête et d’une évaluation conformes aux meilleures pratiques médicales et
qu’il n’ait été estimé qu’il n’est pas susceptible de l’empêcher d’exercer avec
sécurité les privilèges de sa licence ou de ses qualifications.
(ii) Un candidat présentant un rythme cardiaque anormal doit être déclaré inapte, à
moins que son arythmie cardiaque n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une
évaluation conformes aux meilleures pratiques médicales et qu’il n’ait été estimé
qu’elle n’est pas susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de sa
licence ou de ses qualifications.
(6) L’examen cardiologique effectué en vue de la délivrance initiale d’une attestation médicale doit
comporter un électrocardiogramme.
(i) Les examens révisionnels des candidats âgés de plus de 50 ans doivent comporter
(7) La pression artérielle systolique et diastolique doit rester dans les limites normales.
(i) L’usage d’agents hypotenseurs doit être disqualifiant, sauf s’il ne risque pas
d’empêcher le candidat d’exercer avec sécurité les privilèges de sa licence et de ses
qualifications.
(9) Il ne doit exister aucune affection pulmonaire, ni aucune maladie évolutive des poumons, du
médiastin ou de la plèvre qui soit susceptible de provoquer des symptômes incapacitants pendant
les opérations normales ou d’urgence.
(10) Les candidats qui souffrent d’une maladie pulmonaire obstructive chronique doivent être
déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une évaluation
conformes aux meilleures pratiques médicales et qu’il n’ait été estimé qu’il n’est pas susceptible
de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs qualifications.
(11) Les candidats souffrant d’asthme provoquant des symptômes graves ou susceptible de
provoquer des symptômes incapacitants pendant les opérations normales ou d’urgence doivent
être déclarés inaptes.
(i) L’usage de médicaments pour contrôler l’asthme est disqualifiant, sauf s’il ne
compromet pas la capacité du candidat à exercer avec sécurité les privilèges de sa
licence et de ses qualifications.
(12) Les candidats souffrant de tuberculose pulmonaire évolutive doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats atteints de lésions inactives ou cicatrisées que l’on sait ou que l’on
soupçonne être d’origine tuberculeuse peuvent être déclarés aptes.
(13) Les candidats présentant une déficience fonctionnelle grave du tractus gastro-intestinal doivent
être déclarés inaptes.
(14) Les candidats qui présentent des séquelles de maladie ou d’intervention chirurgicale sur toute
partie du tube digestif ou de ses annexes exposant le candidat à une incapacité, notamment
toute occlusion par étranglement ou compression, doivent être déclarés inaptes.
(i) Tout candidat ayant subi une intervention chirurgicale importante sur les voies biliaires ou le
tube digestif ou ses annexes, comportant l’ablation, totale ou partielle, ou une dérivation de
l’un de ces organes, doit être déclaré inapte jusqu’à ce que l’évaluateur médical, en possession
de tous les détails de l’opération, estime que les suites de l’opération ne sont pas susceptibles
de causer une incapacité.
(16) Les candidats souffrant de diabète insulino-dépendant doivent être déclarés inaptes.
(i) Les candidats souffrant de diabète non insulino-dépendant doivent être déclarés inaptes
à moins qu’il ne soit prouvé que leur état peut être contrôlé de façon satisfaisante à
l’aide d’une diète seulement ou d’une diète combiné à l’ingestion de médicaments
antidiabétiques ne les empêchant pas d’exercer avec sécurité les privilèges de leur
licence et de leurs qualifications.
(17) Les candidats souffrant d’une maladie du sang ou du système lymphatique doivent
être déclarés inaptes, à moins qu’ils n’aient fait l’objet d’une enquête appropriée et qu’il n’ait
été établi qu’il ne risque pas de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur
licence et de leurs qualifications.
(18) Les candidats souffrant d’une affection rénale ou génito-urinaire doivent être déclarés
inaptes, à moins qu’ils n’aient fait l’objet d’une enquête appropriée et qu’il n’ait été estimé que
leur état ne risque pas de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et
de leurs qualifications.
(i) L’examen médical doit comportera une analyse d’urine et toute anomalie doit faire
l’objet d’une enquête appropriée.
(19) Les candidats souffrant des séquelles de maladie ou d’intervention chirurgicale sur les reins ou
l’appareil génito-urinaire, notamment une obstruction par rétrécissement ou compression,
doivent être déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une
évaluation conformes aux meilleures pratiques médicales et qu’il n’ait été estimé qu’il n’est pas
susceptible de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs
qualifications.
(i) Les candidats ayant subi une néphrectomie doivent être déclarés inaptes, à moins que la
néphrectomie ne soit compensée de façon acceptable.
(20) Les candidats qui sont séropositifs au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) doivent
être déclarés inaptes, à moins que leur état n’ait fait l’objet d’une enquête et d’une évaluation
conformes aux meilleures pratiques médicales et n’ait été jugé comme n’étant pas susceptible de
les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence ou de leurs qualifications.
(21) Les candidates qui sont enceintes doivent être déclarées inaptes, à moins qu’une évaluation
obstétricale et un suivi médical constant n’indiquent que la grossesse est sans complication et à
faible risque.
(i) Des précautions doivent être prises pour assurer le remplacement en temps utile
d’une contrôleuse de la circulation aérienne enceinte en cas de début
prématuré du travail ou d’autre complication.
(ii) Dans le cas des candidates dont la grossesse est sans complication et à faible risque qui
sont évaluées et suivies conformément aux dispositions de la Norme Applicable NA :
1.2.7 (E) (b) (22), la déclaration d’aptitude doit être limitée à la période se terminant à
la fin de la 34è semaine de gestation.
(23) Après un accouchement ou une interruption de grossesse, la candidate ne doit être autorisée à
exercer les privilèges de sa licence qu’après avoir subi une nouvelle évaluation conforme
aux meilleures pratiques médicales et qu’il a été déterminé qu’elle peut exercer avec sécurité
les privilèges de sa licence ou de ses qualifications.
(24) Le candidat ne doit présenter d’anomalie des os, des articulations, des muscles, des tendons
ou des structures connexes qui soit susceptible de l’empêcher d’exercer avec sécurité les
privilèges de sa licence et de ses qualifications.
(27) Les candidats qui souffrent de bégaiement ou d’un autre défaut d’élocution assez
marqué pour gêner les communications vocales doivent être déclarés inaptes.
(2) L’acuité visuelle à distance avec ou sans correction doit être égale au moins à 6/9 pour
chaque œil pris séparément, et l’acuité visuelle binoculaire doit être égale au moins à 6/6. Il
n’est pas fixé de limite pour l’acuité visuelle non corrigée. Si cette acuité visuelle n’est obtenue
qu’au moyen de lentilles correctrices, le candidat est déclaré apte à condition :
(i) Les candidats peuvent utiliser des lentilles de contact pour répondre à cette condition,
pourvu que :
Conditions médicales de délivrance des licences
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Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
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(ii) Les candidats qui présentent une erreur de réfraction importante doivent utiliser des
lentilles de contact ou des lentilles de lunettes à indice élevé.
(iii) Les candidats dont l’acuité visuelle à distance sans correction est inférieure à 6/60 pour
l’un des yeux doivent être tenus de fournir un rapport ophtalmologique complet avant
l’attestation médicale initiale et tous les cinq ans par la suite.
(3) Les candidats qui ont subi une opération chirurgicale touchant l’état de réfraction de l’œil
doivent être déclarés inaptes à moins qu’ils ne soient exempts des séquelles qui sont
susceptibles de les empêcher d’exercer avec sécurité les privilèges de leur licence et de leurs
qualifications.
(4) Le candidat doit être capable de lire, ne portant les lentilles correctrices requises le cas
échéant selon les dispositions du paragraphe NA : 1.2.7.(E)(c)(2), le Tableau N5 ou son
équivalent à une distance choisie par lui entre 30 et 50 cm et de lire le tableau N14 ou son
équivalent à une distance de 100 cm. Si cette condition n’est satisfaite qu’au moyen d’une vision
rapprochée, le candidat peut être déclaré apte à condition que celle-ci soit ajoutée à toute
correction par lunettes déjà prescrites selon les dispositions de NA : 1.2.7.(E)(c)(2); en
l’absence d’une telle prescription, il doit avoir à sa portée une paire de lunettes de vision
rapprochée pendant l’exercice des privilèges de la licence. Si une correction de vision
rapprochée est nécessaire, le candidat doit démontrer qu’une seule paire de lunettes suffit
à répondre aux conditions de vision à distance et aux conditions de vision rapprochée.
(1) Le candidat, lors d’un examen au moyen d’un audiomètre à sons purs, ne doit présenter, pour
chaque oreille prise séparément, une perte d’audition supérieure à 35 dB pour l’une quelconque
des fréquences de 500, 1 000 et 2 000 Hz, ou supérieure à 50 dB pour la fréquence de 3
000 Hz, doivent être déclarés inaptes.
(2) Un candidat qui présente une perte d’audition supérieure aux limites indiquées ci-
dessus peut être déclaré apte s’il a une acuité auditive normale en présence
d’un bruit de fond reproduisant ou simulant celui d’un environnement de contrôle
de la circulation aérienne représentatif.
(3) Comme solution de rechange, on peut conduire une vérification pratique de l’acuité auditive
dans un environnement de contrôle de la circulation aérienne représentatif de celui pour
lequel la licence et les qualifications du candidat sont valides.
----------
a) Les licences, qualifications associées, validations et toutes autres autorisations prévues par le présent
règlement sont délivrées par l’Autorité.
b) Le non-respect des dispositions du présent règlement ainsi que tout agissement à caractère frauduleux
sont passibles de sanctions prévues par les dispositions légales et réglementaires.
c) L’Autorité peut refuser ou retirer les licences, qualifications associées, validations et autorisations
prévues par le présent règlement, en limiter la portée, restreindre leur emploi ou leur validité, les
suspendre et les retirer ou refuser leur renouvellement :
1) si le titulaire ne répond pas ou plus aux conditions légales et réglementaires requises pour les
licences, qualifications associées, validations et autorisations;
4) s’il est constaté que le certificat médical a été obtenu à l’aide de fausses déclarations lors de
l’examen médical;
5) s’il est constaté que les licences, qualifications, validations, conversions ou autorisations ont été
obtenues à l’aide de déclarations inexactes ou par l’usage de moyens frauduleux;
7) s’il est constaté à charge du titulaire des faits d’inhabileté, de maladresse, de négligence, ou de
condamnations pénales suffisamment graves pour faire admettre qu’il n’offre pas les garanties
nécessaires à la sécurité aérienne ainsi qu’à la sécurité des personnes et des biens;
8) à la suite d’une condamnation judiciaire devenue irrévocable pour infraction par le titulaire à la
réglementation aérienne ainsi qu’à la sécurité des personnes et des biens;
9) s’il est dûment constaté que le titulaire présente des signes manifestes d’alcoolisme ou
d’intoxication de nature à compromettre l’exercice normal de ses privilèges, la sécurité aérienne
ou la sécurité des personnes et des biens ;
d) Les limitations éventuelles de la portée sont inscrites sur la licence, qualification associée, validation ou
autorisation.
e) La durée de la suspension prise par le Service des licences est fixée à un maximum de 12 mois et pourra
être portée jusqu’à un maximum de 24 mois dans le cas de récidive dans un délai de trois ans à partir du
jour où une première suspension a pris fin.
a) Les décisions sur la suspension à titre temporaire sont prises par le Service des licences quand il
constate l’une des irrégularités ou infractions spécifiées en 1.2.8. (A). Cette suspension peut
s’accompagner d’une restitution de la licence ou du certificat correspondant.
b) Les décisions sur le retrait sont prises par l’Autorité après enquête administrative et sur avis motivé de
du Conseil de discipline du personnel aéronautique, appelée ci-après Conseil ou CODIS.
c) Il est institué le Conseil de discipline du personnel aéronautique, dont les modalités d’organisation et de
fonctionnement ainsi que la composition et les nominations sont définies à la Norme Applicable NA
1.2.9 du présent règlement PEL-RAM 3000 dans ses attributions, qui a pour mission d’instruire le
dossier, d’entendre l’intéressé dans ses explications et moyens de défense, de dresser procès-verbal et
d’émettre un avis motivé pris à la majorité des voix.
d) A ces fins, l’Autorité adresse quinze jours avant la séance du CODIS une convocation par lettre
recommandée à l’intéressé, l’invitant à s’y présenter soit seul, soit assisté par un avocat.
Si l’intéressé ne se présente pas devant le Conseil malgré deux convocations par lettre recommandée, la
procédure sera exécutée par défaut.
e) Les mesures prennent effet à partir de leur notification aux intéressés. La notification par voie postale
s’effectue sous pli fermé et recommandé accompagné d’un avis de réception et elle ne sera réputée
accomplie qu’en cas d’acceptation ou de refus d’acceptation de la lettre recommandée par le
destinataire.
f) La décision prise par l’Autorité qui limite la portée, porte restriction de la validité ou suspend les
licences, qualifications associées, validations ou autorisations est communiquée à l’intéressé sous pli
fermé et recommandé accompagné d’un avis de réception.
g) Si l’intéressé accepte la lettre recommandée, il est tenu de faire inscrire la mention de la décision sur sa
licence, qualification associée, validation ou autorisation endéans les quinze jours suivant la remise de
la lettre. La décision devient effective le jour de l’inscription de la mention, ou à défaut, quinze jours
après la date de l’acceptation de la lettre recommandée.
h) Si l’intéressé refuse d’accepter la lettre recommandée, ou qu’en cas d’absence, il omet de la retirer dans
le délai lui indiqué par l’Entreprise des Postes et Télécommunications, la décision devient effective
quinze jours après la date de ce refus ou après la date d’échéance de ce délai.
1.2.8. (C) SUSPENSION D'UNE LICENCE, D'UNE QUALIFICATION, D'UNE AUTORISATION OU D'UN
CERTIFICAT DES PERSONNELS AERONAUTIQUES
Une licence, une qualification, une autorisation ou un certificat doit être révoqué dans l'intérêt de la sécurité, elle
peut agir comme suit :
(a) si l'Autorité découvre des faits indiquant un manque de compétence ou de qualification, elle peut
requérir qu'un demandeur ou titulaire de toute licence, qualification, autorisation ou de tout certificat de
validation repasse tout ou partie des tests de connaissances ou pratiques requis pour toute licence, qualification,
autorisation ou tout certificat de validation en question ou pour tout renouvellement ou nouvelle délivrance.
L'Autorité peut suspendre la validité de cette licence, qualification, autorisation et/ou du certificat de validation
en attendant les résultats des nouveaux tests.
(b) Une personne dont la licence, la qualification, l'autorisation ou le certificat a été amendé, modifié,
suspendu ou révoqué en reçoit notification.
(c) Après avoir notifié par écrit la personne en question, indiquant les raisons d'une telle action,
l'Autorité peut aussi suspendre la validité de toute licence, qualification, autorisation et/ou de tout certificat de
validation dans les cas suivants :
(i) Lors de l'enquête suivant une catastrophe ou un incident d'aviation ;
(ii) Dans les cas prouvés d'inconduite, d'imprudence ou d'insouciance excessive ;
(iii) Si le titulaire a agi en contravention de ses privilèges ; et/ou
(iv) En attendant les résultats de l'enquête sur une violation suspectée de cette réglementation ou
du droit de l'aviation aux termes duquel cette réglementation est affectée.
(d) Une fois la suspension en vigueur, la personne concernée doit cesser immédiatement d'exercer les
privilèges de la licence, du certificat, de la qualification ou de l'autorisation affectée. La personne concernée doit
remettre à l'Autorité, dans les 8 jours suivant la réception de l'ordre, toute licence ou tout certificat de validation
faisant l'objet de la suspension qu'elle a en sa possession. Si la personne ne le fait pas, l'Autorité peut révoquer le
ou les certificat(s) détenu(s) par cette personne.
(e) Lorsqu'une suspension est limitée à une ou plusieurs qualifications mentionnées sur la licence ou le
certificat de validation, l'Autorité délivre à la personne concernée une nouvelle licence ou un nouveau certificat
de validation omettant toutes les qualifications qui font l'objet de la suspension.
(f) L'Autorité peut annuler une suspension dans les cas suivants :
(i) Si la personne faisant l'objet de la suspension a passé et réussi les tests de connaissances ou
de compétences requis pour toute licence, toute qualification ou toute autorisation
problématique figurant au paragraphe (a) ;
(ii) Si la personne concernée a acquis l'expérience supplémentaire.
(a) Une licence, une qualification, une autorisation ou un certificat est révoqué si le titulaire a perdu les
compétences requises pour exercer les privilèges figurant sur le document ou ne répond pas aux normes
médicales appropriées comme indiqué par les résultats d'un examen ou d'un test médical.
(b) Une licence, une qualification, une autorisation et/ou un certificat peut être révoqué si le titulaire a
fait une déclaration contraire à la vérité pour obtenir ou maintenir cette licence, cette qualification, cette
autorisation ou ce certificat, ou s'il a fourni des données incorrectes lors d'un examen et/ou d'un test
médical requis pour la délivrance, le maintien ou le renouvellement de ces documents.
(c) Une licence, une qualification, une autorisation ou un certificat peut être révoqué en cas
d'inconduite, d'imprudence ou d'insouciance excessive prouvée. Le titulaire de la licence est notifié de la
révocation par écrit en donnant les raisons.
(d) Une personne dont la licence, l'autorisation ou le certificat a été révoqué est dans l'obligation de
remettre à l'Autorité I'ensemble des licences ou certificats en sa possession faisant l'objet de la
révocation, dans les 8 jours suivant la date de réception de la notification par le Service de délivrance
des licences.
(e) La personne qui s'est vue refuser le privilège de manipuler les commandes d'un aéronef sur jugement
prononcé par un tribunal est aussi dans I'obligation de remettre à l'Autorité toutes les licences, tous les
certificats et toutes autorisations en sa possession dans les 8 jours après avoir eu connaissance du
jugement ou après qu'il puisse être raisonnablement estimé qu'elle en a eu connaissance.
(a) En cas de doute quant à l'aptitude physique et mentale du titulaire d'un certificat médical, l'Autorité
de l’aviation civile peut déterminer que la personne concernée doit se soumettre à un nouvel examen
médical complet ou partial et peut suspendre la validité de ce certificat médical jusqu'à ce que l'examen
soit effectué avec des résultats favorables.
(b) La validité d'un certificat médical peut aussi être suspendue en cas de rejet temporaire pour raisons
médicales.
(c) La personne détenant le certificat médical est notifiée d'une suspension par écrit, indiquant les
raisons de cette suspension.
(d) La personne détenant le certificat médical suspendu doit le remettre à l'Autorité dans les 8 jours
suivant la date de réception de la notification.
(e) Dans le cas où l'aptitude physique et mentale de la personne concernée le permet, l'Autorité de
l’aviation civile peut délivrer à la personne dont le certificat médical d'une classe particulière a été
suspendu un nouveau certificat médical d'une classe inférieure.
(f) Une suspension peut être levée si I'examen médical prévu au paragraphe (a) a été passé avec des
résultats satisfaisants. Si une suspension est levée, la personne concernée reçoit un nouveau certificat
médical, sauf en cas de révocation du certificat médical.
ANNEXE 1
ANNEXE 2 :
MODÈLE DE PROCÈS-V|ERBAL D'INFRACTION (PVI)
Organisme d'émission du Etabli à l'encontre de Nom. prénom :
procèsverbal:
Fonction : Lieu : Aéronef :
Date et heure UTC : Type :
lmmatriculation :
Nom et adresse du propriétaire ou Agent relevant l'infraction : Nom, prénom :
de l'exploitant : Fonction :
Infraction relevée : Exposé des faits :
Textes enfreints :
Fait à……, le :
Fonctions au mornent des faits : Brevets, licencers, certificats ou qualifications détenus avec dates de
validité :
Total heures de vol/expérience : Explications du personnel navigant mis en cause :
ANNEXE 3
TABLEAU DE SANCTIONS RECOMMANDEES
Tableau 1 Partie contrevenante
Partie contrevenante
Personnel d'un transporteur aérien
Propriétaires, exploitants, mécaniciens et
personnes non titulaires d'une licence de l'aviation
civile
Organismes de formation agréés
Partie contrevenante
----------
Le Conseil de discipline du personnel aéronautique est institué au sein de l’Autorité de l’Aviation Civile et est
composé comme suit :
a) Lorsque la personne traduite devant le conseil est un navigant professionnel ou détenteur d'une licence
ouvrant droit à l'exercice de la profession:
- Un pilote de ligne commandant de bord ou un ancien pilote de ligne ayant cessé ses activités depuis
moins de trois ans, désigné après consultation des entreprises de transport aérien.
b) Lorsque la personne traduite devant le conseil est un navigant non professionnel, titulaire d'une
licence de pilote privé, ou un personnel aéronautique, détenteur d’une licence ou certificat :
- Deux personnels aéronautiques désignés après consultation des organisations les plus représentatives du
personnel ayant la même activité aéronautique que le personnel aéronautique faisant l’objet du CODIS,
pour le cas d’un personnel aéronautique autre cité qu’en 1.2.9 (A) a).
c) Les membres du conseil de discipline sont nommés sur proposition pour deux ans par le Directeur
Général de l’aviation civile leur mandat est renouvelable. Des suppléants peuvent être désignés dans
les mêmes formes que les membres titulaires.
Les personnes ayant encouru une condamnation inscrite à l’extrait N°2 du Cahier judiciaire ou l'une des
sanctions sans sursis, ne peuvent faire partie du conseil de discipline.
Cessent de faire partie du conseil les membres qui viennent à perdre la qualité en vertu de laquelle ils ont
été désignés, qui se démettent de leurs fonctions ou qui sont déclarés démissionnaires par le Directeur
Général de l'Aviation civile pour défaut d'assiduité.
Tout membre titulaire du conseil dont le mandat est interrompu est remplacé par son suppléant pour le
temps restant à courir jusqu’à l’expiration de ce mandat.
a) La compétence du Conseil de discipline, s’étend non seulement aux fautes à caractère purement
professionnel ou technique comme les infractions au Règlement Aéronautique malagasy, mais encore
à toutes les fautes pouvant être commises à l'occasion de toute activité aérienne, notamment dans le
cas de fraude ou de tentative de fraude.
b) Le Conseil de discipline a qualité pour proposer le retrait des licences du personnel aéronautique
condamnés définitivement par ailleurs pour crime ou délit contre la probité et les bonnes mœurs.
b) Le Président du Conseil de discipline notifie à la personne traduite devant le conseil les poursuites dont
elle est l'objet, lui fait connaître les griefs articulés à son encontre et l'invite à présenter ses observations
par écrit.
c) La personne mise en cause dispose, à cet effet, d’un délai fixé par le Président ; ce délai ne peut être
inférieur à 15 jours à compter de la date à laquelle elle a reçu notification des poursuites.
d) Le Président convoque l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception devant le conseil.
La date de convocation est fixée de façon que l’intéressé dispose, compte tenu du temps normal
nécessaire à son déplacement, d’un délai minimum de 5 jours avant sa comparution pour prendre
connaissance do son dossier au secrétariat du Conseil.
a) Le Président choisit un rapporteur soit parmi les membres titulaires ou suppléants du Conseil, soit
parmi les fonctionnaires détachés, dans des organismes d’exploitation ou de contrôle de la circulation
aérienne.
b) Le rapporteur entend toutes personnes et recueille toutes informations utiles à l’instruction de l'affaire.
c) Le Conseil entend le rapporteur on son rapport, l’intéressé en sa défense ainsi que toutes personnes dont
l'audition est jugée utile.
d) La personne mise en cause peut se faire assister ou représenter soit par un avocat inscrit à un barreau,
soit par le détenteur d'une licence du personnel de conduite des aéronefs.
e) Au cas où l'intéressé néglige de comparaître ou de se faire représenter, le Conseil peut passer outre et
délibérer valablement.
a) Les délibérations du Conseil ont lieu hors de la présence de l'intéressé et de son représentant ou
défenseur.
b) Les délibérations sont secrètes. Le Directeur Général de l’Aviation Civile peut prononcer la radiation
des membres ou rapporteurs qui auraient méconnu cette disposition.
c) Aucun vote ne peut avoir lieu que si la totalité des membres titulaires ou suppléants ont pris part aux
délibérations. Toutefois, si le quorum n’est pas atteint dans la première séance, le conseil pourra statuer
dans une seconde séance qui se réunira après un délai minimum de 5 jours avec la moitié au moins do
ses membres.
d) Les votes ont lieu au scrutin secret et à la majorité des voix. En cas de partage égal des voix le Président
fait Connaître le sens de son vote et fait jouer sa voix prépondérante.
e) Le rapporteur ne prend pas part au vote s'il n’est pas membre du Conseil.
f) La Conseil doit faire connaître son avis au Directeur Général de l’Aviation Civile dans un délai de 8
jours après la fin des auditions prévues à l’article 4 ci-dessus.
g) Le Secrétariat du Conseil est assuré par le Chef de la Division de l’Aviation civile tenu aux obligations
du secret des délibérations.
h) Le personnel aéronautique mis en cause peut récuser les membres du Conseil dans les conditions
prévues au code de procédure civile.
__________________
NA : 1.2.10 Réservé
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Madagascar
(1) La délivrance d’un agrément d’organisme de formation et le maintien de la validité d’un tel
agrément dépendent de la conformité de l’organisme aux dispositions de la présente Norme
Applicable.
c) conditions de l’agrément.
(3) Les conditions d’agrément d’un organisme de formation agréé et les modalités
d’application des Normes Applicables 1.2.11 (B) – (C) – (D) – (E) – (F) – (G) – (H) – (I) – (J)
sont spécifiées par le Règlement relatif à l’agrément d’un organisme de formation PEL.RAM
3100.
g) une description des procédures à suivre pour établir et maintenir les compétences du
personnel instructeur, procédures qui sont visées à la Norme Applicable NA : 1.2.11
(G) (3) ;
(2) L’organisme de formation doit veiller à ce que le manuel de formation et de procédures soit mis
à jour selon les besoins.
(3) Tous les amendements apportés au manuel de formation et de procédures doivent être
communiqués sans délai à tous les organismes et toutes les personnes auxquels le manuel a été
distribué.
(2) Un organisme de formation agréé pour la formation en vue de la délivrance d’une licence de
pilote en équipage multiple doit a voir son programme homologué par le Service de
délivrance des licences. Il doit démontrer à la satisfaction de l’Administration que la formation est
assurée un niveau de compétence pour l’exploitation en équipage multiple au moins égal à celui
de titulaires d’une licence de pilote professionnel, d’une qualification de vol.
(1) Dans le cadre du programme national de sécurité, il est exigé que les organismes de
formation agréés qui sont exposés à des risques de sécurité lorsqu’ils fournissent des services
mettent en œuvre un système de gestion de la sécurité qui soit acceptable et qui, au minimum :
(2) Le système de gestion de la sécurité doit définir clairement les lignes de responsabilité en
matière de sécurité dans l’ensemble de l’organisme de formation agréé, notamment la
responsabilité directe des cadres supérieurs en matière de sécurité.
L’organisme de formation doit mettre en place un système d’assurance qualité qui soit acceptable
pour le Service de délivrance des licences accordant l’agrément et qui garantit que les pratiques de
formation respectent toutes les dispositions pertinentes.
(1) Les installations et l’environnement de travail doivent convenir à la tâche à effectuer et doivent
être acceptable par le Service de délivrance des licences.
(3) Les moyens de formation synthétiques doivent être qualifiés conformément aux critères établis
par le Service de délivrance des licences, et leur utilisation doit être approuvée par le Service
de délivrance des licences, pour faire en sorte qu’ils conviennent à la tâche.
(1) L’organisme de formation doit désigner une personne chargée de veiller à ce qu’il respecte les
exigences relatives aux organismes agréés.
(3) Les compétences du personnel instructeur doit cadrer avec les procédures et doivent être d’un
niveau acceptable pour le Service de délivrance des licences.
(4) L’organisme de formation doit veiller à ce que tout le personnel instructeur reçoive une
formation initiale et une formation périodique qui conviennent aux tâches et aux responsabilités qui
lui sont attribuées. Le programme de formation établi par l’organisme doit comprendre une
formation théorique et pratique sur les performances humaines.
(1) L’organisme de formation doit tenir des dossiers détaillés sur les stagiaires afin de prouver que
toutes les conditions en matière de formation ont été respectées comme le Service de délivrance
des licences en est convenu.
(2) L’organisme ce formation doit mettre en place un système permettant de consigner les
qualifications et la formation du personnel instructeur, s’il y a lieu.
(3) Les dossiers exigés à la Norme Applicable NA : 1.2.11 (H) (1) doivent être conservés pendant
une période d’au moins deux ans une fois la formation terminée. Les dossiers exigés à la Norme
Applicable NA : 1.2.11 (H) (2) doivent être conservés pendant une période d’au moins deux ans
après que l’instructeur ou l’examinateur ait cessé d’assurer une fonction pour l’organisme de
formation.
Un programme de supervision efficace doit être établi par le Service de délivrance des licences
pour permettre de veiller à ce que les organismes de formation agréés continuent de respecter les
conditions de leur agrément.
Lorsqu’un organisme de formation agréé est autorisé à conduire les examens en vue de
l’obtention d’une licence ou d’une qualification, les examens doivent être donnés par du
personnel autorisé par le Service de délivrance des licences ou désigné par l’organisme de
formation conformément à des critères approuvés par le Service de délivrance des licences.
Un certificat doit être révoqué dans l'intérêt de la sécurité, elle peut agir comme suit :
(1) Si l'Autorité découvre des faits indiquant un manque de compétence ou de qualification, elle peut
requérir qu'un demandeur ou titulaire de toute certificat d'agrément, repasse tout ou partie des évaluations
requises.
L'Autorité peut suspendre la validité de ce certificat d'agrement en attendant les résultats des évaluations
nécessaires.
(3) Après avoir notifié par écrit l'organisme en question, indiquant les raisons d'une telle action,
l'Autorité de l’aviation civile peut aussi suspendre la validité de tout certificat ou spécification dans les
cas suivants :
(i) Lors de l'enquête suivant une catastrophe ou un incident d'aviation ;
(ii) Dans les cas prouvés d'inconduite, d'imprudence ou d'insouciance excessive ;
(iii) Permettre, en connaissance de cause, l'utilisation d'un aéronef de l'école pour le transport
illégal de substances contrôlées ou autres activités illégales ;
(iv) Refus d'autoriser l'inspection d'installations, d’équipement, du personnel, de dossiers ou de
certificats ;
(v) Si le titulaire a agi en contravention de ses privilèges ; et/ou;
(vi) En attendant les résultats de I'enquête sur une violation suspectée de la réglementation ou
du droit de l'aviation aux termes duquel la réglementation est affectée.
(4) Une fois la suspension en vigueur, l'organisme concerné doit cesser immédiatement d'exercer les
privilèges du certificat, ou de l'autorisation affectée. L’organisme concerné doit remettre à l'Autorité,
dans les 8 jours suivant la réception de l'ordre, tout certificat ou spécification faisant l'objet de la
suspension qu'elle a en sa possession. Si la personne ne le fait pas, l'autorité peut révoquer le ou les
certificat(s) détenu(s) par cette personne.
(5) Lorsqu'une suspension est limitée à une ou plusieurs spécifications mentionnées sur le certificat,
l'Autorité délivre à la personne concernée un nouveau certificat d'agrément omettant toutes les
specifications qui font l'objet de la suspension.
(6) L'autorité peut annuler une suspension dans les cas suivants :
(i) Si l'organisme de formation faisant l'objet de la suspension a passé et réussi les évaluations
ou des compétences requis pour toute spécification ou toute autorisation problématique figurant
au paragraphe (a);
(ii) Si l'organisme de formation concernée a acquis la compétence supplémentaire requise ; ou
(7) Une fois la suspension annulée autrement que par révocation, l'Autorité délivre à l'organisme de
formation concernée un nouveau certificat d'agrément.
----------
Pour satisfaire aux spécifications du Chapitre 1er, section 1.2.12, relatives aux compétences
linguistiques, un candidat à une licence ou un titulaire d’une licence doit prouver, d’une manière jugée
acceptable par le Service de délivrance des licences, qu’il possède les compétences exigées par les
descripteurs holistiques indiqués à la section B et le niveau fonctionnel (niveau 4) de l’échelle OACI
d’évaluation des compétences linguistiques qui figure dans les tableaux A-1 et A-2 ci-dessous.
b) s’exprimer avec précision et clarté sur des sujets courants, concrets et professionnels ;
c) utiliser des stratégies de communication appropriées pour échanger des messages et pour
reconnaître et résoudre les malentendus (par exemple, vérifier, confirmer ou clarifier
l’information) dans un contexte général ou professionnel ;
d) traiter efficacement et avec une relative aisance les difficultés linguistiques causées par des
complications ou des événements imprévus survenant dans le cadre d’une situation de travail
ordinaire ou d’une tâche de communication qu’ils connaissent bien en temps normal ;
----------
TABLEAU A-1 : Echelle d’évaluation des compétences linguistiques (Niveaux expert, avancé et fonctionnel)
PRONONCIATION STRUCTURE VOCABULAIRE AISANCE COMPREHENSION INTERACTION
Suppose un parler ou un Les structures grammaticales
Niveau
variante régionale, la sont toujours bien maîtrisées. sur un grand nombre de sujets effet stylistique, par exemple, indices verbaux et non
6
prononciation, l’accent tonique, familiers ou peu connus. Le pour insister sur un point. verbaux et y réponds
le rythme et l’intonation ne vocabulaire idiomatique, Utilise spontanément et adéquatement
nuisent jamais à la facilité de nuancé et adapté au registre. correctement les marqueurs et
compréhension connecteurs de discours.
Même s’ils sont influencés par Les structures grammaticales Possède un répertoire lexical Peut parler avec une relative Comprend bien les énoncés portant Les réponses sont
la langue première ou par une et phrastiques de base sont suffisamment riche et précis aisance sur des sujets de sujets courants, concrets ou immédiates, appropriées
variante régionale, la toujours bien maîtrisées. Les pour s’exprimer efficacement familiers, n’utilise pas professionnels ; la compréhension et informatives. Gère
Avancé
prononciation, l’accent tonique, structures complexes sont sur de sujets courants, nécessairement la variation de est presque toujours bonne devant efficacement la relation
le rythme et l’intonation utilisées mais présentent des concrets ou professionnels. débit comme procédé une difficulté linguistique, une locuteur-auditeur.
5
nuisent rarement à la facilité de erreurs altèrent parfois le sens Utilise des paraphrases stylistique. Peut utiliser des complication ou un événement
compréhension de l’information. régulièrement et marqueurs et connecteurs imprévu. Comprends plusieurs
efficacement. Le vocabulaire appropriés. variétés linguistiques (parlers ou
est parfois idiomatique. accents) ou registres.
La prononciation, l’accent Les structures grammaticales Possède un répertoire lexical Peut parler relative longtemps Comprend bien la plupart des Les réponses sont
tonique, le rythme et et phrastiques de base sont généralement assez riche et avec un débit approprié. Peut énoncés portant de sujets courants, habituellement
l’intonation sont utilisées de façon créative et précis pour s’exprimer parfois perdre la fluidité concrets ou professionnels lorsque immédiates, appropriées
influencés par une langue sont habituellement bien efficacement sur de sujets d’expression en passant des l’accent ou le parler utilisés sont et informatives. Amorce
Fonctionnel
première ou par une variante maîtrisées. Des erreurs courants, concrets ou formules apprises à suffisamment intelligibles pour une et soutient une
régionale, mais ne nuisent que peuvent se produire, professionnels. Peut souvent l’interaction spontanée, mais communauté internationale conversation mêmes dans
quelquefois à particulièrement dans les utiliser des paraphrases dans sans nuire à l’efficacité de la d’usagers. Devant une difficulté des situations imprévues.
4
la facilité de compréhension. situations inhabituelles ou des situations inhabituelles ou communication. Peut utiliser linguistique, une complication ou Réagit correctement
imprévues, mais elles altèrent imprévues pour combler les des marqueurs et connecteurs une ou un événement imprévu, peut lorsqu’il semble y avoir
rarement le sens de lacunes lexicales. de façon limitée. Les mots de comprendre plus lentement ou avoir un malentendu en
l’information. remplissage ne distraient pas à demander des éclaircissements. vérifiant, en confirmant
l’attention. ou en clarifiant
l’information.
Spécifications relatives aux compétences linguistiques pour les communications radiotéléphoniques
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TABLEAU A-2 : Echelle d’évaluation des compétences linguistiques (Niveaux Préfonctionel, Elémentaire et Préélémentaire)
PRONONCIATION STRUCTURE VOCABULAIRE AISANCE COMPREHENSION INTERACTION
Suppose un parler ou un Les structures grammaticales
Niveau
La prononciation, Les structures grammaticales Possède un répertoire lexical Peut parler relative Comprend souvent bien les Les réponses sont parfois
l’accent tonique, le et phrastiques de base souvent assez riche et précis pour longtemps mais la énoncés portant de sujets immédiates, appropriées et
rythme et l’intonation associées à des situations s’exprimer efficacement sur des formulation et les pauses courants, concrets ou informatives. Peut amorcer et
influencés par la langue prévisibles ne sont pas sujets courants, concrets ou sont souvent inappropriées. professionnels lorsque l’accent soutenir une
Préfonctionel
première ou par une toujours bien maîtrisées. Les professionnels, mais le Les hésitations et la lenteur ou le parler utilisés sont conversation avec une
variante régionale et erreurs altèrent fréquemment vocabulaire est limité et le choix de traitement du langage suffisamment intelligibles pour relative aisance sur des sujets
nuisent à la facilité de le sens de l’information. des mots est souvent mal adapté peuvent entraver l’efficacité une communauté familiers ou des situations
3
compréhension à la situation. Souvent incapable de la communication. Les internationale d’usagers. Peut prévisibles. Réagit généralement
d’utiliser des paraphrases pour mots de remplissage ne avoir des problèmes de de façon inappropriée dans des
combler les lacunes lexicales. distraient pas l’attention. compréhension devant une situations imprévues.
difficulté linguistique, une
complication ou un événement
imprévu.
La prononciation, Maîtrise de façon limitée Vocabulaire limité constitué de Peut parler avec une Peut produire des énoncés Les réponses sont lentes et
l’accent tonique, le quelques structures mots isolés ou d’expressions relative aisance sur des mémorisés, isolés, très courts, souvent mal adaptées à la
Elémentaire
rythme et l’intonation grammaticales et phrastiques mémorisées. sujets familiers, n’utilise avec des pauses fréquentes ; situation. L’interaction se limite
influencés par la langue simples à mémorisées. pas nécessairement la l’emploi des mots de à de simples échanges courants.
première ou par une variation de débit comme remplissage pour chercher des
2
Maîtrise la langue Maîtrise la langue inférieure Maîtrise la langue inférieure au Maîtrise la langue Maîtrise la langue inférieure Maîtrise la langue inférieure au
aire 1
inférieure au niveau au niveau élémentaire niveau élémentaire inférieure au niveau au niveau élémentaire niveau élémentaire
élémentaire élémentaire
NA : 1.2.13 EXAMINATEURS
(a) Fonctions
(b) Généralités
(1) Conditions
(iii) Tout postulant à une autorisation d’examinateur doit avoir passé, avec
succès une épreuve d’aptitude, au cours de laquelle il tient le rôle
d’un « examinateur sous supervision ». Cette épreuve comportera
le briefing, la conduite de l’épreuve pratique d’aptitude, l’évaluation du
candidat qui passe l’épreuve pratique d’aptitude, le débriefing et la
constitution du dossier de candidat. Cette épreuve d’habilitation
d’examinateur est supervisée par un inspecteur de l’ACM ou par un
examinateur expérimenté désigné à cet effet par le Service de délivrance
des licences.
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Les privilèges d’un examinateur de qualification de vol aux instruments Avion ou hélicoptère
permettent de conduire l’épreuve pratique d’aptitude en vue de la délivrance de la qualification
de vol aux instruments ainsi que les contrôles de compétence en vue du maintien et du
renouvellement de cette qualification, sous réserve que :
Les privilèges d’un examinateur sur entraîneur de vol synthétique Avion ou hélicoptère
permettent d’effectuer dans un simulateur de vol les contrôles de compétence pour la
qualification de type et de vol aux instruments avions multipilotes ou hélicoptère mutipilotes
selon le cas, sous réserve que :
(i) l’examinateur (SFE(A)) détienne une licence de pilote de ligne Avion ATPL
(A), qu’il ait effectué au minimum 1500 heures de vol en tant que pilote d’avions
multipilotes et qu’il détienne les privilèges d’un instructeur sur entraîneur
synthétique de vol avion (SFI(A)) ;
(ii) l’examinateur (SFE(H)) détienne une licence de pilote de ligne Avion ATPL
(A), qu’il ait effectué au minimum 1000 heures de vol en tant que pilote
d’hélicoptère multipilotes et qu’il détienne les privilèges d’un instructeur sur
entraîneur synthétique de vol avion (SFI(H) ).
Les privilèges d’un instructeur de vol avion (FIE(A)) ou hélicoptère (FIE(H)) permettent de
conduire l’épreuve pratique d’aptitude en vue de la délivrance de la qualification d’instructeur de
vol, ainsi que les contrôles de compétence en vue du maintien et du renouvellement de cette
qualification, sous réserve que l’examinateur soit détenteur d’une licence de pilote professionnel
ou de pilote de ligne et ait effectué au minimum 2000 heures de vol en tant que pilote d’avions
ou d’hélicoptère selon le cas, y compris au minimum 100 heures de vol d’instruction en vue de
la délivrance d’une qualification d’instructeur de vol Avion ou hélicoptère.
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(1) Conditions
(iii) Tout postulant à une autorisation d’examinateur doit avoir passé, avec
succès une épreuve d’aptitude, au cours de laquelle il tient le rôle
d’un « examinateur sous supervision ». Cette épreuve comportera
le briefing, la conduite de l’épreuve pratique d’aptitude, l’évaluation du
candidat qui passe l’épreuve pratique d’aptitude, le débriefing et la
constitution du dossier de candidat. Cette épreuve d’habilitation
d’examinateur est supervisée par un inspecteur de l’ACM ou par un
examinateur expérimenté désigné à cet effet par le Service de délivrance
des licences.
Une autorisation d’examinateur a une durée de validité maximale de deux ans. L’autorisation
est prorogée sur la seule appréciation du Service de délivrance des licences en tenant compte de
la qualité de l’activité assurée. L’examinateur doit avoir effectué au moins deux contrôles
d’aptitude ou de compétence pendant la période de validité de l’autorisation. L’un des contrôles
d’aptitude ou de compétence effectué dans les 12 derniers mois devra l’être en présence d’un
inspecteur de l’ACM ou d’un examinateur expérimenté spécialement désigné à cet effet. En cas
d’empêchement, le renouvellement sera assujetti à la satisfaction de la Norme Applicable NA :
1. 2.12.(A)(b)(1)(ii).
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La présente norme spécifie le cadre de la mise en œuvre et de la tenue d’un système de gestion de la
sécurité (SGS) par un organisme de formation agréé. Un SGS est un système qui permet à une
organisation de gérer la sécurité. Le cadre est constitué de quatre composants et douze éléments, qui
représentent le minimum pour la réalisation d’un SGS. La mise en œuvre du cadre doit être adaptée à la
taille de l’organisation et à la complexité des services fournis. Cet appendice décrit chacun des éléments
du cadre.
Formation et sensibilisation
Communication en matière de sécurité
d) les objectifs en matière de sécurité : il est important qu’ils soient mentionnés dans
l’engagement afin que chacun ait connaissance de l’approche retenue au sein de
l’organisme et les efforts à mener pour respecter ces objectifs.
1.2 L’engagement du dirigeant responsable, évoluant en fonction des besoins de l’organisme, doit
être révisé périodiquement.
Exemples de responsabilités minimales à définir, pour chacun des acteurs concernés par le SGS.
2.1.2. Les responsabilités en matière de sécurité au sein de l’organisme doivent également être
définies pour chaque agent dont l’activité aurait un impact sur la sécurité. Ceci devrait inclure le
dirigeant responsable, les responsables désignés (responsable pédagogique, CFI, CGI…), le
responsable SGS, le responsable qualité, les instructeurs…
L’objectif est d’établir quelles sont les responsabilités dans le cadre de la sécurité pour :
a) le dirigeant responsable ;
b) le responsable SGS ;
c) les instructeurs ;
d) tout autre poste d’encadrement ayant un impact significatif dans la sécurité.
et éventuellement dans le cas des organismes dits « complexes » :
e) la commission d’examen de la sécurité;
f) le groupe de mise en œuvre de la sécurité.
Exemples d’organisation
Il serait envisageable que les fonctions de dirigeant responsable, de responsable pédagogique et
responsable SGS soient assumées par la même personne.
Il est également possible que les fonctions du responsable qualité et du responsable SGS soient assumées
par la même personne.
b) le Curriculum vitae succint de ces personnels mettant en évidence leur savoir-faire dans ce
domaine.
L’intégration au sein du système SGS d’un pilote instructeur ayant une connaissance opérationnelle sur
un aéronef représentatif de la flotte de l’organisme de formation est fortement recommandée.
6. DOCUMENTATION
Le SGS doit lister les documents impactant directement la sécurité et gérant le risque de l’activité :
a) le guide de simulation des pannes sur l’aéronef,
b) le manuel du pilote de sécurité,
c) les procédures propres à l’activité de la formation (touch and go, …)
d) les procédures de formation à la sécurité,
e) les rapports d’enquêtes des avions utilisés,
f) un système de retour d’expérience simple,
g) une lettre d’engagement de sécurité diffusée.
0.2 La gestion du risque se fait à différents niveaux (réactif, proactif et prédictif) : en utilisant les
informations issues de la collecte des données, en analysant l’activité de l’organisme et en analysant les
impacts des changements sur le niveau de sécurité de l’organisme.
0.3 Les organismes doivent inciter leurs sous-traitants à reporter les évènements et participer à
l’analyse.
0.5 L’objectif du SGS ne doit pas se limiter à la gestion des risques propres à l’activité liée à
la formation. Il doit également être l’amélioration de la formation des personnels navigants,
contribuant ainsi à une gestion proactive du risque.
Le niveau de
NON
OUI risque est-il
acceptable ?
Mesures éventuelles
et continuer Le risque est acceptable
l’opération OUI sur une base de NON
Diminution du risque ?
Prendre des
mesures et OUI Le risque peut-il être
continuer atténué
l’opération
Prendre des
OUI Le risque résiduel peut-il
mesures et NON
continuer être accepté
l’opération
ARRETE L’OPERATION
1.1.1 Le processus d’analyse des incidents / accidents propre à l’organisme doit constituer
une des sources de détermination des dangers. L’organisme doit décrire ce processus et la
manière dont elle réenregistre les données.
1.1.2. Les sources de données doivent comprendre au moins les éléments survenus dans
le cadre de son activité : les rapports d’incidents, les rapports d’accidents, les retours des
instructeurs…
1.2.1. L’identification des dangers repose dans un premier temps sur les connaissances et
l’expérience des instructeurs.
1.2.2. L’organisme doit avant de se lancer dans le recueil de données, chercher à préciser ce qui
doit être précisément relevé. Il doit déterminer ce qu’il cherche à savoir en listant tout d’abord les
éléments à explorer.
1.2.3. Afin d’alimenter l’identification des dangers, il peut être opportun d’effectuer une
recherche sur les dangers identifiés. L’organisme doit déterminer quels éléments
(quantitatifs ou qualitatifs) constitueraient, selon ce que l’on cherche, une preuve de
l'existence d'un phénomène.
1.2.4. L’organisme doit définir les modalités de collecte et classification des données dans
sa documentation SGS. La collecte et la classification des évènements et constats sont des
éléments essentiels pour l’identification des dangers.
1.2.5. L’organisme doit identifier les différentes sources de données selon deux catégories
:
a) les sources internes
b) les sources externes.
L’exploitation des différentes sources d’information pourrait être optimisée par l’utilisation de mots clés.
A ce stade, on ne connaît pas de méthodes simples garantissant de couvrir l’ensemble des dangers objets
de l’analyse SGS.
1.2.6. L’identification des dangers doit comprendre les biais de formation ou les «
negative training ». Elle ne doit pas se limiter aux dangers liés à l’activité de formation.
Cette dernière n’étant pas un but en soi, les biais de formation ou les « negative training »
comportent des dangers latents, pouvant présenter des risques inacceptables ou
acceptables sur une base de diminution du risque dans le cadre de l’exploitation de
l’aéronef.
1.2.7. Il conviendrait d’identifier les sous-traitants et les tiers (autres organismes pouvant
avoir des impacts sur l’activité). L’organisme reste responsable des tâches qu’il sous-
traite. A ce titre, Il doit l’intégrer à son SGS : notification et analyse des évènements, plan
d’intervention d’urgence, audits internes...
2.1.2. Les matrices proposées pour évaluer le risque sont celles de l’OACI. Les
organismes sont libres d’utiliser des matrices différentes pour classer les gravités et les
probabilités sous réserve que les critères y figurant soient pertinents et adaptés à
l’organisme.
2.1.4. L’évaluation doit être le résultat d’un travail collaboratif, associant les différents
acteurs de l’organisme. Une méthode possible conviendrait de demander à un nombre
représentatif des instructeurs de faire cette évaluation pour chaque danger identifié. La
matrice finale serait le résultat consolidé de l’ensemble de ces évaluations individuelles.
2.2.1. Une fois la probabilité et la sévérité définie, le risque peut être évalué en lui
attribuant un index par rapport à son acceptabilité.
Cadre pour les systèmes de gestion de la sécurité
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2.2.2. Trois cas sont alors possibles. Le risque se situe dans la zone :
a) verte : le risque est acceptable, il n’est pas nécessaire de définir des mesures
supplémentaires ;
b) jaune : le risque est acceptable sur une base de diminution du risque, peut
requérir une décision de la direction.
c) rouge : le risque est inacceptable dans les circonstances existantes. L’activité
ne peut être poursuivie en l’état, elle ne pourra être reprise qu’à condition que le
risque soit ramené en zone jaune.
2.2.3. Des matrices ont été développées en attribuant une valeur à la sévérité des risques
en lieu et place d’une lettre. L’objectif est d’obtenir une valeur numérique suivant un
calcul déterminé par l’organisme.
2.2.4. Ces résultats pourraient être affinés, notamment pour les risques classés en limite
de zone, en évaluant :
- la détectabilité de l’évènement par l’équipage ;
- la phase de vol ;
- la pression temporelle ;
- autre critère défini par l’organisme.
2.3.1. Le niveau de risque peut être diminué par des mesures visant à :
a) réduire la gravité des conséquences potentielles
et/ou
b) limiter la probabilité ou la fréquence d’occurrence d’un événement indésirable
2.3.2. Il convient d’analyser les causes du risque afin de déterminer les actions
correctives5 à mener.
Une méthode d’analyse est proposée en annexe 2 : méthode d’analyse d’ISHIKAWA dite « 7M ».
2.3.3. Les aspects relatifs à l’évolution des programmes de formation doivent être pris en
compte à ce stade (évolution des programmes des stagiaires, évolution des programmes
de formation des instructeurs …). Il convient de vérifier la conformité à la réglementation
avant la mise en oeuvre de la modification.
0. INTRODUCTION
0.1. L’assurance du maintien de la sécurité consiste à mesurer de manière continue l’efficacité du SGS, au
travers d’indicateurs pertinents qui rendent compte du niveau de sécurité et du niveau de maîtrise du
risque.
0.2 Il existe plusieurs moyens de mesurer et d’évaluer l’efficacité du SGS, notamment en faisant le suivi
des outils mis en place dans le cadre du SGS.
0.3 Les solutions présentées ci-après sont des moyens acceptables de conformité, que l’organisme peut
choisir de mettre en œuvre ou pas en fonction de ses besoins.
1.1 L’organisme doit décrire quels outils sont mis en œuvre pour surveiller et mesurer la
performance de sécurité. L’organisme peut utiliser des outils comme :
a) les revues de sécurité ;
b) les sondages de sécurité ;
c) les enquêtes de sécurité internes ;
d) le suivi d’indicateurs de sécurité ;
e) le suivi des actions correctives et préventives.
1.2. Il est recommandé que les évaluations du fonctionnement du système SGS soient réalisées
par le responsable SGS.
1.3. Les modalités de réalisation des évaluations doivent être formalisées dans la documentation
SGS. Les résultats des évaluations du fonctionnement du SGS doivent être enregistrés.
1.4. Il est souhaitable que les personnes directement impliquées dans les activités auditées ne
fassent pas partie des évaluateurs.
Il conviendrait de définir, dans la documentation SGS, la fréquence et la forme de ces revues. Elles
doivent faire l’objet d’un compte-rendu faisant apparaître notamment le nom des participants et les
mesures prises au cours de la réunion.
Une fréquence minimale de deux revues de sécurité par an est recommandée. La programmation des
revues de sécurité peut s’adapter à la situation de l’organisme (la revue peut être avancée si le nombre
d’évènements de sécurité est important ou retardée si on ne dispose que de peu d’éléments d’entrée).
a) objectif de l’indicateur,
b) périodicité de la mesure,
c) méthode de calcul de l’indicateur (numérateur et dénominateur),
d) mode de collecte des données,
e) responsable de la validation de l’indicateur.
1.9. Il peut être nécessaire de définir à terme des valeurs cibles pour chaque objectif de sécurité
(valeurs quantitatives). En fonction des résultats, les valeurs cibles pourront être réévaluées, l’objectif
étant, dans la mesure du possible, d’améliorer les performances du système.
1.10. Pour les objectifs risquant de ne pas être respectés, une analyse est menée afin d’en
identifier les raisons et de prendre les mesures appropriées (avant d’atteindre des situations
critiques). Si l’indicateur ou la valeur cible s’avèrent inadaptés, il convient de les redéfinir.
1.11. Les actions qui résultent de cette analyse sont suivies dans le temps afin de vérifier leur
efficacité et d’assurer un enregistrement des modifications du SGS.
2. LA GESTION DU CHANGEMENT
2.1. L'organisme doit développer et maintenir un processus formel pour identifier les
changements dans l'organisation qui peuvent affecter les processus et les services établis, de façon
à:
a) décrire les arrangements pour assurer la performance de sécurité avant de mettre en
application les changements,
b) éliminer ou modifier les contrôles de risque de sécurité qui ne seraient plus nécessaires
ou efficaces en raison des changements de l'environnement opérationnel.
0. INTRODUCTION
Une culture « positive » de la sécurité est essentielle pour qu’un SGS puisse fonctionner de manière
efficace.
Elle est caractérisée par un engagement actif de la direction, un système de diffusion des informations
performant, un retour sur les actions prises suites à des reports de dysfonctionnement ou d’évènements,
des personnels formés et conscients de leurs responsabilités et des conséquences de leurs actes.
1. FORMATION ET SENSIBILISATION
1.1. Afin de garantir la compétence de ses personnels, l’organisme doit établir un plan de
formation :
a) pour le personnel dont l’activité peut avoir un impact sur la sécurité : une
sensibilisation aux principes du SGS
b) pour le personnel directement impliqué dans le SGS : une formation initiale et une
formation continue.
Les actions de sensibilisation organisées par l’organisme peuvent être de natures différentes : réunions,
journées de sensibilisation pouvant comprendre des vidéos, intervenants, exercices, mises en situation,
bulletins d’informations. Chacun des personnels doit être informé de la tenue de ces actions de
sensibilisation (note de service, mail, courrier, etc…). Des sessions de « rattrapage » doivent être
organisées pour parer aux indisponibilités éventuelles de certains agents.
Les actions de sensibilisation de l’organisme s’adressent à ses propres employés et éventuellement aux
personnels de ses sous-traitants. Le cas échéant, l’organisme s’assure que ses sous-traitants ont bien
sensibilisé leurs agents à la sécurité des activités de l’organisme.
1.3. La formation initiale dispensée aux agents directement impliqués dans le SGS.
Le personnel impliqué directement dans le SGS est par exemple le dirigeant responsable, les responsables
désignés, le responsable SGS, le responsable qualité, mais également à certains agents opérationnels. Il
s’agit de former aux tâches directement liées au SGS (réalisation des études de sécurité, réalisation des
audits internes, report et analyse des évènements). Cette formation doit être adaptée au public visé (à
adapter en fonction des responsabilités attribuées aux agents qu’on forme) et aux procédures de
l’organisme.
1.5. Les modalités de définition et de mise en œuvre du plan de formation doivent apparaître dans
la documentation SGS.
1.6. L’organisme doit s’assurer par un suivi détaillé dans le temps que chacun de ses agents
possède les titres, qualifications ou tout autre document qui lui sont nécessaires pour remplir ses fonctions
opérationnelles, ainsi que les tâches relatives à la mise en œuvre du SGS qui le concernent (exemples :
réalisation des études de sécurité, réalisation des audits internes, report et analyse des évènements). Ce
suivi pourrait être effectué au travers de la mise en place et de la mise à jour de tableaux de formation
pour chaque agent.
Un organisme peut identifier un risque nouveau, susceptible de concerner d’autres organismes. Pour
faciliter l’échange, l’ACM organise une réunion annuelle regroupant les organismes de formation.
L’ordre du jour de cette réunion comporte notamment :
a) une présentation du bilan des actions réalisées par l’ACM dans le cadre du PSE ;
b) un échange sur les priorités de l’ACM en matière de gestion du risque ;
c) un échange sur la pertinence des actions du PSE, et notamment de ses interfaces avec les
systèmes
de gestion de la sécurité (SGS) des organismes ;
d) un échange sur les propositions d’évolutions stratégiques du PSE ;
e) un échange sur les évolutions ou propositions d’évolutions des règlements et programmes de
formation envisagées par les organismes.
Source : IATA.
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(1) Pour remplir les conditions de délivrance de la licence de pilote en équipage multiple de la
catégorie avion, le candidat doit avoir suivi une formation homologuée. La formation doit être
fondée sur la compétence et doit avoir eu lieu en environnement d’exploitation en équipage
multiple.
(2) À l’issue de la formation, le candidat doit avoir acquis les connaissances, l’habileté et les
attitudes requises comme éléments essentiels pour l’exécution des fonctions de copilote d’avion
de transport à turbomachine(s) certifié pour être exploité avec un équipage de conduite minimal
d’au moins deux pilotes.
Le candidat à une licence de pilote en équipage multiple de la catégorie avion doit avoir fait une
démonstration satisfaisante de ses performances dans les neuf unités de compétence spécifiées au
paragraphe (C) ci-dessous, au niveau de compétence avancé défini dans le N.A 2.5.
Les neuf unités de compétence pour lesquelles le candidat doit faire une démonstration en application du
Chapitre 2, paragraphe 2.5.1.3, sont les suivantes :
(1) Les simulateurs d’entraînement au vol utilisés pour acquérir l’expérience spécifiée dans le
N.A 2.1.1.3 (C) (d) Chapitre 2, § 2.5.3.3, doivent avoir été approuvés par le Service de
délivrance des licences.
(2) Les simulateurs d’entraînement au vol seront classés comme suit :
Il peut s’agir d’un simulateur d’entraînement au vol équipé d’un système de visualisation
diurne et répondant par ailleurs au minimum aux spécifications équivalant aux FAA FTD
niveau 5.
c) Type III. Simulateur d’entraînement au vol représentant un avion multi turbomachine certifié
pour un équipage de deux pilotes, avec système de visualisation diurne perfectionné et pilote
automatique.
Il peut s’agir d’un simulateur d’entraînement au vol équipé d’un système de visualisation
diurne et répondant par ailleurs au minimum aux spécifications d’un simulateur de niveau B
définies dans le document FAA AC 120-40B amendé, y compris un moyen alternatif de
conformité (AMOC), comme le permet l’AC 120-40B. (On peut utiliser certains simulateurs
de vol complets de niveau A précédemment évalués qui ont été approuvés pour la formation
et le contrôle des manœuvres requises.)
d) Type IV. Équivalent intégral d’un simulateur de vol complet de niveau D ou d’un simulateur
de vol de niveau C avec système de visualisation diurne perfectionné.
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(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de pilote privé doit prouver au Service de délivrance des
licences qu’il possède un niveau de connaissances théoriques correspondant aux
privilèges du titulaire de la licence de pilote privé et à la catégorie d’aéronef dont
l’inclusion dans la licence est prévue. Ces connaissances théoriques acquises suite à une
formation dont le programme, couvre les matières suivantes :
Droit aérien
a) réglementation intéressant le titulaire de la licence de pilote privé ; règles de l’air ;
procédures de calage altimétrique ; méthodes et procédures appropriées des
services de la circulation aérienne ;
Performances humaines
i) performances humaines, y compris les principes de la gestion des menaces et des
erreurs ;
Météorologie
j) application de la météorologie aéronautique élémentaire ; utilisation et procédures
d’obtention des renseignements météorologiques ; altimétrie ; conditions
météorologiques dangereuses ;
Navigation
k) aspects pratiques de la navigation aérienne et techniques de navigation à l’estime ;
emploi des cartes aéronautiques ;
Procédures opérationnelles
l) application de la gestion des menaces et des erreurs aux performances
opérationnelles
m) procédures de calage altimétrique ;
n) emploi de la documentation aéronautique telle que les publications d’information
aéronautique (AIP), les NOTAM et les codes et abréviations aéronautiques ;
o) précautions et procédures d’urgence appropriées, notamment mesures à prendre
pour éviter les conditions météorologiques dangereuses, la turbulence de sillage et
les autres dangers liés au vol ;
p) dans le cas des hélicoptères et, s’il y a lieu, des aéronefs à sustentation motorisée,
enfoncement par défaut de pas collectif, résonance sol, décrochage de la pale
reculante, basculement latéral et autres dangers liés au vol ; mesures de sécurité
propres au vol en VMC ;
Principes du vol
q) principes du vol ;
Radiotéléphonie
r) procédures de communication et expressions conventionnelles pour le vol VFR ;
mesures à prendre en cas d’interruption des communications.
(2) Habileté
Le candidat aura prouvé au Service de délivrance des licences qu’il est capable, en qualité
de pilote commandant de bord d’un aéronef de la catégorie d’aéronef considérée,
d’appliquer les procédures et d’exécuter les manœuvres indiquées aux NA : 2.1.2.3
(A)(b)(1) ; NA : 2.1.2.3 (A)(c)(1)(i) ; NA : 2.1.2.3 (A)(d)(1) ; NA : 2.1.2.3 (A)(e)(1), avec
un degré de compétence correspondant aux privilèges du titulaire de la licence de pilote
privé, ainsi que :
(i) Le candidat doit avoir reçu au moins 20 heures d’instruction en double commande sur
avion, donnée par un instructeur de vol habilité. Celui - ci doit s’assurer que le candidat
possède l’expérience opérationnelle nécessaire à un pilote privé, dans les domaines
suivants au moins :
- vol avec référence aux seuls instruments, y compris un virage de 180° en palier ;
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli au moins 40 heures de vol, ou 35 heures si celles-ci ont
été accomplies dans le cadre d’un cours de formation homologuée, en qualité de pilote
d’avions appropriés à la qualification de classe sollicitée. L’expérience acquise comme
pilote à l’instruction sur un entraîneur synthétique de vol homologué, est acceptable dans
le total du temps de vol de 40 heures, ou de 35 heures, selon le cas Le crédit
correspondant à cette expérience est limité à un maximum de 5 heures.
(ii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs d’autres
catégories, les heures de vol accomplies par les titulaires de licence de pilote sur un
hélicoptère, un planeur autre qu'un TMG , un motoplaneur à moteur rétractable ou un
moto planeur dont le moteur ne permet pas le décollage, sont prises en compte jusqu'à
concurrence de 10% du temps de vol total en tant que pilote commandant de bord sur de
tels aéronefs et dans la limite de 10 heures, en vue de la délivrance du PPL(A).
(iii) Le candidat doit avoir accompli au moins 10 heures de vol en solo sur des avions
appropriés à la qualification de classe sollicitée, sous la supervision d’un instructeur de
vol habilité, dont 5 heures de vol en solo sur campagne comprenant au moins un vol au
maximum de 270 km (150NM) au cours duquel doit avoir été effectué un atterrissage
avec arrêt complet à deux aérodromes différents.
(ii) Le candidat doit avoir reçu une instruction au vol aux instruments en double commande
donnée par un instructeur de vol habilité. Celui - ci doit s’assurer que le candidat a
acquis une expérience opérationnelle du vol avec référence aux seuls instruments, y
compris un virage de 180° en palier, sur un hélicoptère doté des instruments appropriés.
(iii) Pour pouvoir exercer de nuit des privilèges de la licence, le candidat doit avoir
reçu une instruction en double commande au vol de nuit sur hélicoptère, avec décollage,
atterrissage et navigation.
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli au moins 40 heures de vol en qualité de pilote
d’hélicoptère, ou 35 heures si celles-ci ont été accomplies dans le cadre d’un cours de
formation homologuée. L’expérience acquise comme pilote à l’instruction sur un
simulateur d’entraînement au vol est acceptable dans le total du temps de vol de 40
(ii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs d’autres
catégories, les heures de vol accomplies par les titulaires de licences de pilote sur un
avion, un planeur, un moto planeur à moteur rétractable ou un motoplaneur dont le
moteur ne permet pas le décollage sont prises en compte jusqu'à concurrence de 10% du
temps de vol total en tant que pilote commandant de bord sur de tels aéronefs et dans la
limite de 6 heures, en vue de la délivrance du PPL(H).
(iii) Le candidat doit accomplir sur hélicoptère au moins 10 heures de vol en solo sous la
supervision d’un instructeur de vol habilité, dont 5 heures de vol sur campagne
comprenant au moins un vol d’un minimum de 180 km (100 NM) au cours duquel
doit avoir été effectué un atterrissage en deux points différents.
(i) Le candidat doit avoir reçu au moins 20 heures d’instruction en double commande sur
des aéronefs à sustentation motorisée, donnée par un instructeur de vol habilité.
Celui - ci doit s’assurer que le candidat possède l’expérience opérationnelle nécessaire à
un pilote privé, dans les domaines suivants au moins :
- vol avec référence aux seuls instruments, y compris un virage de 180° en palier ;
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
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- vol sur campagne, dont un vol d’au moins une heure, comportant l’utilisation des repères
visuels, de la navigation à l’estime et, s’il y en a, des aides de radionavigation ;
(ii) Le candidat doit avoir reçu, en vol réel, une formation à la prévention des pertes de
contrôle et aux manœuvres de rétablissement approuvé par le Service de délivrance des
licences.
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli au moins 40 heures de vol en qualité de pilote d’aéronef à
sustentation motorisée. L’expérience acquise comme pilote à l’instruction sur un
simulateur d’entraînement au vol est acceptable dans le total du temps de vol de 40
heures. Le crédit correspondant à cette expérience sera limité à un maximum de 5
heures.
(ii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs d’autres
catégories, les heures de vol accomplies par les titulaires de licence de pilote sur un avion,
un hélicoptère, un planeur autre qu'un TMG , un motoplaneur à moteur rétractable ou un
moto planeur dont le moteur ne permet pas le décollage, sont prises en compte jusqu'à
concurrence de 10% du temps de vol total en tant que pilote commandant de bord sur de
tels aéronefs et dans la limite de 10 heures, en vue de la délivrance du PPL(PL).
(iii) le candidat doit avoir accompli sur des aéronefs à sustentation motorisée au moins 10
heures de vol en solo sous la supervision d’un instructeur de vol habilité, dont 5 heures de
vol en solo sur campagne comprenant au moins un vol d’un minimum de 270 km (150
NM) au cours duquel auront été effectués des atterrissages avec arrêt complet à deux
aérodromes différents.
(i) Le candidat doit avoir reçu au moins 10 heures d’instruction en double commande sur
dirigeable, donnée par un instructeur de vol habilité. Celui-ci s’assurera que le candidat a
reçu une instruction dans les domaines suivants au moins :
- vol avec référence aux seuls instruments, y compris un virage de 180° en palier ;
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli au moins 25 heures de vol en qualité de pilote de
dirigeable, qui comprendront au minimum :
- 3 heures de formation au vol sur campagne à bord d’un dirigeable avec un vol sur
campagne sur une distance totale d’au moins 45 km (25 NM) ;
- 5 heures comme pilote exerçant les fonctions de pilote commandant de bord sous
la supervision du pilote commandant de bord titulaire.
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de pilote professionnel d’avion doit prouver au Service de
délivrance des licences qu’il possède un niveau de connaissances théoriques
correspondant aux privilèges du titulaire de la licence de pilote professionnel et à la
catégorie d’aéronef dont l’inclusion dans la licence est prévue. Ces connaissances
théoriques acquises suite à une formation dont le programme, couvre les matières
suivantes :
Droit aérien
a) réglementation intéressant le titulaire de la licence de pilote professionnel ; règles
de l’air ; méthodes et procédures appropriées des services de la circulation
aérienne ;
Performances humaines
l) performances humaines, y compris les principes de la gestion des menaces et
des erreurs ;
Météorologie
m) interprétation et application des messages d’observations, cartes et prévisions
météorologiques aéronautiques ; utilisation et procédures d’obtention des
renseignements météorologiques, avant le vol et en vol ; altimétrie ;
n) météorologie aéronautique ; éléments de climatologie influant sur l’aviation dans les
régions où le candidat sera amené à piloter ; mouvement des systèmes de pression,
structure des fronts, origine et caractéristiques des phénomènes météorologiques
significatifs qui influent sur les conditions de décollage, de croisière et d’atterrissage
o) causes, reconnaissance et effets du givrage ; procédures de pénétration des zones
frontales ; évitement des conditions météorologiques dangereuses ;
Navigation
p) navigation aérienne, notamment emploi des cartes aéronautiques, des instruments et
des aides à la navigation ; compréhension des principes et caractéristiques des
systèmes de navigation appropriés ; utilisation de l’équipement de bord ;
q) dans le cas de dirigeables :
1) emploi, limites d’emploi et vérification du fonctionnement de l’avionique et des
instruments nécessaires à la conduite et à la navigation ;
2) emploi, précision et fiabilité des systèmes de navigation utilisés au départ, en
croisière, à l’approche et à l’atterrissage ; identification des aides de
radionavigation ;
3) principes et caractéristiques des systèmes de navigation autonomes et à
référence extérieure ; utilisation de l’équipement de bord ;
Procédures opérationnelles
r) application de la gestion des menaces et des erreurs aux performances
opérationnelles ;
s) emploi de la documentation aéronautique telle que les publications d’information
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
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Principes du vol
y) principes du vol ;
Radiotéléphonie
z) procédures de communication et expressions conventionnelles pour le vol VFR
; mesures à prendre en cas d’interruption des communications.
(2) Habileté
Le candidat doit avoir prouver au Service de délivrance des licences qu’il est capable,
en qualité de pilote commandant de bord d’un aéronef de la catégorie d’aéronef
considérée, d’appliquer les procédures et d’exécuter les manœuvres indiquées
en NA : 2.1.1.3.(B)(b)(1), NA : 2.1.1.3.(B)(c)(1), NA : 2.1.1.3.(B)(d)(1) ou NA :
2.1.1.3.(B)(e)(1) avec un degré de compétence correspondant aux privilèges du titulaire
de la licence de pilote professionnel, ainsi que :
(2) Expérience
(i) Tout candidat doit avoir accompli au moins 200 heures de vol, ou150
heures si celles - ci ont été accomplis dans le cadre d’un cours de
formation homologuée, en qualité de pilote d’avion. L’expérience
acquise comme pilote en instruction sur un entraîneur synthétique
de vol homologué, est acceptable dans le total du temps de vol de 200 ou
150 heures, selon le cas. Le crédit correspondant à cette expérience est
limité à un maximum de 10 heures.
aérienne ;
(ii) Pour exercer de nuit les privilèges de la licence, le candidat doit avoir reçu au
moins 04 heures d’instruction en double commande au vol de nuit, avec
décollages, atterrissages et 01 heure navigation.
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli au moins 150 heures de vol, ou 100 heures si
celles-ci ont été accomplies dans le cadre d’un cours de formation
homologuée, en qualité de pilote d’hélicoptère. L’expérience acquise comme
pilote à l’instruction sur un entraîneur synthétique de vol homologué par
l’autorité, est acceptable dans le total du temps de vol de 150 ou 100 heures,
selon le cas. Le crédit correspondant à cette expérience est limité à un maximum
de 10 heures.
(iii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs
d’autres catégories, l’autorité détermine si cette expérience est acceptable et,
dans l’affirmative, la mesure dans laquelle il est possible de réduire en
conséquence le nombre d’heures spécifié en NA : 2.1.1.3.(B)(c)(2)(i).
(i) Le candidat doit avoir reçu au moins 25 heures d’instruction sur un aéronef à
sustentation motorisée en double commande, donnée par un instructeur de
vol habilité. Celui - ci doit s’assurer que le candidat possède l’expérience
opérationnelle nécessaire à un pilote professionnel, dans les domaines suivants
au moins :
- vol stationnaire hors effet de sol ; opérations avec charge externe, s’il y a lieu ; vol
à haute altitude ;
- vol sur campagne, dont un vol d’au moins une heure, comportant l’utilisation des
repères visuels, de la navigation à l’estime et, s’il y en a, des aides de
radionavigation ;
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli en qualité de pilote au moins 200 heures de vol
sur un aéronef à sustentation motorisée, ou 150 heures si celles-ci sont accomplies
dans le cadre d’un cours de formation homologué. L’expérience acquise comme
pilote à l’instruction sur un simulateur d’entraînement au vol est acceptable dans
le total du temps de vol de 200 heures ou 150 heures, selon le cas.
(iii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs
d’autres catégories, le Service de délivrance des licences détermine si cette
expérience est acceptable et, dans l’affirmative, la mesure dans laquelle il est
possible de réduire en conséquence le nombre d’heures spécifié au NA :
2.1.1.3(B)(d)(2)(i). L’expérience du vol aux instruments spécifiée aux RAM 3000
NA 2.1.1.3(B)(d)(2)(ii) et RAM 3000 §2.4.2.2, alinéa i), ainsi que l’expérience
du vol de nuit et l’instruction en double commande spécifiées aux § 2.4.5.1.2,
alinéa d), et 2.4.2.2 ne permettent pas au titulaire d’une licence de pilote
professionnel de piloter des aéronefs à sustentation motorisée selon les règles de
vol aux instruments
s’assurera que le candidat a reçu une instruction dans les domaines suivants au
moins :
(2) Expérience
(i) Le candidat doit avoir accompli au moins 200 heures de vol en qualité de pilote.
Tout candidat à une licence de pilote en équipage multiple d’avion doit remplir les conditions
spécifiées en NA : 2.1.1.3(D)(a)(1) pour la licence de pilote de ligne catégorie avion dans le
cadre d’un cours de formation homologué.
(B) HABILETE
(1) Le candidat doit avoir prouver a u Service de délivrance des licences qu’il a, pour
toutes les unités de compétence spécifiées en NA : 2.5 (a), en tant que pilote aux
commandes et pilote non aux commandes, le niveau d’habileté nécessaire pour remplir
les fonctions de copilote d’avion à turbomachine(s) certifié pour être exploité avec un
équipage de conduite minimal d’au moins deux pilotes, en VFR et en IFR, et qu’il est
capable :
(2) Les progrès dans l’acquisition de l’habileté spécifiée en NA : 2.1.1.3(C) (b) (1) doivent être
évalués de façon continue.
(1) Le candidat doit avoir suivi une formation homologuée répondant aux conditions
d’expérience spécifiées en NA : 2.1.1.3 (C) (d).
(2) Le candidat doit avoir reçu une instruction en double commande dans toutes les unités
de compétence spécifiées dans NA : 2.5 (a), au niveau nécessaire pour la délivrance de
la licence de pilote en équipage multiple, y compris les unités de compétence
requises pour pouvoir piloter selon les règles de vol aux instruments.
(D) EXPERIENCE
(1) Le candidat doit avoir accompli, dans le cadre d’un cours de formation homologuée et
en qualité de pilote aux commandes et de pilote non aux commandes, au moins 240
heures de vol réel et simulé.
(2) L’expérience en vol réel doit comprendre au moins l’expérience spécifiée au § 2.3.3.1,
la formation à la prévention des pertes de contrôle et aux manœuvres de
rétablissement, le vol de nuit et le vol par référence aux seuls instruments.
(3) En plus de remplir les conditions prévues en NA :1.2.3 : (C)(d)(2), le candidat doit avoir
acquis, sur avion à turbomachine(s) certifié pour être exploité avec un équipage de
conduite minimal d’au moins deux pilotes ou sur simulateur d’entraînement au vol
homologué à cette fin par le Service de délivrance des licences suivant les indications de
NA : 2.5 (a), l’expérience nécessaire pour atteindre le niveau de compétence avancé
spécifié dans NA : 2.5 (a) et N.A.1.2.15(D)(1).
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de pilote de ligne doit prouver au Service de délivrance
des licences qu’il possède un niveau de connaissances théoriques correspondant aux
privilèges du titulaire de la licence de pilote de ligne et à la catégorie d’aéronef
dont l’inclusion dans la licence est prévue. Ces connaissances théoriques acquises
suite à une formation dont le programme couvre les matières suivantes :
Droit aérien
a) réglementation intéressant le titulaire de la licence de pilote de ligne ; règles de l’air ; méthodes et
procédures appropriées des services de la circulation aérienne ;
Connaissance générale des aéronefs en ce qui concerne les aéronefs à sustentation motorisée, les
avions et les hélicoptères
b) caractéristiques générales et limites d’emploi des systèmes des aéronefs, notamment des circuits
électriques, des circuits hydrauliques et des systèmes de pressurisation ; systèmes de commande
de vol, y compris le pilote automatique et l’augmentation de la stabilité ;
h) pour les aéronefs à sustentation motorisée et les hélicoptères : transmission (chaîne dynamique),
s’il y a lieu ;
k) planification prévol et en route opérationnelle ; établissement et dépôt des plans de vol des
services de la circulation aérienne ; procédures appropriées des services de la circulation aérienne
; procédures de calage altimétrique ;
l) pour les aéronefs à sustentation motorisée et les hélicoptères : effets des charges externes sur la
manoeuvrabilité ;
Performances humaines
m) performances humaines, y compris les principes de la gestion des menaces et des
erreurs ;
Météorologie
n) interprétation et application des messages d’observations, cartes et prévisions
météorologiques aéronautiques ; codes et abréviations ; utilisation et procédures
d’obtention des renseignements météorologiques, avant le vol et en vol ; altimétrie ;
o) météorologie aéronautique ; éléments de climatologie influant sur l’aviation dans les
régions où le candidat sera amené à piloter ; mouvement des systèmes de pression,
structure des fronts, origine et caractéristiques des phénomènes météorologiques
significatifs qui influent sur les conditions de décollage, de croisière et d’atterrissage ;
q) dans le cas des aéronefs à sustentation motorisée et des avions, météorologie pratique à
haute altitude, y compris l’interprétation et l’emploi des observations, cartes et prévisions
météorologiques ; courants-jets ;
Navigation
r) navigation aérienne, notamment emploi des cartes aéronautiques, des aides de
radionavigation et des systèmes de navigation de surface ; exigences propres à la
navigation long-courrier ;
Procédures opérationnelles
v) application de la gestion des menaces et des erreurs aux performances opérationnelles ;
z) consignes de sécurité à donner aux passagers, notamment sur les précautions à prendre
lorsqu’ils embarquent dans un aéronef ou en débarquent ;
aa) dans le cas des hélicoptères et, s’il y a lieu, des aéronefs à sustentation
motorisée, enfoncement par défaut de pas collectif, résonance sol,
décrochage de la pale reculante, basculement latéral et autres dangers
liés au vol ; mesures de sécurité propres au vol VMC ;
Principes du vol
bb) principes du vol ;
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
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Radiotéléphonie
cc) procédures de communication et expressions conventionnelles ;
mesures à prendre en cas d’interruption des communications.
En plus de connaître les sujets précédents, le candidat à une licence de pilote de ligne applicable à la
catégorie aéronef à sustentation motorisée ou avion aura satisfait aux conditions de connaissances de la
qualification de vol aux instruments figurant au NA 2.1.1.3(E) (a)(1)
(2) Habileté
(ii) Dans le cas d’un avion, le candidat aura prouvé qu’il est capable
d’appliquer les procédures et d’exécuter les manœuvres indiquées en
NA : (D) au § 2.6.1.3.1 en qualité de pilote commandant de bord d’un
avion multimoteur.
(2) Expérience
(i) Le candidat doit accomplir au moins 1500 heures de vol en qualité de pilote
d’avion. L’expérience acquise comme pilote à l’instruction sur un
simulateur d’entraînement de vol est acceptable dans le total du temps de
vol de 1500 heures. Le crédit correspondant à cette expérience est limité à un
maximum de 100 heures, dont un maximum de 25 heures sur entraîneur de
procédures de vol où sur entraîneur primaire de vol aux instruments.
(ii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs
d’autres catégories, l’autorité détermine si cette expérience est acceptable et dans
l’affirmative, la mesure dans laquelle il est possible de réduire en
conséquence le nombre d’heures spécifié en NA : 2.1.1.3.(D)(b)(2)(i).
Le candidat doit avoir reçu une instruction de vol exigée en NA : 2.1.1.3 (B) (c)(1) pour la
délivrance de la licence de pilote professionnel.
(2) Expérience
(i) Le candidat doit accomplir au moins 1000 heures de vol en qualité de pilote
d’hélicoptère. L’expérience acquise comme pilote à l’instruction sur un
simulateur d’entraînement de vol est acceptable dans le total du temps de
vol de 1000 heures. Le crédit correspondant à cette expérience est limité à un
maximum de 100 heures, dont un maximum de 25 heures sur entraîneur de
procédures de vol où sur entraîneur primaire de vol aux instruments.
Le candidat doit avoir reçu une instruction en double commande spécifiée en NA : 2.1.1.3
(B)(d)(1) pour la délivrance de la licence de pilote professionnel et en NA : 2.1.1.3 (F) (b) (1)
pour la délivrance de la qualification de vols aux instruments.
(2) Expérience
(i) Le candidat doit accomplir au moins 1500 heures de vol en qualité de pilote
d’aéronef à sustentation motorisée. L’expérience acquise comme pilote à
l’instruction sur un simulateur d’entraînement de vol est acceptable dans le total
du temps de vol de 1500 heures.
(ii) Le candidat doit avoir accompli, sur des aéronefs à sustentation motorisée, au
moins :
(iii) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’aéronefs
d’autres catégories, l’autorité détermine si cette expérience est acceptable et dans
l’affirmative, la mesure dans laquelle il est possible de réduire en
conséquence le nombre d’heures spécifié en NA : 2.1.1.3.(D)(d)(2)(i)
Tout candidat à une doit avoir prouvé à l’autorité qu’il possède un niveau de
connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de la
qualification de vol aux instruments. Ces connaissances théoriques acquises dans
le cadre d’une formation dont le programme couvre les matières suivantes :
Droit aérien
e) plans de vol exploitation ; établissement et dépôt des plans de vol des services de la
circulation aérienne pour le vol IFR ; procédures de calage altimétrique
f) performances humaines applicables au vol aux instruments sur aéronef, y compris les
principes de la gestion des menaces et des erreurs ;
Radiotéléphonie
(2) Habileté
(i) Le candidat doit avoir prouver, sur un aéronef de la catégorie pour laquelle il
sollicite la qualification de vol aux instruments, qu’il est capable
d’appliquer les procédures et d’exécuter les manœuvres indiquées en NA
: 2.1.1.3.(E)(b)(i) avec un degré de compétence correspondant aux privilèges du
titulaire de la qualification de vol aux instruments, ainsi que :
(ii) Pour exercer les privilèges de la qualification de vol aux instruments sur des
(2) EXPERIENCE
(i) Le candidat sera titulaire d’une licence de pilote de la catégorie d’aéronef sollicitée.
(ii) Le candidat aura accompli au moins :
50 heures de vol sur campagne en qualité de pilote commandant de bord d’aéronefs
de catégories jugées acceptables par le Service de délivrance des licences, dont au
moins 10 heures sur la catégorie d’aéronef sollicitée ;
40 heures aux instruments sur aéronef, dont au maximum 20 heures peuvent être
aux instruments au sol, ce maximum étant porté à 30 heures si l’on utilise un
simulateur de vol. Les heures aux instruments au sol seront effectuées sous la
supervision d’un instructeur habilité.
2.1.1.3. (F) EXIGENCES RELATIVES A QUALIFICATION D’INSTRUCTEUR DE VOL (FI) POUR LES AERONEFS
A SUSTENTATION MOTORISEE, LES AVIONS, LES DIRIGEABLES ET LES HELICOPTERES
(1) Connaissances
- évaluation des résultats des élèves dans les matières qui font l’objet d’une
instruction au sol ;
- processus d’apprentissage ;
- éléments de pédagogie ;
Le candidat doit avoir prouvé, dans la catégorie et la classe d’aéronef pour lesquelles il sollicite
les privilèges d’instructeur de vol, qu’il est capable d’enseigner les disciplines sur
lesquelles doit porter l’instruction de vol, y compris l’instruction avant le vol, après le vol et,
s’il y a lieu, au sol.
(i) avoir reçu une instruction sur les techniques d’instruction de vol relatives notamment à
la démonstration, au comportement des élèves ainsi qu’à l’identification et à la
correction des erreurs communément commises ;
(ii) avoir pratiqué les techniques d’instruction relatives aux manœuvres et procédures de vol
qu’il doit enseigner.
(4) Expérience
Le candidat doit avoir satisfait aux conditions d’expérience de la licence de pilote professionnel
spécifiées aux NA 2.1.1.3 (B)(b)(2), NA : 2.1.1.3 (B)(c)(2), NA : 2.1.1.3 (B)(d)(2) et NA :
2.1.1.3 (B)(e)(2) pour chaque catégorie d’aéronef, selon le cas.
(A) CONNAISSANCES
(1) Tout candidat à une licence de pilote de planeur doit prouver à l’autorité qu’il possède
un niveau de connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
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Droit aérien
f) planification prévol et en route pour les vols en VFR ; procédures appropriées des
services de la circulation aérienne ; procédures de calage altimétrique ; vol dans
les zones à forte densité de circulation ;
Performances humaines
Météorologie
Navigation
i) aspects pratiques de la navigation aérienne et techniques de navigation à l’estime
; emploi des cartes aéronautiques ;
Procédures opérationnelles
Principes du vol
Performances humaines
Météorologie
Navigation
Procédures opérationnelles
Principes du vol
(2) Le candidat doit prouver qu’il connaît, à un niveau correspondant aux privilèges du
titulaire de la licence de pilote de planeur, les procédures de communication et les
expressions conventionnelles applicables au vol en VFR ainsi que les mesures à prendre
en cas d’interruption des communications.
(B) HABILETE
Le candidat doit avoir prouvé, de la manière fixée par le Service de délivrance des licences, qu’il
est capable, en qualité de pilote commandant de bord d’un planeur, d’appliquer les procédures et
d’exécuter les manœuvres indiquées en NA : 2.1.1.3 (G)(c)(2) avec un degré de
compétence correspondant aux privilèges du titulaire de la licence de pilote de planeur, ainsi que
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
Édition : 02
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(C) EXPERIENCE
(1) Le candidat doit avoir accompli au moins six (6) heures de vol en qualité de pilote de
planeur, dont deux heures de vol en solo comportant au minimum 20 décollages et
atterrissages.
(i) Lorsque le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote d’avions, le
Service de délivrance des licences détermine si cette expérience est acceptable
et, dans l’affirmative, la mesure dans laquelle il est possible de réduire en
conséquence le nombre d’heures spécifié en NA : 2.1.1.3 (G)(c)(1).
(2) Le candidat doit avoir acquis, sous supervision appropriée, une expérience
opérationnelle sur planeurs dans les domaines suivants au moins :
- procédures d’urgence.
(A) CONNAISSANCES
(1) Tout candidat à une licence de pilote de ballon doit prouver à l’autorité qu’il possède un
niveau de connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de
la licence de pilote de planeur. Ces connaissances théoriques doivent avoir été
acquises dans le cadre d’une formation dont le programme, fixé par arrêté, couvre les
matières suivantes : droit aérien, connaissance générale des aéronefs, préparation du vol,
performances et chargement, performances humaines, météorologie, navigation,
procédures opérationnelles, principes du vol.
(2) Le candidat doit prouver qu’il connaît, à un niveau correspondant aux privilèges du
titulaire de la licence de pilote de ballon libre, les procédures de communication et les
expressions conventionnelles applicables au vol en VFR ainsi que les mesures à
prendre en cas d’interruption des communications.
(B) HABILETE
Le candidat doit avoir prouvé, de la manière fixée par le Service de délivrance des licences,
qu’il est capable, en qualité de pilote commandant de bord d’un ballon libre, d’appliquer les
procédures et d’exécuter les manœuvres indiquées en NA : 2.1.1.3 (H)(c)(2) avec un
degré de compétence correspondant aux privilèges du titulaire de la licence de pilote de
ballon libre, ainsi que :
- de garder à tout instant la maîtrise du ballon libre, de telle manière que la réussite d’une
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
Édition : 02
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(C) EXPERIENCE
(1) Le candidat doit avoir accompli au moins seize (16) heures de vol en qualité de pilote
du ballon libre, qui comprendront au minimum huit décollages avec ascension dont un en
solo.
(2) Le candidat doit avoir acquis, sous supervision appropriée, une expérience
opérationnelle sur ballon libre dans les domaines suivants au moins :
- procédures d’urgence.
(3) Pour pouvoir exercer de nuit les privilèges de la licence, le candidat doit avoir acquis,
sous supervision appropriée, une expérience opérationnelle du vol de nuit sur
ballon libre.
(4) Si des passagers doivent être transportés contre rémunération ou en vertu d’un contrat de
location, le titulaire de la licence doit avoir accompli au moins 35 heures de vol, dont au
moins 20 heures en qualité de pilote de ballon libre.
2.1.1.3. (L) EXIGENCES RELATIVES A LA LICENCE DE PILOTE ULTRA LEGER MOTORISE (ULM).
(A) CONDITION DE DELIVRANCE
(1) Connaissances
Tout candidat à une licence de pilote d’ULM doit prouver à l’autorité qu’il possède un niveau de
connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de la licence d’ULM. Ces
connaissances théoriques doivent avoir été acquises dans le cadre d’une formation dont le
programme, fixé par arrêté, couvre les matières suivantes : droit aérien, connaissance générale
des aéronefs, préparation du vol et performances, performances humaines, météorologie,
navigation, procédures opérationnelles, principes du vol, radiotéléphonie.
(i) Pour obtenir la licence de pilote d'ULM par équivalence, le candidat doit
remplir l'une au moins des conditions suivantes :
Classe multiaxes
Classe pendulaire
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de mécanicien navigant doit prouver à l’autorité qu’il possède un
niveau de connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de la
licence de mécanicien navigant. Ces connaissances théoriques doivent avoir été acquises
dans le cadre d’une formation dont le programme, défini par voie réglementaire, couvre
les matières suivantes : droit aérien ; connaissance générale des aéronefs ; préparation du
vol, performances et chargement ; performances humaines; procédures opérationnelles ;
principes du vol ; radiotéléphonie ainsi que les éléments fondamentaux de la navigation ;
principes et utilisation des systèmes autonomes ; aspects opérationnels de la météorologie.
(B) EXPERIENCE
(1) Le candidat doit avoir accompli, sous la supervision d’une personne agréée à cette fin
par l’autorité, au moins 100 heures de vol au cours desquels il a rempli les tâches de
mécanicien navigant. Le Service de délivrance des licences doit déterminer si
l’expérience de mécanicien navigant acquise sous forme d’instruction sur un simulateur
de vol homologué, est acceptable dans le total de temps de vol de 100 heures. Le crédit
correspondant à cette expérience est limité à un maximum de 50 heures.
(2) Le candidat doit avoir une expérience opérationnelle des tâches de mécanicien
navigant, acquise sous la surveillance d’un mécanicien navigant agréé à cette fin par
le Service de délivrance des licences, dans les domaines suivants au moins :
(C) HABILETE
(1) Le candidat doit avoir prouvé qu’il est capable, en qualité de mécanicien
navigant d’un aéronef, de remplir les tâches et d’appliquer les procédures indiquées en
NA : 2.1.1.3 (M)(b)(2), avec un degré de compétence correspondant aux privilèges du
titulaire de la licence de mécanicien navigant, ainsi que :
(i) de connaître et de gérer les menaces et les erreurs ;
(ii) d’utiliser les systèmes de l’aéronef en respectant les possibilités et les limites
d’emploi de ce dernier ;
(iii) faire preuve de jugement et de qualités d’aviateur ;
(iv) d’appliquer ses connaissances aéronautiques ;
(v) de remplir toutes ses tâches dans le cadre d’un équipage intégré, de manière à
en assurer la réussite ;
(vi) de communiquer efficacement avec les autres membres d’équipage de
conduite.
(2) L’utilisation d’un simulateur d’entraînement au vol pour effectuer l’une des procédures
exigées pendant la démonstration d’habileté décrite en NA : 2.1.1.3 (M)(c)(1) doit
être approuvée par le Service de délivrance des licences, qui doit veiller à ce que
le simulateur utilisé soit adapté à la tâche prévue.
(A) CONNAISSANCES
(1) Le candidat doit justifier avoir suivi une formation approuvée par le Service de
délivrance des licences, dont le contenu adapté aux tâches à bord, portera sur :
(2) Le candidat doit également subir avec succès les épreuves théoriques et pratiques portant
sur la délivrance du Brevet Sécurité et Sauvetage (BSS).
(B) EXPERIENCE
Le candidat doit avoir accompli, sous la surveillance d’une personne agréée à cette fin par le
Service de délivrance des licences, au moins 50 heures de vol à bord d’un aéronef en qualité de
stagiaire, au cours desquels il a rempli les tâches de membre d’équipage de cabine.
(C) HABILETE
Le candidat doit avoir prouvé qu’il est capable de remplir les tâches de membre de l’équipage de
cabine d’un aéronef, avec un degré de compétence correspondant aux privilèges accordés au
titulaire de la licence de Membre de l’Equipage de Cabine.
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de technicien de maintenance d’aéronef doit prouver à l’autorité
qu’il possède un niveau de connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire
de la licence de technicien de maintenance d’aéronef. Ces connaissances théoriques doivent
avoir été acquises dans le cadre d’une formation dont le programme, défini par arrêté, couvre les
matières suivantes : droit aérien et conditions de navigabilité, sciences fondamentales et
connaissances générales des aéronefs, Génie aéronautique, maintenance des aéronefs,
performances humaines.
(B) EXPERIENCE
(1) Le candidat doit avoir acquis l’expérience spécifiée ci - après en ce qui concerne l’inspection,
la réparation et la maintenance des aéronefs ou de leurs éléments :
(i) en vue de l’obtention d’une licence conférant les privilèges pour l’aéronef dans
son intégralité, au moins :
- quatre ans ; ou
- deux ans si le candidat a suivi d’une manière satisfaisante et complète un
cours d’instruction homologué ;
- de deux ans ; ou
(C) FORMATION
Le candidat doit avoir suivi avec succès un cours de formation adapté aux privilèges à
accorder.
(D) HABILETE
Le candidat doit avoir montré qu’il peut assurer avec compétence les fonctions correspondant aux
privilèges à octroyer.
Conditions et critères relatifs aux connaissances, à l’expérience et à l’habileté
exigés pour la délivrance des licences et qualifications du personnel
Édition : 02
Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
Aviation Civile de Madagascar Page 203 / 251
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de contrôleur de la circulation aérienne doit prouver à l’autorité qu’il
possède un niveau de connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de la
licence de contrôleur de la circulation aérienne. Ces connaissances théoriques doivent avoir été
acquises dans le cadre d’une formation dont le programme couvre les matières suivantes :
Droit aérien
Connaissances générales
Performances humaines
d) performances humaines, y compris les principes de la gestion des menaces et des erreurs ;
Météorologie
Navigation
Procédures opérationnelles
g) procédures du contrôle de la circulation aérienne, des communications et de la
radiotéléphonie, y compris les expressions conventionnelles (procédures régulières,
procédures non régulières et procédures d’urgence) ; emploi de la documentation
aéronautique pertinente ; pratiques de sécurité associées au vol.
(B) EXPERIENCE
Le candidat doit avoir suivi avec succès un cours de formation homologué et accompli au moins
trois mois de service satisfaisant en participant à des opérations réelles de contrôle de la
circulation aérienne sous la supervision d’un contrôleur de la circulation aérienne détenteur
d’une qualification appropriée. L’expérience exigée pour les qualifications de contrôleur de la
circulation aérienne est celle prescrite au chapitre 4.4 du présent règlement PEL-RAM 3000.
(A) CONNAISSANCES
(1) Le candidat doit avoir prouvé par la manière fixée par le Service de délivrance des licences
qu’il connaît au moins les sujets ci - après, dans la mesure où ils ont une influence dans la
zone dont il sera chargé, à un niveau correspondant aux privilèges octroyés :
(B) EXPERIENCE
(2) L’expérience spécifiée en NA : 2.1.1.3 (Q)(b)(1)(ii) doit avoir été acquise dans la
période de six mois précédent immédiatement la candidature.
(3) Lorsque le candidat est déjà détenteur d’une qualification de contrôleur de la circulation
aérienne dans une autre catégorie, ou de la même qualification pour un autre organe, le
Service de délivrance des licences détermine si l’expérience prescrite en NA : 2.1.1.3 (Q) (b)
peut être réduite, et dans ce cas, dans quelle mesure.
(C) HABILETE
Le candidat doit avoir démontré, à un niveau correspondant aux privilèges octroyés, qu’il a
l’habilité nécessaire, qu’il peut faire preuve de jugement et réaliser des performances lui
permettant d’assurer un service de contrôle d’aérodrome sûr, ordonné et rapide., y compris
en ce qui concerne la détection et la gestion des menaces et des erreurs.
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence d’Agent Technique d’Exploitation doit prouver à l’autorité qu’il
possède un niveau de connaissance correspondant aux privilèges du titulaire de la licence
d’Agent Technique d’Exploitation. Les connaissances doivent avoir été acquises dans le cadre
d’une formation dont le programme, défini par voie réglementaire, couvre les matières
suivantes : droit aérien, connaissance générale des aéronefs, procédures de préparation du vol
et de calcul des performances, performances humaines, météorologie, navigation, procédures
opérationnelles, principes du vol, radiocommunications.
(B) EXPERIENCE
(i) deux années de service au total dans une des fonctions spécifiées en (1) à (3)
ou dans une combinaison quelconque de ces fonctions ; toutefois, dans le
cas d’une expérience combinée, la durée du service dans l’une quelconque de
ces fonctions ne doit pas être inférieure à un an :
(2) Le candidat doit avoir servi dans un organe de contrôle d’exploitation sous la
(C) HABILETE
(iii) d’assurer un suivi et de prêter toute forme d’assistance à un vol effectué dans
des conditions météorologiques défavorables réelles ou simulées, conformément
aux fonctions du titulaire d’une licence d’agent technique d’exploitation.
(iv) de reconnaître et de gérer les menaces et les erreurs.
A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence de navigateur doit prouver à l’autorité qu’il possède un niveau de
connaissances théoriques correspondant aux privilèges du titulaire de la licence de
mécanicien navigateur. Ces connaissances théoriques doivent avoir été acquises dans le
cadre d’une formation dont le programme, défini par voie réglementaire, couvre les
matières suivantes : droit aérien ; préparation du vol, performances et chargement ;
performances humaines; météorologie ; n a v i g a t i o n ; p r o c é d u r e s o p é r a t i o n n e l l e s ,
principes du vol et radiotéléphonie.
(B) EXPERIENCE
(1) Le candidat aura rempli les tâches de navigateur pendant au moins 200 heures de vol sur
campagne jugées acceptables par le Service de délivrance des licences, dont au minimum
30 heures de vol de nuit.
(i) Si le candidat a acquis une expérience de vol comme pilote, le Service de délivrance des
licences déterminera si cette expérience est acceptable et, dans l’affirmative, la mesure
dans laquelle il est possible de réduire en conséquence le nombre d’heures spécifié en NA
: 2.1.1.3 (V) (b) (1).
(1) Le candidat aura prouvé qu’il est capable de remplir les tâches de navigateur d’un aéronef,
avec un degré de compétence correspondant aux privilèges accordés au titulaire de la licence
de navigateur, ainsi que :
(iv) de remplir toutes ses tâches dans le cadre d’un équipage intégré ; et
(A) CONNAISSANCES
Tout candidat à une licence d’opérateur radio de station aéronautique doit prouver à l’autorité
qu’il possède un niveau de connaissance correspondant aux privilèges du titulaire de la licence
d’opérateur radio de station aéronautique. Les connaissances doivent avoir été acquises dans le
cadre d’une formation dont le programme, défini par voie réglementaire, couvre les matières
suivantes : connaissance générale, procédures opérationnelles, réglementations et équipement de
télécommunication.
(B) EXPERIENCE
(i) suivre avec succès un cours de formation homologuée pendant la période de 12 mois
précédant immédiatement sa candidature et aura servi de manière satisfaisante sous la
supervision d’un opérateur radio de station aéronautique qualifié, pendant 2 mois au
moins ; ou bien
(ii) accomplir avec succès, sous la supervision d’un opérateur radio de station aéronautique
qualifié, une période de service d’au moins 6 mois au cours des 12 mois précédant
immédiatement sa candidature.
(C) HABILETE
----------
Liste 1
Classes d’avion
Les qualifications de classe non incluses dans la présente liste peuvent être apposées sur une licence
conforme aux exigences du FCL 1, mais l’exercice des privilèges afférents à ces qualifications est limité
aux avions immatriculés au registre national.
Explication du tableau :
a) Le symbole (D) figurant en colonne 3 entre les variantes d’avions du même type ou entre des types
différents qui sont séparés par une ligne en colonne 2 indique l’exigence d’une formation aux différences.
b) Bien que la mention sur la licence (colonne 4) couvre tous les avions listés en colonne 2, le cours de
familiarisation ou de différences pour chaque variante ou type d’avion doit néanmoins être accompli.
c) La variante spécifique sur laquelle l’épreuve de qualification de classe a été exécutée doit être
portée dans le carnet de vol par l’examinateur.
d) Le symbole HPA (Avion hautes performances) en colonne 3 indique que des connaissances
complémentaires (se reporter au FCL 1.251) sont requises.
4
1 2
3 Mention sur la
Constructeur Certification avion
licence
Tous SE piston
Tous avions monomoteurs à pistons (terrestres). (D)
constructeurs. (terrestre)
Tous avions monomoteurs à pistons (terrestres) équipés
d’hélice à pas variable (VP).
De train escamotable (RU).
De moteur turbocompressé/suralimenté (T).
De cabine pressurisée (P).
Train classique (TW).
SE piston
Tous hydravions monomoteurs à pistons. (D)
(hydravion)
Tous hydravions monomoteurs à pistons équipés d’une hélice
à pas variable (VP).
De moteur turbo compressé/suralimenté (T).
De cabine pressurisée (P).
ME piston
Tous avions multimoteurs à pistons (terrestres). (D)
(terrestre)
Tous hydravions multimoteurs à pistons. (D) ME piston
(hydravions)
2. Avions monomoteurs à turbopropulseur (terrestres). – Monopilotes
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
Aérospatiale (SOCATA). TBM 700. (HPA) Aérospatiale SET.
Snow/Rockwell/Ayres. S2R/Turbo Thrush. Snow/Ayres SET
206 A/T.
Cessna. (D) Cessna SET
207A/T Soloy.
208.
De Havilland (Air Tech Canada) (bombardier). DHC-3 Turbo Otter. DHC3
DHC-2 Turbo Beaver. DHC2
Gulfstream. Am.G-164D. Gulfstream SET
Pilatus. PC-6 trim manuel. (D) PC 6
PC-6 trim électrique.
PC-7 PC 7
Rhein Flugzeugbau. FT 600. Rhein Flugzeugbau SET
4
1 2
3 Mention sur la
Constructeur Certification avion
licence
Tous Tous planeurs à dispositif d’envol incorporé possédant un moteur
TMG
constructeurs. intégré non rétractable et une hélice non rétractable.
Liste 2
Liste de types d’avion
Les qualifications de type non incluses dans la présente liste peuvent être apposées sur une licence
conforme aux exigences du FCL 1, mais l’exercice des privilèges afférents à ces qualifications est limité
aux avions immatriculés au registre national.
Cette liste n’inclut pas :
i) Les avions non certifiés conformément aux codes FAR/JAR 23, FAR/JAR 23 catégorie
commuter, FAR/JAR 25, BCAR ou AIR 2051 ;
ii) Les avions certifiés sous registres spéciaux, tels que les avions militaires, d’origine militaire,
expérimentaux ou de collection (voir liste 3).
Explication du tableau :
a) Le symbole (D) figurant en colonne 3 entre les variantes d’avion du même type ou entre des types
différents qui sont séparés par une ligne en colonne 2 indique l’exigence d’une formation aux différences.
b) Bien que la mention sur la licence (colonne 4) couvre tous les avions listés en colonne 2, le cours de
familiarisation ou de différences pour chaque variante d’avion doit néanmoins être accompli.
c) La variante spécifique sur laquelle l’épreuve de qualification de type a été exécutée doit être portée
dans le carnet de vol par l’examinateur.
d) Le symbole HPA (avion hautes performances) en colonne 3 indique que des connaissances
complémentaires (se reporter au FCL 1.251) sont requises.
A. – Avions monopilotes
1. Avions multimoteurs à turbopropulseur (terrestres). – Monopilotes
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
Asta GAF. Nomad – 22B – 24A. AstaMET
Beech. 90 series/65-90/65A-90. (HPA) (D) BE90/99/100/200
99 series.
100 series.
200 series.
300 series. (HPA) (D) BE300/1900
1900 series.
F406.
Cessna/Reims Aviation. (HPA) C 406/425
425.
441. (HPA) C 441
De Havilland – Canada (Bombardier). DHC6-series. DHC-6
Dornier. DO 128-6. DO 128
DO 228 series. DO 228
Embraer. Bandeirante EMB 110. EMB 110
Grumman. Tracker S2 FT. S2 FT
Mitsubishi. MU 2B series. (HPA) MU 2B
Piaggio. P166. Piaggio 166
P180. (HPA) Piaggio 180
Pilatus Britten. BN2T Turbine Islander. (D) BN2T
BN2T-4R MSSA.
BN2T-4S Defender.
Piper. PA31 series Cheyenne I/II. (HPA) PA31/42
PA42 series Cheyenne III. (D)
Rockwell. AC 680T. (HPA) Rockwell MET
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
Édition : 02
Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
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AC 690 series.
AC 900 series.
Short (Bombardier). SC7 Skyvan. SC7 Skyvan
226T. (HPA)
Swearingen/Fairchild. SA226/227
226T (B). (D)
226AT.
226TC.
227TT.
227AC.
227AT.
227BC.
2. Avions monomoteurs. – Monopilotes
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
PC-7 MkII.
Pilatus. PC –9. (HPA) PC-9/PC7 MkII
PC-9 (M).
PC-12 series. (HPA) PC12
Piper. PA46 Malibu. (HPA) PA46
PA46 Malibu Turbine. (D)
Walter Extra. Extra 400. (HPA) Extra 400
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
Canadair (Bombardier). CL. 215T. CL. 215T
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
Aerospatiale. MS 760 Paris. (HPA) S760
Cessna. C 501/500SP*. (HPA) C 501/551
C 551/550SP*. (D)
C 525. (HPA) C 525
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
Édition : 02
Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
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* Certifiés monopilotes.
B. – Avions multipilotes
4
1 2
3 Mention sur la
Constructeur Certification avion
licence
Aerospatiale (Sud Aviation). SN601 Corvette. SN 601
SE 210 III.
SE 210 IIIR.
SE 210 VIN.
SE 10B3. (D) SE210/10B3/11/12
SE 11.
SE 12.
Aerospatiale/BAC. Concorde. Concorde
Aerospatiale/Nord Aviation. Nordatlas 2501. ND25
C160 P Transall. ND16
260A Nord.
ND26
262 A-B-C Nord.
Aero Spaceline. 377 SGTF Super Guppy. Super Guppy
A300 B1.
A300-B2 series.
Airbus. A300-B4-series. A 300
A300-C4-200 series.
A300-F4-200 series.
A300-FFCC. A 300 FFCC.
A310-200 series.
A310-300 series.
A300 B4-600 series. A 310/300-600
A300 C4-600 series.
A300 F4-600 series.
A318-100 series.
A319-100 series.
A320-100 series.
A 320
A300-200 series.
A321-100 series.
A321-200 series.
A330-300 series.
A 330
A330-200 series.
A340-200 series.
A340-300 series.
A 340
A340-500 series.
A300-600 series.
A300-600ST/Beluga. A 300-600ST
ATR. ATR. 42 – 200/300/400. (D) ATR 42/72
ATR. 42-500.
ATR. 72 series.
Beechjet 400 series.
Beech/Mitsubishi/Raytheon. Beech 400/MU 300
MU 300.
B707-100 series.
Boeing. (D) B 707/720
B707-300 series.
B720.
B717 series. B 717
B727-100 series.
B727
B727-200 series.
B737-100 series.
B737 100-200
B737-200 series.
B737-300 series.
B737-400 series. (D) B 737 300-900
B737-500 series.
B737-600 series.
B737-700 series.
B737-800 series.
B737-900 series.
B747-100 series.
B747-200 series. (D) B747 100-300
B747-300 series.
B747SP.
B747-400 series. B 747-400
B757-200 series.
Boeing.
B757-300 series.
B767-200 series.
(D) B 757/767
B727-300 series.
B767-400 ER (1).
B777- 200 series.
B 777
B777- 300 series.
(1) Pour les membres d’équipage qualifiés sur les
variantes du B757/767 « classique », il y a une
formation aux différences vers le B767-400 ER.
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
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DHC8-100 series.
(Bombardier). DHC8-200 series. (D) DHC-8
DHC8-300 series.
DHC8-400 series.
Dornier. DO 328-100. DO 328-100
DO 328-300. DO 328-300
McDonnel-Douglas. Douglas A-26B. DCA-26
Douglas-3A-S1C3G. DC3
DC4. DC4
DC6 series. DC6
DC7C. DC7
DC8-33.
McDonnel-Douglas/Boeing. DC8
DC8-33-50, 60,70 series.
DC9 10-50 series. DC9 10-50
DC9 80 series. (D) DC 9
MD88 series.
80/MD88/MD90
MD90 series.
DC10 series. DC 10
MD11. MD 11
Embraer. EMB 120 Brasilia. EMB 120
EMB 145.
EMB 135/145
EMB-135, 145 series.
ERJ 170-100.
EMB 170
ERJ 170-200.
FH227.
Fokker/Fairchild. F27A/F/J. F27
F27-series.
F28-series. F28
F50. F50
F70.
F 70/100
F100.
Grumman Gulfstream. Grumman G-159. Gulfstream I
Grumman G-1159. (D) Gulfstream II/III
Grumman G-1159A.
Gulfstream 1159 C. Gulfstream IV
Gulfstream V. (D) G-V
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
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G V-SP.
GIV-X.
Handley Page. Herald series. Herald
IAI-1121 Jetcommander.
Israel Aircraft Industry. IAI-1123 Commodore Jet. IAI 1121/23/24
IAI-1124 Westwind.
IAI -1125 Astra. IAI 1125
Junkers. Junkers 52. JU 52
Lockheed. L. 188 Electra series A. (D) L. 188 Electra
L. 188 Electra series C.
L. 382 G (C 130). Hercules
L. 1011 series. L. 1011
L. 1329. Jetstar
Learjet (Bombardier). Learjet-20 series. (D) Learjet 20/30
Learjet-30 series.
Learjet-45 series. Learjet 45
Learjet-55 series. Learjet 55
Learjet-60 series. Learjet 60
Leteckee. L 410 UVP. Let L 410
MBB. HFB 320. HFB 320
VFW 614. VFW-614
PT, Industry. IPTN CN 235-110. IPTN CN 235
Rockwell International. NA-265 series. NA 265
Saab. SAAB SF 340 series. SAAB 340
SAAB 2000. SAAB 2000
Short Brothers
SD3-30. (D) SD3-30/60
(Bombardier).
SC3-60.
SC5 Belfast. Belfast
Vickers-Armstrong. Vanguard. Vanguard
Viscount. Viscount
Liste 3
1. Avions monopilotes certifiés sous registres spéciaux, avions militaires,
d’origine militaire, expérimentaux ou de collection
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
Aerospatiale (Sud Aviation). SN601*. (HPA) SN 601/SP
Aérospatiale. Fouga Magister. (D) CM 170/ CM175
Fouga Zéphir.
De Havilland. Vampire monoplace. (D) DH 100/DH115
Vampire biplace.
Hawker. Hunter. MK 58/Hunter
Leteckee. L 39. Let L 39
Embraer. Tucano EMB 312. EMB312
Xingu EMB121. EMB 121
* SP Certifié monopilote.
2. Avions multipilotes certifiés sous registres spéciaux, avions militaires, d’origine militaire,
expérimentaux ou de collection
1 2 4
3
Constructeur Certification avion Mention sur la licence
Dassault. Atlantique 2. ATL 2
Boeing. B17G. B 17G
C135 FR. (D) C135 FR
KC135 R.
E3F. E3F
McDonnel Douglas/Boeing. DC9 21 ABE. DC 9ABE
Hurel Dubois. HD34. HD 34
3. Avions multipilotes
SA 3180 – Alouette II
SA 318 B– Alouette II
SA 318 C– Alouette II SA318/SE313
SA 3130 – Alouette II
SA 313 B– Alouette II
SE 3160 – Alouette III
Airbus Helicopters
SE 316 B– Alouette III
- SE Turbine -
SE 316 C– Alouette III (D) SA316/319/315
SA 319 B – Alouette III
SA 315 B – Lama
SA 360 – Dauphin SA360
SO 1221-Djinn SO 1221
EC 120B- Colibri EC120B
AS 350 (B, D, B1, B2, BA, BB) –
Ecureuil
AS 350 B3) – Ecureuil
AS 350 B3 Arriel 2B1) – Ecureuil (D) AS 350 / EC130
AS 350 B3e) – Ecureuil
EC 130 B4 – Ecureuil
EC 130 T2 – Ecureuil
SA 330 F - Puma
Airbus Helicopters
SA 330 G- Puma SA 330
- ME Turbine -
SA 330 J - Puma
AS 332 (C, C1, L, L1) – Super
Puma
AS 332 e (C1e, L1e) – Super
(D) AS 332 / EC 225
Puma
AS 332 L2 – Super Puma
EC225 LP – Super Puma
EC175-B EC175
AS 355 E – Ecureuil
AS 355 F – Ecureuil
AS 355 F1– Ecureuil
AS 355 F2– Ecureuil (D) AS355
AS 355 N – Ecureuil
AS 355 NP– Ecureuil
SA 365 C – Dauphin
SA 365 C1– Dauphin
SA365 C
SA 365 C2– Dauphin
SA 365 C3– Dauphin
SA 365 N – Dauphin 2
SA 365 N1 – Dauphin 2
SA 365 N2 – Dauphin 2
SA 365 N3 – Dauphin 2 (D) S365 / EC155
BK 117 C-2e
BK 117 D-2
EC 135 P1 CDS /CPDS
EC 135 P2
EC 135 P2+
EC 635 P2+
EC 135 P3 (D) EC135/635
EC 635 P3
EC 135 T1 CDS/ CPDS
EC 635 T1
EC 135 T2
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
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aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
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EC 135 T2+
EC 635 T2+
EC 135 T3
EC 635 T3
Bell 47 D
Bell 47 G
Bell 47 G-1
Bell 47 G-2
Bell 47 G-3 B-1
Bell Helicopters Bell 47 G-4
Bell 47
- SE Piston - Bell 47 G-4A
Bell 47 G-5
Bell 47 H-1
Bell 47 J
Bell 47 J-2
Bell 47 J-2 A
Bell 47 T
Bell 47 T
Bell 47 T A
Bell 204
Bell 205 A-1
(D) Bell 204/205/UH-1D
Bell UH-1D
Bell UH-1H
Bell 206 A
Bell 206 B
Bell Helicopters Bell 206 B 2
- SE Turbine - Bell 206 B 3
(D) Bell 206
Bell 206 L
Bell 206 L-1
Bell 206 L-3
Bell 206 L-4
Bell 407
(D) Bell 407
Bell 407GX
Bell 214 B
Bell 214
Bell 214 B 1
Bell 206 LT Twin ranger Bell 206 LT
Bell Helicopters
Bell 212
- ME Turbine - (D) Bell 212/412
Bell 412
Bell 412 SP
Bell 412 HP
Bell 412 EP
Bell 214 ST Bell 214 ST
Bell 222
Bell 222 A
Bell 222 B
Bell 222 UT (D) Bell 222/230/430
Bell Helicopters Bell 222 SP
- ME Turbine - Bell 230
Bell 430
Bell 427 Bell 427
Bell 429 Bell 429
Boeing-Vertol
Boeing 234 LR BV 234
- ME Turbine -
Brantly B-2
Brantley B2
- SE Piston - B-2B
Breda Nardi
Breda Nardi 269 HU 269
- SE Piston -
Breda Nardi HU 369/ MD500N /
Breda Nardi 369
- SE Turbine - 600N
Bristol Aircraft
B-171-B Bristol 171 B
- SE Piston -
EH Industries
EH101-510 EH101
- ME Turbine -
F-28A
F-28C
F-28C-2
Enstrom F-28F
ENF 28
- SE Piston - 280
280C
280F
280FX
Enstrom 480
ENF 480
- SE Turbine - 480B
Erickson Air-Crane
S 64 F S 64 F
Incorporated
- ME Turbine -
Hélicoptères
Guimbal Cabri G2 Cabri G2
- SE Piston -
UH 12 A
Hiller
UH 12 B UH 12
- SE Piston -
UH 12 E
Hiller
UH 12 T UH 12 T
- SE Turbine -
269 A
269 B
Hughes /
269 C
Schweitzer HU 269
300 C
- SE Piston -
300 CB
300 CB i
Hughes /
330 SP
Schweitzer SC 330
333
- SE Turbine -
Kaman
Kaman K 1200 K 1200
- SE Turbine -
Hughes 369 D
Hughes 369 E
McDonnell Hughes 369 FF
Douglas Hughes 369 HE HU369 / MD500N /
Hughes 369 HS (D)
Helicopters 600N
- SE Turbine - MD 500 N ( NOTAR)
MD 520 N
MD 600 N
McDonnell MD 900
Douglas
(D) MD 900 / 902
Helicopters MD 902
- ME Turbine -
Ministry of
Aviation Industry
Kamov KA 26 D KA 26 D
of Russia
-ME Piston-
Ministry of Kamov KA 32 A KA 32
Aviation Industry MIL Mi-8 Mi 8
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
Édition : 02
Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
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of Russia MIL Mi 17
-ME Turbine- MIL Mi 171
MIL Mi 172
P.Z.L Swidnik,
Poland PZL SW-4 SW-4
- SE Turbine -
MIL Mi-2 Mi 2
P.Z.L Swidnik,
PZL KANIA KANIA
Poland
PZL W-3
- ME Turbine - (D) W-3 SOKOL
PZL W-3A
R 22
R 22 A R 22
Robinson R 22 B
- SE Piston - R 44
R 44 Raven R 44
R 44 Raven II
Robinson
R 66 R 66
- SE Turbine -
Sikorsky S 55 S 55
- SE Piston - S 58 S 58
S 58 T S 58 T
S 76 A
S 76 A+
S 76 A++ (D) SK 76
S 76 B
Sikorsky S 76 C
- ME Turbine - S76D
S76C+ (D) S76
S76 C++
S-61 N
SK 61
S-61 S
S-92 A S-92 A
Silvercraft
SV 4 SV 4
- SE Piston -
Westland
Westland Bell 47 G3 B-1 Bell 47
- SE Piston -
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
Édition : 02
Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
Aviation Civile de Madagascar Page 228 / 251
Westland
Helicopters Westland S 55 Series 1
- SE Piston -
(D) WHS 55
Westland
Helicopters Westland S 55 Series 3
- SE Turbine -
(a) Généralités
(1) Tout candidat à une qualification de type pour un type d'avion monopilote ou multipilote doit remplir
les conditions définies aux 2.1.4.3 et aux exigences relatives aux programmes de formation théorique
pour les qualifications de classe/type avions monomoteurs et multimoteurs et aux programmes de
formation au travail en équipage avion.
(2) Tout candidat à une qualification de type pour un type d'avion doit remplir les conditions définies aux
2.1.4.4 et aux exigences relatives aux programmes de formation théorique pour les qualifications de
classe/type avions monomoteurs et multimoteurs et aux programmes de formation au travail en équipage
avion.
(3) Tout candidat à une qualification de classe pour une classe d'avions doit remplir les conditions
définies aux 2.1.4.5 et aux exigences relatives aux programmes de formation théorique pour les
qualifications de classe/type avions monomoteurs et multimoteurs et aux programmes de formation au
travail en équipage avion.
(4) Le programme de qualification de type, comprenant les connaissances théoriques doit être accompli
dans les 6 mois précédant l'épreuve d'aptitude.
(5) Une qualification de classe ou de type peut être délivrée à un candidat qui remplit les conditions de
délivrance et de validité de cette qualification requises par un Etat étranger, à condition que les exigences
applicables des paragraphes 2.1.4.3, 2.1.4.4 et 2.1.4.5 soient satisfaites.
Cette qualification est restreinte aux avions immatriculés dans cet Etat ou utilisés par un exploitant de cet
Etat. Cette restriction peut être levée lorsque son détenteur a accompli 500 heures de vol comme pilote
d'un avion de la classe ou du type correspondant et satisfait aux conditions de prorogation du paragraphe
2.1.4.2
(2) le contenu et les sections de l'épreuve pratique d'aptitude en vue de la délivrance de la qualification
des avions monopilotes multimoteurs et de la qualification des avions monomoteurs sont définis par voie
réglementaire.
Chaque section applicable de l'épreuve pratique d'aptitude doit être réussie dans les six mois précédant la
date de réception de la demande de délivrance de la qualification.
compétence jusqu'à la fin du 12ème mois qui suit le mois au cours duquel a été effectué cette épreuve
pratique d'aptitude ou ce contrôle de compétence .
Dans le cas de la prorogation, la validité de la qualification de type ou de classe multimoteur (avion) court
à compter de la date de la fin de validité précédente jusqu'au dernier jour du 12 ème mois qui suit le mois
au cours duquel cette validité a expiré.
(1) Prorogation - toute qualification de classe monomoteur à pistons avions et tout TMG
Pour proroger une qualification de classe monopilote monomoteur à pistons ou une qualification
de TMG, le candidat doit, selon le cas, sur avion monomoteur à pistons ou sur TMG:
(i) dans les trois mois précédant l'expiration de la qualification, avoir réussi un contrôle de
compétence avec un examinateur; ou
(B) avoir effectué un vol d'entraînement d'une durée minimale d'une heure avec un
instructeur de vol. Ce vol peut être remplacé par un contrôle en vue de la délivrance, de
la prorogation et du renouvellement d'une qualification de classe ou de type pour
n'importe quel(le) type ou classe d'avion.
(d) Un candidat qui échoue à un contrôle de compétence avant la date d'expiration d'une qualification de
classe ou de type ne doit pas exercer les privilèges associés à cette qualification avant d'avoir réussi à
un nouveau contrôle de compétence:
1) suivre une formation de remise à niveau auprès d’un ATO si requis pour atteindre le niveau de
compétences nécessaire à l’exploitation en toute sécurité du type ou de la classe d’aéronef
pertinent, et
2) réussir un contrôle de compétences.
(i) Réussir un contrôle de compétences conformément sur le type d’hélicoptère pertinent ou dans
un FSTD représentant ledit type, dans les 3 mois qui précèdent directement la date d’expiration
de la qualification et
(ii) Voler au moins 2 heures en tant que pilote sur le type d’hélicoptère concerné au cours de la
période de validité de la qualification. La durée du contrôle de compétences peut être
comptabilisée dans ces 2 heures;
(iii) Lorsque des candidats sont titulaires de plus d’une qualification de type pour des
hélicoptères monomoteurs à pistons, ils peuvent obtenir la prorogation de toutes les
qualifications des types concernés, en effectuant le contrôle de compétences sur l’un des types
concernés pour lesquels ils détiennent une qualification, pour autant qu’ils accomplissent au
moins 2 heures de vol en tant que PIC sur les autres types au cours de la période de validité.
(iv) Lorsque des candidats sont titulaires de plus d’une qualification de type pour des
hélicoptères à turbine monomoteurs, ayant une masse maximale certifiée au décollage inférieure
ou égale à 3 175 kg, ils peuvent obtenir la prorogation de toutes les qualifications des types
concernés, en effectuant le contrôle de compétences sur seulement l’un des types concernés pour
lesquels ils ont la qualification, pour autant qu’ils aient effectué:
(v) Un pilote qui est reçu à un examen pratique pour la délivrance d’une qualification de type
additionnelle obtiendra une prorogation pour les qualifications des types concernés dans l’un des
groupes identifiés aux points (iii) ou (iv).
(vi) La prorogation d’une IR(H), si une telle qualification est détenue, peut être combinée avec
un contrôle de compétences pour la prorogation d’une qualification de type.
2) Un candidat qui n’est pas reçu à toutes les sections d’un contrôle de compétences avant la date
d’expiration de la qualification de type ne pourra pas exercer les privilèges de cette qualification tant qu’il
n’aura pas réussi le contrôle de compétences. Dans le cas des points 1) (iii) et 1) (iv), le candidat
n’exercera ses privilèges dans aucun des types.
o suivre une formation de remise à niveau auprès d’un ATO si requis pour atteindre le
niveau de compétences nécessaire à l’exploitation en toute sécurité du type ou de la
classe d’aéronef pertinent, et
o réussir un contrôle de compétences.
(1) avoir accompli au moins 100 heures de vol en tant que pilote-commandant de bord d'avion;
(2) être titulaire d'une qualification de vol aux instruments avion multimoteur en état de validité;
(3) avoir reçu une formation au travail en équipage (MCC) conformément aux exigences relatives aux
programmes de formation au travail en équipage avion.
(4) être titulaire du certificat d'aptitude aux épreuves théoriques en vue de l’obtention de la licence de
pilote de ligne;
(b) Toute formation pour l'obtention d'une qualification de type multipilote additionnelle requiert une
qualification de vol aux instruments multimoteur valide.
(c) Le niveau de compétence présumé atteint par le titulaire d'une licence PPL(A) ou CPL(A) assortie
d'une qualification de type avion multipilote délivrée dans les conditions autres que celles définies par
le présent règlement ne peut dispenser le titulaire de se conformer aux conditions requises ci-dessus au
paragraphe 2.1.4.3 (a)(4).
Tout candidat à une première qualification de type sur avion multimoteur monopilote doit avoir accompli
au moins 70 heures en tant que pilote-commandant de bord d'avion.
Conditions d’obtention, de validité de prorogation et de renouvellement
des qualifications de classes et de types d’aéronefs
Édition : 02
Règlement relatif aux Licences du personnel Amendement : 02
aéronautique malagasy RAM.3000 Date : 20/03/2015
Aviation Civile de Madagascar Page 233 / 251
Tout candidat à une qualification de classe avion multimoteur doit avoir accompli au moins 70 heures en
tant que pilote-commandant de bord d'avion.
------------------------
(1) Nul ne doit dispenser l’instruction en vol requise pour la délivrance de toute licence ou
qualification de pilote s’il ne dispose :
(2) Nul ne doit dispenser de l’instruction sur un entraîneur de vol synthétique s’il
n’est titulaire d’une qualification FI, TRI, CRI, IRI ou d’une autorisation SFI.
(B) Déterminé que l'élève est prêt a effectuer le vol en toute sécurité dans
des circonstances connues, sous réserve de toute limitation figurant sur
le carnet de vol de l'élève, que l'instructeur considère comme
nécessaire pour la sécurité du vol ;
(C) Assuré la formation au vol de cet élève dans un aéronef de la marque
et du modèle dans lequel le vol en solo doit avoir lieu, ou dans un
aéronef de marque et de modèle similaires ; et
(D) Donné son aval sur le carnet de vol de l'élève-pilote pour la marque et
le modèle spécifiques de l'aéronef à piloter.
(ii) Le carnet de vol de l'élève pour un vol de navigation en solo, sauf si l'instructeur
a déterminé que :
(A) La préparation pour le vol par l'élève, la planification et les procédures
proposées sont adéquates pour le vol proposé dans les conditions
existantes et dans les limitations figurant sur le carnet de bord, que
l'instructeur considère nécessaires pour la sécurité du vol ; et
(B) L'élève a l'aval approprié pour vol de navigation en solo pour la marque
et le modèle de l'aéronef à piloter.
(iii) D'un pilote pour un vol de recyclage, sauf si cet instructeur a effectué une
vérification de ce pilote conformément aux impératifs de règlement ; ou
(iv) D'un pilote pour une vérification des aptitudes professionnelles aux instruments,
sauf si cet instructeur a testé ce pilote conformément aux impératifs de
règlement.
Formation dans un avion ou un hélicoptère multimoteur. Un instructeur de vol n'est pas
autorisé à assurer la formation requise pour la délivrance d'une licence ou d'une qualification pour
un avion ou un hélicoptère multimoteur, sauf s'il a au moins 5 heures de vol en tant que
commandant de bord d'un avion ou d'un hélicoptère multimoteur de la même marque et du même
modèle, selon le cas.
Qualifications de l'instructeur de vol pour la formation de personnes demandant pour la
première fois à être instructeurs de vol.
(i) Aucun instructeur de vol n'est autorisé à assurer une formation à un autre pilote qui
n'a jamais détenu une qualification d'instructeur de vol, sauf si cet instructeur :
(A) Détient une qualification d'instructeur au sol ou en vol avec la
qualification appropriée, la détient depuis au moins 24 mois et a assuré
au moins 40 heures de formation au sol.
2.1.8. (B) FONCTIONS ET CATEGORIES D’INSTRUCTEURS
(1) Qualification d’instructeur de vol avion (FI(A)) ou hélicoptère (FI(H))
(1) Toutes les qualifications et l’autorisation d’instructeur sont valides pour deux ans.
(2) La période de validité de l’autorisation spéciale ne peut excéder un an.
(1) Les privilèges de la qualification d’instructeur FI sont restreints jusqu’à ce que son
titulaire ait effectué au moins 100 heures d’instruction, et supervisé au moins 25 vols
solo. Ces restrictions sont levées, sur proposition de l’instructeur FI chargé de la
supervision ou de l’exploitant et lorsque les conditions ci-dessus sont remplies.
(2) Les privilèges sont restreints à l’exercice, sous la supervision d’un instructeur FI
agréé à cet effet, de :
(i) l’instruction de vol en vue de la délivrance d’une licence de pilote privé (PPL) ou
des parties d’une formation intégrée dispensées du niveau de la licence PPL ainsi
que de la délivrance des qualifications de classe avions ou de type monomoteurs,
à l’exclusion de l’approbation des premiers vols solo de nuit ou de jour, ainsi
que les premiers vols de navigation en solo, de nuit ou de jour ; et
(ii) la formation au vol de nuit, si une habilitation au vol de nuit est détenue.
(1) Les privilèges du titulaire d’une qualification FI(A) ou FI(H) (sous réserve des
restrictions spécifiées en NA : 2.1.8 (A)(f) permettent de dispenser l’instruction en vue
:
(iv) de la délivrance d’une qualification de vol aux instruments, sous réserve que
l’instructeur ait :
- ait été autorisé à cet effet par le Service de délivrance des licences.
(1) Avant d’être autorisé à commencer une formation approuvée en vue de l’obtention d’une
qualification d’instructeur FI, le candidat doit avoir :
(i) accompli au moins 200 heures de vol ,dont au moins 100 heures en tant que
pilote commandant de bord s’il est titulaire d’une licence ATPL ou CPL, ou
150 heures en tant que pilote commandant de bord s’il est titulaire d’une licence
PPL ;
(iii) accompli au moins 30 heures sur avions à pistons, dont au moins 5 heures
auront été accomplies pendant les six mois précédant l’épreuve en vol de
préadmission mentionnée en (f) ci-dessous ;
(1) Pour la prorogation d’une qualification d’instructeur FI, le titulaire doit remplir deux des
trois conditions suivantes :
(i) avoir dispensé au moins 60 heures de formation en vol sur avions ou hélicoptère
en tant que FI, CRI(A), IRI ou en tant qu’examinateur pendant la
période de validité de la qualification, dont au moins 20 heures dans les 12
mois précédant la date d’expiration de la qualification FI. Sur ces 20 heures, 6
heures doivent être des heures d’instruction en vue de la délivrance d’une
qualification de vol aux instruments si les privilèges de dispenser l’instruction à
la qualification de vol aux instruments sont également à proroger.
(iii) avoir subi avec succès, au titre d’un contrôle de compétence, l’épreuve
pratique d’aptitude définie par arrêté du Directeur Général de l’Aviation
Civile dans les 12 mois précédant la date d’expiration de la qualification FI.
(2) Si la qualification est périmée, le candidat doit, dans les 12 mois précédant le
renouvellement. :
i. participer à un stage de remise à niveau d’instructeur;
ii. réussir une évaluation de compétences.
(1) Privilèges
(2) Conditions
- avoir suivi dans le cadre d’un FTO ou TRTO de manière complète et satisfaisante
un cours TRI approuvé ou reconnu.
- avoir effectué au moins 1500 heures de vol en tant que pilote d’avion multipilotes ou
1000 heures en tant que pilote d’hélicoptère, comprenant au moins 350 heures en
tant que pilote d’hélicoptère multipilotes et pour hélicoptère monopilote
monomoteur et multimoteurs, avoir effectué au moins 500 heures en tant que pilote
d’hélicoptère.
- avoir effectué, dans les 12 mois qui précèdent la demande, au moins 30 étapes,
comprenant des atterrissages et des décollages en tant que pilote-commandant
de bord ou copilote, sur le type d’aéronef correspondant, ou sur un type similaire, s’il
y est autorisé par le Service de délivrance des licences .Sur ces 30 étapes, 15 étapes
au maximum peuvent avoir été effectuées sur un simulateur de vol ; et
- Avoir effectué, d ans les 12 mois qui précède la demande au moins 15 étapes
comprenant des atterrissages et décollages en tant que pilote commandant de bord ou de
copilote sur le type d’aéronef correspondant ou sur un type similaire, s’il est autorisé par
le Service de délivrance des licences. Sur ces 15 étapes, 7 au maximum peuvent avoir été
effectuées sur un simulateur de vol ;
(i) Pour la prorogation d’une qualification TRI(MPA) ou TRI (H). , le candidat doit avoir,
au cours des 12 derniers mois précédant la date d’expiration de la qualification :
(aa) dispensé une des parties suivante d’un programme complet de qualification de
type / de rafraîchissement / de maintien de compétence :
(1) Privilèges
- de dispenser la formation requise pour le travail en équipage sur avion de dix passagers
ou plus ou sur avion multiréateurs sous réserve d’avoir effectué au moins 1500 heures de
vol en condition d’exploitation multipilotes sur ce type d’avion.
(2) Conditions
- accompli dans les 12 mois précédant la demande au moins 30 heures de vol en tant que
pilote-commandant de bord sur le type ou la classe d’avions correspondants
- suivi une formation approuvée dans le cadre d’un FTO ou d’un TRTO comprenant
au moins 5 heures d’instruction sur l’avion correspondant ou sur simulateur de vol
approuvé à cet effet, et
Tout candidat à la délivrance d’une qualification de CRI(SPA) avion monomoteur doit avoir :
- accompli dans les 12 mois précédant la demande au moins 30 heures de vol sur le type
ou la classe d’avion correspondant ;
- suivi une formation approuvée dans le cadre d’un FTO ou d’un TRTO comprenant
au moins 3 heures d’instruction sur avion concerné ou sur un simulateur de vol
approuvé dispensée par un instructeur approuvé à cet effet ; et
- réussi à une épreuve pratique d’aptitude conformément aux dispositions prises par
arrêté.
(iii) Avant que les privilèges de la qualification ne soient étendus à un autre type ou une
autre classe d’avion, le titulaire doit avoir effectué, dans les 12 mois qui précèdent la
demande, au moins 10 heures de vol sur avion de la classe ou du type correspondant ou,
sous réserve de l’accord du Service de délivrance des licences, sur un type similaire.
(i) Pour la prorogation d’une qualification CRI(SPA), le candidat doit avoir, au cours des 12
mois précédant la date d’expiration de la qualification de classe :
(ii) Si la qualification est périmée, le candidat doit avoir dans les 12 mois précédant la
demande :
- subi avec succès au titre de contrôle de compétence la partie approuvée (c’est à dire
multimoteurs ou monomoteur) de l’épreuve pratique d’aptitude définie par arrêté.
(1) Privilèges
Les privilèges du titulaire d’une qualification IRI (A) ou IRI (H) sont limités à l’instruction
de vol en vue de la délivrance d’une qualification de vol aux instruments (avion) ou
(hélicoptère).
(2) Conditions
(i) Tout candidat à une qualification d’instructeur IRI (A) ou IRI (H) doit avoir :
- accompli au moins 800 heures de vol en IFR dont au moins 400 heures ont été
réalisées sur avion;
- suivi de manière satisfaisante une formation approuvée dans le cadre d’un FTO
comprenant une instruction théorique et au minimum 10 heures d’instruction
en vol sur un avion ou hélicoptère, un entraîneur synthétique de vol; et
(i) Pour la prorogation d’une qualification IRI (A) ou IRI (H), le titulaire doit remplir les
conditions définies en 2.1.8 (J)(1),
(ii) Si la qualification est périmée, le titulaire doit remplir les conditions définies en
2.1.8 (J)(1) et toutes les conditions de formation complémentaires en vue d’un
réentraînement, décidées par le Service de délivrance des licences.
2.1.8. (N) AUTORISATION D’INSTRUCTEUR SUR ENTRAINEUR SYNTHETIQUE DE VOL (AVION) (SFI(A)) OU
(HELICOPTERE) (SFI (H))
(1) Privilèges
Les privilèges du titulaire d’une autorisation d’instructeur (SFI(A)) ou (SFI (H) permettent de
dispenser l’instruction en vol simulé en vue de la délivrance de qualifications de type, la
formation au travail en équipage (MCC) ainsi que les fonctions sur un entraîneur synthétique de
vol dans le cadre d’un organisme FTO.
(2) Conditions
(i) Tout candidat à une autorisation d’instructeur (SFI (A)) ou (SFI (H) doit :
- avoir dispensé, dans le cadre d’un programme complet de qualification de type, sous la
surveillance et à la satisfaction d’un TRI (A) ou TRI (H) désigné à cet effet par
l’Autorité, une séance d’au moins 3 heures de simulateur du type d’aéronef
correspondant et qui relève des responsabilités d’un TRI(A) ou TRI (H) ;
- avoir subi avec succès dans un délai de 12 mois un contrôle de compétence tel que
prévu par arrêté sur un simulateur de vol correspondant au type d’aéronef considéré ; et
- avoir accompli dans les 12 mois précédents au moins trois étapes en tant
qu’observateur sur le type d’aéronef considéré.
(ii) Pour que les privilèges soient étendus à d’autres types d’avions multipilotes ou
hélicoptères multipilotes, le titulaire doit :
(i) Pour la prorogation d’une autorisation SFI(A) ou SFI(H) le candidat doit avoir dans les
12 mois précédant l’expiration de l’autorisation :
- dispensé une séance de simulateur d’au moins 3 heures d’un programme complet
de qualification de type ou de recyclage ou de maintien de compétence ;
- avoir subi avec succès un contrôle de compétence tel que prévu par arrêté, sur un
simulateur de vol de type approprié.
type et sous la surveillance et à la satisfaction d’un TRI désigné à cet effet par
l’Autorité, une séance d’au moins 3 heures de simulateur du type d’aéronef
correspondant et relevant des responsabilités d’un TRI(A) ou TRI(H) selon le
cas.
(a) Âge. Le demandeur d'une licence d'instructeur au sol n'a pas moins de 18 ans.
(b) Connaissances.
(2) Obtenir et enregistrer une formation assurée par un instructeur homologué et
passer un test des connaissances dans les domaines aéronautiques appropriés à la
catégorie d'aéronef, pour la licence et les qualifications ci-après, selon le cas ─
(i) Pour une qualification de base, les connaissances requises pour une
licence d'élève et de pilote privés indiquées dans le présent règlement ;
(ii) Pour une qualification supérieure, les domaines de connaissance d'élève-
pilote, de pilote privé, de pilote professionnel et de pilote de ligne
indiquées dans le présent règlement ;
(iii) Pour une qualification aux instruments, les connaissances pour une
qualification aux instruments indiquées dans le présent règlement.
(3) Répondre aux impératifs portant sur les principes fondamentaux de l'instruction
(c) Privilèges. Le titulaire d'une licence d'instructeur au sol peut exercer les privilèges
correspondant à la licence et à la qualification détenues.
(1) Une personne instructeur au sol avec qualification est autorisée à :
(i) Assurer une formation au sol dans les domaines des connaissances
aéronautiques requises pour la délivrance de toute licence ou
qualification ;
(ii) Assurer une formation au sol requise pour tout vol de recyclage ; et
(iii) Fournir une recommandation pour un test des connaissances requis pour
la délivrance de toute licence ou qualification.
(d) Impératifs du maintien de la compétence. Une licence d'instructeur au sol est valide
pendant 5 années.
(1) Le titulaire d'une licence d'instructeur au sol n'est pas autorisé à en assumer les
devoirs, sauf si, dans les 12 mois précédents :
(iv) La personne a servi d'instructeur au sol pendant au moins 3 mois ; ou
(v) La personne a obtenu l'aval d'un instructeur au sol ou de vol, certifiant
qu'elle a fait preuve d'une expertise satisfaisante en ce qui concerne les
normes d'autorisation et de qualification prescrites.
----------
(a) Formation
Les neuf unités de compétence pour lesquelles le candidat doit faire une
démonstration en application de NA : 2.1.1.3 (C)(b), sont les suivantes :
(i) application des principes de la gestion des menaces et des erreurs (TEM) ;
(ii) exécution des opérations au sol ;
(i) exécution du décollage ;
(ii) exécution de la montée ;
(iii) exécution de la croisière ;
(iv) exécution de la descente ;
(v) exécution de l’approche ;
(vi) exécution de l’atterrissage ;
( i ) Type I.
Ce niveau de compétence est requis pour remplir les fonctions de copilote et interagir à
ce titre sur avion à turbomachine(s) certifié pour être exploité avec un équipage de
conduite minimal d’au moins deux pilotes, dans les conditions de vol à vue et de vol
aux instruments. L’évaluation confirme que la maîtrise de l’avion ou de la situation est
maintenue en permanence et d’une manière telle que la réussite d’une procédure ou d’une
manœuvre est assurée. Le candidat aura systématiquement prouvé qu’il a les
connaissances, l’habileté et les attitudes requises pour utiliser de façon sûre un type
d’avion applicable selon les critères de performance spécifiés.
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N.A : 2.6 RETABLISSEMENT DES PRIVILEGES DES LICENCES ET QUALIFICATIONS ARRIVEES A ECHEANCE
Temps
écoulé PNT ATC ATE TMA PNC
-Doit avoir l’autorisation de -Doit avoir l’autorisation de -Doit avoir l’autorisation de -Doit avoir -Doit avoir
l’ACM l’ACM l’ACM l’autorisation de l’autorisation de
-Nombre d’heures de vol requis -Prouver son aptitude physique -Prouver son aptitude l’ACM l’ACM
Inférieur
dans les 03 derniers mois. et mentale physique et mentale -Suivre, sous -Prouver son
ou
-Prouver son aptitude physique -Suivre un module de maintien - Suivre un rafraichissement supervision, un aptitude
égal
et mentale de qualification approuvé par théorique et pratique portant sur rafraichissement physique et
à 01
an -Prouver son aptitude à effectuer ACM et satisfaire aux tests l’exploitant et sur tous les éléments théorique et pratique mentale
des vols selon les règles de vols théoriques et pratiques exigées de la méthode approuvée de contrôle portant sur l'entretien -Recyclage
aux instruments pour la délivrance de la licence de et de supervision des vols. et la maintenance des
- Satisfaire à un contrôle de contrôleur de la circulation -Avoir effectué au moins un vol de aéronefs,
compétence sur simulateur de vol aérienne. qualification, dans le
ou un avion. poste de pilotage d’un avion, au-
dessus d’une région dans laquelle il
est autorisé à assurer la supervision
des vols comprenant des
atterrissages sur le plus grand
nombre d’aérodromes possible.
-Doit avoir l’autorisation de -Doit avoir l’autorisation de -Doit avoir l’autorisation de -Doit avoir -Doit avoir
l’ACM l’ACM l’ACM l’autorisation de l’autorisation de
-Prouver son aptitude physique et -Prouver son aptitude physique et -Prouver son aptitude l’ACM l’ACM
mentale mentale physique et mentale -Prouver son -Prouver son
-Suivre un module de -Suivre un module de maintien de -Suivre un cours de maintien de la aptitude physique et aptitude physique et
rafraichissement approuvé par qualification approuvé par ACM et qualification mentale mentale
Supérieur ACM et satisfaire aux tests écrit et satisfaire aux tests théoriques et théorique et pratique portant sur -Suivre, sous -Recyclage
à 01 an, oral. pratiques exigées pour la l’exploitant, et sur tous les éléments supervision un -Instruction en
et -12 heures de vol sur un avion délivrance de la licence de de la méthode approuvée de contrôle rafraichissement vol
inférieur de même type ; ou une étape contrôleur de la circulation et de supervision des vols. théorique et pratique
ou égal à en tant que pilote sur un avion ou aérienne -Avoir effectué au moins un vol de portant sur l'entretien NB : Suivi fait par
05 ans un simulateur de type -Satisfaire au test de qualification, dans le poste de pilotage et la maintenance des un instructeur agréé
correspondant, accompagné d'un compétences linguistiques d’un avion, au-dessus d’une région aéronefs
examinateur -Expérience pratique de 03 mois dans laquelle il est autorisé à assurer
-Satisfaire à un contrôle de sous supervision. la supervision des vols comprenant
compétence sur simulateur de vol des atterrissages sur le plus grand
ou un avion. nombre d’aérodromes possible.
-Doit satisfaire le test de
compétences linguistiques
-Avoir l’autorisation de -Doit avoir l’autorisation d’ACM -Doit avoir l’autorisation de l’ACM -Doit avoir -Doit avoir
l’ACM -Prouver son aptitude physique et -Prouver son aptitude l’autorisation de l’autorisation de
-Prouver son aptitude physique mentale physique et mentale l’ACM l’ACM
et mentale -Suivre un cours de maintien de - D oit satisfaire aux conditions -Prouver son -Prouver son
-Suivre un cours approuvé par qualification approuvé par ACM et exigées pour la délivrance de la aptitude aptitude
ACM de remise à niveau et satisfaire aux tests théoriques et licence d’agent technique d’exploitation physique et physique et
réussir au contrôle de pratiques exigées pour la et satisfaire aux tests de qualification mentale. mentale
connaissances théoriques et à délivrance de la licence de théorique et pratique portant sur -Avoir satisfait -Recyclage
l'épreuve pratique d'aptitude à contrôleur de la circulation l’exploitant, et sur tous les éléments de aux conditions -Instruction en vol 60
aérienne. la méthode approuvée de contrôle et de de délivrance heures
effectuer des vols selon les règles
-Expérience pratique de 03 mois supervision des vols. d'une licence de
Supérieur de vols aux instruments,
sous supervision. -Avoir effectué au moins un vol de technicien NB : Suivi fait par un
à -Doit passer un contrôle de
-Satisfaire au test de qualification, dans le poste de pilotage d'entretien/ instructeur agréé
05 compétence sur un avion ou un
simulateur de vol du type compétences d’un avion, au-dessus d’une région maintenance
ans
correspondant (20 heures de vol linguistiques dans laquelle il est autorisé à assurer la d’aéronef
minimum) supervision des vols comprenant des
-Avoir accumulé
-Satisfaire au test de atterrissages sur le plus grand
au moins
nombre d’aérodromes possible.
compétences linguistiques six mois
d'expérience
NB : Doit être présenté au test pratique de
par un instructeur agréé l'inspection, de
l'entretien ou de
la maintenance
d'un aéronef ou
d'éléments
d'aéronef.