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Histoire de la cosmologie

Un cours offert aux étudiants


de la Faculté des lettres,
de la Faculté de biologie et de médecine,
de la Faculté de géosciences et environnement,
de la Faculté des sciences sociales et politiques et
de la Faculté de théologie et de sciences des religions
de l’Université de Lausanne

dans le cadre de « Sciences au carré »

Histoire de la cosmologie
Histoire de la cosmologie
VENDREDI 13:15 - 14:15 Cours
14:30 - 15:30 Cours
Prof. Georges Meylan
Laboratoire d’astrophysique VENDREDI 15:30-17:00 Questions - discussions
Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne liées aux travaux de semestre (10 pages) ou de séminaire (30 pages)
qui sont des travaux écrits personnels sur un sujet choisi
Site web du laboratoire et du cours :
par l’étudiant, le professeur et l’assistante
http://lastro.epfl.ch
Julia Zumthurm - faculté des lettres - email: julia.zumthurm@unil.ch
Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie
VENDREDI 13:15 - 14:15 Cours
VENDREDI 13:15 - 14:15 Cours 14:30 - 15:30 Cours
14:30 - 15:30 Cours
VENDREDI 15:30-17:00 Questions – discussions liées
VENDREDI 15:30-17:00 Questions - discussions aux travaux de semestre (10/15 pages) ou de séminaire (35 pages)
liées aux travaux de semestre (10 pages) ou de séminaire (30 pages) qui sont des travaux écrits personnels sur un sujet choisi
qui sont des travaux écrits personnels sur un sujet choisi par l’étudiant, le professeur et l’assistante
par l’étudiant, le professeur et l’assistante délais de remise des travaux personnels : vendredi 1er juin 2012
Julia Zumthurm - faculté des lettres - email: julia.zumthurm@unil.ch
Julia Zumthurm - faculté des lettres - email: julia.zumthurm@unil.ch

Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie


attribution des crédits
examen écrit portant sur la matière du cours par la Faculté des lettres
dans le cadre de « Sciences au carré »
vendredi 8 juin 2012
de 13h15 à 15h00
5 ECTS pour le cours (28 h) validés par la réussite de l'examen de fin de semestre
5 ECTS pour le séminaire validés par la rédaction d’un rapport de min. 35 pages
dans l’auditoire Anthropole # 1031 10 ECTS
European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS)
Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie
attribution des crédits attribution des crédits
par la Faculté de biologie et de médecine par la Faculté de géosciences et environnement
dans le cadre de « Sciences au carré » dans le cadre de « Sciences au carré »

2 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre 2 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre
2 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de min. 10 pages 2 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de min. 10 pages

European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS)

Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie


attribution des crédits attribution des crédits
par la Faculté des sciences sociales et politiques par la Faculté de théologie et de sciences des religions
dans le cadre de « Sciences au carré » dans le cadre de « Sciences au carré »

3 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre 3 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre
3 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de min. 15 pages 3 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de min. 15 pages

European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS)
Histoire de la cosmologie
plan général du cours
Histoire de la cosmologie 01 Introduction
02 Système solaire A
03 Système solaire B
Pour tout ce qui concerne 04 Des mythes à la réalité A

les examens, rattrapages et acquisition de crédits 05 Des mythes à la réalité B


06 Copernic - Brahe - Kepler
liés au cours et au séminaire 07 Galilei - Newton - Halley - Loÿs de Cheseaux

contactez systématiquement 08 Lunettes et télescopes


09 Herschel W & J
votre faculté 10 Etoiles et galaxies

et 11 Einstein RR & RG Mirages


12 Expansion de l’Univers
la secrétaire de Sciences au carré 13 Invention du Big Bang
Cécile Roy email: cecile.roy@unil.ch 14 La vie dans l’Univers

Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie


01 – Introduction
01 – Introduction
01.1 L’approche scientifique : réductionnisme et falsifiabilité Bibliographie succincte
01.2 L’impressionnant contenu des notations scientifiques
01.3 L’impressionnant contenu des notations musicales • KOYRE,Alexandre. Du monde clos à l’univers infini. Paris : Editions
01.4 Quelques définitions Gallimard, 2001.
01.5 Les distances en astronomie • KRAGH, Helge S. Conceptions of Cosmos : From Myths to the Accelerating
Universe : A History of Cosmology. Oxford : OUP, 2007.
01.6 Les positions des objets astronomiques sur la sphère céleste
• LACHIEZE-REY, Marc. Initiation à la Cosmologie. Paris : Dunod, 2004.
01.7 Les mouvements apparents des objets astronomiques sur la sphère céleste
• LIDDLE, Andrew, LOVEDAY, John. Oxford Companion to Cosmology.
01.8 Le spectre électromagnétique
Oxford : OUP, 2009.
• VERDET, Jean-Pierre. Une histoire de l’astronomie. Paris : Editions du
Voir le fichier 01-Introduction.pdf sur le site web Seuil, 2010.
du laboratoire et du cours : http://lastro.epfl.ch
Depuis la nuit des temps,
jusqu’en 1609,
les êtres humains
observent et contemplent
la Nature et l’Univers
qui les entourent
à l’œil nu uniquement
Un ciel nocturne avec des étoiles filantes

La plus grande pleine lune de 2009 (12 janvier) observée de Breil-sur-Roya, France.
La Grande Réserve (c. 1832) Caspar David Friedrich (1774 – 1840) Gemäldegalerie Neue Meister, Dresden

Une carte néolithique du ciel ?


(voir « Pour la Science » No. 318 avril 2004) Stonehenge, dont le nom signifie « les pierres suspendues », est un grand monument mégalithique
composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100,
du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à 13 km au nord de Salisbury.
Stonehenge

Le disque de Nebra, la première représentation du ciel européen


tel que le voyaient les hommes du début de l’âge du bronze il y a 3600 ans,
est une des principales découvertes archéologiques du XXe siècle (1999).
Lors de la création du monde, le dieu Geb (la Terre) est séparé de la déesse Nout (le ciel)
Crypte d'Osiris - Musée du Louvre

Stonehenge, dont le nom signifie « les pierres suspendues », est un grand monument mégalithique
composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100,
du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à 13 km au nord de Salisbury.

3’000 ans plus tard

approche et représentation
sont
totalement différentes …

Membre de l'ennéade d'Héliopolis, Nout est la mère


d'Osiris, de Seth, d'Isis, de Nephtys, et d'Horus l'Ancien,
les cinq " enfants du désordre " qui troublent le cosmos avec leurs disputes.
Ses parents sont Chou (l'air, le souffle vital) et Tefnout (l'air humide, chaud)
Observatoire de Cerro Paranal, ESO, Chili

Observatoire de Cerro Paranal, ESO, Chili

01.1
L’approche scientifique:
réductionnisme et falsifiabilité
La pleine Lune se couche derrière Paranal

Le European Southern Observatory (ESO), organisation internationale de 15 pays membres,


est à l’astrophysique ce que le CERN est à la physique nucléaire.
Les sciences physiques reposent sur
des déductions logiques basées Reductionism
sur les mathématiques [The] workings of all the animate and inanimate matter of
which we have any detailed knowledge are … controlled by
the same set of fundamental laws [of physics].
L’intuition n’est présente
que pour être contrainte Anderson, Philip W., 1972, Science, 177, 4047, 393-396, in “More Is Different”

par un processus de pensée rationnel

Toute la science se réduit à des lois de la physique mathématique

Reductionism Paradigme du Hot Big Bang


In fact, I do not think that most people who believe
in astrology imagine that it works the way it does because of
gravitation or any other agency within the scope of physics ;
I think they believe that astrology is an autonomous science,
with its own fundamental laws, not to be explained in terms
of physics or anything else.
One of the great services provided by the discovery of the
pattern of scientific explanation it to show us that there are
no such autonomous sciences.
Weinberg, Steven, 1992, in Dream of a final theory, p. 49

Tout ensemble de pensées, tel que l’astrologie, ne se rapportant pas à la logique


Un univers en expansion accélérée
des déductions des lois de la physique mathématique, ne constitue pas une science Comment en arriver là ?
Un exemple simple de déductions rationnelles Un exemple de déductions rationnelles
Je te dis que le produit de leurs âges est égal à 36
• Arthur : J'ai trois filles. Quels sont leurs âges. • Décomposition en trois facteurs (premiers) :
• Jules : Je ne peux pas, évidemment !
• Arthur : Je te dis que le produit de leurs âges est égal à 36. 1 ! 1 ! 36 = 36
• Jules : Cela ne me permet pas de détermination. 1 ! 2 ! 18 = 36
• Arthur : Je te dis encore que la somme de leurs âges donne
1 ! 3 ! 12 = 36
le numéro de la maison d'en face.
1!4! 9 = 36
• Jules (après avoir regardé la maison d'en face) :
1!6! 6 = 36
Je ne sais toujours pas.
• Arthur : Je te dis encore que l'aînée a les yeux bleus… 2!2! 9 = 36
• Jules : Ah ! Maintenant cela marche ! 2!3! 6 = 36
Les trois âges sont... 3!3! 4 = 36

Quels sont les âges de ces trois filles ? !

Un exemple de déductions rationnelles Un exemple de déductions rationnelles


La somme de leurs âges donne le numéro de la maison d'en face La somme de leurs âges donne le numéro de la maison d'en face
Je ne sais toujours pas.
• Décomposition en facteurs premiers avec sommes des différentes possibilités : • Décomposition en facteurs premiers avec sommes des différentes possibilités :

1 ! 1 ! 36 = 36 avec 1 + 1 + 36 = 38 1 ! 1 ! 36 = 36 avec 1 + 1 + 36 = 38
1 ! 2 ! 18 = 36 avec 1 + 2 + 18 = 21 1 ! 2 ! 18 = 36 avec 1 + 2 + 18 = 21
1 ! 3 ! 12 = 36 avec 1 + 3 + 12 = 16 1 ! 3 ! 12 = 36 avec 1 + 3 + 12 = 16
1!4! 9 = 36 avec 1 + 4 + 9 = 14 1!4! 9 = 36 avec 1 + 4 + 9 = 14
1!6! 6 = 36 avec 1 + 6 + 6 = 13 1!6! 6 = 36 avec 1 + 6 + 6 = 13
2!2! 9 = 36 avec 2 + 2 + 9 = 13 2!2! 9 = 36 avec 2 + 2 + 9 = 13
2!3! 6 = 36 avec 2 + 3 + 6 = 11 2!3! 6 = 36 avec 2 + 3 + 6 = 11
3!3! 4 = 36 avec 3 + 3 + 4 = 10 3!3! 4 = 36 avec 3 + 3 + 4 = 10
Un exemple de déductions rationnelles Un exemple de déductions rationnelles
Je te dis encore que l'aînée a les yeux bleus… Je te dis encore que l'aînée a les yeux bleus…
• Décomposition en facteurs premiers avec sommes des différentes possibilités : • Décomposition en facteurs premiers avec sommes des différentes possibilités :

1 ! 1 ! 36 = 36 avec 1 + 1 + 36 = 38 1 ! 1 ! 36 = 36 avec 1 + 1 + 36 = 38
1 ! 2 ! 18 = 36 avec 1 + 2 + 18 = 21 1 ! 2 ! 18 = 36 avec 1 + 2 + 18 = 21
1 ! 3 ! 12 = 36 avec 1 + 3 + 12 = 16 1 ! 3 ! 12 = 36 avec 1 + 3 + 12 = 16
1!4! 9 = 36 avec 1 + 4 + 9 = 14 1!4! 9 = 36 avec 1 + 4 + 9 = 14
1!6! 6 = 36 avec 1 + 6 + 6 = 13 1!6! 6 = 36 avec 1 + 6 + 6 = 13
2!2! 9 = 36 avec 2 + 2 + 9 = 13 2!2! 9 = 36 avec 2 + 2 + 9 = 13
2!3! 6 = 36 avec 2 + 3 + 6 = 11 2!3! 6 = 36 avec 2 + 3 + 6 = 11
3!3! 4 = 36 avec 3 + 3 + 4 = 10 3!3! 4 = 36 avec 3 + 3 + 4 = 10

Un univers en expansion accélérée

Un autre exemple de déductions rationnelles

Le modèle cosmologique actuellement en faveur,


appelé Cosmologie du Big Bang Chaud,
( Hot Big Bang Cosmology )
procède d’une démarche intellectuelle semblable :
se basant sur toutes les connaissances utiles fournies par
les mathématiques, physique, l’astrophysique, la chimie.
Ce modèle est celui qui explique de la façon actuellement la plus satisfaisante
(ou la moins mauvaise)
les faits observationnels acquis dont les trois principaux sont :
(i) l’expansion de l’Univers (1929)
(ii) la nucléosynthèse cosmologique (1964)
(iii) le fond de rayonnement diffus cosmologique (1965)
Du caractère scientifique d’une théorie “La question de l’origine de l’Univers,
comme la question de la chute de corps,
• Le caractère réfutable (aussi appelé parfois falsifiable) est un nécessite une réponse
concept important de l'épistémologie des sciences. fournie par des méthodes scientifiques,
• Une théorie est dite réfutable s'il est possible de consigner une
observation ou de mener une expérience qui démontre que des observations suggérées par la théorie
l'affirmation est fausse (voir Karl Popper et Steven Weinberg). et
• Une proposition réfutable est réputée être scientifique tant que
des théories vérifiées par les observations,
l'observation qui permet de la réfuter n'a pas été faite. mais ne peut être résolue
ni par la pensée pure ni par une authorité religieuse.”
• En revanche, une proposition non réfutable (irréfutable au sens
logique) est considérée comme non scientifique (par exemple
l’astrologie ne constitue pas une théorie scientifique). Steven Weinberg , 1992, in L’Anno Galileiano

01.2
L’impressionnant contenu
des notations scientifiques

Richard Chase Tolman et un ami


né à West Newton MA le 4 mars 1881 – mort à Pasadena CA le 5 septembre 1948
De la beauté des notations scientifiques Nobel de
L’évolution d’un système mécanique quantique en fonction du temps
physique en
1983

Subrahmanyan Chandrasekhar
né à Lahore le 19 octobre 1910 - mort à Chicago le 21 août 1995
« The principles of statistical mechanics », R.C. Tolman, OUP, 1938, pp. 404-405

De la beauté des notations scientifiques De la beauté des notations scientifiques


Description des perturbations gravitationnelles autour d’un trou noir Les équations de Friedman qui décrivent l’évolution dynamique de notre Univers

« The Mathematical Theory of Black Holes », S. Chandrasekhar, OUP, 1983, pp. 456-457 « Relativity, Thermodynamics and Cosmology », R.C. Tolman, OUP, 1934, pp. 404-405
De la beauté des notations scientifiques
Les équations de Friedman qui décrivent l’évolution dynamique de notre Univers

01.3
L’impressionnant contenu
des notations musicales

« Introduction à l’étude des cosmologies », H. Andrillat, Armand Colin, 1970, pp. 142-143

Wolfgang Amadeus Mozart Wolfgang Amadeus Mozart


né à Salzburg le 27 janvier 1756 – mort à Wien le 5 décembre 1791 né à Salzburg le 27 janvier 1756 – mort à Wien le 5 décembre 1791
(portrait peint par son beau-frère Joseph Lange en 1783) (portrait posthume peint par Barbara Krafft en 1819)
De la beauté des notations musicales De la beauté des notations musicales
Soave sia il vento

W. A. Mozart Così fan tutte


Componiert im Jahre 1789-1790. Zum ersten Male aufgefürht im National-Hoftheater zu Wien am 26. Januar 1790 unter Leitung des Komponisten

Qu’est-ce que la cosmologie ?


01.4 • Définition du Petit Robert Edition 2004
Cosmologie :
Quelques définitions 1582 : théorie (philosophique ou scientifique) de la
formation et de la nature de l’Univers.
1950 : théorie générale de la matière dans l’espace-temps.

• Définition du Collins Edition 1980


Cosmology :
The philosophical study of the origin and nature of the
Universe. The branch of astronomy concerned with the
evolution and structure of the Universe.
Qu’est-ce que la cosmogonie ? Qu’est-ce que l’Univers ?
• Définition du Petit Robert Edition 2004 • Définition du Petit Robert Edition 2004
Cosmogonie : Univers : ensemble de tout ce qui existe, considéré selon
1585 : théorie (scientifique ou mythique) expliquant la les philosophes comme la totalité des choses créées, la
formation de l’Univers ou de certains objets célestes. totalité de êtres, l’ensemble des choses perçues, compre-
nant ou non la conscience humaine.
• Définition du Collins Edition 1980
Cosmogony : • Définition du Collins Edition 1980
The study of the origin and development of the Universe Universe : the agregate of all existing matter, energy,
or of a particular system in the Universe, such as the solar and space.
system. A theory of such an origin or evolution.

Le Soleil raie H alpha


Le contenu de l’Univers SOHO
Soho MDI Continuum
~ 6563 Å

• des planètes et des étoiles


• des amas d’étoiles
• des galaxies
• des amas de galaxies
• des amas d’amas de galaxies
• des structures à grandes échelles
• du gaz et des poussières

les atomes, les photons, toutes les particules de toute sorte,


la matière sombre et l’énergie sombre
rayon = 700’000 km
à 150’000’000 km de la Terre
Le Soleil MDI continuum
SOHO ~ 6768 Å Pendant des millénaires, seules les six planètes visibles à l’œil nu sont connues !

Soho MDI Continuum

Pendant des millénaires, seules les six


planètes visibles à l’œil nu sont
connues

rayon = 700’000 km
à 150’000’000 km de la Terre

Beta du Cygne = Albireo Un amas ouvert tel que les Pléiades


est une étoile double contient quelques centaines d’étoiles
L’amas globulaire 47 Tucanae Un amas globulaire tel que " Centauri
contient quelques millions d’étoiles

Un amas
globulaire
contient
quelques
millions
d’étoiles

WFI camera at the 2.2-m MPG-ESO telescope at La Silla Observatory.

La constellation d’Orion La constellation d’Orion


La nébuleuse d’Orion vue par le Hubble Space Telescope La nébuleuse d’Orion vue par le WFI du ESO-MPI Telescope

NASA/ESA ESO

NGC 1132
Messier 31 ! galaxie d’Andromède HST NASA/ESA

~ 200 milliards d’étoiles


Une galaxie cD, elliptique géante
Messier 81

Un amas de galaxies Les observations des objets proches et lointains


Abell 1689
HST ACS dévoile la formation et l’évolution des galaxies

zamas = 0.182

!a= 1848 ± 166 km s-1

Très fortes
indications
de la présence
de grandes quantités
de matière sombre

Notre univers est en expansion


Image HST profonde à partir d’une phase dense et chaude
tint = 13.2 heures qui a eu lieu voilà environ 14 milliards d’années
Image IR la plus profonde de l’Univers
HUDF:
séparateur Hubble
Ultra
Deep
Field
(March 2004)

Image
la plus
profonde
de l’univers

HST/ACS
Filtres B,V,I
+ 400 orbites
obtenue avec WFC3/IR en août 2009 après une pose de 173’000 s = 48 h = 2 j

Image IR la plus profonde de l’Univers Image IR la plus profonde de l’Univers


cinq galaxies parmi les plus distantes dans l’Univers

obtenue avec WFC3/IR en août 2009 après une pose de 173’000 s


Image IR la plus profonde de l’Univers Image IR la plus profonde de l’Univers
trois des cinq galaxies parmi les plus distantes dans l’Univers deux des cinq galaxies parmi les plus distantes dans l’Univers

01.5
Les distances en astronomie
Les distances en astronomie Les distances en astronomie
les unités de base pour les distances sont les unités de base pour les distances sont
l’unité astronomique [UA] le parsec [pc] l’unité astronomique [UA] le parsec [pc]

La distance Terre – Soleil = 150 millions de km


1 rayon solaire = 700 000 km

Vitesse de la lumière = 300’000 km s-1


1 UA = 1,495 978 706 91 ! 1011 m
1 al = 9,5 1012 km

Un parsec correspond à la distance 1 pc = 206264,8062 ! 1.495 978 706 91 ! 1011 m


depuis laquelle le demi-grand axe
de l’orbite terrestre est vu 1pc = 3,085 677 581 282 ! 1016 m
sous un angle de 1 seconde d’arc.

1 pc = 3,085’677’581’282 = 3,1 1013 km


1 pc = 206’265 UA
1 pc = 3,26 al

Une seconde d’arc : une pièce de un franc vue de 4,7 km


Plan de Lausanne
4,7 km
cathédrale
EPFL

1 seconde d’arc = 1"


La distance relative entre La distance relative entre
le Soleil et la Terre le Soleil et la Terre

..

1 mm 1 mm

10 cm 10 cm

La distance relative entre Les distances relatives entre les étoiles sont
le Soleil et la Terre énormes

..

1 mm 10 cm

10 m
10 cm
10 cm
Proxima du Centaure : l’étoile la plus proche du Soleil
Les distances relatives entre les étoiles sont
énormes

10 cm

~ 3000 km
10 cm

Proxima du Centaure : l’étoile la plus proche du Soleil European Southern Observatory


La Croix du Sud
#

$
%

"
Le Centaure %

" Proxima du Centaure : l’étoile la plus proche du Soleil à 1,3 pc = 4,3 al


Messier 31 ! NGC 224 ! galaxie d’Andromède Messier 31 ! NGC 224 ! galaxie d’Andromède

M 32 ! NGC 221

M 110 ! NGC 205

~ 200 milliards d’étoiles ~ 200 milliards d’étoiles

Messier 31 ! NGC 224 ! galaxie d’Andromède Messier 31 ! galaxie d’Andromède


1 pc = 3.26 al = 31’000’000’000’000 km = 3.1 1013 km

M 32 ! NGC 221

en 1925, 1926, 1929


(NGC6822, M33, M31)
Hubble fait passer M 110 ! NGC 205
ces 3 objets du rang
de nébuleuses locales diamètre = 50 kpc
à celui de
~ 200 milliards d’étoiles = 50’000 pc
systèmes stellaires
extragalactiques « Cela confirme la théorie des Univers-îles » = 1’600’000’000’000’000’000 km = 1.6 1018 km
distance des étoiles filantes : environ 10 à 20 km distance de la Lune : environ 380’000 km = 1,26 sl

Un ciel nocturne avec des étoiles filantes La plus grande pleine lune de 2009 (12 janvier) observée de Breil-sur-Roya, France.

Le Soleil raie H alpha


SOHO ~ 6563 Å
Soho MDI Continuum
distance du Soleil :
environ 150’000’000 km = 8,33 ml

rayon = 700’000 km
à 150’000’000 km de la Terre
Vénus, Jupiter et la Lune observés depuis Paranal Chili en décembre 2009
distance des planètes : d’une fraction à plusieurs dizaines de UA
1 UA = 150’000’000 km
Lune à 1,26 sl
Vénus à ~ 15 ml

Jupiter à ~ 1 hl

Comète Lovejoy observée le 22 déc. 2011 depuis Paranal Chili


La Voie Lactée et les Nuages de Magellan sont également visibles
Vénus, Jupiter et la Lune observés depuis Paranal Chili en décembre 2009

distance des étoiles : de quelques al à quelques milliers al distance des galaxies : de quelques 105 al à quelques 1010 al
1 al ~ 63’000 UA 1 al ~ 63’000 UA
Voie lactée Voie lactée
Centre galactique à 28’000 al Centre galactique à 28’000 al
GNM à ~160’000 al GNM à ~160’000 al

Comète à ~ 30 ml Comète à ~ 30 ml

PNM à ~ 200’000 al PNM à ~ 200’000 al

Comète Lovejoy observée le 22 déc. 2011 depuis Paranal Chili Comète Lovejoy observée le 22 déc. 2011 depuis Paranal Chili
La Voie Lactée et les Nuages de Magellan sont également visibles La Voie Lactée et les Nuages de Magellan sont également visibles
l’Univers :
véritable machine à remonter le temps
conséquence 01.6
de la vitesse finie de la lumière Les positions
Observer des objets des objets astronomiques
de plus en plus lointains sur la sphère céleste
revient à les considérer
tels qu’ils étaient
en des temps de plus en plus reculés

Les positions en astronomie


Les positions en géographie dépendantes du lieu d’observation et du temps

La position d’un point à la surface de la Terre est définie par deux coordonnées : La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées :
la longitude et la latitude L’azimut a et la hauteur h ou la distante zénithale z
Les positions en astronomie Les positions en astronomie
indépendantes du lieu d’observation et du temps indépendantes du lieu d’observation et du temps

Point vernal

La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées :
L’ascension droite ! ou l’angle horaire H et la déclinaison " L’ascension droite ! ou l’angle horaire H et la déclinaison "
L’ascension droite est mesurée à partir du point vernal # Le point vernal # est l’intersection entre l’équateur céleste et l’écliptique

Les positions en astronomie Les positions en astronomie


indépendantes du lieu d’observation et du temps indépendantes du lieu d’observation et du temps

La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées :
L’ascension droite ! ou l’angle horaire H et la déclinaison " L’ascension droite ! ou l’angle horaire H et la déclinaison "
La constellation de la Grande Ourse La constellation d’Orion

Une constellation est un groupe apparent d’étoiles qui représente un aspect reconnaissable.
Les étoiles d’une constellation (ici la Grande Ourse) peuvent en réalité se situer
à des distances considérablement différentes de la Terre.
Une constellation n'est donc qu’un schéma induit par la projection des positions sur la sphère céleste.

Les positions réelles des étoiles formant


La constellation d’Orion la constellation d’Orion
(de 65 à 215 al)
The stars of a summer night and the stars of a winter night.
Both pictures, taken in late Dec 2009, have similar fields of view around the familiar constellation of Orion
as seen from the southern and northern hemispheres of planet Earth.

La constellation
d’Orion

Gravure
de
Johann Bayer

Uranometria (1661)

Bruny Island, Tasmania, Australia Alborz Mountains of Northern Iran

Gravure de
La constellation Johann Bayer
La constellation du Cygne du Cygne Uranometria (1661)
Globe céleste de Gérard Mercator (1512 – 1594) Constellations: Globe céleste de Gérard Mercator (1512 – 1594)
La sphère des étoiles fixes est vue de l’extérieur Centaurus, La sphère des étoiles fixes est vue de l’extérieur
Lupus,
Scorpius,
Libra

L’axe de rotation du globe passe à travers les pôles nord et sud de la sphère céleste. L’axe de rotation du globe passe à travers les pôles nord et sud de la sphère céleste.
50 constellations sont représentées. 50 constellations sont représentées.
Les 1022 étoiles de l’Almageste de Ptolémée sont toutes dessinées. Les 1022 étoiles de l’Almageste de Ptolémée sont toutes dessinées.

Constellations: Globe céleste de Gérard Mercator (1512 – 1594)


Virgo,
Carte des constellations
La sphère des étoiles fixes est vue de l’extérieur
Boötes, du ciel
Corona Borealis de l’hémisphère
boréal

total
d’environ
6000 étoiles
L’axe de rotation du globe passe à travers les pôles nord et sud de la sphère céleste.
visibles à l’œil nu
50 constellations sont représentées.
Les 1022 étoiles de l’Almageste de Ptolémée sont toutes dessinées. dans les deux hémisphères
Révolution de la Terre
01.7 autour du Soleil
Les mouvements apparents
des objets astronomiques
sur la sphère céleste

La Terre tourne autour du Soleil en un cercle presque parfait.


De plus, l’axe de rotation de notre planète est incliné sur son orbite
et conserve cette inclinaison tout au long de son orbite (gyroscope).

Ensoleillement Solstices d’été et d’hiver


de la Terre
Le Soleil éclaire
une moitié de la Terre,
mais cette moitié change
continuellement car
notre planète tourne
sur elle-même.
La Terre est en rotation
autour de son axe nord-sud Au cours de l’année, le Soleil ne se lève et
et effectue une révolution ne se couche pas exactement au même endroit.
autour du Soleil en un an. Il atteint ses positions extrêmes de lever et de coucher
les jours de solstice.
Solstices d’été et d’hiver
Les phases de la Lune
Le Soleil est la seule source de lumière du Système solaire.
A tout instant, il éclaire une moitié de la Terre et une moitié de la Lune.
Toutefois, la partie éclairée de la Lune n’est pas toujours observable.
Sa visibilité dépend des positions exactes de la Lune et du Soleil par rapport à la Terre.
Si la Lune se trouve entre le Soleil et la Terre (Nouvelle Lune), on ne pourra rien
Comme l’axe de rotation de la Terre est incliné, les rayons du Soleil nous parviennent en voir depuis la Terre puisque c’est le côté non éclairée qui nous fait face.
avec des inclinaisons différentes suivant la position de la Terre par rapport au Soleil. En été, le Au contraire, l’ensemble de la face éclairée est visible depuis nos contrées
pôle Nord est penché vers le Soleil et l’angle entre le zénith (le point situé juste au-dessus de si la Lune se trouve derrière la Terre (Pleine Lune).
nos têtes) et les rayons du Soleil est minimal. Comme la Terre tourne sur elle-même, notre Dans les autres cas, seule une portion sera observable.
position au fil des heures change : elle est notée ci-dessus par le cercle rouge. On remarque que Les positions déterminent également les moments des lever et coucher.
nous passons alors peu de temps du côté nuit, mais que les journées sont au contraire très Au premier et dernier quartiers, l’ensemble Lune-Terre-Soleil forme un angle droit,
longues (voir histogramme jaune/noir ci-dessus). En hiver, la situation s’inverse. et les phénomènes liés à la Lune seront décalés d’un quart de jour par rapport au Soleil.
Il faut également noter que les saisons dans l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud sont Lors de la pleine Lune, la Lune se trouve exactement dans la direction opposée du Soleil
inversées. En effet, lorsque le pôle Nord est penché vers le Soleil, c’est l’été pour nous et leurs levers et couchers respectifs sont donc décalés d’un demi-jour.
mais lorsque c’est l’hiver pour nous, c’est au tour du pôle Sud d’être penché vers le Soleil :
c’est alors l’été en Australie !

Les phases de la Lune Les phases de la Lune


Les éclipses de Soleil et de Lune Les éclipses de Soleil et de Lune

Les éclipses se produisent quand la Terre, le Soleil et la Lune sont parfaitement alignés.
Cela n’arrive que rarement car l’orbite de la Lune est inclinée Les éclipses se produisent quand la Terre, le Soleil et la Lune sont parfaitement alignés.
par rapport au plan de l’orbite de la Terre autour du Soleil. Cela n’arrive que rarement car l’orbite de la Lune est inclinée
par rapport au plan de l’orbite de la Terre autour du Soleil.

Total solar eclipse 22 July 2009 Iwo – Shima Japan

• NAOJ

Eclipse totale de Soleil, dévoilant la couronne solaire


Les éclipses totales de Soleil Les éclipses partielles de Soleil

Eclipse total de Soleil du 11 août 1999


Eclipse partielle de Soleil du 15 janvier 2010 et le temple de Poséidon, Cap Sounion , Grèce

Total solar eclipse observed


Les éclipses annulaires de Soleil from MIR space station

The shadow of the moon covers part of Earth on August 11, 1999 (Mir space station).
Eclipse annulaire de Soleil du 15 janvier 2010 This shadow raced across the Earth at a speed of about 2000 km/h.
Les éclipses de Soleil Les éclipses de Lune

Eclipse total de Soleil du 11 août 1999 Eclipse lunaire partielle durant la pleine lune du 31 décembre 2009

Les positions extrêmes de lever et de coucher de la Lune, ou points d’arrêt majeurs et mineurs Les positions extrêmes de lever et de coucher de la Lune, ou points d’arrêt majeurs et mineurs
(major & minor standstills), sont atteints une fois tous les 18,6 ans. Les déclinaisons (major & minor standstills), sont atteints une fois tous les 18,6 ans. Les déclinaisons
(distances en degrés par rapport à l’équateur, comptés positivement vers le Nord et négativement vers le Sud) (distances en degrés par rapport à l’équateur, comptés positivement vers le Nord et négativement vers le Sud)
de la Lune et du Soleil sont aussi notées. de la Lune et du Soleil sont aussi notées.
abc

Le mouvement des constellations de Cassiopée et de la Grande Ourse au cours de la nuit.


Précisons que dans l’hémisphère Sud, il existe un équivalent à la Grande Ourse,
la constellation de la Croix du Sud, mais qu’il n’existe pas d’étoile Polaire australe.

abc

On ne voit pas toute l’année les mêmes constellations Jour sidéral et période sidérale de la Lune
car le Soleil nous en cache certaines à chaque instant.
abc

Puisque la ligne zénithale est perpendiculaire à l’horizon,


Le mouvement des étoiles dans le ciel
la hauteur de la polaire par rapport à l’horizon vaut la latitude géographique #, diffère selon l’endroit où l’on se trouve sur Terre.
soit la hauteur du lieu par rapport à l’équateur.

01.8

Le spectre électromagnétique
Toutes les observations astrophysiques
nous proviennent directement ou indirectement
du spectre électromagnétique par la détection de photons
(particules fondamentales du champ électromagnétique)
faiblement ou fortement énergétiques
Le spectre électromagnétique Le spectre électromagnétique
Le spectre électromagnétique est la décomposition du rayonnement électromagnétique
selon ses différentes composantes en termes de fréquence (ou période), d'énergie des
photons ou encore de longueur d’onde associée, les quatre grandeurs que sont
! (fréquence), T (période), E (énergie) et " (longueur d’onde) étant liées deux à deux par :
! la constante de Planck h (approx. 6,626069&10-34 Js) et
! la vitesse de la lumière c (exactement 299 792 458 m/s),
selon les formules :
! E = h ! = h/T pour l’énergie transportée par le photon et
! c = "! = "/T pour le déplacement dans le vide du photon,
d’où aussi :
! E = h c/"

La nébuleuse d’Orion vue par le Hubble Space Telescope La Nébuleuse d’Orion


vue en longueurs d’ondes IR par le télescope VISTA à grand champ de l’ESO
La Nébuleuse d’Orion (détails) La Nébuleuse d’Orion
vue en longueurs d’ondes IR par le télescope VISTA de l’ESO comparaison entre longueurs d’ondes visibles et IR par le télescope VISTA de l’ESO

longueurs d’ondes visibles longueurs d’ondes IR

La Nébuleuse d’Orion La Nébuleuse d’Orion (détails)


comparaison entre longueurs d’ondes visibles et IR par le télescope VISTA de l’ESO comparaison entre longueurs d’ondes visibles et IR par le télescope VISTA de l’ESO

longueurs d’ondes visibles longueurs d’ondes IR longueurs d’ondes visibles longueurs d’ondes IR
Harris false colors Harris false colors

Un spectre d’étoile du violet (400 nm = 4000 Å) au rouge (800 nm = 8000 Å) Un spectre d’étoile du violet (400 nm = 4000 Å) au rouge (800 nm = 8000 Å)

Spectre
à basse résolution

Introduction à l’astrophysique:
astronomie classique

Spectre à haute résolution


Observatoire de Cerro Paranal, ESO, Chili
Réfraction $ 35 ' près de l’horizon
réfraction $ un diamètre solaire
$ un diamètre lunaire

La pleine Lune se couche derrière Paranal

Le European Southern Observatory (ESO), organisation internationale de 15 pays membres,


est à l’astrophysique ce que le CERN est à la physique nucléaire.

Le Soleil se couche derrière Paranal en laissant voir un rayon vert


Sujets de semestres et séminaires
Travail écrit personnel à rendre le vendredi 1er juin 2012

• Astronomie (?) mégalithique • Nicolas Copernic


• Stonehenge • Tycho Brahe
• Dolmens et menhirs • Johannes Kepler
• Egypte, Mésopotamie, Grèce • Galileo Galilei
• Amérique, Chine • Isaac Newton (+ Voltaire)
• Les globes de Mercartor • Jean-Philippe Loÿs de Cheseaux
• NEOs ou géocroiseurs • William et John Herschel
• Comètes et astéroïdes • Alexandre Friedmann
• Les planètes Neptune et Uranus • Georges Lemaître
• La nucléosynthèse dans les étoiles • Edwin Hubble
• Nébuleuses ou galaxies • Fritz Zwicky
• La vie dans l’Univers • Albert Einstein

Cette liste n’est pas exhaustive ; toute variante peut être discutée
le vendredi après le cours entre 15h30 et 17h ou lors d’une entrevue
à fixer par courriel à georges.meylan@epfl.ch et julia.zumthurm@unil.ch

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