L.P.

A Mathématiques 4èmeMaths
10/02/2022 Contrôle 2 Durée : 2 heures

Exercice 1 (8 points )

Dans la figure de l’annexe ci-jointe, ABCD un parallélogramme de centre G et ACDE un rectangle directe de
     
  3
 2

centre O tels que DA, DC   2  et AB, AC   2  . Soit F le milieu de OC  .

1) Soit S la similitude directe qui transforme O en B et D en E .


a) Montrer que S est de rapport 2 et d’angle .
3
b) Montrer que C est le centre de S .
2) Soit le point I barycentre des points pondérés  E , 2  et  C ,1 , J le projeté orthogonal de I sur  AE 
et S ' la similitude directe qui transforme J en I et A en C .
Déterminer le rapport et l’angle de S ' .
3) Caractériser   S 1o S ' .
 
4) Soit la similitude directe f  R  O,   o S 1 et  son centre.
 3
a) Montrer que  appartient au cercle de diamètre  BE  .
b) Déduire une construction de  .
5) a) Montrer qu’il existe un unique antidéplacement g qui transforme A en E et D en B
b) Montrer que g est une symétrie glissante que l’on caractérisera.
6) Soit   fog .
a) Montrer que  est une similitude indirecte.
b) Soit  le centre de  et on désigne par K le milieu de  BC  .
Montrer que  est le centre de gravité du triangle OKC .
c) Déduire une construction de  axe de  .
 

7) Le plan est muni d’un repère orthonormé direct A, AC , 3 AE . 
a) Donner la forme complexe associée à  .
b) Préciser une équation de  .

Exercice 2 (4 points )

Questions indépendantes :

1) Soit A un point du plan.

D et D’ sont deux droites perpendiculaires en A.
Montrer que S D o h A,2  o S D est une homothétie de centre A et de rapport (-2).
1 1
2) Soit f une fonction continue sur  0,1 telle que  f  x  dx  2 .
0

Montrer que f  x   x admet au moins une solution dans  0,1 .

3) Soit f continue sur  0,1 .
1 c
Montrer qu’il existe c  0,1 telle que f  t  dt  f  c  .
1  c 0
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Exercice 3 (8 points )
Soit f la fonction définie sur  par f  t   t sin t .

1 1 n k
On pose I   f  t  dt et U n   f   où n est un entier naturel non nul.
0 n k 1 n

1) a) Montrer que pour tout a et b de  0,1 , f  b   f  a   2 b  a .

k
n
k
b) Montrer que I  U n   kn1 f  x   f   dx .
k 1 n n
1
c) En déduire que I  U n  .
n
2) Montrer que lim U n  sin1  cos1 .
n 
n
k k n
 k  k  k
3) On pose S n   sin sin et Vn     sin    sin , n un entier naturel non nul.
k 1 n n² k 1   n²  n²  n
x
a) Montrer que x    ; sin x  x    x  t  sin tdt .
0
x²
b) Déduire que x  sin x  ; x    .
2
c) Montrer que lim Vn  0 .
n 

4) Déduire que lim S n  sin1  cos1 .

n 
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Annexe à rendre ave la copie Nom et Prénom : ………………………

B A E

G O


3
C D
 Un corrigé proposé par : M. Mechmeche Imed

Exercice 1
1) a) On a S(O) = B et S(D) = E
BE 2CD
Le rappoert de S est : OD
= OD
= 2 car le triangle OCD est équilatéral.
En effet , ACDE est un rectangle de centre O =) OC = OD
 

OC = OD et DO; DC  3 [2], alors OCD est équilatéral.
   
L'angle de S est : OD; BE  OD; CD [2] car BE et CD sont colinéaires et de même sens

Donc l'angle de S est 3 .
b) Soit le centre de S. Comme S(D) = E , alors est l'unique point du plan vérifiant:
   
E  CE 2CO 
D
= 2 et D; E  3
[2] or on a CD
= CD
= 2 et CD; CE  3 [2], d'où = C

f
2) On a S 0(J) = I , S 0(A) = C, I 2 (CE) , J 2 (AE) et (I J) (AC) car ( (IJ)?(AE) et (AC)?(AE) )
IC EC
Alors d'aprés le théorème de Thalès : Le rapport de S 0 est JA
= EA = 2 .
   
JA; IC  EA; EC [2]
L'angle de S est :
0

 3
[2]

3) ' = S ¡1  S 0
1 
S ¡1 est une similitude directe de rapport 2
et d'angle ¡ 3 .

S 0 est une similitude directe de rapport 2 et d'angle 3
1  
Alors ' est une similitude directe de rapport 2
 2 = 1 et d'angle ¡ 3 + 3 = 0,
donc ' est un déplacement d'angle nul, d'où ' est une translation.
de plus '(A) = S ¡1  S 0(A) = S ¡1(C) = C =) ' est la translation de vecteur AC .

4) Soit la similitude directe f = R¡ O;¡ 
 S ¡1 et son centre.

3

 ¡ 
2
a) L'angle de f est: ¡ 3 + ¡ 3 = ¡ 3 et on a f (B) = R¡ O;¡ 
 S ¡1(B) = R¡ O;¡ 
(O) = O .
3 3

       
2 
D'où B; O  ¡ 3
[2] or EB; EO  3 [2] et par suite on a EB; EO  B ; O +  [2] .

Donc 2 C(OBE) (cercle circonscrit au triangle OBE ) et comme A = B * E et AB = AO = AE alors

C(OBC) = C[BE] D'où appartient au cercle de diamètre [BE].
b) On a f(B) = O et f (E) = R¡ O;¡ 
 S ¡1(E) = R¡ O;¡ 
(D) = C donc f ([BE]) = [OC].
3 3

2 C[BE] =) f ( ) 2 C[OC] or f ( ) = d'où 2 C[BE] \ C[OC] , d'où la construction de .

5) a) On ABCD est un parallélogramme =) AD = BC

 

(AC) = med [BE] =) CB = CE et EB ; EC  3 [2] d'où le triangle BCE est équilatéral =) B C = BE

et par suite AD = BE et AD =
/ 0 , donc il existe un unique antidéplacement g tel que g(A) = E et g(D) = B
 b) g est soit une symétrie glissante, soit une symétrie orthogonale et comme med[AE] =
/ med[DB]
alors g n'est pas une symétrie orthogonale et par suite g est une symétrie glissante.
On a O = A * D =) g(O) = g(A) * g(D) = E * B = A donc g  g(O) = E
1
Soit ~u le vecteur de g , alors g  g = t2u~ et comme g  g(O) = E alors ~u = 2 OE.
Soit
l'axe de g . On a g(D) = B donc D * B = G 2
, d'où
est la paralléle à (OE) passant par G

6) Soit  = f  g
a)  est la composée d'une similitude directe f et d'une similitude indirecte g donc  est une similitude indirecte
1 1
b) Soit w le centre de  , alors    = h(w;k2) où k est le rapport de  , k = 2  1 = 2

On a (D) = f  g(D) = f (B) = O , O = A * D =) g(O) = g(A) * g(D) = E * B = A

1
donc (O) = f  g(O) = f (A) = F d'où   (D) = F =) h w; 1 (D) = F () wF = 4 wD
4

1 1 1 1
wF = 4 wD () wF = 4 wF + 4 FD () wF = 3 FD or CK = DO () C * O = K * D = F d'où FD = KF
1
et par suite wF = 3 KF et comme C * O = F alors w est le centre de gravité du triangle OKC.

c) Soit
l'axe de , comme (O) = F alors
est la bissectrice intérieure de l'angle OwF


7) a) L'écriture complexe de  est de la forme : z 0 = a z + b avec a 2 C et b 2 C
On a (A) = f  g(A) = f (E) = C =) zC = azA + b =) b = 1 car zA = 0 et zC = 1
   
1 1 1 1 1 1 1
(D) = O =) zO = azD + 1 =) 2 + p i = a 1 ¡ p i + 1 =) ¡ 2 + p i = a 1 ¡ p i =) a = ¡ 2 .
2 3 3 2 3 3
1
D'où z 0 = ¡ 2 z + 1 est l'écriture complexe de .
n o
1
b) Soit
l'axe de  , alors
= M (z) 2 P; wM 0 = 2 wM . On pose z = x + iy avec x; y 2 R
¡1
1 a b + b +1 2
M (z = x + iy) 2
() z 0 ¡ zw = 2 (z ¡ zw) or zw = 1 ¡ jaj2 = 2 1 = 3
1¡ 4
 
2 1 2
M (z = x + iy) 2
() z 0 ¡ 3 = 2 z ¡ 3 () 6z 0 ¡ 4 = 3z ¡ 2 () 6z 0 ¡ 3z = 2 () ¡3z
~ ¡ 3z + 4 = 0
2
M (z = x + iy) 2
() ¡6x + 4 = 0 Donc
est la droite d'équation x = 3

Exercice 2
1) On a SD  SD 0 = SD 0  SD = SA et h(A;¡2) est une similitude directe de centre A , de rapport 2 et d'angle 
donc h(A;¡2) = h(A;2)  R(A;) = R(A;)  h(A;2) et R(A;) = SA
d'où h(A;¡2)  SD = h(A;2)  SA  SD = h(A;2)  SD 0 et comme A 2 D 0 alors h(A;2)  SD 0 = SD 0  h(A;2)
et par suite h(A;¡2)  SD = SD 0  h(A;2) () SD  h(A;¡2)  SD = SD  SD 0  h(A;2) = SA  h(A;2) = h(A;¡2)

R1 1 R1 R1 R1
2) f (x)dx = 2 () f (x) dx = xdx () (f(x) ¡ x )dx = 0
0 0 0 0

Posons pour tout x 2 [0; 1] g(x) = f(x) ¡ x , g est continue sur [0; 1] car f l'est aussi
R1
La valeur moyenne de g sur [0; 1] est g = g(x)dx = 0
0

Donc d'après le théorème de la moyenne, il existe c 2 [0; 1] tel que g(c) = g = 0

g(c) = 0 () f (c) = c , d'où l'équation f(x) = x admet au moins une solution dans [0; 1].
 Rx
3) Soit F la primitive de f sur [0; 1] qui s'annule en 0 (F existe car f est continue sur [0; 1] ), F (x) = f(t) dt
0
On pose pour tout x 2 [0; 1] G(x) = (1 ¡ x)F (x) , alors on a :
9
G est continue sur [0; 1] =
G est dérivable sur ]0; 1[ =) d'après le théorème de Rolle, il existe c 2 ]0; 1[ tel que G 0(c) = 0 .
;
G(0) = G(1)
1 Rc
or G 0(x) = ¡F (x) + (1 ¡ x)f (x) donc G 0(c) = 0 =) F (c) = (1 ¡ c)f(c) =) 1 ¡ c f (t)dt = f(c) .
0

Exercice 3
1) a) f (t) = t sin t , f est dérivable sur R et f 0(t) = sin t + t cos t
Pour tout t 2 [0; 1] , jf 0(t)j 6 jsin tj + jt cos tj 6 1 + 1 = 2
Donc d'après le corollaire du théorème des inégalités des accroissement finis
Pour tous a et b dans [0; 1], jf (b) ¡ f(a)j 6 2jb ¡ aj

R1 n
P R k
n
n
P 1
 
k
n
P R k
n
 
k
b) I = f (t)dt = k¡1
f(t)dt et Un = n
f n
= k¡1
f n
dt
0
k=1 n k=1 k=1 n

n
P R k
n
  
k
D'où I ¡ Un = k¡1
f (t) ¡ f n
dt et comme la valeur absolue d'une somme est inférieure ou égale
k=1 n

à la somme des valeurs absolues et qu'il en est de même pour l'intégrale, alors
n R k
P   h i
n k k k¡1 k
jI ¡ Unj 6 k ¡1
f (t) ¡ f n
dt or t , n
2 n
; n
 [0; 1]
k=1 n
   
k k k
Donc d'après 1) a) f (t) ¡ f n
62 t¡ n =2 n ¡t
n
P R k
n

k
 R k
n

k
 h 
k
2 ink
1
et par suite jI ¡ Unj 6 k¡1
2 n ¡ t dt or k ¡1
2 n ¡ t dt = ¡ n ¡ t k¡1
= 2
k=1 n n
n
n
n
P 1 1 1
D'où jI ¡ Unj 6 2 =n 2 =n
k=1 n n
9
1 =
jI ¡ Unj 6 n
2) 1 =) lim Un = I = sin 1 ¡ cos 1 (intégration par parties )
lim n = 0 ;
R1 1 R1 1
En effet I = ¡t  cos 0 t dt = [¡t cos t]0 ¡ ¡cos tdt = ¡cos 1 + [sin t]0 = ¡cos 1 + sin 1 .
0 0

Rx Rx x Rx
3) a) (x ¡ t)sin tdt = (t ¡ x) cos 0 t dt = [(t ¡ x) cos t]0 ¡ cos tdt = x ¡ sin x .
0 0 0
Rx
D'où sin x = x ¡ (x ¡ t)sin tdt
0
Rx Rx
b) Soit x > 0 , jx ¡ sin xj 6 j(x ¡ t)sin tj dt 6 (x ¡ t)dt car x ¡ t > 0 et jsin tj 6 1
0 0
 x
Rx (x ¡ t)
2
x2 x2
(x ¡ t)dt = ¡ 2
= 2 , d'où pour tout x 2 R+ jx ¡ sin xj 6 2 .
0
0
n
P n
P n
P
k k k k k k2 k k k2
c) jVnj 6 sin n2 ¡ n2 sin n 6 sin n2 ¡ n2 6 2n4
, car d'après 3) b) n2
¡ sin n2 6 2n4
k=1 k=1 k=1
n
P n
P
k2 1 k2 1 1 1
or 1 6 k 6 n =) 2n4 6 2n2 =) 2n4
6 2n2
= 2n et par suite jVnj 6 2n .
k=1 k=1
1 1
jVnj 6 2n et lim 2n = 0 , alors lim Vn = 0 .

n
P n
P n
P   n
P  
k k 1 k k 1 k 1 k
4) On a Sn = Vn + n2
sin n = Vn + n n
sin n = Vn + n f n
, or lim Vn = 0 et lim n f n
= sin 1 ¡ cos 1
k=1 k=1 k=1 k=1

D'où lim Sn = sin 1 ¡ cos 1 .