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BACCALAURÉAT Section Maths

ANNALES DES SUJETS DE MATHÉMATIQUES SESSIONS :


Principale + Contrôle
 2008 2015
SOMMAIRE DES SUJETS

Bac Blanc 2010+2012

Enoncés + Corrigés

Proposé par : ZHIOUA KHALED ( ‫) أﺳﺗﺎذ ّأول ﻣﻣﯾّز‬

LYCEE IBN ABI DHIAF MANOUBA

Principale Contrôle Page

Juin 2008   2 à 15

Juin 2009   16 à 28

Juin 2010   29 à 42

Juin 2011   43 à 56

Juin 2012   56 à 74

Juin 2013   95 à 107

Juin 2014   108 à 123

Juin 2015   124 à 139

Bac blanc   75 à 95

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Session : Principale 2008
Exercice n°1
Pour chacune des questions suivantes, une seule des trois réponses proposées est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.
Une réponse correcte vaut 1 point, une réponse fausse ou l’absence de réponse vaut 0 point.
1) La limite de  x  1  e  x  quand x tend vers  est égale à
a)  b) 0 c) 
2x
2) Soit f la fonction définie sur par f  x   e  1 .
Alors f est solution de l’équation différentielle
a) 2 y '  y  2 b) y '  2 y  2 c) y '  2 y  2
3) La durée de vie X, exprimée en années, d’une machine automatique suit une loi exponentielle de
paramètre 0,4.
La probabilité qu’une machine ne tombe pas en panne avant 10 est égale à
a) e4 b) 1  0, 4e 4 c) 1  e 4
Exercice n°2

1) Dans l’annexe ci-jointe (figure 1), on a représenté dans un repère orthonormé  O, i, j  la courbe
C  de la fonction f définie sur  1 , e  par f  x   ln 3  x   ln  x  et les demi-tangentes à la
 e 
1
courbe C  aux points d’abscisses respectives et e .
e
a- En utilisant le graphique :
1
Montrer que f réalise une bijection de  , e  sur  2, 2 . ( On note f 1 la fonction réciproque
e 

de f et C ' la courbe représentative de f 1 dans le repère  O, i, j  ).
b- Tracer la courbe C ' et les demi-tangentes à C ' aux points d’abscisses respectives 2 et 2 .
e
2) Soit la suite  an n1 définie par an   ln x n dx .

1

a- Calculer a1 .
b- Montrer, à l’aide d’une intégration par parties, que pour tout entier n  1 , an1  e   n  1 an .
c- En déduire que a3  6  2e .
3) Soit A l’aire de la partie du plan limitée par la courbe C ' et les droites d’équations x  2 et x  0 .
e
a- Calculer  f  x dx .
1
b- En déduire A .
Exercice n°3
1) Soit dans  l’équation  E  : 3x  8y  5 .
Montrer que les solutions de  E  sont les couples  x, y  tels que x  8k  1 et y  3k  1 avec k 
n  3x  2
2) a) Soit n , x et y trois entiers tels que : 
n  8y  7
Montrer que  x, y  est solution de  E  .
n  2  mod 3
b) On considère le système  S  où n est un entier . 2
n  7  mod8 
Montrer que n est solution du système  S  si et seulement si n  23  mod 24  .

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3) a) Soit k un entier naturel.
Déterminer le reste de 2 2k modulo 3 et le reste de 7 2k modulo 8 .
2008
b) Vérifier que 1991 est une solution de  S  et montrer que l’entier 1991  1 est divisible par 24
Exercice n°4
Le plan est orienté dans le sens direct.
Dans la figure de l’annexe ci-jointe (figure 2), OAB est un triangle rectangle isocèle tel que OA  OB
  
et OA, OB   2 . On désigne par I le milieu du segment [AB] et par C et D les symétriques
 2
respectifs du point I par rapport à O et à B .
Soit f la similitude directe qui envoie A sur D et O sur C .

1) Montrer que f est de rapport 2 et d’angle .
2
2) a) Montrer que O est l’orthocentre du triangle ACD .
b) Soit J le projeté orthogonal du point O sur  AC  .
Déterminer les images des droites  OJ  et  AJ  par f et en déduire que J est le centre de
la similitude f .
3) Soit g la similitude indirecte de centre I , qui envoie A sur D .
a) Vérifier que g est de rapport 2 et d’axe  IC  . En déduire g  O  .
b) Déterminer les images de C et D par gof -1 . En déduire la nature de gof -1 .
4) Soit I '  f  I  et J '  g  J  .
a) Déterminer les images des points J et I ' par gof -1 .
b) Montrer que les droites  IJ  ,  I ' J ' et  CD  sont concourantes .
Exercice n°5
 
L’espace E est rapporté à un repère orthonormé direct  O, i, j, k  .
  
On considère le tétraèdre ABCE tel que A 1, 0, 2  , B  0, 0,1 , C  0, 1,3 et AE  AB  AC .
1) a) Vérifier que E a pour coordonnées  0, 2,3 .
b) Calculer le volume du tétraèdre ABCE .
2) a) Soit P le plan d’équation : x  2 y  z  5  0 . Montrer que P est parallèle au plan  ABC  .
  
b) Soit K le point défini par 2 KE  KC  0 .
Calculer les coordonnées du point K et vérifier que K appartient au plan P .
3) Soit h l’homothétie de centre E qui transforme le point C en K .
a) Déterminer le rapport de h .
b) Le plan P coupe les arêtes  EA et  EB  respectivement en I et J .
Calculer le volume du tétraèdre EIJK .

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Annexe
Exercice n°2

Exercice n°4

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CorrigéSession principale 2008
Exercice 1 :
1 2 3

c b a

Exercice 2 :
1- a) f est une fonction continue et strictement croissante sur  1 ,e  donc f réalise une bijection de  1 ,e  sur
 e   e 
l’intervalle I =  2, 2  .
b) La courbe représentative (C’) de f 1 est le symétrique de la courbe représentative (C) de f par rapport à la
première bissectrice (Δ :y = x ) dans le repère orthonormé .

Voir graphique :

e
2- a n   (lnx) n dx
1

e e
a) a1=  1
lnx dx =  xlnx-x 1 = 1

e
b) a n+1 =  (lnx) n+1dx
1

On pose : u(x) = (lnx) n+1 alors u'(x) = (n+1) 1 (lnx) n et v'(x) = 1 alors v(x) = x .
x

n+1 en e
a n+1=  x  lnx   - (n+1)  lnx  dx = e - (n+1) a n
 1 1

c) a 3 = e - 3a 2 = e - 3(e-2a1) = 6 - 2e .
5

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e e 3 e 3 e
3- a) 1
f(x)dx =    lnx 
1
-3lnx  dx =
   lnx 
1
dx - 3 lnxdx = a 3 - 3a 1 = 3 - 2e
1

Exercice 3 :

1- 3x - 8y = 5= 3×(-1) - 8×(-1) signifie 3(x+1) - 8(y+1) = 0 signifie 3(x+1) = 8(y+1) .


3(x+1)=8(y+1)3 divise 8 et 38=1 alors 3 divise (y+1) alors y+1=3k ; k 

alors y= -1+3k ; k  ; y+1 = 3k ; k   alors 3(x+1) = 8(3k) ; k  alors x = 8 k - 1 ; k  .

3x - 8y = 5 signifie  x,y  =  8k-1,3k-1  , k Z .

 n = 3x+2
2- a)  alors 3x + 2 = 8y + 7 alors 3x - 8y = 5 alors  x,y  est solution de E
 n = 8y+7

 n  2 (mod 3)  n = 3x + 2
b)  S :  alors  ; x = 8k - 1 et n = 24k - 1
 n  7 (mod 8)  n = 8y + 7
n  -1 (mod 24) signifie n  23 (mod 24) alors n = 8×3k + 23
 n = 8×3k+ 23 = 3(8k+7) + 2  n  2 (mod3)
alors  alors 
 n = 8(3k + 2) + 7  n  7 (mod8)

3- a) 22  1  mod3  alors 2 2k  1 (mod3)


72  1  mod8  alors 7 2k  1  mod8  .
1991 = 24×82 + 23 alors 1991  23 (mod 24)
2008
1991  1 (mod 24) alors  1991   1(mod 24) alors 19912008  1  0  mod 24  .

Exercice 4 :
1- Soit k le rapport de la similitude directe f et soit  une mesure de son angle.

   


k = CD = 2OB = 2 et α  (OA,CD)  2π   (OA,OB)  2π   π  2π 
OA OA 2

Donc f est une similitude directe de rapport 2 et d’angle dont une mesure est .

2- a) (OA)(OB) et (OB)(CD) alors (OA)(CD) et (OC) (AD) d’où O est l’orthocentre de ACD.

b) f((OJ)) est la perpendiculaire à (OJ) issue de f(O) = C alors f((OJ)) = (AC) .

f((AJ)) est la perpendiculaire à (AJ) issue de f(A) = D alors f((AJ)) = (DJ) .

J  (OJ)  (AJ) alors f(J)  (AC)  (DJ) donc f(J) = J .

f est une similitude directe de rapport 2 ; (21) et f ( J ) = J alors j est le centre de f .


2- a) Soit  le rapport de g et Δ son axe. λ = ID = ID = 2 .
IA IB
SΔ= h( I, 1 ) g ; SΔ(A) = h(I, 1 ) g (A) = h(I, 1 )(D) = B alors Δ est la médiatrice de  AB  d’où Δ= (IC). 6
2 2 2
g(O) = h(I, 2 ) S(IC)(O) = h(I,2)(O) = C.

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b) gf -1(C) = g(O) = C et gf -1(D) = g(A) = D .
gf -1est une similitude indirecte qui fixe C et D donc gf -1 = S(CD) .
3- I’= f(I) et J’= g(J) ; gf -1(J) = g(J) = J’= S(CD)(J) et gf -1(I’) = g(I) = I = S(CD)(I’).
Montrons que les droites (IJ) et (CD) sont sécantes .

Supposons que (IJ)  (CD) donc (IJ)(OB) alors (IJ)  (OA) et on a (OJ)(JA) et OI=OA .
(OI)(IA) donc le quadrilatère OJAI est un carré (ce qui est absurde) d’où (IJ) est sécante à (CD) en
un point E.
(I’J’) = S(CD)( IJ) passe par E d’où (IJ) , (I’J’ ) et (CD) sont concourantes .
Exercice 5 :
 -1   -1   -1 
           
1- a) AB  0   AC  -1  = AE  2  ; OE = OA + AE alors E(0,2,3) .
 -1   1  1
     
  
b) V(ABCE) = 1 (AB  AC).AE = 1 AE 2 = 1 .
6 6

 1 
  
2- a) AE  2  est un vecteur normal au plan (ABC) .
 1
 
 1  1  1 
        
P : x – 2y – z + 5 = 0 ; n p  2  est un vecteur normal à P ; n p  2  et AE  2 
 1   1   1
     
sont colinéaires donc ( ABC ) et P sont parallèles .
     
b) 2KE + KC = 0 signifie OK = 2 OE + 1 OC donc K( 0 , 1 , 3 ) .
3 3
0 – 2  1 – 3 + 5 = 0 donc K( 0 , 1 , 3 )  P .
    
3- a) 2KE + KC = 0 signifie EK = 1 EC donc h est une homothétie de rapport .
3
b) h((ABC)) est le plan parallèle à (ABC) passant par h(C) = K donc h((ABC)) = P .
h(A)  (AE)  P , h(B) )  (BE)  P ; h(A) = I et h(B) = J.
 
1 AB
 h(E) = E  IJ =
 h(A)  3
 = I   1       
1 (AB
 alors  IK = AC alors (IJ  IK).IE =  AC).AE .
3 27
 h(B) = J   
 h(C)= K  IE = 1 AE
 3
Donc VEIJK = 1 V(ABCE) = 1
27 27

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Session : Contrôle 2008
Exercice n°1
Pour chacune des questions suivantes, une seule des trois réponses proposées est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.
Une réponse correcte vaut 1 point, une réponse fausse ou l’absence de réponse vaut 0 point.
3
e
ln x 
1) Soit 1 x
dx . Alors I est égale à
1 1
a) 3 b) c) 
4 4
3
e
ln x 
2) Soit l  1 x
dx , alors
a) l  1 b) l  0 c) l  
3) Soit n un entier non nul tel que  5n    3  5  7   35 . Alors
2 3

a) n  0  mod 3 b) n  0  mod 5  c) n  0  mod 7 


Exercice n°2
Dans l’ensemble des nombres complexes, on considère l’équation
3 2
 E  : z +  5  i  z  10  2i  z  8  0 .
1) a) Montrer que l’équation  E  admet une solution réelle que l’on déterminera.
b) Résoudre l’équation  E  .
 
2) Dans le plan P muni d’un repère orthonormé direct  O, u, v  , on considère l’application f qui à tout point
M d’affixe z associe le point M ' d’affixe z ' tel que z '  1  i  z .
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f .
b) Soit M un point distinct de O et soit M ' son image par f . Montrer que le triangle OMM '
est rectangle isocèle et en déduire un procédé de construction du point M ' .
3) On considère les points A n définis par :
A0 le point d’affixe  1  i  et pour tout entier naturel n , A n 1  f  A n  .
a) Placer les points A0 , A1 , A 2 , A3 et A 4 .
b) Pour quelles valeurs de n , les points O , A0 et A n sont-ils alignés ?
Exercice n°3
Le plan est orienté dans le sens direct. Dans la figure ci-contre, ABCD est un losange de centre O,
  
J est le milieu du segment [AD] et AB, AD    2 .
 3
1) a) Montrer qu’il existe un unique antidéplacement f
qui transforme A en B et B en D .
b) Caractériser f .
c) Déterminer l’image du triangle ABD par f .
2) Soit s un antidéplacement qui transforme l’ensemble A, B, D
en l’ensemble B, C, D et tel que s  A  C
a) Déterminer l’image du segment [BD] par s .
b) En déduire que s est la symétrie orthogonale d’axe (BD).
3) Soit g un antidéplacement qui transforme l’ensemble A, B, D en l’ensemble B, C, D
et tel que g  A  D
a) Montrer que g  D  B .
b) Caractériser alors g .
8

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Exercice n°4
1) Soit f la fonction définie sur  2, 2 par :
f  x    x  2  ln  x  2  si x  2
  
 f 2  0

et C  sa représentation graphique dans un repère orthonormé  O, i, j  .
a) Montrer que f est continue à droite en  2  .
b) Etudier la dérivabilité de f à droite en  2  .
c) Donner le tableau de variation de f .
2) Soit g la fonction définie sur  2, 2 par :
g x  f x  x 4  x2

et C ' sa représentation graphique dans le repère  O, i, j  .
a) Déterminer la position relative des courbes C  et C ' .
b) Dans la figure de l’annexe ci-jointe, on a tracé la courbe C ' de g .
Tracer la courbe C  dans le même repère.
3) Soit  un réel non nul appartenant à  2, 2 .
On désigne par A  l’aire de la partie du plan limitée par les courbes C  et C '
et les droites d’équations respectives x  0 et x   .

a) Montrer que A    x 4  x 2 dx . (On distinguera les deux cas   0 et   0 ).
0

b) Calculer A  .
c) Calculer l’aire de la partie du plan limitée par les courbes C  et C ' .
Exercice n°5
Pour tout entier naturel non nul n, on considère la fonction fn définie sur  0,1 par f n  x   e  x  x 2n 1
1) Etudier les variations de fn .
2) Montrer que pour tout entier naturel non nul n, l’équation f n  x   0 admet une solution unique u n
et que u n  0,1 .
On définit ainsi sur 
, une suite  u n  .
3) a) Soit n un entier naturel non nul et x un réel de l’intervalle 0,1 .
Comparer les réels f n 1  x  et f n  x  .
b) Montrer que pour tout n  
, f n  u n 1   0 .
c) Montrer que la suite  u n  est croissante et en déduire qu’elle est convergente.
un
4) a) Montrer que pour tout n  1 , ln  u n    .
2n  1
b) Calculer la limite de la suite  u n  .

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Annexe

Exercice n°4

10

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Corrigé Session de contrôle 2008

Exercice1 :

1 2 3

b c c

Exercice 2 : Résoudre : ( E ) : z 3 +  5+i  z 2 +  10 + 2i  z + 8 = 0 :


 1- a) Soit z0 =  ,   IR une solution réelle de ( E ) . Alors :
α 3 +  5+i  α 2 + 10+2i  α + 8 = 0 signifie  α + 5α + 10α + 8 + i  α 2 + 2α  = 0 signifie :
3 2

 α3  5α 2  10α  8  0 α 3  5α 2  10α  8  0
 2 signifie  or  ne vérifie pas ( E ) d’où  = -2 .
 α  2α  0  α  0 ou α  2
b)  E  :  z + 2   z 2 + bz + c   z3 +  5+i  z 2 +  10 + 2i  z + 8 signifie

z3 + bz² + cz + 2z² + 2bz + 2c = z 3 +  5+i  z 2 +  10 + 2i  z + 8

signifie z3 + ( b + 2 ) z² + ( c + 2b ) z + 2c = z 3 +  5+i  z 2 +  10 + 2i  z + 8

par identification on obtient b + 2 = 5 + i ; c + 2b = 10 + 2i et 2c = 8 .

Conclusion : ( z + 2 ) ( z² + ( 3 + i ) z + 4 ) = 0 signifie z = -2 ou z² + ( 3 + i ) z + 4 = 0 .

2 2
Δ =  3 + i  - 16 = -8 + 6i =  1 + 3i  d’où :

1 1
z' = 2  -3 -i -1 - 3i  = -2 - 2i ou z" = 2  -3 - i + 1 + 3 i  = -1 + i

Conclusion : SC =  -2 ; -2 – 2i ; -1 + i  .

π
i
 2- a) L’écriture complexe de f est de la forme z’ = az + b où a = 2 e 4 nul) et b = 0 donc f est une
similitude directe de rapport k = 2 , d’angle dont une mesure π et de centre O.
4
2 2
b) On a MM' = 1+i  z - z = z + iz - z = iz = z = OM et M’ = f ( M ) alors OM' = 2 OM
d’où MM'2 + OM 2 = 2 OM 2 = OM'2 .
Conclusion : OMM’ est un triangle rectangle et isocèle en M.
 Construction : A partir du point M on construit la demi-droite  Ot  La perpendiculaire à  OM  en
M coupe  Ot  en M ' d’où la construction.

 3- a) Pour tout n  IN , on pose zn l’affixe du point An et comme A n+1 = f  A n  alors zn+1 = ( 1 + i )zn .
Par suite A 0  -1 + i  ; A1 ( -2 ) ; A2( -2 -2i ) ; A3( -4i) et A4 ( 4 – 4i ) .

11

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2 3 n
b) On a : z n = 1+i  z n-1 = 1+i  z n-2 = 1+i  z n-3 = ....... = 1+i  z 0

  z
D’autre part O, A0 et An sont alignés signifie OA 0 et OA n sont colinéaires signifie n est réel
z0

n π
Signifie arg 1+i  = kπ  k  Z  donc n =kπ  k  Z  en simplifiant par  on obtient n  0(mod4) .
4

Exercice 3 :
AB  AD
1- a) AB  0 et BD = AB car ABD équilatéral d’où    π
 AB, AD   3  2π 
alors il existe un unique antidéplacement f qui envoie A en B et B en D .

b) L’antidéplacement f vérifie f o f ( A ) = D et D  A alors f est une symétrie glissante de vecteur


1  
AD = AJ car fof = t  et d’axe (IO) passant par I et O ; avec I milieu de AB et O milieu de BD.
2 2u

c) L’image du triangle ABD direct est un triangle indirect isométrique dont f ( A ) = B et f ( B ) = D sont deux
sommets par suite l’image du triangle ABD par f est le triangle BDC .

2- a)
s A,B,D = B,C,D
s A = C

 donc s B,D  = B,D 12
s est une bijection 

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b)
Si s  B  = D et s  D  =B donc sos = identité donc s = S med BD  absurde car A  med  BD  et s  A   A
Ainsi s  B  = B et s  D  = D donc s est un antidéplacement qui fixe les points B et D d'où s = S BD 
3- a)

g A,B,D = B,C,D

g  A  =D  donc g B,D  = B,C
g est une bijection 

par suite on obtient g ( D ) = B ou g ( D ) = C or si g ( D ) = C on obtient g ( B ) = B d’où g est une symétrie


orthogonale ceci est contradictoire car gog( A ) = C et C  A donc g ( D ) = B .

1  
b) On a g ( A ) = D , g ( D ) = B et g étant une symétrie glissante donc de vecteur AB = AI
2
et d’axe passant par J milieu de A et D et O milieu de B et D donc d’axe ( OJ ) .
Exercice 4 :
1- a)
lim  f  x   lim   x+2  ln  x+2  
x   2  x   2 
où X = x + 2 donc f est continue à droite en ( -2 ) .
lim XlnX  0  f  -2 
X 0

f  x  - f  -2 
b) lim   lim  ln  x + 2   lim lnX   où X = x + 2 donc f n’est pas
x  2  x+2 x  2  X 0

dérivable à droite en  2 .


c) f est dérivable sur  -2 , 2  , f ’ ( x ) = 1 + ln ( x + 2 ) ; f’ ( x ) = 0 signifie x = e-1 – 2 .
lim f  x   lim  x+2  ln  x+2   lim XlnX   . où X = x + 2 .
x  x  X 

x 2 e1  2 2

f’(x)  0 +

0 

f(x)

e1
 2- a)
g  x  - f  x   -x 4 - x²
x 2 0 2

g  x  -f  x  + O 

position C '/C O C /C '

b) Voir figure :

13

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3- a)
0 α
 Si α  0 on obtient Aα    g  x  -f  x  dx   x 4-x²dx 
α 0
α α 
 Si α  0 on obtient Aα    f  x  -g  x  dx   x 4-x²dx 
0 0 
α
Ainsi pour tout α   -2 , 2 Aα   x 4-x²dx
0
α α
b) Aα   12  -2x 4-x²dx   13  4-x²  4-x² 0  38  13  4  α²  4  α²
0

c) A  A2 + A 2  16
3
u.a.
Exercice 5 :
 1- f n '  x  =-e -x -  2n+1 x 2n  0 sur 0,1 donc fn est strictement décroissante sur  0 , 1  .

x 0 1

fn'  x  –

fn  x  e-1 - 1

2) fn est continue et strictement décroissante sur  0,1 donc fn réalise une bijection de  0,1 sur f(0,1) = I

avec I =  e-1 - 1 , 1  , 0  I alors fn (x) = 0 admet une solution unique un   0 , 1 .

3) a- fn+1(x) – fn(x) = x2n+1(1-x2)>0 donc pour tout entier naturel non nul n et pour tout réel x de]0,1[, on aura 14
fn+1(x)>fn(x).

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b- Pour tout n  IN* et pour tout x   0 , 1  , on a fn+1 ( x )  fn ( x ) or fn+1 ( un+1) = 0

d’après 2- d’où fn(un+1) < 0.

c- fn( un+1 ) < 0 = fn(un) de plus fn est strictement décroissante sur 0,1 alors pour tout n  IN , un < un+1 et par suite
(un) est une suite strictement croissante, de plus (un) est majorée par 1 donc (un) est une suite convergente et
converge vers l.

4) a- fn(un) = 0 signifie e-un = (un) 2n+1 d’où ln (un) = .

u
b-
n  n 
 
lim ln u n  lim - 2n +n 1 alors ln l = 0 d’où l = 1.

15

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Session : Principale 2009
Exercice n°1
Pour chacune des questions suivantes, une seule des trois réponses proposées est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.
Une réponse correcte vaut 0.75 point, une réponse fausse ou l’absence de réponse vaut 0 point.
 
1) Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct  O, u, v  , on considère le point A d’affixe 1  i 3

L’image du point A par la rotation de centre O et d’angle  est le point d’affixe
2
a)  3  i b) 3  i c)  3  i

2) Si z est un nombre complexe non nul d’argument alors un argument de i z est :
6
  
a)  b) c)
6 6 3
n n
3) Pour tout entier naturel n, on pose an  2  3 .
Alors an  0 (mod 5) pour
a) tout entier naturel n pair b) tout entier naturel n c) tout entier naturel n impair
4) Un questionnaire à choix multiples (QCM) comporte quatre questions. Pour chaque question, trois
réponses sont proposées dont une seule est exacte. Un candidat répond au hasard à chacune des
quatre questions de ce QCM. La probabilité pour que ses quatre réponses soient toutes exactes est
4
1 1  2
a) b) 4 c) 1   
3 3  3

Exercice n°2
Soit f la fonction définie sur [0,1[ par f (x) = ln( 1  x ).


On note ( C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé O, i, j . 
f (x)
1) a) Montrer que lim  
x0 x
b) On donne ci-dessous le tableau de variation de la fonction f.

Tracer (C ). (On précisera la demi-tangente à (C ) en 0).


2) a) Montrer que f réalise une bijection de  0,1 sur , 0 .


(On notera f-1 la fonction réciproque de f et (  ) sa courbe représentative dans le repère O, i, j ). 
b) Tracer (  ). (On précisera la demi-tangente à (  ) en 0).
2
3) a) Montrer que, pour tout x  , 0  , f 1 ( x)   e x  1 .
b) Calculer l’aire A de la partie du plan limitée par la courbe (  ) et les droites d’équations
x   ln 2 , x0 et y0
1
c) En déduire la valeur de  0
4
 
ln 1  x dx
16

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Exercice n°3
  π
Dans le plan orienté, on considère un triangle ABC isocèle et rectangle en A tel que  AB, AC    2π 
2
On désigne par I, J, K et L les milieux respectifs des segments [AB], [BC],[AC] et [JC].
1) Faire une figure.
2) Soit f la similitude directe de centre J, qui envoie A sur K.
a) Déterminer l’angle et le rapport de f .
b) Justifier que f ( K ) = L .
c) Soit H le milieu du segment [AJ]. Justifier que f ( I ) = H .
 

3) On munit le plan du repère orthonormé direct A, AB,AC . 
Soit  l’application du plan dans lui- même qui à tout point M d’affixe z associe le point M’

d’affixe z’ tel que z '   1 2 i  z  1 2 i


a) Montrer que  est une similitude indirecte de centre C.
b) Donner les affixes des points I, K, J et H.
c) Déterminer  ( I ) et  ( J ) .
d) Déduire alors que   f  S( IK ) , (où f est la similitude définie dans 20 et S( IK ) est la symétrie
orthogonale d’axe (IK)).
4) Soit  l’axe de la similitude indirecte  .
a) Tracer  .
b) La droite  coupe les droites (IK) et (HL) respectivement en P et Q.
Montrer que  (P)  f (P) et en déduire que  (P)  Q .
Exercice n°4
 
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j) , On considère l’ellipse ( E) d’équation
y2  
x2   1 et on désigne par M le point de coordonnées ( cos  , 2sin  ),où  est un réel de  0,  .
4  2
1) a) Déterminer, par leurs coordonnées, les sommets et les foyers de ( E)
b) Tracer ( E ) et placer ses foyers.
c) Vérifier que le point M appartient à ( E)
2) Soit (T) la tangente à ( E ) en M.

 
Montrer qu’une équation de (T) dans le repère O, i, j est 2 x cos   y sin   2  0 .
3) On désigne respectivement par P et Q les points d’intersection de (T) avec l’axe des abscisses et l’axe
des ordonnées et on désigne A par l’aire du triangle OPQ.
2
a) Montrer que A 
sin(2 )
b) En déduire que l’aire A est minimale si et seulement si M est le milieu du segment [PQ].
Exercice n°5
1) Résoudre l’équation différentielle y " y  0.
2) Soit E l’ensemble des fonctions définies et deux fois dérivables sur telles que
Pour tout x , f '( x )  f  
π
2
 x  0 où f’ désigne la fonction dérivée de f.
a) Soit g la fonction définie sur par g ( x )  cos x
Vérifier que g est un élément de E.
π
b) Soit f un élément de E. Vérifier que pour tout réel x, f "( x)  f '  x
2  
c) En déduire que si f est un élément de E alors f est une solution de l’équation différentielle y " y  0.
d) Déterminer alors l’ensemble E.

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Corrigé Session principale 2009

Exercice 1

1 2 3 4

b c c b

Exercice 2

f(x ) ln(1  x ) ln(1  X) 1 ln y  1 ln y 


1) a) lim  lim 2
 lim 2
 lim    .    et  1
x 0 x x 0
 x  X0 X
 y 1 y  1 y 1  y 1 y 1 
f(x)  f( 0 ) f(x)
b) lim  lim   donc C admet une demi tangente verticale dirigé vers le haut en O.
x 0 x x  0 x
C admet une asymptote verticale d’équation x=1.

2) a) f est continue et strictement décroissante sur 0 , 1 donc elle réalise une bijection de 0 , 1

sur f 0 ,1    lim f(x ),f( 0 )  , 0 


 x 1 
b)   S  (C ) où  la droite d’équation y=x.  admet une demi tangente horizontale en O

3) a) Pour tout x   , 0  et y  0, 1 , f 1 (x)  y  f(y )  x  ln(1  y )  x  1  y  e x


2
 y  1  e x  f 1 (x )  y  e x  1  
0
0 0  e2x  5
b) A   1
f (x)dx u.a    2x x
e  2e  1 dx   
 2e x  x   ln 2 
 ln 2  ln 2
 2   ln 2 8

2
1  1 2
1
c) f (  ln 2)  e   ln 2

 1    1   donc par symétrie par rapport à  , A est l’aire de la partie du plan
2  4
1
limitée par la courbe C et les droites d’équations : x  0 , x  et y   ln 2 d’où
4 18
1 1 1 1
ln 2
A  4
 f(x)  ln 2  dx   4 4
f(x )dx   ln 2 dx   f(x )dx  4
.
0 0 0 0 4
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1 1
ln 2 3 ln 2 5
Ainsi  0
4
 
ln 1  x dx   4 f(x)dx  A -
0 4

4

8

Exercice 3

K J
Q

H
P

A I B
1)

JK 1 1 1 1 2
2) a)  f de rapport      En effet ABC un triangle rectangle en A et
JA JC 2 JC BC 2 2
JK 2JK AB
J  B  C et K  A  C
      
 f d’angle JA , JK  AJ , KJ 2   AJ , AB 2     2 
     
4

JL 4 JL BC 2     


b)    et JK , JL  BA , BC  2    2  donc f(K)  L
   
JK 4 JK 2 AC 2 4

JH 4JH 2 AJ BC 2       


c)     et JI , JH  IJ , H J  2   AC , AJ  2     2   f(I)  H
     
JI 4JI 2 AC 2 AC 2 4

1 i 1 i
3) a) L’expression complexe de  est de la forme z '  a z  b avec a   et b  des nombres
2 2
2
complexes donc  est une similitude indirecte de rapport a   1 d’où elle admet un
2
1 i  1  i (1  i ) i  1  i (1  i )( i )  1  i i  1  1  i
centre.    zC      i  zC donc  (C )  C d’où C est le
 2  2 2 2 2
centre de  .
1 i z  zC 1 i z  zJ 1 i
b) z I  , z K  , z J  B  et z H  A 
2 2 2 2 2 4

1
(1  i) 1 i
1 i  1 i 2 1  i  2  2i 1  i
c)    zI      z H donc  (I)  H
 2  2 2 4 4

1 i
(1  i) 1 i
1 i  1 i 2 ( 1  i)(1  i)  2  2i 1  1  2  2i i
 zJ       z K donc  (J)  K
 2  2 2 4 4 2

d) f  S(IK ) est la composée d’une similitude indirecte et d’une similitude directe donc c’est une similitude 19
indirecte. On a f  S( IK ) (I)  f(I)  H et f  S(IK ) (J)  f(A)  K

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 et f  S(IK ) sont deux similitudes indirectes qui se coïncident en deux points distincts (I et J) donc   f  S(IK )
 
4) a)  de centre C et  (J)  K donc  est la droite qui porte la bissectrice intérieure de (CJ,CK)
b)  (P)  f  S(IK ) (P)  f(P) . P     (P)   (  )   et P  (IK)   (P)  f(P)  (IK)   (H L)

d’où  (P)    (H L)  Q  par suite  (P)  Q

Exercice 4

x2 y 2
1) a) L’ellipse (E) d’équation 2
 2  1 avec a=1 et b=2. a  b et c  b 2  a 2  3 donc (E) de
a b
sommets A(1, 0 ), A '( 1, 0 ), B( 0 , 2 ) et B'( 0 , 2 ) et de foyers F(0 , 3 ) et F'( 0 ,  3 ) b) Figure

2
2 y 2  2 sin  
c) x M  M  cos 2    cos 2   sin 2   1 donc M  (E)
4 4

yM y 2 sin  y
2) (T) d’équation x M x   1  cos  x   1  2x cos   y sin   2  0
4 4
1 2
3) a) 2x P cos   2  0 donc x P  et y Q sin   2  0 donc y Q 
cos  sin 
OP  OQ 2 2
d’où A   
2 2 sin  cos  sin( 2 )

 
b) On a    0,    2   0 ,   sin  2   0, 1
 2


 A est minimale si et seulement si sin ( 2 ) est le maximum et égal à 1 c'est-à-dire  
4
 1
 2 cos 
x P  x Q  2 x M  1 2 
 M  P Q     cos   cos 2   sin 2    cos   sin    
y P  y Q  2 y M  2  4 sin  2 2 4
 sin 
Ainsi A est minimale si et seulement si M est le milieu de  PQ 
20

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Exercice 5

1) L’équation y " y  0 de solutions les fonctions définies par y(x )  a sin x  b cos x avec (a, b)  2

 
2) a) g est 2 fois dérivable sur et pour tout x  , g '(x)  g   x    sin x  sin x  0 donc g  E
2 
          
b) x  , f  E  f '(x )  f   x  donc f "(x)   f   x   '     x  ' f '   x   f '   x 
2   2  2  2  2 

      
c) x  , f  E  f "(x)  f '   x   f "(x )  f(x)  f '   x   f     x    0 donc f est une solution
2  2  2 2 
de l’équation différentielle y " y  0

d) Si f  E alors f(x )  a sin x  b cos x avec (a, b)  2

Pour qu’une fonction f définie par f(x )  a sin x  b cos x avec (a, b)  2
soit un élément de E, il faut que
 
x  , f '(x )  f   x   a cos x  b sin x  a cos x  b sin x  2a cos x  0 donc a=0
2 
D’où E est l’ensemble des fonctions définies sur par f(x )  b cos x avec b  .

21

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Session : Contrôle 2009
Exercice n°1
Pour chacune des questions suivantes, une seule des trois réponses proposées est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.
Une réponse correcte vaut 0,75 point, une réponse fausse ou l’absence de réponse vaut 0 point.
1) Soit z un nombre complexe de module 2. Alors le conjugué z de z est égale à :
2 2 4
a) b) c)
z z z
 
2) Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct  O, u , v  . On considère les points A et B d’affixes
z i
respectives 1 et i. L’ensemble des points M d’affixe z tel que est réel est :
z 1
a) La droite (AB) privée de A
b) Le segment [AB] privé de A
c) Le cercle de diamètre [AB] privé de A
u
3) Soit (u n ) une suite arithmétique de raison (-ln2). Alors la suite ( vn ) définie par vn  e n est :
a) Une suite arithmétique de raison (-2)
b) Une suite géométrique de raison (-2)
c) Une suite géométrique de raison  12 
 2x  quand x tend vers est  est égale à :
4) La limite de x ln 1 
a) 0 b) 1 c) 2
Exercice n°2
Soit f la fonction définie sur  par : f(x) = x  ( x  1)e  x et soit C sa courbe représentative dans un repère
 
orthonormé  O, i , j  . (Unité graphique 2cm)
1) a) Montrer que lim f ( x)  .
x 

b) Montrer que la droite  d’équation y = x est une asymptote à la courbe C au voisinage de  .


c) Déterminer la position relative de C et  .
2) On donne ci-dessous le tableau de variation de la fonction f.

1
a) Montrer que l’équation f(x) = 0 admet, dans  , une seule solution  et vérifier que 0    .
2
b) Tracer la droite  et la courbe C .
(On précisera la demi-tangente à C au point d’abscisse 0 et on prendra  0, 4 ).
1
n
3) On désigne par  un  la suite définie sur *
par : un    f ( x ) dx
0

a) Calculer u1 . Interpréter graphiquement le résultat obtenu.

b) Montrer que pour tout entier naturel non nul n, 0  un 


1 22
n 1
c) En déduire la limite de la suite  un  .
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Exercice n°3
 2un  vn
u0  0 ; un1  3
On considère les suites  un  et  vn  .définies sur par : 
3un  2vn
 v0  1 ; vn1 
 5
1) Montrer que pour tout entier naturel non nul n, un  vn .
2) Montrer que la suite  un  est croissante et que la suite  vn  est décroissante.
3) Montrer que les suite  un  et  vn  sont convergentes et qu’elles admettent la même limite.
4) Soit la suite  wn  définies sur par : wn  9un  5vn
a) Montrer que  wn  est une suite constante.
b) En déduire la limite commune des suites  un  et  vn  .
Exercice n°4
uuur  uuur
π
Dans la figure ci-contre , ABCD est un rectangle de centre O et tel que  AB, AC    2π 
6
Le point E désigne le symétrique du point A par rapport à D.
1 π
Soit S la similitude directe de centre C, de rapport et d’angle .
2 3
1) a) Justifier que S  A   B .
b) Montrer que le triangle ACE est équilatéral
et en déduire que S  E   O .
2) Soit I un point du segment [EO], distinct des points O et E
et soit ( ) le cercle de centre I et passant par A.
Les droites (AD) et (AB) recoupent le cercle ( )
respectivement en M et P.
a) Tracer ( ) et placer les points M et P.
b) Justifier que le point C appartient à ( ) .
3) Soit N le projeté orthogonal du point C sur la droite (MP).
uuur uuurπ
a) Montrer que  MP, MC    2π 
6
b) En déduire que S  M   N .
4) Montrer que les points B, D et N sont alignés.
Exercice n°5
On considère dans Z  Z l’équation ( E ) : 3x  4y  8
1) a) Vérifier que (0,-2) est une solution de ( E )
b) Résoudre dans Z  Z l’équation ( E ).
 
2) Dans le plan muni d’un repère orthonormé  O, i , j  . On considère la droite  dont une équation
est : 3x  4y  8  0 et on désigne par A le point de  d’abscisse 0.
a) Montrer que si M est un point de  à coordonnées entières alors AM est un multiple de 5.
5
b) Soit N un point de  de coordonnées (x,y). Vérifier que AN  x
4
c) En déduire que si AN est un multiple de 5 alors x et y sont des entiers.

23

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Corrigé Session de contrôle 2009

Exercice 1 :

1 2 3 4

c a c c

Exercice 2 : f (x) = x +  x - 1  e -x


1/ a) lim f (x)  lim x +  x-1 e
x x 
-x
  lim  x + xe
x 
-x
 
+ e-x  lim -t - te t + e t  
x 
 (avec t = -x )

-x
b) lim f(x) - x  lim  x-1 e  lim -te +e
x  x  t 
 t t
  0  0  0 alors la droite  : y = x est une asymptote
oblique à Cf au voisinage de 

c) La position relative de Cf par rapport à  : f ( x ) – x = ( x – 1 ) e-x

le signe de f(x) – x est celui de x - 1 .

x 0 1 +

f(x)-x - +

Position de Cf et  Cf est au dessous de  Cf est dessus de 

2/ a) f est continue et strictement croissante sur 0,  alors f réalise une bijection de 0,  sur

f  0,     1,  or 0  1,  alors l’équation f (x) = 0 admet une unique solution  sur 

1
On a : f (0) = -1 < 0 et f  0,196 >0
2
 1 1
On a de plus f est continue sur  0,  alors d’après le théorème des valeurs intermédiaire 0   
 2 2
b)

24

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1 1 1 1 1
  x+  x-1 e dx = x dx +  xe
-x -x
3/ a) u1 =  f(x)dx = dx -  e-x dx
α α α α α

1
1  1 1
=  x2  + -x -x
α xe dx +  e  α
 2 α

On pose u(x) = x  u'(x) = 1 et v'(x) = e-x  v(x) = -e-x

1 1 1 1 1
-x
alors  xe dx =  -xe-x  + e
-x
dx    xe-x  -  e-x 
α α α α α

1 1 1 1 1
D’où u1 =  x 2  +  e-x  -  e-x  -  xe-x 
2 α α α α

1 α2 1

2

1 - α2 -   e-1 - αe-α  = αe-α -
2
- e-1 +
2

u1 est l’aire de la partie du plan limitée par C f, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = α

α  x  1 
b) on a :  alors f (α)  f (x)  f (1) = 1 .
f est croissante sur  α,1 

on a : Pour tout x   α , 1 , (x -1) e-x  0 ( x – 1 0) alors x +  x - 1 e-x  x alors f (x)  x

alors pour tout x   ,1 , 0  f(x)  x alors 0  f n (x)  x n .

1 1
n n
Or on a   1 et les fonctions sont continues sur  ,1 alors 0  f (x)dx   x dx
α α

1
 1 n+1  1 1
alors 0  un  
 n+1
x   0  un 

1-α n+1 alors 0  u n 
n+1 
  n+1
.  
1
25

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1 1
c) on a pour tout n  IN , 0  u n  et lim  0 alors lim u n  0
n+1 n  n + 1 n 

Exercice 3 :
1/ Montrons par récurrence la propriété P :  pour tout n  , u n  v n 
* on a u0 = 0 et v0 = 1 alors u0  v0 alors P est vraie pour n = 0 .
* Soit p  , supposons que up  vp , montrons que up+1  vp+1 .
3u p + 2v p 2u p + v p vp - u p
On a : v p+1 - u p+1  - =  0 alors u p+1  v p+1
5 3 15

D’après le principe de raisonnement par récurrence, on a pour tout n  , u n  v n

2u n + v n v - un
2/ pour tout n  , u n+1 - u n  - un  n  0 alors ( un ) est une suite croissante .
3 3
3u +2v n 3  u n - vn 
Pour tout n  , v n+1 - vn  n - vn   u n - v n  0 alors ( vn )
5 3
est une suite décroissante
3/ * On a ( vn ) est décroissante alors Pour tout n  , v n  v 0 alors Pour tout n  , v n  1

or pour tout n  IN , un  vn alors pour tout n  IN , un  1 .

On a la suite ( un ) est une suite croissante et majorée par 1 alors ( un ) est convergente vers une limite  .

* On a la suite ( un ) est est une croissante alors Pour tout n  , u 0  u n alors pour tout n  , 0  u n .

Or Pour tout n  , u n  v n alors pour tout n  , 0  v n

On a ( vn )est une suite décroissante et minorée par 0 alors (vn) est une suite convergente
est sa limite est égale à  ’.
 2u n +v n 
* Les suite définie sur IN par  u n+1  et   sont convergentes .
 3 
2u n +v n 2   '
alors lim u n+1  lim alors   alors    '
n  n  3 3
4/ w n = 9u n + 5vn
a) * on a w 0 = 9u 0 + 5v 0 = 5
* Soit p  IN , supposons que wp = 5 et montrons que wp+1 = 5 .
2u p +v p 3u p +2v p
On a : w p+1 = 9u p+1 + 5v p+1 = 9 + 5
3 5
 3  2u p + v p  +  3u p + 2v p   9 u p + 5 v p = wp = 5 .
Conclusion : On a : pour tout n  , w n = 5 .
14
b) On a : lim w n  lim 9 u n + 5 v n  9× + 5 = 14 or lim w n =5 alors 14  5 alors  
n  n  n  5

26

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Exercice 4 :

1) S = S 1 π
C , , 
 2 3

a ) ABC est un triangle rectangle en B et direct alors


      π π     
      
AB,AC + BC,BA + CA,CB  π  2π  alors + + CA,CB  π  2π  alors CA,CB   2 
6 2  3  
 
 CB 1 CB 1

on a : cos  CA,CB  = 
 CA
alors
2
=
CA
alors CB =
2
CA .
  π
  1
Conclusion : CA,CB   2π  et CB = CA alors S(A) = B .
3 2
b)  La droite (CD) est perpendiculaire à (AE ) et D=A*E alors (CD) est la médiatrice de  AE 

    



alors CA = CE alors CAE est un triangle isocèle en C or AC,AE  AC,AD     3
 2 

alors ACE est un triangle équilatéral.


 On a ACE est un triangle équilatéral et O = A* C alors AOE est un triangle rectangle en O .
          
    
on a : AE,AO  AD,AC  AD,AB  AB,AC     2  . 2 6 3
AO π 1 1
on a : = cos   = alors AO = AE .
AE 3 2 2
  
  1
Conclusion : AE,AO   2  et AO  AE alors S  E  = O .
3 2
2/ a) Voir figure .
b) On a AEC est un triangle équilatéral et O = A*C alors ( OE ) est la médiatrice de  AC  .
or I   OE  alors IA = IC alors A     .
    

3/ a) Dans le cercle    , on a M  CP et A  CP ( arc orienté) alors : MP,MC  AP,AC     6
 2  .
b) * Dans le triangle direct CMN, on a :
          
  
CM,CN  MN,MC  NC,NM    2  alors  
CM,CN  MP,MC     2 
2 
  

alors CM,CN   2  .
3 
CN   1 1
On a CMN est un triangle rectangle en N alors
CM
= cos  CM,CN  =
   2 
alors CN =
2
CM

   27
Conclusion :   1
CM,CN   2  et CN = CM alors S  M  = N .
3 2

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4/ On a : S( A ) = B , S ( E ) = O et S ( M ) = N .
Or A,E et M sont alignés et S conserve l’alignement alors B,O et N sont alignés alors N  OB 
alors N   BD  alors N , B et D sont alignés .
Exercice 5 :
E : 3x+4y = -8
1/ a) on a : 3  0  4   2   8 alors  0, 2  est une solution de ( E )

b) 3x + 4y = -8 signifie 3x + 4y = 3×0 + 4×  -2  signifie 3x = 4  -y-2  .


On a : 3  4  1 et 4 divise 3x alors 4 divise x alors x = 4k , k  .
Pour x = 4k , on a : 3×4k = 4  -y-2  alors 3k = -y-2 alors y = -2 - 3k

S     4k,-2-3k  ,k  .
2/ a) Si M est un point de  à coordonnées entière alors M  4k , -2 -3k  avec k 
On a : A  0, 2  alors AM = 16k 2 + 9k 2 = 25k 2 = 5 k avec A  0, 2  alors AM est
un multiple de 5
3
b) N(x , y)   alors 3x + 4y + 8 = 0 alors y = - x - 2.
4
2
2 2 2  3 25 2 5
D’où AN = x +  y+2  = x + -  = x = x .
 4 4 4
5 x
c) Si AN est un multiple de 5 alors x est un multiple de 5 alors est un entier alors x = 4k' ,k '
4 4
alors x = 4k '' , k '' alors x  .

Pour x = 4k'' , on a : y = -2 - 3k" .

Conclusion : Si AN est un multiple de 5 alors x et y sont des entiers.

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Examen du Baccalauréat – Session principale 2010

Exercice 1 (3 points)
Répondre par « Vrai » ou « Faux ». Aucune justification n’est demandée.
1) Le quotient de (- 23) par (-5) est 4.
2) Si a et b sont deux entiers tels que 64a + 9b = 1 alors les entiers b et 64 sont premiers entre eux.
3) 147146  2 (mod 12).
4) x2  0 (mod 8) équivaut à x  0 (mod 8).
5) alors x  19 ( mod 20 )

6) Si p est un entier premier distinct de 2 alors p2  1 (mod 4).


Exercice 2 (4 points)
Le plan est orienté dans le sens direct.
Dans la figure (1) de l’annexe ci-jointe, [AB] et [IJ] sont deux diamètres perpendiculaires
du cercle (C), M est un point variable du cercle (C) tel que ( ) et MBEN et MKFA sont
des carrés de sens direct.
1) Montrer que les points E, F et M sont alignés.
2) On désigne par r1 et r2 les rotations d’angle . et de centres respectifs A et B.
a) Montrer que r1 o r2 est la symétrie centrale de centre I.
b) Déterminer r1 o r2 (E). En déduire que lorsque M varie, la droite (EF) passe par un point fixe que l’on
déterminera.
3) Soit S la similitude directe de centre A, d’angle et de rapport
a) Déterminer S (M).
b) Construire le point G image de F par S.
c) Montrer que F est le milieu du segment [KG].
d) En déduire que lorsque M varie, la droite (KF) passe par un point fixe P.
Exercice 3 : ( 4 points )
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct ( O , ) .
On note A le point d’affixe -2.
On considère l’équation (E) : 3z3 - 2z2 + 4z + 16 = 0.
Soit  C* et M, N et P les points d’affixes respectives  , et .
1) Montrer que si IR* alors les points M, N et P sont alignés.
Dans la suite de l’exercice on suppose que  n’appartient pas à IR.
2) Montrer que si MNAP est un parallélogramme, alors  est une solution de l’équation (E).
3) Dans cette question on prend  = 1 + i .
a) Donner l’écriture exponentielle de chacun des nombres complexes  , et .
Placer dans le repère( O , ) les points A, M, N et P.
b) Donner l’écriture algébrique de chacun des nombres complexes et
Montrer que le quadrilatère MNAP est un parallélogramme.
4) a) Montrer que si  est une solution de (E) alors est une solution de (E).
b) En déduire les affixes des points M pour lesquels MNAP est un parallélogramme. 29

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Exercice 4 : ( 5 points )
1) Soit la fonction f définie sur ] 0 , +  [ par f(x) = lnx x lnx + x.

f (x)
a) Calculer : lim f ( x ) , lim f ( x ) et lim .
x 0 x  x  x

b) Montrer que pour tout x  0, f ’(x) = - lnx.

2) Dans la figure (2) de l’annexe ci-jointe, Cg et Ch sont les courbes représentatives dans un repère
orthonormé ( O , ) des fonctions g et h définies sur ] 0 , +  [ par

g(x) = et h(x) = ln x . Cg et Ch se coupent en un point d’abscisse  .

a) Par une lecture graphique donner le signe de f ’(x).


b) En déduire le sens de variation de f.
c) Montrer que f() =  + -1.

3) On désigne par Cf la courbe représentative de f dans le repère ( O , ).

a) Etudier la position relative des courbes Cf et Ch .


b) Montrer que la courbe Cf coupe l’axe des abscisses en deux points d’abscisses respectives x1 et x2 telles
que 0,4 < x1 < 0,5 et 3,8 < x2 <3,9.
c) Placer dans le repère ( O , ) les points A (, 0 ) et B(0 , ) et en déduire une construction du

point de coordonnées (  , f (  )) .
d) Tracer Cf .
4) Pour tout réel t  ] 0 , +  [ - {}, on désigne par A(t) l’aire de la partie du plan S(t) limitée par les
courbes Cg et Ch et la droite d’équation x = t.
a) Montrer que pour tout réel t  ] 0 , +  [ - {} , A(t) = f (  ) – f ( t ) .
b) Soit t0 >  , Hachurer S(t0).
.

c) Montrer qu’il existe un réel unique t1 dans ] 0 ,  [ tel que A(t1) = A(t0) = . Hachurer S(t1).

Exercice 5 : ( 4 points )

Dans la figure ci-contre, le solide de


révolution (S) est obtenu en faisant tourner
la portion de la courbe d’équation y = , x [1, 2].

autour de l’axe (Cx).


Le but de cet exercice est de calculer le volume V
de ce solide.
1) Soit F la fonction définie sur [1, + [ par F(x) = .

Vérifier que V =  F(2).


2) Soit G la fonction définie sur [1, + [ par G(x) = . 30
a) Montrer que G est dérivable sur [1, + [ et que G’(x) = 2 F’(x).
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b) En déduire que pour tout réel x  [1, + [ , 2 F(x) = G(x) — G(1).
3) a) Montrer que pour tout réel x  [1, + [ ,G(x) = ( – 1) .

b) Calculer alors V.

Annexe à rendre avec la copie


Figure 1

Figure 2

31

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Corrigé Session principale 2010

Exercice 1 :
1 2 3 4 5 6

F V F F V V

Exercice 2 :

Le plan P est orienté dans le sens direct .

1- d’où E, F et M
sont alignés.
2- a) r1 o r2 est une rotation d’angle dont une mesure de plus r1 o r2 ( I ) = r1 ( J ) = I donc
r1 o r2 est une symétrie centrale de centre I.

b) Comme r1or2 (E) = r1(M) = F alors r1 o r2 (E) = F et par suite SI(E) =F donc I = E * F, lorsque M varie sur le cercle
(C) la droite (EF) passe par le point fixe I.

3- S est la similitude directe de centre A, d’angle et de rapport .

a) S (M) = K car AK = AM et . 32

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b) S ( F ) = G donc AG = AF donc G  C( A , AF ) et alors G  At) tel que

d’où la construction de G.

c) alors AFG est un triangle rectangle en F et on a AFK est un triangle rectangle en F

car AMKF est un carré donc d’où F, K et G sont


alignés de plus AK = AM = AF = AG donc AKG est un triangle isocèle en A.
F est le projeté orthogonale de A sur KG car AMKF est un carré. Conclusion : F = K * G .

d) M  ( EF ) alors S((EF)) = S ((MF)) donc S((EF)) = (KG) donc S((EF)) = (KF) alors (KF) = S((EF)), or lorsque M
varie, ( EF ) passé par le point fixe I alors ( KF ) passe par le point fixe P = S ( I ).

K
I
M

A
G
B

Exercice 3 :
( E ) : 3 z3 – 2 z² + 4z + 16 = 0 . A(-2) , M(  ) , N ( ) et P ( ) .   C*.

1- M ()  ,N( ) et P ( ) donc M , N et P sont alignés .

2- MNAP est un parallélogramme signifie aff( ) = aff ( ) signifie -  = -2 -

signifie -+2+ =0 signifie 3 3 – 2 ² + 4 + 16 = 0 signifie  solution de ( E ) .

3- a)  = 1 + i =2 . =6 ; =4 . 33

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b) = 6; = -3 + 3i ; =4 = 2 – 2i .

aff( ) = -3 + 3i -1-i = -4 + 2i ; aff ( ) = -2 - 2 + 2i = -4 + 2i ; aff( ) = aff ( ) et par suite


MNAP est un parallélogramme .

4- a)  est une solution de (E) signifie 3 3 – 2 ² + 4 + 16 = 0 signifie


signifie 3 signifie 3 3 – 2 ² + 4 + 16 = 0 signifie est une solution de (E).
b) Comme MNAP est un parallélogramme donc  est une solution de ( E) et aussi est aussi une deuxième
solution de ( E), ( E ) est une équation du troisième degré donc la troisième racine est un réel z0 ( car l’équation est
à coefficients réels) ; vérifiant 3 ( z - ) ( z - ) ( z – z0 ) = 3 z3 – 2 z² + 4z + 16

et par identification on a -3z0 = 16 signifie z0 = donc les solutions sont  = 1 + i ,

=1- i et z0 = . Les affixes des points M sont  et , z0 à rejeter car z0  IR .

Exercice 4 :
Soit la fonction f définie sur par f(x) = lnx – xlnx + x
f(x)
1- a) lim+ f ( x ) = - , lim f ( x ) = - , lim  - .
x 0 x + x +  x
1 1 1 1
b) f '( x ) = - ( x   ln x)  1 = - 1 - lnx + 1 = - lnx .
x x x x
1
2  a) g ( x ) = et h ( x ) = lnx pour tout x   0 , +  
x
1
f '( x ) = = - lnx = g ( x ) - h( x ) .
x

D’après le graphique on :

34

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x 0  +

Position de Cg et Ch Ch est au dessous de C g Ch est au dessus de Cg

g(x) – h(x) = f ’(x) + 0 –

b)

x 0  +

f’ ( x ) + 0 –

f()

f(x)

- -

c) f () = ln - ln +  , or f’ (  ) = - ln = 0 signifie ln = d’où f() = -1+ 

d’où f() =  + - 1 .

3- a) Pour x  0 , f ( x ) – h ( x ) = lnx – xlnx + x – lnx = x (1 – lnx) .


d’où : si x   0,e[; f ( x ) – h ( x )  0 alors Cf est au dessus de Ch .

si x  ] e , +   ; f ( x ) – h ( x ) < 0 alors Cf est au dessous de Ch .

4- f()=+ – 1  0 car   1.
f ( 0,   ) =  - , f () qui contient 0 et f est strictement croissante sur  0 ,   donc il existe un réel unique x1 
 0, tel que f(x1) = 0 .

f (,+ ) = f1 () ,+  qui contient 0 et f est strictement décroissante sur  ,+   donc il existe un réel unique
x2   ,+   tel que f (x2) = 0 .

f (0,4)f(0,5) < 0 alors x1   0,4 ; 0,5  , f(3,8)f(3,9) < 0 alors x2   3,8 ; 3,9  .

c) et d) voir figure.

35

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5- a) Si t   , h ( t ) – g ( t )  0 alors A ( t ) = .
Si t <  , h ( t ) – g ( t ) < 0 alors A ( t ) = = .

= = = f() - f(t) .

b) Voir figure.

c) A(t1) = A(t0) signifie que f () - f (t1) = f() - f (t0) et par suite f (t1) = f (t0) avec t1   0 ,   et pour ce il faut
tracer la parallèle à l’axe des ordonnées passant par t0 qui coupe la courbe Cf en un point H, la parallèle la
parallèle à l’axe des abscisses passant par H recoupe la courbe Cf en H’, l’abscisses de H’ est t1.

Exercice 5 :

Soit F la fonction définie sur par F(x) = . F (1) = 0.

1- V= = =  F (2).

2- Soit G la fonction définie sur par G (x) = .


a) On pose u ( x ) = , u est dérivable sur .
La fonction : t  est continue sur IR alors la fonction H: x  est dérivable sur IR.

u( )  IR . Conclusion : G = H o u est dérivable sur .

G’ ( x ) = H’ ( u ( x ) ) u’ ( x ) = ( ) = 2 or F’(x) = donc G’(x) = 2 F’( x ) .

b) G’(x) = 2 F’( x ) alors G( x ) = 2 F ( x ) + k , on a G (1) = 2 F(1) + k = k car F(1)= 0. 36


alors 2 F ( x ) = G( x ) – G ( 1 ) .

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3- a) G (x) = . On pose u ( t ) = t alors u’ ( t ) = 1 et v’ ( t ) = alors v ( t ) = et

à l’aide d’une intégration par partie on a : G( x ) = - = -e - +e

d’où G (x) = ( - 1) .

b ) On a 2F ( x ) = G( x ) – G ( 1 ) donc 2F(2) = G(2) – G(1)

8 2 e 8 (2 2  1)  e 2
et par suite 2F(2) = e ( 2 2  1)  e et donc F(2) =
2

e 8 (2 2  1)  e 2
et enfin V =  F(2) =  .
2

37

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Session de contrôle : Juin 2010

Exercice 1 (4 points)
Pour chacune des questions suivantes une seule des trois réponses proposées est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la lettre correspondante à la réponse
choisie. Aucune justification n ‘est demandée.
ABCD est un carré de centre O tel que ( )
et I le milieu de [AB].
Soit S( AC ) , S( BC ) et S ( OI) les symétries
d’axes respectifs (BC), (BD) et (OI) et
, et les translations de
vecteurs respectifs , et .
1-L’isométrie S(BC) o S(BD) o est
a) une rotation
b) une translation
c) une symétrie glissante.
2- o S(BC) est égale à :
a) o S(Ql)
b) o S(OI)
c) S( BC ) .
3- Soit r1 la rotation de centre O d’angle (- ) et r2 la rotation de centre C d’angle ( ).
r1 o r2 est :
a) la symétrie centrale de centre A
b) la translation de vecteur .
c) la translation de vecteur
4- Soit S la similitude directe de centre B qui transforme D en A . Alors :
a) S(A) = O
b) S(J) = O
c) S(C) = O.
Exercice 2 : ( 6 points )
Soit f la fonction définie sur ] 0 , +  [ par f(x) = et ( Cf ) sa courbe représentative dans un repère

(O, ).

1) a) Montrer que f (x) = .

b) Déterminer lim f (x) et lim f (x ) .


x 0 x

c) Dresser le tableau de variation de f.


2) Montrer que la tangente  à ( Cf ) au point d’abscisse 2 a pour équation y = (x - 2).

3) On se propose d’étudier la position relative de ( Cf ) et de sa tangente  .


Soit g la fonction définie sur ] 0 , +  [ par g(x) = . On donne ci-dessous le tableau de variation de g.38

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x 0 2 3 +

g(x) 2
+

a)Montrer que l’équation g(x) = admet dans] 3, + [ une solution unique  telle que4,2 <  < 4,3.
b) Déduire la position relative de ( Cf ) et 
4) Justifier l’existence sur ] 0 , +  [ d’une primitive F de f telle que F(1) = e.
5) Dans l’annexe ci-jointe, on a tracé la courbe représentative ( CF) de la fonction F , la droite  et le
rectangle ABCD tel que A(1, e); B(0, e) ; C(0, F(2)) et D (1, F(2)).
a) Etudier les branches infinies de ( CF) . .
b) Tracer la courbe dans l’annexe ci-jointe.
6) Soit t  [1, 2[ . On désigne par S(t) la partie du plan limitée par la courbe ( Cf) ,
l’axe ( O , et les droites d’équations x = t et x = 2. On désigne par A( t ) l’aire de S(t) .
a) Exprimer A( t ) en fonction de F(t) .
b) Hachurer S(1) et justifier qu’elle a la même aire que le rectangle ABCD.
c) Montrer qu’il existe un unique t0  [1, 2[ tel que A( t0 ) = A( 1 ) .
d) Construire le point de d’abscisse t0.
Exercice 3 : ( 5 points )
Soit ( O , ) un repère orthonormé direct de l’espace.
Dans la figure ci-contre OABC est un tétraèdre tel que
et I est le point de coordonnées ( 3, 3 , 3 ).
1) Vérifier que le plan (ABC) a pour équation 2x + 2y + z – 10 = 0.
2) Soit S la sphère de centre I et de rayon 3.
a) Quelle est la position relative de S et du plan (ABC) ?
b) Montrer que S est tangente aux plans (OAB) , (OAC) et (OBC).
3) Soit k un réel non nul et h l’homothétie de centre O et de rapport k.
On désigne par S’ , la sphère image de S par h.
a) Montrer que S’ est tangente aux plans (OAB) , (OAC) et (OBC).
b) Déterminer les valeurs de k pour lesquelles S’ est tangente au plan (ABC).
4) Déterminer le centre et le rayon de la sphère tangente intérieurement aux quatre faces du tétraèdre
OABC .
Exercice 4 : ( 5 points )
On pose a = 72009 + 72010 + 72011.
1-Soit n un entier naturel. Discuter suivant les valeurs de n, le reste de 7n modulo 100.
2-En déduire qu’il existe un entier naturel k tel que a = 100 k - 1.
3-a) En utilisant la formule du binôme, montrer que a100 
1 (mod1002).
b) Déterminer les quatre derniers chiffres de a100. 39

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Corrigé Session de contrôle 2010
Exercice 1 :
1 2 3 4

a b b c

Exercice 2 :

Soit la fonction f définie sur  0 , +   par f ( x ) = .

1- a) f est une fonction dérivable sur  0 , +   , f’ ( x) =

= = .

(x - 2)ex (x - 2)ex ex
b) lim+ = -  . lim = lim (x - 2) = + .
x 0 x3 x +  x3 x +  x3

c)

x 0 +

f’ ( x ) +

+

f(x) -

2-  : y = f’ ( 2 ) ( x – 2 ) + f ( 2 )
:y = signifie y = ( x – 2 ).

3- g (x) = pour x  0, +   .

a) la restriction de g sur 3, +   est une bijection, g ( 3, +   ) =  ,+,  ,+

alors il existe un unique   3, +   tel que g (  ) = .

g (4,2) < < g (4,3) alors   4,2 ; 4,3 .


b) La position relative de Cf et .
f(x)–y= - (x–2) = (x–2)( - )=(x–2)( g(x)- ).

x 0 2 8  +

+ +

g(x )

40

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x 0 2  +

+ 0 - 0 +
gx)-

(x–2) - 0 + +

Produit - 0 - 0 +

Conclusion : Si x  0, ,  est au dessus de Cf .

Si x   , +   , Cf est dessus de  .

4- f est continue sur 0, +   donc f admet une unique primitive F vérifiant F ( 1 ) = e .
5- a) lim f ( x ) = -  alors x = 0 est une asymptote verticale .
x 0+

f (x) ex
lim f ( x ) = +  et lim  lim (x - 2) 4 = +
x +  x +  x x +  x
alors C f admet une branche parabolique de direction (Oy) au voisinage de +  .

b) Voir figure.
6- a) Soit t   1 , 2  , si x   1 , 2  , f ( x ) < 0 d’où A ( t ) = - = - = F(t) – F(2) .
b) A (1) = F (1) – F(2) = e – F(2) .
AABCD = (yB – Yc)  1 = yA – yC = e – F (2) .
c) Soit h(t) = F(t) – F(2) , h est dérivable sur 1, 2 et h’ ( t ) = f ( t ) .

t 1 t0 2
_
h’(t)=f(t)
A(1)
h(t)=A(t)
(1/2)A(1) 0

h est continue, strictement décroissante sur 1, 2 alors h réalise une bijection de 1, 2 sur 0, A(1)
or (1/2)A(1)  0, A(1) donc il existe un unique t0  1, 2 tel que h(t0) = (1/2)A(1) et par suite il existe
un unique t0   1 , 2  tel que A ( t0 ) = (1/2)A(1) .
d) F ( t0 ) – F ( 2 ) = A ( t0 ) signifie F ( t0 ) = A ( t0 ) + F ( 2 ) = (1/2)A(1) + F ( 2 ) d’où la construction du point
de C d’abscisse t0 .

41

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y
4
Cf
CF

3
B A 

M y = F(to)

2
C D


j

to
0 i 1 2 3 4  5 6 7 x

-1
S(1)
P

-2

-3

Exercice 3 :

A( 5 , 0 , 0 ) ; B ( 0 , 5 , 0 ) ; C ( 0 , 0 , 10 ) et I ( 3 , 3 , 3 ) .
1- 25 + 20 + 0 – 10 = 0 signifie A appartient au plan d’équation 2x + 2y + z – 10 = 0.
20 + 25 + 0 – 10 = 0 signifie B appartient au plan d’équation 2x + 2y + z – 10 = 0.

20 + 20 + 10 – 10 = 0 signifie C appartient au plan d’équation 2x + 2y + z – 10 = 0.

Conclusion : (ABC) a pour équation 2x + 2y + z – 10 = 0.

2- S est la sphère de centre I et de rayon R = 3.


a) d (I, (ABC)) = = < R = 3 alors S et le plan se coupent selon un cercle.
b) (OAB) : z = 0, d(I, (OAB)) = 3 = R alors ( OAB ) est tangent à S .
(OAC) : y = 0, d(I, (OAC) = 3 = R alors ( OAC ) est tangent à S .

(OBC) : x = 0, d(I, (OBC) = 3 = R alors ( OBC ) est tangent à S .

3- h est l’homothétie de centre O et de rapport k où k est un réel non nul. S’est l’image de S par h.
a) h est de centre O, O  (OAB)  (OAC)  (OBC) alors
h ((OAB)) = (OAB), h ((OAC)) = (OAC) et h ((OBC)) = (OBC).

h(S) = S’. h conserve le contact alors S’est tangents aux plans (OAB), (OAC) et (OBC).

b) ( S’) est tangents à ( ABC ) signifie d ( I’ , (ABC)) = 3k = R’ ( R’ = rayon de S’ ) signifie = 3k

signifie  15k – 10  = 9  k  signifie 15k – 10 = 9k ou 15k – 10 = -9k signifie k = ou k = .

4- OI’ < OI donc k = alors I’ ( ) et R’ = .

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Exercice 4 :
a = 72009 + 72010 + 72011.
1- 70  1 100 . 71  7100 . 72  49 100 . 73  43 100 .
74  1 100 .

Si n = 4k alors 7n  1 100 ; si n = 4k + 1 alors 7n  7 100 ; si n = 4k + 2 alors 7n  49 100 .

Si n = 4k + 3 alors 7n  43 100 . (k  IN).

2- 2009  14 alors 72009  7100 (1)


2010  24 alors 72010  49100 (2)

2011  34 alors 72011  43100 (3)

(1) + (2) + (3) alors a  99 100  (-1) 100 alors il existe k  IN tel que a = 100k – 1 .

3- a) a100 = (100k – 1)100 = =


100 99 99 99 100
(100k) + 100(100k) (-1) +…………+100(100k)(-1) + (-1)

Or (100k)100 + 100(100k)99(-1)99 +…………+100(100k)(-1)99  0100² alors a  1100² .


b) a  1100² signifie a = 10000 k + 1 alors les quatre derniers chiffres de a100 sont 0, 0, 0 et 1.

43

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Enoncé session principale Juin 2011 ( Section Maths )

Exercice 1 (3 points)
Dans ce qui suit, x et y désignent des entiers.
Répondre par vrai ou faux en justifiant la réponse.
a) x3  x(mod2).
b) Si x  2 (mod 14) alors x  1 (mod 7).
c) Si 4x  l0y (mod 5) alors x  0 (mod 5).
d) Si alors 8x – 5y = 7 .

Exercice 2 (6 points)
1 - Soit g la fonction définie sur IR par g(x) = e-x et (  ) sa courbe représentative dans un repère
 
(O,i, j)
1) Déterminer une équation de la tangente à (  ) au point d’abscisse 0.
2) a) Montrer que pour tout x  0, 1 - x  e-x  1 .

b) En déduire que pour tout x  0 , x -  1 - e-x  x .
2
II - On considère la fonction f définie sur [0,+[ par
1
 -
f ( x ) = e x si x  0

f ( 0 ) = 0
 
On désigne par ( C ) sa courbe représentative dans le repère orthonormé ( O , i , j )
1) a) Calculer la limite de f(x) lorsque x tend vers + .
b) Etudier la continuité et la dérivabilité de f à droite en 0.
c) Dresser le tableau de variation de f.
1 1
2) a) Montrer que le point I ( , ) est un point d’inflexion de la courbe (C ).
2 e²
b) Donner une équation de la tangente T à la courbe (C ) au point I.
3) Dans la figure 1 de l’annexe ci-jointe, on a représenté la courbe (  ) dans le repère orthonormé
 
(O,i, j)
a) Construire I.
b) Construire la tangente T.
c) Tracer la courbe ( C ) .

4) Soit Ak l’aire du domaine plan limité par la courbe ( C ) la droite d’équation y = 1 et les droites
d’équations x = k et x = k + 1 où k est un entier naturel non nul.
k+1 1  1 1  k+1
a) En utilisant 5I2) b) montrer que ln( )-  -  A  ln( )
2  k 1+k 
k
k k
b) Calculer lim A k
k + 
n
5) Pour tout n  1, on pose Sn = A
k=1
k

a) Interpréter graphiquement Sn .
1 1 
b) Montrer que ln(n+1) - 1 -  Sn  ln(n+1)
2  1+n 
S
c) En déduire les limites de Sn , et de n , quand n tend vers l’infini.
ln(n) 44

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Exercice 3 (5 points)
   
Dans la figure ci-contre. ABF est un triangle rectangle isocèle tel que ( AB , AF )   2 
2
I est le milieu de [AF] . Les droites (lB) et (AE) se coupent en G et EGB est un triangle rectangle isocèle
en G.
 2
1) Soit fia similitude directe de centre B, d’angle et de rapport . Déterminer les images des points
4 2
E et F par f.
2) Soit g la similitude directe qui envoie A en F et F en B.
3
a) Montrer que g est de rapport 2 et d’angle
4
b) Déterminer la nature de g o g et préciser son rapport et son angle.
 1
e) Montrer que tan( ABI ) = . En déduire que GB =2 GA.
2
d) En déduire que G est le centre de g.
3) Soit r = g o f.

a) Montrer que r est la rotation de centre F et d’angle
2
b) Déterminer r(E). En déduire que EFGH est un carré, où H est le milieu de [EB].

Exercice 4 (6 points)  
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct ( O , u , v ) , on considère le point A
d’affixe (-1) et les points M, N et P d’affixes respectives z , z2 et z3 où z est un nombre complexe non nul
différent de (-1) et de 1 .
1) a) Montrer que:
1+z
(le triangle MNP est rectangle en P) si et seulement si ( est imaginaire pur).
z
b) On pose z = x + i y où x et y sont des réels. Montrer que =

c ) En déduire que l’ensemble des points M tels que le triangle MNP soit un triangle rectangle en P est le
cercle (  ) de diamètre [OA] , privé des points O et A.
2) Dans la figure 2 de l’annexe ci-jointe, on a tracé le cercle (  ) et on a placé un point M d’affixe z sur (

) et son projeté orthogonal H sur l’axe ( O , u )
On se propose de construire les points N et P d’affixes respectives z2 et z3 tels que le triangle MNP soit
rectangle en P.
a) Montrer que puisque .

b) Montrer que OH = 0M2.


e) Donner un procédé de construction des points N et P puis les construire.

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Corrigé Session principale 2011

Exercice 1 : ( 0.75x4 = 3 points, 0.25 pour chaque réponse exacte sans justification)
a) V : car x3 – x = x(x+1)(x-1) et le produit de deux entiers consécutifs est pair donc x3 – x 0[2]
signifie x3  x [2] .
b) F : 16  2 [ 14 ] mais 16 n’est pas congru à 1 modulo 7 .
c) V : 4x  10y [ 5 ]  0 [ 5 ] d’où 5 divise 4x et 4  5 = 1 alors 5 divise x alors x  0 [ 5 ] .
d) F : 1000004  4 [ 5 ] et 13  5 [ 8 ] mais 81000004 - 513 n’est pas certainement égal à 7.

Exercice 2 :
I- g est dérivable sur IR, et pour tout réel x on a : g’ ( x ) = - e-x .
1- La tangente à la courbe (Γ) au point 0 a pour équation: y = g’ (0)(x – 0) + g (0) c’est donc y = -x+1.
2- a) Pour tout x  0 , -x  0 signifie e-x  1 ( 1 ) .
b) On pose h ( x ) = 1 – x – e-x , h dérivable sur [ 0 , +  [ et h’ ( x ) = - 1 + e-x  0 , h est strictement décroissante
sur [ 0 , +  [ e don pour 0  x alors h ( x )  h ( 0 ) et comme h(0)=0 on aura 1 – x – e-x  0 et par suite 1 – x  e-x (
2)
Conclusion : 1 – x  e-x  1 pour tout x  [ 0 , +  [ .
c) Pour tout t  0, 1 – t  e-t  1 (Les fonctions t1-t ; t  e-t et t  1 sont continues sur IR+ )
Alors pour x  0 on aura alors

Alors x -  1 – e-x  x.

II- f(x)= si x  0 et f ( 0 ) = 0 .
X
1- a) On pose X = , si x tend vers + alors X tend vers 0 . lim f ( x ) = lim e = 1.
x  X 0

b) On pose X = , si x tend vers 0+ alors X tend vers - . lim f ( x ) = lim eX = 0 = f ( 0 ) .


x 0 X - 

donc f est continue en 0.


1
x 1
f(x)-f(0) e 1 1
lim = lim  lim e x , on pose X = si x  0 alors X   alors
x  0 x-0 x  0 x x  0 x x
f(x)-f(0)
lim  lim (- Xe X ) = 0 = f ' ( 0 ) alors f est dérivable à droite en 0 .
x  0 x-0 X 

c) f est dérivable sur ] 0, +[ et f est dérivable à droite en 0 alors f est dérivable sur IR+ .
f’(x)= 0

x 0 + y = 1 est une asymptote


f’(x) 0 + horizontale à (C ) au
f(x) 1 voisinage de + .

2- a) f est deux fois dérivable sur ] 0 , +[ , f ’’ ( x ) = + = [ 1 – 2x ] .


47
alors f’’ s’annule en en changent de signe alors I ( , f ( )= ) est un point d’inflexion de (C ).

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b) T : y = f ’ ( )( x - ) + f ( ) = 4 e-2 x - e-2 ; T passe par I et par J ( , 0 ).

3- a) g ( 2 ) = = yI , I  1  2 avec 1 : x = et 2 : y = .
b) T = ( IJ ) . Voir figure 1.
c) Voir figure 1.

4- a) On a pour x  0 , x -  1 – e-x  x . On pose x = 0, - 1– 

Les fonctions t - , t1 – et t  sont continues sur ] 0, + [ .

Alors   alors

Alors ln ln .

b) ln et alors lim Ak  0
k 

5- Pour tout n  1 ; Sn = A1 + A2 + ……….An =

+ +…………………..+ = .

a) Sn = l’aire du domaine plan limité par (C ) , la droite d’équation y = 1 et les droites d’équations
x = 1 et x = n+1 où n est un entier naturel non nul.
b) Pour k = 1 ; ln ln
On additionne les n inégalités termes à
Pour k = 2 ; ln ln termes, on obtient :
………………………………………………..
………………………………………………..
Pour k = n-1 ; ln ln

Pour k = n ; ln ln
……………………………………………………………………….

ln -  Sn  ln 48
Signifie ln -  Sn  ln

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c) et ln -  Sn alors lim Sn  
n 

 ln(n+1) 1  n 1  ln(n+1) S
lim  -      1 et nlim  1 alors lim n  1
 lnn 2  n+1 ln(n+1)   lnn lnn
n   n 

1 1 1
ln(n(1  )) ln(n)  ln(1  ) ln(1  )
ln(n  1) n  lim n  lim (1  n ) 1
Ona : lim  lim
n  ln n n  ln n n  ln n n  ln n

Exercice 3 :

1- f = S( B , ) .

EBG est un triangle rectangle isocèle en G alors , = cos = alors f (E) = G

ABF est un triangle rectangle isocèle en A alors , = cos = alors f (F) = A.


2- g (A) = F et g (F) = B.

a) g est la similitude directe de rapport k = = = = et d’angle dont une mesure est

    .

b) g o g est la similitude directe de rapport = 2 et d’angle    .

c) tan = = = . = tan = d’où GB = 2 GA

d) On a : et g o g (A) = g (F) = B de plus GB = 2 GA

Conclusion : G est le centre de g o g d’où G est le centre de g


3- r = g o f.

a) r est une similitude directe de rapport  = 1 et d’angle dont une mesure + = et

gof (F) = g(A) = F d’où r est la rotation de centre F et d’angle dont une mesure est .

b) r (E) = gof (E) = g(G) = G


r (E) = G signifie et FE = FG alors EFG est un triangle rectangle isocèle en F.
H est le milieu de [EB] et GEB rectangle triangle isocèle en G donc H est le projeté orthogonale de G sur
(EB) et on a : GH = HE et = et comme FE=FG=HG=HE= . (Des triangles rectangles et
isocèles) donc EFGH est un losange et comme vous avez un angle droit à votre choix en F ou bien en H le
quadrilatère EFGH est un carré.

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Exercice 4 :

1- a) Le triangle MNP est rectangle en P signifie et sot orthogonaux signifie est imaginaire pur.

= = = = (z  0 et z  1).

Conclusion : Le triangle MNP est rectangle en P signifie et sot orthogonaux signifie est

imaginaire pur.
b) On pose z = x + iy où x et y deux réels non tous nuls,

= = = = .

c) MNP est un triangle rectangle en P signifie est imaginaire pur signifie Ré =0

signifie et x²+y²  0 signifie x ( x + 1 ) + y.y = 0 et x² + y²  0 signifie . = 0 et


M  O de plus par hypothèse M  A alors M varie sur le cercle (  ) de diamètre [ OA ] , privé de O et A
2- a) .

b) )= )= et on a OA = 1 alors OM² = OH où bien comme x²+y²+x=0


donc x²+y²=-x et par suite OM²=OH.
c) Construction des points N et P :
On construit la demi–droite [ON) tel que
et comme ON=OM² = OH on construit le cercle de centre O et de rayon OH qui coupe la demi-droite
[ON) en N.
On construit la demi–droite [OP) tel que .

Le cercle de diamètre [MN] coupe la demi-droite [OP) en P.

50

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Session de contrôle Juin 2011
Exercice 1 :
Soit f la fonction définie sur ] 0 , +  [ par f ( x ) = .
Répondre par vrai ou faux à chacune des affirmations suivantes en justifiant la réponse .
1) Pour tout x  0 , f’ ( x )  0 .
2) Pour tout x  0 , f ( x )  0 .
3) f ( 2 )  ln2 .
Exercice 2 :
Pour tout entier naturel p supérieur ou égal à 3 , on désigne par fp la fonction définie sur ] 0 , +  [ par
fp ( x ) = p ( lnx ) – x , où ln désigne la fonction logarithme népérien . On note ( Cp ) la courbe
représentative de fp dans un repère orthogonal ( O , , ) .
A- 1) Etudier les variations de la fonction f3 : x 3lnx – x .
2) Montrer que l’équation f3 ( x ) = 0 admet exactement deux solutions notées u3 et v3 , appartiennent
respectivement aux intervalles ] 1 , 3 [ et ] 3 , +  [ .
3) On donne ci-dessous , le tableau de variation de fp , pour p  3 .

p(lnp)-p

a) Montrer que , pour tout entier naturel p  3 , il existe un unique réel up appartient à l’intervalle
] 1 , p [ tel que fp ( up )= 0 .
b) Montrer que , pour tout entier naturel p  3 , il existe un unique réel vp  p tel que fp ( vp )= 0 .
On définit ainsi , pour tout entier naturel p  3 , deux suites ( up ) et ( vp ) .
B- Dans cette partie on se propose d’étudier les deux suites ( up ) et ( vp ) définies précédemment .
1) Déterminer la limite de la suite ( vp ) .
2) On a représenté dans la figure 1 de l’annexe ci- jointe les courbes C3 , C4 , C5 et C6 représentatives
des fonctions f3 , f4 , f5 et f6 .
a) Placer sur l’axe des abscisses les termes u3 , u4 , u5 et u6 de la suite ( up ) .
b) Représenter sur l’axe des ordonnées les réels f3 ( u4 ) , f4 ( u5 ) et f5 ( u6 ) .
3) a) Montrer que pour tout entier naturel p  3 , fp ( up+1 ) < 0 .
b) En déduire que la suite ( up ) est décroissante et qu’elle est convergente .
c) Montrer que . En déduire la limite de la suite ( up )

Exercice 3 :
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct ( O , , , ) , on considère les points A(1,3,2) ;
B(1,-1,-2) et C(2,4,1) .
1) a) Montrer que les points A , B et C ne sont pas alignés .
b) Montrer qu’une équation cartésienne du plan (ABC) est 2x – y + z – 1 = 0 .

2) Soit S la sphère d »équation x² + y² + z² - 6x – 2z – 4 = 0 . 51


a) Déterminer le centre I de la sphère S .
b) Montrer que la sphère S coupe le plan (ABC) suivant le cercle (  ) de diamètre [ AB ] .
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c) Montrer que la droite ( AC ) est tangente au cercle (  ) .
3) Soit h l’homothétie de centre C et de rapport 3 et S’ l’image de la sphère S par h .
a) Déterminer le rayon de la sphère S’ et les coordonnées de son centre J .
b) Montrer que le plan ( ABC ) coupe la sphère S’ suivant un cercle ( ’ ) .
c) Montrer que la droite ( AC ) est tangente au cercle ( ’ ) en un point E que l’on déterminera .

Exercice 4 :
Le plan est orienté .
Dans la figure 2 de l’annexe ci-jointe , le triangle OAB est rectangle isocèle en O et de sens direct .
H est le projeté orthogonal du point O sur la droite ( AB ) , A’ est le point du segment [ OH ] tel que
OA’ = OA et H’ est le projeté orthogonal du point A’ sur la droite ( OB ) .
Soit f la similitude directe de centre O qui envoie A en A’ .
1) Déterminer le rapport et l’angle de f .
2) On note B’ l’image de B par la similitude directe f .
a) Déterminer la nature du triangle OA’B’ .
b) Construire le point B’ .
c) Montrer que f ( H ) = H’ .
3) Soit I le milieu du segment [ A’B ] et J le milieu de[ A A’ ] .
a) Montrer qu’il existe un unique déplacement R qui envoie J en O et I en H .
b) Montrer que R est une rotation dont on déterminera l’angle .
c) Soit K le milieu du segment [ AB’ ]. Montrer que JK = OH’ et que .
d) Déterminer alors R ( K ) .
e) En déduire que IK = HH’ et que ( IK ) et ( HH’ ) sont perpendiculaires .
4) Montrer que le quadrilatère IHKH’ est un carré .

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Annexe
figure 1

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Corrigé session de contrôle 2011

Exercice 1 :

Propositions Réponses Justifications

1 V Pour tout x  0 ; f’ ( x ) = 0

2 F Si x  ] 0 , 1 ] , 0 (t 0)

3 V  alors alors f(2)

Exercice 2 :
x 0 3 +
Pour tout x  0 ; fp ( x ) = p lnx – x .
f’3(x) + 0 -
A/ 1- f3 est dérivable sur ] 0 , + [ , f’3 ( x ) = - 1 = .
f3(x) 3ln3 -3

- -

2- Soit g est la restriction de f sur ] 0 , 3 ] , g continue et strictement croissante sur ] 0 , 3 ] donc g réalise
une bijection de ] 0 , 3 ] sur ] - , 3ln3 - 3 ] ; comme 0  ] - , 3ln3 - 3 ] car 3(ln3 – 1 )  0 alors il existe
un unique réel noté u3  ] 0 , 3 [ tel que g (u3) = 0. et comme g (1) = -1 < 0 et g (3)  0 alors u3  ] 1 , 3 [.
Soit h est la restriction de f sur [ 3 , + [ , h continue et strictement décroissante sur [ 3 , + [ donc h
réalise une bijection de [ 3 , + [ sur ] - , 3ln3 - 3 ] ; comme 0  ] - , 3ln3 - 3 ] car 3(ln3 – 1 )  0
alors il existe un unique réel noté v3  ] 3 , + [ tel que h ( v3 ) = 0.
Conclusion : L’équation f3 ( x ) = 0 admet exactement deux solutions notés u3 et v3.
3- a) La restriction gp de fp sur ] 0 , p ] est continue et strictement croissante sur ] 0 , p ] donc gp réalise
une bijection de ] 0 , p ] sur ] - , plnp - p ] ; comme 0  ] - , plnp - p ] car plnp – p 0 ( et fait p3,
p>e, lnp>1, plnp>p ) alors il existe un unique réel noté up  ] 0 , p [ tel que gp ( up ) = 0. Et comme
gp ( 1 ) = -1 < 0 et g ( p )  0 alors up  ] 1 , p [ .
b) La restriction hp de fp sur [ p , + [ est continue et strictement décroissante sur [ p , + [ donc hp
réalise une bijection de [ p , + [ sur ] - , plnp - p ] ; comme 0  ] - , plnp - p ] car p(lnp – 1 )  0 (
p3) alors il existe un unique réel noté vp  ] p , + [ tel que h ( vp ) = 0.

B/ 1- vp  ] p , + [ alors vp  p et lim p   alors lim vp = +  .


p  p

2-

a) et b)
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3- a) fp( up+1 ) = pln(up+1) – up+1 , or fp+1 ( up+1 ) = 0 signifie (p+1)ln(up+1) – up+1 = 0 signifie ln(up+1) = .

fp( up+1 ) = p – up+1 = ( -1)= <0.

Pour x>1 et sachant que p+1>p alors (p+1)lnx>plnx et par suite (p+1)lnx-x>plnx-x donc f(p+1)(x)>fp(x)et
donc f(p+1)( up+1)>fp(up+1) et comme f(p+1)( up+1) =0 donc 0>fp( up+1) conclusion : fp( up+1)<0.
b) fp( up+1 ) < 0 et comme fp ( up )=0 donc fp( up+1 ) < fp ( up ) or fp est strictement croissante sur ] 0 , p ]
alors up+1 < up alors ( up ) est une suite décroissante .
La suite ( up ) est une suite décroissante et minorée par 1 donc ( up ) est convergente.
c) fp (up ) = p lnup – up = 0 signifie p lnup = up signifie .

ln u p 1
Donc lim  lim  0 et par suite lim ln(u p )  0 donc lim u p  1
p   up p   p p  p 

Exercice 3 :
A(1,3,2) ; B(1,-1,2) et C(2,4,1) .

1- a) = alors est non colinéaire à donc les points

A , B et C ne sont pas alignés .

b) est un vecteur normal du plan ( ABC ) alors (ABC) : 8x - 4y + 4z + d = 0 , A(1,3,2)  (ABC) alors

8 – 12 + 8 + d = 0 alors d = -4 . ( ABC ) : 8x - 4y + 4z – 4 = 0 en simplifiant par 4


on obtient (ABC ) : 2x – y + z – 1 = 0 .
2- S : x² + y² + z² - 6x – 2z – 4 = 0 .
a) S : ( x – 3 )² - 3 + y² + ( z – 1 )² - 1 – 4 = 0 signifie ( x – 3 )² + y² + ( z – 1 )² = 14 signifie S est la sphère 55
de centre I ( 3 , 0 , 1 ) et de rayon R = .

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b) d( I , (ABC) ) = = = < = R alors S  ( ABC ) = (  ) cercle de rayon r = =

=2 .
A  S car ( 1 – 3 )² + 3² + ( 2 – 1 )² = 14 et B  S car ( 1 – 3 )² + 1² + ( -2 – 1 )² = 14 .
AB = = =4 = 2r donc (  ) est le cercle de diamètre [ AB ] .

c) ) = = - 4 + 4 = 0 alors alors ( AC ) est tangente à (  ) en A .

3- h est l’homothétie de centre C et de rapport 3 .


a) S’ = h ( S ) , S’ est la sphère de rayon R’ = 3R = 3 et de centre J = h ( I ) .

On a =3 signifie signifie donc J ( 5 , -8 , 1 ) .

b) h ( (ABC )) = ( ABC ) car C  ( ABC ).


S’  ( ABC ) = h ( S )  h ( (ABC) ) = h ( S  (ABC) ) = h (  ) = ’ est le cercle de diamètre [A’B’] , avec
A’ = h ( A ) et h ( B ) = B’ .
c) h ( (AC) ) = ( AC ) car C  ( AC ) , ( AC ) est tangent à (  ) en A alors ( AC ) est tangente à ( ’ ) en
h ( A ) = E ( h conserve le contact ) .

h ( A ) = E signifie =3 signifie signifie donc E ( -1 , 1 , 4 ) .

Exercice 4 :
1- f ( O ) = O et f ( A ) = A’ alors OA’ = k OA alors k = = .

(H=A*B).

et d’angle dont une mesure est .


2- f ( B ) = B’ .

a) OAB est un triangle rectangle isocèle en O de sens direct et f conserve l’orientation alors OA’B’

est un triangle rectangle isocèle en O de sens direct.


b) OB’ = OA’ alors B’  C( O , OA’) , alors B’  [ Ot’) tel que .

Conclusion : B’  C( O , OA’)  [ Ot’) .

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c) ( OH’ )  ( A’B’ ) en H’ et OA’B’ est un triangle rectangle isocèle en O alors H’ = A’*B’ .
f ( H ) = f ( A * B ) = f ( A ) * f ( B ) = A’ * B’ = H’ .
3- a) alors JI = AB = AH = OH  0 alors il existe un déplacement unique R qui envoie

J en O et I en H .
b) b) ( I J ) est non parallèle à ( OH ) donc R est une rotation d’angle

c) alors JK = A’B’ = A’H’ = OH’.

.
d ) On pose R ( K ) = K’ .
alors K’O = KJ = H’O et .

K’O = H’O et alors K’ = H’ .


Conclusion : R ( K ) = H’ .
e) alors IK = HH’ et alors ( IK )  ( HH’ ) .

4- alors = .

alors = .

Conclusion : = (1) ( 1 ) IHKH’ est un parallélogramme .


( IK )  ( HH’ ) ( 2 ) ( 2 ) les diagonales sont perpendiculaires .
IK = HH’ ( 3 ) ( 3 ) les diagonales sont isométriques
57
Donc IHKH’ est un carré.

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corrigé du sujet de mathématiques section mathématiques

Session principale Juin 2012


Exercice 1

Pour tout x  , f’ ( x )  0 donc Faux

= f ( 3 ) – f ( 1 ) = 1 – 0 = 1 Vrai ( note complète)

( C ) admet une tangente de coefficient directeur car il existe x0  tel que

f’(x0) = Vrai

f est dérivable sur , et ( C’ ) est au dessous de  : y = 1 pour tout point d’abscisse x


 donc = f’(x)  1 donc d’après le corolaire des inégalités des
accroissements finis pour tout a et b  ,  Vrai .

Exercice 2

a) rC ( I ) = J

b) rB o t ( I ) = rB ( A ) = J .

c) rB o t est une rotation d’angle dont une mesure est ,

rC et rB o t sont deux rotations de même angle qui coïncident en I, elle sont donc égales.

K = t ( C ) , rB o t ( C ) = rB ( K ) = rC ( C ) = C donc BC = BK et

donc .

DIA est isocèle en D et .

a ) t(C)=K signifie AICK est un parallélogramme et par suite O est le milieu commun de
IK et de [AC] ainsi l’image de A par So est C et celle de I est K.

La symétrie centrale So transforme le triangle isocèle DIA en un triangle isocèle qui lui est
isométrique c’est le triangle BKC. (Les deux triangles sont isométriques vu qu’ils ont deux
bases homologues et isométriques [IA] et [KC] et sont isocèles d’angles aux sommets
principales égaux à ).

b) D’après ce qui précède So(DIA) = BKC et par suite So(D) = B donc O est le milieu
commun de DB et comme O est aussi le milieu commun de [AC] donc ABCD est un
parallélogramme.
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Exercice 3

a) E(3,0) et F(0,2) ; AEF est un triangle rectangle en A.

et donc S est l’unique similitude de centre A qui

transforme E en F de rapport et d’angle .

S ( (O, )) =  tel que  perpendiculaire à (O, ) en S(E) = F donc  = (O, ) .

N  (O, ) donc S (N)  (O, ) et N  (AN) donc S (N)  (AP) donc

S(N)  (O, )  ( AP ) =  P  donc S(N) = P.

Z’ = az + b avec a = = - i et zA = = 3 + 2i signifie b = i.

donc z’ = - i z + i.

a) x = xN et y = yP , ANP est un triangle rectangle en A signifie  signifie

. = 0 signifie ( x – 3 )(-3) + (-2)(y-2) = 0 signifie -3x + 9 - 2y + 4 = 0 signifie

3 x + 2 y = 13 .( I )

b) ( x0 , y0 ) = ( 3 , 2 ) est une solution particulière de ( I ) .

On a : 3x + 2y = 33 + 22 signifie 3 ( x – 3 ) = 2 ( - y + 2 ) .

2 divise 3 ( x – 3 ) et 2 et 3 sont premiers entre eux , d’après Lemme de Gauss 2 divise

x – 3 d’où x = 2k + 3 et 3  2k = 2 ( - y + 2 ) d’où y = 2 – 3 k ; avec k  Z .

donc N (2k + 3 , 0 ) et P ( 0 , -3k + 2 ).

Exercice 4

 = 0,125 .
a) p ( X  10 ) = e-0,12510 = e-1,25 = 0,286 .
b) 6 mois = 0,5 an donc p ( X < 0,5 ) = 1 – e-0,1250,5 = 0,060 .

2- a) A « au moins un oscilloscope ait un durée de vie supérieur à 10 ans »

« aucun oscilloscope ait un durée de vie supérieur à 10 ans »

« tous les oscilloscopes aient un durée de vie inférieur à 10 ans »

p1 = p ( A ) = 1 – p ( ) = 1 – ( 1 – 0,286)n = 1 – 0,714n .
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b) p1 = 1 – 0,714n  0,999 signifie (0,714)n < 0,001 signifie n   20,526

donc le nombre minimal d’oscilloscope est 21.

Exercice 5

I/ f2 ( x ) = x² - lnx .

lnx lnx
lim f 2 (x ) = + et lim f 2 (x ) = lim x²(1 - ) = + car lim 0
a) x 0 x  x  x² x  x²

f 2 (x ) lnx lnx
lim = lim (x - ) = + car lim  0 donc ( ) admet une branche parabolique
b) x  x² x  x x  x
de direction ( Oy ) au voisinage de +  .

c) f2 est dérivable sur , ( x ) = 2x - = , ( x ) = 0 pour x = =


.

x 0
+∞

f2 +∞
+∞

(1+ln2)

a) M( x , lnx ) et M2( x , x²) , MM2 = =

= , or f2 ( x )  0 d’après 1- c) donc MM2 = x² - lnx = f2 ( x ).

b) On trace la droite s’équations x=2 pour obtenir les points M et M2, intersection de celle-ci
avec les courbes (L) et (C) et achever la construction.

On trace la droite s’équations y= -1 pour obtenir le point d’intersection de celle-ci avec la


courbe (L) et par suite le point de l’axe des abscisses d’abscisse et achever la construction.

On trace la droite s’équations y= pour obtenir le point d’intersection de celle-ci avec la

courbe (C) et par suite le point de l’axe des abscisses d’abscisse et achever la

construction.

Voir construction et figure

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.

II/ 1- Pour tout entier k  2 , fk ( x ) = xk – lnx avec x  .

( x ) = kxk-1 - = .

( x ) = 0 signifie = 0 signifie xk = signifie x = .

x
0 +∞

- 0 +

fk +∞ +∞

(1+lnk)

64
fk ( )=( )k + lnk = + lnk = .

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Mk ( x , xk ) et ( x , lnx ) .

MMk = =

= , or fk ( x )  0 d’après II/ 1- b) donc MMk = xk - lnx = fk ( x )

donc la valeur minimale de MMk = .

2- Pour tout entier k  2 , uk = .

lnuk = ln = ln = .

lnk
lim lnu k = - lim  0 donc lim f 2 (x ) = + et lim u k = 1 .
k  k  k x 0 k 

A( 1 , 0 ) ; Ak ( uk , fk( uk ) ) . AAk =

1  lnk 1 lnk
lim AA k = lim ( 1 - u k )² + ( )² = lim ( 1 - u k )² + ( + )²  0  0  0
k  k  k k  k k

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Exercice 1.

1) p( A )  0,6 : VRAI ; justification : d'après l'arbre, p( A)  0,4 , donc p( A )  1  0,4  0,6

2) p( B / A)  0,7 : VRAI ; justification : d'après l'arbre, p( B / A)  0,3 , donc p( B / A)  1  0,7  0,3

3) p( B)  0,7 : FAUX ; justification : p( B)  p ( A  B)  p ( A  B)  0,4  0,3  0,6  0,4  0,36

4) p ( A  B )  0,64 : VRAI ; justification : p ( A  B ) = p( A ) + p( B ) – p ( AB ) =

0,4 + 0,36 – 0,30,4 = 0,64 .

Exercice 2.

1) Le discriminant de l'équation est   (1  i )² a ²  4i ² a ²  (1  2i  i ²)a ²  4ia  (2i  4i)a ²  2ia ²


2 2 2
 
i 

i 
4 
         2 2  
2
  2a ²e   a 2 .e    a 2  cos  i sin     a 2  i  (a  ia )²
    4 4    2 2  
Les deux solutions de l'équation sont donc :
(1  i)a  (1  i)a 2a (1  i )  (1  i)a 2ia
z1    a ; z2    ia
2 2 2 2
2) a) Le triangle OAB est rectangle isocèle en O : en effet OA  a  a et OB  ia  i a  a ;
z 2 z OB
 ia i
    
   i = e signifie OA = OB et ( OA , OB )   2 
2
z 1 z OA
 a 2
  
b) OABC est un carré alors OABC est un parallélogramme alors OC = OA + OB donc
zC  za  zb  a  ia  a (1  i)
3) a) OAP est un triangle équilatéral direct signifie P est l’image de A par la rotation de centre O, d'angle
    1 3
donc z P  a cos  i sin   a  i 

3  3 3  2 2 

b) Q est image de C par la rotation de centre A, d'angle  donc
3
    1 3
zQ  z A   cos  i sin  zC  z A     i ia
 3 3  2 2 

1 3  3 1 69
z Q  a  ia  i ²a  1   a  ia
2 2  2  2

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1 3 1 32
c) L'affixe du vecteur BP est z BP    i  a  ia    i a ; de même :
2 2  2
 2 
 3 1   32 1 
z BQ   1   i  a  ia    i  a ; leur quotient est :
 2 2   2 2 
32 1
 i
2 2  3  2  i  ( 3  2  i )(1  i ( 3  2))  3  3i  2i 3  2  2i 3  4i  i  3  2
1 3  2 1  i ( 3  2) 1  ( 3  2)² 84 3
i
2 2
4 1
 
84 3 2 3
Le rapport des affixes des deux vecteurs étant un réel, ces deux vecteurs sont colinéaires, donc B, P, Q
sont alignés.

Exercice 3.

1) a) 7  9  18  (3)  9 [1] , donc (9,-3) est une solution particulière.


b) Un couple d'entiers (x, y) est solution si et seulement si 7x + 18y = 7  9  18  (3)  9 signifie

7(x – 9) + 18(y+3) = 0 signifie 7(x-9) = -18(y+3)

18 divise7(x-9) et on a 18et7premier entre eux donc d’après théorème de gauss 18 divise (x-9); il est
donc nécessaire qu'il existe un entier k tel que x-9= 18k, soit x = 18k+9 ; alors on a

-18(y+3)= 718k, soit y = -7k - 3 ; les couples solutions sont donc nécessairement de la forme (18k + 9, -
7k-3) (k entier quelconque). Réciproquement on vérifie que tout couple de cette forme est solution, car
7(18k+9) + 18(-7k-3) = -718k+718k+63-54 = 9

2) n est solution du système si et seulement si il existe a et b entiers tels que n = 6 + 7a = 15 +18b , soit
par soustraction 9 = 18b-7a, ou 7a-18b = 9.

D'après la question 1, ceci équivaut à a = x = -18k + 9 et b = -y = -7k+3 ; on conclut que n est solution si
et seulement si n = 6 + 7(-18k+9) = -126k + 69 (on peut vérifier, par l'autre égalité, qu'on obtient bien la
même expression : n = 15 + 18(-7k+3) = -126k + 69)

70

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Exercice 4.

1
AD
OJ 1
1) S ( A ) = O et S ( B ) = J donc le rapport de S est k = = 2  ;
AB AB 2
        
 AB,OJ    AB,AD   2    2  donc l'angle de S est .
    2 2

2) a) S ((BC)) est la droite perpendiculaire à (BC) passant par S(B) = J alors S((BC))= ( CD ) .

S ((AC)) est la droite perpendiculaire à (AC) passant par S(A) = O alors S((AC))= ( BD ) .

b) C =(BC)  (AC) donc S (C )  S (BC )  S (AC )  (CD )  (BD )  D  alors S( C ) = D .

3) a) S(A)=O, S(B)=J, S(C)=D, donc l'image du carré ABCD de sens direct est le carré OJDK’ de sens
direct alors le carré OJDK est l’image de ABCD .

b) S(ABCD) = OJDK donc S(D)=K.

1 1 1  
c) Soit  le centre de S ; SoS est la similitude de centre , de rapport   et d'angle    ;
2 2 4 2 2
1
alors SoS est l’homothétie de centre  et de rapport  , or S o S( C ) = K donc
4
 1    
K   C signifie 4K  C  0 ; donc  est le barycentre de (K,4) et (C,1).
4

d) SoS(A) = S(O) ; O est le centre du carré ABCD donc S(O) est le centre du carré OJDK, c'est-à-dire E.

e) SoS(A)=E alors   (AE) or   ( CK ) d’où   ( AE )  ( CK ) .

4) SoS( D ) = S ( K ) , or K est le milieu du segment AD alors S(K) = I’ est le milieu de segment
71

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 S(A)S(D) = OK , AIJD est un rectangle tel que K= A*D et O = I*J donc I’ est le centre du rectangle
AIJD d’où I’  (AJ)(DI) donc (DI) = (DI’) . SoS( D ) = I’ alors   ( DI’ ) = (DI ) .

Conclusion :   ( AE )  ( CK )  (DI ) .

Autre méthode :

  ( CK ) alors S (  ) =   S ( (CK) )

S (( CK )) est la perpendiculaire à ( CK ) en S ( C ) = D .

On a : r  (C)=D et r  (K)=I alors ( DI ) est perpendiculaire à ( CK ) alors S ( (CK )) = ( DI ) .


(O, ) (O, )
2 2

Conclusion :   ( AE )  ( CK )  (DI ) .

Exercice 5.

1) a) On sait que lim x ln x  0 , donc lim g ( x )  1  0  0  1


x 0 x0

g ( x )  1  x(1  ln x) ; on sait que lim (1  ln x )   , donc lim g ( x )  


x  x 

 1
La dérivée de g est définie par g ' ( x)  1  1. ln x  x.    ln x ; elle s'annule donc en 1, est positive sur
 x
]0,1[, négative sur ]1,+[ ; g(1) = 2 ; d'où le tableau de variation de g :

x 0 1 +

g'(x) + 0 -

g(x) 2

1 -

b) Sur ]0, 1] g(x) croît de 1 à 2, donc ne prend pas la valeur 0 ; sur [1, +[, g est continue, et g(x) décroît
de 2, valeur positive, à -, donc d'après le théorème des valeurs intermédiaires elle prend une et une seule
fois la valeur 0, pour une valeur x0 de la variable. Un calcul à la calculatrice montre que g(3,5)  0,115 >
0, et g(3,6)  -0,11 < 0 ; donc 3,5  x0  3,6 72
c) On en déduit que g est strictement positive sur ]0, x0[, nulle en x0, négative sur ]x0,+[

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1
1  x²   ln x(2 x) 1  x ²  x².2 ln x 1  x²  x² ln( x²) g ( x ²)
2) a) f ' ( x)  x 2
 2
 2
 2
1  x²  x 1  x ²  x1  x ²  x 1  x ² 
b) lim ln x   donc lim f ( x )   ; la fonction ln croît moins vite que toute fonction polynôme donc
x 0 x 0

lim f ( x )  0 . f'(x) est du signe de g(x²), donc strictement positive si x² < x0, c'est-à-dire si x  x0 ;
x 

nulle si x  x0 , strictement négative si x  x0 ; d'où le tableau de variation :


x 0 x0 +

f'(x) + 0 -

f(x) f  x 0

- 0

1
c) f   x0 
 
ln x0
 2
ln x0
; or x0 est la solution de 1 + x0 - x0 ln x0 = 0, donc
1  x0 1  x0
1
1 + x0 = x0 ln x0 , donc f   x0 
 
ln x0
 2
ln x0

1

1
 0,14
1  x0 x0 ln x0 2 x0 2  3,6
d)

1
1 1
3) an 1  a n  1n 1 f (t )dt ; et sont dans ]0, 1[ ; f(1) = 0 et f est strictement croissante sur ]0, 1[,
n
n 1 n
1 1
 1 1
donc f est strictement négative sur  ,  , donc  n
1 f (t )dt  0 , donc 
1
n 1 f (t )dt  0 : la suite (an) est
 n 1 n  n 1 n

croissante.
b) Sur ]0, 1[, on a 1 < 1+x² < 2 donc
1

1
 1 , et lnx <0, donc ln x 
ln x

ln x 73
2 1  x² 1  x² 2

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1 1
n
1 n
c) D'après b), ln tdt  an  ln tdt
1 2 1
Une primitive de lnt est t.lnt – t (n'est pas forcément connu par cœur des élèves, mais ils le retrouvent en
1
n 1 1 1 1  ln n
faisant une intégration par parties). Donc  ln tdt   ln    (1 0  1)  1  ; donc
1
n n n n
1  1  ln n  1  ln n  1  ln n 
1    an  1  d) lim 1    1 ; la suite (an) est donc majorée par 1, et
2 n  n n
 n 
1 
croissante, donc elle converge ; et sa limite appartient à l'intervalle  ,1 .
2 

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Devoir de synthèse III MAI 2010

Exercice 1 : ( 3 pts ) ( QCM )


Voir ANNEXE .

Exercice 2 : ( 4 pts )
L’espace est rapporté à un repère orthonormé ( O , , ).
On donne le plan ( P ) d’équation : 2 x + y -2 z – 2 = 0 et les points A(-1 , 1 , 3) ; B(1 , 2 , 1) et C(0 , 4 ,
1) .
1- Montrer que la droite ( AB ) est perpendiculaire à ( P ) en B .
2- Soit (  ) le cercle de ( P ) de centre B et de rayon . ( S ) est la sphère de centre A coupant ( P )
suivant (  ) .
a) Montrer que C appartient à (  ) .
b) Déterminer le rayon de ( S ) puis une équation cartésienne .
3- L’homothétie de centre A et de rapport  ,   transforme le plan ( P ) en un plan Q .
a) Montrer qu’une équation de ( Q ) est : 2x + y – 2z - 9 + 7 = 0 .
b) Déterminer  pour que ( Q ) soit tangent à ( S ) .
c) Soit H le point de contact de ( Q ) et ( S ) . Calculer l’aire du triangle ACH .
Exercice 3: ( 4 pts )
Le plan est muni d’un repère orthonormé R( O , , ) .
On considère dans C l’équation ( E ) : z² + (2sin + 3i cos - 2 ) z – 2 ( 2sin + 3i cos ) = 0 où   IR .
1- Vérifier que 2 est une solution de ( E ) puis déterminer l’autre solution .
On note M1 et M2 les images respectives de z1 = 2 et z2 = - 2sin - 3i cos .
2- On considère l’ellipse ( E ) de centre O , de foyer ( 0 , ) et dont l’un des sommets est M1 .

a) Montrer qu’une équation de ( E ) est : + =1.


b) Vérifier que M1 et M2 appartiennent à ( E ) .
3- Soit A l’aire de l’ellipse (E ) . Montrer que A = 6 .
4- Soit F la fonction définie sur I =  0 ,  par : F ( x ) = .

a) Démontrer que F est dérivable sur  0 ,  et que F ’ ( x ) = 4 cos²x .

b) En déduire que A = 6  .
Exercice 4 : ( 4 pts )
A / Soit X une variable aléatoire continue qui suit une loi exponentielle de paramètre λ.
La courbe ci-dessous représente la fonction densité associée.

1,5

75
1- Calculer λ.
2- On pose λ = 1,5.
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Calculer p ( 1  X  4 ) , en donner une valeur approchée à 10-3 près .
B/ Une machine fabrique des cylindres. On mesure l’écart, en dixièmes de millimètres, entre le diamètre
des cylindres et la valeur de réglage de la machine.
On suppose que cet écart suit une loi exponentielle de paramètre λ = 1,5.
Si l’écart est inférieur à 1, le cylindre est accepté.
Si l’écart est compris entre 1 et 2, on procède à une rectification qui permet d’accepter le cylindre dans 80
% des cas.
Si l’écart est supérieur à 2, le cylindre est refusé.
1- On prélève au hasard un cylindre dans la production.
a) Montrer que la probabilité qu’il soit accepté est égale à 0,915 à 10−3 près.
b) Sachant qu’il est accepté, quelle est la probabilité qu’il ait subi une rectification?
2- On prélève de manière indépendante dix cylindres de la production. On suppose que le nombre de
cylindres est suffisamment important pour assimiler ce tirage à un tirage successif avec remise.
a) Quelle est la probabilité que les dix cylindres soient acceptés ?
b) Quelle est la probabilité qu.au moins un cylindre soit refusé ?
Exercice 5 : ( 5 pts )
Dans tout l’exercice, n désigne un entier naturel supérieur ou égal à 2.
Partie A : On considère l’équation différentielle (E) : y’ + n y = x + .

1- Déterminer les réels a et b pour que la fonction g définie sur IR par g ( x ) = ax + b


soit solution de (E).
2- Résoudre l’équation ( E’ ) : y’ + n y = 0 .
3- Montrer qu’une fonction h est solution de (E) si, et seulement si, la fonction h – g est solution de ( E’ ) .
4- En déduire toutes les solutions de (E).
-nx
Partie B : Soit fn la fonction définie sur l’intervalle  0 , +   par fn ( x ) = –e .
1- a) Vérifier que fn est la solution de l’équation ( E ) qui prend la valeur -1 en 0.
b) Etudier les variations de fn .
c) Tracer C1 la représentation graphique de f1 dans un repère orthonormé ( O , , ) .

2- a) Montrer que l’équation, d’inconnue x , fn ( x ) = 0 admet une unique solution an strictement


positive.
b) Montrer que pour tout réel x positif , ex  x + 1 . En déduire le signe de fn ( 1 ) .
c) Prouver que pour tout n  2 , < an < 1 .

3- a) Vérifier que pour tout entier n  2 , fn+1 ( an ) = n( – 1 ) – 1 .


b) Prouver que pour tout entier n  2 , fn+1 ( an )  0 .
c) En déduire que la suite ( an )n2 est décroissante puis convergente .
4- On note a = lim a n
n + 
Montrer que pour tout entier n  2 , a  an puis a  n e-na . En déduire que a = 0 .

76

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Annexe

Exercice 1 : ( QCM )

1- Dans une expérience aléatoire, la probabilité d’un événement A est 0,4. On répète 4 expériences d’une
façon indépendantes. La probabilité que A soit réalisé au moins une fois est :
a) 0,1296 b) 0,8704 c) 0,744

2- Soit la série statistique double ( X , Y ) définie par :

xi 20 25 32 35 40

yi 1,3 2,4 8,5 6,3 12

On suppose que la forme allongée du nuage permet d'envisager un ajustement affine par la méthode des moindres
carrés. La covariance de X et Y est égale à :
a) 26,26 b ) 26,27 c) 26,25

3- La limite de la suite ( un) définie sur IN par un = 1 + e-1 + e-2 + e-3 + ………….. + e-n est :
a) . b) c)

4- Soit X la variable aléatoire dont la courbe de sa fonction de répartition est tracée ci-dessous

La probabilité de l’évènement  2,5 ; 4,5  est :

a) 0,2 b ) 0,4 c) 0,5

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Corrigé

Exercice 1: ( QCM )

1- 0,8704 2- 26,26 3- 4- 0,5

Exercice 2 :
L’espace est rapporté à un repère orthonormé ( O , , ).
( P ) : 2 x + y -2 z – 2 = 0 et les points A(-1 , 1 , 3) ; B(1 , 2 , 1) et C(0 , 4 , 1) .

1- ( AB ) est perpendiculaire au plan ( P ) signifie que est colinéaire à vecteur normal de ( P

).

= donc ( P ) est perpendiculaire à ( P ) .

2- (  ) le cercle de ( P ) de centre B et de rayon r = . ( S )  ( P ) =  . A est le centre de ( S ).


a) BC = = signifie que C   .

b) d = d( A , P ) = = 3 , R = le rayon de la sphère = = .

(S) : ( x + 1 )² + ( y – 1 )² + ( z – 3 )² = 14 .
3- h = h ( A ,  ) avec  < 0 .
a) h ( P ) = Q alors Q est parallèle à P d’où Q : 2 x + y – 2 z + d = 0 .
Soit H le projeté orthogonal de A sur le plan ( Q ) , H = h ( A ,  )( B ) signifie = signifie
H a pour coordonnées ( 2 - 1 ,  + 1 , -2 +3 ) , H  ( Q ) signifie d = -9 + 7 .
Donc ( Q ) : 2 x + y – 2 z - 9 + 7 = 0 .
b) ( Q ) est tangent à ( S ) signifie d ( A , Q ) = signifie =

signifie =3 d’où = -3 car  < 0 , d’où  = .

c) H ( 2 - 1 ,  + 1 , -2 +3 ) avec  = .

d) L’aire du triangle ACH = = .


Exercice 3 :
Le plan est muni d’un repère orthonormé R( O , , ) .
1- 2 est une solution de ( E ) signifie 2² + (2sin + 3i cos - 2 ) 2 – 2 ( 2sin + 3i cos ) =
4 + 4 sin + 6 i cos - 4 – 4 sin - 6i cos = 0
On note z2 la deuxième solution de ( E ) , on a 2z2 = – 2 ( 2sin + 3i cos ) signifie
z2 = - ( 2sin + 3i cos ) signifie x = -2sin et y = - 3i cos .
2- a) L’ellipse ( E ) de centre O , de foyer ( 0 , ) et dont l’un des sommets est M1 ( 2 , 0 ) .
(E): avec a = 2 et b² = a² + c² avec c = d’où b = 3 .

Conclusion : L’ellipse ( E ) a pour équation cartésienne : .


78
b) On a : signifie M1  ( E ) ;

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signifie M2(-2sin , - 3i cos ) M1  ( E ) .
3- Soit A l’aire de l’ellipse (E ) . signifie signifie y² = ( 4 – x² )

Signifie y =  signifie f ( x ) = et g ( x ) = - avec x  -2 , 2.


Signifie M(x,y)  Cf ou M(x,y)  Cg = S(Ox) (Cf ) ; S(Ox) est la symétrie orthogonale par rapport à l’axe
des abscisses .
= L’aire de la région du plan limitée par x = 0 , x = 2 , ( Ox ) et Cf . f est une fonction
paire donc dx = 2 d’où A = 4  =6 .

4- a) Soit F la fonction définie sur I =  0 ,  par : F ( x ) = .


La fonction h : t  est continue sur -2 , 2 don H : x  = est dérivable
sur -2 , 2 . La fonction u : x  2sinx est dérivable sur I =  0 ,  et u ( 0 ,  )  -2 , 2 d’où

F = H o u dérivable sur  0 , .
F’ ( x ) = H’( u(x) )  u’( x ) = h ( u(x))  u(x) =  2cosx = 2 2cosx
= 2 cosx 2cosx = 4cos²x ( cosx  0 car x   0 ,  ) .

b ) F ’ ( x ) = 4 cos²x = 4 ( ) = 2 ( 1 + cos2x ) d’où F ( x ) = 2 ( x + sin2x ) + cte

or F ( 0 ) = 0 d’où cte = 0 . Conclusion : F( x ) = 2 ( x + sin2x ) .

A = 6 = 6 F( ) = 6  (ua) .

Exercice 4 :

Partie A :
1- Puisque la fonction densité est définie par f (t) = e-t , on a f (0) =  = 1,5 .

- 2 -1,5
 p ( 1  X  2 ) = e  - e-  = e - e-3 

Partie
Désignons par A l’événement « le cylindre est accepté » et R l’événement
« le cylindre a subi une rectification ». La probabilité que le cylindre soit accepté est :
a) p ( X < 1 ) + p (1  X  2)  

b) pR  .


2- a) Pour chacune des 10 cylindres, il n’y a que deux issues possibles : ou bien il est accepté
79
(de probabilité p  0,915) ou bien il est refusé (de probabilité q = 1 - p  0,085). Puisque les tirages sont
indépendants et réalisée dans les mêmes conditions, la variable aléatoire X prenant pour valeur le nombre

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de cylindres acceptés suit la loi binomiale de paramètres 10 et p. La probabilité que les dix cylindres
soient acceptés est : p( X = 10 ) = p10q10 – 10  0,411 .

b) La probabilité qu’au moins un cylindre soit refusé (événement contraire du précédent) est :
p( X  9 ) = 1 – P ( X = 10 ) = 1 – p10  0,589 .

Exercice 5: Partie A :
1- g est une est une solution de ( E ) signifie pour tout réel x on a : g’ ( x ) + n g ( x ) = x + .
signifie pour tout réel x nax + nb = x + signifie na = 1 et nb = a + signifie a= et b = 0 .
2- y’ + ny = 0 signifie y’ = - ny signifie y = k e-nx . k  IR .
3- h est une solution de ( E ) signifie pout tout x  IR , h’ ( x ) + n h ( x ) = x + .
signifie pout tout x  IR , h’ ( x ) + n h ( x ) = g’ ( x ) + n g ( x )
signifie pout tout x  IR , ( h – g )’( x ) – n( h – g )( x ) = 0 signifie h – g est une solution de ( E’ ) .
4- les solutions de ( E ) sont donc les fonctions de h définies sur IR par :
h ( x ) – g ( x ) = k e-nx , k  IR signifie h ( x ) = g ( x ) + k e-nx , k  IR
signifie h ( x ) = + k e-nx , k  IR .

Partie B : 1- a) On a pout tout x  IR , fn ( x ) = + k e-nx , fn ( 0 ) = -1 signifie k = -1 .


Donc fn est la solution de ( E ) qui prend la valeur -1 en 0 .
b ) fn est dérivable sur  0 , +   et pour tout x  IR , (x)= + n e-nx  0 .
d’où le tableau de variation de fn est :

x 0 +
(x) +
fn ( x ) +
-1

c) f2 ( x ) = - e-2x .

80

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2- a) fn est continue et strictement croissante sur  0 , +   , don fn réalise une bijection de  0 , +  
sur
 -1 , +   or 0   -1 , +   donc fn ( x ) = 0 admet une solution unique an dans  0 , +   .
Comme fn ( 0 ) = -1 alors fn( 0 )  0 donc an est strictement positif .
b) a) On pour tout t   0 , +   , et  1 d’où pout tout x   0 , +   ,  signifie

ex – 1  x signifie ex  x + 1 . fn ( 1 ) = - = , or pour tout n  2 , en  n + 1 signifie


en – n  1  0 d’ où fn ( 1 )  0 .
c) Pour tout n  2 , fn( )= - e-1 = ; or 2  e  3 et n²  4 , on a e – n²  e – 4  -1 < 0

d’où fn( ) < 0 . Ainsi fn( ) < fn (an ) < fn ( 1 ) et comme fn est strictement croissante sur  0 , +  
alors
< an < 1 .

3) a- Pour tout n  2 fn+1( an ) = - e-(n+1)an = =  ane-(n+1)an – ( n + 1


)
=  aneanenan- (n+1) or fn( an ) = 0 signifie - e-nan = 0 signifie = e-nan signifie enan =
d’où
fn+1( an ) =  anean -(n+1)=  nean – ( n + 1 )  =  n(ean – 1 ) – 1 
.
b- Pour tout n  2 , ean  an + 1 signifie ean – 1  an signifie n( ean - 1 )  nan or an  alors nan  1
d’où
n(ean – 1 )  1 , par suite n( ean - 1 ) – 1  0 et puisque  0 alors fn+1( an )  0 .
c) On sait que pour tout n  2 , fn+1( an+1 ) = 0 et fn+1( an )  0 d’où fn+1( an )  fn+1( an+1 ) .
or la fonction fn+1 est strictement croissante sur  0 , +   donc an  an+1. D’où la suite (an)n2 est
décroissante .
La suite (an)n2 est positive donc est minorée par 0 d’où la suite (an)n2 est convergente .
4) a) La suite (an)n2 est convergente donc (an)n2 est bornée .Soit a = lim a n
n + 

(an)n2 est donc minorée par a d’où pour tout n  2 , an  a . La fonction fn est strictement sur  0 , +

et pour tout n  2 , an  a donc fn( an )  fn ( a ) signifie 0  fn ( an ) signifie - e-nan  0 signifie a 
ne-na .
Supposons que a  0 , il en résulte que :
1 1
a  lim ne-na or lim ne-na = lim (- )(-nae-na )    0 absurde car a  0 donc a = 0 .
n +  n +  n +  a a

81

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Devoir de synthèse III MAI 2011

Exercice 1 : (4 pts)

L’espace E est muni d’un repère orthonormé direct ( O , , , ) .


On donne les points A( 0 , 4 , 1 ) ; B( -2 , 4 , 5 ) et C (1 , 1 , 5) .

1- Démontrer que les points A, B et C déterminent un plan P qu’on déterminera une équation
cartésienne.
2- a) Montrer que l’ensemble  des points M de E tel que la sphère de diamètre [BM] passe par les
points
A et C est une droite.
b) Vérifier que le point D ( 0 , 0 , 1 )   .
c) Donner une équation de la sphère S de diamètre [BD].
3- Soit h l’homothétie de centre D et de rapport k. (k  IR*).
a) Déterminer S’ limage de S par h.
b) Déterminer k pour que S’ soit tangente à P.

Exercice 2 : (4 pts)

On désigne par A l’ensemble des entiers naturels inferieures ou égales à 2010.


1- a) En utilisant le fait que 2011 est un nombre premier, montrer que l’équation (E): 67x + 2011y =1
admet des solutions dans ZZ.
b) Vérifier que le couple (-30,1) est une solution particulière de (E).
c) Résoudre (E).
d) Déduire la valeur de l’entier naturel x inférieur ou égal à 2010 vérifiant 67x  1[2011] .
2- a) Soit a un entier, montrer a² 1[2011] si et seulement si a  1[2011] ou a  -1[2011] .
b) En déduire que 1 et 2010 sont les seuls entiers de A qui sont égaux à leurs inverses.
3- Montrer alors que 2010!  2010 [2011].

Exercice 3 : (4 pts)

On s’intéresse au nombre de personnes enfants et adultes vivant avec le SIDA au Sénégal .


A/ Le tableau suivant présente les données de 1996 à 2006.

Année 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Rang de l’année de xi 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Estimation du nombre
de personnes vivant 9 11 13 16 20 24 29 35 41 49 57
avec le SIDA au
Sénégal (en milliers) yi

1- Représenter le nuage de points de coordonnées ( xi , yi ) pour i variant de 0 à 10 .


(On choisit 1 cm pour une année et 2 cm pour 10 milliers de personnes).
2- Déterminer une équation de la droite de régression de y en x par la méthode des moindres carrés
en justifiant le choix de l’ajustement. (Arrondir les coefficients au millième).
3- Estimer le nombre de personnes vivant avec le SIDA au Sénégal en 2007.

B/ Le taux d’évolution annuelle moyen du nombre de personnes vivant au Sénégal entre les années
1996 et 2006 est d’environ 20%. 82

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Pour tout entier naturel n, Un désigne une estimation du nombre de personnes en milliers vivant avec le
SIDA pendant 1996 + n. Ainsi Un est une suite géométrique de premier terme U0 = 9 et de raison 1,2.
Déterminer, d’après ce modèle le nombre prévisible de personnes atteintes en 2007.
C/ Des experts ont estimé qu’en 2007 il y avait 67000 personnes vivant avec le SIDA.
1- Lequel des deux modèles étudiés en A et B donne la meilleure prévision pour 2007 ?
2- Déterminer alors l’année à partir de laquelle le nombre de personnes vivant avec le SIDA dépassera 100
milliers.
Problème : (8 pts)
A/ Questions préliminaires

1- Montrer que : x3 + 2x – 1 = 0 admet IR admet une solution x0 et que x0  ] 0 , 1 [ .


2- Montrer que pour tout x  ] -1 , +  [ , on a ln ( x + 1)  x .

3- Soit la fonction f définie sur IR par :

Montrer que f est continue sur IR .

B/ Soit F la fonction définie sur IR par F(x) = (f étant la fonction définie dans A)
1- a) Montrer que F est une fonction paire.
b) Calculer F (0) et F (1). Déterminer le signe de F (x) sur chacun des intervalles ] 0, 1 [ et ] 1 , +  [.
2- a) Montrer que F est dérivable sur IR et que pour tout x  IR* et
F’(0) = 0.
b) Montrer que F’ est continue sur IR.
3- a) Montrer que l’équation F’(x) = 0 est équivalente à x² = x0 ou x = 0.
b) Utiliser la courbe (C) de F’ représentée ci-dessous pour déterminer le sens de variation de F sur IR.

(C)

4- a) Montrer que pour tout x  ] 0 , +  [ , on a F(x) + F( ) = 3 (lnx)2.


b) Calculer lim F ( x ) .
x + 

ln(t 2 ) ln(1+ t-2 )


5- a) Soit x  IR* , calculer xx² dt ; en déduire que F ( x ) - 3 ( lnx )2 = xx² dt
t t
b) Montrer que pour tout x  ] 1 , +  [ , 3 (lnx )²  F ( x )  3 (lnx )² + .
F(x)
c) Calculer lim .
x +  x
6- Soit  la courbe représentative de F dans un repère orthogonal ( O , , ) , = 1 cm et = 5 cm .
Donner une allure de . (On donne x0  0,7; F ( )  - 0,1 et F(2)  1,5).
BON TRAVAIL 83

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Corrigé
Exercice 1 :

L’espace E est muni d’un repère orthonormé direct (O , , , ) .


On donne les points A( 0 , 4 , 1 ) ; B( -2 , 4 , 5 ) et C (1 , 1 , 5) .

1- signifie que A , B et C définissent un plan P de vecteur

normal ; P : 12x + 12y + 6z + d = 0 or A( 0 , 4 , 1 )  P signifie 48 + 6 + d = 0 signifie d = - 54 .

P : 12x + 12y + 6z – 54 = 0 signifie P : 2x + 2y + z – 9 = 0 .

2- a) M   tel que la sphère de diamètre [BM] passe par les points A et C signifie = 0 et
= 0 signifie M   = P1  P2 avec P1 le plan de vecteur normal et passant par A et P2 le
plan de vecteur normal et passant par C.
b) Le point D (0, 0, 1)   signifie = et = .

c) M(x, y, z)  S de diamètre [BD] signifie = 0 signifie = 0 signifie

x ( x + 2 ) + y ( y – 4 ) + ( z – 1 )( z – 5 ) = 0 signifie x² + y² + z² + 2x – 4y – 6z + 5 = 0 .

3- Soit h l’homothétie de centre D et de rapport k.

a) S est la sphère de centre I (-1, 2, 3) milieu de B et D et de rayon R = = = 3.


L’image signifie de S par h est la sphère S’ de centre I’ = h ( I ) et de rayon R’ = 3 .

I’=h(I) signifie = k. signifie = signifie x = -k , y = 2k et z = 2k+1 d’où

I’ ( -k , 2k , 2k+1 ) .
b) d( I’ , P ) = = = R’ = 3 signifie = 9 signifie

9k = 4k – 8 ou 9k = -4k + 8 signifie k = ou k = .

Exercice 2 :

1- a) Le fait que 2011 est un nombre premier donc 67 et 2011 sont premiers entre eux, d’après Bézout
l’équation 67x + 2011y = 1 admet des solutions dans ZZ.

b) 67(-30) + 2011(1) = -2010 + 2011 = 0 donc (-30, 1) est une solution particulière de (E).

67x + 2011 y = 67(-30) + 2011(1) signifie 67 (x + 30) = 2011 (1 – y). 2011 divise 67(x + 30) et

2011 est premier avec 67, d’après Gauss de 2011 divise x + 3 d’où x + 3 = 2011k (k  Z) signifie
x = 2011k – 3 ; 67 (2011k – 30 + 30) = 2011 (1 – y) signifie y = -67k + 1.
SZZ = {(2011k – 30, -67k + 1) ; k  Z}.
c) 67x  1[2011] si et seulement si, il existe un entier y tel que 67x =1+2011y signifie que
67x-2011y=1 signifie que (x,-y) soit solution de (E). On en déduit que les entiers x vérifiant cette
84
condition sont les entiers de la forme x = -30 + 2011k > 0, Parmi ces entiers le seul entier naturel x inférieur
ou égal à 2010 vérifiant 67x  1[2011].est 1981 (pour k = 1)

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2-a) Soit a un entier, a²  1[2011] signifie a² - 1  0 [2011] signifie (a – 1)(a + 1)  0 [2011] .

2011 est premier et 2011 divise (a – 1)(a + 1) donc d’après Gauss si 2011 ne divise pas a – 1 donc
divise a + 1 ou si 2011 ne divise pas a + 1 donc divise a – 1 signifie a  1[2011] ou a  -1[2011] signifie
a  1[2011] ou a  2010[2011] .

c) aa  1[2011] signifie 11  1[2011] ou (2010)(2010)  1[2011] signifie que 1 et 2010 sont les
seuls entiers de A qui sont égaux à leurs inverses.

2- Dans le produit 2010 ! , mis à part 1 et 2010, chaque entier de A apparait avec son inverse

et pinv(p)≡1 [2011] ( p  inv(p) ) ainsi 2009! ≡ 1[2011] et 12010 ≡ 1[2011] en multipliant terme à

terme les deux congruences, on a 2010! ≡ 2010[2011].

Exercice 3 :
A/ 1-

2-D : y = 4,755 x + 3,864 ;   0,978 donc il ya une très forte corrélation d’où le choix de l’ajustement .

c) y = le nombre de personnes vivant avec le SIDA au Sénégal en 2007 est associé au rang x = 11 ;
y = 4,75511 + 3,864  56164 personnes.

B/ Un = 9  (1.2 )n; 2007 = 1996 + 11 d’où n = 11 alors le nombre prévisible de personnes atteintes en
2007 = U11 = 9  (1.2 )11  66870 .

C/ 1- La méthode étudiée en B donne la meilleure prévision en 2007.


2-Un = 9  (1.2)n > 100 signifie (1.2 )n > (100/9) signifie (1.2 )n > 11,111
85

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Signifie n ln (1,2) > ln (11,111) signifie n > 13,33 d’où à partir de n = 14. donc à partir de l’année
2010.

Problème :

A/ On pose h(x) = x3 + 2x – 1, h’(x) = 3x² + 2 > 0 alors h est continue et strictement croissante sur IR
Donc h réalise une bijection de IR sur IR, or 0  IR donc il existe x0 unique  IR tel que h ( x0 ) = 0 de
plus h(0) = - 1< 0 et h(1) = 2 > 0 donc x0 ]0, 1 [.
Pour tout x  ] -1 , +  [ , on pose g ( x ) = ln ( x + 1) – x , h est dérivable sur ] -1 , +  [ et
h’(x) = -1= , h’(x) = 0 signifie x = 0.

x -1 0 + D’après le tableau de variation, on a pour tout x  ] -1, +  [


g’ + 0 -
g ( x ) < 0 signifie ln ( x + 1 ) < x .
g 0

B/ 1- Soit F la fonction définie sur IR par F(x) = .


F est une fonction paire signifie pour tout x  IR ; (-x)  IR ;
F(- x) – F(x) = - = + = = 0 car f est une
fonction paire donc F (- x ) = F ( x ) .
F(0) = 0 et F(1) = 0.
Pour x  ] 0 , 1 [ , x² < x de plus f est positive sur ] 0 , 1 [ donc F ( x ) < 0 sur ] 0 , 1 [ .
Pour x  ] 1 , + [ , x < x² de plus f est positive sur ] 1 , + [ donc F ( x ) > 0 sur ] 1 , + [ .
2-a) f est une fonction continue sur IR* et
ln(x² + 1 ) ln(x² + 1 )
lim = lim  x = 1 0 = 0 = f ( 0 ) donc f est continue en 0.
x 0 x x 0 x²
Conclusion : f est continue sur IR, 0  IR donc la fonction : x  est dérivable sur IR.
u : x  x² est dérivable sur IR et u (IR)  IR donc x  est dérivable sur IR d’où F
est dérivable sur IR.
Pour x  IR*, F’(x) = f (x²)  2x – f(x) =  2x - = -

= .

Dérivabilité en 0 :

x² x²
1
f = f(t) dt , il existe un réel c   x , x²  tel que f ( c ) = f alors  f(t) dt = ( x² - x ) f ( c ) .
x² - x x x
x2
F ( x )  F ( 0) F ( x)  f (t )dt f (c ) (x 2  x)
x
Calculons lim = lim = lim = lim = lim f (c)( x  1) =0.
x0 x0 x0 x x0 x x0 x x0

Par suite F’ est dérivable en 0et en a F’(0) = 0.


[en appliquant le théorème de la valeur moyenne à la fonction f et en tenant compte de la continuité de f
en 0 et en remarquant que c est compris entre x et x² et par suite lorsque x tend vers zéro, c aussi tend vers
zéro)

u1 : : x  sont continues sur IR* car les fonctions v1 : x  1 +


4 2
x et v2 : x  1 + x sont continues et strictement positives sur IR en particulier sur IR* ;
86

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la fonction u3 : x  x est continue non nulle sur IR* alors F’ = est continue sur IR*.

Etudiant la continuité de F’ en zéro, pour cela calculant

2 ln(1  x 4 )  ln(1  x ²) 2 ln(1  x 4 ) 3 ln(1  x ²)


lim F ' ( x ) = lim = lim[ x  x] =2x1x0-1x0=0=F’0).
x0 x0 x x0 x4 x2

Donc F’ est continue en 0. Conclusion : F’ est dérivable sur IR.

3-a) F’(x) = 0 signifie = 0 pour x  0 signifie


Signifie = 1 + x² signifie x8 + 2x4 + 1 = 1 + x² signifie
x8 + 2 x4 - x2 = 0 . On pose X = x², on a : X4 + 2 X2 - X = 0 signifie X(X3 + 2 X2 - 1) = 0
signifie X3 + 2 X2 - 1 = 0 ou X = 0

D’après A/ X3 + 2 X2 - X = 0 admet dans IR une solution unique X0.


Conclusion : F’(x) = 0 signifie x = 0 ou x² = x0 signifie x = 0 ou x = ou x = - .
b) (C) coupe l’axe des abscisses en trois points d’affixes respectives - , 0 et .
d’après une lecture graphique on a : si x  ]- , - ][0, ] ; F’ ( x )  0 alors F est strictement
décroissante sur ]- , - ]  [0, ].
si x  [- ,0][ , +  [ ; F’ ( x )  0 alors F est strictement croissante sur [- ,0 ]  [
,+ [.

d) a) Pour tout x ] 0, +  [ , on a F’(x) + F’( ) =

+ =

+ =

+ =

+  =

+ = = ( 3 lnx )’ .

Alors F ( x ) + F ( ) = 3 (lnx)2 + cte or F(1) = 0 et ln1 = 0 donc cte = 0 . Alors F ( x ) + F ( ) = 3 (lnx)²


.
1
b) lim (F ( x ) + F ( )) = lim (F ( x ) + F (0)) = lim F ( x ) = lim 3(lnx)² = + .
x +  x x + x + x +

ln(1+t -2 ) ln(1+ 1 ) 2 2 87
5-a) xx² dt = xx² t² dt = x² ln(1+t )- lnt²dt = x² ln(1+t )dt - x² 2ln(t)dt = F(x) - 3(lnx)² .
t t x t x t x t

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ln(1+t -2 ) ln(1+t -2 ) ln(1+t -2 )
b) xx² dt = F(x) - 3(lnx)² signifie F ( x ) = xx² dt + 3(lnx)² ; or xx² dt  0
t t t
sur  1,  alors F( x )  3(lnx)²
ln(1+t -2 ) 1
d'après A/ ln(1+t -2 )  t -2 alors  car t  0 d'après la continuité de ses deux fonctions
t t 3

-2
ln( )
sur  1,  , alors xx² dt  xx² dt
1+t 1
t t3

ln(1+t -2 )  1  x² ln(1+t -2 )dt  1 + 1  1 car 1  0.
alors xx² dt    alors x
t  2t²  x t 2x 4 2x² 2x² 2x 4
1
Conclusion : 3(lnx)²  F ( x )  3(lnx)²  .
2x²
 
(lnx)² F(x)  (lnx)² 1  F(x)
c) lim 3  lim  lim  3  3 alors lim 0 .
x  x  + x
x
 + x  +
  2x  
x   x  + x
0
 0 
 0 
alors la courbe de F admet une branche parabolique de direction (Ox) au voisinage de +.

6-Récapitulant dans un tableau de variation : F est paire donc sa courbe est symétrique par rapport à (Oy).

x 0 2 +

F’(x) 0 – 0 +
F 0 +

1,5

- 0,1

x0

F( x0 )

L’allure de la courbe représentative de F


Tenant compte des données suivantes : x0  0,7; F ( )  - 0,1 et F(2)  1,5).
88

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Devoir de synthèse n° III Mai 2012

Exercice 1 : ( 4 pts )

Le glacier d’Aletsch, classé à l’UNESCO, est le plus grand glacier des Alpes ; situé dans le sud de la
Suisse, il alimente la vallée du Rhône.
Pour étudier le recul de ce glacier au fil des années, une première mesure a été effectuée en 1900 : ce
glacier mesurait alors 25,6 km.
Des relevés ont ensuite été effectués tous les 20 ans : le recul du glacier est mesuré par rapport à la
position où se trouvait initialement le pied du glacier en 1900. Les mesures successives ont été relevées
dans le tableau ci-dessous. On note t la durée, en années, écoulée depuis 1900, et r le recul correspondant,
mesuré en kilomètres.
Année de mesure : 1900 1920 1940 1960 1980 2000

Durée t écoulée (depuis 1900) : 0 20 40 60 80 100

Recul r (en km) : 0 0,3 0,6 1 1,6 2,3

Par exemple, en 1940 (t = 40), le recul du glacier par rapport à 1900 a été de 0,6 km : la longueur du
glacier était donc de 25,6 – 0,6 = 25 km.
Dans cet exercice, les résultats seront arrondis, si nécessaire, à 10−3 près.

Partie A Étude d’un modèle affine


1. Tracer le nuage de points (durée t en abscisse, distance r en ordonnée).

2. À l’aide de la calculatrice, donner l’équation de la droite d’ajustement affine par la méthode des
moindres carrés de r en fonction de t, puis tracer cette droite dans le repère précédent.

3. À partir du modèle affine obtenu précédemment, estimer par le calcul :

a. Le recul puis la longueur du glacier en 2012.

b. L’année de disparition du glacier (arrondir à l’unité).

Partie B Utilisation d’un modèle exponentiel


Le résultat du 3. b. de la partie A étant peu en accord avec la plupart des autres études, les glaciologues
considèrent un autre modèle : le modèle exponentiel.
On pose y = ln  r  . On rappelle que ln(r) désigne le logarithme népérien du recul r.

1. Recopier puis compléter le tableau suivant sur votre copie (pour permettre le calcul de y, la durée 0 de
l’année 1900 a été exclue du tableau.
Durée t (à partir de 1900) 20 40 60 80 100

y=ln  r 

2. a. À l’aide de la calculatrice, donner l’équation de la droite d’ajustement affine par la méthode des
moindres carrés de y en fonction de t.
b. En déduire que r en fonction de t. 89
3. En utilisant le modèle obtenu précédemment, estimer par le calcul :

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a. Le recul puis la longueur du glacier en 2012.

b. L’année de disparition du glacier (arrondir à l’unité).

Exercice 2 : ( 4 pts )
On admet que la durée de vie (exprimée en années) d’un certain type de capteur de lumière peut être
modélisée par une variable aléatoire X qui suit une loi exponentielle de paramètre  = 0,2 .
1. Démontrer que la probabilité que le capteur ne tombe pas en panne au cours des deux premières années
est égale à e–0,4.

2. Sachant que le capteur n’est pas tombé en panne au cours des deux premières années, quelle est,
arrondie au centième, la probabilité qu’il soit encore en état de marche au bout de six ans ?

3. On teste successivement 10 capteurs fonctionnant de manières indépendantes.

Dans cette question, les probabilités seront arrondies à la sixième décimale.

a. Déterminer la probabilité que, dans ce lot, il y ait exactement deux capteurs qui ne tombent pas en
panne au cours des deux premières années.

b. Déterminer la probabilité que, dans ce lot, il y ait au moins un capteur qui ne tombe pas en panne au
cours des deux premières années.

Exercice 3 : ( 4pts )
-nx
On considère les suites (In) et (Jn) définies pour tout entier naturel n par : In  01 e dx et
1+x
-nx
Jn  01 e 2 dx .
 1+x 
-nx
1- Sont représentées ci-dessous les fonctions fn définies sur l’intervalle [0 ; 1] par f n  x  = e pour
1+x
différentes valeurs de n.
a. Formuler une conjecture sur le sens de variation de la suite  In  en expliquant la démarche.
b. Démontrer cette conjecture.
2- a. Montrer que pour tout entier n > 0 et pour tout nombre réel x de l’intervalle [0 ; 1] :
0  e-nx -nx
 e .
2 1+x
 1+x 
b. Montrer que la suite ( In ) converge vers 0 puis conclure pour ( Jn ) .
-n
3- a. Montrer, en effectuant une intégration par parties, que pour tout entier n >1 : In = 1  1 - e - J n
 
n 2 

b. En déduire lim nIn .
n + 

90

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Exercice 4 : ( 4 pts )

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé ( O , , ) .


Soit a un nombre complexe différent de i et de – i .
1. a. Vérifier que z1 = a + i est solution de l’équation dans C : z² - ( 1+a )( 1+i )z + ( 1+a² )i = 0 .
b. Déterminer l’autre solution z2 .
2. Soit ( E ) l’ensemble des points M d’affixe a tel que : + = 4 .
On pose a = x + i y où x et y sont deux réels .
a. Montrer qu’une équation de ( E ) est : 4 x² + 3 y² = 12 .
b. Montrer que ( E ) est une ellipse dont on précisera le centre , les foyers , les sommets , les directrices
et l’excentricité .
3. On donne les points A( 2 , 0 ) et B( 1 , 2 ) .
Montrer que la droite ( AB ) est tangente à ( E ) en un point H que l’on précisera .
Exercice 5 : 4 ( pts )
Soit ABCDEFGH un cube d’arrête AB = 1 et I le milieu du segment .
  

On munit l’espace E d’un repère orthonormé direct A ; AB, AD, AE 
1- a) Déterminer une équation cartésienne du plan ( BIG )
b) Calculer le volume V du tétraèdre BIGE .
2- Soit l’application h définie sur l’espace E dans lui-même par :

M( x , y , z )  M’ ( x ‘ , y’ , z’ ) tel que

a) Montrer que h est une homothétie dont on déterminera le centre et le rapport .


b) En déduire le volume V ’ du tétraèdre image de BIGE par l’homothétie h .
3- Soit S la sphère de centre E et de rayon 1 et S’ = (S).
a) Montrer que S est tangent au plan ( BIG ) au point au point O que l’on précisera .
b) Montrer que ( S’ ) coupe ( BIG ) suivant un cercle ( C ) dont on précisera le centre et le rayon . 91
c) Montrer que la droite ( BO ) est tangente à ( C ) en O .

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Corrigé

Exercice 1 : A/

Année de mesure : 1900 1920 1940 1960 1980 2000

Durée t écoulée (depuis 1900) 0 20 40 60 80 100

Recul r (en km) : 0 0,3 0,6 1 1,6 2,3

Durée t (à partir de 1900) 20 40 60 80 100

y=ln  r  -1,204 -0,511 0 0,470 0,833

Une équation de la droite d'ajustement affine de r en t par la méthode des moindres carrés obtenue à l'aide de la
calculatrice est : r = 0,023t - 0,162 .
En 2012, on peut estimer que le recul du glacier par rapport à 1900 sera d'environ 2,4 km, la longueur du glacier est
23,2 km// t = 42,779 r +8,646 // si r = 2,4 t=112 // année = 2012
Avec ce modèle, on peut estimer que le glacier aura disparu si r = 25,6 donc t = 1104 donc le glacier sera disparu
en 3004 .
B/
Une équation de la droite d'ajustement affine de y en t par la méthode des moindres carrés obtenue à l'aide de la
calculatrice est : y = 0,025t - 1,599 .l’équation de t en y est : t = 40,857y + 66,823 = 40,857 lnr + 66,823
(t-66,823)/40,857
Lnr = (t-66,823)/40,857 Une estimation du recul r du glacier en fonction t est r = e .
Avec ce modèle, on peut estimer qu'en 2012 , le recul du glacier par rapport à 1900 sera d'environ 3,021 km, la
longueur du glacier est 22,579 km .Pour r = 25,6 , le glacier sera disparu d’où y=3,242 et t = 200
Avec ce modèle, on peut estimer que le glacier aura disparu en 2100.
Exercice 2 :

92

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Exercice 3 :

Exercice 4 :
1. a) z1 = a + i est une solution de z² - ( 1+a )( 1+i )z + ( 1+a² )i = 0 signifie
(a+i)² - ( 1+a )( 1+i )( a+i ) + ( 1+a² )i = 0 .
b) z1z2 = ( 1 + a² )i signifie z2 = ( 1 + a² )i / ( 1 + a² )i = 1 + ia .
2. Soit ( E ) l’ensemble des points M d’affixe a tel que : + = 4 .
On pose a = x + i y où x et y sont deux réels .
a) + = 4 signifie ( + )² = 16 signifie + +2 = 16
signifie 2 = 16 - - signifie 4 = (16 - - )² signifie or 93
=x² + (1+y
)² et = ( 1 – y )² + x² en remplaçant et en fonction de x et y puis on simplifie l’égalité
obtenue
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on obtient : 4 x² + 3 y² = 12 .

b) 4 x² + 3 y² = 12 signifie + = 1 donc ( E ) est une ellipse de centre O(0,0) de foyers F(0,1) et


F’(0,-1) , de sommets S1( , 0 ) , S2 ( - , 0 ) , S3( 0 , 2 ) et S4 ( 0 , -2 ) ,
de directrices D : y = 4 et D’ ; y = -4 et d’excentricité e = .
3. On donne les points A( 2 , 0 ) et B( 1 , 2 ) .
La droite ( AB ) a pour équation y = ax + b avec a = = -2 et b = y + 2x = 2 + 2 = 4
Donc y = -2x + 4 signifie 2x + y = 4 signifie 6x + 3y = 12 or l’équation de la tangente en H(x0 , y0 ) est :
T : 4xx0 + 3 yy0 = 12 d’où 4x0 = 6 et 3y0 = 3 signifie x0 = et y0 = 1 donc H( , 1 ) .

Exercice 5 :
a) B(1,0,0) ; I(0, , 0 ) et G(1,1,1)

 = = est un vecteur normal du plan ( BIG ) .

( BIG ) : x – y + z + d = 0 or B  ( BIG ) d’où + d = 0 signifie d = donc


( BIG ) : x–y+z+ = 0 signifie ( BIG ) : x + 2y – 2z – 1 = 0 .

b. On a : d’où V = =  = u.v

2. a) h est une homothétie de centre A( 0 , 0 , 0 ) et de rapport k = .


b) V ’ =  V =  = u.v .
3. a) Soit S la sphère de centre E et de rayon R = 1 et S’ = (S).
V =  B  h où B = aire du triangle BIG = = et h la hauteur du tétraèdre BIGE =
d( E, ((BG)) ; =   h signifie h = 1 d’où d( E, ((BG)) = 1 = R donc S est tangente à ( BIG ) .

O est le projeté orthogonal de E sur ( BIG ) signifie = . et O  ( BIG ) .signifie = signifie

x= ; y = -  et z =  + 1 .
= 0 signifie = 0 signifie  = donc O( , , ).
( E ) = G car = donc S’ est une sphère de centre G et de rayon 1 or G  ( BIG ) donc S’  ( BIG ) = C ( G , 1 ) .

; , on a GO = = 1 donc O  C ( G , 1 ) et on a . =0

Donc ( BO ) est tangente à C ( G , 1 ) en O .

94

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Exercice 1 :

1) ( A1 ) 33n  02013 alors 33n = 2013 k ; k  Z .


alors n = 61 k alors n  061 . V

( A2 ) 33  11 = 11 et 11 divise 2013 donc 33x + 11y = 2013 admet des solutions dans ZZ . V

2) ( A3 ) la fonction f : t  est définie et continue sur IR .


u : x  lnx est dérivable sur  0 , +   et u ( 0 , +   ) = IR alors F est définie et dérivable
sur  0 , +   . V
( A4 ) F’ ( x ) = . = . = . F

Exercice 2 :

OAB est un triangle rectangle en B de sens direct tel que et


A / f ( O ) = O et f ( B ) = A .

1) donc f est une similitude directe d’angle .


= = = 2 donc f est une similitude directe de rapport 2 .

2) f ( A ) = C et f ( B ) = A .
a)  +
- + +  +(- )  .
Donc OCA est un triangle rectangle en A de sens direct .

f ( A ) = C et f ( B ) = A de plus f est une similitude directez de rapport 2 alors AC = 2 BA = 2 AB .

b) 
alors C   At ) la demi droite perpendiculaire à ( AO ) en A de sens direct .
AC = 2 AB alors C  C le cercle de centre A et de rayon 2AB. D’où la construction .

B/ g est la similitude indirecte tel que g ( B ) = A et g ( A ) = C ; g (  ) =  .

1) a) g est la
95
similitude indirecte de rapport 2 car AC = 2 AB .

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g o g = h (  , 4 ) , g o g ( B ) = g ( A ) = C donc =4 .

=4 alors + =4 alors =3 d’où = d’où la construction de  .

2) On a +2
= et g ( G ) = H .
a) +2 =
signifie + + 2 = signifie 3 = signifie = .

= alors = alors = .

b) + = + = ( + )= = .

+ = + + + = + signifie 2 + + = or +2 =
d’où
= donc G est le milieudu segment  H  .
G est la similitude indirecte de centre  et de rapport 2 et comme G est le milieudu
segment  H  donc =2 avec g ( G ) = H d’où ( GH ) est l’axe de g .

Exercice 3 :

I( 1 , 1 , 0 ) ; J ( 0 , 1 , 1 ) et K ( 1 , 0 , -1 )

1) a)  =  = .

  signifie I, J et K non alignés signifie I , J et K définissent un plan P .

 est un vecteur normal de P donc P : x – y + z + d = 0 or I  P donc d = 0 donc P a


pour équation cartésienne : x – y + z = 0 .
96
2) S ( 1 , -1 , 1 ) ; VSIJK = = = = .

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3)  est la droite passant par I et de vecteur directeur et M   .
a)  =( + ) ( + )=  + ( + )+ 
= +  +  = + +  = 
b) VSMJK = = or est orthogonal à et et

colinèaires car M   la droite passant par I et de vecteur directeur est


orthogonal à d’où ( ). = alors VSMJK = = .

4) H = h( S,2)
a) H ( P ) = P’ avec P’ un plan parallèle à P et passant par h ( J ) = J’( x , y , z ) .

Donc P’ : x – y + z + d’ = 0 or =2 signifie = d’où J’ ( -1 , 3 , 1 ) .

Or J’  P’ signifie -1 - 3 + 1 + d’ = 0 signifie d’ = 3 donc P’ : x – y + z + 3 = 0 .

b) VSM’J’K’ = 23 VSMJK = 8  = 4

VMJKM’J’K’ = VSM’J’K’ - VSMJK = 4 - = .

Exercice 4 :

E et F d’affixes respectives 1 et i .
C1 est le cercle de centre E et de rayon 1 et C2 est le cercle de centre F et de rayon 1.
   0 , 2  , M le point d’affixe 1 + ei et N le point d’affixe i ( 1 + ei ) .

1) a) Aff( ) = zM - zE = ei et Aff( ) = zN – zF = i ei .


b) EM = = 1 alors M varie sur C1 .
FN = = = 1 alors N varie sur C2 .
c) = =-i imaginaire pur alors est orthogonal à
donc ( EM ) et ( FN ) sont perpendiculaires .

P est le point d’affixe zP = ( 1 – i )(sin)ei .


= = = ( 1 – i ) sin - e-i = sin - isin - cos +isin= sin - cos

= = = ( 1 – i ) sin (-i) - e-i = -isin - sin - cos +isin=-sin - cos .

 IR alors les droites ( EP ) et ( EM ) sont parallèles alors P  ( EM ) .

 IR alors les droites ( FP ) et ( FN ) sont parallèles alors P  ( FN ) .


97
Enfin P est le point d’intersection des droites ( EM ) et ( FN ) .
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Exercice 5 :

ex 1
I/ 1) a) (x )   .
e x 1 1 e x
lim e x = 0 donc x lim (x) = 0 et lim e – x = 0 donc x lim (x) = 1
x   x  

La courbe C  admet deux asymptotes horizontales : la droite d’équation y = 0 au voisinage de – 


et la droite d’équation y = 1 au voisinage de + .

b) lim  e x – 1 = 0 – donc lim  (x) = –  .


x 0 x 0

lim ex = 1+ donc lim  e x – 1 = 0 + donc lim (x) = +  .


x 0 x 0 x 0
La droite d’équation x = 0 est une asymptote verticale à C .
ex 1
a) (x) = = 1 + x
e x -1 e -1
 est une fonction définie dérivable sur ] –  ; 0 [ et sur ] 0 ; +  [.
ex
’(x) = – , la fonction exponentielle est strictement positive sur IR donc ’(x) < 0 sur
( e x 1) 2
] –  ; 0 [ et sur ] 0 ; +  [. La fonction  est strictement décroissante sur ] –  ; 0 [ et sur ] 0 ; +  [.

2) Soit (x) = (x) – x .  est une fonction définie dérivable sur ] –  ; 0 [ et sur ] 0 ; +  [.
’(x) = ’(x) – 1, la fonction ’ est strictement négative sur ] –  ; 0 [ et sur ] 0 ; + [ donc ’(x) < 0
sur ] –  ; 0 [ et sur ] 0 ; +  [.
La fonction  est définie continue strictement décroissante sur ] –  ; 0 [
lim (x) = 0 et lim  (x) = –  donc lim  (x) = +  et lim   (x) = –  donc l’équation (x) =
x  x 0 x  x 0

0 admet une seule solution  sur ] - ; 0 [.


La fonction  est définie continue strictement décroissante sur ] 0 ; +  [.
lim (x) = 1 et lim  (x) = +  donc lim Φ (x) = – et lim  (x) = + ∞ donc l’équation (x) = 0
x  x 0 x  x0

admet une seule solution  sur ] 0 ; +  [ .

II/ 1) a)f ’(x) = e x – 1 donc  a : y = (e a – 1) (x – a) + e a – a signifie y = (e a – 1) x + e a (1 – a)


1
g’(x) = – 1 + 1 donc D b : y =   1   (x – b) + 1 – b + ln b signifie y = 1  b x + ln b
x  b  b
b) a et D b sont parallèles si et seulement si leurs coefficients directeurs sont égaux soit
 1  1
  1   = e – 1 signifie = e a Signifie b = e – a.
a
 b  b

2) a) b = e – a, donc D b a pour équation y = (e a – 1) x + ln e – a soit y = (e a – 1) x – a


 a et D b sont parallèles donc seront confondues si et seulement si leurs ordonnées à l’origine sont
ea
égales soit – a = e a (1 – a) et a ≠ 0 – a = e a (1 – a) et a ≠ 0  a (e a – 1) = e a et a ≠ 0 signi ie a =
e a 1
et a ≠ 0.

b)d’après 2) a) a et Db sont confondues alors  ( a ) = a or  (  ) =  (   0 ) donc  tangente


commune à Cf et à Cg en A (  , f (  ) ) et en B ( b , g ( b ) ) or b = e- d’après ( II ; 1) a) ) donc
B( e- , g(e-) ) .
c) On a ( ) =  signifie  = ,  est une tangente commune à Cf et à Cg respectivement en 98
A’(, f ()) et B’(e –  ; g(e –  )).

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3) a)  est l’abscisse négative du point d’intersection de la courbe C  et de la droite d’équation y = x.
A( ; f () est le point de C f d’abscisse .

b)f (– ) –  = e –  – ( – ) –  = e – 
Le point de contact de D  et C g est le point d’abscisse b = e –  donc B a pour coordonnées B(e –  ;
g(e –  )).
Pour construire B, il suffit donc : de placer le point de l’axe des abscisse ayant pour abscisse – ,
de chercher le point E de C f d’abscisse –  et le point F symétrique de A par rapport à l’axe des
ordonnées, F a pour coordonnées ( –  ; ) le segment [EF] a pour longueur f (– ) –  d’où
l’abscisse de B, il suffit ensuite de placer le point B de la courbe C g ayant cette abscisse.   = (AB)

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Exercice 1 :
On considère dans ZZ , l’équation ( E ) : 2x + 5y = 6 .
1) a) 23 + 50 = 6 signifie ( 3 , 0 ) est une solution de ( E ) .
b) 2x + 5y = 6 = 23 + 50 signifie 2 ( x – 3 ) = 5 ( 0 – y )
2 divise 5 ( 0 – y ) et 2 et 5 sont premiers entre eux donc 2 divise (- y ) d’où y = -2k avec k  Z .
On a 2 ( x – 3 ) = 52k signifie x = 5k + 3 donc SZZ =  ( 5k+3 , -2k ) ; k  Z  .
Réciproque : pour tout k  Z , 2( 5k+3) + 5(-2k) = 10k + 6 – 10 k = 6 donc ( 5k+3 , -2k ) ; k  Z
sont les solutions de ( E ) .
2) Soit ( x , y ) une solution de ( E ) .
a) On pose d = x  y ; donc d divise 6 d’où d   1 , 2 , 3 , 6  .
b) 3 divise 5k + 3 donc 3 divise 5k et on a 5 3 = 1 d’où 3 divise k alors k = 3p avec p = 2k’ , k’
Z* . 3 divise -2k = -6p = -12k’ d’où ( x , y )   ( -30k’+3 , -12k’ ) ; k’  Z*  .

Exercice 2 :
1) a) P ( x , y ) et H ( x , 0 ) d’où M ( x , ) donc X = x et Y = .

b) P  C ( O, 2 ) signifie x² + y² = 4 signifie X² + 4 Y² = 4 signifie + Y² = 1 donc M varie sur l’ellipse

(E) d’équation + Y² = 1 .
c)

2) Soit P0 ( 1 , ) et M0( 1 , ).
a) L’équation de la tangente (T) à C ( O, 2 ) en P0 a pour équation cartésienne : x + y=4.
I  (T)  (Ox) donc yI =0 d’où xI = 4 d’où I a pour coordonnées ( 4 , 0 ). 104
b) Soit (T’) la tangente à (E) en M0.

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On a (T’) a pour équation cartésienne : = 1 or = 1 donc (T’) passe par I.
Exercice 3 :

I) 1 ) f ( x ) = x – ln ( 1 + x² ) pour x ≥ 0 .

x  1 + x² est dérivable et strictement positive donc : x  ln (1 + x²) est dérivable sur  0, +  .

x  x est dérivable sur  0, +   alors f est dérivable sur  0, +  .

f’ ( x ) = 1 - = = .

2)a) Pour x  0 , f ( x ) = x – ln ( x² ( + 1 ) = x – ln ( x² ) + ln ( + 1) = x – 2ln ( x ) - ln ( + 1).

b)
1
ln( +1)
f(x) lnx x²
lim f ( x ) = - et lim  lim ( ( 1 - 2  ) 1.
x   x   x x   x x
c) lim ( f ( x ) - x ) = lim ( - ln ( 1 + x² ) ) = -  .
x   x  

(C) admet une branche parabolique de direction la droite y = x au voisinage de +  .

3)
x 0 +
f’(x) +
1
f(x)
0
4)a)  : y = f’ ( 0 ) ( x – 0 ) + f ( x ) donc  : y = x .

b) f ( x ) – x = - ln ( x² + 1 ) < 0 pour tout x ≥ 0 donc (C) est au dessous de  .

105
c)

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II) G ( x ) = .

1) a) g : t  continue sur  0 , +   donc F : x  est dérivable sur  0 , +   .

u : x  tanx est dérivable sur et u ( )0,+

Alors G = F o u est dérivable sur .

b) G’ ( x ) =  ( 1 tan²x ) =  ( 1 tan²x ) 1 = 1 d’où G ( x ) = x + cte or G ( 0 ) = 0

alors cte = 0 . Conclusion : G ( x ) = x .


c) = =G( )= .

2) a) I= . On pose u’ ( x ) = 1 alors u ( x ) = x
et v ( x ) = ln ( 1 + x² ) alors v’ ( x ) = .

I= - = ln2 - = ln2 - +2

= ln2 - +2 = ln2 - +2 .

b) A = = = ln2 – 2 + 2  = ln2 – 2 + ( u.a ) .

Exercice 4 :

1) q = .

a) q² = ( )² = = = =1- =1- =1–q.

b) AABCD = AEDCF + ABFGH + EGGH = 1 + q² + (1 – q)q = 1 + q² + q – q² = 1 + q = 1 +

= =  1 = AD  AB donc on a vérifié que FG = q.


2) S1 = S ( F , q , ).

a) = = q alors FG = q FC et ( )  2  alors S1 ( C ) = G .

b) On a : FH = q = q FD et ( ) ( )
+  2   2  donc S1 ( D ) = H .

S1 ( F ) = F ; S1 ( C ) = G ; S1 ( D ) = H or FCDE est un carré de sens direct d’où l’image de FCDE


est le carré FGHB avec S1 ( E ) = B .

3) S2 ( G ) = G et S2 ( H ) = E alors le rapport de S2 k = = = =q.

et ( )  2  donc S2 est une similitude directe de centre G , de rapport d et d’angle


de mesure .
4) h = S2 o S1.
a) h ( D ) = S2 o S1 ( D ) = S2 ( H ) = E.
b) h est une similitude directe d’angle + = 0 et de rapport q  q = q² donc h est une 106
homothétie de rapport q² .

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c) = = = = = q² or et sont colinéaires de même sens d’où

= q² de plus h est l’homothétie de rapport q² et h ( D ) = E donc h est une homothétie de


centre A .
d) h ( C ) = S2 o S1 ( C ) = S2 ( G ) = G alors A , G et C sot alignés .
e) I = h ( E ) et J = h ( F ) .
I = h ( E ) alors I  ( AE ) et = q² =(1–q) = EG . d’où la construction de I.
J = h ( F ) alors J  ( AF ) et = q² =(1–q). = EG . d’où la construction de J.

S2 ( G ) = G ; S2 ( H ) = E ; S2 ( F ) = h o (F)=h(F)=J
et S2 ( B ) = h o ( B ) = h ( E ) = I donc l’image du carré BFGH est le carré IJGE .
5) an = q2n .
a) a0 = q0 = 1² = aire de FCDE.
a1 = q² = aire de BFGH.
a2 = q4 = (q²)² = aire de GEIJ.
b) An = a0 + a1 + a2 + …… + an = 1 + q² + (q²)² + ……….+ (q²)n
An = la somme des (n + 1) premiers termes consécutifs d’uns suite géométrique de raison q²
(différent de 1) et de premier terme 1
An = .

1  q 2n+2 1
lim An = lim  car lim q 2n+2  0 ( 0 < q < 1 ) .
n   n    1  q² 1  q² n  

= = = = = = = AABCD.

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Exercice 1 : Enoncé

Exercice 1 : Corrigé

, , , P= ( ACH ) et Q = ( EGB ) .

1- = + = , = + ,  =  = = 36 . 0.25

b) 36 = 36 donc P : x – y + z + d = 0 or A( 0 , 0 , 0 )  P donc d = 0 d’où P : x – y + z = 0 . 0.35

c)  =  + )=  - )=  = - 36 donc Pet Q sont 108

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parallèles alors Q : x – y + z + d = 0 , or E( 0 ,0 , 6 )  Q d’où d = -6 d’où Q : x – y + z – 6 = 0 .0.25+0.25

2- S : x² + y² + z² - 2x + 2y – 2z = 0 .

a) S : ( x – 1 )² + ( y + 1 )² + ( z – 1 )² = 3 donc S est la sphère de centre I ( 1 , -1 , 1 ) et de rayon .


0.25+0.25

b) = signifie = et J  Q donc  +  +  - 6 = 0 donc  = 2 d’où J ( 2 , -2 , 2 ) .

A  S et J  S , A * J ( 1 , -1 , 1 ) = I donc est un diamètre de S .0.5

c) P est parallèle à Q et ( AJ ) perpendiculaire à Q en J donc ( AJ ) perpendiculaire à P en A de plus


est un diamètre de S d’où S est tangente à P en A et S est tangente à Q en J .0.25+0.25

3- t est la translation de vecteur .

a) ( A ) = A’ signifie = d’où A’ ( 2 , 4 , 2 ) . ( J ) = J’ signifie =

d’où J’ ( 4 , 2 , 4 ).0.25+0.25

b) ( S ) = S’est la sphère de centre ( I ) = I’( 3 , 3 , 3 ) et de rayon .0.25+0.25

c) S est tangente à P en A alors S’ est tangente à ( P ) en ( A ) = A’ or (P)=P

car . = 0 donc S’ est tangente à P en A’ ( 2 , 4 , 2 ) .0.25

S est tangente à Q en J alors S’ est tangente à ( Q ) en ( J ) = J’ or ( Q ) = Q car . = 0 donc

S’ est tangente à Q en J’ ( 4 , 2 , 4 ) .0.25

Exercice 2 : Enoncé

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Exercice 2 : Corrigé

1- a) f ( A ) = B et f ( C ) = D alors le rapport k = = = et l’angle

de f est 0.25+0.25
2-
b) f ( A * C ) = f ( A ) * f ( C ) = B * D = O alors f ( O) = O et k  1 donc O est le centre de f .0.5 110
2- a)
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f ( A ) = B et f ( D ) = D’ alors ( ) donc ( BD’ )  ( (AD) ( 1 ) .

f ( C ) = D et f ( D ) = D’ alors ( ) donc ( DD’ )  ( (CD) et (CD) // ( AB ) d’où


(DD’)(AB) (2) .

f o f = S( O , ,) = h ( O, ) et f o f ( C ) = D’ alors D’  ( OC) = ( OA ) donc ( AD’) ( BD ) (3) .

( BD’ )  ( DD’)  (AD’) =  D’  et (1) , (2) , (3) donc D’ est l’orthocentre du triangle ABD .0.75

f ( D ) = D’ , f o f ( C ) = f ( D ) = D’ , f o f ( O ) = O et f o f est une similitude directe de rapport alors

OD’ = OC d’où OA = 9 OD’ .0.25

b) f ( B) = B’ , f ( A ) = B , f ( C ) = D , f ( D ) = D’ , or ABCD est un losange et f est une similitude directe


donc BB’DD’ est un losange .0.5

3- a) f est une similitude directe de rapport et S(AC) est une similitude indirecte de rapport 1 donc

g est une similitude indirecte de rapport .0.25


b) g ( O ) = f o S(AC)( O ) = f ( O) = O ; g ( A ) = f o S(AC)( A ) = f ( A) = B .

g ( B ) = f o S(AC)( B ) = f ( D) = D’.

g ( C ) = f o S(AC)( C ) = f ( C) = D , g ( D ) = f o S(AC)( D ) = f ( B) = B’ .0.75

c) g est une similitude indirect de rapport et de centre O , g ( A ) = B donc  porte


la bissectrice intérieur du secteur ( , ) .0.5

d) l’axe  est globalement invariant par g donc g (  ) =  .

g (   ( AB) ) = g (  )  g ((AB)) =   (BD’) donc g ( M ) = N .

g (   ( CD) ) = g (  )  g ((CD)) =   (DB’) donc g ( Q ) = P .0.75

g est une similitude indirect de rapport d’où MQ = 3 NP .0.25

Exercice 3 : Enoncé

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Exercice 3 : Corrigé
1- a)

a 1 ( mod 10)
a² 1 ( mod 10)
a3 1 ( mod 10) on somme ces dix congruences on obtient :
. a9 + a8 + a7 +……………………..+a + 1 10 ( mod 10)
. donc
a9 1 ( mod 10) a9 + a8 + a7 +……………………..+a + 1 0 ( mod 10)0.5

b) a10 – 1 = ( a – 1 ) (a9 + a8 + a7 +……………………..+a + 1 ) , or


a 1 ( mod 10) donc il existe un entier k tel que a – 1 = 10.k, k  Z et comme
a9 + a8 + a7 +……………………..+a + 1 0 ( mod 10) alors il existe un entier k’ tel que
a9 + a8 + a7 +……………………..+a + 1 = 10 k’, k’  Z et par suite
( a – 1 ) (a9 + a8 + a7 +……………………..+a + 1 ) = 10² kk’ donc
a10 – 1 = 10² kk’ d’où a10 1( mod10² ).0.5
2- a)
b 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
b4 0 1 6 1 6 5 6 1 6 1
Les restes possibles sont 0, 1, 5 et 6. 1
b) si b est premier avec 10 alors b 1 ou 3 ou 7 ou 9 (mod10) et d’après le tableau ci-dessus
On a : b4 1 ( mod 10).
si b4 1 ( mod 10) alors b 1 ou 3 ou 7 ou 9 (mod10) donc b est premier avec 10. 1
3- Soit b un entier premier avec 10.
a) b est premier avec 10 alors b4 1 ( mod10 ) , on pose a = b4 alors a 1 ( mod 10) donc 112
a10 1 ( mod10² ) et par suite (b4)10 1 (mod102) et enfin b40 1 (mod102). 0.5

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b) 67 est premier avec 10 alors 6740 1 ( mod100) et 67² 89 ( mod100) 0.5

Exercice 4 : Enpncé

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Exercice 4 : Corrigé
Soit f la fonction définie sur par f ( x ) = ln ( 1 + tanx ).
1- a) On pose u ( x ) = 1 + tanx donc f = ln o u
et lnx = - alors f ( x ) = - .0.25

et lnx = + alors f ( x = = + .0.25

b) u est dérivable strictement positive sur alors f est dérivable sur .

f’(x)= strictement positive sur .0.5


c) 0.5

2- a) f ( 0 ) = ln ( 1 + 0 ) = 0 alors O  C .
f ( ) = ln ( 1 + 1 ) = ln2 alors A  C.

f ( ) = ln ( 1 + = ln = ln = ln2 alors I  C . 0.5

b) f ( - x ) = ln ( 1 + tan ( - x )) = ln ( 1 + ) = ln ( ) = ln2 – ln(1+tanx)= ln2 – f ( x ) 0.5

c) Pour tout x  ,2( )–x= -x et f ( – x) = ln2 – f ( x ) = 2 ( )–f(x)


alors I est le centre de symétrie de C .0.5
3- Voir ci-dessous . 1.25 ( 0.25 symétrie + 0.25 tg en O + 0.5 asymptotes + 0.25 passe par O, A et I114
)
4- a) O  ( OA )  C , I  ( OA )  C et A  ( OA )  C , I = A * O centre de symétrie de C et
donc S1 et S2 sont symétriques par rapport à I alors S1 et S2 ont même aire .0.5
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b) = l’aire de la région du plan limitée par C , la droite ( OA ) d’équation y = ( )x
et les droites d’équations x = 0 et x = .

= l’aire du triangle OAB ( avec B( , 0 ) ) – l’aire de S1 + l’aire de S2 car S1 et S2 ont même

aire 0.5 donc = l’aire du triangle OAB = OBAB =  ln2 = .0.25

5- a) f est une fonction continue strictement croissante sur donc f réalise une bijection de

sur f ( ) = IR = J .0.25 + 0.25

b ) f est dérivable sur et f ’ ( x )  0 sur donc f-1 est dérivable sur IR .0.25

( f-1)’ ( y ) = = or ln ( 1 + tanx ) = y signifie 1 + tanx = ey signifie tanx = ey – 1 .

( f-1)’ ( y ) = = .0.25

Conclusion : pour tout x  IR , ( f-1)’ ( x ) = .

c) = = = f-1 ( ln2 ) – f-1 ( 0 ) = - 0 = 0.25 + 0.25

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REPUBLIQUE TUNISIENNE Epreuve : MATHEMATIQUES
MINISTERE DE L’EDUCATION
 Durée : 4 H
EXAMEN DU BACCALAUREAT
Coefficient : 4
SESSION DE JUIN 2014
Section : Mathématiques Session de contrôle
Exercice : 5points

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fig 1 fig2

y
A

0 1 x

O
B I

y
Fig 3

0 1 x

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CORRIGE CONTROLE 2014

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Corrigé principale 2015

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