Huit étapes pour rêver de plus grands rêves

Chaque dirigeant d'église a besoin d'un rêve. La plupart des dirigeants commencent par un rêve,
mais ces rêves ont tendance à se réduire à la taille de la situation dans laquelle ils se trouvent.
C'est pourquoi nous devons nous étirer périodiquement.

L'histoire de Saddleback est un témoignage de la puissance d'un rêve donné par Dieu. Dans
mon premier sermon Saddleback, lors d'un service d'essai avec 60 personnes, j'ai partagé le
rêve que Dieu m'a donné pour l'église. C'était un grand rêve.

Quand je me suis levé et j'ai partagé ce rêve, personne ne pensait qu'il y avait une chance qu'il
se réalise. Mais Dieu fit ce qu'il avait dit qu'il allait faire.

Les grandes choses viennent de petits commencements quand Dieu est en eux. Mais vous devez
commencer par un rêve.

Si vous avez du mal à découvrir le rêve de Dieu pour votre ministère, voici huit étapes pour rêver
plus grand que vous n'avez jamais rêvé auparavant.

Ouvrez votre esprit à Dieu : le principe de l'inspiration

La perspective de Dieu est ce qui rend votre rêve différent de la fixation d'objectifs normaux et
laïques. Proverbes 28 :26 nous dit : « Un homme est fou de se fier à lui-même ! Mais ceux qui
utilisent la sagesse de Dieu sont en sécurité » (TLB).

C'est pourquoi votre rêve devrait commencer par obtenir la perspective de Dieu sur votre vie.

Prévoyez du temps pour vous asseoir, vous taire et demander à Dieu : « Quelle est votre
volonté ? » Lorsque je me suis assis avant de commencer Saddleback et que j'ai commencé à
prier pour la volonté de Dieu, il a directement impressionné mon cœur : « Allez dans une grande
zone urbaine. » C'est tout ce que j'avais. Je ne savais pas où, mais je savais que Dieu voulait que
j'aille dans une grande zone urbaine. À l'époque, je n'avais pas la moindre idée que ce serait la
Saddleback Valley en Californie du Sud.

Faites des recherches - Le principe de l'information

Après avoir passé du temps dans la prière, vous avez besoin d'informations. Ne prenez pas de
décisions par ignorance. Proverbes 18 :13 dit : « Quelle honte – oui, quelle stupidité ! – de décider
avant de connaître les faits ! » (TLB). Vous devez vous demander : « Que dois-je savoir en
premier ? » Ensuite, lisez des livres ou écoutez des podcasts sur, par exemple, le ministère que
vous rêvez de démarrer. Visitez les églises qui ont ce ministère. Assister à des séminaires. Il y a
souvent des experts là-bas qui sont simplement à un coup de fil.

Commencer à demander conseil—Le principe de la consultation

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Parlez à quelqu'un qui a déjà pris le risque et poursuivi un rêve similaire. Proverbes 24 :6 dit : « Si
vous avez beaucoup de bons conseils, vous gagnerez » (NCV). Il est sage d'apprendre de
l'expérience. Il est encore plus sage d'apprendre de l'expérience des autres. Aucun de nous n'a
assez de temps pour faire toutes les erreurs de la vie. Apprenez des erreurs des autres.
Alors, à ce stade, demandez-vous : « Qui d'autre peut m'aider ? » Chaque fois que je trouve cette
personne, je demande :
Quelles sont les choses qui ont le mieux fonctionné pour vous ?

• Comment avez-vous essayé et échoué?

• Que feriez-vous différemment aujourd'hui ?

Trop souvent, lorsque nous luttons pour réaliser nos rêves, nous choisissons de faire semblant
plutôt que de demander de l'aide. Nous craignons que les autres pensent que nous ne savons
pas ce que nous faisons. Mais sans les bons conseils, vous allez de toute façon paraître
idiot. C'est pourquoi la meilleure chose à faire est de vous humilier et de demander conseil.

Établir quelques priorités—Le principe de sélection

Vous devez aborder votre rêve dans un ordre logique. Lorsque j'ai conçu la Saddleback Vision, je
savais que cela n'allait pas se produire tout seul. J'avais besoin d'un plan clair. En fait, j'ai fait un
plan de 12 semaines pour tout ce qui devait être fait avant le lancement de l'église. Vous devez
donner la priorité à ce qui doit être fait pendant que vous poursuivez vos rêves. La Bible le décrit
ainsi : « Les gens sensés gardent leurs yeux rivés sur la sagesse, mais les yeux d'un insensé errent
jusqu'aux extrémités de la terre » (Proverbes 17 :24 NLT).
Demandez-vous : « Quelle est ma cible ? » Vous n'avez pas le temps de tout faire. Le secret du
succès est de choisir les bonnes priorités.

Évaluer le coût—Le principe de l'évaluation

Prenez un risque calculé. Proverbes 20 :25 dit : « Ne vous piégez pas en faisant une promesse
irréfléchie à Dieu et en ne comptant que plus tard le coût » (NLT). Pendant que vous poursuivez
votre rêve, demandez-vous :
Est-ce nécessaire? (Puis-je atteindre mon objectif d'une autre manière ?)

• Combien cela coûtera-t-il ? (Tout ce qui a de la valeur dans la vie vous coûtera quelque chose en
temps, en énergie, en argent ou en réputation.)
• Est-ce que ça vaut le coup?

Quand j'ai commencé à rêver de Saddleback Church, je me suis posé la question : « Est-ce que ça
vaut le coup ? Finalement, je suis arrivé à la conclusion que cela en valait vraiment la peine, mais
je devais poser la question.

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Planifier les problèmes - Le principe de la préparation
N'ignorez jamais un problème. Pourquoi? Parce qu'un problème ne vous ignorera pas. Vous
rencontrerez probablement des problèmes lorsque vous vous efforcerez d'atteindre vos
objectifs, mais vous pouvez choisir de résoudre ces problèmes selon vos conditions. La Bible
dit : « Un homme sensé guette les problèmes à venir et se prépare à les affronter. Le niais ne regarde
jamais et en subit les conséquences » (Proverbes 27 :12 TLB).

Demandez-vous : « Qu'est-ce qui peut mal se passer avec ce rêve ? » Puis demandez : « Que se
passera-t-il si c'est le cas ? » La Bible dit que c'est raisonnable.

Soyez prêt à prendre des risques et à affronter vos peurs : le principe

de la confrontation
Nous devons faire face à nos peurs si nous voulons réaliser nos rêves. La Bible dit : « La peur de
l'homme est un piège dangereux, mais faire confiance à Dieu signifie la sécurité » (Proverbes 29 :25
TLB). La peur n'est pas le signe d'une faiblesse. C'est un signe d'humanité. Le courage va de
l'avant malgré cette peur.

J'étais terrifié quand j'ai partagé la vision Saddleback avec les gens lors de notre premier
service. Mais je savais aussi que l'endroit le plus sûr était de faire ce que Dieu m'appelait à
faire. Lorsque vous faites ce que Dieu vous appelle à faire, cela renforcera votre confiance en
vous.

Faites-le maintenant - Le Principe de l'Initiation

À un moment donné, vous devez arrêter de parler et commencer à agir. Une fois que vous avez
décidé que votre rêve vaut le risque, allez-y. Proverbes 16 : 3 dit : « Remettez vos actions au
Seigneur et vos plans réussiront » (NLT).

Pensez à un trapéziste. Le trapéziste doit lâcher une barre pour atteindre la suivante. Sans
lâcher la première mesure, le trapéziste reviendra simplement à son point de départ.

Vous devez arriver au point de votre vie où vous atteignez courageusement le rêve auquel Dieu
vous a appelé, malgré vos peurs.

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Fixer des objectifs que vous allons atteindre.
La recherche nous dit que plus de gens ont du mal à se fixer des objectifs qu'à les
atteindre. S'asseoir et réfléchir à ce que Dieu veut que nous fassions de notre vie est souvent la
partie la plus difficile.
Pourtant, le plus grand différenciateur entre ceux qui réussissaient modérément dans la vie et
ceux qui réussissaient très bien est de savoir s'ils avaient ou non des objectifs définissables écrits.
La Bible n'est pas non plus silencieuse sur l'établissement d'objectifs. Le livre des Proverbes parle
fréquemment de se fixer des objectifs :
• « Si vos objectifs sont bons, vous serez respectés » (Proverbes 11 :27 GNT).
• « Nous devons faire des plans, en comptant sur Dieu pour nous diriger » (Proverbes 16 : 9 TLB).
• « Toute entreprise est bâtie grâce à une planification judicieuse, devient forte grâce au bon sens et profite
à merveille en se tenant au courant des faits » (Proverbes 24 :3-4 TLB).
Dieu considère qu'il est utile pour nous d'avoir des objectifs dans tous les domaines de notre vie
(mariage, famille, travail, financier, physique, etc.) et pour nous de travailler vers ces objectifs.
Cependant, la Bible ne nous dit pas seulement de nous fixer des objectifs. Cela nous donne un
modèle d'établissement d'objectifs.
Regardez l'histoire d'Abraham et de son serviteur dans Genèse 24. Dans la NIV, vous verrez le mot
« succès » cinq fois dans le texte. C'est le chapitre du succès de la Bible. Le passage nous enseigne
comment fixer et atteindre des objectifs.
Alors que le serviteur d'Abraham, Eliezer, partait à la recherche d'une épouse pour Isaac, il a suivi
10 étapes spécifiques. Ces 10 étapes fonctionnent aujourd'hui tout autant qu'elles le faisaient à
l'époque d'Abraham.
Je partagerai les cinq premières étapes cette semaine et les cinq autres la semaine prochaine.
1. Déterminez votre position.
Avant de vous fixer des objectifs, comprenez où vous en êtes maintenant. Si vous étiez perdu sur
le chemin de ma maison, je devrais d'abord vous demander où vous en êtes afin de vous aider à
vous rendre là où vous devez être.
C'est vrai dans n'importe quel domaine de la vie. Avant de savoir où vous voulez aller, vous devez
savoir où vous êtes. Il en va de même pour votre vie spirituelle. Je fais un bilan spirituel environ
une fois par trimestre.
Abraham l'a fait avant d'envoyer Eliezer en mission. Genèse 24 : 1 dit : « Abraham était maintenant
vieux, bien avancé en âge et le Seigneur l'avait béni à tous égards. » Abraham savait que Dieu avait
promis de multiplier sa descendance sur plusieurs générations, mais son fils n'avait pas encore
de femme. Il décida qu'il ferait mieux de faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard.
2. Définissez votre objectif.
Imaginez votre objectif. Abraham a dit : « Retourne dans mon pays, dans le pays de mes parents, et
prends une femme pour mon fils Isaac » (Genèse 24 :4). Abraham a clairement défini ce qu'il
voulait. Plus tard, il ajoute d'autres conditions. Il voulait que la femme d'Isaac soit de la même
nationalité, de la même ville natale et de la même foi.

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Vous n'atteindrez jamais un objectif vague. Un objectif vague n'a aucun pouvoir d'attraction. De
plus, vous ne saurez jamais si vous l'avez accompli.
Par exemple, lorsque vous essayez de vous fixer un objectif, posez-vous trois questions :
• Qu'est-ce que je veux être ?
• Qu'est-ce que je veux faire ?
• Qu'est-ce que je veux avoir ?
• Pourquoi je veux ces choses ?
Après avoir répondu à ces questions, soyez encore plus précis. Vous voulez que votre église
atteigne plus de gens ? Posez-vous la question : « Qui voulons-nous atteindre ? » Voulez-vous
commencer une nouvelle église? Posez-vous la question « Où ? »
3. Découvrez une promesse.
Souvent, lorsque vous commencez à vous fixer des objectifs, l'inquiétude s'installe. Vous
commencez à penser à tout ce qui pourrait mal tourner.
Ne confondez jamais la phase de prise de décision avec la phase de résolution de
problèmes. Prenez la décision, puis résolvez le problème.
L'inquiétude et la peur peuvent vous paralyser. C'est pourquoi vous ne devriez pas vous
concentrer sur le « comment » à ce stade. Au lieu de cela, concentrez-vous sur la façon dont Dieu
accomplira le but.
Au verset 7, Dieu a fait une promesse à Eliezer. Abraham dit : « Le Seigneur m'a parlé et m'a promis
de dire : « A ta progéniture je donnerai ce pays. » C'est la différence entre l'établissement d'objectifs
non chrétien et chrétien. L'établissement d'objectifs chrétiens est toujours basé sur une promesse
de Dieu. Laissez la taille de votre Dieu déterminer la taille de votre objectif.
4. Décrivez le bénéfice.
Chaque objectif doit avoir un gain ou une récompense. S'il n'y a pas de récompense, vous ne serez
pas motivé pour l'accomplir. Abraham a clairement décrit la récompense pour Eliezer au verset
7 : « Vous obtiendrez une femme à partir de là pour mon fils » (GW).
Eliezer était motivé pour trouver une femme pour le fils de son maître. Quand cela arriverait, son
maître serait content, et il serait récompensé.
Posez-vous trois questions :
• Quelle est la récompense ?
• Pourquoi je le veux ?
• Comment vais-je me sentir quand je l'aurai ?
Lorsque vous réglerez le pourquoi , Dieu vous montrera le comment .
5. Démontrer le désir dans la prière.
Lorsque vous priez pour vos objectifs, cela fait deux choses.
D'abord, il révèle le désir. Souvent, Dieu retarde un objectif vers lequel vous travaillez pour voir à
quel point vous le voulez et le distinguer d'un caprice.
Deuxièmement, cela montre votre dépendance. Cela montre aux autres que vous placez votre
confiance en Dieu pour atteindre l'objectif.
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Eliezer a prié continuellement tout au long de ce processus. Il prie avant de partir en voyage pour
trouver la femme d'Isaac (v. 12). Il prie après son arrivée (v. 15). Il prie devant la famille de la jeune
fille (v. 52). Il baigne constamment ses objectifs dans la prière. C'est ainsi que tous les chrétiens
devraient s'engager dans leurs objectifs.
La semaine prochaine, je vous donnerai cinq autres stratégies d'établissement d'objectifs de
Genesis 24.
Les gens n'atteignent que les objectifs qu'ils prévoient d'accomplir. Vous avez probablement de
grands projets pour engager votre communauté avec le message de Jésus, mais vous devez étayer
cette vision par des objectifs tangibles et écrits.
Genesis 24 et l'histoire d'Eliezer nous fournissent un excellent modèle pour développer et
poursuivre des objectifs. La semaine dernière, j'ai partagé avec vous cinq étapes de la stratégie
d'établissement d'objectifs d'Eliezer . En voici cinq autres :
6. Diagnostiquer les problèmes.
Pour identifier les barrages et obstacles qui vous gênent souvent, posez-vous ces deux questions :
• Pourquoi je n'ai pas déjà ça ?
• Quelles sont les barrières ?
Une fois que vous le faites, vous trouverez probablement plusieurs types de barrières qui vous
retiennent.
Considérez tous les problèmes rencontrés par Eliezer en allant dans un pays étranger pour
trouver une femme pour Isaac. Il se dirige vers un pays où il n'est jamais allé. Il doit trouver une
femme qu'il n'a jamais rencontrée. Il doit la convaincre d'aller épouser un parfait inconnu. Ensuite,
il doit obtenir le consentement de ses parents.
Eliezer a fait face à de nombreux problèmes différents. Vous êtes également probablement
confronté à une variété d'obstacles. Il est important de les noter.
7. Faites un plan.
Une fois que vous avez identifié les obstacles sur votre chemin, vous aurez besoin d'un plan
d'action. Notez quelques étapes spécifiques et fixez une date limite. Posez-vous ces questions :
• Comment ai-je l'intention d'y arriver ?
• Combien de temps cela prendra-t-il?
Le plan d'Eliezer était un chef-d'œuvre. Il expose tout dans Genèse 24 :11-15. C'est
essentiellement un test que seule une épouse potentielle d'Isaac passerait.
8. Disciplinez votre personne.
Nous n'accomplissons rien de grand sans discipline personnelle. L'essentiel est toujours votre
caractère. Pendant que vous travaillez sur vos objectifs, Dieu travaille sur vous. Au cours du
processus de planification et de définition des objectifs, Dieu vous changera pendant que vous
progresserez vers vos objectifs.
J'ai dit plusieurs fois en parlant aux pasteurs : « Les églises en croissance nécessitent des pasteurs
en croissance. C'est vrai dans tous les domaines de notre vie. Les entreprises en croissance

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nécessitent des hommes d'affaires en pleine croissance. Les mariages en croissance nécessitent
des maris et des femmes en pleine croissance. Dès que vous arrêtez de grandir, vous mourez.
Eliezer fait preuve de discipline personnelle à plusieurs reprises dans l'histoire. Remarquez
comment il a patiemment observé Rebecca avant de prendre contact avec elle (verset 21). Voyez
comment il a attendu pour manger jusqu'à ce qu'il ait eu la conversation qu'il voulait avoir avec la
famille de Rebekah (verset 33). Il fait même preuve d'une grande discipline de gestion du temps
en se dépêchant de retourner vers son maître une fois son objectif atteint (verset 56).
Eliezer discipline sa personnalité. Vous devrez apprendre à le faire si vous voulez atteindre vos
objectifs. Vous devez travailler sur vous pendant que vous travaillez vers vos objectifs.
9. Déposez le prix.
Les grands objectifs nécessitent de grands sacrifices. Je connais beaucoup de gens qui ont de
grands objectifs, mais ils ne veulent les atteindre que si cela leur convient. Cela ne fonctionnera
jamais.
Posez-vous trois questions à ce stade :
• Combien cela me coûtera?
• Qu'est-ce que je suis prêt à donner ?
• Est-ce que ça vaut le coup?

Dans Genèse 24:53, la Bible note le prix qu'Eliezer a payé pour accomplir son objectif : « Alors le
serviteur sortit des bijoux et des vêtements en or et en argent et les donna à Rebecca ; il a également
fait des cadeaux coûteux à son frère et à sa mère » (NIV).
Tout comme Eliezer, vous paierez un prix pour atteindre vos objectifs. Vous devez savoir quel est
ce coût et si vous êtes prêt à le payer avant de commencer.
10. Dépendez des gens.
Vous n'obtiendrez jamais grand-chose dans la vie tant que vous n'aurez pas appris à vous
entendre avec les autres. Vous devez apprendre à dépendre des gens parce que Dieu travaille à
travers les gens. Il faut du travail d'équipe et de la coopération pour atteindre vos objectifs. Le
succès n'est jamais le spectacle d'une seule personne. C'est toujours un effort commun.
Demandez-vous à ce stade : qui d'autre puis-je impliquer ?
Eliezer a fait tout ce qu'il pouvait pour coopérer avec la famille de Rebekah. Lisez Genèse 24:49-
51. Il savait qu'il avait besoin de leur soutien, alors il a travaillé avec la famille.
Le secret d'une grande église est l'engagement et l'unité. Lorsqu'il y a engagement et coopération,
Dieu peut faire un travail formidable.
Les leaders qui réussissent fixent des objectifs qu'ils peuvent atteindre. Alors que vous cherchez
à accomplir le vôtre, il serait sage de suivre l'exemple d'Eliezer.

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9 actions que vous devez entreprendre pour atteindre vos plus
grands objectifs

1. Déterminez votre position actuelle.

Vous ne pouvez pas savoir où vous voulez aller tant que vous ne savez pas où vous êtes
déjà. Vous devez connaître votre position actuelle, votre état actuel. Vous devez savoir où vous
êtes en ce moment.

Où en suis-je maintenant financièrement ? Où suis-je maintenant émotionnellement ? Où en

suis-je maintenant dans ma carrière ou mon ministère ? Où en suis-je maintenant sur le plan
relationnel ? Où suis-je maintenant spirituellement ? Quel est mon GPS en ce moment ?

Alors vous voulez vous poser la question, Qu'est-ce que j'aimerais changer ? Tant que vous êtes
en vie, tant que vous respirez, tant que votre cœur pompe du sang, vous avez besoin d'un rêve.

2. Décrivez exactement ce que vous voulez.

Je vous suggère de l'écrire sur papier. Qu'est-ce que je veux accomplir dans les dix prochaines
années ? Ne soyez pas vague. Les objectifs vagues ne sont jamais atteints. Plus vous êtes précis,
mieux c'est. Rien ne devient dynamique jusqu'à ce qu'il devienne spécifique. Et il faut que ce soit
clair. Il doit être concis. Il doit être convaincant.

Pour cela, vous devez vous poser quatre questions :

• Qui est-ce que je veux ÊTRE ?

• Qu'est-ce que je veux FAIRE ?
• Qu'est-ce que je veux AVOIR ?
• POURQUOI je le veux ?

Chez Saddleback, nous avons fixé des objectifs énormes, énormes pour notre église au cours de
chaque décennie – dans les années 80, 90, 2000 et maintenant 2000. Et chaque fois que nous
nous sommes fixés ces énormes objectifs, nous n'avions aucune idée de la façon dont nous
allions les atteindre. Dieu nous a montré le 'comment' une fois que nous avons compris le
'pourquoi'.

Ne confondez jamais prise de décision et résolution de problèmes. Si vous essayez de résoudre

tous les problèmes en premier, vous n'irez jamais de l'avant ; vous n'avancerez jamais.

3. Trouvez une promesse de Dieu.

À cette étape, vous ne vous concentrez pas sur vos problèmes. Il y aura des problèmes pour
atteindre votre objectif. Vous vous concentrez sur les promesses, pas sur les problèmes. Sinon,
vous êtes juste rempli de peur.
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Des dizaines de fois dans les Écritures, Dieu dit « Je serai avec toi. Je serai avec vous. Je serai avec
toi partout où tu iras. Vous pouvez ne pas sentir la présence de Dieu, mais il n'y a jamais un
moment dans votre vie où Dieu n'est pas avec vous. Vous devez vous connecter à cette
alimentation. Vous devez réaliser ce qui est une réalité, et la réalité est que vous n'êtes jamais
seul. Dieu est déjà dans le futur. Il sait déjà tout ce qui va se passer. Il est déjà passé par là. Il
n'est ni surpris ni choqué. Dieu est avec vous à chaque instant de votre journée. Vous n'êtes tout
simplement pas à l'écoute.

La taille de votre Dieu déterminera la taille de votre objectif. Si vous avez une (vue de) Dieu
chétif, vous allez avoir des objectifs chétifs. Si vous avez un grand Dieu, vous allez avoir de
grands objectifs. Ce n'est pas moi qui me fais confiance; c'est moi qui mets ma foi en Dieu et en
ses promesses. Et ses promesses disent demander n'importe quoi !

4. Demandez de l'aide à Dieu.

Est-il correct de prier pour le succès ? De toute évidence. Quelle est l'alternative ? "Dieu, fais de
moi un échec." Bien sûr, Dieu veut que vous soyez tout ce qu'il vous a fait être. Bien sûr, Dieu
veut que vous développiez les talents qu'Il vous a donnés. Bien sûr, Dieu veut vous bénir afin
que vous puissiez être une bénédiction pour les autres. Lorsque votre succès aide les autres et
lorsque votre succès honore Dieu, vous feriez mieux de prier pour cela !

La Bible dit ceci dans Hébreux 4 : « Venons-en donc hardiment au trône de notre Dieu de grâce. [en
d'autres termes, lorsque nous prions] Là, nous recevrons sa miséricorde et nous trouverons la grâce
de nous aider [rappelez-vous demander à Dieu de vous aider] quand nous en avons besoin. » Il
faut donc prier.

Pries-tu pour tes objectifs ? Pries-tu pour tes rêves ? Priez-vous au sujet de votre vision ? Parlez-
vous d'eux à Dieu ? Votre prière révèle deux choses. Premièrement, cela révèle à quel point vous
êtes sérieux au sujet de vos rêves. Si vous ne demandez pas à Dieu que cela se produise dans
votre vie, vous ne vous en souciez pas vraiment. Ce n'est pas un vrai désir profond. C'est juste
un caprice. Cela révèle également à quel point vous dépendez de Dieu. Si vous ne priez jamais
pour cela, vous ne dépendez que de vous-même.

Dans la deuxième partie de cet article, je vais aborder les cinq autres actions pour atteindre vos
objectifs, et cela commence par mesurer les barrières.

Commencez à réfléchir et à prier pour vos objectifs maintenant !

Dans la partie 1 de cet article, j'ai parlé des quatre premières actions que vous devez prendre
pour atteindre vos plus grands objectifs. Après avoir…

1. Déterminé votre position actuelle,

2. Décrit exactement ce que vous voulez,
3. J'ai trouvé une promesse de Dieu, et,
4. J'ai demandé de l'aide à Dieu,
9
Alors vous…

5. Identifiez les obstacles.

Identifiez les barrières entre vous et votre objectif, entre vous et votre vision, entre vous et votre
rêve pour l'année ou les deux ou dix prochaines années de votre vie. La question que vous
voulez poser est la suivante : pourquoi ne l'ai-je pas déjà ?

Il peut y avoir des problèmes relationnels , des barrières financières ou des barrières
éducatives. Il peut y avoir des barrières émotionnelles qui vous empêchent de réaliser votre
rêve. Beaucoup de gens sabotent leur propre succès parce qu'ils pensent qu'ils ne le méritent
pas.

La foi dit, oui je vois le problème mais je crois que Dieu est plus grand que le problème. La foi ne
nie pas le problème, elle croit simplement que Dieu est plus grand que ces barrages routiers.

6. Créez un plan étape par étape.

Pour atteindre vos objectifs, vous devez le planifier étape par étape. Vous devez réfléchir à un
plan d'action (https://pastors.com/successful-campaign/). Un plan comporte trois parties.

• Un plan comporte des étapes.

• Un plan a des échéances.
• Un plan a un calendrier.

Un objectif ne vaut rien tant que vous ne l'obtenez pas dans votre emploi du temps, car tout finit
par se détériorer en travail. Finalement, vous devez vous réveiller de votre rêve et aller
travailler. Vous voulez donc vous poser deux questions lorsque vous élaborez un plan. Où est-ce
que je veux être ? Et comment vais-je y arriver ?

7. Soyez patient et persévérant.

La raison pour laquelle vous devez être patient et persistant est que cela ne se produira pas du
jour au lendemain. Plus votre objectif est grand, plus cela prendra de temps. Plus votre objectif
est important, plus vous consacrerez de temps et d'énergie.

Trop de gens fixent leurs objectifs trop bas et essaient de les atteindre trop rapidement. Nous
surestimons ce que nous pouvons faire en un an mais nous sous-estimons ce que nous pouvons
faire en dix. Je vous suggère de vous fixer de grands objectifs et de prendre ensuite beaucoup de
temps pour les atteindre.

La différence entre les personnes qui réussissent et les personnes qui échouent est que les
personnes qui réussissent font les choses que les personnes qui échouent ne veulent pas

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faire. Les gens qui réussissent font souvent des choses qu'ils n'ont pas envie de faire. Les gens
qui ne réussissent pas font toujours ce qu'ils ressentent.

8. Enrôler une équipe pour le soutien.

Vous n'atteindrez jamais votre objectif tout seul. Vous n'allez jamais réaliser votre vision par
vous-même. Le succès n'est jamais, jamais, jamais un one man show. Cela demande un travail
d'équipe. Il faut de la coopération. Si vous voulez y aller, vous devez y aller avec d'autres
personnes.

Pourquoi les autres sont-ils si importants pour vos objectifs ? Parce que Dieu veut vous
apprendre à aimer les autres, ce qui est plus important que ce que vous accomplissez.

9. Payez le prix.
Il y a toujours un prix à payer pour réaliser un rêve. Il y a toujours un prix à payer, un coût pour
atteindre chaque objectif. Ne désirez jamais le succès d'une autre personne sans d'abord
découvrir à quoi elle a renoncé.

La seule chose gratuite dans la vie est le salut, parce que Jésus a payé pour que nos péchés
soient pardonnés quand il est mort sur la croix. Tout ce que vous avez à faire est d'accepter ce
don par la foi. Vous ne pouvez pas travailler pour cela, le gagner, le mériter. Tu dis juste Dieu,
merci d'avoir envoyé ton Fils mourir pour moi sur la croix pour payer pour tous mes
péchés. C'est déjà payé. C'est un cadeau gratuit. Cela a coûté la vie à Jésus. Mais pour tout ce
que vous voulez accomplir, il y a un prix.

Les grands objectifs exigent de grands sacrifices – de temps, d'argent, d'énergie, de

réputation. Lorsque vous fixez des objectifs et calculez le coût, vous devez vous poser trois
grandes questions :

• Combien cela me coûtera?

• Qu'est-ce que je suis prêt à donner ?
• La cause vaut-elle le coût?

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18 façons de vous motiver dans le ministère
Par Rick Warren

Quand il s'agit de diriger un ministère, je ne me concentre pas sur la motivation des autres. J'ai
peur de me motiver, et si je suis motivé, ce sera contagieux. Cela est vrai dans n'importe quel
domaine du ministère. Votre devoir n'est pas nécessairement de motiver les autres. Mais si vous
restez motivé, les gens capteront votre enthousiasme. Ils capteront votre vision.

1 Corinthiens 15 :58 dit : « Donnez-vous toujours pleinement à l’œuvre du Seigneur, car vous savez
que votre travail n’est pas vain. » Je passe la plupart des semaines de l'année à me préparer à
prêcher plusieurs services le week-end, ainsi qu'à écrire et à toutes les autres occasions de
parler qui se présentent. Je dois continuellement proposer du matériel frais, puissant, pratique,
spirituel et utile dans la vie des gens, et c'est un fardeau, mais j'arrive à rester motivé. Cette liste
n'est pas profondément théologique - c'est juste des conseils pratiques et utilisables.

1. Mettez vos plans sur papier (ou sur écran).

Dawson Trotman a déclaré : « Les pensées se dégagent lorsqu'elles passent entre les lèvres et le
bout des doigts. » Si je peux le dire et l'écrire, alors c'est clair. Si je ne l'ai pas écrit, c'est que c'est
vague. Beaucoup d'entre nous vivent avec l'anxiété qui est cette peur vague et flottante que je
n'arrive pas à tout accomplir. Le simple fait de le poser, souvent, donne du crédit et du
soulagement à votre esprit et vous pouvez vous concentrer dessus.

2. Divisez les grandes tâches en tâches plus petites pour supprimer les
excuses pour ne pas commencer.
Certaines tâches sont bien trop importantes pour être mâchées d'un seul coup, mais vous
pouvez vous y attaquer comme si vous mangiez un éléphant , une bouchée à la fois. Lorsque
vous avez un grand objectif, un grand événement ou un grand projet en cours, divisez-le en
tâches plus petites et prenez-les une à la fois.

3. Décidez comment vous voulez commencer.

Demandez-vous ce qui doit être fait en premier. Si votre objectif est de passer plus d'appels
téléphoniques et d'inviter personnellement plus de personnes dans votre église, vous devrez
probablement commencer par noter les noms des personnes que vous contacterez. Décidez
quelle sera votre première étape simple.

4. Établissez des points de contrôle dans votre progression.

Les tâches sont mieux accomplies lorsqu'elles sont associées à une date. Et aujourd'hui, il existe
de nombreuses applications mobiles pour créer des listes avec des rappels intégrés.
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5. Connaître la différence entre « Je ne peux pas » et « Je ne veux pas. »
Soit honnête avec toi. Parfois, cela signifie que vous devez devenir dur. C'est Ben Franklin
dans Poor Richard's Almanac qui a dit le premier : « Il n'y a pas de gain sans douleur. La plupart
de ce qui se fait dans le monde est fait par des gens qui n'ont pas envie de faire ce qu'ils font,
mais ils le font quand même. Les gens qui réussissent ont pris l'habitude de faire des choses
que les gens qui échouent n'ont pas envie de faire.

6. Rappelez-vous les avantages de terminer le travail.

Souvent dans le ministère, les choses deviennent routinières et répétitives. Au cours d'une
semaine donnée, vous pouvez effectuer vingt tâches importantes que vous répétez chaque
semaine pour recommencer. Comment empêcher le sentiment de mondanité de
s'installer ? Vous vous souvenez de ce que vous ressentirez lorsque vous aurez terminé.

7. Faites-en une petite partie maintenant.

Quand j'ai un gros projet ou une tâche à accomplir, je dis simplement : « Je ne veux pas faire ça,
mais je vais lui donner cinq minutes. Je m'assieds et une fois que j'y vais, ce n'est pas aussi
intimidant. Une fois que vous avez sorti la fusée de la rampe de lancement, cela devient
beaucoup plus facile. J'ai écrit quelques livres . Les livres sont accablants, mais je leur donne cinq
minutes. Pour chaque livre que j'ai écrit, je me suis assis et j'ai écrit : "Mon prochain livre, de Rick
Warren". Parfois, il suffit de commencer.

8. Soyez optimiste.
J'ai trouvé cela si important dans la réalisation de grandes quantités d'activités, de projets et de
programmes. L'optimisme crée de l'énergie. La personne qui dit « je peux » et la personne qui
dit « je ne peux pas » ont toutes les deux raison.

9. Établir un environnement d'action.

Lorsque vous préparez des messages, vous avez besoin d'un environnement dans lequel vous
pouvez vous concentrer sur la tâche à accomplir. J'ai ma propre zone d'étude à la maison et à
l'église. Kay a aussi sa propre zone d'étude, donc nous ne nous battons plus pour eux. Nous
avons deux bureaux dans une pièce. J'efface tout du bureau quand je vais étudier parce que je
ne veux pas me concentrer sur autre chose. Le succès vient de se concentrer sur une chose à la
fois.

10. Évitez les endroits où se produisent des distractions.

Je ne fais aucune de mes études de sermons au bureau. Les murs sont fins là-bas et j'entends
tout le monde s'amuser dehors et je suis un fêtard. Je veux m'amuser! Je ne veux pas être assis à
étudier. Je veux être là-bas avec les gens. Je dois donc étudier à la maison pour m'empêcher de

13
passer un bon moment avec tous ces gens que j'aime au bureau. Et ils l'apprécient
aussi ! Ensuite, ils font leur travail.

11. Connaissez vos habitudes énergétiques et profitez des heures de

pointe.
Certains d'entre vous sont des gens du matin. Certains d'entre vous sont des gens de la
nuit. Avez-vous appris qu'à certains moments de la journée, vous êtes plus brillant qu'à d'autres
moments ? Il y a des moments où vous êtes habituellement à votre meilleur. Les seules
personnes qui sont toujours à leur meilleur sont les personnes médiocres. Vous devez savoir
quand votre horloge biologique est orientée vers des performances maximales et ne pas
gaspiller des performances maximales sur des tâches secondaires. Si votre heure de pointe est
10-12 heures du matin, ne lisez pas votre courrier à 10-12. Gardez ce genre de tâches pour des
moments comme la fin de la journée, ou si vous n'êtes pas bon le matin, lisez-le alors. Lorsque
vous êtes bon, faites de ce temps votre temps pour le ministère et votre préparation.

12. Utilisez la stimulation des bonnes nouvelles pour faire un travail

supplémentaire.
Quelqu'un me dira quelque chose de grand qui s'est passé et c'est comme si Dieu avait tiré une
autre dose d'adrénaline en moi. Tout d'un coup, j'ai un petit rebond supplémentaire dans ma
démarche et j'essaie de canaliser cela dans le ministère.

13. Reconnaître quand l'indécision cause l'inertie.

Beaucoup de procrastination n'est pas vraiment de la procrastination ; c'est l'indécision. Pour
beaucoup de pasteurs, leur combat hebdomadaire est : « Sur quoi vais-je prêcher la semaine
prochaine ? », C'est l'une des raisons pour lesquelles je prêche en série. Je n'ai à prendre cette
décision que six ou sept fois par an. « Pendant les six prochaines semaines, nous allons parler
de culture. Essayez d'allonger ces périodes de prise de décision. Identifiez vos choix et
choisissez-en un. Ne le laissez pas traîner.

14. Utilisez des rappels visibles.

Utilisez des post-it ou l'écran de verrouillage de votre téléphone pour vous rappeler les grandes
choses.

15. Donnez-vous la possibilité de faire des erreurs.

Je me donne le droit de faire des erreurs sur n'importe quel projet que je fais. Le
perfectionnisme produit la procrastination. Le perfectionnisme nous paralyse. Si cela en vaut la
peine, faites-le , que vous le fassiez parfaitement ou non. Il y a très peu de choses dans ce
monde qui sont parfaites.

14
16. Ne vous fixez pas d'objectifs que vous ne vous attendez pas à
atteindre.
Parce qu'il n'y a aucune motivation en eux.

17. Enrôler un partenaire.

Si vous avez une grosse tâche à faire, trouvez toujours un partenaire. Demandez à quelqu'un
d'autre de vous aider dans votre ministère. La Bible dit dans Ecclésiaste 4:12 : « Deux valent
mieux qu’un et une corde à trois volets ne se brise pas facilement. » Si vous avez une grosse tâche
et que cela dépend de vous, vous allez probablement tergiverser. Mais si vous avez quelqu'un
d'autre et que vous pouvez dire : « Nous allons nous rencontrer et faire avancer cette affaire »,
vous avez plus de chances de le faire.

18. Continuez à lire pour augmenter vos compétences.

Si j'ai du mal à être motivé dans un domaine du ministère que je suis appelé à faire, je reçois un
livre ou un magazine qui couvre ce domaine. Si vous avez du mal à recruter des personnes pour
votre ministère, allez chercher un livre sur le recrutement et lisez-le. Si vous avez du mal à
déléguer des responsabilités, procurez-vous un livre.

N'oubliez pas que les leaders sont des lecteurs et que les leaders sont des apprenants. Il n'y a
pas de grands leaders qui refusent d'apprendre. Et l'apprentissage vous aiguise et vous motive à
atteindre vos prochains objectifs.

5 grands objectifs pour chaque nouvelle année de ministère

Par Rick Warren

Pendant trente-cinq ans, Saddleback Church a fait des disciples à travers un processus très
intentionnel et déterminé. Et nous avons aidé à former des dizaines de milliers d'autres églises à
faire de même. Nous avons toujours été préoccupés par cinq grands objectifs, et alors que nous
faisons face à une nouvelle année de ministère, nous travaillons à nouveau vers ces mêmes cinq
objectifs.

Alors que vous planifiez votre prédication, préparez votre budget et organisez votre calendrier,
je suis convaincu que les questions suivantes vous aideront à faire plus de disciples, plus
efficacement.

15
OBJECTIF #1 : Nous augmenterons notre participation aux
services de fin de semaine.
La première étape de notre processus de formation de disciples consiste à rassembler notre
communauté environnante le dimanche pour faire partie de notre foule. Jésus a attiré de
grandes foules et les a ensuite mis au défi de s'engager. Pierre a défié la foule énorme de suivre
Jésus ressuscité le jour de la Pentecôte, et trois mille l'ont fait.

Nous voulons qu'autant de personnes que possible soient amenées à se rapprocher de

l'évangile, afin qu'elles entendent parler de Jésus. C'est le point de départ, pour la plupart des
gens, sur le chemin de la maturité spirituelle. Alors, qu'allez-vous faire au cours de l'année à
venir pour augmenter votre participation au culte principal du week-end ?

• Comment allez-vous utiliser les réseaux sociaux ?

• Comment utiliserez-vous les médias locaux ?
• Comment pouvez-vous tirer parti des événements locaux ou organiser des événements spéciaux ?
• Quels outils d'invitation mettrez-vous entre les mains de vos membres ?
• Quelles grandes campagnes utiliserez-vous comme point d'entrée pour de nouvelles personnes ?

OBJECTIF #2 : Nous aiderons les participants à mieux se

connecter.
Vous ne pouvez faire des disciples que lorsque les gens qui se joignent à la foule restent dans les
parages. Il est en fait facile de faire venir un groupe de personnes. Ce qui est difficile, c'est
d'amener les gens à rester, à revenir et à sentir qu'ils font vraiment partie de la famille.

Le vrai problème est de savoir comment aider les gens à voir qu'ils appartiennent vraiment, et
que la meilleure façon de grandir spirituellement est d'être une partie engagée du corps. Alors
que nous faisons face à une autre année, nous nous débattons avec des questions telles que :

• Comment pouvez-vous réunir chaque membre dans un petit groupe ?

• Comment donner à chacun un travail, un rôle au service du corps ?
• Comment pouvez-vous inciter au mieux davantage de personnes à s'engager à devenir
membres ?
• Comment amener les gens à s'approprier la mission de votre église ?
• Comment récompenser la fidélité à long terme ?

OBJECTIF #3 : Nous aiderons nos membres à grandir en maturité

spirituelle.
Les disciples suivent Jésus. Ils imitent son caractère et apprennent à lui ressembler davantage,
ce qui n'arrive qu'à mesure qu'ils s'approfondissent dans sa vérité et sa grâce. Et les disciples en
croissance ne dépendent pas uniquement du message du week-end comme source de
nourriture spirituelle. Ils deviennent autonomes et étudient la Bible, prient, donnent et servent.

16
Notre rôle en tant que dirigeants d'église n'est pas de produire la maturité spirituelle. Seul le
Saint-Esprit peut le faire. Mais c'est certainement notre travail de créer l'environnement et de
fournir les outils avec lesquels Dieu peut travailler.

• Comment vos douze prochains mois de prédication mettront-ils les gens au défi d'être comme
Jésus ?
• Comment pouvez-vous mettre quotidiennement du matériel de dévotion dans les mains des
gens ? (Astuce : vous pouvez toujours commencer par la dévotion Daily Hope.)
• Comment pouvez-vous rappeler aux gens le pouvoir et le potentiel de la prière ?

OBJECTIF #4 : Nous déploierons plus de personnes dans le

ministère et développerons plus de leaders.
Lorsque vos membres s'impliquent dans le ministère, ils sont beaucoup plus susceptibles de
devenir des porteurs. Et plus vous avez de dirigeants impliqués dans le ministère, plus vos
membres se sentent connectés et pris en charge. La capacité de votre église à croître augmente
à mesure que les gens quittent leur siège pour servir les autres.

• Comment pouvez-vous aider les gens à découvrir leur FORME unique et donnée par Dieu pour le
ministère ?
• Comment pouvez-vous faire prendre conscience aux gens de toutes les opportunités de service ?
• Comment pouvez-vous ouvrir plus d'opportunités pour les gens de servir ?

OBJECTIF #5 : Nous remplirons la Grande Commission

localement, globalement et de manière interculturelle.
Le jeu final de faire plus de disciples, c'est de faire plus de disciples. Nous atteignons un de plus
pour Jésus afin que la famille de Dieu grandisse et devienne plus influente pour atteindre une
génération perdue avec la bonne nouvelle. Il y a encore des milliers de groupes de personnes
non atteints dans le monde, et lorsque le corps de Christ travaille ensemble, nous pouvons nous
occuper de les atteindre.

Chaque église locale est responsable d'atteindre le monde. Nous ne pouvons pas laisser cela
aux dénominations et aux organisations para-ecclésiastiques. Votre église fait partie de la
solution.

• Comment pouvez-vous investir plus de fonds dans des missions ?

• Comment pouvez-vous personnellement vous connecter avec chaque champ de mission que vous
soutenez ?
• Comment pouvez-vous envoyer plus de personnes en voyage missionnaire cette année ?
• Comment votre église peut-elle s'associer à une église locale d'un autre pays ?

De toute évidence, ces cinq objectifs tournent autour des cinq objectifs bibliques de l'église, qui
ne changent jamais et restent constants dans n'importe quelle culture. Chaque année, réévaluez

17
et réalignez votre structure et votre stratégie pour accomplir les desseins de Dieu dans votre
culture environnante.

Huit stratégies pour devenir un meilleur auditeur

Par Rick Warren

L'écoute est l'une des compétences les plus importantes que vous puissiez développer dans le
ministère.

Mais la plupart d'entre nous parlent simplement trop. Vous avez peut-être déjà entendu : « Dieu
nous a donné deux oreilles et une bouche, nous devons donc écouter deux fois plus que nous
parlons. C'est vrai pour ceux d'entre nous dans le ministère aussi.

Les gens n'échouent pas dans le ministère parce qu'ils ne connaissent pas assez bien la Bible, ne
peuvent pas bien planifier ou luttent en tant que leaders. La plupart des gens dans le ministère
échouent parce qu'ils sont insensibles aux gens. Ce ne sont pas de bons auditeurs.

Une mauvaise écoute provoque des relations brisées, coûte de l'argent et conduit à des
erreurs. Cela peut ruiner les ministères.

Mais il y a une bonne nouvelle : vous pouvez améliorer vos capacités d'écoute. Voici huit
stratégies pour vous aider à mieux écouter.

Ne jugez pas sur les premières impressions.

Les premières impressions ne sont pas seulement injustes ; ils sont aussi chers. Ils peuvent
influencer tous les aspects de votre ministère—les dirigeants dans lesquels vous choisissez
d'investir, les besoins pastoraux que vous rencontrez, et ainsi de suite. Souvent, les préjugés ont
un impact sur les décisions.

La Bible dit : « Ne jugez pas sur les apparences. Jugez par ce qui est juste » (Jean 7 :24
CEV). Remarquez la comparaison. Vous pouvez juger par l'apparence ou par l'expérience
extérieure.

Vous devez être capable de travailler avec les gens pour être un leader. Pour ce faire, vous devez
être sensible à eux. Cela signifie que vous ne devez pas faire de premières impressions
préjudiciables.

Prenez le temps d'écouter.

Écouter prend du temps, du temps que vous n'avez peut-être pas toujours l'impression
d'avoir. Mais la Bible dit qu'il est insensé de ne pas prendre ce temps. « Voyez-vous quelqu'un qui

18
parle à la hâte ? Il y a plus d'espoir pour un insensé que pour eux » (Proverbes 29 :20 NIV). Nous ne
pouvons pas vraiment réfléchir à ce que quelqu'un dit si nous parlons à la hâte. En tant que
conjoint, parent (et grand-parent) et leader, disciplinez-vous pour prendre le temps d'écouter et
vous améliorerez vos relations.

Au début, abstenez-vous de critiquer et de juger.

Lorsque les gens viennent à vous en tant que pasteur, ils ont souvent juste besoin de parler à
quelqu'un. Ils ont besoin de décharger. Alors n'évaluez pas ce qu'ils disent avant d'avoir tout
entendu. Il est facile de répondre à un excellent article à lire avec un verset ou un dicton
accrocheur, surtout lorsque vous êtes confronté à quelque chose que vous n'aimez pas. Mais
vous devez d'abord écouter les gens. La Bible dit : « Répondre avant d'écouter, c'est de la folie et de
la honte » (Proverbes 18 :13 NIV).

Rester calme.
Vous serez critiqué en tant que pasteur. Vous pouvez le garantir. Lorsque cela se produit, ne
soyez pas sur la défensive.

Proverbes 19 :11 dit : « La sagesse d'une personne produit la patience » (NIV). La patience
démontre la sagesse. Si vous voulez être un pasteur sage, restez calme, même lorsque vous
essayez de comprendre les personnes immatures et celles qui jugent mal vos motivations. Mais,
comme le dit la Bible dans 2 Timothée 4:5, « Gardez la tête dans toutes les situations » (NIV).

Écoutez avec empathie.

Jésus a modelé l'empathie lorsqu'il a écouté les gens. Vous vous souvenez de l'histoire du jeune
souverain riche ? Il est venu à Jésus sincèrement, croyant avoir fait tout ce dont il avait besoin
pour l'approbation de Dieu, et pourtant le Seigneur n'a pas répondu par la critique. La Bible dit
dans Marc 10:21, « Jésus le regarda et l'aimait » (NIV). Nous devrions faire ce que Jésus a fait.

Une façon de le faire est de se concentrer sur les sentiments. Ils sont souvent plus importants
que ce que les gens nous disent. Alors que les gens sont souvent illogiques lorsqu'ils sont
désemparés, l'émotion qu'ils suggèrent est légitime même si elle n'est pas rationnelle. Écoutez
ce qu'ils ressentent .

Soyez un auditeur actif en posant des questions créatives.

Nous devenons de bons auditeurs en apprenant à poser des questions créatives. Les bonnes
questions aident à faire ressortir ce que les gens pensent vraiment. Proverbes 20 : 5 dit : « Les
buts du cœur d'une personne sont des eaux profondes, mais celui qui a de la perspicacité les fait
sortir » (NIV). En tant que pasteur, vous avez besoin de ce genre de perspicacité pour faire
ressortir les valeurs, les objectifs et les rêves des gens.

19
Posez des questions de clarification : qui ? Quoi? Lorsque? Comment? Éloignez-vous de
« Pourquoi ? » C'est souvent une question de jugement (et la plupart des gens ne peuvent pas y
répondre de toute façon).

Paraphrasez et résumez.
Lorsque vous êtes capable de récapituler ce que les gens vous ont dit avant de donner votre
point de vue, cela montre que vous êtes un bon auditeur. C'est une compétence que vous
pouvez développer si vous y travaillez. Il vous aidera dans les séances de conseil et les
réunions. La plupart des gens ne peuvent pas résumer ce que les autres disent, donc si vous
pouvez le faire, cela montrera aux gens que vous vous souciez vraiment d'eux.

Reconnaître le pouvoir de guérison d'une oreille attentive.

La guérison – le cœur de ce qu'est le ministère – vient lorsque les gens se sentent acceptés,
aimés et pleinement connus des autres. C'est ça l'écoute. Lorsque vous écoutez quelqu'un et
que vous le laissez se décharger, il contient un pouvoir de guérison. Jacques y parvient lorsqu'il
écrit : « C'est pourquoi confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin
que vous puissiez être guéris » (Jacques 5:16 NIV). La confession implique l'écoute.

Voulez-vous voir Dieu guérir les gens à travers votre ministère ? Apprenez à écouter.

Les bons leaders sont de bons auditeurs.

20
Plan d’action et planning
Qu'est-ce qu'un plan d'action ?
Qu'est-ce qu'un plan d'action ? Un plan d'action est un document interne aux entreprises. Il définit une
stratégie à appliquer pour arriver à un résultat voulu. Il s'inscrit dans un processus en trois temps
comprenant une phase d'élaboration, une phase de mise en œuvre et une phase de suivi et d'évaluation.
Un plan d'action intègre habituellement les activités, tâches et responsabilités, la planification comportant
le calendrier et l'échéancier, la manière d'accomplir la tâche ou l'activité, les ressources mobilisées
qu'elles soient humaines, financière et matérielles et la reddition de compte (compte-rendu).

Différence entre planification et

stratégie
Planifier, c'est "Réfléchir avant que l'action ait lieu" . Il décide à l'avance quoi, quand, comment la tâche
doit être accomplie. Ce n’est pas exactement la même chose qu’une stratégie, qui n’est autre chose qu’un
«plan complet». La stratégie consiste à utiliser une astuce pour réussir dans un but particulier.

Tableau de comparaison

Base de comparaison Planification Stratégie

Planifier, c'est penser d'avance aux

Le meilleur plan a opté pour
Sens actions qui vont se dérouler dans le
l’obtention du résultat souhaité.
futur.

La planification est une feuille de route La stratégie est la voie choisie

Qu'Est-ce que c'est?
pour accomplir toute tâche. pour atteindre les objectifs.

Relatif à En pensant action

Base Hypothèses Considérations pratiques

Terme En fonction des circonstances. Long terme

La nature Préventif Compétitif

Partie des fonctions de

Oui Sous-partie de la prise de décision
gestion

Séquence Seconde Premier

21
Définition de planification
La planification est un processus organisé de réflexion préalable sur une action future. Cela signifie la
préparation du plan, c’est-à-dire la séquence des étapes qui aideront à atteindre les objectifs de
l’organisation. La planification fait partie des cinq fonctions de gestion en dehors de l'organisation, du
contrôle, de la motivation et de la direction et de la prise de décision.

Définition de la stratégie
La stratégie est un plan de jeu principal conçu pour atteindre les objectifs d'une organisation. C'est un
mélange de mouvements compétitifs et d'actions menées par la direction de haut niveau pour
atteindre les objectifs. Ils sont de nature dynamique et flexible. Les stratégies sont basées sur des
expériences pratiques et non sur des connaissances théoriques, c’est-à-dire qu’elles sont réalistes et
orientées vers l’action. Cela nécessite une analyse en profondeur des gestionnaires sur tout
mouvement ou action, le calendrier de mise en œuvre, la séquence des actions, les résultats, les
réactions des concurrents, etc.

Principales différences entre planification et stratégie

Les principales différences entre Planning et Strategy sont les suivantes:

1. La planification est une anticipation et une préparation préalables aux événements futurs incertains. La
stratégie est le meilleur plan choisi parmi les différentes alternatives pour la réalisation des objectifs.
2. La planification est comme une carte d’orientation tandis que la stratégie est le chemin qui vous
mènera à votre destination.
3. La stratégie mène à la planification et la planification mène aux programmes.
4. La planification est orientée vers l'avenir, tandis que la stratégie est orientée vers l'action.
5. La planification prend des hypothèses, mais la stratégie est basée sur des expériences pratiques.
6. La planification peut être à court ou à long terme, en fonction des circonstances. Contrairement à la
stratégie, qui est à long terme.
7. La planification fait partie du processus de gestion. Inversement, la stratégie f ait partie de la prise de
décision.

Comment élaborer un plan d’action solide (et s’y tenir) ?

Le meilleur moyen d’atteindre un objectif est d’avoir un plan d’action solide.

Quand on a un plan d’action :

• On est plus focus. On sait exactement ce que l’on doit faire pour atteindre notre objectif mais aussi ce
que l’on ne doit pas faire. On se laisse moins distraire par des tâches et projets annexes. 1

• On oublie moins de choses. En rédigeant un plan d’action, on dresse une liste exhaustive des
actions à entreprendre. Tout est visible sur un seul et même document. On peut s’y référer
régulièrement pour ne rien oublier.

22
 • On gagne en clarté. Quand on crée une feuille de route, on sort toutes les idées de notre tête pour les
mettre à plat dans un plan détaillé et structuré. C’est une façon simple d’y voir plus clair.

• On optimise nos ressources : Sans plan, on manque de coordination. On va travailler plusieurs

heures sur une tâche par exemple seulement pour réaliser plus tard qu’on a oublié une étape
importante et alors on doit tout recommencer. On accomplit une tâche alors que quelqu’un de notre
équipe l’a déjà fait… Bref on perd notre temps et notre énergie. Un plan d’action nous permet d’éviter
cela.

• On a plus de visibilité : Définir un plan d’action nous donne de la visibilité sur ce qui sera accompli
dans les jours, semaines et mois qui viennent. On sait où on va ce qui nous permet d’être plus efficace.

• On anticipe les problèmes : Comme on a plus de visibilité, on peut éviter certains problèmes avant
même qu’ils ne surviennent et mettre en place des systèmes dans le cas où ils arriveraient.

Les bénéfices sont donc nombreux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on utilise ces plans dans
beaucoup de domaines : en marketing, en vente, en management, en développement web et même
pour la réalisation d’objectifs personnels.

Dans cet article on va donc voir ce qu’est un plan d’action et comment en réaliser un simplement en 4
étapes. Je vous donnerai aussi des modèles de plan d’action que vous n’aurez qu’à copier coller.

L’objectif c’est qu’à la fin de cet article vous ayez tous les éléments dont vous avez besoin pour
atteindre vos objectifs.

Pour vous aider, vous pouvez aussi télécharger le kit de plan d’action qui inclut un modèle Excel de
plan d’action et la version eBook de cet article.

Sommaire
• Qu’est-ce qu’un plan d’action ?
• Comment élaborer un plan d’action ?
• Les différents modèles de plan d’action
• Exemples de plan d’action
• Les pièges à éviter du plan d’action
• Comment tenir un plan d’action ?
• Conclusion

Qu’est-ce qu’un plan d’action ?

Un plan d’action est une séquence d’étapes ou d’activités qui nous permet d’atteindre un objectif
donné. Pour chaque étape ou activité, le plan donne les informations suivantes :

• Quelles actions sont à entreprendre

• Qui s’en charge
• Quelle est la date butoir
• Combien de temps on estime que cela prendra
• Quelles ressources seront mises à disposition 2
23
Souvent ces informations sont représentées sous forme de tableau Excel ou sont intégrées dans des
gestionnaires de tâches tel que Trello, Asana ou Monday.

On obtient ainsi une vue d’ensemble du projet. On sait quelles actions entreprendre à chaque instant
et quelle est notre progression vis-à-vis des objectifs que l’on s’est fixés.

Comment élaborer un plan d’action ?

Avant même d’élaborer un plan d’action, on doit tout d’abord s’assurer d’avoir un objectif bien
spécifique en tête car tout notre plan d’action découle de celui-ci.

Pour cela il faut suffit de définir un objectif SMART autrement dit un objectif Spécifique, Mesurable,
Ambitieux, Réaliste et Temporel.

Une fois défini, on peut créer notre plan d’action en suivant les 4 étapes suivantes.

Étape 1 : Sortez toutes les idées de votre tête

Quand on a vise un objectif, on ne part jamais vraiment d’une feuille blanche. On a souvent une idée
plus ou moins vague de la façon dont on peut l’atteindre.

Si on veut faire plus de ventes, on se doute que l’on doit prospecter, faire de la publicité, envoyer des
emails. Et si on veut perdre du poids, on sait que l’on doit faire du sport et mieux manger.

On a donc déjà quelques idées enfouies dans notre tête qui n’attendent qu’à être déterrées. C’est
justement l’objectif de l’étape 1.

Dans l’étape 1, on sort toutes ces idées de notre tête pour les structurer. Pour cela on utilise
le diagramme du “Comment”.

Avec ce diagramme, on part de notre objectif ou de notre problématique et on se pose plusieurs fois la
question Comment pour en extraire des idées concrètes.

Pour que ce diagramme soit le plus clair possible, on le représente sous forme d’arbre où chaque idée
forme une branche.

Prenons un exemple pour mieux comprendre.

Admettons que notre objectif soit le suivant :

Augmenter les ventes de 20% d’ici à la fin de l’année

24
Voici à quoi pourrait ressembler notre diagramme :

CLIQUEZ POUR AGRANDIR L’IMAGE

Pour former cet arbre, on part tout d’abord de notre objectif et on se pose une première fois la
question Comment ?

Comment augmenter les ventes de 20% d’ici à la fin de l’année ?

On obtient alors plusieurs idées :

25
 CLIQUEZ POUR AGRANDIR L’IMAGE

Seulement ces premières idées manquent de spécificité. On ne sait pas vraiment q uelles actions
entreprendre pour réaliser notre objectif.

On se pose donc une 2ème fois la question Comment pour préciser chaque idée :

• Comment redoubler d’efforts sur la prospection commerciale ?

• Comment vendre d’autres produits aux clients existants ?
• Comment lancer une campagne marketing ?

On obtient cette fois de nouvelles réponses qui sont un peu plus précises :

26
 CLIQUEZ POUR
AGRANDIR L’IMAGE

Avec ces nouvelles réponses générées, on va à nouveau se poser la question Comment

• Comment embaucher un commercial ?

• Comment appeler les clients existants ?
• Comment envoyer une campagne email qui offre -10% sur nos produits ?
• Comment créer des campagnes de publicité Facebook ?

On continue d’affiner nos idées.

27
CLIQUEZ POUR AGRANDIR L’IMAGE

Notez que plus on se pose de fois la question Comment, plus nos idées se concrétisent.

Au départ on est parti d’un objectif global : “Augmenter les ventes de 20% d’ici à la fin de l’année” et à
force de creuser, on a pu les transformer en des tâches que l’on pourra utiliser dans notre plan
d’action.

Le diagramme du Comment nous permet donc à la fois de sortir toutes les idées de notre tête mais
aussi de les explorer tout en les structurant.

Note : Pour réaliser ce diagramme, vous pouvez utilisez une application de mind mapping, tel
que Mindmeister ou une simple feuille et un stylo.

Étape 2 : Ne gardez que les idées pertinentes

Toutes les idées que l’on sort de notre tête ne sont pas forcément pertinentes. Certaines sont même
probablement mauvaises voire irréalisables. La 2ème étape consiste donc à les trier pour ne garder
que les meilleures.

Pour faire ce tri, on doit intégrer certaines contraintes dans notre réflexion. Des contraintes de temps,
de lieux, de ressources, de moyens…

Pour reprendre notre exemple, on pourrait se dire qu’Embaucher un nouveau commercial n’est pas
forcément une bonne idée parce qu’on manque de ressources financières et de temps. On peut donc
éliminer cette idée de notre diagramme.
28
CLIQUEZ POUR AGRANDIR L’IMAGE

Il est important de bien prendre le temps d’éliminer certaines idées. On ne veut pas investir nos
efforts et nos ressources sur des choses qui n’en valent pas la peine ou qui ne sont pas faisables .

Après avoir passé en revue toutes nos idées, on se retrouve avec une liste d’actions concrètes à
entreprendre. Maintenant il s’agit de les rendre pratiques pour mettre en oeuvre notre plan d’action.

Étape 3 : Rendez les idées pratiques

L’étape 3 consiste à rendre les idées de notre diagramme pratiques. On veut savoir précisément ce qui
doit être fait, par qui et quand. Pour cela on peut utiliser la méthode QQOQCCP (Quoi ? Qui ? Où ?
Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?)

Voici à quoi correspond chaque lettre :

• Quoi = le nom et le contenu de la tâche à réaliser

• Qui = le responsable de la tâche et les intervenants
• Où = la localisation géographique où elle sera réalisée
• Quand = la date de début et de fin de la tâche
• Comment = le budget et autres moyens pour réaliser cette tâche
• Combien = la quantité, le volume, la valeur
• Pourquoi = pourquoi on la réalise.

A noter que le Où et Comment ne sont pas toujours nécessaires. Si on effectue nos tâches au bureau
comme tous les jours ou qu’aucun moyen en particulier n’est utilisé, on peut s’abstenir de les
indiquer.
29
Donc pour chaque idée, on va se poser les questions Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ?
Pourquoi ?

Par exemple pour la première idée :

Chercher dans notre base de données les clients les plus satisfaits par nos produits

On va ajouter les détails suivant :

• Quoi = Chercher dans notre base de données les clients les plus satisfaits par nos produits
• Qui = Marie
• Où = X
• Quand = 3 octobre
• Comment = En utilisant notre base de données
• Combien = Choisir au moins 50 clients
• Pourquoi = On réalise cette tâche pour appeler les clients existants dans le but de vendre plus de
produits

On détaille toutes nos idées de cette façon et on les ajoute ensuite dans un tableau comme on va le
voir dans la 4ème et dernière étape.

Étape 4 : Créez le tableau de votre plan d’action

Pour synthétiser toutes ces informations, il nous suffit maintenant de créer notre plan d’action sur
Excel comme ceci :

CLIQUEZ POUR AGRANDIR L’IMAGE

Grâce à ce tableau, on sait exactement ce qui doit être fait par qui et pour quand. Il ne nous reste
ensuite plus qu’à partager le document avec les personnes concernées par notre plan d’action et à
cocher la case appropriée à chaque fois qu’une tâche est réalisée .

30
Si vous souhaitez copiez, le tableau ci-dessus, vous trouverez dans la partie suivante plusieurs
modèles de plan d’action.

Les différents modèles de plan d’action

Voici quelques modèles de plan d’action que vous pouvez copier/coller :

• Modèle de plan d’action sur Excel

• Modèle de plan d’action sur Trello
• Modèle de plan d’action sur Notion

Exemples de plan d’action

Exemple de plan d’action marketing
Situation : On lance un nouveau produit et on souhaite en faire la promotion. Voici à quoi pourrait
ressembler notre plan d’action marketing.

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Exemple de plan d’action commercial
Situation : Il ne reste que quelques mois avant la fin d’année et notre équipe commerciale a pris du
retard sur ses objectifs de vente. Voici à quoi pourrait ressembler notre plan d’action.

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Exemple de plan d’action pour projet personnel

Les plans d’action ne s’adressent pas qu’aux entreprises. Ils peuvent aussi être pertinent pour des
projets personnels. Par exemple pourquoi ne pas en créer un pour un projet de rénovation ?

Si on veut réaliser une rénovation et ne rien oublier, on peut tout à fait créer un plan d’action de ce
type :

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Bien sûr ce tableau n’est qu’un exemple. Certains ne verront pas l’utilité de créer un tel plan d’action
pour une rénovation si simple. Mais si vous aimez planifier et structurer vos projets, ce type de
tableau peut vous aider.

A partir du moment où un objectif est complexe à réaliser, créer un plan d’action peut être utile pour
s’y retrouver. Il faut juste faire attention à ne pas tomber dans certains pièges au moment de le créer.

Les pièges à éviter du plan d’action

On a vu un peu plus haut les 4 étapes pour réaliser un plan d’action mais on n’a pas encore abordé les
pièges à éviter.

Quand on réalise un plan d’action, on doit bien s’assurer d’éviter le s pièges suivants.

Trop entrer dans les détails

On dit souvent que le diable est dans les détails, c’est vrai. Mais ça ne veut pas non plus dire que l’on
doit encombrer notre plan de détails.

Il faut être spécifiques, certes, mais on ne doit pas non plus ê tre trop spécifique au point d’ajouter des
informations inutiles.

Par exemple si on crée une présentation commerciale, inutile d’indiquer que l’on va devoir chercher
des photos pour illustrer notre présentation et qu’on devra ensuite exporter la présentation en PDF.
Ajouter ce genre d’étape dans notre plan d’action ne nous est d’aucune utilité.

Ecrire Préparer la présentation sur X, Y est largement suffisant et nous évite de surcharger notre
plan d’action de détails.

Elaborer un plan d’action avant d’avoir défini un objectif

précis
Trop souvent on se jette à corps perdu dans un plan d’action avant même d’avoir défini un objectif
précis. On est tellement pressé de se mettre en route qu’on en oublie notre destination. Seulement on
a beau avoir la plus belle feuille de route, si on ne sait pas où on va, elle ne nous sera d’aucune utilité.

Il est donc important de définir notre objectif en amont avant de travailler sur quoi que ce soit car, je
le rappelle, c’est de notre objectif que découle tout notre plan d’action.

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Ne pas de mesurer nos résultats parce que c’est difficile
Certains résultats tel que la satisfaction client ou l’impact d’une campagne RP par exe mple peuvent
être difficile à mesurer. Cependant on doit faire de notre mieux pour évaluer le succès de nos projets.
C’est en faisant ces mesures que l’on est capable de savoir si nos actions ont été efficaces ou non. C’est
grâce à cela que l’on apprend et que l’on peut progresser efficacement vers nos futurs objectifs.

Ne pas briefer les personnes à qui on délègue certaines tâches

de notre plan d’action
Rien de pire que de donner une tâche à quelqu’un sans lui donner un minimum d’informations au
préalable. C’est la recette assurée pour que la tâche ne soit pas accomplie comme on le souhaite.

Lorsque l’on délègue une tâche à quelqu’un, on doit donc bien s’assurer de lui apporter tous les
éléments dont il a besoin pour qu’il la réalise dans les meilleures conditions possibles.

Comment tenir un plan d’action ?

Elaborer un plan d’action c’est une chose, le suivre dans le temps, s’en est une autre. Combien de fois
définissons-nous un plan d’action seulement pour l’oublier quelque temps plus tard ?

On l’exécute pendant quelques jours puis les distractions prennent petit à petit le dessus. On a de
nouvelles idées, on répond à des sollicitations, on commence à travailler sur de nouveaux projets que
l’on n’avait pas prévu… Et au bout de plusieurs semaines, on réalise que l’on a complètement laissé
tomber notre plan d’action.

Alors comment tenir un plan d’action dans le temps ?

Créez un plan d’action clair

Quand on crée un plan d’action il faut pré-macher le travail au maximum de tel façon à ce que quand
on le consulte, on sache exactement ce qui doit être fait sans avoir besoin de réfléchir. On doit avoir
envie de le consulter.

Notre plan doit être un support fiable sur lequel on peut avoir un confiance aveugle. S’il est mal
structuré, ambigüe et qu’il nous met dans le doute, on ne l’utilisera pas.

C’est pourquoi il est important d’utiliser la méthode QQOQCCP que l’on a vu un peu plus tôt. Cette
méthode simple nous permet de rendre notre plan d’action clair et pratique.
34
Définissez un plan d’action réaliste
Mes premiers plans d’actions étaient irréalistes. Je me vois encore regarder mon calendrier et
planifier un nombre ridicule de tâches à accomplir chaque jour. Je ne tenais absolument pas compte
des imprévus et de mon niveau d’énergie et de motivation. J’ajoutais mes tâches dans mon calendrier
comme on fait descendre des blocs dans un Tetris.

En faisant le bilan à la fin de chaque semaine j’étais souvent déprimé parce que la moitié des tâches
que j’avais prévues n’étaient pas accomplies. Je m’en voulais parce que je me disais que je n’étais pas
productif. Résultat, je finissais par me décourager et abandonnais mes plans.

Ce que j’ignorais c’est que je n’avais pas un problème de productivité mais un problème de
planification.

Planifier ses journées comme si on était productif et motivé à chaque seconde est irréaliste. On fait
forcément face à des interruptions et des imprévus. Et qu’on le veuille ou non notre niveau d’énergie
fluctue en permanence tout au long de la journée tout comme notre motivation. 3

Quand on réalise un plan d’action, on doit prendre en compte ces facteurs. C’est-à-dire que l’on doit
éviter de surcharger nos journées pour mieux anticiper les imprévus et les variations d’énergie et de
motivation. De cette façon on peut mieux tenir notre plan d’action sur le long terme.

Faites le point quotidiennement

Pour tenir un plan sur le long terme, on doit prendre l’habitude de le consulter quotidiennement pour
s’assurer qu’il soit bien suivi. Notre plan d’action doit être le premier document que l’on ouvre le
matin et le dernier que l’on referme en fin de journée.

Pour prendre l’habitude de faire ces points quotidiens, on peut se créer un rappel dans notre
calendrier/to-do list ou faire en sorte que notre plan s’ouvre automatiquement à chaque fois que l’on
allume notre ordinateur. L’idée est de rendre sa consultation inévitable.

Récompensez-vous
Les jeux sont addictifs pour une raison. A chaque niveau que l’on passe, on débloque généralement
quelque chose, on obtient des points, on développe de nouvelles compétences. C’est ce sentiment de
progression qui nous donne envie de continuer et d’attaquer de nouveaux challenges,

Un bon moyen de tenir nos plans dans la durée et de les rendre tout aussi addictifs que des jeux en se
récompensant à chaque fois que l’on en complète une partie.

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On peut par exemple s’offrir un bon restaurant après avoir terminé un projet. S’organiser un week-
end après avoir réalisé un gros objectif. Ou encore s’autoriser à faire un marathon Netflix le week-end
après une semaine productive.

Il ne faut pas hésiter à se faire plaisir quand des grandes étapes de notre plan sont réalisées. C’est ce
qui nous motive à continuer de travailler sur les prochaines étapes.

Faites-vous accompagner d’un partenaire

Avoir un partenaire auprès de qui on doit rendre régulièrement des comptes peut nous aider à tenir
sur le long terme. Souvent quand on est seul responsable de notre plan d’action, on procrastine ou on
se laisse distraire. Un partenaire peut alors nous aider à tenir le cap.

Pour se faire accompagner c’est simple, on choisit quelqu’un de confiance, on lui partage notre plan
d’action et on s’engage à le respecter sans quoi on doit en subir les conséquences.

Si on ne respecte pas notre engagement, on peut par exe mple s’engager à lui payer un restaurant ou
l’autoriser à encaisser un chèque qu’on lui a donné.

Le fait de ne pas suivre notre plan d’action doit avoir des conséquences. C’est ce qui nous permettra
de tenir notre plan d’action semaine après semaine.

Musclez votre auto-discipline

Toutes les techniques que l’on vient de voir sont une excellente aide pour tenir un plan dans le temps.
Mais la façon la plus sûr de respecter notre plan reste tout de même l’auto-discipline.

C’est grâce à l’auto-discipline que l’on persévère, que l’on finit ce que l’on a commencé, que l’on reste
focus sur nos tâches et qu’on ne se laisse pas distraire.

Quand on est auto-discipliné, on va jusqu’au bout des choses. Tant que notre plan d’action n’est pas
terminé, on continue d’avancer. C’est une qualité très importante à développer pour opérer n’importe
quel changement dans notre vie.

Pour muscler votre auto-discipline lisez : 9 conseils pour améliorer votre autodiscipline

Conclusion
Pour conclure, voici les points les plus importants à retenir de cet article .

36
Pour élaborer un plan d’action, il suffit de suivre 4 étapes :

• Etape 1 : Sortir toutes les idées de sa tête. Pour cela on utilise la méthode “Comment”
• Etape 2 : Ne garder que les idées pertinentes. On prend en compte les contraintes et la faisabilité de nos
idées pour ne garder que les meilleures
• Etape 3 : Rendre les idées pratiques. Pour cette étape on utilise la méthode QQOQCCP (Quoi ? Qui ?
Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? )
• Etape 4 : Créer un tableau du plan d’action. On prend toutes nos idées et on les intègre dans un tableau.

Au moment d’élaborer un plan d’action, il faut éviter les pièges suivants :

• Trop entrer dans les détails.

• Elaborer un plan d’action avant d’avoir défini un objectif précis.
• Ne pas mesurer nos résultats parce que c’est difficile.
• Ne pas briefer les personnes à qui on délègue certaines tâches de notre plan d’action.

Et pour tenir un plan d’action, on doit :

• Créer un plan d’action clair

• Définir un plan d’action réaliste
• Faire un point quotidien
• Se récompenser
• Se faire accompagner d’un partenaire
• Muscler son autodiscipline

Planification stratégique
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Faire croître une entreprise implique la prise de nombreuses décisions concernant le développement de vos opérations.
La création d'un plan stratégique constitue une composante clé de la planification de la croissance. Cela vous aidera à
établir une vision réaliste concernant l'avenir de votre entreprise et peut maximiser le potentiel de croissance de votre
entreprise.

On ne doit pas confondre plan stratégique et plan d'affaires. Un plan d'affaires concerne les objectifs à court ou moyen
terme et la déf inition des étapes nécessaires pour les atteindre. Un plan stratégique est habituellement axé sur les
objectifs à moyen et à long terme d'une entreprise et explique les stratégies de base pour les atteindre.

Ce guide indique les principes de base du processus de planification stratégique. Il explique comment rédiger un plan
stratégique, il souligne certains problèmes importants qu'il convient de garder à l'esprit et il montre de quelle façon passer
de la planification à la mise en œuvre.

• Objectif de la planification stratégique

• Trois éléments clés de la planification stratégique
• Commencer la planification stratégique
• Élaborer votre plan en vous basant sur une analyse stratégique solide
• Ce que doit comprendre un plan stratégique écrit
• Certaines questions à considérer concernant la planification stratégique
• Mise en œuvre d'un plan stratégique
Objectif de la planification stratégique
37
L'objectif de la planification stratégique est de fixer les objectifs globaux pour votre entreprise et d'élaborer un plan pour
les atteindre. Cela implique de prendre du recul par rapport à vos opérations quotidiennes et vous demander dans quelle
direction se dirige votre entreprise et quelles devraient être ses priorités.

Pourquoi la planification stratégique est-elle plus importante pour les entreprises en croissance

Prendre la décision active de développer une entreprise signifie accepter les risques qui accompagnent la croissance. Le
temps passé à identifier où vous voulez amener votre entreprise, et la f açon dont vous vous y rendrez, devrait vous aider
à réduire et à gérer ces risques.

À mesure que votre entreprise devient plus importante et plus complexe, la formulation de la stratégie deviendra plus
complexe, à la fois pour soutenir la croissance et pour vous aider à rassembler le leadership et les ressources dont vous
avez besoin pour que votre entreprise continue à se développer.

Pour ce f aire, vous devrez également commencer à recueillir et à analyser une gamme plus importante d'informations au
sujet de votre entreprise, à la fois sur la façon dont elle fonctionne à l'interne et sur la façon dont les conditions se
développent au sein de vos marchés actuels et éventuels.

Dif férence entre la planification stratégique et la rédaction d'un plan d'affaires

Le processus de planification stratégique concerne la détermination de la direction dans laquelle vous voulez amener
votre entreprise. Il implique la fixation de vos objectifs globaux pour votre entreprise. En comparaison, l'objectif du plan
d'affaires est de fournir la carte routière détaillée qui vous amènera dans la direction souhaitée.

Votre planification stratégique et votre planification d'affaires doivent être complémentaires, mais un développement
stratégique efficace exige que vous vous détachiez des préoccupations quotidiennes de votre entreprise et que vous
envisagiez vos options plus ambitieuses et à plus long terme.

Trois éléments clés de la planification stratégique

L'élaboration d'une stratégie pour la croissance de votre entreprise exige que vous approfondissiez votre compréhension
concernant la façon dont fonctionne votre entreprise, et sa position par rapport à d'autres entreprises dans vos marchés.
Comme point de départ, vous devez vous poser les trois questions suivantes :

• Où en est votre entreprise actuellement? Ceci implique de comprendre le plus de choses possibles au sujet de
votre entreprise, y compris la façon dont elle fonctionne à l'interne, ce qui accélère sa rentabilité, et comment elle
se compare aux concurrents. Faites cet examen en dehors du travail quotidien; soyez réaliste, détaché et critique
lorsque vous distinguez la cause et l'effet concernant la façon dont fonctionne votre entreprise. Vous devez
également le mettre par écrit et l'examiner régulièrement.
• Où voulez-vous l'amener? Vous devez ici indiquer vos objectifs prioritaires. Élaborez votre vision, votre mission,
vos valeurs, vos techniques et vos objectifs. Où voyez-vous votre entreprise dans cinq ou dix ans? Sur quoi
voulez-vous que votre entreprise se concentre et quelle source d'avantage concurrentiel voulez-vous qu'elle ait
par rapport à vos adversaires au sein du marché? Cette étape doit constituer la base du plan définitif et motiver le
changement.
• Que devez-vous faire pour en arriver là? Quels changements devrez-vous effectuer af in d'atteindre vos objectifs
stratégiques? Quelle est la meilleure façon de mettre en œuvre ces changements? Quels changements devront
être apportés à la structure et au f inancement de votre entreprise et quels objectifs et dates d’échéance devrez-
vous fixer pour vous-même et les autres au sein de l'entreprise? Pensez à l'entreprise de façon globale, par
exemple, envisagez la diversification, la croissance existante, les plans d'acquisition, ainsi que les questions
f onctionnelles dans les domaines clés.
Bien que la deuxième question, « Où voulez-vous l'amener? », soit au cœur du processus de planification stratégique,
elle ne peut être envisagée de façon utile que dans le contexte des deux autres.

Vous devez évaluer votre vision de l'entreprise par rapport aux réalités pratiques de votre situation actuelle et des
changements, comme une augmentation de l'investissement en capital et d'autres ressources qui seraient nécessaires
pour mettre en œuvre votre vision. Un plan stratégique doit être réalisable.

Commencer la planification stratégique

Comme c'est le cas avec toute activité commerciale, le processus de planification stratégique lui-même doit être géré
judicieusement. Les responsabilités et les ressources doivent être attribuées aux bonnes personnes et vous devez rester
en contrôle du processus.

38
Qui inclure

Essayez de trouver des personnes qui font preuve des compétences analytiques dont dépend une planification
stratégique réussie. Essayez de trouver une combinaison de penseurs créatifs et de personnes possédant une bonne
compréhension des détails opérationnels.

Une bonne règle pratique est que vous ne devez pas essayer de tout faire vous-même. Prenez en compte les avis
d'autres membres du personnel : les employés clés, les comptables, les chefs de service, les membres du conseil, et
ceux des parties prenantes externes, y compris les consommateurs, les clients, les conseillers et les consultants.

Comment structurer le processus

Il n'existe pas de bonne ou de mauvaise façon d’établir le processus de planification stratégique, mais expliquez
clairement à l'avance de quelle façon vous avez l'intention de procéder. Chaque personne concernée doit savoir ce qu'on
attend d'elle et à quel moment.

Par exemple, vous pourriez décider d'organiser une série de réunions hebdomadaires avec l'équipe stratégique avant de
déléguer la rédaction d'un document stratégique à l'un de ses membres. Ou vous pouvez décider de bloquer une ou deux
journées pour des séances de remue-méninges, une partie desquelles peut impliquer l'obtention de contributions d'une
gamme d'employés plus large et même de clients clés.

Bien rédiger le document de planification

La priorité en matière de planification stratégique est de bien établir le processus de p lanification. Mais ne négligez pas le
résultat. Il est également important de s'assurer de saisir les résultats dans un document de planification stratégique qui
communique clairement vos objectifs prioritaires à tous au sein de votre entreprise.

Un tel document doit :

• ref léter le consensus des personnes qui l’ont rédigé

• être appuyé par des décisionnaires clés, particulièrement les propriétaires et les investisseurs
• être acceptable pour les autres parties prenantes, telles que vos employés
Élaborer votre plan en vous basant sur une analyse stratégique solide
La planif ication stratégique concerne le positionnement de votre entreprise de façon aussi efficace que possible au sein
du marché. Vous devez donc vous assurer que vous effectuez une analyse de votre entreprise ainsi que du marché, de
f açon aussi complète que possible.

Il existe ici toute une gamme de modèles stratégiques que vous pouvez utiliser af in de vous aider à structurer votre
analyse. Ces modèles fournissent une image abstraite et simplifiée de l'environnement de l'entreprise. L'analyse FFPM
(f orces, faiblesses, possibilités et menaces) constitue probablement le modèle le plus connu et est utilisé à la fois par les
entreprises de plus petite taille et de taille plus importantes, aussi bien dans les secteurs à but lucratif que dans les
secteurs à but non lucratif. L'analyse S.T.E.E.P.L.E. (social, technologique, économique, environnemental, juridique et
éthique) et l'analyse des cinq forces concurrentielles sont deux autres modèles largement utilisés.

FFPM

Une analyse FFPM implique l'identification d'un objectif d'une entreprise ou d'un projet, puis l'identification des facteurs
internes et externes qui sont favorables et défavorables à l'atteinte de cet objectif.

Ces f acteurs sont pris en compte en utilisant quatre éléments :

• forces - caractéristiques de l'entreprise pouvant aider à atteindre l'objectif

• faiblesses - caractéristiques de l'entreprise pouvant représenter des obstacles à l'atteinte de l'objectif
• possibilités - facteurs externes pouvant être utiles à l'atteinte de l'objectif
• menaces - f acteurs externes pouvant représenter des obstacles à l'atteinte de l'objectif
S.T.E.E.P.L.E.

Il existe d'autres modèles que vous pouvez utiliser pour évaluer votre position stratégique. L'analyse S.T.E.E.P.L.E., par
exemple, décompose l'environnement commercial en les composantes suivantes :

social – p. ex., les tendances démographiques ou les changements de style de vie

39
technologique – p. ex., l'émergence de technologies concurrentes ou d'équipement améliorant la productivité de votre
entreprise
économique – p. ex., les taux d'intérêt, l'inflation et les changements de la demande des consommateurs
environnemental – p. ex., les changements dans les attentes des consommateurs, des organismes de règlementation et
des employés concernant le développement durable
politique – p. ex., les changements concernant la fiscalité, les relations commerciales ou l'octroi d'aide aux entreprises
juridique (légal) – p. ex., les changements concernant le droit du travail ou la façon que votre secteur est règlementé
éthique – p. ex., les normes éthiques et morales régissant les politiques et les pratiques
L'analyse S.T.E.E.P.L.E. est souvent utilisée avec l'analyse FFPM pour aider à identifier les possibilités et les menaces.

Cinq f orces

Le modèle des cinq forces vise à aider les entreprises à comprendre les catalyseurs de la concurrence au sein de leurs
marchés. Il identifie cinq déterminants clés qui prévoient comment l'exercice d'une activité dans un marché donné est
susceptible de se présenter pour une entreprise :

• le pouvoir de négociation des consommateurs - plus il est élevé (peut-être en raison du petit nombre d'acheteurs
importants pour votre produit ou votre service), plus ils seront en mesure d'exercer une pression vers le bas sur
les prix et donc sur le chiffre d'affaires
• le pouvoir de négociation des fournisseurs - la capacité des fournisseurs de monter les prix (par exemple si vous
dépendez d'une seule entreprise) peut avoir un impact significatif sur les coûts et la rentabilité
• la menace de nouveaux concurrents pénétrant dans votre marché ou dans votre industrie - davantage
d'entreprises se faisant concurrence rend le fait de conserver une part de marché et de maintenir les niveaux de
prix plus difficile
• la menace représentée par des consommateurs passant à des produits et services de substitution - on pourrait
citer comme exemple la menace subie par des fabricants de télécopieurs en raison de la grande disponibilité du
courrier électronique
• le niveau de concurrence entre les entreprises au sein du marché - cela dépend d'une large gamme de facteurs,
y compris le nombre et la f orce relative des entreprises ainsi que le coût pour les consommateurs de passer
d’une entreprise à l’autre.
Ce que doit comprendre un plan stratégique écrit
Il n'existe pas de règle concernant la façon de structurer un plan stratégique, mais il est de bonne pratique d'inclure les
éléments suivants :

• L'analyse des catalyseurs internes - correspondant, par exemple, aux forces et faiblesses d'une analyse FFPM
(f orces, faiblesses, possibilités et menaces).
• L'analyse des catalyseurs externes - elle doit englober des facteurs tels que la structure du marché, les niveaux
de demande et les pressions relatives aux coûts, correspondant tous aux éléments de possibilités et de menace
d'une analyse FFPM
• Un énoncé de vision - un résumé concis de la vision que vous avez de votre entreprise dans cinq à dix ans.
• Les objectifs de premier niveau - il s'agit des objectifs majeurs devant être atteints afin que votre vision de
l'entreprise devienne réalité. Il peut s'agir d'attirer un nouveau type de client, développer de nouveaux produits et
services ou obtenir de nouvelles sources de financement.
• La mise en œuvre - cela implique l'indication des mesures clés (accompagnées des résultats et des dates
d’échéance souhaités) qui devront être effectuées afin d'atteindre vos objectifs de premier niveau.
• Les ressources - un résumé des répercussions que votre proposition de stratégie aura sur les ressources dont
votre entreprise a besoin. Ce résumé reflètera les exigences financières, ainsi que les facteurs tels que les
niveaux de dotation en personnel, les locaux et l'équipement.
Vous pouvez également envisager l'ajout d'un sommaire de gestion. Cela peut s'avérer utile pour des investisseurs
éventuels et d'autres parties prenantes clés externes.
Certaines questions à considérer concernant la planification stratégique
La croissance d'une entreprise peut poser des défis personnels importants pour le propriétaire ou le directeur dont le rôle
peut changer considérablement au cours du développement de l'entreprise.

La planif ication stratégique efficace nécessite d'envisager des choix qui défient la façon dont l'entreprise a été ex ploitée
jusqu'à présent. Il peut s'agir du fait que la prise de décision dans certains domaines est transmise à d'autres, ou que les
processus ayant bien fonctionné par le passé ne correspondront plus aux plans futurs.

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Il peut être tentant pour les propriétaires ou les directeurs d'ignorer les solutions de rechange qui ne leur conviennent pas
personnellement, mais le fait de ne pas tenir compte de vos options pour ces raisons peut sérieusement compromettre
votre plan stratégique et, en bout de ligne, la cro issance de votre entreprise.

Parmi les exemples du genre de problèmes qui ont tendance à être ignorés par des entreprises en croissance, on peut
trouver :

• Le futur rôle du propriétaire - par exemple, il peut être dans l'intérêt de l'entreprise que le propriétaire se
concentre sur un plus petit nombre de responsabilités, ou qu'il transmette l'intégralité du contrôle quotidien à une
personne ayant davantage d'expérience.
• L'emplacement de l'entreprise - la plupart des petites entreprises sont situées à proximité du lieu de résidence
du propriétaire. Mais dans le cadre de la croissance d'une entreprise, il peut être judicieux de relocaliser la
société, par exemple, afin d'être plus près d'un plus grand nombre de clients ou d'employés possédant certaines
compétences.
• La structure de la propriété - les entreprises en croissance, notamment, doivent s'assurer que cet aspect soit
bien compris. Plus une entreprise croît, plus elle doit être avertie pour répondre à ses besoins financiers. Dans un
grand nombre de cas, le meilleur choix pour le propriétaire consiste à abandonner une part de l'entreprise en
échange d'un financement par capitaux propres, mais cela peut être difficile à réaliser, d'un point de vue
émotionnel.
En dernière analyse, c'est le propriétaire de l'entreprise qui décide du plan stratégique. Le développement d'une
entreprise ne s'effectue pas « à tout prix ».

Cependant, une évaluation honnête des choix permet de p rendre les décisions les plus éclairées possibles.

Mise en œuvre d'un plan stratégique

Le plan doit être mis en œuvre et ce processus de mise en œuvre nécessite une planification.

La clé de la mise en œuvre des objectifs identifiés dans le plan stratégique est d'assigner des objectifs et des
responsabilités accompagnés de budgets et de dates d’échéance aux responsables – des employés clés ou des chefs de
service, par exemple.

La surveillance de l'avancement du plan de mise en œuvre et l'examen du plan stratégique par rapport à la mise en
œuvre sera un processus continu. La correspondance entre la mise en œuvre et la stratégie peut ne pas être parfaite au
départ et les implications de la mise en œuvre de la stratégie peuvent rendre nécessaire la modification du plan
stratégique.

La surveillance de la mise en œuvre est primordiale. L'utilisation des indicateurs de rendement clés de performance (les
IRC) et la f ixation de cibles et de dates d’échéance sont une bonne façon de contrôler le processus d'introduction d'un
changement stratégique.

Votre plan d'affaires constitue un autre outil important dans le processus de mise en œuvre. Le plan d'affaires est
habituellement un document à court terme et plus concret que le plan stratégique et il tend à être axé plus ét roitement sur
des considérations opérationnelles telles que les ventes et les tendances en matière de flux de trésorerie. Si vous pouvez
vous assurer que votre plan stratégique renseigne votre plan d'affaires, cela jouera pour beaucoup pour garantir sa mise
en œuvre.

Rappelez-vous que la planification stratégique peut entraîner à la f ois des changements organisationnels et culturels à la
f açon dont votre entreprise fonctionne.

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