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,üZ;,m.2ry\,;: ,f;fu,Vrruury,:
Ttl,,.lT 2,.J1{zr;.: r,:zr;l',tra trûï}rlr'rr;lrz,ir,l.r;: : ÀUTEUR: Florent &lartin
,r.r.lrJr,,,,,t,
%*rV.'5r,,lrz l;lrur'nüz::uzr:.fi,1r2.:2r,.,2, r.rs,r:r;z:rlrlrrl,,e

,r./ruZZæ ItLusIRATl0t{s : Free LeaEue publisiring. Iout drolt réserve.

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ÉDmun: Arkhane Asylum Fublishing" Alie*esta,rztzzz0rh (entury

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nz,:lZu,;*r,7.:zZr,:lrsr;l:lu',,,,1ær.:zkTr.l,T:zZZr;:zJT"yn droits reservés.
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{e scénario n'est pas un eontenu approuvé par les ayants droits. ll
r;.1:3f.'"ifitr:r,;',,:{1/n'r71,.ryn1:r,r:\ryç ,,,,:.lf.Z:.r,
s,agit d,une p*bli-
lli,Zf:,,,:2f,,:lT.ZTu fzzS'i\,ç
cati*n fan-made de Ia rddaclion de Jdil F1ag.
Z'*zççr:ç'nz,sr V1?,æurtæ : 'h,r;tç ?4iz:r,,:lr:,,;2r.;srtrt'r:,urlru
Vz*'r,rNs-
,2,;:r,
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"',,/J
fu',,,,r*tr:r,,*r*',,:flz,%}.1::x'Zr,r;,:iûrJ.:,r,.'/.1'ffif fZ:,.ür,;*r;,: fJrZfn reç|r,
Genèse Les survivants composèrent des commu-
T

lr:j,z..Jr r*2,.1vo"t",,ttrtræçzr,::tT:z r|',rlîfu".n rlr:;:ç rr:nr.Tzl,zr.r*r, ,lu.: Elysium X-17 figure au nombre des nautés tribales, oubliant leur science et
r.Vsrüzuænr,*alr'r;2"2fr,?,r:'ll:,,r.t:,.,1g:rnr,:aZ. planètes utilisées par les Ingénieurs (cf. subsistant grâce à la chasse et la pêche.
Alien, p. 284) comme laboratoire géant Les lngénieurs partis, ils développèrent un
à ciel ouvert, il y a de cela des m illions culte envers leurs créateurs, terrifiés à l'idée
PffiffiL§fl d'années. Après l'avoir terraformée, ils de subir encore le même sort. Toutes les
7-4.2:,,/r*:,/rffi
,ür,eTr*'r,z"rft
rz:ruæ;ü.zJ.{7,1a?:;,{tzftz7.z,T.l
y créèrent une forme de vie humanol'de conditions étaient réunies pour « repartir de
trT:1{:ryT::1S|1r:",nry:zl,r:y.lsl:triT1rryz1r:.{_q,r,r_:,lrz;lrlrs semblable à la nôtre et posèrent les bases zéro » dans une société primitive. lls igno-
:t'zru:ir;l',r rlanf, X'r:r,Fstrit. ,,Jts
ll'n:n lt IIr:r:
d'une civilisation, avant d'oublier son exis- raient toutefois que les lngénieurs avaient
{" r;'l r: n a n l, 11',; r r:rt ü r: I rls r,,J T,;:: - r: r;J rJ r:
tence. Une sorte d'« état des lieux » de anticipé leur exode, et planifié leur extermi-
T) z

i';:l"trl1'',,s,:'ü?sl:rr: r|nLlr,',JrsT;1fuçsfui,üur: ,*iJufi;,J

leurs expérimentations les amena à revi- nation dans ses moindres détails La faune
rJ,;: ln
,stri+:ftTr:r ,",1

T:Itr l'r:nT:ttr,;r ,sl,tirsrJ ü,

siter Elysium x-i7 mille ans avant cette locale, a priori inoffensive, subit alors des
i;i1",,,1 :;' t ::J:.tr:

,';:ti'i'i:ît l1{JJfffi*r:,
histoire, et les avancées scientifiques de effets collatéraux inattendus. Des animaux
' r::11'rl ,,,Jl:f..ru'Uf:f1f: fJf: f,f:ç
,
leur création provoquèrent leur courroux. infectés engendrèrent des Néomorphes
;, i ;t T,'T::,, Aff rsrur.f:,4 AV:
Les « Étysiens » avaient en effet conÇu
i .i 1: L' z?;si Çn,,.,l f f r:t;1,;S fr r;:

" (cf. Alien, p. 293). Tapis dans les profon-

: r.i 1 1 lJ rt'lJJïz f%:ü r::I l?, ü f:'Z' l:',,:n ry U f:iN,1 r:',.n r::.f Z3 des êtres organiques artificiels, utilisés deurs de la jungle, les créatures formèrent
; ;:r :; fu: r:;lts r Tsr:rnisT, r:rût r:, I ar,r,,lza1t,,:s rs
comme esclaves. Cet affront envers leur des meutes qui, la nu,it, pistaient des impru-
,,: i r i: ;1't11 Iti,..s n, Lr:: ",/
r,uVzs n r: rk: rl: liîls, propre biotechnologie fut considéré par
'
is,,,,S
dents égarés pour les massacrer. Terrifiés,
'., il i it r , r:'f ln Zr:f1:,Sf r: rk: 1æ TJTL ls,r;,,; ;S t; I U r: les Ingénieurs comme une provocation, un les Élysiens livrèrent des bêtes sauvages à
-' i: i. i ï |1 f rS';."tn ü r;:f, {tr5',,,,5
tSf f: 1 r:1; nTf:ZTfl) .'f f: blasphème à effacer. lls recoururent pour ces impitoyables anges de la mort, espé-
' ' , -i:*i ;.?',,sir;i ,,,tr;+; ,,;rl:1,ür: cela à l'agent A0-j95gX 9l-15 (cf. Alien,
ryrs ÜnÜ-ç'nnî r:n rant ainsi apaiser la colère des (( dieux »
:,' .
t,:,, ii rr, TlJ Ts r r: -?,2 r,r:r; p. 287), une substance diffusée dans l,at- qui les avaient envoyés. L'hécatombe se
tr) r.:;r t; rs rlr"znl,zrun?sN r:ru

mosphère pour corrompre le métalcolisme poursuivit pourtant, contraignant les villa-

T,iln\r: de tout organisme vivant. Leur action geois à tenter des sacrifices « humains »
T r:!::,îJ {:t';JT:'r:r: ü'* u zr:,
''frtgrâuæ:ffifr;fr
entraîna un cataclysme. La plupart des plus conséquents. Aujourd'hui,
,ü*rru.ryæf l,arrivée
,,,Jü,ü,'lÇffi
ruffi:{iX33ffi ffiffi.%î autochtones périrent d'une mort atroce, impromptue des PJ sur leur monde repré-
f lr:uf a,;:rsr;r.i:'/,trJ,,*f ',,twr::.rS1"r:ru
leurs corps dissous sur place, mais une sente l'opportunité tant attendue de fournir
"l
?ér*rr:ntu';zræ r*æ'\r*u;æ'unzm z a'* yusr;:tsr ru poignée d'entre eux purent fuir en catimini un mets de qualité aux croque-mitaines qui
vers des îles isolées. terrifient leur communauté.

E2 I Jar de role magazine noSg .&ut*mn*Ztj\lj.

l
Un rêueil agitê
2183.
Les PJ forment un commando de Marines
Coloniaux, de retour vers leur OG à bord d'un
vaisseau (le « War Bull »), après une mission
de « pacification » dans les Amériques-Unies.
Une révolte menée dans un centre carcéral
de classe C appartenant à Weyland-Yutani,
Misery 99, a nécessité leur intervention afin
de libérer le directeur et le personnel pris
en otages. Le voyage ne dure qu'un mois,
mais l'équipage (excepté l'andro'ide Eury{O,
cf. fiche PNJ) est plongé en hypersommeil
(cf. Alien, p. l51), selon la procédure rnilitaire
standard.
Les PJ reprennent brutalement conscience
dans leur capsule, réveillés par une alarme,
L'éclairage artif iciel neutre des néons a
basculé vers une teinte rouge infernale, La
voix féminine synthétique du vaisseau répète
en boucle : « ALERTE. COLLISIOIV E/VREG/S-
TREE. COOUE ENDOÎ\4MAGÉE, DEGÂTS A
fVntUER, )) ll revient au pilote de rejoindre
l'ordinateur de bord, dans le cockpit, pour
s'informer sur l'avarie. Le sol tangue, l'équi-
libre est pour le moins instable, mais l'appareil
finit par reprendre sa routine de vol. L'écran
de contrôle affiche un message d'urgence,
qui s'efface dès qu'un utilisateur prend son
contrôle. Eury-]0 apparaît, en retard, le visage
i mpassible (susprcroN !).
. Le War Bullse trouve à mi-parcours de sa
destination (une planète des Amériques-
Unies), dans une zone inexplorée.
. Un astéroiUe vient de le percuter sur son
flanc droit.
' Le réacteur a été atteint, et il se vide actuel-
lement de son contenu (de l'hydrure de
lithium).
Le vaisseau se retrouve donc dans un secteur
inconnu, placé sous le contrôle des Amériques-
Unies, et bientôt en panne sèche. De faÇon
bêtement évidente, l'ordinateur préconisê de
chercher un endroit où se poser. Une planète,
« Elysium Xl7 )), se trouve justement à portée.
Sa dénomination est due à un choix aléatoire
parmi un algorithme de termes mytholo-
giques, et il s'agit de la dix-septième nouvelle
planète recensée par l'ordinateur depuis sa
mise en fonction (les lvlarines assurent égale-
 ,lffi,ffi,ffi/,r/fiffih
'w -gb.

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« i'f,fff,f,ff r5r ffi#fl r#{js t#5
#f&i#trS S#/Vf /tl" »
-WLLIAM 5I-{A[{i5PTAil[
ment un rÔle d'éclaireurs chargés de rapporter
leurs découvertes).
Noüe . i/ esf possible de faire jouer I'intro-
duction, malgré sa linéarité, afin d'impliquer
joueurs en les jetant au cæur de I'ac-
les
tion. Le pari esf risqué, car les PJ peuvent
tenter une réparation en vol (cf. <r Avaries »,
pp. 197-200) ou de s'éiecter à bord de
capsules (cf. « LABC des VEU )), P. 173),
auquel cas i/s perdront le War Bull et leur
équipement.
AITE l: /,lien lheory
Ce premier Acte consiste à se poser sur
Elysium X{7,àfaire un diagnostic du vaisseau,
à explorer la zone d'atterrissage, à survivre et
à chercher un moyen de repartir. C'est aussi
l'occasion de découvrir la présence d'une vie
intelligente su r la planète.
#ræs# #æsf
ll est temps pour le pilote de prendre les
commandes. Pour l'heure, l'ordinateur n'a
pas le temps d'analyser la surface de la
planète, ses capacités sont mobilisées sur le
calcul de la meilleure trajectoire d'approche
(en réalité, il est surtout occupé à rejoindre
la zone d'atterrissage programmée, près du
village des Elysiens). Une fois traversée une
couche de nuages, les PJ voient à travers
le cockpit une surface recouverte d'eau,
parsemée d'archipels. La qualité de l'atter-
rissage dépend du test de pilotage (AarurÉ)
du pilote. L'équipage gagne un niveau de
stress, pour l'ensemble de l'introduction
depuis son réveil.
. En cas de réussite, le vaisseau se pose en
douceur sur une plage, pendant que l'or-
dinateur émet des bips pour faire état du
kh*
niveau trop bas du carburant.
. En cas d'échec, il percute la mer (test de )*
crash inutile). Les Marines n'ont plus de h*
points de repère et l'eau monte après s'être
:
infiltrée dans une brèche (gain d'un niveau
de stress), Sug gérez des tests d'Observa-
tion (Asruce) et de Mobilité (AarurÉ) pour
les faire sortir de ce piège, Par chance, la
p
côte n'est pas très éloignée, et ils peuvent la h*
gagner à la nage.
. Si les PJ veulent à tout prix emporter leur fr{
équipement, imposez-leur un test d'Endu-
rance (Fonce) avec un modificateur de -2.
ffi
. llest possible de récupérer le matériel à l'aide
d'une petite astuce. Eury-l0 peut en effet
effectuer des allers-retours à la nage sans
se fatiguer, Qour peu qu'on lui demande. Il
n'est pas nécessaire de procéder à des tests
fitr*
d'Endurance.

F
ffi4 I Jeu de role magazine no59 'kuîrs:,;';snr:2T,122

p
ffiax æ mærc§x* sesr ffi§Hs§mmx
Une fois sains et saufs si les PJ or-: c -. :t _S3.
le vaisseau, ils se montrercnt ::-:-=:.'=
prudents avant d'en sortir, L'ordinaie - " :_ 3-:
scanné la planète en pénétrant ca^s s3 -
atmosphère, il peut déjà fournir des ^J teS
grâce à des tests de Comtech (Asruce)
. Elle est essentiellement recouverte C'eau
et d'archipels, comrne les Marrnes onl pu
Ie constater.
Les traces d'une civilisation, notamment
une grande ville, sont présentes sur l'unique
continent de la planète. Ce dernier se trouve
hors de portée, à des milliers de kilomètres.
L'ordinateur a relevé la présence de vie,
mais s'avère incompétent pour déterminer
s'il s'agit d'espèces animales ou d'êtres
intelligents.
L'atmosphère est semblable à celle de la
Terre, et donc respirable.
'Le prétexte de l'arrivée
-: lhstre aquatique a déjà été repéré par une équipe d'explorateurs de Weyland-Yutani en quête de ressourc€s.
I ' Ëlrrcirrm Y-17 cn trnrrrn crrr ln Èarrilnira d^"
Ëlysium Xl7 se trouve sur le territoire des Amériques-Unies
i -,
:::
. La balise de détresse est toujours fonc-
tionnelle, et peut être activée. ll faudra, au
minimum, vingt jours pour voir arriver une
équipe de secours. Le War Bullest à quinze
jours de la Terre, mais le signal se déplace
plus vite qu'un vaisseau dans l'espace (soit
cinq jours).
S'ils ne l'ont pas encore pris, les PJ peuvent
récupérer leur équipement (notez-le quelque
part pour la suite). Celui-ci est constitué du
matériel standard des Marines (cf. fiches PJ).
Leur second réflexe consistera peut-être à
examiner les dégâts, et à trouver un moyen
de décoller (si le vaisseau n'a pas été englouti
par la mer), Cela implique de sortir du War
Bull, mais la présence d'une atmosphère
respirable devrait rassurer les Marines. C'est
l'occasion de distiller des indices sur le sabo-
tage qu'il a subi via un test d'Observation
(Asruce),
l'lAG0U ! LLES & (0ltlPAcl{l E
des PJ sur Elysium Xli est, vous l'aurez remargué, un peu gros ll paraît surprenant qu'ils
l,esoace, à proximité d'une planète iiinconnue
infinité de l'espace,
se retrouvent, dans l'infinité nconnue abritant des Néomorphes.
Néomorohes. En réalité,
réalité.
ll-;^. ^.', l^.^.^^.rti^- L-L:r:t:^ r..^..--^-
^mÂ'iô,,^.
^-1..-;^..^*^-+
où la corporation est uniquement habilitée à voyager,
(ommer(er et exploiter des gisements, sous autorisation. Ainsi, rien ne l'empêchait d'y prospecter afin d'établir
ensuite uil
eilsutte un [oilt.rdr
contrat d'exploitation
u expt0[dUon a
à bénéfice partaqé.
0gnence partage.
Les scientifiques n'y ont trouvé aucune denrée intéresante, mais ils y ont fait la rencontre des Élysiens. Leur
dernière transmission, alarmante, indiquait la découverte de Néomorphes. lléquipage est aujourd'hui porté
disparu. La compagnie veut à tout prix récupérer un spécimen, sous sa forme définitive ou dans un sujet incubé,
mais l'affaire est délicate. Elle ne peut en effet investiguer sans éveiller les soupçons. Des allers-retours dans
cette zone sans raison valable, ou non autorisés, voire l'interception d'une transmission attirerait par trop l'at-
tention. Une opération dandestine a donc été mise en place pour limiter les risques, en récoltant un maximum
 rul"
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@
Wfr
ffi*
%le%
WM
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ffi
POUROUOI DES ÿIARINES?
@ te parti pris marque un contraste entre les PJ et les indigènes, a pnori pacifiques, qu'ils renron-
treront. En outre, ils doivent être en mesure de se défendre contre les nuées de Néornorphes qui

les attendent. Les Mannes Coloniaux sont au service des Amériques-Unies, dont ils protègent
les colonies, et We\lland-Yutani est implantée dans I'Empire des Trois l,londes. ll est clonc peu
probable que des soldats servent les intérêts d'un État concurrent en coopérant avec la compa-

Les Manttes ont les nerfs solides, les gains de niveaux de stress sont donc plus frécluents que les

. Le réacteur est bien perforé, mais curieuse- Fmrm#§s pêtr#B§

nnent on n'y trouve pas de trace d'impact
(les Marines peuvent approcher, il n'est pas
radioactif). ll semble avoir implosé à un
point précis, et laissé échapper de l'hydrure
de lithium par la faille ouverte (susnrooN !).
Maigre consolation:s'il avait été encore
présent, par réaction chimique, le carburant
aurait explosé au contact de l'eau.
. Un colmatage est possible avec les moyens
du bord [test de Machines Lourdes (Fonce),
« Réparations>>, Alien p. 1151 si le mécano
cf.
reste quelques heures sur place, mais où
trouver de l'hydrure de lithium ?
. Le pilote peut chercher à en savoir plus, si
un joueur fait part de ses doutes. Un test
de Comtech (Asrucr) réussi lui r:appelle que
la probabilité pour un vaisseau en vitesse
supraluminique d'être frappé par un asté-
roïde est quasi-nulle (susplcron !).
. lnterrogée, EuryiO prétend ne pas
qualifiée en la matière (susnlooN !).
Les PJ se trouvent sur une plage de sable
blanc, dans un environnement paradisiaque
si le contexte n'était pas aussi dramatique.
Celle-ci est bordée d'une jungle de palmiers
à la flore dense. Malheureusement, le vaisseau
ne transportait pas de véhicule terrestre et ils
ne pourront pas aller bien loin. C'est le moment
d'effectuer des tests d'Observation et de
Survie (Asruce). Les Marines seraient inspirés
d'utiliser leur matériel, s'il n'a pas coulé. Un
détecteur de mouvement leur épargnera des
efforts (test de Réserve d'Énergie, cf. Atien
p.34), et des armes seraient bienvenues.
#æms fæ sssæg§*, $sns&§s gssffig§#. ",
Les premiers pas sont aisés, mais en progres-
sant Ia végétation se fait plus épaisse. En
l'absence de matériel de déblayage les PJ se
être trouvent freinés, voire perdus (à moins de
raser la jungle à coups de fusil à impulsion, et
de le vider bêtement ).

0 §I Jeu de role magazine n"59 -kaI*rnn*2{322

. On peut y trouver des fiormes de Yie
primaires : des espèces de gros rongeurs
poilus aux grands yeux curieux accrochés
aux branches des arbres, ou des oiseaux au
plumage bigarré évoquant des perroquets.
. Du bois mort sec et des sortes de baies
comestibles peuvent être récoltés, en prévi-
sion d'un campement, afin d'éviter rC'être
affamés ou déshydratés (cf. « Etats >>, Alien
.l06),
p.
. D'étranges grappes bulbeuses composées
de nodules de la taille d'un æuf parsèment
une clairière (cf. « Spores » Néomorphiques,
Alien p.294). Les « æufs » semblent appé-
tissants, et curieusement Eury{O conseille
de les cueillir (susprcloN !). Mieux vaut ne
pas les touche r, car un Marine risque d'être
infecté par l'agent A0-3959X.91-15 en
sommeil dans les fruits. Dans ce cas, Eury{O
se mettra alors à l'écart du groupe pour
envoyer un signal aux Fourrières postés sur
la lune (susplcloN !). ll s'agit là d'une contami-
nation de niveau 9 (cf. Alien, p.109). En cas
d'échec de l'unique test d'infection, le sujet
entrera en stade lll au bout d'un Quart. À
terme, un Bloodbuster Néomorphique s'ex-
traira de son dos (cf. Alien,p.294).
. Un bon pisteur, par exemple le soldat utilisé
comme éclaireur (soit le plus compétent en
« Observation »), remarquera des traces
(pas, branches cassées...) laissées par un
humanoïde. Celui-ci semble beaucoup plus
grand qu'un être humain.
' Si vous souhaitez accentuer le sentiment
de paranoÏa, un Néomorphe est réveillé par
la ballade des PJ. Jou ez la scène en vision
subjective, faÇon Predator. Décrivez l'ap-
parence des Marines, vus par une créature
postée en hauteur (gain d'un niveau de
stress). Sa vision est plus large, plus nette,
et le moindre mouvement est perÇu avec
intensité (cf. Alien r.S'a.git-il d'un primate ?
ll est encore tôt pour une attaque, mais
menace plane...
§ur Ia plage nhartdsnnrie...
'Sur le sable, d'énormes crabes comestibles
peuvent être ramassés.
' Passés cinq kilomètres, les PJ font une
étrange découverte... D'immenses visag§
de pierre, taillés à la manière des statues de
ITle de Pâques, sont alignés sur la plage, le L',&ffiffiffiY
regard pointé vers le ciel. Leur faciès, d'as-
e{§*§ffi§$K.§§*?§
pect humanol'de, est androgyne et glabre.
On peut estimer leur taille à cinq mètres. Des
La substance n?st plus active dans l'atmos-
poissons et des coquillages sont soigneuse-
phère, mais les PJ peuttent etre infectés en
ment disposés au pied des statues, comme
manipulant les æufs qui en sont ençore
des offrandes.
imprégnés. En outre, des Néomorphes adultes
' Les Marines peuvent trouver des barques
Gf. Alir,n, p. 296) nes des animaux contaminês
arrimées, signe évident d'une vie intelligente.
. Des traces de pas humides marquent rôdent dans la jungle. Ils se cachent et
le
dorment le joul mais errent sur la plage
sable, sans destination cohérente. S'agirait-il
pendant la nuit,
du « fidèle >> ? En les suivant, ou en utili-
sant des jumelles (Observation + 2), voire
un détecteur de mouvement, les PJ aper-
Çoivent une silhouette au loin. ll est difficile
de la rejoindre discrètement, étant donné
l'absence d'abris sur la plage. Peut-être en
se réfugiant dans la jungle ? Toute approche
directe entraîne sa fuite (cf. « Mode discret>>,
Alien p, B5).
ilm §etnrt* $§â§* *Ë §æ ssr&r
L'indigène est une femme d'une vingtaine
d'années, Elle est totalement nue, excepté
quelques colif ichets et autres décorations
à base de coquillages, et tient un panier
tressé. Son aspect est humanol'de et son
la
 ffi
W
#w6w
W" funw
@
W
W
W,&rffi
ffi%
W
ffi corps entièrement glabre. Sa peau aff iche
une pâleur ivoirine, malgré le soleil éclatant.
Au premier abord, elle évoque étrangement
@ une naïade sortie d'un tableau de la Renais-
sance, les cheveux en moins. Les grands iris
noirs qui occupent presque toute la surface
visible de son globe oculaire lui confèrent un
regard étrange. La prise de contact peut être
subtile ou brutale, et la réaction de la jeune
femme, naturellement farouche, s'en trouvera
i nfl uencée.
. Les PJ approchent discrètement, ou
doucerpent, laissent en retrait les soldats
au profit de l'androïde ou du médecin, s'ar-
rêtent à bonne distance... Méfiante, la fille
reste sur le qui-vive et croise les bras sur sa
poitrine.
. Un test d'EMpArHre réussi permet de
comprendre qu'elle n'est aucunement
gênée par le fait d'être nue. Son réflexe,
dénué de pudeu[ est un geste instinctif
de protection. Elle n'a en effet pas l'ha-
bitude de rencontrer des étrangers,
encore moins armés.
'Si les Marines tentent de communi-
quer, elle ne comprend pas leur langage.
Eury{O se met alors à parler dans gne
langue inconnue, que la f ille paraît
saisir. L'andro'r'de dispose d'une grande
base de données linguistique pour faire
off ice d'interprète. Toutefois, Elysium
X-17 étant censée être une planète
inconnue, comm.ent peut-elle connaître
son dialecte local ? (susprcroN !) Toujours
est-il que l'indigène semble rassurée. Elle
déclare s'appeler « Shana », Elle s'assoit
§ffi&ffi&, L',mffiffi&ffiY alors en tailleur et, à l'aide de fils et des
coquillages issus de son panien tresse
ffiffi§ ffi&ffiH flL&§m§§
des colljers qu'elle pose sur le cou des
visiteurs (ils n'ont aucune fonction parti-
La mystérieuse jeune feinme vit dans un
culqère, mais laissez planer le doute).
village totier et aime:pârfois errer sur lô
. Les'PJ lui courent après. La fille s'enfuit, et
plage pour ramasser des roquillages et prier
elle est rapide. Un test d'Endurance (Fonce)
les irones dediées aux lngénieurr Shana a
permet de la rattraper, et un test dAarurÉ de
dejà rencontre des humains, en l'occurrence
l'attraper. Elle est terrorisée, et les paroles
les explorateurs de Weyland-Yutani portes
rassurantes d'Eury-1O n'y feront rien, Les
disparus. [ile n'approuve pas leur sacrifice [vlarines la libèreront-ils, ou la garderont-ils
mais obéit à la chamane du village, qui captive ?
préconise aux fidèles de guider vers elle les
êtrangers Dans tous les cas, Shana semble anxieuse, et
pas forcément à cause des Marine.s. La nuit
ffi ffi I Jeu de role magazine no59 -kr*1rsw,nt2*72
approche, et selon elle, « ll ne faut pas rester
là trop longtemps. » Elle les invite à rejoindre
son village. Si les PJ refusent, et décident de
camper sur la plage, ils seront confrontés
la nuit venue aux Néomorphes. lls peuvent
toutefois s'abriter dans le vaisseau, s'il n'a
pas coulé.
AITE il:
rtqua Blues
Ce second Acte permet aux PJ de faire
connaissance avec les Élysiens, et leur culte
secret. lls s'app,rêtent à découvrir également
la présence de Néomorphes sur la planète,
et devront échapper à leurs griffes. Les indi-
gènes pourront ensuite les aidet si besoin, à
récupérer leur vaisseau et leur rnatériel.
#forpræ stresf §prlms
Shana parcourt facilement les dix kilomètres
qui la séparent de son foyen sans dire un mot.
Les PJ lestés de leur équipement devraient,
en revanche, être épuisés par cette marche
forcée sur le sable.
. Le village est un étrange amalgame de
pièces récupérées sur des vaisseaux et
de « produits de la mer ». Des taules de
carcasses forment ainsi des cabanes
surmontées de filets de pêches, des réac-
teurs sont recyclés en citernes... Les
indigènes expliquent que les reliques
proviennent d'antiques vaisseaux, utilisés
lors de la fuite du grand cataclysme qui a
détruit leur civilisation. Les villes sont main-
tenant désertes, les survivants se sont
réfugiés sur des îles. Voilà qui explique la
présence de la métropole scannée par l'or-
dinateur de bord, Mais quelle fut la cause du
drame ?
. Les villageois sont tous nus. La rencontre
est d'autant plus dérangeante que la
communauté compte beaucoup d'hommes
dans la force de l'âge. L'accueil est froid,
mais la présence de Shana avec les Marines
leur évite d'être refoulés, La vue de l'arme-
ment des soldats ne joue sûrement pas en
leur faveur.
' Des enfants se précipitent vers les PJ,
curieux et beaucoup moins méfiants. lls
les touchent, parlent entre eux... Curieuse-
ment, Eury{0 ne traduit par leurs propos
(susprcloN !),
Noüe : ils font en fait référence aux précé-
denfs visiteurs, ies explorateurs de
Weyland-Yutani, en raison de leur ressem-
blance avec les Marines. Or l'androi'de ne
souhaite pas les informer de leur venue.
La chamatle. Après les avoir laissés décou-
vrir le village, Shana guide les PJ vers une
hutte à l'écart, recouverte de coquillages
et de symboles géométriques étranges. À
l'entrée, une espèce de totem est surmonté
d'un crâne humano'[de, qui présente la

particularité d'être « allongé ». La chamane

écoute l'histoire des l4arines, le visage
fermé, sans leur révéler qu'ils ne sont pas
les premiers étrangers à lui parler' Elle jette
alors des arêtes de poissons, et observe
attentivement leur disposition. Puis elle
s'exclame, dans son dialecte traduit par
EurylO : « Les dieux ont parlé. Les étran-
gers doivent rester parmi nous, et nous
devons les aider. » peine à traduire son nom, « quelque chose
, Le cataclysme. À sa seule évocation, la comme l'île de I'Cubli, des Oubliés.,. ou bien
chamane ou les villageois se touchent le aux Oubliés ». ll est peu probable que ses
front et balayent l'air de leur main, comme épaves possèdent Ie même type de propul-
pour repousser le mauvais ceil. Le sujet sion que l'engin milttatre, mais les lvlarines
semble tabou. Shana commence à faire n'ont guère d'autre choix.
confiance à EurytO, et lui avoue que « cêst
à cause des géants, les grands rois blancs ll est maintenant tard mais en attendant, ils
tombés du ciel ». Les statues de la plage peuvent passer la nuit sur place, dans une
sont censées les représenter. Elle n'en cabane (perte des points de stress)' On les
dira pas plus, côr « les reietons des dieux prévient une nouvelle fois qu'il ne vaut mieux
mangent ceux qui ne savent pas tenir leur pas rester dehors...
langue ». L'androÏde se permet d'aiouter
qu'il s'agit là de légendes courantes chez les
« sauvages », et qu'elles ne correspondent ffimæ ârffiEâ ffisE æsB§ffitr

sans doute à aucune réalité (susuooru !).
. Le vaisseau. Qu'il soit encor:e sur la plage
ou au fond des eaux, les indigènes peuvent
aider les PJ à le récupérer; malgré le faible
niveau de leur technologie. D'abord, en le
tractant hors de l'eau (s'il a coulé). Ensuite,
en cherchant du matériel de récupéra-
tion et de l'hydrure de lithium. Par quel
prodige ? Lors du cataclysme, les vaisseaux
élysiens ont atterri sur une île rocheuse
dotée de plateaux, idéale pour se poser.
Elle est maintenant devenue une sorte de
casse, oÙ les indigènes se ravitaillent en
matériel métallique et mecanique. Eury{O
Dans le ciel, une masse nuageuse sombre
engloutit la lune (oÙ sont postés les Four-
rières, rappelons-le). Les PJ sont hébergés
dans une grande hutte commune tapissée
de paillasses, étonnamment confortables. La
nuit est l'occasion de revenir sur les doutes
que les Marines ressentent sÛrement à l'en-
contre d'Eury-lO. L'androt'de, qui ne dort pas,
est partie en repérage (elle souhaite en fait
'examiner les ceufs de la jun-9le de plus près).
Elle a laissé soft paquetage sur place, afin de
ne pas s'encombre(Cel'u'i-ci contient un émet-
teur-récepteur longue fréquence, des outils
d'auto-réparation, mais surtout un étranEe
 ffiw
W
W
W
M
W
4,t''
M
ffi%
W
ffi"ffi carnet (cf . Alien Covenant - David's Drawings nauté. lls courent, tels des appâts, devant
Wæ pour l'inspiration). ll regroupe des croquis où d'inquiétantes créatures humano'r'des translu-

& des membres du groupe et Shana semblent

##tr#flÆ#trtrÆs
#-#ffi#ë#flff#...
Selon une logique irrationnelle propre aux
cultes, les Ëlysiens préservent les æufs de la
jungle, considéres comme sacrés. [n outre,
chaque soir, ils invoquent les Néomorphes,
tout autant vénérés. 0uand bien même
voudraient-ils les exterminer, et malgré la
durée de vie réduite des créatures (24 heures),
le nombre d'animaux sautlages régulièrement
infectés rend impossible leur annihilation.
soumis à des expériences ignobles, écorchés,
disséqués, accouplés de force à d'étranges
créatures (Susplcron ! + gain d'un niveau de
stress).
Plus tard dans la nuit, les PJ se réveillent au
son de tam-tams frappés sur un rythme
obsédant et hypnotique. Des flammes font
naître des ombres mouvantes dans les huttes.
Dehors, une drôle de cérémonie a lieu. La
chamane s'est couvert la tête avec le crâne
du totem, et les Élysiens effectuent 'des
danses langoureuse3 qui finissent en accou-
plements. C'est le moment de s'équiper avec
des lampes d'épaule et des lampes torches.
Une fois allumés, les détecteurs de mouve-
ment s'affolent. Les Néomorphes de la jungle
attaquent alors le village, car leur nature
belliqueuse est attirée par toute manifesta-
tion de vie, qui attise leur soif de destruction.
Les indigènes semblent les avoir provoqués
volontairement, peut-être pour s'emparer
de leurs crânes, ou bien pour leur offrir les
Marines... Laissez-les tergiverser un instant sur
le sujet, mais letemps presse.
Paradoxalement, les villageois se défendent
contre les adversaires qu'ils ont appelés,
déterminés à assurer la survie de leur commu-
cides au crâne allongé. Curieusement, elles
évoquent les primates et les oiseaux de la
jungle, et même les crabes de la plage... Des
villageois postés sur les toits leur jettent des
bombes incendiaires, et les transpercent
avec des lances. Si les PJ ont conservé leurs
armes, ils peuvent les aider (cf. encadré « /es
combafs »). La dangerosité des Néomorphes
est surtout due à leur rapidité et à la robus-
tesse de leur peau, mais les Élysiens n'ont rien
à leur envier en termes d'agilité et de vitesse.
Cette nuit sera l'occasion de tous les cauche-
mars (test de panique). lndépendamment
de l'attaque, un PJ précédemment infecté
peut libérer de son dos un Néomorphe (le
temps d'incubation de 5-10 heures devrait
être passé), Un médecin ne pourra pas y
faire grand-chose, si ce n'est déstresser tout
le monde à coup de Naproleve. À la vue du
Bloodbuster Néomorphique, les Élysiens se
prosternent, puis se dépêchent de le tuer
avant son évolution accélérée. Après concer-
tation privée avec Maman (le MJ), le joueur
concerné peut ensuite endosser Ie rôle
d'EurytO ou de Shana. lnterrogés, les indi-
gènes prétendent qu'il s'agit d'une espèce
de fauve vivant dans la jungle. lls auront plus
de mal à expliquer la mutation du Marine

tES [01'IBATS (1,l0DE D'[]'lPt0l)

, Les règles de combal d'Ilrensont assez simples, §ifoa met de côtÉtesmOdifjraliuts., . Les Néomorphes son{ au nombre;
. Four rappel, }4J et joueurs commencent par tirer au sort une tark d'initiatire par dessus, ou qui ne se sont pas r
penonnage et «éature advene. Le « I » commente. anaque rle dsie (deux actions
. ll peut a«omplir um adion knte ou deux actiom npides (cf. Afi?n p. 88) par rouncl. lesftuines.
Beuvent atteindre
Les actions lentes impliquent un test & romp&ntq les mpides sont automatrques. . lls pourront ensuite terter une d
(susncroN !). Là encore, à la déco-, c'-:: -
Néomorphes, Eury-1O trouvera le n l, --
se mettre à l'écart pour envoyer un signa
Fou rrières (susnooN !).
&as f§§ d* §uææac
Le lendemain, l'expédition de récupération
du vaisseau prend des allures d'événement.
Tout le village est de la partie. Des indigènes
transportent des grosses cordes roulées
autour de leur taille, et les PJ peuvent légiti-
mement se demander comment les villageois
vont extraire l'engin de l'eau. Si le pilote ou le
mécano tente de les conseiller, ils semblent
se moquer de |ui. Arrivés sur la plage, ils
jettent leurs cordes sur le sable. Des plon-
geurs enroulent une extrémité à leur taille,
et disparaissent dans l'eau avec une aisance
im pression nante.
Shana fait alors apparaître une sorte de flûte
de pan (cf. « Flûte d'ingénieur )), p. 289). Un
enchaînement de notes aiguës provoque
des jaillissements de geysers dans l'eau. Des
ailerons émergent alors, et derrière eux le
sommet du vaisseau, tracté par d'énormes
cétacés qu'elle désigne sous le nom de
« !éviathans ». Ces derniers s'approchent
autant que possible de la côte, et effectuent
un demi-tour en laissant le vaisseau échouer
près de la plage. Les Ma rines peuvent main-
tenant récupérer leur matériel. Celui-ci n'a
pas apprécié l'eau salée, mais il est fonc- &ffiYffitrffiPffiffi Y€}ffiYffi§ fuffi§
tionnel. ll est temps de faire une estimation ffiâffi&ffiYffiffiffi§
des dégâts et d'activer la balise (cf. lActe l).
Un ravitaillement en hydrure de lithium est Et si les PJ ont l'idée saugrenue de capturer un
toujours nécessaire. Les Élysiens conseillent Néomorphe ? C'est possible si les tr{annes ont
aux PJ de se rendre sur lî-le où sont stockés encore leur équipement, ceux-ci étant moins
les vestiges de leurs vaisseaux. redoutables que leurs cousins xénomorphes.
Et ensuite ? 0ù l'enfermer ? Les Élysiens seront
terrifiés par sa presence. Eury{0, quant à
AfiE lll : Piège en Haüte I'ler elle, sera excitée (autant qu'un androïde
Le moment est venu pour les PJ de rejoindre peut l'être) à l'idee de posséder un spéclmen.
cette fameuse île, qui s'avère être un traque-
Restez cohérent avec la saga, où la capture
nard. S'ils y survivent, Ies Marine.s ont une
d'un alien ne rnène généralement à rien de
chance de quitter cette planète maudite.
hon (cf. /.lien, la Résurrection).
Re§te à savoir comment.
Auront-ils activé la balise du vaisseau,
démasqué la traîtresse, et tenu vingt jours
en déjouant le piège des Élysiens ? C'est peu
probable, ce d'autant plus que les autoch-
tones n'ont aucune raison de les aider.
Toutefois, si tel est le cas, l'état-major aura
dépêché une navette de secours pour un
joyeux happy end.
Sinon, plUs envisageable, les PJ échappe-
ront de justesse à l'embuscade pour être
sauvés in extremis par l'arrivée des Four-
rières du commando Weyland-Yutani. Mais
à quel prix ? Un représentant de la compa-
gnie essayera alors de convaincre les Marines
de ramener un Néomorphe, ou éventuelle-
 rue
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W*rW-*ffi
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ffi ment le sujet infecté (ou bien de contaminer
un Élysien). S'ils refusent, Ies choses risquent
de s'envenimer.
@ de stress) et une meilleure perception de
d* §'ffiwhâË
il'§§*
Après une estimation des dégâts du vais-
seau, puis une éventuelle exploration de la
plage et de la jungle, si cela n'a pas été fait,
les PJ peuvent retourner au village. La nuit, la
cérémonie et les attaques des Néomorphes
recommencent. C'est de nouveau l'occasion
de fouiller les affaires d'Eury-lO. À l'aube,
une autre expédition prend des allures
d'événement, mais cette fois plus solennel.
La chamane mène un groffpe d'hommes, et
Shana reste au village. lls embarqueni sur
un grand navire plat, une espèce de gabare
où I'on peut charger des denrées. L'Île de
l'Oubli est visible à l'horizon, son pic central
fièrement dressé vgrs le ciel. L'utilisation de
jumelles permet de distinguer un plateau
rocheux à son sommet. Le navire avance
vite, sous les coups de rame volontaires des
navigateurs et grâce à sa voile déployée.
Le navire finit par accoster sur une plage
rocheuse. De nouveau, la chamane prend la
tête du convoi.
L'île est essentiellement rocheuse. Les
Marines doivent grimper jusqu'à son sommet
via des sentiers tortueux. Leur guide conseille
alors aux PJ de boire une boisson contenue
dans une gourde, pour augmenter leur force
llheu de
et maintenir leur esprit alerte. Son goût est
âpre, mais les Marines ressentent en effet
une montée d'adrénaline (gain d'un niveau
leur environnement (+ 1 en Endurance et en
Observation). Cela leur permet de remarquer
des vestiges archéoiogiques gravés dans la
roche. lls représentent, à la manière sumé-
rienne ou égyptienne, des êtres humains de
profil se prosternant devant d'autres person-
nages, plus grands et chauves, visiblement
venus du ciel. La fresque relate en fait la créa-
tion et l'extermination des Élysiens par les
lngénieurs, ainsi que leur fuite. La chamane
interrompt brutalement l'étude des gravures
pour alerter les PJ. D'après elle, les démons
blancs rôdent aussi sur l'île la nuit, et mieux
vaut ne pas s'attarder.
h* cfr mæâ§&ræ rm6cæmEqâse
Une fois en haut de l'île, les imprudents ayant
bu la potion de la chamane commencent
à sentir leur tête tourner Sur un plateau
rocheux aux airs de décharge à ciel ouvert, les
PJ découvrent les vestiges de la technologie
élysienne. Les vaisseaux, ou ce qu'il en reste,
témoignent d'une étrange biotechnologie
désormais reléguée à l'oubli Globalement,
le tableau évoque un amalgame de crus-
tacés et de coquillages géants. Deux tests
de Machines Lourdes (Fonce) permettent
de reconnaître des réservoirs de carburant,
et leur contenu. lls sont encore remplis d'une
sorte de kérosène local, en aucun cas adapté
aux voyages spatiaux supraluminiques. Si un
Marine souhaite interroger un Élysien, c'est
le moment de remarquer qu'ils ont disparu.
Un détecteur de mouvements constatera
l'absence de déplacements aux alentours.
Toutefois, cela ne signifie pas pour autant que
l'île est déserte, car les Élysiens se sont cachés
en attendant leur heure, et une menace plus
terrible encore se tient en embuscade, parfai-
tement immobile.
. Si les PJ fouillent la casse à l'aide d'un test
d'Observation (Asrucr), parmi le fatras
mécanique, I'un des vaisseaux se distingue
des autres par son apparence. ll est en effet
frappé du logo de ltVeyland-Yutani.
. Un test de Machines Lourdes (Fonce)
 identifiera une navette utilisée par lesexplo-
rateurs et les scientifiques (susptoot D.
. Un autre test spécifiera que les appareils
civils sont propulsés avec des isotope§
d'hydrogène, incompatibles avec le réac-
teur du vaisseau militaire des Marines. lls
sont donc coincés sur Elysium Xf7 (gain
d'un niveau de stress).
L ordinateur de bord est toujours opéra-
tionnel. ll émet un signal de détresse. Le
message crypté (test de Comtech / Asruce
pour le décoder) qu'il diffuse en boucle
indique à la compagnie que l'équipage d'ex-
ploration est tombé dans un piège. Les
autochtones, a priori pacif iques, vénèrent
les extraterrestres (les lngénieurs) qui les
ont créés, et ont tenté d'offrir leurs visiteurs
en sacrifice à des créatures agressives (les
Néomorphes). Les survivants réclament un
rapatriement d'urgence. Le vaisseau étant
dénué d'occupants, Dieu sait ce qu'il est
advenu d'eux... Les PJ ne sont pas censés
comprendre tout ce qu'implique ce message,
si ce n'est que le même sort les attend. C'est
alors qu'une violente migraine s'empare
des Marines qui ont bu la concoction de la
chamane. lls s'écroulent, inconscients.
flærtyre{s}
Les PJ sont réveillés par l'orage, juchés sur
un autre plateau du sommet de l'île. La
pluie commence à tomber; comme si les
dieux élysiens manifestaient leur colère. Les
Marines sont attachés à des pitons rocheux
avec des cordes, debout et légèrement
penchés vers le sol. lls ont des raisons de s'in-
quiéter, car la nuit tombe. Plus perturbant : ils
sont maintenus au-dessus du même genre
d'æufs qu'ils ont peut-être vus dans la jungle
(test de panique). Autour d'eux, le plateau
est jonché de squelettes vêtus des uniformes
Weyland:/utani.
Des chants et des tam-tams retentissent.
La chamane et les ÉUsiens sont réapparus,
et entament de nouveau leur danse rttuelle
conclue par des accouplements. Un Élysien
approche prudemment pour fmpper les
æufs à l'aide d'un bâton, afin de libérer leur
pollen. Puis ils disparaissent tous, comme s'ils
n'étaient pas autorisés à être térnoins de la
cérémonie sacrée à venir. Les oeufs grouillent
de faÇon angoissante. Les PJ peuvent essayer
d'y échapper, ou de se libérer à l'aide d'un
test de Mobilité (AarurÉ). Le fait d'échouer
successivement à éviter le crachat des spores
et à se délivrer revient à se faire infecter,
La scène suivante est décrite à titre indicatil
si les Marines restent captifs. Eury-]O se libère
sans difficultés, grâce à sa Foncg et son AclurÉ
surhumaines. Elle observe les PJ d'un air
absent, malgré leurs éventuelles suppliques
et protestations. L'androïde fait apparaÎtre un
petit émetteur et envoie un message.
<< Canari Blanc à Bulldog. Me recevez-vous ?
- Affirmatif Canari Blanc,
- Le colis esf pret. Récupération sur le
secteur I d'Olympia.
- Bien reÇu, Délai d'interventiôn estimé entre
quinze et vingt minutes. »
EurylO est alors disposée à racontei aux
joueurs tout ce qu'ils n'ont pas appris, sans
se soucier des æufs en train de s'agiter.
Pendant ce temps, les lvlarines peuvent voir
une silhouette se glisser derrière elle. ll s'agit
de Shana, surgie de faÇon providentielle pour
secourir les PJ, après avoir rejoint l'île à bord
d'une barque. Sa furtivité est telle que les sens
d'androïde d'Eury-1O ne la perÇoivent pas,
surtout si les frîarines la distraient. Shana tient
une cfé à molette (récupérée dans le vais§eau
Weyland-Yutani), et assène un coup ry91^,u-
mental sur le crâne d'Eury-lO, qui s:enfbnce ,,,,
à moitié. Si des oeufs sont ouverts, Sh,pflâ,* ,,
paraît horrifiée, Elle libère les captifs avec Ùn'-,
coutelas et leur demande de se dépêcher, Le"i'
sifflement caractéristique des NéomorpHes i,,,i
retentit en écho, comme pour l'approuver.- '; "
. Si l'un des PJ est infecté, EuFÿ-'tO pou'rsÜit
sa mission vaille que vai!,1.e, Elle demande aux "
de rester sur place, carqune navette '"i:
lv'larines
armée est en approche pour les rôôuÔérer.
Lui feront-ils malgré tout confiance ?',, Et
tiendront-ils assez longtemps ? ,'
. Si personne n'est infecté, ou s'ils ne croient-"
pas Eury-lO, les PJ peuvent courir derrière
Shana sur un sentier, vers sa " bafÇueI*'
accostée à la plage rocheuse. La pente
est abrupte et la course périlleuse (test
de Mobilité / Aclr-mÉ). Derrière eux, Ia voix
synthétique d'Eury-lO retentit . « Vous ne
sortirez jamais d'ici vivants !»
Ï3
ffirA
rya.wffi
,/ffi
ffiw
'%mwfu

"W-%
%
/Wwwa
wrâ
%ffi*ffi.
ffi
"%aM
w&4/,

ffi Les gabares des Elysiens sont visibles à

l'horizon, pressées de fuir l'île. Subitement,
une nuée de Néomorphes apparaît derrière
des rochers et poursuit les Marines (test de
panique). lls doivent tenter un test d'Endu-
rance (Fonce) afin de savoir s'ils les sèment.
Les retardataires se font irrémédiablement
attraper et déchiqueter en lambeaux, Quand
bien même les plus rapides atteindraient-ils
la barque, se croyant hors d'atteinte... Les
Néomor:phes plongent dans l'eau et nagent !

(cf. Alien, la Résurrection) Tout semble

perdu... C'est le moment de faire intervenir le
commando de Fourrières.

WæW§æmd -Ywtæmfr sx $ffiffi##§trtr

Un vaisseau crève les nuages et mitraille les

Néomorphes. ll ralentit ensuite et se stabi-
lise au-dessus de la barque avant d'ouvrir
une trappe, pour récupérer les PJ (test de
Mobilité / AcnnÉ, en cas d'échec les Marines
tombent à l'eau et sont réduits en charpie).
Dans la soute, l'accueil n'a rien d'amical. Des
soldats masqués en combinaisons blanches
aux airs de maîtres-chiens braquent les PJ
désarmés avec des fusils. Un homme en
blouse s'adresse directement à Eury-]O, si elle
est encore là (sinon, il analyse les Marinesavec
un scanner). « //s sont trop nombreux pour en
capturer un. Avez-vous un spécimen ? >>

. Si un (ou plusieurs) PJ est infecté, Eury-]O

(ou le scan) le désigne. Une phase de role-
play commence. L'androïde (ou le docteur)
lui explique, s'il ne l'a pas encore compris, qu'il
est porteur d'un agent en action conÇu pour
développer un Néomorphe dans son corps.
Bientôt, d'ici six heures, un Bloodbusters'ex-
traira de son épine dorsale en entraînant
son martyr. Le vaisseau dispose d'un labo,
et le docteur est un androl'de chirurgien
qualifié pour extraire l'embryon tant qu'il est
encore temps. Les chances de survie sont de
cinquante pour cent. Comment réagira-t-il ?
Que feront les Marines ?
EurytO use de tous ses talents de diplo-
mate pour les convaincre de l'importance
de ramener un Néomorphe en vie. Si elle
n'est plus présente, Michael Bishop en
personne apparaît sur un moniteur (cf. Alien,
p. 238) pour tenter de convaincre les PJ. lls
 peuvent alors négocier une contrepartie (par
exemple, canarder les gabares des Élysiens ffiwmmffiffiffi ÂlTERi{ ATrvE
pour se venger de leur fourberie, ou un poste
intéressant au sein de Weyland-Yutani). ll existe un moyen alterndif déûm€r au ltéonuphes et aux tounière$ et de fuir llle sans risques. Un Pl s'est-il

. En cas de rébellion, les Fourrières n'hésitent intéressé aux wisear des Élÿ§s§ ? À-t-il esaye de les réactiver ? ÿil manife$e de nouvæu ses irËentions, après

pas à séquestrer l'infecté en attendant l'ap- avoirétésauvé parShancdeda unklée Elhhitapparaître laflûte utilisée pour appeler lescrustacés, Sous l'effet

parition du Néomorphe, et à massacrer les des notes, les vaiseun rcagi§$t Ds rÉæteurs vrombissent, des ailerons se déploient. À l'intérieur, avec l'aide

Marines pour supprimer les témoins. Shana, « technique » dun doûe qri ilguim sur ds boutons au hasrd hhtoire de voir les conséquenes (test de liachins
plus rapide et plus forte qu'eux, tente de les l"ounles/ taa), un erdrafmment de notes fera apparaître un siège de pilotage et une carte spatiale holographique.

désarmer.
. Si aucun PJ n'est infecté, les Fourrières
peuvent former une alliance avec les Marines,
pour partir à la chasse au Néomorphe sur
l'île. Cela peut faire l'objet d'une conclusion,
ou même d'un prochain scénario.
. Et Shana, dans tout ça ? lmaginons un
final tordu dans l'esprit Alien. Personne
n'est infecté, et personne ne veut prendre
le risque de traquer le Néomorphe sur l'île.
Quoi de mieux qu'une indigène innocente
{hst de (omteil / Asrua) pour quitter cet enfer.
pour obtenir un Bloodbuster Néomor-
phique ? Les expériences les plus atroces
seront alors envisagées (cf. Alien Covenant
- David's Drawings).
Les PJ
Autre option: en fouillant un vaiseau, les lfarhestombent sur un homme inanimé assis dans Ie cockpit. Son
asped est trù rudeux car il msemble à un Élysien miniature, de la taille d'un enfant. Si on l'approche, il se
réveille, ou plutôt s'active (gain d'un nlveau de fies), à la façon de Bhhop dans /I'en L fhomme se comporte
étnngement, comme ÿil venait de faire une sieste, alors qu'il se trouve peut-être là depuis mille ans. ll s'agit
en fait d'un être adificiel (souvenez-vous, les esclaves créés par les Élysien9. La routine de son programme
teprend son coun, et il dédame sur un ton monocorde : « Détedion visiteur. Rapport de mission. Dernière navette
arriv*e à destination. Évacuation comptète. Iaux de perte de la poputation totate estimé à quatre-vingt-dixsept
pour cent. Pasagers indemnes, taux de préservation cent pour cent. Mission a«omplrie » ll est dhposé à aider
les Marines, s'ils parviennent à lui faire croire que les lngénieurs sont retrenus et qu'il faut évacuer l'île (test de
llanipulation / trprnrrr). Reste à lui faire trouver la planète de destination des Marines, ou au pire la lune proche
ffiffi#ffiffiY§ffi§ pffiffi§ffiffiffiffitu§
Ces buts à atteindre sont une composante esentielle du jeu. Les û|alnesont un objectif collectif, car ih doivent
agir de concert pour échapper au pire. Les personnages d'Eury-l0 et Shana ont en revanche des objectifs indivi-
duels, opposés à celui des lfarhes.

LY ffi&ru§Kffiffi* §-§ffiffiYffiffi&ruY Pffiffi§æffiffi&L§Y# §M rrruüm§GUü

Âæm s sp &ffi§ Davnntaüe habitue êilx arfiphith$atres de l,aeademie des iYaruies qu'friJ
terrain, tlûrJ§ *ies r;n pilr pr*duit de la hureaucraïie rnilltaire, expert en sira-
tegie tant qu,elle reste thêorique. Vrus sfrvez rrüôniser ufie CIperrtËion et
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effi§tu§Yffi :i,r:
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r.r:lir.
ffiener des hommes, ffiiais en retrait" üue l'on ile vüLis demande pes de vûus
hattre üu de surtlitire en milieu hostiEe. [ense rest*r dans Ie vfrisseau pour
{mrd*nner l'operati*n, vüus ne disposez d'aucun Équipem*nï eft dehors de
vütre armü. [n e*mpensfrti*il, vti;S p*u!îez dünner des erdres à vos liommes.

lls *berrCInt, mais c*la n* siÜnlfie püs qu'ils iim!§ üppreeient"

æffiJffiffi§HF Pffi ffi§ffi ruruffi L x r*rolter un rnôxirnu:n el'in-

::ir:l n:,,:: .i.:r.r i,i: ,:,rr'
ffiffiwffi§Y formations silr Ie terræin æfin d'arneliorer ses {ff}nâissances tæctiques"

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Pistoiet FI4&3 {honus * ?, Dfi I}

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ffi&ffiYffi Y&fuffiffiY- x sïoïque
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PER§ONNALITÉ : EMPATH IQUË

Dévoue âu;t autres, les salles d'urgence vous ont toujours fait ressentir un

sentiment d'oppression. Vous allez chercher les blessés là ou ils se trouvenl

sur le front, et n'attendez pas qu'ils viennent à vous"

ffiffidffiffiY§ffi Pffiffi§ffiruruffiL s rarTrenrr tout le rnonde

saiil ût s*uf à la has*"
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ffiwmY*§ffi, &ffiffiffiffiifffiffi Pffiffi§ffiruffi&L*Ye* § DI pL*MATË

&æffi &pp&ffiffiffiY s ææ &M§ [ury-"|ü est un modèle d'andrcïde de type feminin à l'aspect juvénile, §on visaüe
andrüüyfie a la peau très pôle, ses (hevÊux hlnnds cüurts et ses yeux hlel! ôrur lili
ctnfàr*nt Lrn frspû{t anüeilque.
Âmhassadrice de Weyland-Yutani pr*$rasnmee prur les missions diplorna-
ffiffiffi&Yffi$ffi
tiques, v*us üresentez une mgpfrrence irréprochahle et maîtrisez des ceniaines d*
lanEages. Vous êtes (âpahle de retranscilire « en llre» le dialecte d'un inlerlscuteur
étranüer, mffÏmû si votre ürüupÊ conversait direetement avec lui.
Vsus Étiez cgnsrie ffiener ies né$oriations sur fvlisery gg, mais celles-ci cnt mal
tourne et tes ffarinesont d[r ahattre les preneurs d'otages pûur saurler ces derniers.
hleyland-Yutani ne v*us en tient pas riüueur, car FTisery gg ne pr*sente üucun
interêt à ses yüult. Votre veritahle misslon eonsiste à convaincre les soldals de lr"ri

;il .1i,i:tt: t:',it:, __:Èi,,]i: rôffifriler un speeiri"len de Nêomorphe d'Elysiurn X-'li de les utiliser cürnrnÊ a§:pât,
..r',. ''q, :ii:j,ri t :tl ,r:.iri, li,, 1-t:!..

ou d'intuber l'un d'entre eux"

ffCIfe: Narnrrn dena pr*ala&femenf s'enfretenir en prlvé avet le jaueur rnrar*amË
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§ur##, afin rle lui dt§vsilr,r sûrî rül,- et le pla* de rl{eylarld-Yutani ÿffir pidger
sts f,üfl?p##fiüI?s. {ors des pfiasss de distussian, ÿffir des rals*ns prafi#itgs,
{ûaman fr*ffsmeffra aux joueurs les praposdes fiysrefis $ffimesi ef/c /es frad*i-
saffslmulfanémr:nt, forlremant son rcle Cans le grc#§e, fiire{§em rnt, l'andraid*
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ne lr*uvera rir:n d* ÿerling:nt si les Harines r#r denari de*t d examiner le yalsssa#,
l'rlrdinritr:ur ds h*rd, oel de lesarderâ S{J.iffrr tô §lifietrE les indkesrçnrernafif ses
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16 I Jeu de role magazine no59 -ktsr,rsmm*2*22

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n'est pas quÊsttün pütlr vCIils de laisser tomher des e*mpatriotes PÊrdu§

au fin ftnd de l'espace, üu Per5*nfie ft* les *ntendrô {rier"

&ffiËtuËYffi ffiffiP&Yffi§ffi

#ffi*§ffiffiY§F Pffiffi§æruF§ffit § qiltïtÊr ce tr*il à rat et se

souicr ptur CIuh[ier tout Ç4.

.iÉ j;rl,t ili'r'11
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ilt'o ,,,l.rl irr1- ;,r. Ï.

ffofe; fe rommando #euf, filerr sgyr, ffiffiÿürla;rP/usieurs sûld#f5.

É«TUIPEMENT :
[asque-viseur }410 / armure f* (prot. 6) I harnais de combat lvl56l lampe

d'epaule TllR / détecteur de mouvement 14314 lchalumeau découpeur t{B

*
(DG 3) / fusil à impulsion Armat t441A (bonus l, DG 2)

§&ffiY§ffi Y&fuffiffiY s Tt*:tr*ire

'uD,
p'!LoîE E r:.î:,,îiîfh:l#,;,i,?,ffifiÏ,1[['****,* t
no|lIIt,!l{)lIll}itslAtlllee.dYtsLlqlllulrlUl|uçpnuLçluç)TulJJluq^JP'Lluv,rll

vot',**ü't,'iore,endaireapermisdesauvertoutuneyadrondetlan]?e§ffi
ffi cr tnr qrttr{aÿs re qsnÈÊni pn rnn'fianrp fiiiêfiri vü{ls üt*§ ê{lX {ürïifflfrndgS. §
ffiCffi AclLlrÉ re3Æ EMPATHIE IE lü,rho,no,,.*mont uncrerpnrcrrpniroteseronticioeuutiles.voreinaotüoe
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