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Les fusillés du Fort des Dunes

à Leffrinckoucke
le 6 septembre 1944
par Jean-Pierre Salengro

LES ROSENDAËLIENS :

Georges, Auguste CLAEYMAN

1912 -1944

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Né le 3 Septembre 1912 à cinq heures du matin, 34, Rue de la Paix à DUNKERQUE (Acte 601). Fils aîné
de Georges, Léon, Cornil CLAEYMAN, plombier, âgé de vingt-huit ans, né le 20 Juillet 1884 à quatre
heures du matin, Rue de la Filature (actuelle Rue Gustave Fontaine) à COUDEKERQUE-BRANCHE (Acte
88), décédé le 24 Mai 1955 à vingt heures, ancien plombier-zingueur, 34, rue du Milieu (actuelle Rue de
l’Abbé Choquet) à DUNKERQUE (Acte 120) & de Jeanne, Marie, Louise CADICQX, sans profession,
âgée de vingt-quatre ans, née le 30 janvier 1888 à trois heures de relevée, 38, Rue du Milieu (actuelle Rue
de l’ Abbé Choquet) à DUNKERQUE (Acte 108), décédée le 10 Mai 1959 à dix-huit heures, sans
profession, 422, Boulevard de la République (actuel Boulevard de la République/François Mitterrand) à
ROSENDAËL (Acte 247). Son domicile étant 34, Rue de l’Abbé Choquet à DUNKERQUE. Ses funérailles
furent célébrées le mercredi 13 mai 1959 à neuf heures en l’église Saint Martin de DUNKERQUE et furent
suivies de l’inhumation au cimetière dudit lieu. Leur mariage avait été célébré le 23 Septembre 1911 à cinq
heures du soir à DUNKERQUE (Acte 293), lui exerçant la profession de plombier, elle étant sans
profession. De leur union naîtront quatre garçons :

1) – Georges, Auguste CLAEYMAN


- ci-dessus –

2) - Pierre, Jean CLAEYMAN


Né le 18 Mai 1916 à six heures du soir, 36, Rue Saint Charles à DUNKERQUE
(Acte 150).
Décédé le 26 Janvier 2009 à vingt-trois heures quinze, retraité, 130, Avenue
Louis Herbeaux à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL (Acte 110). Son domicile
étant 108, Avenue de la Mer à DUNKERQUE, section de MALO-LES-BAINS).
Il devait épouser le 12 Septembre 1936 à seize heures trente à SAINT POL-
SUR-MER (Acte 84), Radio-Electricien.
Jeanne, Simonne TOBI, journalière,
Née le 19 Août 1917 à sept heures trente du soir, 55, Rue Jean Macé à SAINT
POL SUR MER (Acte 115).
Décédée le 30 Août 2008 à six heures, retraitée, 108, Avenue de la Mer à
DUNKERQUE, section de MALO-LES-BAINS (Acte 58).
Fille d’Henri TOBI, garçon de café, âgé de vingt-deux ansnatif de CROIX-
WASQUEHAL (Nord) & d’Yvonne, Emilie, Françoise VERSCHELLE, sans
profession, âgée de vingt ans.
Adoptée par la Nation par jugement du Tribunal Civil de DUNKERQUE en date du
Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 1
12 avril 1923.
De leur union naîtra une fille :

1) – Liliane, Jeannette, Pierrette CLAEYMAN


Née le 7 Juillet 1938 à quatre heures à l’Hôpital de DUNKERQUE, sis à
ROSENDAËL (Acte 490).
Décédée le 21 Avril 2011 à ORANGE (Vaucluse).
Elle devait épouser le 16 Juin 1962 à dix heures quarante-cinq à MALO-
LES-BAINS (acte 34), employée de bureau.
Marius, Marcel, Georges DESCAMPS, tourneur.
Né le 25 avril 1937 à cinq heures, 1, Rue Hoestlandt à SAINT POL-SUR-
MER (acte 60).
Décédé le 29 juillet 2001 à BAGNOLS-SUR-CEZE (Gard).
Fils d’André, Antoine DESCAMPS, employé de chemin de fer puis retraité
S.N.C.F., né le 9 Août 1904 à ARNEKE (Nord) & de Suzanne, Julienne,
Marthe, Madeleine DECODTS, sans profession, née le 13 février 1907 à
BUYSSCHEURE (Nord).

3) – Roger, André, Joseph CLAEYMAN


Né le 6 janvier 1920 à onze heures du matin, 34, rue du Milieu (actuelle Rue de
l’Abbé Choquet) à DUNKERQUE (Acte 13).
Décédé le 2 Février 1920 à six heures du soir, 32, rue du Milieu (actuelle Rue de
l’Abbé Choquet) à DUNKERQUE (Acte 56).

4) – André, Auguste CLAEYMAN


Né le 9 Octobre 1921 à sept heures du matin, 34, Rue du Milieu (actuelle Rue
de l’Abbé Choquet) à DUNKERQUE (Acte 641).
Décédé le 4 Septembre 1943 à dix-neuf heures trente-deux, plombier zingueur,
célibataire, « Mort pour la France », 65, Rue d’Hondeghem à HAZEBROUCK
(Nord) (Acte 245). Il était domicilié 34, Rue du Milieu (actuelle Rue de l’Abbé
Choquet) à DUNKERQUE.

Georges, Auguste CLAEYMAN devait épouser le 30 Mars 1935 à dix heures à DUNKERQUE (Acte 81),
employé de commerce.
Marcelle, Alice LESTIDEAU, pas de profession indiquée.
Née le 19 Mai 1917 à neuf heures du matin, 39, Avenue Maurice Berteaux à SAINT POL-SUR-MER (Acte
75).
Décédée le 20 février 2007 à CAPPELLE-LA-GRANDE (Nord).
Fille de François, Elie LESTIDEAU, marin, âgé de trente-trois ans, natif de CALAIS (Pas de Calais),
décédé au mariage & d’Alice, Marguerite FRULEUX, sans profession, âgée de trente ans.
De leur union naîtront deux enfants :

1) – Jacqueline, Georgette, Suzanne CLAEYMAN


Née le 25 Juillet 1935 à vingt heures à l’Hôpital de DUNKERQUE, sis à
ROSENDAËL (Acte 446).
Décédée le 13 Novembre 1997 à huit heures quinze, Fonctionnaire de
Préfecture, à la Maison de Santé « Les Marguerites » à ODEILLO, Commune de
FONT ROMEU-ODEILLO-VIA (Pyrénées-Orientales) (Acte 36). Elle était
domiciliée 16, Rue Henri Matisse à MONTESCOT (Pyrénées-Orientales).
Adoptée par la Nation par Jugement du Tribunal Civil de LILLE (Nord) en date
du 31 Janvier 1947.
Elle devait épouser le 24 Octobre 1957 à onze heures dix à LILLE (Nord) (Acte
1162), mécanographe.
Aimé, René, Germain MASSON, surveillant du Service Electrique S.N.C.F.

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Né le 7 Novembre 1932 à dix heures, 21, avenue Général Maizières à ANTIBES
(Alpes-Maritimes) (Acte 362).
En vie (?).
Fils de Jean, Aimé MASSON, adjudant-chef au 20° B.C.A. puis sans profession,
né le 13 septembre 1900 à VINCELLES (Marne) & de Marie, Germaine ROUFF,
sans profession, née le 14 juin 1905 à ROTHENBERG-ROLLINGERGRUND
(Luxembourg).
Adopté par la Nation par jugement du Tribunal Civil d’EPERNAY (Marne) rendu le
13 Mars 1947.
Mariage dissous par jugement de divorce de la Cour d’Appel de REIMS (Marne)
rendu le 30 juin 1983. Décision de résidence séparée du 25 janvier 1979.

2) – Jacques, Edouard, Edmond CLAEYMAN


Né le 7 Novembre 1939 à vingt heures, 92, Avenue Maréchal Foch (Actuelle
avenue de Rosendaël/Jacques Collache) à ROSENDAËL (Acte 822).
En vie.
Adopté par la Nation par jugement du Tribunal Civil de LILLE (Nord) rendu le 31
janvier 1947.
Demeure : dernière adresse connue : 40, Rue Saint Exupéry 59139 –
WATTIGNIES. Tél. 03.20.96.12.42.
Il devait épouser le 30 Août 1962 à onze heures à FACHES-THUMESNIL (Nord)
(Acte 36), employé de bureau.
Danièle, Jeanne, Josèphe VAN CEUNEBROECK, sans profession.
Née le 19 Mars 1942 à dix-sept heures quinze, 14, Place Sébastopol à LILLE
(Nord) (Acte 679).
En vie (?).
Fille d’Eugène, Oscar VAN CEUNEBROECK, mécanicien, né le 26 février 1903
à LILLE (Nord), décédé au mariage & d’Angèle, Marcelle LAURENT,
confectionneuse, née le 10 janvier 1903 à LILLE (Nord).
Mariage dissous par jugement de divorce du Tribunal de Grande Instance de
LILLE (Nord) rendu le 9 mai 1996.
Demeure : ?.
P.A.C.S. enregistré au Tribunal d’Instance de LILLE (Nord) le 29 Juillet 2008
Avec
Evelyne ZAKRZEWSKI
Née le 18 Juin 1955 à AUCHEL (Pas de Calais).
En vie.
Fille de ?.
Dissolution du PA.C.S. le 15 juillet 2010.
P.A.C.S. enregistré au Tribunal d’Instance de LILLE (Nord) le 16 Février 2011
Avec
Eliane, Angèle, Berthe VASSEUR
Née le 17 Mai 1938 à SACHIN (Pas de Calais).
En vie.
Fille de ?.

Employé de bureau pour une firme hollandaise de relevage d’épaves dans le chenal du port et dont les
bureaux étaient installés dans une maison du rond-point Grévy à MALO-LES-BAINS. Ses deux enfants
étaient réfugiés avec leurs grands-parents dans le Maine & Loire. Il appartenait au Groupement « Voix du
Nord » des Forces Françaises de l’Intérieur chargé, à l’approche des armées alliées, de collecter des
informations sur les forces allemandes présentes dans le dunkerquois. Un acte de décès a été déposé le 1°
Octobre 1946 à la mairie de ROSENDAËL, avec la teneur suivante : « …L’an mil neuf cent quarante
quatre, le six septembre, est Mort pour la France, au Fort des Dunes à LEFFRINCKOUCKE (Nord),
CLAEYMAN Georges, Auguste, Groupement « Voix du Nord » Forces Françaises de l’Intérieur, né le 3

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septembre 1912 à DUNKERQUE, domicilié en dernier lieu, 26, rue Arago à ROSENDAËL (Nord), fils de
Georges, Léon, Cornil CLAEYMAN & de Jeanne, Marie, Louise CADICQX, son épouse, époux de
Marcelle, Alice LESTIDEAU… » (Acte 375). Les circonstances de son arrestation et de sa mort sont
reprises en fin de dossier.
Le Conseil Municipal de ROSENDAËL devait honorer sa mémoire en dénommant la rue de Valmy (C.M.
10 Mai 1903) à son nom lors de sa séance du 17 Mars 1946. Précédemment, elle avait porté le nom de Rue
de la Nouvelle Place. Il est inhumé au caveau des fusillés au cimetière de ROSENDAËL.

Robert, Gustave, Paul VANGHELUWE


1922 – 1944
-=-=-=-=-=-=-

Né le 31 octobre 1922 à six heures quarante-cinq, 10, Rue de Roubaix (actuelle Rue Elisée Willaert) à
ROSENDAEL (acte 456). Fils unique de Fleury, Joseph VANGHELUWE, employé de commerce, âgé de
trente & un ans, né le 23 novembre 1891 à sept heures du matin, 45, Rue Saint Augustin à ARMENTIERES
(acte 946), décédé le 16 novembre 1930 à cinq heures trente, sans profession, Croix de Guerre, âgé de
trente-neuf ans, 12, rue Maurice Vincent à MALO-LES-BAINS (Acte 138) & d’Yvonne, Françoise,
Eugénie BOUTOILLE, sans profession, âgée de vingt-deux ans, née le 1° décembre 1899 à onze heures du
matin, 6, Rue Jean Bart à DUNKERQUE (Acte 1186), décédée le 4 Mai 1983 à sept heures dix, retraitée,
130, avenue Louis Herbeaux à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL (acte 364). Elle demeurait alors
931, Avenue de Rosendaël (actuelle avenue de Rosendaël/Jacques Collache) à DUNKERQUE, section de
ROSENDAËL. Ses funérailles furent célébrées le samedi 7 Mai 1983 à neuf heures trente en l’église Sainte
Bernadette, suivies de l’inhumation au cimetière de MALO-Ancien, allée 85, case 19. Leur mariage avait
été célébré le 15 mai 1920 à neuf heures du matin à MALO-LES-BAINS (Acte 45), lui exerçant la
profession d’ employé de commerce, elle étant sans profession.

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Pupille de la Nation par jugement du Tribunal Civil de DUNKERQUE rendu le 19 décembre 1930.

Tombe des Parents

Robert, Gustave, Paul VANGHELUWE devait épouser le 22 janvier 1944 à dix heures quinze à
ROSENDAËL (acte 4), menuisier.
Agnès, Marguerite, Georgette DESCHRYVER, employée de bureau.
Née le 17 juillet 1922 à deux heures dix du soir, 5, rue de Jemmapes (actuelle rue Lucien Carlier) à
ROSENDAËL (acte 323).
Décédée le 15 mars 1997 à dix-huit heures trente, retraitée, Avenue de Magellan à PESSAC (Gironde)
(Acte 383). Elle demeurait : 20, Rue Pasteur à ARES (Gironde).
Fille de Georges, Emile DEDRYVER, facteur des postes puis retraité, âgé de trente-cinq ans, natif de
DUNKERQUE & de Rosina THELIER, sans profession, âgée de trente-six ans, native d’ANNAPES (Nord)
(devenue VILLENEUVE D’ASCQ). Mariés à LILLE (Nord).
Elle devait épouser en secondes noces le 15 novembre 1947 à dix heures trente à PARIS XVI° (Seine) (Acte
2556), employée de mairie.
André, Auguste CHAUMETON, employé de bureau.
Né le 13 Juillet 1920 à vingt & une heures, 112, Rue de Lille à SECLIN (Nord) (Acte 175).
En vie ( ?).
Fils d’Auguste, Jules CHAUMETON, cimentier, âgé de dix-neuf ans, décédé au mariage & de Lucienne,
Suzanne PLOYET, employée puis employée de banque, âgée de dix-neuf ans.
Demeure : ?.

Fils d’une épicière de l’Avenue Foch (devenue Avenue de Rosendaël/Jacques Collache), face au jardin
Mabille. Ayant fait ses études au Collège Technique, marié, domicilié 155, Avenue Foch, honnête et
courageux, menuisier de profession aux A.C.F. et qui fut aussi employé aux services annexes municipaux
(immeuble du Docteur Vansteenberghe), place de la Mairie (devenue Place des Martyrs de la Résistance).
C’était un ancien du Patro de l’Abbé BONPAIN, puis du cercle des grands. Pour échapper au S.T.O., il
s’engagea dans la Résistance. Son père était mort des suites de la Guerre 1914/1918 quand il avait huit
ans. Il appartenait aux Forces Françaises de l’Intérieur chargé, à l’approche des armées alliées, de
collecter des informations sur les forces allemandes présentes dans le dunkerquois. Pas d’acte de décès
retrouvé, seule une mention figure en marge de son acte naissance : « Mort pour la France » le 5
septembre 1944 à LEFFRINCKOUCKE (PARIS, 14 novembre 1945). Résistant fusillé au Fort des Dunes
de LEFFRINCKOUCKE, comme terroriste. Les circonstances de son arrestation et de sa mort sont reprises
en fin de dossier. Il fut décoré, à titre posthume de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance.
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Le Conseil Municipal de ROSENDAËL devait honorer sa mémoire en dénommant la rue des Ecoles (C.M.
14 Octobre 1880) à son nom lors de sa séance du 17 Mars 1946. Précédemment, elle avait porté le nom de
C.V. 11 et C.V.O. 10. Il est inhumé au caveau des fusillés au cimetière de ROSENDAËL.

Famille restante : deux cousines


- Janine & Jacques DECRETON-VANGHELUWE – 16, Rue du Château 59140 -
DUNKERQUE. Tél. : 03.28.66.57.58.
- Colette (+) & Serge MARECHAL-VANGHELUWE – dernière adresse connue :
202, Rue Léon Blum 59240 - DUNKERQUE
Elisée, Marcel, Jean WILLAERT
1922 – 1944
-=-=-=-=-=-=-

Né le 5 Octobre 1922 à vingt & une heures, 25, Rue des Jardins à DENAIN (Nord) (acte 489). Fils de
Louis, Elysée, Narcisse WILLAERT, agent de police, âgé de vingt-sept ans, né le 23 mai 1895 à deux
heures du matin, Route de Bourbourg à COUDEKERQUE-BRANCHE (Nord) (Acte 67), décédé le 27
octobre 1975 à cinq heures, sans profession, 930, Avenue de Rosendaël (actuelle avenue de
Rosendaël/Jacques Collache) à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL (Acte 754). Il demeurait : Avenue
Louis Herbeaux, pavillon 6 à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL. Ses funérailles furent célébrées le
vendredi 31 octobre 1975 à quinze heures en l’église Sainte Bernadette de DUNKERQUE, section de
ROSENDAËL, suivies de l’inhumation à l’ancien cimetière de MALO.
Retraité des P.T.T., membre de la Maison des Aveugles, ancien combattant 1914/1918, Croix de Guerre
avec palmes, Médaille commémorative de Verdun, Membre de l’U.N.C. de ROSENDAËL.
& de Marie LOUVION, ménagère, âgée de vingt-sept ans, née le 2 juin 1895 à sept heures à
MONCHAUX-SUR-ECAILLON (Nord) (Acte 13), décédée le 13 Février 1963 à sept heures dix, sans
profession, 37, Rue Rouget de l’Isle à ROSENDAËL (Acte 120). Leur mariage avait été célébré le 2 juin
1919 à MONCHEAUX-EN-ECAILLON (Nord) (Acte 14).
Louis, Elysée, Narcisse WILLAERT devait épouser en secondes noces le 26 Septembre 1964 à dix heures
trente à ROSENDAËL (acte 132), retraité des postes.
Simone, Bertille, Georgette COPPENOLLE, sans profession.
Née le 23 juin 1913 à huit heures quarante-cinq du matin, Rue de Lorraine à ROUBAIX (Nord) (Acte
1206). Décédée le 21 Novembre 1989 à deux heures, retraitée, à la clinique médicale « l’Estacade » à
PLASSAC (Gironde) (Acte 32/24). Elle était alors domiciliée : 18, avenue de Bordeaux à CARBON-BLANC
(Gironde). Elle avait épousé en premières noces le 25 janvier 1935 à dix heures à WASQUEHAL (Nord),
sans profession.
Michel, Jean FIEVET, confectionneur.
Né le 9 juin 1914 à dix heures quarante-trois du soir, 28, rue d’Avignon à ROUBAIX (Nord) (acte 1129),
décédé le 16 novembre 1963 à treize heures, industriel, 515, cours de la Libération à TALENCE (Gironde)
(acte 317). De cette première union naîtront deux enfants :
- Bernard FIEVET-POLIAK
- Christian FIEVET-MANIE
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De l’union Louis, Elysée, Narcisse WILLAERT & Marie LOUVION naîtront quatre enfants :

1) – Jeanne, Cécile, Marie WILLAERT


Née le 28 Juin 1921 à onze heures, 25, Rue des Jardins à DENAIN (Nord) (Acte
341).
Décédée le 23 février 1925 à vingt-deux heures trente, 9, Boulevard de la
République à DENAIN (Nord) (Acte 65).

2) – Elisée, Marcel, Jean WILLAERT


- ci-dessus –

3) – Thérèse, Agnès, Elisabeth WILLAERT


Née le 17 juillet 1924 à une heure, 109, Boulevard de la République à DENAIN
(Nord) (Acte 350).
Décédée le 9 Décembre 2013 à six heures quarante-cinq, retraitée, 130,
Avenue Louis Herbeaux à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL (Acte 898). Elle
était domiciliée 101, Rue Belle Rade 59240 – DUNKERQUE.
Elle devait épouser le 6 juillet 1946 à neuf heures à ROSENDAËL (Acte 98), sans
profession.
Jean, François, Gabriel SCHAPMAN, monteur électricien.
Né le 14 Août 1923 à onze heures et demie du soir, Impasse Floquet à
ROSENDAËL (Acte 332).
Décédé le 1° Mai 1998 à six heures cinquante, retraité, 101, Rue Belle Rade à
DUNKERQUE, section de MALO-LES-BAINS (Acte 36).
Fils de Julien, Marcel, Cornil SCHAPMAN, préposé des Douanes, âgé de
vingt-cinq ans, natif de ROSENDAËL & de Marie, Eugénie DEWAELE, sans
profession, âgée de vingt-quatre ans, native de BRAY-DUNES (Nord). Mariés à
ROSENDAËL.
De leur union naîtra un fils :
- Alain SCHAPMAN-SROCZYNSKI

4)– Jean, Louis WILLAERT


Né le 2 Novembre 1929 à cinq heures, 18, Cité Lechatelier à DENAIN (Nord)
(Acte 511).
Décédé le ? à ?.
Il devait épouser le 18 Octobre 1952 à neuf heures trente à ROSENDAËL (Acte
137), Commis boulanger.
Claudine, Raymonde, Rosette CARTON, employée des P.T.T..
Née le 21 Août 1931 à vingt-quatre heures, 131, Rue des Pêcheurs à
ROSENDAËL (Acte 524).
En vie.
Fille de Félix, Auguste CARTON, journalier, né le 10 novembre 1897 à MALO-
LES-BAINS, décédé au mariage & de Marguerite, Suzanne DOBIN, sans
profession, née le 22 novembre 1899 à DUNKERQUE. Mariés à ROSENDAËL.
Demeure : ?.
De leur union naîtront deux enfants :
- Hervé WILLAERT
- Hélène WILLAERT

Elisée, Marcel, Jean WILLAERT devait épouser le 17 juillet 1944 à seize heures à ROSENDAËL (Acte
59), menuisier.
Yvette, Berthe, Marie FRANCOIS, employée de commerce.
Née le 2 janvier 1923 à trois heures du soir à GRAVELINES-LES-HUTTES (Nord) (Acte 1).
En Vie (?). (en dernier lieu hospitalisée à BAILLEUL (Nord)).

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Fille de Maximilien, Alfred FRANCOIS, préposé des Douanes & de Marie, Lucie, Désirée GILLIO,
ménagère.
De leur union naîtra une fille posthume, quatre mois après son décès :

1) – Paulette, Jeanne, Marie, Thérèse WILLAERT


Née le 11 janvier 1945 à vingt-deux heures, Rue de Denain à THIANT (Nord) (Acte
3).
En vie.
Demeure : 36, route de Bergues 59210 – COUDEKERQUE-BRANCHE. Tél. :
03.28.24.13.06.
Elle devait épouser le 5 septembre 1966 à dix heures quinze à ROSENDAËL (Acte
118), employée de clinique.
Francis, Charles, José VANDENDRIESSCHE, employé de commerce.
Né le 22 juillet 1945 à dix heures, 70, Rue Jacques Pitilion à PETITE-SYNTHE (Acte
5).
Décédé le 17 Avril 2013 à seize heures quinze, retraité, 130, Avenue Louis
Herbeaux à DUNKERQUE, Section de ROSENDAËL (Acte 341).
Fils de Georges, Jacques, Joseph VANDENDRIESSCHE, commerçant, né le 25
mai 1904 à DUNKERQUE & de Louise, Julia MARGEZ, commerçante, née le 5 mai
1912 à SALLAUMINES (Pas de Calais).

Yvette, Berthe, Marie FRANCOIS devait épouser en secondes noces le 28 Juin 1947 à neuf heures à
ROSENDAËL (Acte 102), gérante.
Raymond, Charles DEROM, employé.
Né le 15 Janvier 1922 à vingt-trois heures trente-cinq, 196, Boulevard Montebello à LILLE (Nord) (Acte
230).
Décédé le 21 janvier 1992 à seize heures, pas de profession indiquée, 1, Rue des Cardinaux de Rohan à
ROCHEFORT-EN-YVELINES (Yvelines) (Acte 1).
Fils de Raymond, Jean DEROM, employé, âgé de vingt-deux ans & d’Eglantine, Héloïse, Clotilde
GATEL, ménagère, âgée de vingt-deux ans.
Séparés de corps par jugement du Tribunal de Grande Instance de DUNKERQUE rendu le 2 Décembre
1981. Décision de résidence séparée du 18 Septembre 1980.

Quand sa mère et ses frère et sœur partirent en évacuation, il refusa que quitter le pays où demeurait sa
fiancée, qu’il épousa d’ailleurs peu après et vint demeurer chez ses beaux-parents. Menuisier aux A.C.F.,
domicilié 23, Rue de la Tente-Verte (devenue Rue Paul Vancassel de nos jours). Il appartenait aux Forces
Françaises de l’Intérieur chargé, à l’approche des armées alliées, de collecter des informations sur les
forces allemandes présentes dans le dunkerquois. Un acte de décès a été déposé le 13 mai 1947 à la mairie
de ROSENDAËL, avec la teneur suivante : « …L’an mil neuf cent quarante quatre, le cinq septembre, est
décédé « Mort pour la France », à LEFFRINCKOUCKE (Nord), WILLAERT Elisée, Marcel, Jean, soldat
au 110° régiment d’Infanterie, né le 5 Octobre 1922 à DENAIN (Nord), domicilié en dernier lieu, 23, Rue
de la Tente Verte (actuelle Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Nord), fils de Louis, Elisée, Narcisse
WILLAERT & de Marie LOUVION, son épouse, époux d’Yvette, Berthe, Marie FRANCOIS… » (acte
284). Les circonstances de son arrestation et de sa mort sont reprises en fin de dossier.
Le Conseil Municipal de ROSENDAËL devait honorer sa mémoire en dénommant la rue de Roubaix à son
nom lors de sa séance du 17 Mars 1946. Il est inhumé au caveau des fusillés au cimetière de ROSENDAËL

LES LEFFRINCKOUCKOIS :

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Marcel, Cornil, Adolphe & Roger, Jules, Cornil
REYNAERT
1898/1923 – 1944
-=-=-=-=-=-=-=-=-

Né le 27 Août 1898 à dix heures du soir, Rue de la Tente Verte (actuelle Rue Paul Vancassel) à
ROSENDAËL (Acte 257). Septième enfant d’une fratrie de treize de Jules, Léonard REYNAERT, maçon,
âgé de trente-cinq ans, né le 27 octobre 1863 à onze heures du soir à ZUYDCOOTE (Nord) (Acte 24),
décédé le 4 Mai 1927 à dix-neuf heures, maçon, 12, Rue de Roubaix (actuelle Rue Elisée Willaert) à
ROSENDAËL (Acte 187) & de Mathilde, Eugénie TERRIERE, ménagère, âgée de trente & un ans, née le
3 mars 1867 à deux heures du soir à ZUYDCOOTE (Acte 3), décédée le 15 juillet 1920 à onze heures du
soir, ménagère, 12, Rue de Roubaix (actuelle Rue Elisée Willaert) à ROSENDAËL (Acte 283). Leur
mariage avait été célébré le 19 avril 1887 à sept heures du matin à ZUYDCOOTE (Acte 5), lui exerçant la
profession de maçon ; elle, celle de servante à gages. De leur union naîtront treize enfants :

1) – François, Louis, Cornil REYNAERT

Né le 6 Août 1887 à deux heures du matin, Rue Neuve (actuelle rue Joachim Du
Bellay) à ROSENDAËL (acte 206).
Décédé le 12 Août 1958 à onze heures trente, entrepreneur de bâtiments, Rue
A, Quartier Excentric (actuelle Rue Martin-Luther King) à ROSENDAËL (Acte
367). Ses funérailles furent célébrées le samedi 16 août 1958 à neuf heures en
l’église Sainte Bernadette, suivies de l’inhumation au cimetière dudit lieu.
Artiste-décorateur, entrepreneur et directeur-propriétaire de l’ « Excentric-
Moulins », s’est éteint dans ce quartier « Excentric » dont il avait eu l’idée en
1926, après une maladie qui le tenait immobilisé depuis de longs mois et l’avait
obligé de suspendre ses nombreuses activités. Ayant acheté plusieurs parcelles
de terrain en friche, à ROSENDAËL, il en effectue le lotissement pour construire
des maisons à l’architecture audacieuse. Il eut la satisfaction de constater que le
style d’avant-garde de son lotissement était apprécié. En quelques années, le
quartier devint le plus original et le plus élégant de la ville. Il manifesta dans
toutes ses œuvres – travaux d’architecture, dessins, peintures – les mêmes

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 9


tendances avancées, les mêmes idées neuves. Neuves aussi étaient ses
considérations en matière d’urbanisme. A la Libération, il avait imaginé un
« Grand Dunkerque » moderne, parfaitement homogène, qu’il aurait voulu voir
s’élever sur les ruines de la poche. Ses plans ne furent pas retenus. Sans doute
leur auteur est-il venu au monde trop tôt… Sa jeunesse des conceptions pouvait
s’expliquer par l’intérêt que l’artiste portait aux jeunes. Ancien professeur de
dessin à DUNKERQUE, il aimait à garder le contact avec les générations
montantes. N’était-il pas l’auteur d’une série de bandes illustrées ? et voici qu’en
1956, certaines de ses œuvres n’avaient-elles pas été retenues pour une
émission enfantine de télévision ? L’auteur de l’émission avait alors remarqué,
s’appuyant sur le dessin d’une vitre couverte de givre, qu’il voyait ce que voient
les enfants. Son ambition était encore, quelques semaines avant sa mort, de
réaliser un film destiné à la jeunesse. Bien que obligé de commencer à travailler
très tôt, il avait ensuite mené sérieusement des études de dessin et de peinture.
Celles-ci et, plus tard, les expositions de ses œuvres et ses inventions (appareils
spéciaux pour peintre), lui avaient valu de hautes récompenses. Lauréat au
grand prix à l’Ecole des Arts décoratifs, il était titulaire de la médaille d’or de
l’Exposition des Arts Décoratifs Modernes de 1925, de la médaille d’or du
concours artisanal de PARIS (1924), de deux médailles d’argent au concours
Lépine. Ancien combattant de la grande guerre 1914/1918, ancien du 11O° R.I.,
il était affable et bon. Tous ceux qui l’ont approché ont pu apprécier ses qualités
de cœur. Avec lui, la jeunesse perdait un défenseur des idées neuves et du bon
sens.
Il devait épouser le 5 mai 1914 à neuf heures quinze à ROSENDAËL (Acte 56),
Décorateur.
Jeanne, Marie LEFEBURE, modiste.
Née le 6 juillet 1889 à dix heures du matin, au Chapeau Rouge à TETEGHEM
(Nord) (acte 27).
Décédée le 1° Avril 1977 à vingt-deux heures, sans profession, 130, Avenue
Louis Herbeaux à DUNKERQUE, Section de ROSENDAËL (Acte 214). Elle était
domiciliée : 8, Rue Martin Luther King à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL.
Fille d’Arthur, Modeste, Léopold LEFEBURE, ouvrier puis journalier, âgé de
trente-trois ans, natif d’UXEM (Nord) & de Sophie, Marie VANTORHOUDT,
ouvrière, âgée de vingt-huit ans, native d’UXEM (Nord). Ils sont inhumés au
cimetière de ROSENDAËL.

Tombe François REYNAERT

De leur union naîtront trois enfants :

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 10


- Jean (1920-1986) & Claire (1922-2003) REYNAERT-BLANDIN
- Francine (1923-2000) & Van-Bat (1917-2001) NGUYEN-REYNAERT
- Rosine REYNAERT

2) – Maria, Angèle REYNAERT


Née le 24 Octobre 1888 à sept heures trente du soir, Rue de la Gare (actuelle Rue
Paul Machy) à ROSENDAËL (Acte 288).
Décédée le 10 mai 1959 à une heure trente, sans profession, 625, Route
d’Abbeville à AMIENS (Somme) (Acte 600).
Elle devait épouser en premières noces le 16 février 1912 à cinq heures trente du
soir à ROSENDAËL (Acte 16), sans profession.
Louis, Julien SAGHAARD, menuisier.
Né le 26 janvier 1888 à cinq heures du matin, 27, Rue de la Mairie (Actuelle Rue
Paul Doumer) à ROSENDAËL (Acte 19).
Décédé le 18 avril 1927 à sept heures cinquante, menuisier, âgé de trente-neuf
ans, 109, Rue Saint Leu à AMIENS (Somme) (Acte 606).
Fils d’Arthur, Auguste SAGHAARD, cordier, âgé de trente-quatre ans, natif de
COUDEKERQUE-BRANCHE (Nord) & d’Emélie, Nanette BOCAGE, sans
profession, âgée de trente-trois ans, native à ROSENDAËL.
Elle devait épouser en secondes noces le 18 Août 1928 à dix heures à AMIENS
(Somme) (Acte 505), sans profession.
Albert, Georges BATTEUX, ouvrier d’usine.
Né le 13 décembre 1892 à deux heures de l’après-midi à DREUIL-LES-AMIENS
(Somme) (Acte 11).
Décédé le 10 septembre 1967 à vingt-deux heures trente, sans profession, 354,
Boulevard de Beauvillé à AMIENS (Somme) (Acte 1142).
Fils d’Achille BATTEUX, journalier, décédé au second mariage, âgé de trente-
cinq ans & de Marie DOMON, ménagère, âgée de trente & un ans.
Il avait épousé en premières noces le 16 Août 1913 à quatre heures du soir à
DREUIL-LES-AMIENS (Somme) (Acte 5), ouvrier de scierie.
Odette, Emilienne, Eugénie DUCHAUSSOY, ouvrière d’usine.
Née le 14 Octobre 1896 à ABBEVILLE (Somme) (acte 3275).
Décédée le 15 avril 1923 à douze heures trente, ouvrière d’usine à DREUIL-LES-
AMIENS (Somme) (Acte 3/3).
Fille d’Adolphe, Marie, Edmond, Antoine DUCHOSSOY & de Marie, Eugénie,
Céleste GOVIN, décédés à BONEN (Côtes d’Armor).
Il devait épouser en secondes noces le 9 février 1924 à dix-huit heures à DREUIL-
LES-AMIENS (Somme) (Acte 1), ouvrier d’usine.
Antonine, Julie, Stéphanie, Léocale CRESSON, couturière.
Née le 8 Avril 1885 à onze heures à HEUDICOURT (Somme) (Acte 7).
Décédée le 27 juin 1926 à dix-sept heures à DREUIL-LES-AMIENS (Somme) (Acte
3/5).
Fille de Théophile, Joseph CRESSON, ouvrier d’usine puis ouvrier de scierie &
de Marie, Caroline, Stéphanie DESPAGNE, ménagère puis tisseuse.
Elle avait épousé en premières noces le 6 septembre 1910 à HEUDICOURT
(Somme) (Acte 4).
Louis, François, Félix DAZIN
Né le 14 Octobre 1885 à cinq heures à HEUDICOURT (Somme) (Acte 25).
Décédé le 19 Mars 1918 à ?.
Fils de Louis, Joseph, Eloi DAZIN & de Stéphanie, Hortense CANY.

3)– Lucien, Julien, Cornil REYNAERT


Né le 29 Septembre 1890 à trois heures du soir, Rue de la Tente Verte (actuelle
Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 11
Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte 268).
Décédé le 15 Juillet 1949 à vingt-trois heures, ancien entrepreneur de bâtiments,
Croix de Guerre 1914/1918, âgé de cinquante-huit ans, Rue des Hirondelles
prolongée à MALO-LES-BAINS (Acte 97).
Il avait épousé le 23 juin 1914 à neuf heures trente du matin à ROSENDAËL (Acte
74), maçon.
Lucie, Emma, Marie VERSAEILIE, journalière.
Née le 10 février 1892 à deux heures du soir, 35, Rue des Pêcheurs à ROSENDAËL
(Acte 32).
Décédée le 24 novembre 1950 à vingt-trois heures, sans profession, âgée de
cinquante-huit ans, Avenue des Sports à MALO-LES-BAINS (Acte 147). Ses
funérailles furent célébrées le mardi 28 novembre 1950 à neuf heures trente en
l’église paroissiale Saint Zéphirin de ROSENDAËL, suivies de l’inhumation au
cimetière de MALO-Ancien.
Fille de Léon, Ernest VERSAEILIE, journalier puis ouvrier du port, âgé de vingt-
six ans, natif de ROSENDAËL & d’Emma, Joséphine, Pauline CLAEYSSEN,
ménagère, âgée de vingt-huit ans, native de ROSENDAËL.
De leur union naîtra un fils :

- Jules, Lucien REYNAERT-BOMMEL (1916)

4) – Jules, Adrien, Cornil REYNAERT


Né le 24 août 1893 à huit heures trente du matin, Rue de la Tente Verte (actuelle
Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte 249).
Décédé le 8 Mai 1943 à vingt heures trente, maçon, décoré de la Croix de Guerre et
de la Médaille Militaire, 3, Rue de la Glacière à ROSENDAËL (Acte 232).
Il avait épousé en premières noces le 16 mars 1917 à cinq heures trente du soir à
ROSENDAËL (acte 14), maçon.
Marie, Jeanne, Germaine HENDERYCKX, journalière.
Née le 14 novembre 1896 à six heures du matin, Rue Jean-Jacques Rousseau à
ROSENDAËL (Acte 269).
Décédée le 10 Mai 1921 à dix heures du soir, ménagère, 28, Rue de Roubaix
(actuelle Rue Elisée Willaert) à ROSENDAËL (Acte 218).
Fille de Lucien, Edouard HENDERYCKX, maçon, âgé de vingt-deux ans, natif de
ROSENDAËL & de Jeanne, Juliette DERNYS, sans profession, âgée de vingt-trois
ans, native de ROSENDAËL, y mariés.
Il devait épouser en secondes noces le 17 juin 1922 à cinq heures du soir à CAIX
(Somme) (Acte 2), maçon.
Louise, Hélène, Clotilde CAIGNEZ, sans profession.
Née le 3 Juin 1892 à dix heures du soir à BIERNE (Nord) (Acte 19).
Décédée le ? à ?.
Fille de Joseph, Folquin, Alfred CAIGNEZ, journalier puis ouvrier agricole, âgé de
quarante & un ans, décédé au second mariage & d’Eugénie, Sophie MAERTEN,
journalière puis ménagère, âgée de trente-trois ans.
Mariage dissous par jugement de divorce du Tribunal Civil de DUNKERQUE rendu le
7 avril 1932.
Elle avait épousé en premières noces le 6 Mai 1911 à huit heures du matin à
BIERNE (Nord) (Acte 16), Servante
Arthur, Albert DRINKEBIER, journalier.
Né le 8 décembre 1887 à huit heures du matin, section du Sud à la campagne à
HONDSCHOOTE (Nord) (Acte 79).
Décédé le 17 Mai 1927 à dix-neuf heures, marchand de primeurs, âgé de trente-
neuf ans, 69, Rue Louis Vanraët à MALO-LES-BAINS (Acte 69). Il était domicilié
112, boulevard de la République (actuel Boulevard de la République/François

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 12


Mitterrand) à ROSENDAËL.
Fils d’Henri, Ambroise DRINKEBIER, cultivateur puis journalier, âgé de
quarante-sept ans, natif d’HERZEELE (Nord) & de Laurence, Clémence
MONKAREY, cultivatrice puis ménagère, âgée de vingt-neuf ans, native
d’HONDSCHOOTE (Nord).
Mariage dissous par jugement de divorce du Tribunal Civil de Première Instance de
DUNKERQUE rendu le 13 Octobre 1921.
Elle devait épouser en troisièmes noces le 25 Février 1933 à HEMITEM (Belgique)
(non retrouvé peut-être HEMIKSEM).
Joannes, Franciscus VAN TONGERLOO
Né le ? à ?.
Décédé le ? à ?.
Fils de ?.
Jules, Adrien, Cornil REYNAERT devait épouser en troisièmes noces le 24
décembre 1932 à dix-sept heures à ROSENDAËL (Acte 145), maçon.
Léonie, Louise RAIBAUT, sans profession.
Née le 14 Janvier 1892 à deux heures du matin, 19, Rue de Ponthieu à PARIS VIII°
(Seine) (Acte 87).
Décédée le 26 Février 1974 à SAINT REMY (Saône & Loire).
Fille de Jean RAIBAUT, domestique, âgé de trente-trois ans & de Marie-Pauline
CADIERGUES, cuisinière, âgée de vingt-deux ans.

5) – Lucie, Eugénie REYNAERT


Née le 9 mars 1895 à quatre heures du matin, rue de la Tente Verte (actuelle Rue
Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte 74).
Décédée le 13 juin 1967 à vingt-trois heures cinquante-cinq, sans profession, 174,
Avenue Foch (actuelle Avenue de Rosendaël/Jacques Collache) à ROSENDAËL (Acte
321).
Elle devait épouser le 2 juillet 1918 à onze heures dix à PARIS XX° (Seine) (Acte
824), femme de chambre.
Marceau, Noël CLARYS, charpentier, décoré de la Croix de Guerre et de la
Médaille Militaire.
Né le 25 décembre 1896 à deux heures de relevée, 39, Rue Saint Bernard (actuelle
Rue Albert Sauvage) à DUNKERQUE (Acte 1361).
Décédé le 13 Novembre 1961 à six heures, docker professionnel, Médaillé Militaire,
7, Rue des Frères Weill à COUDEKERQUE-BRANCHE (Nord) (Acte 188).
Fils de Théophile, Emile CLARYS, marchand de charbons puis loueur de voitures,
âgé de quarante ans, natif de BERGUES (Nord) & de Mathilde, Pharaïlde
KETERS, sans profession, âgée de trente-huit ans, native de BREEDENE (Belgique).
Mariés à DUNKERQUE.
De leur union naîtront trois garçons :

- André CLARYS-MALFIGAN
- Maurice CLARYS-MATHIS
- Michel CLARYS-WINTRICH

6) – Marceline, Léonie, Cornélie REYNAERT


Née le 1° Avril 1897 à huit heures trente du matin, Rue de la Tente Verte (actuelle
Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte 89).
Décédée le 29 novembre 1958 à dix heures trente, sans profession, 6, Rue Victor
Derode à ROSENDAËL (Acte 513). Ses funérailles furent célébrées le Mercredi 3
décembre 1958 à neuf heures trente en l’église Notre-Dame de ROSENDAËL,
suivies de l’inhumation au cimetière de ROSENDAËL.
Elle devait épouser le 13 juin 1917 à cinq heures trente du soir à ROSENDAËL
Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 13
(acte 36), journalière.
Henri, Gabriel, Cornil ELOY, menuisier.
Né le 26 Octobre 1896 à neuf heures du soir, Avenue Jacobsoone (actuelle rue
Jacobsoone) à ROSENDAËL (Acte 254).
Décédé le 24 Octobre 1977 à deux heures trente, retraité, 931, Avenue de
Rosendaël (actuelle Avenue de Rosendaël/Jacques Collache) à DUNKERQUE,
section de ROSENDAËL (Acte 746).
Fils de Gabriel, Henri ELOY, camionneur, âgé de trente ans, natif de
ROSENDAËL & de Marie, Stéphanie, Cornélie VANBECELAERE, ménagère,
âgée de vingt-sept ans, native de ROSENDAËL, y mariés.
De leur union naîtront trois enfants :

- Marcel ELOY-CRETON
- André, ELOY-SWYNGUEDAUW
- Raymond LEFEVRE-ELOY

7) – Marcel, Cornil, Adolphe REYNAERT


- ci-dessus -

8) – Victor, Gaston, Cornil REYNAERT


Né le 22 mars 1900 à onze heures du soir, Rue de la Tente Verte (actuelle Rue Paul
Vancassel) à ROSENDAËL (acte 89).
Décédé le 19 juin 1900 à neuf heures du soir, âgé de trois mois, 13, Rue de la
Tente Verte (actuelle Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte118).

9) – Madeleine, Ernestine REYNAERT


Née le 19 juillet 1901 à sept heures trente du matin, 13, Rue de la Tente Verte
(actuelle Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte 212).
Décédée le 11 Août 1953 à deux heures, sans profession, Avenue de Tressin à
ANNECY (Haute-Savoie) (Acte 287). Elle était domiciliée 185, Boulevard Félix
Faure à AUBERVILLIERS (Seine-Saint Denis).
Elle avait épousé en premières noces le 8 Octobre 1921 à neuf heures du matin à
ROSENDAËL (Acte 143), sans profession.
Marcel, Charles VANSTEENE, ouvrier malteur.
Né le 9 Juin 1898 à WULVERINGHEM (Belgique) (Acte 24, en flamand).
Décédé le ? à ?.
Fils de Charles, Louis VANSTEENE, charpentier & d’Eugénie, Léonie
DEBERGH, décédée le 16 Septembre 1907 à WULVERINGHEM (Belgique).
Elle devait épouser en secondes noces le 15 mai 1948 à quatorze heures vingt à
AUBERVILLIERS (Seine-Saint Denis) (Acte 282), pontonnière.
André, Paul BECOURT, tourneur.
Né le 13 novembre 1900 à neuf heures & demie su soir à LE BLANC MESNIL
(Seine-Saint Denis) (Acte 10).
Décédé le 16 Avril 1962 à dix-sept heures dix, technicien, 170, Boulevard Ney à
PARIS XVIII° (Seine) (Acte 1204). Il était domicilié 47/53, rue Emile Zola à LA
COURNEUVE (Seine-Saint Denis).
Fils de Paul BECOURT, charretier, âgé de trente & un ans & de Marie, Jeanne
GRENOT, sans profession, âgée de vingt-neuf ans.
Il avait épousé le 29 juillet 1922 à LA COURNEUVE (Seine-Saint Denis) (Acte 46)
Louise FREYMANN
Née le 14 septembre 1902 à deux heures du matin, 36, boulevard Barbès à PARIS
XVIII° (Seine)(acte 4491).
Décédée le 28 Novembre 1977 à deux heures, retraitée, 179, boulevard Pasteur à
Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 14
BRY-SUR-MARNE (Val de Marne) (Acte 432). Il était domicilié 27, avenue Vaillant-
Couturier à NOISY-LE-GRAND (Seine-Saint Denis).
Fille de Michel FREYMANN, journalier puis sans profession, âgé de vingt-quatre
ans & d’Alexandrine, Célestine HELY, blanchisseuse puis sans profession, âgée
de vingt-quatre ans.
Mariage dissous par jugement de divorce de la septième Chambre du Tribunal
Civil de la Seine rendu le vingt décembre 1947.
Elle devait épouser en secondes noces le 23 décembre 1950 à quatorze heures
quarante-cinq à ROSNY-SOUS-BOIS (Seine-Saint Denis) (acte 146), cartonnière.
Henri, Eugène LEFEVRE, charpentier naval.
Né le 20 juillet 1902 à deux heures du soir à SIVRY-LA-PERCHE (Meuse) (Acte 3).
Décédé le 11 mai 1982 à neuf heures, retraité, 3, Rue Bernard à SAINTES
(Charente-Maritime) (Acte 220). Il était domicilié Maison de Retraite à SOUBISE
(Charente-Maritime).
Fils de Félix, Ferdinand LEFEVRE, cultivateur, âgé de quarante-deux ans & de
Marie, Florentine LECAILLON, sans profession, âgée de trente-deux ans.
Décédés au second mariage.
Il avait épousé en premières noces le ? à ?.
Denise, Germaine,Yvonne FOUGEROUX
Née le ? à ?.
Décédée le ? à ?.
Fille de ?.
André, Paul BECOURT devait épouser en troisièmes noces le 23 janvier 1954 à
quatorze heures trente à AUBERVILLIERS (Seine-Saint Denis) (Acte 31),
tourneur.
Agnès, Juliette LE DORZE-GUITEL, employée de bureau.
Née le 11 Août 1905 à une heure du matin, 31, Rue du Commerce à PARIS XV°
(Seine) (Acte 2252).
Décédée le 10 octobre 1981 à six heures quinze, sans profession, 115, Rue de
Stalingrad à BOBIGNY (Seine-Saint Denis) (Acte 774).
Fille de Mathurin, Marie LE DORZE & d’Agnès, Juliette GUITEL, cuisinière,
âgée de dix neuf ans.
Reconnue par sa mère le 25 Août 1905 en mairie de PARIS XV° (Seine).
Reconnue et légitimée au mariage de ses parents célébré en la mairie de PARIS
XV° (Seine) le 7 Mai 1907.
Elle avait épousé en premières noces le 16 février 1935 à DRANCY (Seine-
Saint Denis) (Acte ?).
Georges, Roger NORMAND
Né le ? à ?.
Décédé le ? à ?.
Fils de ?.
Mariage dissous par jugement de divorce du Tribunal Civil de la Seine rendu le 9
Novembre 1949.

10) – Georges, Henri, Cornil REYNAERT


Né le 11 janvier 1903 à une heure trente, 13, Rue de la Tente Verte (actuelle rue
Paul Vancassel) (Acte 13).
Décédé le 28 août 1955 à vingt-trois heures trente, maçon, 92, Avenue Foch
(actuelle Avenue de Rosendaël/Jacques Collache) (Acte 386). Il était domicilié rue
Roger Salengro à LEFFRINCKOUCKE (Nord).
Il avait épousé le 28 Octobre 1926 à huit heures du matin à LEFFRINCKOUCKE
(Nord) (Acte 58), maçon.

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 15


Elise, Marie, Cornélie DEROO, ménagère.
Née le 21 Janvier 1905 à POPERINGHE (Belgique) (acte 35 en flamand).
Décédée le 14 janvier 1997 à seize heures quarante-cinq, commerçante retraitée,
2, rue du Maréchal Foch à HONDSCHOOTE (Nord) (Acte 3). Ses funérailles furent
célébrées le samedi 18 janvier 1997 à onze heures en l’église Jésus-Ouvrier de
LEFFRINCKOUCKE (Nord), suivies de l’inhumation au cimetière dudit lieu.
Fille d’Achille, Corneille DEROO, marchand de tissus, né le 8 Septembre 1878 à
POPERINGHE (Belgique), décédé le 13 Mars 1952 à deux heures, Rue Roger
Salengro à LEFFRINCKOUCKE (Nord) (Acte 3) & de Victorine, Cornélie
VERWAERDE, marchande de tissus puis ménagère, née le 18 juillet 1879 à
POPERINGHE (Belgique), décédée le 22 avril 1958 à trois heures, Rue Roger
Salengro à LEFFRINCKOUCKE (Nord) (Acte 8), inhumés à ROSENDAËL.
De leur union naîtront huit enfants :

- Adrienne, Louisa (1925-1975) & Wilhelm OLBRACHT (1911-1977)-


REYNAERT
- Mort-Né REYNAERT (1927)
- Roland, Georges, Cornil (1928) & Marcelle, Augustine, Cornélie (1931) REYNAERT-COLWET
- Yvon, Joseph, Cornil (1930-1991) & Simone, Thérèse (1932-1972) REYNAERT-THERET
- Josiane, Marcelle, Cornélie REYNAERT (1934-1935)
- André, Georges, Cornil (1936) & Yolande, Chanteline, Louise (1936) REYNAERT-DEWYNTER-
VERBRUGGHE – 38, Avenue Jules Deswarte 59495 – LEFFRINCKOUCKE. Tél. :
03.28.69.29.35.
- Monique, Mauricette, Adrienne (1941) & Jean-Marie, Maurice (1942) DECANTER-REYNAERT
- Daniel, Jean (1943) & Francine, Nelly (1946) REYNAERT-DUBOIS – 5, Rue Capitaine Charles
Michet de Varine Bohan 59495 – LEFFRINCKOUCKE. Tél. : 03.28.20.12.65.

11) – Angèle, Blanche, Cornélie REYNAERT


Née le 23 Février 1905 à neuf heures du soir, 13, Rue de la Tente Vente (actuelle
Rue Paul Vancassel) à ROSENDAËL (Acte 74).
Décédée le 22 janvier 1906 à huit heures du matin, âgée de onze mois, Rue de
Roubaix (actuelle Rue Elisée Willaert) à ROSENDAËL (Acte 19).

12) – Gaston, Henri, Cornil REYNAERT


Né le 8 Avril 1907 à dix heures du matin, Rue de Roubaix (actuelle Rue Elisée
Willaert) à ROSENDAËL (Acte 118).
Décédé le 15 février 1961 à vingt heures, maçon, baraquement 14, Cité des
Dunes à ROSENDAËL (Acte 86).
Il avait épousé le 25 Août 1928 à neuf heures dix à ROSENDAËL (Acte 78),
maçon.

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 16


Lucienne, Marie, Octavie COLIN, journalière.
Née le 25 janvier 1910 à cinq heures du soir, 61, Rue de la Gare (actuelle Rue
Paul Machy) à ROSENDAËL (Acte 47).
Décédée le 10 février 1996 à neuf heures dix, retraitée, 931, Avenue de
Rosendaël (actuelle Avenue de Rosendaël/Jacques Collache) à DUNKERQUE,
section de ROSENDAËL (Acte 133). Elle était domiciliée 5, Rue Elisée Willaert à
DUNKERQUE, section de ROSENDAËL. Ses funérailles furent célébrées le jeudi
15 février 1996 à quatorze heures trente en l’église Notre-Dame de
ROSENDAËL, suivies de l’inhumation au cimetière dudit lieu.
Fille de Lucien, Fortuné COLIN, sellier puis bourrelier, âgé de trente & un ans,
natif de SAINT POL-SUR-MER & de Maria, Julia, Louise SOFYS, ménagère,
âgée de vingt-deux ans, native de PETITE-SYNTHE. Mariés à ROSENDAËL.
De leur union naîtront cinq enfants :

- Michel D’HULSTER-REYNAERT
- André REYNAERT-COURBOT
- Jean-Claude DESMET-REYNAERT
- Gérard REYNAERT-MONCAREY
- Raymond RIGAUT-REYNAERT

13) – Simonne, Julie REYNAERT


Née le 9 mai 1908 à trois heures du matin, Rue de Roubaix (actuelle Rue Elisée
Willaert) à ROSENDAËL (Acte 157).
Décédée le 11 juin 1908 à trois heures du matin, âgée d’un mois, Rue de Roubaix
(actuelle Rue Elisée Willaert) à ROSENDAËL (Acte 156).

Marcel, Cornil, Adolphe REYNAERT devait épouser le 27 août 1921 à neuf heures quinze à
ROSENDAËL (Acte 122), Charpentier en fer.
Jeanne, Marie, Cornélie HAEZEBAERT, journalière.
Née le 10 mai 1900 à dix heures trente du matin, 45, Rue de l’Est (actuelle Rue Albert Cuenin) à
ROSENDAËL (Acte 139).
Décédée le 16 Septembre 1979 à dix-sept heures quinze, sans profession, âgée de soixante-dix-neuf ans, 50,
Avenue Kléber à DUNKERQUE, section de MALO-LES-BAINS (Acte B.86). Elle était domiciliée 31, Rue
Félix Faure à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL. Ses funérailles furent célébrées le jeudi 20
septembre 1979 à dix heures en l’église Notre-Dame de ROSENDAËL, suivies de l’inhumation au cimetière
dudit lieu.
Fille de Louis, Henri, Théodore HAEZEBAERT, journalier, âgé de vingt-neuf ans, natif de ROSENDAËL,
y décédé le 30 juin 1908 & de Valentine, Justine ROËRE, ménagère, âgée de vingt & un ans, native de
GHYVELDE (Nord), décédée le 24 janvier 1904 à ROSENDAËL, y mariés.
De leur union naîtront trois garçons :

1) – Roger, Julien, Cornil REYNAERT


Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 17
-Ci-dessus –
Né le 20 Août 1923 à deux heures du soir, Route de Neuve Eglise, section du Pont
de Pierre à BAILLEUL (Nord) (Acte 159).
Décédé le 6 Septembre 1944, soldat au 110° Régiment d’Infanterie, « Mort pour la
France » à LEFFRINCKOUCKE (Nord) (Transcription 179 à ROSENDAËL en date du
12 mars 1947).

2) – Marceau, Marcel REYNAERT


Né le 10 décembre 1928 à sept heures dix, rue du Fort (actuelle Rue Roger
Salengro) à LEFFRINCKOUCKE (Nord)(Acte 74).
Décédé le 12 décembre 1928 à neuf heures trente, rue du Fort (actuelle Rue Roger
Salengro) à LEFFRINCKOUCKE (Nord) (Acte 75).

3) – Martial, Georges, Henri REYNAERT


Né le 19 décembre 1933 à deux heures, rue du Fort (actuelle Rue Roger Salengro)
à LEFFRINCKOUCKE (Nord) (Acte 41).
Décédé le 11 janvier 2011 à dix-huit heures cinquante, retraité, 130, Avenue Louis
Herbeaux à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL (Acte 44). Il était domicilié 180,
Rue Roger Salengro à LEFFRINCKOUCKE (Nord).

Marcel, Cornil, Adolphe REYNAERT fut candidat aux élections municipales de LEFFRINCKOUCKE des
5 & 12 Mai 1935 sur la Liste d’Union Communale, mais ne fut pas élu. Le père Chaudronnier de
profession, fut arrêté avec son fils, aide magasinier, mais il avait été employé au service du ravitaillement
de la mairie de Leffrinckoucke jusqu’en juillet 1943. Domiciliés rue Roger Salengro à Leffrinckoucke, ils
avaient dû quitter Leffrinckoucke en mars 1944 pour se replier à Rosendaël. Les circonstances de leurs
arrestations et de leurs morts sont reprises en fin de dossier. Ils furent décorés, à titre posthume de la Croix
de Guerre et de la Médaille de la Résistance.
Le Conseil Municipal de ROSENDAËL devait honorer leur mémoire en dénommant la rue de la
Méridienne à leur nom lors de sa séance du 17 Mars 1946.
De même le Conseil Municipal de LEFFRINCKOUCKE devait également rappeler leur mémoire en
dénommant lors de sa séance du 30 juin 1946 une rue à leur nom. Elle fut inaugurée le dimanche 25 Août
1946, sous la présidence de Monsieur le Sous-Préfet de DUNKERQUE. Dans la nombreuse assistance, on
notait la présence de Messieurs Albert DENVERS, conseiller général et BONGARCON, directeur de
l’Usine des Dunes. Le Maire, Monsieur BERTHELOT prononça un discours et, pendant que la sonnerie
« Aux Morts » était exécutée par l’harmonie municipale de LA MADELEINE (Nord), Monsieur le Sous-
Préfet découvrit la plaque portant le nom des deux héros fusillés par les allemands, et prononça une
allocution. Après la cérémonie, un concert fut donné par l’harmonie municipale de LA MADELEINE.
Une plaque avait été apposée sur la façade du 180, Rue Roger Salengro où ils vécurent, il y a quelques
années. La maison ayant été vendue et démolie, celle-ci a été remisée aux ateliers des services municipaux
Ils sont inhumés au caveau des fusillés au cimetière de ROSENDAËL.

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 18


Les Bray-Dunois :

Daniel, Charles, Maurice DECROOS


1924 – 1944
-=-=-=-=-=-

Né le 11 Décembre 1924 à huit heures du soir à BRAY-DUNES (Nord) (Acte 71). Fils de Camille, Emile
DECROOS, boulanger, né le 27 novembre 1894 à ADINKERQUE (Belgique), décédé le 28 janvier 1978
à ? & de Madeleine, Germaine DEBLEU, ménagère, née le 30 janvier 1898 à GHYVELDE (Nord),
décédée le 9 Avril 1983 à DUNKERQUE, section de ROSENDAËL.
Employé dans la boulangerie de son père. Il appartient à un groupe local de F.F.I. chargé, à l’approche
des armées alliées de collecter des informations sur les forces allemandes présente dans le dunkerquois. A
la différence des autres condamnés, il sera abattu par une sentinelle lors d’une tentative d’évasion dans la
soirée du 5 Septembre 1944. L’obstination d’un ami, Daniel VANDAMME, permet de découvrir sa
dépouille, le 20 août 1945, au milieu des dunes, dans une fosse recouverte de douilles d’obus.
Une transcription de décès, numéro 15, en date du 13 Mars 1947 en Mairie de BRAY-DUNES (Nord) est
intitulée de la façon suivante : «Le 6 septembre 1944, « Mort pour la France » au Fort des Dunes,
Commune de LEFFRINCKOUCKE, département du Nord, DECROOS Daniel, Charles, Maurice, soldat
au régiment Forces Françaises de l’Intérieur, né le 11 décembre 1924 à BRAY-DUNES, département du
Nord, domicilié en dernier lieu 1, Rue de la Gare à BRAY-DUNES (Nord), fils de Camille, Emile & de
Madeleine, Germaine DEBLEU, son épouse, célibataire, âgé de vingt ans…. ».
Frères & sœurs (encore en vie ?):
- Benoît & Denise (1923-1998) LAMBRICHTS-DECROOS – 119, Rue Auguste Coolen 59123 –
BRAY-DUNES
- César & Bernadette PROTHIN-DECROOS – 41, Rue Pierre Decock 59123 – BRAY-DUNES
- Raymond DECROOS (1930-1989)
- Michel DECROOS-SACKENPRE demeurait à FURNES (Belgique)
- Jeanine DECROOS demeurait dans le Douaisis

Vincent, Pierre, Joseph DEWAELE


1922 – 1944
-=-=-=-=-=-

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 19


Né le 13 Septembre 1922 à dix heures du matin à BRAY-DUNES (Nord) (Acte 45). Fils d’Eugène,
Alexandre DEWAELE, marin pêcheur, natif de GHYVELDE (Nord) & de Julia, Emma, Maria INGOUF,
ménagère, native de FORT-MARDYCK. Mariés à BRAY-DUNES (Nord).
Marin de commerce, réfractaire du S.T.O. (venu en congé, il n’avait pas regagné son usine, en Allemagne).
Il appartient à un groupe local de F.F.I. chargé, à l’approche des armées alliées de collecter des
informations sur les forces allemandes présente dans le dunkerquois.
Une transcription de décès, numéro 21, en date du 29 Mai 1947 en Mairie de BRAY-DUNES (Nord) est
intitulée de la façon suivante : «Le 6 septembre 1944, « Mort pour la France » au Fort des Dunes,
Commune de LEFFRINCKOUCKE, département du Nord, DEWAELE Vincent, Pierre, Joseph, soldat au
cent-dixième Régiment d’Infanterie, né le 13 septembre 1922 à BRAY-DUNES, département du Nord,
domicilié en dernier lieu 41, Rue Pierre Decock à BRAY-DUNES (Nord), fils de Eugène, Alexandre & de
Julia, Emma, Maria INGOUF son épouse, actuellement décédée, célibataire, âgé de vingt-deux ans…. ».
Frère (encore en vie ?) :
- Jean DEWAELE

Henri, Louis, Cornil GADEYNE


1926 – 1944
-=-=-=-=-=-=-

Né le 16 janvier 1926 à dix-huit heures à BRAY-DUNES (Nord) (Acte 4). Fils de Maurice, Alphonse
GADEYNE, menuisier, né le 11 septembre 1900 à BRAY-DUNES (Nord) & de Rachel, Hélène, Cornélie
LEURS, ménagère, née le 12 juillet 1903 à UXEM (Nord), Y mariés.
Marin pêcheur comme son père. Le plus jeune du groupe. Il appartient à un groupe local de F.F.I. chargé,
à l’approche des armées alliées de collecter des informations sur les forces allemandes présente dans le
dunkerquois.
Une transcription de décès, numéro 20, en date du 26 Avril 1947 en Mairie de BRAY-DUNES (Nord) est
intitulée de la façon suivante : «Le 6 septembre 1944 est décédé à LEFFRINCKOUCKE (Nord),
GADEYNE Henri, Louis, Cornil, né le 16 Janvier 1926 à BRAY-DUNES (Nord), domicilié en dernier lieu
17, Rue des Dunes à BRAY-DUNES (Nord), fils de GADEYNE Maurice, Alphonse & de LEURS Rachel,
Hélène, Cornélie, son épouse, célibataire, âgé de dix-huit ans, « Mort pour la France » (autorisation du 8
décembre 1947)…. ».
Frères et Sœurs (encore en vie ?) : 6.

Ils sont tous les trois inhumés dans le caveau des fusillés au cimetière de BRAY-DUNES (Nord). Celui-ci
fut restauré et inauguré le 11 Novembre 1985. Le Conseil Municipal de BRAY-DUNES devait dénommer
une de ses places : Place des Trois Fusillés.

Leurs funérailles à BRAY-DUNES :

Le lundi 6 août 1945, dans l’après-midi, après les funérailles communes de ROSENDAËL, tous les
habitants de BRAY-DUNES, attendaient l’arrivée des corps de Vincent DEWAËLE & Henri GADEYNE.
A treize heures, les cercueils, recouverts d’un drapeau tricolore, étaient reçus pas le clergé. Le cortège se
forma. En tête, derrière les enfants de chœur et la croix, se succédaient les nombreux porteurs de couronne,
plaquettes et gerbes de fleurs, offertes par tous les groupements, administrations, familles et amis des
défunts ; venaient ensuite une délégation des A.C. français 1914/1918 avec drapeau, des A.C. belges avec

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 20


drapeau, les prisonniers de guerre, les déportés, la société sportive Bray-Dunoise, avec son fanion, la
Municipalité de BRAY-DUNES. Les corps étaient portés par huit membres de la société sportive Bray-
Dunoise, encadrée des résistants de BRAY-DUNES, tous camarades des regrettés défunts. Les trois familles
conduisent le deuil. Du carrefour de l’hospice, le cortège se dirigea par les rue et place de la gare, rue
Roger Salengro, place Alphonse Bray, à l’église provisoire Notre-Dame, où un court salut fut chanté, suivi
de l’absoute. Monsieur l’abbé RAMON, curé de la paroisse glorifia la conduite et la mort tragique de ces
jeunes Bray-Dunois. Ensuite le cortège se rendit au cimetière à l’empacement spécialement réservé. Des
discours furent prononcés par M.M. Maurice VANDENABEELE, maire de BRAY-DUNES ; François
PETITPRET, président de l’U.S.B.D. ; LAMSTAES, du groupe des résistants. Après les condoléances, la
foule très émue, se retira.
A côté de ces deux victimes du devoir, il manquait Daniel DECROOS, dont le corps ne fut découvert que le
20 août 1945, près de la Batterie de ZUYDCOOTE. Le corps fut aussitôt mis en bière et transporté à
BRAY-DUNES dans une chapelle ardente gardée par un piquet du 33° R.I.. Les malheureux parents,
prévenus par Monsieur le Maire, reconnurent le corps de leur fils. C’est le mercredi 22 août 1945 dans la
matinée que les Bray-Dunois ont fait sous un temps épouvantable d’émouvantes funérailles à leur martyr.
Transporté à bras par un groupe de F.F.I. locaux, le cercueil recouvert du drapeau tricolore et encadré
d’un piquet d’honneur du 33° R.I. fut suivi d’une foule considérable de personnalités et de délégations, en
tête desquelles, on voyait Monsieur DESMARQUEZ, chef de division à la sous-préfecture, représentant le
Sous-Préfet. C’est dans l’église provisoire de BRAY-DUNES que l’office religieux fut célébré par Monsieur
le Curé qui, dans un sermon, exalta les vertus de sacrifice des héros de la Résistance. Au cimetière, ce fut
sous une pluie battante que Monsieur DESMARQUEZ, le commandant DEWULF et Monsieur le Maire de
BRAY-DUNES, prononcèrent des discours émus.

Rosendaël Leffrinckoucke – Fort des Dunes

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 21


PLAQUE COMMEMORATIVE
Sise sur la Maison du 12. A la mémoire des résistants fusillés au fort des Dunes à Leffrinckoucke, le 6
Septembre 1944.

Rosendaël devenue depuis la destruction de Dunkerque, la plus peuplée des villes de l’agglomération, fut le
plus ardent foyer de la résistance dunkerquoise. Les F.F.I. y étaient inscrits nombreux, sous le signe de
divers groupements nationaux opérant secrètement et leurs chefs avaient remplacé, avec le même courage,
ceux qui étaient tombés durant les premières années ou qui avaient été capturés par l’ennemi. La plupart
de ces braves étaient de tout jeunes gens. Depuis le débarquement des alliés, surtout depuis que, ceux-ci
enserraient Dunkerque, l’impatience de nos F.F.I. était grande. Tous brûlaient de passer à l’action. En
attendant, ils se cachaient dans certaines caves aux abords desquelles la vigilance de voisins et d’amis très
sûrs leur assurait une sécurité relative et où un ravitaillement suffisant leur était assuré. Les conséquences
d’une action prématurée et particulièrement téméraire devaient être fatales à plusieurs de ces hardis
patriotes. Le lundi 4 septembre 1944 à Rosendaël, un acte de résistance individuel amenait, finalement,
l’arrestation de huit patriotes : Robert Vangheluwe, 22 ans ; Georges Claeyman, 33 ans, Elisée Willaert,
22 ans, tous trois de Rosendaël ; deux Leffrinckouckois Roger Reynaert, 21 ans, son père Marcel, 46 ans ;
de trois Bray-Dunois Daniel Decroos, 20 ans, employé dans la boulangerie de son père, rue de la gare;
Vincent Dewaele, 22 ans, marin de commerce, réfractaire du S.T.O. (venu en congé, il n’avait pas regagné
son usine, en Allemagne) et Henri Gadeyne, 19 ans, marin-pêcheur comme son père. Ces huit hommes
étaient des F.F.I. appartenant à la résistance Voix du Nord. Ils se réunissaient, avec d’autres membres de
l’armée secrète, dans une sorte de P.C. aménagé dans la cave d’une maison dont la construction n’était
pas encore achevée, Rue des Sables, puis Testelin (C.M. 10/05/1903). Cette petite artère perpendiculaire
au Boulevard de la République, sera rebaptisé, par la suite Rue des Fusillés (C.M. 30 Juin 1950), puis rue
des Résistants (C.M. 3 Décembre 1971), suite aux fusions de Communes, afin d’éviter la confusion avec
celle de MALO. Ces F.F.I. devaient partir en opération, le lendemain, 5 septembre, au soir, afin de
capturer, si possible, des allemands isolés, en rase campagne, avait recommandé le commandant Dewulf.
Que s’est-il passé ce 4 septembre, vers midi, boulevard de la République, côté Malo ? Il y a deux thèses.
Selon la première, la plus vraisemblable, l’un des F.F.I., le Bray-Dunois, Henri Gadeyne voulut faire
prisonnier un feldwebel qui, se rebiffant, fut blessé d’un coup de revolver, affirmèrent les allemands. Selon
la seconde, l’arme s’enraya et le sous-officier s’en tira indemne. Le Bray-Dunois, forcé de battre en
retraite, rejoignit ses camarades dans la cave. Malheureusement, le feldwebel, blessé ou non, put sûrement
le suivre de loin, repérer l’endroit et donner l’alerte. Très rapidement, le quartier fut cerné. C’est Elisée
Willaert qui aurait vu, le premier, des soldats débarquant des camions. Mais il était déjà trop tard pour
huit des neuf occupants de la cave où venait de descendre Marcel Reynaert, avec un repas destiné à son
fils. Ces hommes furent brutalement arrêtés au terme d’un bref, mais violent engagement à la grenade. Les

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 22


assiégés eux, ne possédaient pas d’armement lourd. Le neuvième F.F.I. présent dans le P.C., Yvon Miron,
réussit, lui, à s’échapper en courant vers les dunes de Malo, bordant alors le boulevard de la République.
Préparateur à la pharmacie Morel, avenue de Rosendaël/Jacques Collache, après la guerre, il fut adjoint
au maire sous le majorat de Monsieur Bournonville, décédé depuis. D’après certaines déclarations faites
plus tard par des prisonniers allemands, notamment l’oberinspector Hübert, de la kreiskommandatur de
Dunkerque, l’ancien greffier du conseil de guerre et le caporal Heinz Becker, neveu du krieskommandant
Becker, les huit F.F.I. auraient été aussitôt enfermés dans un immeuble, à proximité de la
standortkommandatur locale, rue Marceau. Le lendemain matin, six allemands armés de mitraillettes,
« fous de rage » d’après un témoin, mirent en émoi la commune de Bray-Dunes où ils perquisitionnèrent
presque dans toutes les maisons. Ils amenèrent Henri Gadeyne chez le Maire, Monsieur Vandenabelle,
Boucher de son état, dont ils défoncèrent d’abord la vitrine à coups de crosse et interrogèrent le jeune
pêcheur devant ce magistrat. Courageusement, Henri Gadeyne déclara, toujours en présence du maire,
que c’était lui et lui seul « qui avait tiré sur le sous-officier ». Et il prit la défense de Monsieur
Vandenabelle (« le maire n’y est pour rien », dit-il), menacé d’être fusillé avec sa femme et sa fille. Les
huit « terroristes » furent condamnés à la peine de mort dans l’après-midi du 5 septembre, à l’issue d’un
procès ultra-rapide, présidé par le colonel Wittstatt, commandant la forteresse, au palais de justice de
Dunkerque. On transféra, ensuite, nos infortunés concitoyens à la batterie de Zuydcoote, puis au fort des
dunes, à Leffrinckoucke, pour y être exécutés le lendemain matin, à l’aube. L’un d’eux, on ignore lequel,
était gravement blessé au cou et inanimé. Toujours d’après les déclarations de prisonniers allemands, un
médecin militaire aurait fait une piqûre mortelle à ce blessé (le rescapé, Yvon Miron, a déclaré, après la
guerre, qu’un de ses camarades, « l’un des plus jeunes », fut blessé par un éclat de grenade, lors de
l’investissement du P.C.). A la batterie de Zuydcoote, l’un des « terroristes », Daniel Decroos, ne se faisant
plus aucune illusion, tenta de s’enfuir. Hélas, il fut aperçu par une sentinelle et tué de plusieurs balles de
fusil. On l’enterra sommairement à l’endroit même où il s’était effondré, à proximité de l’ouvrage. A 5
heures 30, ce 6 septembre 1944, un peloton de fantassins exécuté les six (ou sept) condamnés, alignés
contre un mur. Les soldats enfouirent les corps dans une fosse et firent sauter le mur à la dynamite afin de
la dissimuler sous les gravats. Les familles et la population apprirent la terrible nouvelle par l’apposition,
le lendemain, d’une affiche menaçante, signée par le colonel Wittstatt. Cet officier supérieur devait être
remplacé, quelques jours après, exactement le 10 septembre, par l’amiral Frisius, alors commandant la
kriegsmarine du Pas de Calais à Wimille. On imagine l’émotion que la lecture de cette affiche souleva dans
l’agglomération ; émotion d’autant plus vive que, ce jour-là, les alliés étaient signalés à Wormhout. Vingt-
quatre heures après, le vendredi 8 septembre, alors que le régiment canadien de Maisonneuve investissait
Bourbourg et Gravelines, un officier allemand, le major Schwartz, dont l’unité venait de subir de grosses
pertes en Normandie, fit venir à la Standortkommandatur de Rosendaël, Monsieur Hilaire Vanmairis,
adjoint, maire par intérim depuis l’arrestation le 4 Août de Monsieur Paul Machy, maire. Ce vendredi 8, le
premier magistrat de la Vallée des Roses, déporté par le dernier et sinistre « train de Loos », venait
d’arriver en Allemagne hitlérienne et, le lendemain, était interné au camp de concentration de
Sachsenhausen-Oranienburg. Le vendredi 8 septembre 1944 donc, Monsieur Hilaire Vanmairis se
présenta à la Standortkommandatur de Rosendaël où le major Schwartz lui signifia que, « compte tenu de
l’attitude hostile des civils », tous les hommes et jeunes gens, à partir de quinze ans, devaient avoir quitté
la ville pour le dimanche 10 à midi ; sinon seize otages seraient fusillés. En fait, dix otages, et non seize,
avaient été arrêtés, au hasard semble-t-il et enfermés dans une villa de la rue Marceau. Il s’agissait de
Louis Ayello, le footballeur dunkerquois bien connu ; Claude Vanraët, chapelier, rue de la gare ;
Raymond L’Hois, fabricant de meubles, rue Albert Cuenin ; Gaston Grujon, assureur ; Louis Burnod,
ancien directeur du « Nord-Maritime » ; Gaston Loger, chef de district au ravitaillement général ; Roland
Deheele, ouvrier métallurgiste ; Charles Dart, François Stanislaw et Charles Eloy, respectivement
comptable, chef de fabrication et employé à la brasserie Deboës. Des élus, des pompiers et la police
parcoururent toutes les rues pour informer la population et un dernier avis fut affiché le 9. Le lendemain,
dimanche 10 septembre, toutes les personnes visées par l’ordre du major, beaucoup accompagnées par
d’autres membres de leur famille, avaient gagné les communes ou campagnes environnantes, en fin de
matinée. Les otages, eux, furent libérés dans l’après-midi. Après la capitulation de « la poche de
Dunkerque », minée et dévastée, la recherche des huit corps fut entreprise par des soldats français et des
P.G. allemands, à partir du 27 juillet 1945. Les travaux furent longs et difficiles mais, grâce, rappelons-le,
à des indications fournies par des prisonniers de guerre, principalement le caporal Becker, ceux-ci

Jean-Pierre Salengro / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 23


aboutirent à la découverte de sept corps, à partir du lundi 30 juillet. Seul celui du jeune Bray-Dunois
Daniel Decroos, abattu au cours d’une tentative d’évasion, n’avait pu être mis à jour. Les funérailles
officielles de ces sept F.F.I. Voix du Nord, décorés de la Croix de Guerre 1939/1945 eurent lieu le 6 août à
Rosendaël, dans la cour du patronage, en présence d’une assistance considérable où la Résistance était
fortement représentée. Un détachement du 33° R.I. rendait les honneurs militaires et encadrait les
cercueils, drapés de tricolore. A l’issue de la messe de requiem, célébrée par le Chanoine Gérard Pels,
curé de Notre-Dame et au cours de laquelle l’abbé Lescroart, déporté de Dachau, prononça l’homélie,
l’inhumation des fusillés rosendaëliens et leffrinckouckois eut lieu au cimetière communal, où prirent la
parole Messieurs Marius Marant, sous-préfet ; Hilaire Vanmairis, adjoint, au nom de la résistance
locale ; Auguste Oustlandt, maire par intérim et le commandant Dewulf, président du comité d’épuration.

Tombe nouvelle version de ROSENDAËL

Tombe à ROSENDAEL Tombe de BRAY-DUNES (ancienne et nouvelle version)


(ancienne version)

Dans cette tombe est également inhumé un résistant F.F.I. : François DEBRIL, né le 14 Novembre 1908 à
ROSENDAËL, Tué à l’ennemi le 8 Octobre 1944 à SPYCKER.

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Faire-part annonçant les funérailles

Sources :

Etat-civil
Presse notamment le Nouveau-Nord de Juillet/Août 1945
L’épopée tragique du Dort des Dunes (1940-1944) – Laurentine MORITZ-BART
Dictionnaire Biographique Dunkerquois

Jean-Pierre SALENGRO
23 Février 2014

P.S. En vie ( ?), pas de certitude que ces personnes soient encore en vie. Les actes en ma possession datent.
A vérifier.

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