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L’Association UNION SPORTIVE DE

SIMACOURBE
Préambule :
Avant la création de l’U.S. Simacourbe en 1946, qu’avait la jeunesse du
village, au XIXème et début du XXème siècle, pour se distraire, donner un sens à
ses moments de repos, à son temps libre ? Qui, à Simacourbe, prenait ou allait
prendre en charge les désirs de la jeunesse ?
À la lumière du temps, nous pouvons citer les lieux de retrouvailles:
- Les estaminets, tripots, cafés. En 1800, il y avait 12 cabarets à
Simacourbe où, se réunissaient, surtout les hommes, pour boire la pinte, la
chopine et jouer. Ces cabarets avaient une grande clientèle. Tous les alcools
étaient autorisés. C’était surtout du vin local, rouge comme le « piquepoult »
ou blanc, dont le fameux « noah », le vin qui rendait fou. L’absinthe, alcool
très fort devait aussi causer les débordements nombreux et des délirium
trémens ? N’oublions pas dans ces lieux, les jeux de cartes très prisés (belote,
rami) et le jeu de quilles de 9 voire, en certains endroits, les quilles de 6.
- Jouer aux jeux de cartes, aux dominos, aux dés était l’occasion de paris.
- Plus difficile et physique était de jouer aux quilles de 9, jeu qui se
pratiquait sur des surfaces privées, la plupart accolées aux cafés et bistrots. Là
aussi, toutes sortes de paris étaient un jeu.
- Les mascarades ou amusements carnavalesques, une fois par an
- La soirée annuelle de la Fête de la Saint-Jean, jour le plus long de l’année
et début du solstice d’été.
- Les fêtes de village annuelles, à l’époque concentrées en été après les
durs travaux de la fenaison et de la moisson. C’étaient des moments de
réjouissances et de détente entre deux périodes d’intense labeur.
Le jeu de quilles de 9 .
Depuis le début du XIXème siècle, ce jeu était pratiqué en trois endroits à
Simacourbe où étaient aménagés des plantiers ou quillers.
- L’auberge Menet, plus tard Lube-Molou, ensuite avec les gérants Baix
et Paulin Armagnacq et fin du quiller.
- L’auberge Lamarque-Rey, plus tard Pouchan, Lom, Cabanot (fin du
quiller) et enfin Laborde.

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- L’auberge Castaibert, plus tard Condérine, puis Hau-Sans et Rolle
jusqu’en 1965 (fin du quiller).
Malheureusement, nous n’avons pas de noms d’anciens joueurs à citer
du début du XXème siècle. Au milieu des années 1950, Jean LOUSTALAN glanait
des lauriers sur plusieurs plantiers.
Avec la fermeture de ces auberges, les joueurs se dispersaient, à
Lembeye, à Lannecaube (plantier Cassou), à Lalongue (plantier Lartigue), à
Sévignacq, à Morlaàs et même à Pau.
Et, c’est au sein de l’Union Sportive de Simacourbe, au début des années
1980, de par la volonté d’un joueur de catégorie hors-classe* Louis CASTETS,
qu’avec la construction d’un quiller municipal, ce jeu reprenait droit de cité
dans le village. Nous en parlerons plus tard dans la rubrique des quilles.
Hormis ce jeu ancestral, le carnaval et le feu de la Saint-Jean, les
distractions n’étaient pas légion.

Un quiller, quelque part en Béarn, à la fin du XIXème siècle. (Collection Serge


Chantre).
- À partir de la fin du XIXème et durant le XXème siècle, des initiatives ont
aidé cette jeunesse à sortir du train-train ancestral:
- Des initiatives privées, l’avènement d’instituteurs éclairés et la prise en
compte des désirs de cette population, par les instances religieuses et civiles.
* Plusieurs catégories différencient la valeur des joueurs : Hors-classe, 1ère série,
2ème série, 3ème série.
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1 - Des initiatives privées, des transmissions orales. Nous
pouvons en citer une avec la création d’une :
Harmonie ou fanfare à Simacourbe.
Pour avoir écouté la parole des anciens, une poignée de musiciens avait
créé une société de musique durant le dernier tiers du XIXème siècle. Elle était
dirigée par François Armagnacq, arrière-grand-père de Claude Armagnacq et
de ses frères et sœurs. Les pratiquants n’avaient pas suivi de cours de solfège,
mais ils jouaient, se fiant à leur oreille. « Ils jouaient à l’oreille » disait-on. Très
certainement, son fils Denis joua d’un instrument ? Des adolescents de
l’époque emboîtèrent le pas, mais la guerre de 1914/1918 donna un coup
d’arrêt. Au sortir de ce cataclysme, les survivants et ceux qui avaient appris à
jouer d’un instrument au contact de leurs aînés, mélomanes autodidactes,
reprirent le flambeau individuellement. Leur nom : Jean-Marie Armagnacq,
Prosper Cazenave-Campagnolle, Baptiste Loustalan, Jean Loustalan, Jean-
Marie Terrade et, certainement d’autres … Bals de fêtes, noces, les virent
égrener les notes avec leur trompette, clarinette, saxophone, trombone etc….

Mariage à Simacourbe, de Joseph PEYRÉ avec Anna LABAN de Limendous le 21


janvier 1921. Sur la gauche, on reconnaît quelques musiciens du village, Jean
LOUSTALAN, deuxième en partant de la gauche et Baptiste LOUSTALAN quatrième,
en partant de la gauche, couvert d’un chapeau. Entre les deux, avec un béret,
PAILHAS de Lespielle, lui aussi musicien.

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2 - L’apport et l’influence d’instituteurs, propagateurs,
non seulement du savoir, mais aussi de culture.
M et Mme Léon NAVARRE furent les précurseurs dès 1890. Ils comprirent
qu’en dehors de l’école, ils pouvaient apporter leurs concours à la vie sociale
de la commune. Ils créèrent deux associations pour adultes dans laquelle, ils
impliquèrent des personnes de Simacourbe.
Mais , c’est avec l’arrivée de M et Mme Jacques BIÉ le 1er octobre 1920,
que la solitude de la jeunesse du village fut prise en compte. À leur art
pédagogique d’enseignant, ils ajoutèrent la transmission de leur passion du
théâtre.
Après la douloureuse période de la guerre de 1914/1918, ils donnèrent
aux élèves de leurs classes, aux jeunes gens et à la population du village un
visage et une sensibilité aux choses du spectacle vivant.
Ils débutèrent par des séances récréatives de fin d’année et la cérémonie
d’inauguration du Monument aux Morts de Simacourbe, le 28 mai 1922, leur
donna une occasion d’ouverture sur le monde, extérieur à l’école.
À la suite à cette manifestation, ils créèrent deux associations Loi 1901,
« Les Jeunes Filles de Simacourbe » et « Les jeunes Garçons de Simacourbe »
qu’ils déclarèrent en bonne et due forme auprès de la préfecture des Basses-
Pyrénées.

Deux troupes de théâtre.


Avant de remplir cette formalité, ils mirent sur pied deux troupes
théâtrales. L’une, composée de filles et une autre, composée de garçons. Ils
initièrent tous ces jeunes gens, au cours de répétitions, à la déclamation et à la
posture scénique de « comédiens » de théâtre.
Dès lors, ils montèrent pendant leur court passage à Simacourbe,
plusieurs pièces de théâtre qu’ils firent jouer également par quelques
« grands et grandes » de l’école et des jeunes gens du village plus âgés. La
scène se composa d’une estrade improvisée dans la cour de récréation, avec
une tente accolée servant de vestiaire et surtout, ils investirent dans la grange
Laban, bâtiment où, M. Georges Lannes, plus tard, installera son atelier de
charron.
Et c’est ainsi, - les photographies ci-après le prouvent – que des jeunes
filles et des jeunes hommes, ayant dépassé la quinzaine d’années,
participèrent avec entrain à ces animations théâtrales, que la plupart

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découvraient et pour lesquelles, ils ne s’estimaient pas être en mesure
d’endosser des rôles de composition
En janvier 1926, 24 « acteurs » furent dénombrés dans le rapport de
l’inspection primaire lors de sa visite de contrôle à Simacourbe.
M et Mme BIÉ quittèrent l’école de Simacourbe le 30 septembre 1926 et
le 1er octobre 1926, Madame prenait la direction de l’école primaire de
Lembeye et son mari était gratifié d’un poste d’enseignant, lui aussi à Lembeye.
Ils y restèrent jusqu’au 30 septembre 1933.
Après leur départ à Lembeye, ils n’oublièrent pas le travail entrepris à
Simacourbe et firent venir la troupe des « Jeunes Filles de Simacourbe » pour
jouer la pièce « Le Cœur de Suzel » au chef-lieu de canton. Cette représentation
théâtrale remporta un succès certain, comme nous le confirma Mme Hélène
Estrem-Monjouste en 1998.
M. Jean-Baptiste AMADE et son épouse Jeanne, de 1927 à 1937
continuèrent sur la lancée.
Ensuite, de 1937 à 1946, M. Paul BOURDALÉ et son épouse Marthe,
furent tributaires des évènements de la seconde guerre mondiale et ne purent,
certainement pas, exprimer leurs envies de fêtes pour la jeunesse en général !
En avril 1946, ils organisèrent une grande kermesse de la jeunesse et
préférèrent le style chorégraphique. La guerre avait peut-être modifié les
comportements, les attentes n’étaient plus les mêmes ni les facilités !
Le 8 mai 1946, ils réunirent tous les enfants scolarisés et les adolescents
du village dans une manifestation patriotique commémorant la fin de la
seconde guerre mondiale.
Ci-après, plusieurs cartes postales éditées à l’occasion des séances
théâtrales mises sur pied par M et Mme BIÉ et M et Mme AMADE.

Avec la guerre de 39/45, la filiation n’a pas perduré et l’après-guerre


donnait une autre vision du monde plus individualiste y compris dans le monde
rural! Dommage !

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Joséphine LARRÉBITÉ (Mme BISCAY), Yvette JOUANINE
(M me DOUAU), Hélène SÉRIÈS (M me ESTREM-MONJOUSTE),
Jeannette CONDÉRINE (fille de Baziline CASTAIBERT), Geneviève
CHANTRE. (Photographie, éditions G.B. document S. Chantre).

Photo prise devant la porte de la tourelle de l’école, lors de


l’inauguration du Monument aux Morts le 28 mai 1922 au cours de
laquelle, une séance patriotique fut mise en scène par l’institutrice
Mme Marie-Anne BIÉ aidée par son mari Jacques.

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De g à d : Alice DUFAU (Mme BRITIS-BETBEDER), Marie LUBE
(Mme GALICY) , Frida CHANTRE, (Mme MOUNET),
Julie PÉDÉHOURTICQ (M me LUBE-MOLOU), Marguerite LAPËTRE
(Mme VIGNEAU), Mathilde MINVIELLE (Mme BIDAURY),
Irma ARMAGNACQ (M me LACROUTS) Hélène SÉRIÈS (M me ESTREM-
MONJOUSTE). (Photographie Ayma Garlin - Document S. Chantre).

Pièce patriotique où l’on devine les Alsaciennes dont l’une, celle de


droite (Hélène SÉRIÈS), s’est enveloppée du drapeau tricolore tant
chéri et caché pendant l’occupation allemande !

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La troupe théâtrale des « Jeunes Filles de Simacourbe »
interprétant « Les Bohémiens » », le dimanche 13 mai 1923, dans
la grange Laban (atelier de charronnerie de M. Georges Lannes, plus
tard). (Photographie Ayma Garlin - Document S. Chantre).
Assises de g à d : Frida CHANTRE (Mme MOUNET), X…, Marie-Jeanne
LAULHÉ (Mme ARMAGNACQ), Yvette JOUANINE (Mme DOUAU),
Geneviève CHANTRE.
Debout de g à d : Henriette LOUSTALAN, Marie PÉHAU (dcd jeune)
Alice DUFAU (Mme BRITIS-BEDTBEDER), Marie-Jeanne SÉRIÈS,
(Mme DABAN), Denise ARMAGNACQ (Mme LOUSTALAN Baptiste),
Lucie PÉDÉHOURTICQ (Mme GRANGÉ), Henriette LUBE
(Mme BELLOCQ) Irma ARMAGNACQ (M me LACROUTS), Mathilde
MINVIELlE (M me BIDAURY), Élise BOURDALÉ.

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La troupe des « Jeunes Filles de Simacourbe interprétant la
scénette « Le Cœur de Suzel », photographiée devant l’école.
À droite, on remarque le fameux pied de glycine. ((Photographie Ayma
Garlin - Document S. Chantre).
Rang du haut de g à d : Geneviève CHANTRE, Henriette LUBE
(Mme BELLOCQ), Marie LUBE (Mme GALICY), X… - Au milieu de g à
d : X…, Irma ARMAGNACQ (Mme LACROUTS), Alice DUFAU
(Mme BRITIS-BETBEDER), Mathilde MINVIELLE (Mme BIDAURY), X…,
Frida CHANTRE (Mme MOUNET) –
Assises sur des chaises à g : Emma AGRAZ (Mme DUFAU), à d : Julie
PÉDÉHOURTICQ (Mme LUBE-MOLOU) -
Allongées de g à d : Marguerite LAPÊTRE (Mme VIGNEAU), Hélène
SÉRIÈS (Mme ESTREM-MONJOUSTE).

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La troupe de théâtre des « Jeunes Filles de Simacourbe »
interprétant la pièce « La Bugade ». (Photographie Ayma Garlin -
Document S. Chantre).
Debout de gauche à droite : Alice DUFAU (Mme BRITIS-BETBEDER ),
Jeannette CONDÉRINE, Mathilde MINVIELLE (Mme BIDAURY), Lucie
PÉDÉHOUDTICQ (Mme GRANGÉ), Frida CHANTRE (Mme MOUNET).
Accroupie : Marie LUBE (Mme GALICY).

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La troupe des « Jeunes Garçons de Simacourbe » en représentation
en 1925, soutenue par deux éléments des « Jeunes Filles de
Simacourbe ». (Photographie Ayma Garlin - Document S. Chantre).
De g à d : Joseph TISNÉ, Julie CONDOURE, Léon LUBE-MOLOU,
Raymond, Hildevert ARMAGNACQ, Frida CHANTRE (Mme MOUNET),
Gaston CHANTRE. Accroupis : Baptiste LOUSTALAN. Assis :
Alphonse BAZET.

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De g à d : Jeannette CONDÉRINE, Frida CHANTRE (Mme MOUNET),
Alice DUFAU, (Mme BRITIS-BETBEDER), Marie LUBE,
(M me GALICY). (Photographie Ayma Garlin - Documents S. Chantre).

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Hildevert ARMAGNACQ et Anna PEYRÉ née LABAN. (Photographie
Ayma Garlin - Document S. Chantre).

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Adrien MAROLE* et Jean-Marie BISCAY. (Photographie Ayma Garlin -
Document S. Chantre).

Adrien MAROLE était un enfant de l’Assistance Publique « placé » chez


Mme Lhoste à Simacourbe, né le 2 mars 1919 et qui alla à l’école publique
de Simacourbe du 1er mars 1924 au 1er juillet 1932, date à laquelle, il obtint
le certificat de fin d’études primaires. Dès lors, il fut « placé » comme
domestique dans la famille Gaye.

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Marie LUBE (Mme GALICY) et Alice DUFAU (Mme BRITIS-BETDEBER).
(Photographie Ayma Garlin - Document S. Chantre).
Pierrot et Colombine -

Pierrot aime Colombine, son amie d’enfance, qui habite la petite


maison blanche en face de la sienne. Mais Colombine est blanchisseuse et
travaille le jour, tandis que Pierrot est boulanger et travaille la nuit. Passe
Arlequin, le peintre aux couleurs de l’arc-en-ciel… Ce trio mythique nous
emporte alors à la découverte de soi et de l’autre !
M et Mme Jean-Baptiste AMADE, instituteurs de 1929 à 1937
essayaient de reprendre le flambeau, mais leur passion n’était pas aussi
communicative. Quelques pièces de théâtre étaient « montées » mais
beaucoup d’acteurs avaient déserté la scène. Alice DUFAU, Mathilde
MINVIELLE assuraient le trait d’union avec des jeunes gens « nouvelle
génération » si l’on peut dire : l’époux d’Alice, Hilarion BRITIS-BETBEDER,
Albert BALEIX, Lucien LONGIN et d’autres, venus de Gerderest entre
autres.

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Vers 1935, pièce de théâtre jouée par des jeunes gens du village.
De g à d : X…, Albert BALEIX jouant un rôle d’’huissier, X…, Alice
DUFAU, X…, Lucien LONGIN. (Photographie anonyme – Prêtée par Mme
Laure Castets).

De g à d : Albert BALEIX, jouant un rôle d’’huissier, X…, Alice


DUFAU, X…, Lucien LONGIN. (Photographie anonyme - Prêtée par
Mme Laure Castets).

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Debout, de g à d, : X…, Mathilde MINVIELLE (Mme BIDAURY), Alice
DUFAU (Mme BRITIS-BETBEDER) – Agenouillés, de g à d : X…, X…,
Albert BALEIX, photographiés ici dans la cour de l’école (abbaye
laïque). (Photographie anonyme - Prêtée par Mme Laure Castets).

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Jeunes gens de Simacourbe dans les années 1930/40 lors d’une
représentation théâtrale. On peut reconnaître à gauche : Denise
ARMAGNACQ, Hilarion BRITIS-BETBEDER, en huissier, habillé d’une
robe de couleur noire et coiffé d’une toque et Albert BALEIX à l’extrême-
droite. (Photographie anonyme - Prêtée par Mme Laure Castet).

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- Carnaval et mascarade durant l’entre-deux-guerres :

Jeunes gens de Simacourbe déguisés, grimés et masqués


lors d’une mascarade et passe-rues de ces années d’avant
deuxième guerre mondiale entourant un char décoré, tiré par une
paire de bœufs. Il nous est difficile de reconnaître et de donner une
identité à ces jeunes, hormis Hilarion BRITIS-BETBEDER,
deuxième personnage en partant de la gauche et, peut-être, sur le
jeune homme accroupi, à l’extrême droite, qui pourrait bien être…
Roger POUBLAN. (Photographie anonyme prise devant l’épicerie Dufau
très certainement - Prêtée par Mme Laure Castet).

Tous ces jeunes gens allaient quémander de maison en maison. Que


leur donnait-on ? En général, des victuailles : Boudins, saucisses, de la
« hampe » » (ventrèche plate), tranches de jambon peut-être ? saucisson,
œufs, pain, beignets et très rarement, « la pièce ».
Peut-être que, visitant la famille de COURRÈGES d’AGNOS et de
POUTIER de SÔNE, famille de Mme de COURRÈGES d’AGNOS présente à cette
époque-là dans la demeure, photographiée ici, en arrière-plan sur la
photographie suivante. Eurent-ils quelque monnaie ? Après le passe-rue et « la
récolte », ils se réunissaient et organisaient un « festin », heureux du
déroulement de la journée.
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Deux personnages de Simacourbe, déguisé et masqué pour
celui de gauche, déguisé et reconnaissable pour celui de droite
Hilarion BRITIS-BETBEDER, devant le portail du château de Parage.
(Photographie anonyme - Prêtée par Mme Laure Castet).

3 – L’autorité religieuse et les édiles civils allaient


s’intéresser aux besoins et aux aspirations de la jeunesse.

Dès le début du XXème siècle, les autorités religieuses s’intéressèrent aux


besoins de la jeunesse et la création de patronages amena beaucoup de jeunes
gens et jeunes filles vers la pratique du sport, de la danse rythmique, des
sorties à la montagne. Dans le milieu rural, très peu de patronages furent créés.
À Simacourbe, ce sont les instituteurs qui regroupèrent la jeunesse
autour du théâtre !
Au sortir de la guerre de 1939/1945, les jeunes de Simacourbe étaient
nombreux, avides de découvertes, de distractions car, privés de libertés
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pendant la terrible période, ils aspiraient à les recouvrer entièrement en étant
demandeurs de distractions, de voyages, de grand air.
Quelques-uns convolaient en justes noces.
- Le conseil municipal de transition, élu en 1945, présidé par M. François
SARRAMOUNE, membre du Parti Communiste, parfaitement conscient de cet
état de fait, allait accompagner les initiatives. C’est sous l’impulsion de trois
personnages qui tenaient un rôle important dans la société simacourbaise que
le déclic allait se produire :
- L’instituteur M. Paul BOURDALÉ, forte personnalité, membre du
Parti Communiste Français, aidé par son épouse Marthe. Ils allaient quitter le
village le 13 juillet 1946, après avoir réunie toute la jeunesse du village, avec
les élèves de l’école, pour une célébration de la liberté retrouvée, le 8 mai
1946.
Ils devaient, entre autres, créé une journée festive en avril 1946 et
mettre en scène les jeunes filles du village dans une réalisation gymnique et
chorégraphique fort réussie.

De g à d : Henriette CAZENAVE, Andrée LABORDE, Paulette


LABORDE, Renée CAZENAVE, Jeanne SÉBASTIE, Antoinette BAZET,
Georgette BAZET, Lucette MAUHÉ. (Photo anonyme, prêtée par Marc
Bazet).
Ballet exécuté par les jeunes filles de Simacourbe sous la houlette
de M et Mme Paul et Marthe BOURDALÉ

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- L’abbé Ernest LABOURDIQUE, curé de la paroisse, inlassable
animateur organisait des sorties pour les jeunes hommes sur le bord de la mer,
autour du lac de Lourdes, à la montagne ainsi que pour les jeunes filles etc…

Jeunes gens sur la plage de Biarritz au cours d’une sortie organisée


par l’abbé Ernest LABOURDIQUE. De g à d : Jean COUET-LANNES,
Francis LOUSTALAN, Jean VIGNAU, Jean-Marie AZABAN.
(Photographie anonyme, prêtée et légendée par Francis Loustalan).

Jean-Jacques Jean-Baptiste Henri Biau- Marcel Couet-


Britis-Betbeder Galicy Guilhembet Lannes

René Pommiès

André Cazenave-
Campagnolle

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Alexandre André Cazenave- Jean-Jacques
Jean-Baptiste Galicy Sarramoune Campagnolle Britis-Betbeder
Bernard Bareyat-
Barou

Henri Biau-
Guilhembet

Aline Biscay

Yvette Lauzet

Roger Monge
Françoise Larrébité

Noelle Peyré

Paulette Cabanot

Arielle Bagnariol

Louisette Lauzet

Pèlerinage des jeunes gens de Simacourbe à Lourdes mis sur pied


par l’abbé Ernest Labourdique en 1948. (Photographie anonyme prêtée
et légendée par Roger Monge).

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- Le chef de bataillon Paul de COURRÈGES d’AGNOS, nouveau
retraité de l’armée, propriétaire du château, épris de formation sportive pour
la jeunesse, père de cinq jeunes gens et jeune fille allait insuffler un élan sportif
auprès des jeunes gens du village en s’appuyant sur des bonnes volontés telles
que Jacques GAYE, Baptiste LOUSTALAN.
Ces personnes avaient humé les désirs de la jeunesse du village, et
surtout entrevoyaient la nouvelle ère qui s’offrait à elle. Ils en causaient avec
des membres du conseil municipal, réceptifs à ces idées. Les jeunes de cette
époque savaient pouvoir s’appuyer sur ces personnes pour influencer les édiles
du conseil municipal qui étaient à l’écoute.

L’après-guerre mondiale 1939-1945.

La jeunesse comme toute la population avait subi des privations en tous


genres et se retrouvait pleine de vie, sans but précis avec, dans l’immédiat, les
fêtes de village et des incertitudes !

Trois projets allaient cimenter – quasiment - toutes les


volontés du village.
- La création d’une association sportive.
- La construction d’une salle des fêtes.
- L’organisation de fêtes dans cette enceinte.
Après la guerre de 1939/1945, l’Union Sportive de Simacourbe allait
redonner un élan théâtral dans le village en soutenant la création d’une salle
des fêtes ce qui incitait la jeunesse d’après-guerre à faire venir des troupes
théâtrales aguerries, et à mettre en scène leurs camarades du village au travers
de pièces de boulevard. Malheureusement, nous n’avons pas de documents
photographiques de cette période. Quelques bribes de souvenirs épars, c’est
tout

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(Photographie anonyme, aimablement prêtée par Laure Castets).

Debout de g à d : Antoinette BAZET, Renée CAZENAVE, Michèle


RAMUALDE, Paul BAZET, Victor LABORDE, Henriette CAZENAVE,
Andrée LABORDE, X…, X…, Jeannette SÉBASTIE, Mme Léontine
POUEY, Lucette MAUHÉ, Paulette LABORDE, Georgette BAZET.
Accroupis de g à d : Micheline ARMAGNACQ, Raymonde GAYET,
Francis LOUSTALAN, Marcel LEGAGNOA, Jean-Marie AZABAN, M.
Maurice RAMUALDE le boulanger, Roger PÉDEPAU allongé, avec, à
sa gauche, Louis PEYRÉ dit « La miche », car il était ouvrier
boulanger, « mitron » chez Dumartin à Taron-Sadirac.

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De g à d : Jean-Marie AZABAN, Louis PEYRÉ, Alphonse MONGE,
Victor LABORDE, Yves POUEY, X…, Francis LOUSTALAN dit
« Jeannot », Marcel LEGAGNOA, Roger PÉDEPAU, Paul BAZET.
(Photographie anonyme, prêtée par Jacques Sériès).
La jeunesse de Simacourbe était réunie en 1946/1947 sur ces deux
photographies. Très certainement, les jeunes hommes, bénévoles, aidaient à
l’achèvement de la construction de la salle des fêtes en préparant les pieux qui
allaient servir à poser la clôture de « fils de fer barbelés », autour du nouvel
édifice de la salle des fêtes. Ils étaient accompagnés par les jeunes filles du
village, associées aux projets.

- Création de l’Union Sportive de


Simacourbe, association loi 1901.
Parmi les membres du conseil municipal ou gravitant autour, certains
étaient favorables à ces aspirations juvéniles : citons par ordre alphabétique,
MM. Louis Couet-Lannes, Jacques Gaye-Cular, Baptiste Loustalan, François
Sarramoune, Paul Bourdalé ainsi que le curé Ernest Labourdique
Dès lors, une association sportive, l’Union Sportive de Simacourbe, était
créée et le 18 mars 1946, la demande d’agrément était envoyée au Secrétaire
d’État à l’Éducation et à la Jeunesse sous couvert du Directeur Départemental
de la Jeunesse et des Sports des Basses-Pyrénées, en l’occurrence M. Laurent

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Haure-Placé, ancien professeur d’éducation physique et membre du parti
communiste.
Au vu des statuts et de l’article 2, il est surprenant de lire : « Elle a pour
but de développer par l’emploi rationnel de la gymnastique, du tir et de sports
et par la préparation militaire, les forces physiques et morales des jeunes gens,
de préparer au pays des hommes robustes et de vaillants soldats et de créer
entre tous ses membres les liens d’amitié et de solidarité ».
La guerre venait juste de cesser, et l’on y parlait de préparer pour le pays
…de vaillants soldats ! Étrange ! Cela ressemblait fort aux fameux « Bataillons
scolaires » de la période 1882-1914 institués sous la houlette de Paul Bert,
ministre de l’Instruction Publique de 1881 à 1882 et Jean Macé, fondateur de
la Ligue de l’Enseignement !

Le comité ou conseil d’administration se composait ainsi :


Président : M. François Sarramoune, maire du village.
Vice-Président : Baptiste Loustalan, conseiller municipal et président actif.
Secrétaire général : M. Jacques Gaye, conseiller municipal.
Secrétaire général adjoint : M. l’abbé Ernest Labourdique.
Trésorier général : M. Baptiste Gaye, militaire à la retraite.
Trésorier général adjoint : M. Louis Couet-Lannes.
Membres : Robert Curon, conseiller municipal, Maurice Ramualde, Henri
Cazenave, 1er adjoint au maire , Robert Chantre, Maurice Chantre, Jean Monge,
René Lacrouts, conseiller municipal.

Deux projets avaient les faveurs de tous :


Avec ce cadre associatif, il était possible de s’approprier le projet de la
construction d’un lieu festif pour tous, garçons et filles et d’autre part, de
procéder à la constitution d’une équipe masculine de football.

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Après cette premi

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ère et nécessaire démarche administrative, les projets pouvaient s’élaborer : la
salle des fêtes pour tous et l’équipe de football pour les jeunes hommes.

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- CONSTRUCTION DE LA SALLE DES FÊTES.
Elle était construite sur un terrain, jouxtant le bâtiment de la mairie,
objet d’un acte notarié de donation par la famille de COURRÈGES d’AGNOS en
faveur de l’association Union Sportive de Simacourbe récemment fondée, ci-
devant donataire, enregistré en 1946 en l’étude de Me Sarthou-Camy à
Lembeye.

Le Commandant Paul de COURREGES d’AGNOS et Madame, née Raphaëlle de


POUTIER de SÔNE.
(Photo de la famille de Courrèges d’Agnos, aimablement prêtée par le père
Gaëtan de Courrèges d’Agnos).
L‘abbé Ernest Labourdique, curé de la commune se démenait, et grâce à
son entregent, obtenait, avec l’aide de M. Argote, d’Orthez, la fourniture
d’éléments de structure et de charpente métallique auprès de surplus
américains.
En un peu plus d’une année, le bâtiment était mis sur pied, cerné par des
murs en briques rouge, le petit fronton en blocs moellons. Contrevents et
portes en bois habillaient les façades tandis qu’à l’intérieur, les ouvertures
restaient sans fenêtres et le sol respirait la terre battue. Une scène théâtrale
était construite avec un plancher de scène, la cage de scène, la fosse pour le

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souffleur, le rideau à l’italienne, les coulisses côté cour et côté jardin, pour les
changements de costumes et les penderies, une ligne électrique aménagée
sommairement pour alimenter l’éclairage scénique et des ampoules logées
sous de gros abat-jour noir, surplombant l’allée centrale. Les finances de la
commune étaient minces. Mais la salle des fêtes était en vie et ne demandait
qu’à vibrer. Tout autour des acacias étaient plantés et une clôture de fil barbelé
ceinturait en partie la salle.
Côté fronton, une piste de danse goudronnée était aménagée,
entourée de plants d’acacias. Le tout avait fière allure, et la jeunesse de
Simacourbe apprivoisait rapidement son « palais ».
Cette salle des fêtes, dès son inauguration, s’avérait être l’épicentre de
la vie simacourbaise. De nombreuses séances théâtrales allaient s’y dérouler,
initiées par les membres de l’Union Sportive et de la jeunesse du village, ainsi
que des bals.

Quelques contestations.

Cette construction donnait lieu à quelques escarmouches verbales,


somme toutes vénielles, mais bien réelles.

Il ne faut pas oublier le contexte de la fin de la seconde guerre mondiale.


Afin de comprendre cette période, il faut en reconstituer l’histoire.

1944 -1945 : Deux années cruciales pour l’avenir de la France. Après la


guerre, la situation politique en France était précaire, la situation économique
à terre était à repenser, à reconstruire.
Avant la libération de la France, côté Ouest, les États-Unis d’Amérique,
conscients de leur force militaire, économique et financière, avait des visées
sur sa gouvernance. Ainsi, ils avaient mis au point un cadre administratif
dirigeant, l’A.M.G.O.T *, organisme qui, à la fin de la guerre, devait régir
totalement l’hexagone à leur profit. Ainsi, la France devenait vassale des États-
Unis aidée en cela par le Royaume-Uni.
*A.M.G.O.T (Gouvernement militaire d'occupation constitué par des officiers américano-
britanniques chargés d'administrer les territoires libérés au cours de la Seconde Guerre
mondiale).
Tout était prêt, y compris les billets de banque qui étaient mis en circulation
avec la Libération de la France!

35
Voici le billet de banque imaginé pour servir de monnaie en France si le
stratagème américano-britannique avait réussi ! (Collection Serge Chantre).
Côté Est, l’Union Soviétique aussi, entendait asseoir son hégémonie sur
l’Europe occidentale, en s’appuyant sur les partis communistes frères,
existants et en particulier, le Parti Communiste Français, très puissant. Au
travers du KOMINTERN jusqu’en 1943, puis du KOMINFORN à partir de 1947,
elle avançait ses pions.
Le Général de Gaulle, conscient de ces deux dangers, réussissait à les
contrôler, en s’y opposant fermement pour le premier, en réunissant tous les
mouvements de libération de la France y compris communistes avec le CNR
(Conseil National de la Résistance) puis, en constituant le GPRF (Gouvernement
Provisoire de la République Française) pour le second. Ce GPRF, avec les
Communistes, gérait la reconstruction de la France, et tout l’Empire colonial du
3 juin 1944 au 27 octobre 1946, date de l’avènement de la IV ème République.
L’émergence du Parti Communiste Français tout puissant, constituait une
menace que tous les autres partis ne négligeaient pas.
Une assemblée constituante était chargée de rédiger la nouvelle
Constitution, mais le Général de Gaulle se heurtait à la résurgence des
36
combinaisons de partis et démissionnait le 20 janvier 1946. Les partis
politiques recommençaient leurs chicaneries et ne voulait pas d’un exécutif
fort.
Une nouvelle assemblée constituante, élue le 2 juin 1946, était marquée
par le renforcement du M.R.P, le recul de la gauche, tandis que le Parti
Communiste obtenait 28,3% des voix (premier parti de France). Il obtiendra
même, 30% aux municipales de 1947.
La constitution de la IVème République élaborée sous la présidence du
GPRF de M. Georges Bidault, était adoptée par référendum le 13 octobre 1946.
À Simacourbe, comme ailleurs, la politique n’était
pas absente, même si elle était plus souterraine ! Nous
revenons ainsi aux préoccupations de la jeunesse d’alors. La
salle des fêtes et la création d’une organisation qui puisse
canaliser ses envies.
Dans le village, certains anticléricaux avec le soutien de la petite cellule
du PCF (une quinzaine de membres connus), constituée en secret en janvier
1944, étaient très actifs. Mais, la cellule communiste de Simacourbe perdait un
personnage important en la personne de M. Paul Bourdalé, l’instituteur, muté
à Sévignacq en juillet 1946, ainsi que son épouse.
Ceux-là voulaient la création d’un Foyer Rural, plus en phase avec les idées
de la « gauche française ».
Un jeune député, socialiste breton, M. François Tanguy-Prigent, nommé
le 4 septembre 1944, ministre de l’Agriculture dans le gouvernement du
Général de Gaulle, participait fort activement à la fondation de la Fédération
Nationale des Foyers Ruraux (FNFR), et le 13 septembre 1945, les ministères de
l'Agriculture et de l'Éducation nationale officialisaient l'existence des Foyers
Ruraux. Le 17 mai 1946, une Assemblée générale votait ses statuts, et élisait le
conseil d'administration de la Fédération Nationale des Foyers Ruraux. Le
premier Foyer Rural de France était créé à Monein en 1946, par un instituteur
M. Léopold Joly, qui devint plus tard, maire de la cité, et conseiller général par
la suite.
Il faut dire qu’à Simacourbe, avec l’activité inventive du prêtre l’abbé
Ernest Labourdique, quelques-uns parmi ces réfractaires voyaient déjà, une
croix posée au-dessus de la Salle des Fêtes.
Ainsi, ces opposants au projet de salle des fêtes à Simacourbe, peu
nombreux par rapport à la densité du village s’appuyaient sur cette arrivée
prochaine des Foyers Ruraux dans le paysage associatif.

37
Mais, à Simacourbe, plusieurs obstacles s’opposaient à cette
solution.
1 - Le terrain devait être municipal, et le conseil municipal, se devait
d’être l’initiateur du projet pour bénéficier de subventions … sous conditions.
2 – Or, le terrain était donné… à l’association Union Sportive de
Simacourbe et ne pouvait donc pas satisfaire les exigences de la Fédération
Nationale des Foyers Ruraux. Il fallait qu’il soit communal.
3 – Les donateurs - la famille de Courrèges d’Agnos – avaient souhaité
faire la donation du terrain à l’association, ce qui excluait l’intervention du
conseil municipal. En plus, ils avaient exigé, et fait inscrire sur l’acte : « Pas de
manifestation politique ou religieuse sur ce terrain » ! Sinon, ils se réservaient
le droit de rendre caduc l’acte de donation ! Cette exigence n’était pas connue
du grand public, hormis par les édiles de la commune d’alors. Il faudra attendre
1971, pour que la population en prenne connaissance.
4 – Cette fédération avait une connotation politique bien marquée à
gauche, et se voulait concurrente - « anti-réactionnaire » - des J.A.C (Jeunesses
Agricoles Chrétiennes), très implantées en milieu rural, en particulier dans les
Basses-Pyrénées.
5 – La présence de l’abbé Labourdique dans cette entreprise gênait une
minorité de villageois, sensible aux thèses du Parti Communiste Français de
Maurice Thorez.
Mais, les opinions simacourbaises, étaient partagées entre la mouvance
démocrate-chrétienne centriste du « M.R.P » (Mouvement Républicain
Populaire) fondé en 1944 par M. Georges Bidault, fidèle au Général de Gaulle,
parti qui vivra jusqu’en 1967, le Parti Communiste, très structuré, puissant au
sortir de la guerre et le Parti Socialiste (S.F.I.O).
6 – L’assemblée communale n’était pas très perméable aux idées
d’emprunt. Elle n’oubliait pas que, depuis 1897, elle remboursait les annuités
d’un emprunt imposé par le conseil général des Basses-Pyrénées, lors de
l’établissement de la ligne de tramways Pau-Lembeye, fermée depuis 1931.
D’ailleurs, cette ligne d’emprunt allait être soldée en 1955, sous la mandature
de M. René Lacrouts.
En dépit de cet embrouillamini idéologique d’adultes, le chantier de la
Salle des Fêtes allait bon train et à la fin de 1947, l’inauguration était envisagée.

38
- 1948 - LA SALLE DES FÊTES ÉTAIT ÉRIGÉE.
La Salle des Fêtes était inaugurée par une représentation
théâtrale suivie des flonflons d’un bal populaire.
Une pièce de théâtre procédait à l’inauguration de ce lieu de festivités.
La jeunesse de Simacourbe, au travers de l’association Union Sportive,
allait animer de nombreux dimanches dans les années suivantes. Séances
récréatives comme il était dit, avec de nombreuses pièces de théâtre, de
boulevard principalement, jouées par une troupe paloise « Les Tréteaux
Ambulants ». Des « meneurs de revue » locaux allaient se révéler : Yves Pouey,
Jean Vignau et tous les jeunes gens participaient à ces matinées et soirées.
Après les années fastes qui allaient perdurer jusqu’en 1955, la salle des
fêtes tombait dans l’oubli et très vite se délabrait. Les portes ne fermant plus,
elle était l’objet de quelques saccages, les murs en briques (de guerre)
s’effritaient, les contrevents s’affaissaient : bref, elle se mourait ! La jeunesse
osait poser des questions aux édiles qui feignaient de ne pas connaître l’origine
de propriété et ne s’inquiétaient pas de voir le bâtiment s’étioler.

Ci-dessus, voici la Salle des Fêtes en 1980. Les briques rouges sont apparentes,
l’armature métallique et les poutrelles bien visibles, ainsi que la ligne d’éclairage sous
de grands abat-jours noirs et pas de fenêtres ! Elle était telle que livrée en 1948,
hormis le sol cimenté en 1971 et les contrevents et portes refaits. Au fond, se trouvait
la scène avec, sur les bas-côtés, deux escaliers pour arriver dans les coulisses.
(Photographie Serge Chantre).
39
- 15 février 1948 – Inauguration de la salle des
fêtes.
Un article paru le 11 février 1948 annonçait cette manifestation sur
le quotidien « Éclair-Pyrénées » :

SIMACOURBE – INAUGURATION DE LA SALLE DES FÊTES -


« Dimanche prochain 15 février, l’Union Sportive
Simacourbaise inaugurera sa salle des fêtes.
A cette occasion, une représentation théâtrale avec « Louise
de Bettignies » (1), pièce dramatique en trois actes de Pierre
Dumaine et Marcel Dubois (2) sera donnée dans la dite salle
avec le concours d’une troupe d’artistes de Pau.
Pour faire oublier, momentanément, les passages pénibles
de ce drame, le célèbre comique Clouté fera passer aux
spectateurs quelques instants de fou-rire avec la fameuse
pièce « Les dix-huit crimes de Boulette ».
L’orchestre réputé « Brouquère » fera, durant cette
charmante réunion, entendre ses airs les plus mélodieux.
Espérons que le dieu soleil viendra nous égayer avec ses
rayons printaniers, quoique précoces.
Donc, tous à Simacourbe dimanche ».

(1)
Louise de Bettignies était une espionne française, née le 15
juillet 1880 à Saint-Amand-les-Eaux, travaillant pour le compte
de l’armée britannique durant la 1ère guerre mondiale. Parlant
parfaitement l’anglais, l’allemand et l’italien, elle se mobilisa
pour apporter des messages et fut enrôlée par les services
britanniques. Dénoncée, arrêtée près de Tournai, elle subit des
sévices brutaux. Condamnée à mort, peine commuée en
détention à perpétuité, mise dans un cachot dans des conditions
déplorables dont elle mourut à Cologne le 27 septembre 1918.
(2)
Pierre Dumaine et Marcel Dubois ont écrit cette pièce en
1935 (Prix de l’Académie Française).
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40
L’église, la mairie et la clôture en piquets d’acacias entourant la nouvelle salle des fêtes
photographiées vers 1950. (Photographie, carte postale, Studio Philippe Pau-Lembeye).

Le 21 février 1948 - « Éclair-Pyrénées » relatait


l’inauguration de la salle des fêtes :

SIMACOURBE – L’INAUGURATION DE LA SALLE DES FÊTES –


« Dimanche dernier a eu lieu le brillante inauguration de la
salle des fêtes élevée par les soins de l’Union Sportive
Simacourbaise et de ses généreux donateurs.
La salle était décorée et pavoisée avec le meilleur goût.
Le succès de cette manifestation artistique a dépassé
toutes les espérances. Il a récompensé ceux qui ne se sont pas
laissé abattre dans leur courageuse entreprise par quelques
hypocondriaques endurcis.
Pièce de la Résistance de 14-18, « Louise de Bettignies » a
été interprétée avec une foi de vrais patriotes et par de
talentueux artistes.
Le désopilant répertoire, du célèbre Henri Clouté, firent
passer aux auditeurs quelques instants de fou-rire.
Jeunes et vieux dansèrent fort tard dans la nuit, enlevés
par les accords entraînants de l’orchestre Brouquère.

41
Merci à tous les spectateurs et organisateurs ; Nous
espérons nous retrouver bientôt, dans cette coquette salle de
l’Union Sportive Simacourbaise ».

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42
Le 13 mars 1948 - Le quotidien « Éclair-Pyrénées », prévoyait
une séance récréative dans la salle des fêtes pour le lendemain.

SIMACOURBE – SÉANCE RÉCRÉATIVE –


« Dimanche prochain, 14, courant, salle des fêtes, les jeunes
artistes du Cours Complémentaire de Lembeye donneront une
séance récréative au bénéfice des écoles laïques.
Au programme : des chants mimés, des chœurs, des
saynètes, danses sketches, et le succès de Tristan Bernard
« L’Anglais tel qu’on le parle ».
Nous sommes certains que les spectateurs viendront
nombreux encourager nos élèves qui, par leur dévouement et leur
travail contribuent à aider leurs camarades nécessiteux. L’esprit
de solidarité et d’entr’aide dont ils font preuve mérite
l’approbation de tous. Un nombreux public, par sa présence et
son aide matérielle leur donnera la récompense à laquelle ils ont
droit. Lever du rideau à 15 heures.

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43
Le 14 avril 1948 - Sur le quotidien « Éclair-Pyrénées », une
séance récréative était en vue, dans la salle des fêtes, pour le
dimanche 18 avril.

SIMACOURBE – FÊTE –
« Dimanche prochain, 18 avril 1948, le comité de l’Union
Sportive Simacourbaise donnera en sa salle des fêtes une
représentation théâtrale de choix avec la participation d’une
troupe d’artistes palois.
Au programme :
- « Le Testament du Fakir », pièce comique en trois actes.
- « Le Pater » drame en un acte de François Coppée.
- Intermèdes comiques.
Pendant l’entracte, les spectateurs trouveront sur place
buffet et buvette.
Après le séance grand bal jusqu’à 20 heures solaires. A 21 h
30, reprise du bal, buffet ».

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Le 04 septembre 1948 - Sur le quotidien « Éclair-


Pyrénées », il était annoncé une séance récréative dans la salle des
fêtes pour le dimanche 03 octobre 1948.

SIMACOURBE – SÉANCE RÉCRÉATIVE –


« Nous rappelons à nos lecteurs, que le dimanche 3 octobre,
à 14 h 30, aura lieu dan la salle des fêtes, la séance récréative
donnée par l’Union Sportive Simacourbaise, au profit de ses
œuvres.
Le comité s’est assuré une participation qui suffit pour
garantir la qualité du spectacle et faire espérer une salle bien
remplie.
Au programme, complété d’intermèdes variés, figurent deux
pièces :
- « Le mariage de Paluche » comédie en un acte et,
- « Escale aux Tropiques », drame d’aventures en trois actes
de Pierre Dumaine et Louis Brunet.

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A leurs pupitres se retrouveront les sympathiques et
complaisants musiciens de l’excellent orchestre Brouquère.
Et pour qu’anciens et jeunes y trouvent tout leur compte, la
séance sra suivie de bal jusqu’à tard dans la nuit.
En résumé, spectacle qui doit satisfaire les plus difficiles ey auquel
l’Union Sportive de Simacourbe vous convie cordialement ».

Le 04 septembre 1948 - « Éclair-Pyrénées » présentait


la séance récréative du 3 octobre 1948 jouée par « Les Tréteaux
Ambulants » de Pau.

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45
Le 08 septembre 1948, le quotidien « Éclair-Pyrénées »,
annonçait humoristiquement une séance récréative dans la salle des
fêtes pour le dimanche 03 octobre 1948.

SIMACOURBE – PROPOS DE VESTIAIRES –


« Dis, vieux ? Penses-tu chausser les crampons cet
automne ?
« Mais, bien sûr et dès octobre » ! Coupe de « l’Éclair »,
championnat du Vialer, sans compter les amicales. Calendrier
chargé, comme tu le vois ! Et des équipes qui ne s’en laissant pas
conter… »
« Est-ce tout ce que tu as à nous offrir » ?
« Ma parole ! Serais-tu seul à ignorer la séance du 3
octobre ? L’organisation en est même entrée dans sa phase active.
Participation assurée de l’excellente troupe paloise des « Tréteaux
Ambulants ». Acquis aussi, le concours de l’orchestre Brouquère.
Bal enfin. Voici bien de quoi satisfaire tous les goûts ! Des
précisions ? Pas d’impatience ! L’affiche ne saurait tarder !
Alors ! Amis et sympathisants de l’Union Sportive
Simacourbaise, retenez votre dimanche 3 octobre et notez
l’heure : 14 h 30 légales.
Le meilleur accueil vous attend à Simacourbe. N’ayez
crainte, vous ne serez pas déçus » !

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46
Le 21 septembre 1948, le quotidien « Éclair-Pyrénées »,
annonçait la séance récréative dans la salle des fêtes pour le
dimanche 30 octobre et non 03 octobre comme imprimé. (Coquille de
presse sans doute).

SIMACOURBE – SÉANCE RÉCRÉATIVE –

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Le 19 décembre 1948, le quotidien « Éclair-Pyrénées »,


présentait le Nouvel An à l’Union Sportive. Enhardis, au vu des
représentations de l’année, les jeunes de l’association allaient
monter sur les planches, et montrer, au travers d’une mise en scène
locale, leur capacité à se muer en excellents comédiens. Dans le
commentaire, il est fait allusion à l’harmonie municipale des années
1880/1920 et aux acteurs locaux des deux sociétés théâtrales
installées au milieu dès 1923 par les instituteurs M et Mme Jacques
BIÉ.
47
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48
SIMACOURBE - Article du 27 décembre 1948 -
Éclair-Pyrénées.
- Les quilles de 9 ont toujours connu une très grande vogue dans
la région de Lembeye. Encore à l'heure actuelle, chaque village
possède son plantier et son champion local. Dans les ultimes
phases des compétitions d'avant-guerre, on a très souvent
relevé la présence d'un représentant de cette région. Il n'y a pas
si longtemps, le titre de champion de France est échu à deux
champions authentiques de cette contrée : le vétéran Nolibos et
Cantounat, tous deux de Sévignacq. Qui ne se rappelle pas les
exploits du redoutable Yacou qui ne craignit jamais de s'en
prendre, avec succès d'ailleurs, aux champions les plus
renommés de son époque. Plus près de nous, la renommée de
quelques champions du Vic-Bilh n'a-t-elle pas dépassé les
limites de cette sympathique région ? Les Jean-Marie Bourg, de
Sévignacq, Roger Moura. d'Anoye, Jean Loustalan, de
Simacourbe, Bouscat, d'Escurrès, Jean-Marie Grangé. de
Cosledaà, actuellement grosse vedette à Pau, sont tous
universellement connus. D'autres authentiques champions ne
demandent qu'à se révéler. Il faut leur en donner la possibilité.
Les quilles de 9 possèdent donc suffisamment de titres pour
prétendre à une bonne place dans l'organisation sportive du
canton. Cela n'a pas échappé à l'attention des dirigeants de la
jeune Fédération Française de Quilles de 9 et dès dimanche
prochain, Lembeye pourrait avoir une ou plusieurs sociétés de
quilles de 9. Dimanche, 2 janvier 1949, en effet, sous l'égide de
la Fédération et avec la participation de son secrétaire
administratif, une réunion a été organisée à 10 heures du matin,
chez M. Pierre Larrieu, à Lalongue. Tous les amis des quilles.
joueurs et tenanciers de la région, y sont cordialement invités.
Au cours de cette réunion, seront probablement jetées les bases
de l'organisation sportive des quilles dans le canton. L'intérêt de
cette réunion sera corsé d'un programme sportif de première
qualité. Dans l'après-midi, une équipe paloise, comprenant
notamment le populaire champion de France 1948, Albert Ducos,
et le non moins populaire ancien champion de Paris. Jean-Marie
Augé, rencontrera une sélection du canton de Lembeye. Nous
reviendrons d’ailleurs sur cette rencontre dans une de nos
prochaines éditions. Comme il est de coutume en Béarn. à l'issue
de la réunion et avant la rencontre Pau-Lembeye, un déjeuner
réunira les acteurs de cette belle journée autour de la table du
49
maître traiteur Larrieu. Inscriptions jusqu'à samedi soir,
téléphone 2, à Simacourbe.

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Le 08 janvier 1949, paraissait un commentaire


enthousiaste sur le déroulement de la représentation
théâtrale du dimanche 2 janvier 1949.

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50
Le 14 avril 1949, le quotidien « Éclair-
Pyrénées », annonçait la prochaine séance récréative
du 24 avril.

« Ces dames aux chapeaux verts », roman de Germaine


Acremant publié en 1921 est une satire de la vie provinciale. Il
raconte les aventures sentimentales inattendues d’une jeune

51
parisienne, envoyée chez ses quatre cousines, vieilles filles
habitant Saint-Omer, ville natale de l’auteur. Ce coup d’essai en
littérature vaut à Germaine Acremant une notoriété immédiate.
Elle en tire avec son mari une comédie à succès, jouée au théâtre
Sarah Bernhart à Paris et trois films (1929, 1937, 1949) et une
adaptation télévisuelle (1979) seront réalisés.
- Prix des places réactualisés en euro 2020 : 2,70 €, 1,80 € et
0,90 €.
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Le 20 avril 1949, le quotidien « Éclair-


Pyrénées », annonçait, à nouveau, la prochaine
séance récréative di 24 avril.

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52
Le 23 avril 1949, le quotidien « Éclair-
Pyrénées », annonçait, pour la troisième fois, la
prochaine séance récréative di 24 avril.

SIMACOURBE – MATINÉE ARTISTIQUE –


« C’est demain dimanche, 24 avril, à 14 h 30 (légale) qu’aura
lieu à Simacourbe, l’après-midi artistique organisée par l’Union
Sportive Simacourbaise avec le concours des « Tréteaux
Ambulants » de Pau.
Par le théâtre d’amateurs qui, périodiquement groupe dans
notre salle « ce bon public » qui vient là, pour se divertir
honnêtement, en famille nous cherchons à faire passer notre
message d’amitié et de franche cordialité.
Qu’il nous soit permis de dire aux habitués de nos séances
combien nous éprouvons le poids de notre responsabilité et
comment nous entendons faire face à nos difficultés.
Nous espérons que ces amitiés se renforceront et
s’augmenteront de nouvelles. Ce serait là, notre meilleure
récompense et un précieux stimulant à soigner nos programmes
et à satisfaire nos consciences ».

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Le 11 mai 1949, ce jour-là, un compte-rendu de
la séance récréative du 24 avril dernier paraissait sur
le quotidien « Éclair-Pyrénées ».

53
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Le 11 septembre 1949 – Les « Tréteaux


Ambulants » sur scène à Simacourbe. (La IVème
République des Pyrénées).

SIMACOURBE – SÉANCE RÉCRÉATIVE –


« Continuant la série de ses matinées artistiques
données avec la participation appréciée de la troupe des
« Tréteaux Ambulants », l’Union Sportive Simacourbaise
met la dernière main à son troisième spectacle annuel. Le
programme en sera communiqué ultérieurement. Venez
donc très nombreux le dimanche 11 septembre 1949 à 14 h
30 légale à la salle des fêtes locale. Vous y trouverez toute
l’ambiance désirable. On y dansera.
111SIMACOURBE –

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54
Le 25 novembre 1949, échos de la séance
théâtrale du 11 septembre dernier. (Éclair-Pyrénées).

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Le 23 décembre 1949, présentation du 1er de l’an


1950 sur « Éclair-Pyrénées »

55
- Le 31 décembre 1949, « Éclair-Pyrénées »
annonçait.

SIMACOURBE – LES « TRÉTEAUX AMBULANTS ».


« C’est dimanche, 1er janvier, à 14 h 30 (légales), que
l’excellente troupe des « Tréteaux Ambulants » se produira à la
salle des fêtes locale, dans un répertoire inédit, digne de sa
réputation.
Nous espérons qu’à cette occasion, la population du Vic-
Bilh prendra la route de Simacourbe.
Bal à l’issue du spectacle.

56
À L’UNION SPORTIVE DE SIMACOURBE.

Des modifications étaient apportées à la composition du comité de direction en 1950.

57
Le nouveau comité se composait de :

Président d’honneur : Commandant Paul de Courrèges d’Agnos.


Président : M. Baptiste Loustalan, conseiller municipal du village.
Vice-Président : M. René Lacrouts, maire du village.

58
Secrétaire général : M. Jacques Gaye, conseiller municipal.
Trésorier général : Commandant Paul de Courrèges d’Anos, militaire à la
retraite.
Trésorier général adjoint : M. Louis Couet-Lannes, conseiller municipal.
Membres : Jean-Baptiste Monge, Mathieu Minvielle, conseiller municipal.

Le nombre de membres avait rétréci. Le conseil municipal était


omniprésent et cela ne correspondait plus avec l’unité communale de
1946. Les jeunes gens de cette époque n’étaient pas cooptés.

- Le 20 avril 1950, nous lisions dans « Éclair-Pyrénées ».

10 mai 1950 : SIMACOURBE BANQUET DE « L'UNION


SPORTIVE ». — Le bureau directeur de l'Union Sport:ve
Simacourbaise invite cordialement tous ses membres à
participer au banquet annuel de la Société le dimanche 14 mai,
à midi précises.

59
- Le 25 avril 1950, dernier article de présentation de la
séance récréative du 30 avril.

60
Séance récréative du 30 avril 1950.

Àu cours de cette représentation, plusieurs jeunes gens et


jeunes filles de Simacourbe allaient monter sur la scène et jouer
dans deux pièces de théâtre.
« Un souvenir personnel : C’est très certainement ce jour-
là, qu’avec mes parents, je suis allé voir les acteurs. Ce qui
m’avait surpris en arrivant, c’était la clôture en fil barbelés, qui
entourait la salle.
Ils m’avaient emmené, et après avoir acheté les billets
d’entrée, une jeune fille et un jeune homme nous avaient
accueillis à la porte nord de la salle, et placés dans les travées.
Avant l’ouverture de la séance, deux jeunes gens dont Marcel
Couet-Lannes avaient fendu les rangs des spectateurs et vendu
des programmes, confectionnés par des mains amies.
A l’heure précise, le rideau rouge se fendait, laissant
apparaître la scène décorée, ressemblant à une pièce habitée de
maison. Deux acteurs entraient et commençaient à jouer. Je me
souviens avoir vu des visages connus parmi les acteurs, en
particulier, sous les traits du gendarme. C’était le printemps, et
une belle journée avait présidé cet après-midi de divertissement,
avec ces pièces de théâtre, jouées par des jeunes gens du village.
- En interrogeant les jeunes gens de l’époque, j’ai donc
appris que le gendarme était interprété par M. Alphonse Monge.

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- Le 4 mai 1950, un article élogieux sur le bel après-midi à la


salle des fêtes.

Les jeunes simacourbais qui avaient interprété les deux


pièces étaient encensés avec juste raison.
Il est fait allusion aux troupes théâtrales de leurs parents.
En effet, entre 1926 et 1936, deux troupes théâtrales existaient à
Simacourbe, fondées par les instituteurs d’alors, M. Jacques Bié,
et surtout, son épouse, Mme Marie-Anne Bié. Ils jouaient dans la
grange Laban (charronnerie Lannes plus tard).

61
62
- Le 8 septembre 1950, un article de présentation des
activités sportives de 1950 et l’annonce de la prochaine
réprésentation théâtrale.

« Chabichou », comédie en un acte d’Henri Duvernois,


représentée pour la première fois, le 13 février 1925 au théâtre du
Grand-Guignol. Henri Duvernois, nom de plume d'Henri-Simon
Schwabacher, est un écrivain, scénariste et dramaturge français,
né le 4 mars 1875 à Paris, ville où il est mort le 30 janvier 1937

« La bonne, fait du sport », pièce en un acte, écrite en 1939,


par Virgile Thomas (1876- 1942), éditeur français de musique,
auteur de pièces de théâtre et de chansons.

63
- Le 12 mai 1951, un article de présentation de la prochaine
réprésentation théâtrale. « Éclair-Pyrénées » et « La IVème République
des Pyrénées ».

Leclos Grégoire, dramaturge et écrivain. - Pseudonyme


de Jane Andrée Péheu, fille de l'artiste lyrique Jean Péheu,
née à Paris 14e, le 16 novembre 1898 et décédée à Meulan
(78), le 12 septembre 1982. Pièce pour jeunes filles.

- Le 10 mai 1952, un entrefilet de présentation de la


prochaine réprésentation théâtrale du 1er juin 1952 en fin d’échos
footballistiques.

SIMACOURBE – ECHOS DE L’USS.

« Consolez-vous lecteurs. L’U.S.S. prépare pour le


dimanche de Pentecôte, sa prochaine séance récréative.
Retenez-en la date : 1er juin. Nous en reparlerons ».

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- Le 27 mai 1952, nouvel article de présentation de la
prochaine réprésentation théâtrale du 1er juin 1952. Notons que
l’auteur de l’article avait partiellement oublié le nom de l’héroïne de
la pièce, jouée le 15 février 1948, l’espionne française de 14/18
« Louise de Bettignies » et non « Brétignies » tel qu’écrit.

- Le 11 juin 1952, compte-rendu de la séance récréative du


er
1 juin avec la troupe des « Tréteaux Ambulants » de Pau. Le
correspondant s’est fait plaisir, et devait avoir entre ses mains le
canevas de la pièce !

ÉCHOS DE THÉÂTRE –
« Dimanche de Pentecôte, 16 heures, le rideau de la salle
des fêtes se levait sur « Le But du Voyage », pièce en trois
actes de Julien Tanguy que présentaient les « Tréteaux
Ambulants ».
Le drame se passe dans la brousse indochinoise où la
révolte vient d’éclater sourdement, contraignant de jeunes
femmes européennes et leurs enfants à fuir, sans leurs maris,
rivés à leur devoir sous la conduite d’un ami : Bergeret.

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Une panne malencontreuse d’auto les stoppe, en pleine
nuit, au voisinage d’un bungalow perdu, où vit dans la seule
compagnie de son boy Nam, un jeune homme, Claude
Dermont. Ses fiançailles avec Suzanne Deverne ont été
rompues deux années auparavant, et le jeune homme
toujours épris, cherche, en vain, dans la solitude, le
« choum » de l’opium, un oubli difficile.
Bergeret frappe avec insistance à la porte du bungalow ;
Nam finit par ouvrir et tandis que, tant bien que mal, nos
voyageuses et le tous petits, morts de fatigue et de sommeil,
parviennent à se caler dans l’ancienne chambre de l’associé
défunt, Bergeret arrive à se faire recevoir du maître de
maison.
Toutefois, au cours de ses entretiens, tant avec lui
qu’avec Mme Duverne, la mère de son ancienne fiancée, ou
Suzanne elle-même que le hasard réunit à nouveau. Dermont
se montra tour à tour discourtois, brutal, haineux, et pour le
moins détaché de tout idéal.
Mais autour du bungalow, le danger se resserre ; certes
les ombres que Bergeret avait cru discerner dans la forêt
voisine, n’étaient pas une hallucination, puisque l’auto vient
d’être incendiée par une main inconnue. La nécessité de
renfort s’avère urgent, si l’on veut éviter un massacre
certain. Or, le lieutenant Berthier, fiancé depuis peu à
Suzanne, commande un poste non loin de là. Bergeret se
dévoue, part seul dans la nuit mais il est aussitôt descendu
par une balle. Qui tentera après lui cette périlleuse mission ?
La Thi-Haï dévouée s’offre à la remplir. « Folie » ! pense
Suzanne. Elle cherchera plutôt, dans un plaidoyer
magnifique, à émouvoir, à convaincre Claude Dermont
qu’elle ne méprise pas malgré la déchéance dans laquelle il a
sombré pour l’amour mal compris d’elle-même. Lui demeure
inflexible dans sa rancœur. Suzanne pourtant finira par
vaincre son entêtement en lui proposant ce marché : qu’il
aille chercher du renfort à travers la brousse qu’il connaît
dans ses recoins, auprès du lieutenant Berthier, et elle
tiendra ses engagements antérieurs vis-à-vis de Claude.
Claude, comme transfiguré, s’en va et il ramène le lieutenant
66
Berthier et ses hommes. Il a immédiatement, en tête-en-tête
avec Suzanne, une noble explication. Dans un
désintéressement magnifique, il ne considère plus Suzanne
comme liée par sa promesse. Que nos voyageuses s’en aillent
sous la protection de la troupe, lui restera…
Nam, qu’une haine implacable dresse contre le rival de
son maître, s’empare alors d’un révolver laissé à sa portée,
et dans la lutte qui s’engage entre son maître et boy pour le
désarmer, Claude chancelle : la balle de son arme l’a atteint
à la poitrine. Et ce sera l’agonie de Claude, sous les regards
douloureux des fiancés. Ainsi, Claude Dermont aura payé de
sa vie le salut de son rival, mais son corps sera ramené et
inhumé en terre française.
Que dire de l’interprétation ? Disons de suite – et c’est
le plus bel éloge que l’on puisse lui décerner – tout au long
du drame, elle tint le public haletant.
La conviction de M. Roland dans le rôle de Claude Dermont,
la sincérité de sa partenaire, Mlle Planson, dans celui de
Suzanne Deverne, témoignent de leurs brillantes qualités
scéniques. Ils furent solidement épaulés, il est vrai par Mlles
S. Belin et J. Canjuzan, tandis que Louis Gégoué, René
Pasquine, François Puyou et André Gouig leur donnaient très
heureusement la réplique. La mise en scène était de Mme
Banteigny c’est tout dire !
Et pour conclure, nous émettons le vœu que les « Tréteaux’
renouvellent bien vite leur venue à Simacourbe, et pourquoi
pas en septembre, par exemple ?...
Les habitants de la salle des fêtes ne seront pas longs à
approuver semblable proposition ».

Commentaire : Cette pièce de théâtre était jouée alors que, la France,


avec son corps expéditionnaire était en guerre depuis 1946, contre
les troupes d’Ho-Chi-Ming commandées par le général Giap et tentait
de sauver son empire d’Extrême-Orient. Le désastre de la cuvette de
Dien-Bien-Phu, le 7 mai 1954, précipitait la défaite de la France, la
signature des accords de Genève du 24 juillet 1954 et son départ
définitif d’Indochine.

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Cette situation contemporaine ne devait pas être facile à
appréhender pour les acteurs d’abord, ni pour le public, car
l’Extrême-Orient c’était loin, et les informations, que ce soit par les
journaux ou par la T.S.F, arrivaient fragmentées et avec quelque
retard. D’autre part, les forces engagées étaient composées de
soldats de métier et de volontaires. Deux de nos compatriotes
simacourbais, Gaston Soulès, époux de Marguerite Pédepau et
Roger Sériès, époux de Jeannette Sébastie, faisaient partie du Corps
expéditionnaire.

Après les heures glorieuses de la fin des années 1940 et début


des années 1950, à partir de 1953, la salle des fêtes allait sombrer. Le
comité de l’association s’était enlisé dans une querelle de
commandement et des élections municipales approchaient.

La période triomphante de l’U.S Simacourbe était mise en


sommeil en 1954.
Le manque d’animations, entraînant un manque d’entretien,
la salle des fêtes allait traverser ainsi, une quinzaine années d’oubli.
La piste retrouvait une certaine vie de 1965 à 1970 avec le bal des
fêtes mais c’était, sans lendemains. Le champ Laborde, au bourg, qui
accueillait les bals depuis plus de dix années, était déserté, d’où le
repli sur la piste de la salle des fêtes.
C’est en 1971, que les membres de la jeunesse du village
découvraient la réalité de la propriété. Devant l’état de délabrement
constaté de la salle des fêtes dont aucun, ne connaissait l’histoire,
lassés d’entendre des arguments avancés par le maire, et certains
conseillers municipaux des années 1950/1960. Ces arguments leur
permettaient de ne pas intervenir pour la restaurer et lui redonner
ainsi une seconde vie. Les jeunes des années 1970 allaient secouer
les archives à la préfecture et découvrir la vérité.

« La Salle des Fêtes » appartenait à l’association Union


Sportive de Simacourbe.

Avec la création d’un comité des fêtes indépendant le 17 avril


1971, et la prise de contrôle de l’’Union Sportive le 28 mai 1971, la
première recette enregistrée à l’occasion des fêtes de la même
année, était destinée à réhabiliter la Salle des Fêtes.

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Nous parlerons de tout cela dans la seconde partie de l’Histoire de
l’Union Sportive de Simacourbe qui sera sur le site très bientôt.

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L’UNION SPORTIVE DE SIMACOURBE
FOOT-BALL
L’Union Sportive de SIMACOURBE a été créée le 18 mars 1946.
Le comité ou conseil d’administration se composait ainsi :
Président : M. François Sarramoune, maire du village.
Vice-Président : Baptiste Loustalan, conseiller municipal et président actif.
Secrétaire général : M. Jacques Gaye, conseiller municipal.
Secrétaire général adjoint : M. l’abbé Ernest Labourdique.
Trésorier général : M. Baptiste Gaye, militaire à la retraite.
Trésorier général adjoint : M. Louis Couet-Lannes.
Membres : Robert Curon, conseiller municipal, Maurice Ramualde, Henri
Cazenave, 1er adjoint au maire, Maurice Chantre, Robert Chantre, Jean Monge,
René Lacrouts, conseiller municipal.
L’agrément était accordé par courrier du 1er avril 1947 sous le n°2093
pour la pratique des sports suivants :
- FOOTBALL
- NATATION
- PELOTE BASQUE
Avec le changement de composition du bureau de l’U.S. Simacourbe,
le 9 mars 1950, il était ajouté, comme attribution, l’enseignement de le
Préparation Militaire.
L’association adoptait un écusson cousu sur le maillot de l’équipe et un
pin’s était créé et commercialisé. (Déjà !)

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70
La jeunesse de Simacourbe était nombreuse au sortir de la guerre. Et les
jeunes hommes avaient une âme et un comportement de sportif. La preuve
avec ce compte-rendu paru le 26 septembre 1946 dans Éclair-Pyrénées, dans la
rubrique Lalongue.
Nous avons pris le parti de donner les comptes-rendus de tous les clubs
qui s’affrontaient dans ce Vic-Bilh, afin de donner une vision de l’élan sportif
qui s’était emparé de cette région, après la guerre. Beaucoup vont être surpris
de lire et de constater la présence d’équipes… en certains villages !
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Brevet Sportif Populaire.
L’association Avenir Sportif de Lalongue avait été créée dès 1945 avec
l’arrivée des « Pétroliers » venus sonder le sous-sol dans le bas-fond du village
jouxtant Gayon. M. Jean Lartigue l’avait créée et elle accueillait quelques
jeunes ouvriers du complexe au sein de l’équipe de football.
En tant qu’association sportive, l’Avenir était désigné comme structure
organisatrice le 22 septembre 1946 du Brevet Sportif Populaire dans le canton.
« Les épreuves se déroulèrent sur les pelouses du château,
obligeamment mises à la disposition des sportifs par Mme la comtesse de
Missiessy et furent suivies d’un concours de tir, organisé par l’Union
Pyrénéenne. Les candidats dont le nom suit obtinrent le droit au port de
l’insigne.
- Assenci Michel (Lalongue), Azaban Jean-Marie (Simacourbe), Barreyat
Adrien (Lalongue), Cabanero Henri (Lalongue), Camblong Gérard (Gerderest),
Capéraà Florentin (Lalongue), Cazenave Guy (Simacourbe), Couet-Lannes Jean
(Simacourbe), Ducousso André (Lalongue), Laberge Robert (Lalongue),
Lafforgue René (Lalongue), Lagaronne Charles (Lalongue), Latisnère Pierre
(Lalongue), Lescher René (Séméacq-Blachon), Legagnoa Pierre (Simacourbe),
Loustalan Jean (Simacourbe), Menou Yves (Lalongue), Montpellier René
(Lalongue), Pilat Pierre (Lalongue), Suarez Rodolphe (Lalongue), Tringat
Georges (Lalongue).
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- 10 avril 1946 – Coupe de l’Encouragement organisée
par l’Union Pyrénéenne – Finale – Article du 11 avril dans
Éclair-Pyrénées.
Vialer : 2
Portet : 0
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Partie des plus agréables, jouée par deux équipes qui se sont livrées à
fond, dans le meilleur esprit. Vialer plus réalisateur a trompé à deux reprises la
défense adverse. Arbitrage excellent de M. Saphores. Me Cadet et J. Marion de
l’Union Pyrénéenne assistaient à la rencontre.

Équipe de l’Union Sportive de Simacourbe 1947/1948.


Debout de g à d : Jacques Gaye entraîneur, Gilbert Bruzou, Lucien
Longin, Henri Paulin, Lucien Lube-Molou avec le béret, Francis
Loustalan devant Lucien Lube-Molou, Honoré Tisné, Louis Peyré,
René Laporte, Baptiste Loustalan président actif de l’Union Sportive
de Simacourbe.
Accroupis de g à d : Gérard de Courrèges d’Agnos, Pierre Legagnoa,
Jean Couet-Lannes, Roger Gunaud, Jean Constantin, Guy Raoul.

- 14 mars 1948 – En amical – Compte-rendu du 16 mars


sur Éclair-Pyrénées.
U.S. Simacourbe : 2
U.S. Vialer : 2
« Dimanche 14, l’U.S.S. rencontrait sur le terrain de Gayon l’équipe de
Vialer en match amical.
Jouée par deux équipes quelque peu mixtes, la partie a été très agréable à
suivre et très équilibrée. Le score de 2 à 2 l’indique amplement.

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Si, en première mi-temps, la chaleur a quelque peu gêné les joueurs, la
deuxième a été plus rapide et les déplacements de jeu constants ont emballé
le public qui n’a pas ménagé ses applaudissements.
Les bonnes relations de voisinage qui règnent entre les deux équipes
sont d’ailleurs toujours une garantie pour a qualité du jeu fourni.
Dimanche prochain, l’U.S.S. recevra sur son terrain l’équipe de Momy
pour le dernier match de la poule B.
Les minimes recevront également en amical ceux de Momy qui auront
certainement à cœur de leur repasser le but qu’ils avaient concédé chez eux.
--------------
- 21 mars 1948 – Championnat – Compte-rendu du 24
mars sur Éclair-Pyrénées.
U.S. Simacourbe : 5
Momy (Les Bisons de) : 0
-----------
« L’équipe la mieux soudée a gagné ce match sans histoire. Momy a
présenté une équipe en réels progrès où un homme émerge : le goal. Il manque
cependant à cette équipe beaucoup de travail et d’entraînement afin de
coordonner les efforts individuels.
À Simacourbe un peu trop de laisser-aller et pour certains pas assez de
vitesse d’exécution, passes trop lentes ; était-ce, peut-être l’effet de la
chaleur ? Il faut pourtant s’adapter aux circonstances et dorénavant, si l’on
veut décrocher un titre et ne pas se laisser endormir sur quelques lauriers
glanés facilement.
Un bravo pour les minimes qui ont battu ceux de Momy par 4 buts à 0.
Ici, une bonne pépinière de joueurs ; encore jeunes, mais qui montrent déjà
des qualités certaines
--------------
- 07 avril 1948 – Coupe du Cinquantenaire – Compte-
rendu du 08 avril 1948 sur Éclair-Pyrénées.
F.C. Nay : 3
U.S. Simacourbe : 0
Cette finale jouée sur le terrain des Bleuets de Pau a vu la victoire de
l’équipe la plus aguerrie et la plu habituée à ces rencontres.

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Si le score est lourd pour l’U.S.S. il ne reflète pas exactement la physionomie
de la partie.
Nay a présenté une équipe bien soudée où brille l’avant-centre et
aujourd’hui le goal dans un de ses bons jours. A Simacourbe, où de très belles
occasions furent manquées par malchance, les avants ne furent pas assez
soutenus et certains joueurs jouèrent au-dessous de leurs possibilités, les
attaques partant de trop loin, donnant à la défense adverse trop de temps pour
se replier.
À signaler la parfaite correction des 22 joueurs.
- 14 avril 1948 – Coupe Vialer – Compte-rendu du 15 avril
1948 sur Éclair-Pyrénées.
À Carrère -
U.S. Simacourbe : 4
E. S Portet : 1
Le début du match est à l’avantage très net de Simacourbe et qui ne faire
qu’une bouchée de son adversaire. Mais, par la suite, Portet se reprend et
domine à son tour, faisant passer à plusieurs reprises le frisson aux supporters
de Simacourbe.
La deuxième mi-temps restera longtemps à l’avantage de Portet qui
manquera plusieurs belles occasions de marquer, sa ligne d’avants se trouvant
incapables de conclure. A quinze minutes de la fin, le match reste indécis. C’est
à partir de ce moment-là, que Portet baissant de pied, subira l’emprise de
Simacourbe qui, en quelques minutes marquent quatre jolis buts par
l’intermédiaire de son avant-centre qui fut le meilleur joueur sur le terrain
tandis que Portet sur pénalty sauvait l’honneur.
Cette partie jouée correctement a vu la victoire de l’équipe la plus
complète. À Portet, si les lignes arrière firent un bon match, il n’en fut pas de
même des avants, ceux-ci donnant l’impression, tout au long du match, de na
pouvoir arriver à réaliser. Ils sont en partie responsables de la lourde défaite
subie par leur équipe.
À signaler la parfaite correction des 22 joueurs et un arbitrage parfait
comme en aurait besoin à chaque match officiel.
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- 14 avril 1948 – Coupe Vialer – Compte-rendu du 15
avril 1948 sur Éclair-Pyrénées.

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À Simacourbe -
Vialer : 4
Anoye : 0
Supériorité de Vialer dans les attaques qui sont plus pousses et où
plusieurs joueurs ont des qualités réelles.
Anoye qui a brillamment accédé aux demi-finales possède une équipe
très accrocheuse et qui, avec un peu plus de métier, arrivera à bien se
comporter à l’avenir. Bonne partie du goal et du demi-centre.
Vialer et Simacourbe se rencontreront donc en finale.

Debout de g à d : Honoré TISNE, Roger ROUBY, René MONPELLIER,


Gonzague de COURREGES d’AGNOS, Jean COUET-LANNES, Roger
GUNAUD.
Accroupis : René LABAT, Pierre LEGAGNOA, Marcel COUET-LANNES,
José RIQUER, René LAPORTE.
-----------
Momy et Anoye étaient deux formations comptant des « prisonniers »
Allemands comme très bons joueurs.
Quels seront les champions de l’Union Pyrénéenne 1948 ?
Article du 16 avril 1948 dans Éclair-Pyrénées –
75
Dimanche 18 avril auront lieu trois finales du championnat de l’U.P. Il est
diffIcile de pronostiquer les vainqueurs ! Ces équipes animées du meilleur
esprit sportif, sont de valeur sensiblement égale.
Voici les équipes qualifiées.
Cadets : Au stade Bourbaki, 13 h 30 : Bleuets Pau contre J.A.B. de Pau.
Coupe Vialer- Terrain à désigner : Simacourbe contre Vialer.
Deuxième série – A Lons, 15 heures : St-Laurent Billère contre Espérance de
Meillon.
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UNION PYRÉNÉENNE - Palmarès du championnat 1948.


Paru le 28 mai 1948 dans « Éclair-Pyrénées ».
Équipes championnes :
Division Promotion : Bleuets de Pau.
1ère série : Lons.
2ème série ; St-Laurent de Billère.
Coupe Vialer : Simacourbe.
Juniors : Bourbaki de Pau.
Cadets : Bleuets de Pau.
Minimes : Bleuets de Pau.
-----------
- 24 octobre 1948 – Coupe Éclair-Pyrénées – Compte-rendu
du 26 octobre 1948 sur Éclair-Pyrénées.
À Arthez-
F. C. Arthez : 3 (par forfait).
Vialer : 0
Les arthéziens attendirent vainement les visiteurs qui
auraient pu les avertir de leur forfait.
- 24 octobre 1948 – Coupe Éclair-Pyrénées – Compte-
rendu du 26 octobre 1948 sur Éclair-Pyrénées.
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À Pontacq -
Papillons de Pontacq : 5
U.S. Simacourbe : 0
--------------
- 16 janvier 1949 – Championnat En championnat Union
Pyrénéenne -
E.S. Portet : 1
U.S. Simacourbe : 0
C'est sous une pluie fine, froide, pénétrante, enfin désagréable su
possible, que s'est déroulé le match Portet-Simacourbe, à Portet. Imbattus de
la saison, les visiteurs se présentèrent au complet et décidés à vaincre. En
première mi-temps la réputation de Simacourbe parut s'affirmer, tant l'effort
dépensé était flagrant. Hélas! la balle lourde fut le facteur de nombreuses
maladresses dont profita Portet qui sut — rendons hommage à son à propos
— réagir en temps voulu et, partant, limiter les dégâts. En deuxième mi-temps,
aucun fait saillant n'est à signaler, et Portet, plus en souffle peut-être, amorça
quelques descentes et marqua finalement le but décisif. Le meilleur homme
sur le terrain fut certainement Vaulx, de l'E. S. Portésienne. Signalons tout de
même la belle tenue des joueurs Lalanne, Rouby, du goal José — l'éternel
mécontent — de Longin, de Couet-Lannes, de Peyré — qui s'énerve un peu trop
parfois — et de l'ex-Montalbanais Gunaud, tous de Simacourbe Sports.
Arbitrage impartial de M. Terradot.

Les équipes :
Portet : Lalanne (cap), Marc Nipou, Zacarriotto, Allard, Dupuy, Moussempès,
Saulnier, Colinet Gaston, Colinet René, Saux Albert, Larquier, Malabirade,
Poumeilhan.
Simacourbe : Riquer José, Paulin Hrnri , Labat René, Loustalan Francis, Tisné
Honoré, Gunaud Roger, Couet-Lannes Jean, Rouby Roger, Peyré Louis, de
Courrèges Gonzague, Laporte René (cap).

77
----------
- 16 janvier 1949 – Coupe Vialer – Compte-rendu du 18
janvier 1949 sur Éclair-Pyrénées.
À Escoubès -
Escoubès : 2
Anoye : 0
78
Ce match joué sur un terrain défectueux voit l’équipe locale s’imposer dès le
début et malgré une défense sévère d’Anoye, notre avant-centre, profitant
d’un cafouillage bat le goal visiteur et à la mi-temps survient sur le score de 1
à 0.
Dès la reprise, Anoye semble se ressaisir, mais son avantage est aussitôt
neutralisé et nos avants repartent de plus belle pour marquer un second but.
La fin est sifflée sans changement.
Arbitrage impartial et compétent du sympathique Monge Aimé.
-------------
- La vie à l’Union Pyrénéenne – Article paru le 28 février
1949 dans Éclair-Pyrénées.
Homologations de matches –
Coupe Vialer :
Simacourbe bat Anoye : 2 à 1
Portet bat Vialer : 6 à 2
Lalongue et Escoubès : 0 à 0
---------------
- 24 avril 1949 - Match amical – Étoile Sportive Loubée-
Carrère – Espoir Escoubès.
Les joueurs de l’Espoir Escoubésien sont priés de se rendre le dimanche 24 avril
à 14 heures précises devant l’école d’Escoubès ou de rejoindre directement le
terrain de sport de Loubée où ils affronteront en match amical l’Étoile Sportive
Loubée-Carrère.
La partie sera des plus spectaculaires car nos jeunes sportifs qui ont
brillamment défendu les couleurs de notre Espoir auront en face d’eux des
anciens amateurs de la balle ronde qualifiés généralement pour disputer les
demi-finales de la Coupe Vialer.
Le match qui devait opposer nos juniors à l’Avenir Barinquais est renvoyé à une
date ultérieure.

79
80
- 25 novembre 1949 – Football en Vic-Bilh –
Match amical de préparation au championnat Coupe du
Vialer organisé par l’Union Pyrénéenne.
Momy-Bentayou bat Momy II par 7 buts à 2.

81
- 23 décembre 1949 - La vie à l’Union Pyrénéenne –
Article paru dans Éclair-Pyrénées.
Avant d’atteindre la trêve de Noël que les équipes ont mérité dans tous
les sports, il serait bon de faire le point 1949 puisque aucune autre rencontre
n’aura lieu jusqu’en 1950.

Homologation de matches.

Coupe Vialer –
Simacourbe bat Anoye 8 à 2
Portet bat Momy 5 à 1
En Coupe Vialer, compte-tenu des rencontres homologuées à ce jour,
Simacourbe est en tête (9pts), devant Portet (7pts), Lalongue (4pts), Momy
(2pts).
La suspension des hostilités va permettre aux « 11 » de s’affronter à
nouveau avec un moral renforcé et des forces nouvelles.
Enfin bonne nouvelle qui réjouira le « soccer » : la Coupe de l’Eclair » débutera
le 3ème dimanche de janvier 1950. Signé : Jean Bruno.

82
83
- 01 janvier 1950 – Coupe de football Vialer - Compte-
rendu du 05 janvier 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Anoye : 0
Momy : 2

84
- 08 janvier 1950 – Coupe de football Vialer - Compte-
rendu du 11 janvier 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Taron: 0
Momy : 4

- 15 janvier 1950 – Coupe de football Vialer - Compte-


rendu du 18 janvier 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Simacourbe : 2
Momy : 0

85
- 18 janvier 1950 – Simacourbe - Préparation militaire –
Le centre de préparation militaire organisé à Simacourbe, au sein de la société
sportive locale, commencera à fonctionner le dimanche 29 janvier 1950, à 8
heures (heure légale).

86
Cette préparation s’adresse à tous les jeunes des classes 1951 et 1952 de
Simacourbe et des environs.
Les inscriptions sont reçues au siège de l’Union Sportive de Simacourbe.

Le château de Parage vers 1950, dans lequel vivait la famille de Courrèges


d’Agnos de Parage. Le commandant Paul de Courrèges d’Agnos y prodiguait les
cours de préparation militaire le dimanche matin de 8 à 10 h 45, avant de partir
écouter la messe dominicale et d’y chanter du haut de la tribune. (Carte postale
photo - Studio Philippe Pau-Lembeye).

Les cours de préparation théorique étaient dispensés le dimanche matin par le


Cdt Pau de Courrèges d’Agnos dans le grand salon du château de Parage et les
exercices de tir se déroulaient dans le champ Lube-Molou (actuellement la
partie basse du lotissement communal du Pigeonnier). Pour ces séances de tir
avec une arme américaine U.S.M 1, il était aidé par deux brigadiers de la
gendarmerie de Lembeye.

87
- 22 janvier 1950 – Coupe de football Vialer - Compte-
rendu du 25 janvier 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Momy : 2
Lalongue : 1

88
- 29 janvier 1950 – Coupe de football du Vic-Bilh -
Compte-rendu du 02 février 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Portet : 3
Momy : 1

89
- 02 février 1950 – Sports – Article paru dans Éclair-
Pyrénées.
Dimanche 5 février à 15 heures terrain Berdalle, un grand match de Coupe
Rurale : Union Sportive Simacourbaise contre Aast.

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- 10 février 1950 – Union Pyrénéenne – Article paru dans


Éclair-Pyrénées.

Coupe Vialer
Classement :
Simacourbe, 8 matches, 24 pts
Portet, 8 matches, 18 pts
Momy, 8 matches, 14 pts
Lalongue, 7 matches, 11 pts
Anoye, 7 matches, 8 pts
Commentaaire : Simacourbe sera difficile à rejoindre, mais les places
d’honneur seront chères.

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90
- 12 février 1950 – Championnat du Vic-Bilh - Compte-
rendu du 15 février 1950 sur Éclair-Pyrénées.-
Momy : 3
Anoye : 0

91
- 10 février 1950 – Championnat du Vic-Bilh de football
– Article paru le 15 février dans Éclair-Pyrénées .
Momy : 3
Diusse : 1

92
- 05 mars 1950 – Championnat du Vic-Bilh de football –
Article paru le 09 mars dans Éclair-Pyrénées .
Momy : 2
Portet: 1

93
- 01 mars 1950 – Championnat du Vic-Bilh de football –
Article paru le 16 mars dans Éclair-Pyrénées .
Momy : 6
Taron : 0

94
- 19 mars 1950 – Championnat du Vic-Bilh de football –
Article paru le 23 mars dans Éclair-Pyrénées.
Aast : 2
Momy : 0
C’est sur le terrain des vainqueurs que cette demi-finale s’est jouée sous
une pluie torrentielle.
La partie quelque peu faussée par le mauvais temps le fut surtout par
l’arbitrage.
Chacun sait que le « métier » d’arbitre est un « métier » ingrat qui
demande beaucoup d’abnégation. On ne saurait par ailleurs exiger d’un arbitre
un brevet d’infaillibilité (les meilleurs arbitres se trompent et ne voient pas
tout) mais ce que l’on est en droit d’exiger de lui c’est qu’il soit impartial et
qu’il est une connaissance suffisante du jeu qu’il dirige, deux qualités
indispensables sans lesquelles on ne peut parler décemment d’arbitrage.
Les deux buts de la partie furent marqués en première mi-temps ; l’un sur
pénalty, l’autre sur un shoot facilement contrôlable mais négligé par notre
demi-centre et le goal de Momy qui croyaient que la balle sortait.
Momy, bien que nullement dominé ne réussit pas à conclure, il est vrai que
certaines impartialités nullement sanctionnées, l’en empêchèrent. Disons à la
décharge et tout à l’honneur des deux onze qu’il n’y eut pas de brutalités.
Quoi qu’il en soit donc de ce résultat, nous ne pouvons que féliciter, en
cette fin de saison, l’équipe des « Bisons » qui, avec un cran remarquable,
jamais démenti, a su aller aussi loin dans ce championnat et se hausser, d’un
coup, au rang des toutes meilleures équipes du Vic-Bilh. Yan dé Cridehort

- 25 mars 1950 – Lalongue – Football – Article paru le 25


mars 1950 dans Éclair-Pyrénées.
Dimanche, 26 mars, finale de la « Coupe Rurale » sous la présidence de
M. Laurent Haure-Placé, chef du Service Départemental de la Jeunesse et des
Sports entre la Centre Rural d’Aast et l’Union Sportive Simacourbaise.
En lever de rideau : Sélection Momy-Anoye contre Sélection Lalongue et clubs
de la Coupe Rurale.
A l’issue de la partie, remise de la Coupe de Football Rural.
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95
- 26 mars 1950 – Coupe Rurale finale – Compte-rendu du
28 mars 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Terrain de Lalongue – Organisation Avenir de Lalongue.
U.S Simacourbe : 2
F.R Aast : 0

L’équipe de l’Union Sportive de Simacourbe savourant la victoire face au Foyer


Rural d’Aast par deux buts à zéro (6 corners à 9).
De gauche à droite : Jacques GAYE entraîneur, René LABAT, Jean COUET-
LANNES, Louis CASTETS, André PRAT, Francis LOUSTALAN, Gilbert BRUZOU,
Jean CONSTANTIN.
Accroupis : Georges GAILLARD, José RIQUER (goal), René LAPORTE, Roger
GUNAUD dit « Marseille ».

96
97
- 22 avril 1950 – Match amical– Compte-rendu du 25 avril
1950 sur Éclair-Pyrénées.
Terrain de Simacourbe –
U.S Simacourbe : 2
J.A.B. Réserves : 5

Cette partie qui opposait à Simacourbe, les réserves jabistes à l’équipe locale
qui vient de remporter, il y a huit jours le Coupe Vialer s’est terminée sur une
nette victoire des visiteurs.
L’équipe de Simacourbe très volontaire fit une partie très courageuse.
Ce match joué très correctement fut très plaisant à suivre et enthousiasma le
nombreux public.
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- 1er avril 1950 - À l’Union Sportive Simacourbaise – Article


paru dans l’Éclair-Pyrénées très certainement signé Cdt Paul
de Courrèges d’Agnos.

Voici le brillant palmarès de notre vaillante société pour la saison 1949-1950


section football : (Entraîneur Jacques Gaye).

COUPE VIALER - Organisée par l’Union Pyrénéenne.

Matches aller :
Simacourbe bat Lalongue : 7 à 0
Simacourbe bat Anoye : 8 à 2
Simacourbe bat Momy : 2 à 1
Simacourbe bat Portet : 4 à 2

Matches retour :

98
Simacourbe bat Lalongue : 4 à 0
Simacourbe bat Anoye : 4 à 0
Simacourbe bat Momy : 2 à 0
Simacourbe bat Portet : 2 à 1

- COUPE RURALE - Organisée par la Direction générale de


la Jeunesse et des Sports.

Matches aller :
Simacourbe bat Anoye : 4 à 0
Simacourbe bat Lalongue : 4 à 0
Simacourbe bat Aast : 8 à 0

Matches retour :
Simacourbe bat Anoye : forfait
Simacourbe bat Lalongue : 1 à 0
Simacourbe bat Aast : 3 à 2

Demi-finale :
Simacourbe bat Portet : 2 à 1

Finale :
Simacourbe bat Aast : 2 à 0

Goal-average : + 21.

99
La composition de l’équipe de l’Union Sportive en demi-finale était la
suivante :
Gardien : Riqué José ; Arrière droit : René Laporte (capitaine), arrière gauche :
Georges Gaillard, demi-centre : Francis Loustalan, demi-droit ; Gilbert Bruzou,
demi-gauche : Louis Castets, Ailier gauche : Jean Constantin, ailier droit : Jean
Cout-Lannes, inter gauche : Ren Labat, inter droit : Roger Gunaud, avant-
centre : André Prat.
Ont joué d’autre part dans l’équipe ! Honoré Tisné, Jean Rouby, Louis Peyré,
Alphonse Monge.
Bravo chers amis de Simacourbe pour ce magnifique doublé0
Qu’avec vous soient félicités et remerciés joueurs et dirigeants des clubs ruraux
du Vic-Bilh qui, dans une lutte loyale, ont fait fleurir ce « bel esprit sportif»,
générateur d’énergie, de volonté et des meilleures promesses d’avenir.

Debout de g à d : Alphonse MONGE, René LABAT, Louis CATETS, Honoré


TISNE, Jean COUET-LANNES, Gilbert BRUZOU.
Accroupis : Roger ROUBY, José RIQUER, Francis LOUSTALAN, René LAPORTE,
Jean CONSTANTIN.

100
- 10 mai 1950 : SIMACOURBE BANQUET DE «
L'UNION SPORTIVE ». — Le bureau directeur de l'Union
Sport:ve Simacourbaise invite cordialement tous ses membres à
participer au banquet annuel de la Société le dimanche 14 mai,
à midi précises.

- 21 septembre 1950 – DIUSSE OLYMPIQUE - Ouverture de la


saison de foot à Diusse. Le Diusse Olympique qui, l'an dernier, porta haut son
fanion, semble vouloir, cette année, faire une saison étincelante. Aussi et à
l'occasion de la refête de Diusse qui aura lieu ce dimanche 24 septembre, ses
joueurs recevront sur leur terrain (stade Laburthe) les équipes de « l'E. S.
Portesienne » et celle des « Coquelicots » de Taron

- 24 novembre 1950 - DIUSSE FOOTBALL —


Dimanche 26 novembre, le D.O. reçoit la sympathique équipe de Simacourbe.
en match de Coupe du Football Rural.
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- 24 novembre 1950 – LANNECAUBE-MEILLACQ
FOOTBALL —
Dimanche 26 novembre, en Coupe U.F.O.L.E.P, l'Entente Lannecaube-Meillacq.
recevra sur son terrain les Coquelicots de Taron. C'est très sportivement que
nos joueurs recevront leurs voisins.

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- 02 décembre 1950 – Coupe de football du Vic-Bilh -
Compte-rendu par le correspondant de Diusse du 12
décembre 1950 sur Éclair-Pyrénées.
Diusse : 0
Simacourbe : 2
Dimanche dernier, le D.O. recevait la belle équipe de Simacourbe. A 15
h. 30 l'arbitre, M. Gaye, de Simacourbe, qui a arbitré à la satisfaction générale,
siffle le coup d'envoi.

101
Nous devons féliciter tout d'abord les deux équipes pour leur
présentation et leur tenue sur le terrain. Parmi le nombreux public, noua avons
remarqué M. Laurent Haure-Placé, directeur Départemental de la Jeunesse et
des Sports; M. Barets, professeur d’E.P, M. Lac, rédacteur à la même
organisation, Lacoste, animateur du sport à Lescar, Terradot, le responsable
du football à l’UFOLEP dans notre région, le Commandant de Courrèges
d'Agnos, l'animateur de Simacourbe, Narp, président du D. O, accompagné de
Loustau et Piraube, le très sportif maire de Diusse, Lacourtiade, Conseiller
Général du canton de Garlin, Lahorgue, maire d'Arroses, instigateur du Foyer
Rural de sa commune. Après la partie, gagnée par Simacourbe, 2 à 0, le Diusse
Olympique a offert um vin d'honneur à toutes les personnalités et aux deux
équipes.
M. Laurent Haure-Placé, en félicitant les deux capitaines et les
responsables des clubs, leur dit : « Nous voudrions voir sur tous les terrains de
jeux cette belle sportivité et après match, cette franche camaraderie ».
Le vin d’honneur permit certainement d’effacer les blessures d’amour-propre.

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- 10 décembre 1950 - Le "Cross Préparatoire" de
Simacourbe article paru le 16 décembre 195 dans « La IVème
République des Pyrénées » et « Éclair-Pyrénées ».
Dimanche 10 décembre, se déroulait à 5imacourbe, centre retenu pour
sa situation géographique, une épreuve de cross dite • cross préparatoire » à
laquelle la Direction de la Jeunesse et des Sports avait convié le plus grand
nombre possible de jeunes gens et jeunes filles, issus des milieux sportifs
ruraux.
Le service départemental considérant, comme un test de vie des
sociétés, la participation massive des équipes à ce cross avait mis tout en
œuvre pour récompenser par des prix importants l'effort fait dans ce sens.
Longtemps on crut que la dernière chute de neige contrarierait la
réunion; il n'en fut rien et le bon soleil de décembre facilitant tous les
préparatifs devait être, en définitive le grand vainqueur de la journée.
L'Union Sportive Simacourbe en la personne de J. Gaye, son dévoué
manager avait reconnu, marqué, fléché sur quatre kilomètres un parcours de
difficulté moyenne. Et M. Barets, responsable du service postscolaire à la
Jeunesse et aux Sports marquait par sa présence tout 1e prix attaché à
l'épreuve. Répondaient à l'appel de la Direction des Sports, « L’Étoile » de
Carrère, « L'Entente » de Lannecaube-Meillac, les « Coquelicots-Sports » de
102
Taron, les féminines de « L'Étoile Sportive » de Lembeye et « L'Union
Sportive » locale. Mais il fallait regretter le forfait de « L'Avenir » Lalonguais
et celui des « Bisons » de Momy qui comptent pourtant de bons éléments. À
13 heures, c'était, tour à tour, le lâchage des féminines, des cadets et des
juniors-seniors. Si la course des premières devait se borner à une rivalité de
bon aloi entre joueuses de basket de l'Étoile de Lembeye, plus chaudes, plus
ardentes devaient être les explications chez les cadets et les juniors-seniors et
de ce fait, nous assistâmes à des cross bien musclés, d'où la discipline d'équine
n'en était pas moins réelle, notamment à Taron et à Simacourbe. Puis ce fut
autour de M. Barets, dans la salle de l’U.S.S., la réunion des représentants des
associations, des concurrents et d'un public nombreux. Le représentant du chef
du service départemental, avec son aisance coutumière, la précision qui le
caractérise et l'autorité qu'il met au service de la cause sportive dégageait de
cette épreuve, « critérium de volonté », la leçon d'effort, plus indispensable
que jamais dans les situations présentes. Il remerciait M. Gaye, cheville
ouvrière de l'U.S.S., sur qui avait reposé l'organisation impeccable de la
réunion. Il ne restait plus à l'U.S.S. que de s'associer à cet hommage et de
remercier dirigeants et acteurs qui avaient si longuement contribué au succès
de cette Journée. C'est ce que dit son président d'honneur, le Cdt de Courrèges
d’Agnos. Et l'on passa à la lecture du palmarès et à la remise des récompenses.
Puis l'on leva le verre à la santé des clubs. On retrouve bien là, la camaraderie
sportive, génératrice de saines émotions.

Classement individuel:
Féminines Lembeye : 1. Mlles Poney Madeleine; 2 Dorignac Christiane; 3.
Dauriac Marcelle; 4 ex-exquo : Lamirail Pierrette, Loustau Juliette.
Cadets: 1. Moura (U.S. Simacourbe) ; 2. Cazaban (Étoile de Carrère) ; 3. Azaban
(U.S. Simacourbe; 4. Darroque ; 5 Barraqué A. 6. Nalis; 7. Galleteau; 8. Gassiot
(tous des Coquelicots-Sports Taron).
Juniors-seniors: 1. Legagnoa Pierre (U S. Simacourbe) : 2. Couet-L,annes Marcel
(U.S Simacourbe) ; 3. Guy Raoul (U.S. Simacourbe) ; 4. Nalis Pierre (Coquelicots-
Sports Taron) : 5. Bollilo (Entente Lannecaube-Meillac) ; 8. Minvielle, (Entente
Lannecaube-Meillac) ; 7. Gayet (U.S Simacourbe) ; 8. Lacoste (U.S Simacourbe).

Classement au quotient d'après le pourcentage étable en divisant le nombre


total d'arrivants par le nombre d'habitants de la commune) . 1 - Carrère. 5,9 ;
2 - ex-aequo : Simacourbe, Taron, 2.90 ; 4 - Lannecaube, 2.3.
Classement par équipe de cinq et par catégorie et âge.-1 classement des cinq
premiers arrivants de chaque équipe:
Féminines: 1 - Lembeye. Cadets: 1 - Taron, 30 points.
103
Juniors-seniors: 1 - Simacourbe, 21 points ; 2 - Carrère. 57 points,
Des prix importants sous ferme d'équipements et des médailles ont été
attribués à la suite de ces classements.
Souvenir de gamin : Mon père m’ayant amené voir les coureurs, je me souviens
un peu du tracé de la course. Le départ était donné devant la mairie. Les
coureurs empruntaient le pré Lube-Molou, passait sous la ligne d’arbres au
milieu du terrain, franchissait le fossé et la haie pour arriver dans le champ
Laborde qu’ils longeaient par le bas. Ils remontaient le long d’une clôture et
retrouvaient le bord de la départementale 104 Simacourbe-Lalongue en face
du chemin de l’Arriuboyet. Ils sautaient le fossé, traversaient la route et
descendaient vers Moncaubet. Arrivés sur le chemin de ce quartier, au niveau
de la maison Monge, ils viraient à gauche, pour une belle chevauchée sur la
une route carrossable de l’époque, prenaient le chemin rural sur la gauche face
à la maison Barreyat, pour rejoindre le chemin Peillet er remonter vers la salle
des fêtes où était jugée l’arrivée.
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- 07 janvier 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P – Compte-
rendu du 11 janvier 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
U.S. Simacourbe : 5
Entente de Lannecaube : 1
Partie très amicale jouée à Simacourbe. L’équipe locale recevait le « onze »
correspondant de l’Entente de Lannecaube nouvellement venue au ballon
rond.
Inférieurs en technique à leurs aînés sans doute, les jeunes de Lannecaube n’en
fournirent pas moins une partie très volontaire, méritoire et firent mieux que
se défendre, en sauvant l’honneur.
Simacourbe, de son côté nous fit assister à une exhibition plaisante toute de
jeu ouvert où vétérans et nouvelles recrues se mirent tour à tour en évidence.
Le score de 5 à 1 est d’ailleurs significatif.
Mais ce qui est à retenir de la rencontre, c’est son ambiance extraordinaire,
faisant complètement ressortir la grande camaraderie des représentants des
deux clubs.
Dimanche 14 janvier, ce sera au tour de l’équipe de Taron d’effectuer le
déplacement de Simacourbe en championnat UFOLEP. Nous leur réservons le
meilleur accueil.
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104
- 07 janvier 1951 – Coupe Rurale (barrage) – Compte-
rendu du 11 janvier 1951 sur « Éclair-Pyrénées » ».
Diusse Olympique : 2
Carrère : 2
Diusse vainqueur 11 corners à 8.
« Malgré une matinée pluvieuse, l’après-midi, par contre fut favorable
avec un terrain assez lourd.
En lever de rideau, l’E.S Portésienne réserve battait de 1 but à 0, la
sympathique équipe de Lascazères.
Aussitôt cette exhibition terminée, les deux équipes principales rentraient sur
le terrain.
Les Diussois attaquent d’entrée et sur corner contre Carrère, un but est
marqué.
Ceux-ci égalisent quelques minutes avant la mi-temps.
En deuxième phase, un but fut marqué de part et d’autre et la fin est sifflée sur
le score de 2 à 2.
Sur prolongations de l’arbitre de trente minutes, les deux équipes ne purent se
départager et c’est aux corners que Diusse Olympique l’emporta par 11 à 8.
Considérations : Ce match fut terne toute la partie, les deux équipes restant
trop souvent dans l’expectative ne sachant pas profiter de belles occasions
pour marquer et surtout Carrère avait son avantage et ne sut pas en profiter
car 18 minutes avant la mi-temps, un joueur de Diusse fut mis sur la touche par
l’arbitre et le goal était blessé.
Arbitrage très impartial de l’arbitre officiel M. Ferry de Castelnau ». J. Fournier.

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- 12 janvier 1951 - FOOTBALL Coupe départementale


communiqué par l’U.F.O.L.E.P.
Poule A : Momy contre Bordes; Lalongue contre A. S. T. (sous
réserve de requalification de Lalongue).

105
Poule B Simacourbe contre Taron; Diusse contre Lannecaube.
Poule C: Carrère contre Lascazères: Portet contre Castelnau-
Rivière-Basse.
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- 14 janvier 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P – Compte-


rendu du 18 janvier 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
U.S. Simacourbe : 7.
Coquelicots Taron : 0.
« C’est sous une pluie incessante et froide et par un fort vent venu
d’ouest qu’eut lieu cette rencontre à Simacourbe en ce dimanche 14 janvier.
Profitant du vent, l’équipe locale réalisait en première mi-temps un gain de 3
buts sur des adversaires massés en défense.
En seconde mi-temps, dominant Taron dans tous les compartiments du jeu,
Simacourbe augmentait la marque de 4 buts de très bonne facture.
Les « Coquelicots » bien enlevés par M. Iharassary, leur sympathique
président, jouèrent avec fougue et cohésion, annihilant souvent les nombreux
mouvements des Simacourbais en grande forme.
En résumé, quoique contrariée par le mauvais temps, cette partie fut
spectaculaire de bout en bout sous le signe de la meilleure camaraderie
sportive.
Galop d’entraînement des plus profitables en vue des prochains matches
de Coupe Rurale et de championnat UFOLEP qui ne manqueront pas d’être
serrés.
Excellent arbitrage de M. Jacques Gaye, entraîneur de l’U.S.S ».

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106
- 05 févier 1951 – Coupe Rurale demi-finale – Compte-
rendu du 06 février 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
U.S. Simacourbe : 5
E.S Portet : 2

107
- 05 février 1951 – Coupe Rurale – Compte-rendu du 07
février 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Lascazères : 2
Bisons de Momy : 2
Lascazères qualifié au nombre de corners obtenus.

108
- 11 février 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P. 1ère série –
Compte-rendu du 16 février 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Bisons de Momy : 3
Castelnau-Rivière-Basse : 0
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- 18 février 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P. 1ère série –
Compte-rendu du 22 février 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Portet : 0
Diusse Olympique : 0
En championnat Coupe rurale Portet et Diusse font match nul: 0 à 0
Partie très spectaculaire dans l'ensemble. Sont à féliciter notamment les deux
goals qui surent sauver des situations parfois périlleuses. L'arbitrage de M.
Ferry, de Castelnau fut, comme il fallait s'y attendre, d'une autorité digne
d'éloges. Ainsi le Diusse-Olympique, déjouant certains pronostics défaitistes. a
fait une excellente saison en se classant en 1" série du championnat U.F.O.L.E.P
et en approchant de très près la demi-finale de la Coupe Rurale. Dimanche
prochain 25 février, à 15 heures, le Diusse-Olympique reçoit sur son terrain, en
championnat U.F.O.L.E.P, l'équipe première de Turboméca-Bordes. Il est à
prévoir que nous assisterons à une belle exhibition de football et que le public
viendra nombreux encourager la vaillante équipe de Diusse qui aura à affronter
un redoutable adversaire. En lever de rideau, à 13 h. 30, rencontre amicale de
l'équipe de Lalin-Lapujolle (Gers) avec l'équipe seconde du Diusse-Olympique.
Spectateurs et charmantes spectatrices, n'oubliez pas de venir déguster à la
buvette nos succulentes pâtisseries ainsi que les vins Rosés et Pacherenc de la
Coopérative Vinicole du Vic-Bilh.
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- 25 février 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P. 1ère série –
Compte-rendu du 01 mars 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
U.S. Simacourbe : 2
Bisons de Momy : 1

Cette partie de championnat U.F.O.L.E.P. (1ère série) se jouait ce dimanche 25


février.

109
« Un vent violent soufflait. Aussi ne fallut-il guère attendre pour voir le
« onze » rouge qui avait gagné le « toss », dominer largement la formation de
Momy, en bleu, privée sans doute de bons titulaires comme Simacourbe
d’ailleurs.
À part de rares échappées sans grand danger, toute la première mi-
temps, pour ainsi dire, se jouera dans la surface de réparation de Momy,
l’équipe entière s’étant massée devant le but gardé jalousement par Cochard.
A cette tactique simpliste, Simacourbe opposera la gamme de ses
combinaisons qu’irrémédiablement annihilera le jeu brouillon de l’adversaire.
Témoin, la débauche de corners en faveur des « rouges » durant cette phase
et deux pénaltys non sanctionnés par l’arbitre.
Pourtant entretemps, un shoot particulièrement puissant de l’ailier
gauche Constantin viendra récompenser l’effort des locaux et la mi-temps
surviendra au grand soulagement des « Bisons » en particulier pour qui le cap
difficile de la partie était franchi.
Le début de la seconde mi-temps reverra l’emprise des « rouges » jouant
par passes courtes et vent debout. Bientôt, cette domination sera concrétisée
par un deuxième but de l’ailier droit J. Couet-Lannes.
Vers la 60ème minute, un long dégagement des « bleus » vient jeter
quelque saveur dans ce débat plutôt terne. Au cours d’une sérieuse explication
devant les buts de Simacourbe, l’ailier adverse, Manescau, battra le portier
Gunaud.
Et le jeu reprend, viril, dur même. Dans l’ensemble, Simacourbe domine les
débats par ses avants plus rapides et meilleurs techniciens.
Momy stimulé par son président ne se déclare pas battu et cherche
l’égalisation.
Les minutes passent trop vite au gré des supporters et des acteurs
visiteurs. En définitive, au grand dam de l’arbitre, qui se fie à son chrono et aux
déclarations horaires d’un dirigeant, la rencontre est écourtée de quelques
minutes. C’est le coup de sifflet final. Gros émoi dans le stade ».

110
- LE STADE BERDALLE -

Le terrain Berdalle (Vayssier) en 2021. Le hangar, au fond, n’existait pas en


1950.
Souvenir de gamin : Lors d’un match joué par la réserve de l’USS, je me souviens
d’un dégagement de six mètres, effectué par Pierre Lube-Molou. Il prit son élan
frappa le ballon d’un « pointu » qui atterrit, avec du vent portant, dans les six
mètres adverses.
Autres souvenirs : La bonne technique d’Honoré Tisné mais, il était lent et la
hargne de René Laporte, le capitaine qui donnait de sa personne à l’équipe.
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- 25 février 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P. 1ère série –
Compte-rendu du 02 mars 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Diusse Olympique : 1
Turboméca Bordes-Sports : 6
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- 04 mars 1951 – Coupe Rurale demi-finale – Compte-
rendu du 08 mars 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Lascazères : 2
U.S. Simacourbe : 3
111
- 11 mars 1951 – Coupe Rurale demi-finale – Compte-
rendu du 15 mars 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Bisons de Momy: 4
Portet: 0
112
- 18 mars 1951 – Coupe Rurale finale à Diusse– Compte-
rendu du 25 mars 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
Bisons de Momy : 1
U.S. Simacourbe : 2 (après prolongations).
Composition de l’équipe de Simacourbe : Gardien de but : Roger
Gunaud ; arrière droit : René Laporte ; arrière gauche : Georges Gaillard ; demi-
centre : Francis Loustalan ; demi-droit : Gilbert Bruzou ; demi-gauche : Louis
Castets ; ailier gauche : Jean Constantin ; inter gauche : Jean Couet-Lannes :
inter droit : René Labat ; Avant-centre : André Prat.
« Organisée par la Direction de la Jeunesse et des Sports, cette
magnifique rencontre devait constituer le magnifique couronnement de cette
importante épreuve qui, tout au long de cet hiver pluvieux, avait mis aux prises
ses onze clubs ruraux des Hautes et Basses-Pyrénées.
Dès lors, pour mieux concrétiser l’importance sportive de la réunion, M. Piette,
inspecteur primaire, représentant l’Inspecteur d’Académie, en avait accepté la
présidence effective assisté de MM. Haure-Placé, inspecteur chef du Service
Départemental de la Jeunesse et des Sports, Lacourtiade, conseiller général,
maire de Diusse, Barets responsable du service post-scolaire et Terradot,
chargé de liaison entre le Service Départemental et les Centres ruraux du N.E.
Favorisée par le soleil, la réunion se déroula devant un public très nombreux
satisfaisant tous les sportifs qui s’étaient sur le terrain Laburthe.
A 12 h 30, les autorités précitées et les dirigeants de clubs se retrouvaient
autour de la table confortablement garnie du maître-traiteur Mousempès.
A la table d’honneur que présidait M. l’Inspecteur et Mme Piette, se trouvaient
MM. Haure-Placé, Lacourtiade, Barets, M et Mme Rougemont, MM. Terradot,
fervent animateur de cette réunion, Martinou, président des « Bisons » de
Momy, Hourquet d’Arrosès, Laburthe, propriétaire du terrain, Narp, président
du Diusse Olympique, de Courrèges, président de l’U.S. de Simacourbaise et
tuti quanti, disposés à faire honneur à l’amphitryon.
Après les agapes, arrosées du meilleur pacherenc et des vins de la Cave
Coopérative, M. l’Inspecteur Haure-Placé prenait la parole pour remercier avec
la cordialité dont il a le secret, les dirigeants de clubs pour les efforts accomplis
au sein des associations et profiter de la circonstance pour rendre un
témoignage officiel de reconnaissance à M. Barets, son dévoué second.
Avec M. l’Inspecteur Piette qui lui succédait, il nous était donné de savourer un
discours où se faisant l’apologiste de cette manifestation, il demandait aux

113
dirigeants de se hisser à l’échelle du dévouement de MM. Haure-Placé et
Barets à la cause nationale du sport.
Pendant ce temps, un public compact enserrait le terrain de foot.
A 14 h 30, en lever de rideau, deux équipes A (rouge) et B (jaune) sélectionnées
parmi les clubs ayant participé à la Coupe (Diusse, Lascazères, Castelnau) et
(Taron, Aast, Portet) s’affrontaient au sifflet de M. Lescolle de l’Avenir
Lalongais, la victoire devant rester à la première par 2 buts à 1.
Et à 16 heures, au coup de sifflet de l’arbitre M. Ferry de Castelnau-Rivière-
Basse, les « Bisons » de Momy en bleu et l’Union Sportive Simacourbaise se
rangeaient au centre du terrain pour leur présentation aux officiels et recevoir
de M. Haure-Placé les dernières consignes. A la touche MM. Rougemont et
Tarradot.
Et la partie commençait. En dépit de l’état du terrain, véritable bourbier, le
match fut spectaculaire à souhait, provoquant par ses phases variées les
clameurs du public très satisfait de l’exhibition des deux équipes.
Dès le coup d’envoi, Simacourbe part très vite et domine nettement pendant
les dix premières minutes.
Momy se ressaisit et lance sa première attaque. Gunaud arrête mais l’arbitre
sanctionne d’un pénalty converti en but par Pups, en dépit d’une magnifique
détente du goal simacourbais.
Handicap sévère qu’il s’agit de remonter. Tout au long de la première mi-
temps, les Blancs multiplient leurs attaques dangereuses faisant l’impossible
pour égaliser. La pause n’en survient pas moins sur le score de 1 but à 0 en
faveur de Momy.
La seconde mi-temps reverra la domination quasi-constante de Simacourbe,
mais le terrain fera échouer, de peu, quelques belles attaques. Décidément,
rien ne passe à Momy. Pups, demi-centre des bleus, livre en effet un duel
épique à A. Prat, l’avant-centre de Simacourbe qui fait une partie éblouissante.
Cependant, à la 80ème minute, une attaque combinée de ce dernier et de J.
Couet-Lannes se termine victorieusement. Pups* s’étant laissé abuser et Prat
signera le nul égalisateur.
La fin du temps réglementaire arrivera tandis que Simacourbe ne desserrait
plus son étreinte.
L’on joue les prolongations qui permettront aux blancs, plus scientifiques et
moins éprouvés par ce match, joué rapidement, derechef par un but de
Loustalan, demi-centre ayant permuté avec Prat.
Ainsi Simacourbe, conserve brillamment la Coupe qu’elle avait gagné sur Aast
le 20 mars 1950.
114
De l’aveu même de son adversaire, sa victoire est des plus méritée, normale,
dirons-nous. Mais disons aussi que l’adversaire était de taille. Momy, en effet,
est resté dangereux toute la partie et certains de ses éléments ont fait une
grande partie.
Signalons pour terminer l’excellent esprit des deux équipes et l’autorité avec
laquelle M. Ferry a dirigé les débats.
Une demi-heure plus tard, M. Haure-Placé réunissait les valeureux vainqueurs
et les méritants finalistes, pour la remise de la Coupe, laissant ce soin à M.
l’Inspecteur Piette. A ce moment, un vin d’honneur fut très sportivement offert
par le Diusse Olympique et des gâteaux distribués aux camarades des clubs
ayant participé à la Coupe.
Puis M. Barets, avec la concision qui lui est familière, parla de la Coupe, laissant
entendre ce que serait, après une telle réussite, les futures manifestations
sportives de l’année. Au nom de M. le Ministre de l’Education Nationale, il
remettait leurs médailles à MM. J. Gaye et H. Martinou, dirigeants respectifs
de Simacourbe et de Momy, sous les applaudissements nourris des sportifs
présents. M. Terradot remettait, à son tour, à chaque équipier de l’U.S
Simacourbe le breloques souvenirs, ainsi qu’au capitaine Menet des Bisons.
Ainsi s’achevait cette journée fertile en émotions.
Souhaitons que les prochaines manifestations se déroulent avec le même
engouement et de terminent dans une semblable apothéose.
Et, qu’enfin, soit remercié le Diusse Olympique, en la personne de son aimable
président M. Narp, pour son si cordial accueil et sa camaraderie sportive tout
au long de cette magnifique journée ». J. Fournier**.
* S. Pups, remarquable joueur des Bisons de Momy (avant-centre) était un
prisonnier allemand, retenu en France à la fin de la guerre de 1945 à …1949
pour la plupart. Lui repartit plus tard vers son pays d’origine.

115
(Photo Gérard Gaston pour Sud-Ouest)
À gauche « Les Bisons de Momy » avec leur dirigeant à l’extrême gauche M.
Martinou, président du club, musicien et correspondant local pour les journaux
sous le pseudonyme de « Yan de Cridehort ».À droite, maillot sombre, l’équipe
de l’U.S. Simacourbe avec debout : René Laporte, Gilbert Bruzou, Louis Castets,
Jean Constantin, Jean Couet-Lannes, René Labat, Roger Gunaud. Accroupis de
g à d : José Riquer, Francis Loustalan, André Prat, Georges Gaillard.

**Jean Fournier était le gendre de M. Terradot. Aisé, érudit, il se révéla


excellent poète et obtint de nombreuses récompenses dont le Grand Prix de
l’Académie Française.
Jean-Jacques Gautier de l’Académie Française écrivit dans une préface :
« L’homme de la nature, du cœur battant et de la musique, l’homme de
l’humanité rêveuse et sensible. Il est rare de rencontrer, de connaître un être
de bonne foi doué de talent et que la vie inspire ».
A la fin des années 1970, il offrit le « Challenge Terradot » un superbe trophée,
statuette de 80 cm de hauteur représentant l’athlète, passionné de football,
que fut son beau-père au club de football rural obtenant les meilleurs résultats
d’ensemble sur une saison parmi les jeunes.

116
C’est à Bougarber en 1977, que fut remis pour la première fois le Trophée
Terradot. Le club de Garlède en fut le détenteur pour une année. De g à d :
MM. Gérard Forgues, directeur départemental des Services de le Jeunesse et
des Sports, au centre, Paletou dirigeant de Beyrie-Bougarber et à droite, Jean
Fournier donateur du précieux Trophée.

---------------------------------------

- 08 avril 1951 – Match amical terrain Berdalle – Compte-


rendu du 10 avril 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
U.S. Simacourbe : 3
Espoirs Lonsois : 3

117
118
- SIMACOURBE – Service de l’entraînement préparatoire
et des réserves.
Liste par ordre de mérite des candidats reçus à l’examen du brevet
prémilitaire (Session de mai 1951). Article du 15 juin 1951 sur Éclair-Pyrénées.
5 présentés – 5 admis.
Janvier Paul, classe 1952 de Lespielle 293 points.
Grabé Marius, classe 1953 de Lespielle 279,4 points.
Lacoste Gérard, classe 1952 de Monassut 278,6 points.
Labat René, classe 1952 de Simacourbe 272,6 points.
Plandé Henri, classe 1951 de Lalonquère 259,5 points.
Tous déclarés titulaires du Brevet Sportif Populaire 4ème échelon.
A ces jeunes lauréats et à leurs moniteurs dévoués nos cordiales félicitations.

- SIMACOURBE – Reprise de l’entraînement à l’Union


Sportive.
Article du 31 août 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
C’est dimanche prochain 2 septembre 1951, que l’entraînement des
joueurs de football reprend à Simacourbe : à 16 heures pour les équipiers
premiers, à 18 heures pour les autres.
Tous les jeunes gens de Simacourbe et des localités voisines désireux de
pratiquer sous les couleurs de l’U.S.S peuvent d’ores et déjà venir se faire
inscrire, soit à « Parage », siège de la Société, soit auprès de M. J. Gaye,
entraîneur des équipes, route de Lalongue.

- SIMACOURBE – Service de l’entraînement préparatoire


et des réserves. Article du 12 septembre 1951 sur « Éclair-
Pyrénées ».
Une caravane itinérante, image vivante de l’Armée Française moderne,
séjournera à Pau le jeudi 27 septembre prochain.
Le commandant de la section S.E.G.R de Simacourbe invite de façon pressante
à la visite de cette exposition entièrement gratuite (moniteurs, anciens élèves
des classes 1951, 1952, 1953 titulaires du brevet prémilitaire ains que les
futures recrues qu’intéressent les possibilités de l’Armée aussi bien dans le
domaine du commandement que de la technique.
119
Étant donné la coïncidence de cette visite avec la tenue de la Foire-Exposition
de Pau, les jeunes en saisiront tout l’intérêt.
Se faire inscrire auprès du commandant de Courrèges d’Agnos, directeur des
cours S.E.P.R. à Parage- Simacourbe, avant le lundi 24 septembre.

- SIMACOURBE – Brevet Sportif Populaire et Triathlons


ruraux.
Par décision de la Direction Générale de la Jeunesse et des Sports, le
Brevet Sportif Populaire sera exigé pour tout participant aux Coupes et
championnats de football pour la saison 1951-1952.
En conséquence, tous les joueurs inscrits à l’U.S.S. sans exception subiront les
épreuves (lancement du poids, grimper à la corde, 100 mètres, 1.000 mètres,
sauts en hauteur et en longueur) le dimanche 7 octobre à partir de 8 h 30 à
Simacourbe. Rendez-vous à l’école publique à 8 h 15 au plus tard. (L’équipe de
triathlon sera présente (Coupe en compétition).
La finale de la Coupe Rurale des triathlons se déroulera le dimanche 14 octobre
à Lembeye, au stade municipal et opposera l’U.S. Simacourbe à ses
homologues de Portet et d’Aydie. Cette manifestation d’athlétisme sera
supervisée par M. Haure-Placé, Directeur du Service de la Jeunesse et des
Sports, de son second M. Barets et de diverses personnalités.
Les jeunes gens des communes environnantes, désirant pratiquer le football,
sous les couleurs de l’U.S. Simacourbaise sont priés de se faire inscrire au siège
du club pour le samedi 6 octobre.

- CHAMPIONNATS U.F.O.L.E.P. 1951/1952


Équipes dans le championnat 1ère série :
Castelnau-Rivière-Basse, Bisons de Momy, E.S. Portet, Diusse Olympique, u.s.
Lascazères, Turboméca Bordes Sports, U.S. Pétroles d’Aquitaine, Coquelicots
de Taron.
Équipes dans la championnat 2ème série : F.R Arrosès, Entente
Lannecaube-Meillac, Diusse Olympique II, Entente Carrère-Taron, Garlin, U.S.
Simacourbe II, Loubée
COUPE DEPARTEMENTALE 1ère série :
18 novembrs : Poule A : Diusse contre Portet – Lascazères contre Castelnau-
Rivière-Basse.

120
Poula B : Momy contre Simacourbe – La rencontre U.S. Pétroles d’Aquitaine
contre Turboméca Bordes Sports est reporté à une date ultérieure.

- LANNECAUBE – Article paru le 18 octobre 1951 dans


« Éclair-Pyrénées ». Match de championnat 2ème série.
Dimanche prochain 21 octobre, aura lieu un grand match de football
entre l’Entente Lannecaube-Meillac et l’U.S. Simacourbe II en championnat de
2ème série au terrain Augé. Coup d’envoi 15 hures.
Notre ami Jean Souques, goal de l’équipe de Lannecaube a été victime d’un
accident au cours d’un match. Il a été transporté à l’Hôpital de Pau pour une
double fracture de la mâchoire. Nous lui souhaitons une complète guérison.

- 04 novembre 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P. 1ère série.


Compte-rendu du 07 novembre 1951 sur « Éclair-Pyrénées ».
U.S. Pétroles d’Aquitaine: 3
U.S. Simacourbe : 1
Sur le terrain de l’U.S. des Pétroles d’Aquitaine, les avants locaux
imposèrent un rythme rapide, pratiquant un jeu aéré, appuyés par une défense
solide et bien inspirée.
Les visiteurs, réussissant parfois à franchir le rideau défensif, en mettant le goal
adverse en difficulté, durent concéder un but avant la pause.
En seconde mi-temps, un pénalty aggrava le score. L’U.S. Simacourbe par des
attaques plus incisives réduisit la marque.
La fin était incertaine lorsqu’un troisième but vint consolider une victoire des
locaux méritée. Bon arbitrage de M. J. Gaye.

- SIMACOURBE – Brevet Sportif Supérieur à l’U.S.


Simacourbe. Article paru le 26 novembre 1951 dans « Éclair-
Pyrénées ».
L’ont obtenu : Couet-Lannes Jean , Couet-Lannes Marcel, Constantin Jean.

121
- RÉSULTATS OBTENUS DEPUIS LE DEBUT DES
COMPETITIONS U.F.O.L..E.P paru dans « La IVème République des
Pyrénées ».
Championnat 1re série :
Diusse bat Lascazères : 4 a 3.
Portet bat Castelnau : 2 à 1.
Turboméca-Bordes-Sports bat Simacourbe : 3 à 2.
Lascazères bat Portet : 2 à 1.
Castelnau et Diusse (match nul) : 1 à 1.
U.S.P.A bat Simacourbe : 3 à 1.
Portet bat Dusse : 2 à 0.
Lascazères bat Castelnau : 2 A 0.
Simacourbe bat Momy : 6 à 0.

Championnat 2ème série :


Arrosès bat Diusse II, 2 à 1.
Diusse II et Carrère-Taron (match nui) : 0 à 0.
Simacourbe II bat Arrosès : 9 à 0.
Diusse Il bat Arrosès : 2 à 1.
Lannecaube bat Carrère-Taron, 3 à 0.

- Le dimanche à l’U.F.O.L.E.P. - Matches du 9 décembre –


Annonce parue le 6 décembre 1951, dans « Éclair-Pyrénées ».
Coupe départementale – 1ère série : U.S. Lascazères contre Diusse Olympique –
U.S. Castelnau-Rivière-Basse contre U.S. Portet – U.S. Pétroles d’Aquitaine
contre Bisons de Momy.
- 2ème série : Garlin contre Entente Carrère-Taron –
Diusse Olympique II contre U.S. Simacourbe II – Entente Lannecaube-Meillac
contre F.R. Arrosès.

122
- 16 décembre 1951 – Championnat U.F.O.L.E.P. 2ème série
– Compte-rendu du 21 décembre 1951 sur « Éclair-
Pyrénées ».
2ème série -
U.S. Simacourbe II : 1
Entente Lannecaube-Meillac : 0

Dimanche, 16 décembre, le stade Pierre Berdalle vit deux parties, comptant


pour le championnat, 1ère et 2ème série, très intéressantes sous la présidence de
M. Haure-Placé, chef du Service de la Jeunesse et des Sports.
En lever de rideau du match principal, l’équipe réserve locale avait raison de
l’Entente Lannecaube-Meillac par 1 but à 0.

- 16 décembre 1951 Championnat U.F.O.L.E.P. de 1ère


série -
U.S. Simacourbe : 2
U.S. Pétroles d’Aquitaine: 0
A 15 heures, partie des plus éclairées entre l’équipe fanion de la S.N.P.A.
composée d’individualités de valeur et l’équipe locale. La première n’en devait
pas moins succomber par 2 buts à 0, devant sa rivale plus volontaire et moins
confiante.

- 30 décembre 1951 – Les cross préparatoires de la


Direction des Sports à Portet, Pau et Lannecaube. Article paru
le 30 décembre 1951 dans « Éclair-Pyrénées ».
A Lannecaube, superbe concours et 458 concurrents. MM. Pécoustau et
Pétillon de Lannecaube se sont dépensés pour l’organisation. Remarqués
parmi l’assistance : M. le maire de Lannecaube Barrau ; MM. Laboubée et
Sabatier de Taron et Carrère ; le commandant de Courrèges de Simacourbe ;
M. Poublan de Garlin et les dirigeants d’Andoins.
Résultats : Cadets : 12 concurrents, 6 arrivants. 1) Laban d’Andoins, 2) Roger
de Taron, 3) Lasserre de Taron, 4) Jacqueut de Lannecaube, 5) Mondeil de
Taron, 6) Gayet de Lannecaube.
123
Juniors : 12 concurrents, 7 arrivants. 1) Moura de Simacourbe, 2)
Cazaban de Taron, 3) Meilhanne de Lannecaube, 4) Laffitte de Taron, 5) Couet-
Lannes M. de Simacourbe, 6) Puyou de Lannecaube, 7) Guillou de Lannecaube.
Séniors : 29 partants 17 arrivants. 1) Hourrugou de Garlin, 2)
Bordenave d’Andoins, 3) Bolillo de Lannecaube, 4) Fernando de Saint-Laurent,
5) Davia de Lannecaube, 6) Legagnoa M. de Simacourbe, 7) Montpellier R de
Lannecaube, 8) Labarrère de Simacourbe etc…
Féminines : 5 partantes, 5 arrivantes. 1) Lannabère de Taron, 2)
Cazaban de Taron, 3) Sabatier de Taron, 4) Clout de Lannecaube, 5) Palou de
Lannecaube.
Classement par équipes : 1 Lannecaube .

- 6 janvier 1952 – Déplacement de l’Entente Lannecaube-


Meillac à Diusse – Article paru le 5 janvier 1952 dans « Éclair-
Pyrénées ».
Tous les sportifs désirant effectuer le déplacement à Diusse avec l’équipe
sont priés de se rendre devant l »église vers 12 h 30 solaires.
Composition de l’équipe : Souques, Pécassou, Cabanero, Pucheu, Trubesset,
Castagnet, Bolilo, Pouey, Monpellier, Bolea, Cassou ou Puyou.

- 19 janvier 1952 – Échos du Bordes-Sports

A Turbo Bordes-Sports dirigeants et public de Bordes et des environs se


demandaient avec un peu d'inquiétude si la mauvaise période du début de
saison allait prendre fin un jour. Ii ne manquait pas grand-chose à leur
formation pour être la belle équipe de la saison 1949-50. Déjà, contre L’U.S.
Fontaine, un net redressement avait été constaté. Contre Morny, une
expérience était tentée avec succès. Depuis, Maslacq a été battu sur son
terrain, et dimanche, la belle formation de Simacourbe a mordu la poussière.
Si, en première mi-temps, le Jeu fut assez égal, en deuxième mi-temps nous
avons revu le grand T.B.S. Celui qui, Il y a deux ans, passait 7 buts à 1 aux
Bleuets de Pau, 2 à 1 et 2 à 0 à la J.A.B. et qui ne succombait qu'une seule fois
devant Jurançon que depuis a fait son chemin. Simacourbe eut un excellent
début, mais son attaque manque de perçant. Pups* et Prat sont seuls
dangereux. Par contre, la défense est impeccable. Au T.B.S., l'équipe forme un
tout. Personne n'émerge vraiment. Gary, qui ne jouait pas dimanche, donnera
encore plus de balles à l'attaque qui doit bientôt faire plier les meilleures
124
défenses. Avec la formation actuelle, les gars de Turbo-Bordes-Sports peuvent
beaucoup et, qui sait, si la prochaine Coupe des Pyrénées sera peut-être leur
grande consolation. A Robert Prats-Nouguès et à ses boys de ne pas nous
décevoir. Dimanche prochain, le championnat U.F.0.L..E.P. se poursuivra par
un match qui sera d'une grande importance. En effet, l'équipe des Pétroles
d'Aquitaine, qui sera l'adversaire du T.B.S., est encore en course pour la
première place ou la seconde, qui leur permettrait de disputer la demi-finale
le 10 février sur terrain neutre. C'est donc une victoire qu'il leur faut.., ainsi
qu'à Bordes I Cela promet de bien belles phases de Jeu et nous sommes certains
que le public qui est là chaque dimanche plus nombreux viendra encourager
les réacteurs qui pour leur fin de saison ont amorcé une chandelle dont... nous
l'espérons, leurs futurs adversaires en feront les frais. Mals, ne chantons pas
trop vite victoire. Beaucoup de travail reste à faire pour prouver que cet
optimisme n'est pas exagéré. * (Le joueur Pups n’a jamais joué avec l’U.S.S : il
jouait à Momy).

- U.F.O.L.E.P. FOOTBALL. - Coupe départementale –


Sont qualifiés pour la deuxième phase :
Bordes, Momy, Simacourbe, Diusse, Lascazères et Castelnau.
Matches de dimanche prochain : Bordes contre Lascazères ; Momy contre
Castelnau.

- Coupe Départementale 1ère série : Annonce parue le 5


février 1952 dans « Éclair-Pyrénées ».
10 février 1952 : 1ère série : Match de classement : Momy contre Turboméca
Bordes Sports –
Demi-finale : Lascazères contre U.S. Pétroles d’Aquitaine à Portet.
La seconde demi-finale se jouera le 24 février.

- 17 février 1952 – Coupe départementale – Compte-


rendu de Lannecaube le 22 février sur « Éclair-Pyrénées ».

Notre équipe, en déplacement à Diusse a réalisé une belle performance


devant l’équipe première locale en coupe. La score 3 à 2 ne reflète pas le match
car l’équipe de Lannecaube menant 2 à 0 ne sut pas conserver cette avance.

125
Dimanche, en championnat de 2ème série, déplacement à Garlin. Notre équipe
fera l’impossible pour remporter la victoire ou un match nul qui lui est
nécessaire pour se qualifier pour la finale contre Simacourbe. Départ du car à
Lannecaube à 2 heures légales.

- 15 mars 1952 – Tournoi triangulaire de football –


Annonce de Lannecaube sur « Éclair-Pyrénées ».
Dimanche 16 mars, tournoi triangulaire de la Coupe rurale entre les
équipes des Bisons de Momy, l’Union Sportive de Simacourbe et l’Union
Sportive de Portet. Ce tournoi est qualifiable pour les demi-finales de la Coupe.
Etant donné la valeur des équipes en présence, ces rencontres devraient attirer
les nombreux sportifs des environs.
Premier coup d’envoi : 15 heures.

- 16 mars 1952 – Coupe départementale rurale (Demi-


finale) – Compte-rendu de Lannecaube le 18 mars sur
« Éclair-Pyrénées ».
Le terrain de Lannecaube a été dimanche le théâtre d’un tournoi
triangulaire opposant les « Bisons » de Momy, l’Union Sportive Portésienne et
celle de Simacourbe au titre des demi-finales de la « Coupe
Rurale Départementale ».
Dommage que ce tournoi ait été contrarié par la pluie en son milieu, tant son
organisation due à M. Pécoustau, président de « l’Entente Lannecaube-
Meillac » et son équipe était en tous points parfaite.
Le tirage au sort mit tout d’abord en présence Portet à Simacourbe ; cette
dernière devait l’emporter en quarante minutes de jeu par 1 à 0.
Momy donnant ensuite la réplique à Portet devait s’incliner par 2 buts à 0.
C’est alors que la pluie survenait. Momy s’éclipsait devant Simacourbe lui
concédant sans combat la première place du tournoi. Ce forfait est regrettable.
Le nombreux public venu à Lannecaube pour la circonstance ne le méritait pas.
Momy en abandonnant le terrain, par manque de courage, n’y a sans doute
pas pensé ?

- Dimanche 23 mars 1952 – à 16 heures sur le même terrain de


Lannecaube, l’Union Sportive de Simacourbe mettant en jeu son titre de
126
champion sur deux années consécutives rencontrera en demi-finale de la
Coupe, l’Entente Carrère-Taron. Assurément, la lutte sera chaude, mais
courtoise, les deux équipes briguant le titre.
Quel qu soit le vainqueur, une seule méthode sera à l’honneur, spectaculaire
et productive, tactique appliquée du moins par Simacourbe.
En lever de rideau, à 14 h aura lieu un match amical entre les deux premières
équipes du championnat départemental de 2ème série, l’Union Sportive de
Simacourbe et l’Entente Lannecaube-Meillac, sans mise en jeu du titre
évidemment.
Espérons que nombreuse sera l »assistance à ces rencontres qui, nous voulons
l’assurer, seront passionnantes de bout en bout.
L’arbitrage sera confié à M. Bret pour le lever de rideau et à M. Lescolle pour
le match de Coupe.
-----------------------------
Le Président honoraire de l’U.S. Simacourbe, le Commandant Paul de
Courrèges d’Agnos était un homme intègre, aimant la jeunesse, se dévouant
pour elle. Il n’aimait pas les tricheries de certains dirigeants adverses.
Pour preuve, cet article de Turboméca Bordes Sports paru dans « La IVème
République des Pyrénées » du 23 mars 1952. (Usine des Tramways Pau – Service
patrimoine – Médiathèque intercommunale André Labarrère 10209)
Le chroniqueur du club de Bordes se félicita du succès en amical de son
équipe sur celle de l’U.S Pétroles d’Aquitaine par 9 buts à 0, et il ajouta :
« Depuis près de deux mois, Bordes n’avait pas eu le plaisir de voir son
équipe à l’œuvre, ceci pour des raisons où le sport n’avait qu’une toute petite
place : élimination sur le tapis vert, à la suite d’une réclamation du président
de l’U.S Simacourbe, M. de Courrèges d’Agnos. De ce fait, son équipe éliminée
sur le terrain rencontrera en finale départementale, la sympathique équipe de
l’USPA, notre adversaire d’hier, à Diusse, sur le terrain de la non moins
sympathique capitale du Vic-Bilh (sic). Et au milieu de tant de sympathies, nous
ne pouvons que formuler pour cette rencontre le vœu suivant : que le sport soit
le seul triomphateur de cette journée du 30 mars où moralement nos gars
devaient être représentés. »
Une rancœur certaine, teintée de mauvaise foi, apparaît dans ses propos,
d’où les cartons de sympathie distribués à tout vent, sauf …à Simacourbe et à
son président !
--------------------------

127
- L’U.S. Simacourbe répliqua sur le terrain sportif !
À GARLIN :
U.S. SIMACOURBE : 2
A.S. LASCAZÈRES : 1

Le 6 avril 1952, le terrain de Garlin vit la victoire de l’U.S Simacourbe sur


le champion des Hautes-Pyrénées l’U.S Lascazères (2 à 1, buts de René Labat).
Ainsi, elle se donna le droit de rencontrer le champion du Gers, Bretagne
d’Armagnac.
-----------------------------
En suivant, le 14 avril, dans « La IVème République des Pyrénées » le
chroniqueur de Simacourbe relata le déroulement de la rencontre et présenta
le bilan du club pour l’année 1952 : (Usine des Tramways Pau – Service
patrimoine – Médiathèque intercommunale André Labarrère 10209)

« …Ainsi se termine pour l’U.S. Simacourbe une saison peu banale : sa


valeur s’est imposée sur l’ensemble du tableau en football comme en
athlétisme, avec d’autant plus de mérite cette année avec la participation de
clubs très valeureux comme Turbo Bordes Sports et l’Union Sportive des
Pétroles d’Aquitaine
L’équipe I, championne départementale en U.F.O.L.E.P de 1ère série
L’équipe II championne départementale en U.F.O.L.E.P de 2ème série
Coupe de football rural vainqueur en 1950, 1951 et 1952 ; l’U.S
Simacourbe, vainqueur trois années de suite s’adjuge définitivement la Coupe.
La section athlétisme qualifiée pour le challenge national U.F.O.L.E.P
1952.
L’équipe A de la section athlétisme de l’U.S. Simacourbe, vainqueur des
coupes des triathlons ruraux UFOLEP 1951 et 1952.
C’est à l’excellence de la préparation physique et technique, jointe à un
haut moral et au bon esprit de camaraderie qu’il faut attribuer une semblable
performance ».
Effectivement, l’année 1952 fut un grand millésime pour l’Union Sportive
de Simacourbe, son président, le commandant de Courrèges et l’entraîneur
Jacques Gaye.

128
Cinq témoignages de satisfactions, dont un du ministre, furent adressés
au commandant Paul de Courrèges d’Agnos et à Jacques Gaye en
reconnaissance des excellents résultats obtenus. Le Cdt fut fait chevalier du
mérite militaire, et obtint la médaille d'argent de la Jeunesse et des Sports ainsi
que Jacques Gaye.
Hélas, les années suivantes 1952/1953 et 1953/1954 furent moins
triomphantes (départs de Prat, Gunaud, mutations professionnelles Labat
Castets, mariages de Jean Constantin et Jean Couet-Lannes), etc…et le club
capitula en 1954, se recroquevilla malgré un ultime effort dû à Honoré Tisné.

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M. Georges Guilhem, gendre de la famille Jean-Baptiste Berdalle,
dentiste à Pau, désira récupérer le pré servant de « stade » à la fin de la saison
1951/1952, pour s’adonner à, la pratique de « gentleman-farmer ».
M. René Lacrouts, maire de la commune prêta le pré face à l’école et
l’Union Sportive de Simacourbe accueillit les équipes adverses sur ce terrain en
légère déclivité.
Au sortir du catéchisme dominical et vespéral, les garçons s’arrêtaient et
regardaient les joueurs depuis le bord de la touche. Il n’y avait pas de douche,
les joueurs revêtaient leur tenue dans la grange Lacrouts de l’autre côté de la
route départementale menant à Lalongue.
Lorsqu’il y avait un match, lors des mi-temps, c’était l’occasion pour
Serge Chantre, Bernard Curon, André Galicy, Émile Legagnoa, Tino Trévisanut
de taper dans le cuir.
Ce « stade » allait servir pendant deux saisons 1952/1953 et 1953/1954.

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19 janvier 1953 – Fête laïque U.F.O.L.E.P. à Diusse où le


Tarn-et-Garonne bat les Basses-Pyrénées 7 à 4. « La IVème
République des Pyrénées ».
À force de suivre et de voir jouer les vedettes du rugby, on finit par avoir
l’esprit déformé. Qui se douterait qu'à 35 kilomètres de Pau, dans un pays
conquis à l'ovale, en plein fief du Vic-Bilh, on aimait le football avec une telle
ferveur. Il y avait, autour du terrain presque 500 personnes et cela n'est-il pas
un exploit pour Diusse, une commune de 180 habitants.

129
Est-ce que l'on groupe de pareils publics pour le foot et même pour le
rugby dans un chef-lieu de canton. C'est assez rare... Ce résultat, l'U.F.O.L.E.P.
peut s'en glorifier.
Le ciel avec nous !
Le ciel est avec ceux qu'il estime, peut-on penser. L'effort des dirigeants
U.F.O.L. E.P. a été, hier, béni des cieux. Quelle splendide journée. La brume
matinale s'était dissipée au-dessus des coteaux et un ciel aussi pur qu'un décor
factice de technicolor dominait les débats. Dès le matin, le capitaine de
l'équipe sélectionnée en tête, on s'appliquait, sur le terrain qui dégelait, à
installer les filets et les drapeaux, les fanions et les haut-parleurs qui donnaient
un air de fête au stade, Les adversaires (du Tarn-et-Garonne), venus rencontrer
en 1 /8e de finale de la Coupe nationale Marcel-Delabre, la sélection U.F.O.
L.E.P. de la région, privée des éléments de Bordes occupés par ailleurs, étaient
arrivés vers 11 heures, accueillis au café Moussempes par le Diusse-Olympique.
Les personnalités.
Après un repas copieux (qui ne l'était pas de trop malgré les efforts de
Terradot pour alourdir ses adversaires), de nombreuses personnalités se
réunissaient sur le terrain. La maison Plaà avait fait les choses au mieux pour
le repas. Nous avons remarqué, en nous excusant pour des omissions possibles
(toutes les personnes présentes avaient l'air de personnalités) :
MM. Lacourtiade, maire de Diusse, conseiller général du canton de Garlin;
Delom-Sorbé, conseiller général du canton de Lembeye; Barets, professeur
d'E.P., délégué départemental de l'U.F.O.L.E.P.; Lescher, maire de Mont-Diusse
; de Courrèges (d'Agnos), vice-président de la commission E.P.; Laburthe,
gaillard octogénaire, propriétaire du terrain; Narp, président du Diusse-
Olympique ; Terradot, responsable de la commission de foot U.F.O.L.E.P. des
B.-P. ; Dailhet, maire de Ponson-Dessus; Hourquet, président de l'Arrosès-
Olympique ; Sabathier, président du Carrère-Sport; Cazenave, Carisse, Michou,
Pales. Moussempès, Dabadie ; Lacoste, président de l'U.F.O.L.E..P. de Lescar;
Peyroutat, animateur fantaisiste, « le Jean Nohain » » du coin; Laboubée,
président de Taron; Baradat, du Cadillon-Sport; Lalanne, instituteur à Diusse ;
Jean Blrou, instituteur à Auboues; Iharassary et Castaing, de Salies, etc.. La
sonorisation était de M. Peyrucq, de Viella. On notait encore : MM. Martinou,
président de Momy ; Cassagne, président de St-Jean-Poutge; Lasmarrigues, de
Boueilh-Boueilho-Lasque; Theux, de Bassillon-Vauzé. Le service d'ordre était
assuré par la brigade de Garlin, le chef Lanusse et le gendarme Lamarche.
Le match, départ ultra rapide.

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Les équipes se présentent sur le terrain, précédées par deux agneaux de
23 et 21 kilos, frisés et portant papillottes l'un, désigné pour la bourriche;
l'autre pour l'équipe de Tarn-et-Garonne.
Les sélectionneurs Cardot et Terradot ont désigné l'équipe suivante pour
les Basses-Pyrénées: Sarrade, Kis, Arroyo, Nipou, Purps, Dumas, Dantin,
Baudorre, Tardieu, Couet-Lannes.
Les adversaires du Tarn-et-Garonne sont :
Dubert, Touzel, Dacard, Coulon, Lino, Zanetti, Joutgla,Clarini, Lafon, Soulet,
Pizzotto

L'arbitre est le receveur Caris.


Les Tarn-et-Garonnais sont plus athlétiques. Pups stoppe deux
échappées, puis sur un beau centre de Perrot, en hauteur, l'avant-centre laisse
la balle à Tardieu qui marque à la 6ème minute.
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 0
Ce départ surprend tout le monde, mais le Tarn se reprend aussitôt. A la 15e
minute, sur descente de l'inter, malgré un hors-jeu, l'ailier shoote, et le but
passe, sur un ricochet.
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 1
Les visiteurs, profitant de la descente, dominent, L'ailier gauche, malgré un
hors-jeu de position, shoote et, malgré une remise en jeu marque.
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 2
Le 3e but est réussi après un arrêt à la main de l'arrière Kiss et sur penalty
imparable. (Et dire que l'on manque un penalty lors de France-Belgique ! La
domination continue (il faut presque un comptable).
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 3
Sur passe haute, Kiss veut contrôler de la tête et envoie la balle dans le coin
dégarni.
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 4
Les bleus descendent encore. Un shoot part de l'avant-centre, Sarrade arrête,
la balle revient en jeu et est reprise pour le but.
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 5
Darien shoote, le goal fait un arrêt superbe, suivi par un autre splendide.
À la mi-temps: S à 1 pour les visiteurs.
A la reprise, sur un coup franc mal tiré par un arrière béarnais, la balle est
reprise par un bleu, et après un cafouillage, nouveau but.
Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 6
Aussitôt après, l'inter dédouble son ailier et shoote.

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Basses-Pyrénées 1 – Tarn-et-Garonne 7
Fin honorable. Les Béarnais finissent très fort avec la descente. Le score est
acquis, mais sur corner tiré par Kiss, Baudorre reprend de la tête et marque à
bout portant.
Basses-Pyrénées 2 – Tarn-et-Garonne 7
Aussitôt après les bleus descendent, et après cafouillage, Perrot marque avec
la poitrine.
Basses-Pyrénées 3 – Tarn-et-Garonne 7
Les Béarnais combinent même et descendent. Perrot, sur un cafouillage,
réussit à avoir un corner. Celui-ci est tiré par Kiss et Baudorre, très bien placé,
conclut de la tête.
Basses-Pyrénées 4 – Tarn-et-Garonne 7
C'est la fin.
Considérations
Le Tarn, plus athlétique a gagné, et c'est justice. Les Tarnais, malgré un
départ excellent des bas-pyrénéens, combinèrent bien et furent supérieurs, en
technique. Plus de cohésion et d'habitude entre joueurs combinant mieux
ensemble. Nous avons aimé leur goal, très bien placé ; l'arrière-gauche,
reprenant tout de volée; l'arrière central, et la ligne d'attaque très habile. On
a accablé le goal Sarrade, qui paraît faible seulement sur les tirs à ras-de-terre.
Les deux meilleurs joueurs turent les deux blonds : Pups (roi du terrain)
et Kiss. La ligne d'avants sembla ne pas avoir des joueurs à leur place. Baudorre,
réalisateur, tira son épingie du jeu. Dantin est vaillant; Perrot, sans avoir sa
détente d'autrefois, connait son football, et Couet-Lannes a une jolie touche
de balle. Ces bons éléments ne s'entendirent pourtant pas. René HEGO.

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- LE STADE LACROUTS -

Le terrain Lacrouts actuellement propriété de Régine Arnaud, petite-fille de M.


René Lacrouts et fille de Marie-Antoinette Lacrouts et de son époux, Jean
Constantin, l’ailier gauche de la grande époque.

- 01 février 1953 – « Éclair-Pyrénées ».


En championnat U.F.O.L.E.P –
TURBOMECA BORDES SPORTS : 3
DIUSSE OLYMPIQUE : 0.
Le T.B.S. a battu Dlusse Olympique, invaincu jusqu'alors en ce championnat.
Sous une pluie battante, cette rencontre a surpris les « mordus» qui
s'attendaient à un écrasement de Diusse par le leader, qui venait de battre
Oloron St-Grat par 10 buts à. 2. Tout au contraire, Diusse tint la « dragée
haute» à Turbo, qui acquit la victoire sur des actions mieux terminées.
Toutefois, nous ne croyons pas nous tromper en affirmant que les formations
U.F.O.L.E.P. ne sont pas loin de faire leur apparition en district des Pyrénées,
car leurs progrès sont remarquables, et nous serions curieux d'assister à une
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compétition genre « Trait d'Union 1950» qui, à l'époque, vit la domination des
« Patros ». Ceci dit, il est agréable de constater que Turbo est invaincu cette
saison en championnats F.F.F. et U.F.O.L.E.P. Il ne reste pas grand-chose à faire
pour que la formation de Turbo soit l'égale des meilleures. Malheureusement,
ce « pas grand-chose» est très important ; Il s'appelle «cohésion» et il est
regrettable de constater qu'hier, chez eux, Turbo joua à 10. Dimanche
prochain, le club se rendra à Pau, pour jouer son dernier match de
championnat avant la finale contre l'U.S. Fonta!ne. Une question de prestige,
seule, sera en jeu. Turbo déléguera sa meilleure formation, en vue de la dure
compétition qui suivra, en cas de victoire, le 18 janvier.
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- LALONGUE FOOTBALL - Article du 17 avril 1954 — «Éclair-


Pyrénées » - « La IVème République des Pyrénées ».
Dimanche 18 avril 1954 aura lieu à Lalongue, terrain Cabanero la demi-finale
de football première série, Simacourbe-Diusse. Les spectateurs assisteront à
un match joué avec acharnement par deux équipes qui mettront tout en œuvre
pour gagner. Le vainqueur jouera la finale contre l'une des meilleures équipes
de la région, Lascazères. Coup d'envoi, 18 heures. Signé : LARTIGUE
------------------------
- LALONGUE FOOTBALL – Article du 24 avril 1954 – « Éclair-
Pyrénées »
En demi-finale, Diusse a battu Simacourbe par 4 à 1. Diusse joua toute la
partie avec la volonté de gagner, tandis que Simacourbe, dans un mauvais jour
se laissa dominer nettement. Bien arbitrés par M. Lescolle. De nombreuses
personnalités assistaient à cette rencontre, notamment MM. Laurent Haure-
Placé, Barets, Terradot, de l'U.F.O.L.E.P, Lacourtiade, Conseiller général du
canton de Garlin, Barreau, maire de Lannecaube, Soubirou, adjoint au maire
de Lalongue ; le commandant de Courrèges de Simacourbe, Laboubée, le
président de Taron… etc. La finale Diusse-Lascazères aura lieu demain
dimanche, au stade Cabanero à Lalongue. Le meilleur accueil sera réservé aux
deux équipes et aux dirigeante présents et aux délégués des sociétés voisines
de l'Avenir Sportif Lalongais, champion de deuxième série. Un concours à la
carabine, doté de nombreux lots sera également organisé Après le match, bal
public à Lalongue sous le préau de l’école.
Commentaires :
« Disputée sous un crachin persistant, la rencontre fut très dure en raison
de l’engagement de certains joueurs de Diusse. Des brutalités provoquèrent

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quelques réactions indignées du Cdt Paul de Courrèges d’Agnos. En cours de
partie, un dirigeant du Diusse Olympique souffleta le Cdt de Courrèges d’Agnos
sur le bord de la touche. Après le coup de sifflet final, MM. Haure-Placé, Barets
et Gaye lui demandèrent d’aller s’excuser auprès du Cdt de Courrèges d’Agnos,
ce qu’il consentit à faire, non sans difficulté.
Cet incident indigna le transporteur de l’équipe de Simacourbe Robert
Chantre, qui le relata le soir à son retour en famille, tout en disant son
admiration pour la dignité manifestée par le Cdt de Courrèges d’Agnos ».
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Le Commandant Paul de Courrèges d’Agnos accompagna souvent
l’équipe première de football sur les terrains. Homme profondément intègre,
aimant la jeunesse, il n’hésita pas à pourfendre certaines pratiques déloyales
de joueurs (brutalités) ou…de dirigeants d’équipes adverses (tricheries
administratives).
À la fin de la saison 1953/1954, le Cdt de Courrèges d’Agnos et Jacques
Gaye se retirèrent. La belle épopée avait pris du plomb dans l’aile !
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Honoré Tisné essaya bien, en octobre 1954, de ressouder l’équipe
football. Il convoqua les joueurs devant l’auberge Baix pour le premier match
de la saison, croyant avoir l’assentiment de tous.
Une infime poignée se retrouva au rendez-vous. Pourtant tout fut prévu :
équipements, transport. Il avait demandé à M. Robert Chantre d’assurer
gratuitement le transport avec son autocar.
Malheureusement, Honoré Tisné dut se résoudre à la capitulation. Le
peu de joueurs présents s’en alla, dépité. Le transporteur rentra au bercail, lui
aussi, amer d’avoir constaté le « coup inamical » asséné à son voisin Honoré.
Le rideau s’abaissa pour plusieurs années.
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L’ÉQUIPEMENT DES JOUEURS DE L’U.S. SIMACOURBE -


- MAILLOTS, CULOTTES, BAS -
- Maillots en coton de couleur rouge avec un col ouvert fermé par un lacet.
- Un jeu de maillots de couleur blanche était en réserve.
- Le short était de couleur bleue avec un parement rouge longitudinal sur
le côté.
- Les bas étaient rayés bleu et rouge.

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- LE BALLON –

Le ballon des années 1950 était semblable à celui-ci.


12 panneaux de cuir, cousus entre eux. Sur l’un des panneaux, une ouverture,
refermée par un lacet, pour faire entrer une vessie gonflable laissant
apparaître un embout caoutchouté pour le gonflage, que l’on devine sur la
photo. Pour gonfler ce ballon, on utilisait une pompe à bicyclette munie d’une
aiguille de gonflage que l’on introduisait par ledit trou de cette valve après
l’avoir humectée de salive. Le ballon était lourd et par temps de pluie, le jeu de
tête était scabreux !

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- LES GODASSES -

Une paire de godasses de football tout en cuir, de marque « Hungaria », la plus


répandue à cette époque-là.

- Les chaussures ou godasses étaient munis de 6 crampons en rondelles de


cuir maintenus sur la semelle renforcée par des pointes retournées à

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l’intérieur. Vous verrez ci-après une paire de chaussures de l’époque avec un
gros plan sur la semelle et les crampons où l’on distingue parfaitement les têtes
des pointes.
Vue sur la semelle en cuir sur laquelle reposait la tige pointée, ainsi que les six
crampons en rondelles de cuir eux aussi ajustés sur la semelle avec de petites
pointes bien visibles. Avec l’usure, le joueur devait marteler l’extrémité des
pointes qui à l’intérieur de la chaussure avait tendance à blesser la plante des
pieds. Ce n’était pas le confort des « crampons » du XXIème siècle.

- DÉPLACEMENTS DE L’ÉQUIPE –

Comment les joueurs se déplaçaient-ils pour rejoindre les terrains de


football des villages concurrents ?
- La bicyclette.
- Le camion.
- L’autocar.
La fin de la guerre avait habitué les gens aux privations. Les automobiles
à Simacourbe et ailleurs se comptaient sur les doigts d’une main !
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- Lorsque les matches se déroulaient à Lalongue, Anoye, Lannecaube, les
joueurs empruntaient leur bicyclette de fortune et rejoignaient le terrain.
- Parfois Jacques Gaye utilisait son camion bâché « Citroën type 45 » pour
amener les joueurs.
- L’Union Sportive affrétait un car pour les déplacements disons lointains
ou pour les finales convoyant des supporters accompagnant l’équipe.
- Le transport en commun avait pris son essor au début des années 1930.
À Simacourbe, Robert Chantre avait créé une entreprise prospère et jusqu’à la
guerre, elle permettait aux gens de se déplacer à Pau et sur les marchés
environnants : Morlaàs, Soumoulou, Garlin, Vic-en-Bigorre, Aire-sur-Adour, et
de profiter de certaines organisations de voyages comme des excursions sur la
Côte Basque, Bordeaux ou de suivre les pèlerinages dans la cité de Lourdes.
- Après les matches, le lundi matin, Robert Chantre nettoyait l’intérieur de
l’autocar et il était très fréquent de trouver des godasses, parfois des maillots,
qu’il amenait chez son voisin, Jacques Gaye.

Un autocar Renault de Robert Chantre à la fin des années 1940.

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- LES TROPHEES –

Coupe du championnat U.F.O.L.E.P. 1ère série 1951/1952, remportée par


l’équipe première de l’U.S. Simacourbe pour la troisième fois d’affilée,
après avoir remporté les championnats identiques 1949/1950 et 1950/1951,
ce qui lui donna le privilège de garder définitivement le trophée

140
Coupe départementale rurale. 1ère série, remportée par l’équipe première
de l’U.S. Simacourbe pour la troisième fois d’affilée en 1952, après avoir
remporté les finales identiques 1949/1950 et 1950/1951, ce qui lui donna le
privilège de garder définitivement le trophée.

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Coupe du championnat U.F.O.L.E.P. 2ème série 1951/1952, remportée par
l’équipe réserve de l’U.S. Simacourbe.

Recherches et écriture par l’association JADE (Jadis, Aujourd’hui, DEmain) de


Simacourbe.

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