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CASSIDY NICOLS

Près des arbres plein de vent bleu, je me suis perdu a vouloir reproduire une
forme de vie humaine acceptable, je crois que ce n'est pas pour moi la
normalité si tu lis un jour ce journal j'ai des trucs a te dire et te faire voir, prend
le temps j'ai besoin de m'excuser mais tu le sais surement je suis nul en
remontrance place à la poétique... qu'en dis tu?

Dans la farandole des gens de Dieu


Je songe comment tout cela est possible
Comment ne pas voir la version d'une bible
Une histoire des gens qui veulent du mieux
Dans ce monde étrange où on s'est trouvé tous les deux
J'ai la rage de l'expression
Toujours de quoi faire le troubadour en lettre d'amour.
L'immensité dans leurs nuages
Je me répète des choses silencieuses sans sens
J'ai surtout tout perdu je ne sais quoi écrire

LA LEGION CELESTE

Nous avons pris le contrôle de nos vies, libres de nos choix. Nous
sommes les enfants de la pourriture ne valant pas plus que le poids de
l’encre. Demain, nous appartient disent les prostitués sur prospectus,
j’ai fait l’amour avec la publicité de fond des chiottes pour devenir ce
vomi formidable. Fresque de poésie, toutes nos ganaches sur le mur des
héros des temps modernes voilà venir la Légion des Clochards Célestes.
Venez ! venez, vous fendre la gueule sur nos brise-glaces d’émotions,
nous les charmants fous pourfendeurs des anges qui empestent le miel,
et que la vie valdingue tous azimuts, que nos points soient des
suspensions et que nous nous réjouissions, surtout jouissons, de cette
nouvelle aube fanion des poètes dans une ère névralgique. Les poètes
de cartons sont les prophètes du Velin soyons soyeux, joyeux et heureux
d’abord de saborder la littérature de notre grande valse du vivant,
empereur de l’écuelle et adorateur timide de l’écureuil, abjurons d’un
juron de paille et d’un feu de joie les vénalités. Qu’éclate au grand jour,
notre livre vandale vendu pour la peine qu’on se fait à nous tordre
devant la bête entreprise de l’amour, qui nous écorche, nous adore, nous
arrache, nous fait le visage de la fabrique et du béton armé, Oyez !
Camarade la poésie est devenue une alcoolique empourprée de salon
intelligent, je vocifère à ses portes comme je pisse de haut sur les Képis
de la Bêtise.

Ils ne veulent pas de moi


Tu ne peux pas le comprendre
J'ai des empires sioux
Pour guider mes pas
Qu’ont-ils à m’apprendre ?

Ils ont tous disparu


Quand j'ai fait la rue
Et ils veulent le contrôle
TKT je connais mon rôle

Leurs vérités est faites de strass


Je relie Char et je comprends l'ère
Leur monde s'achève et ils disparaissent
Mais ils font style d'avoir l'cran de le faire

Je n'ai plus foi en la politique


C'est pour cela que je ne comprendrai pas
Ils ne me parlent pas de ce qui me frappe
Dans les toiles célèbres ou la réalité
La chance - celle-là seule- devient rare
Et il est trop tard il fallait y penser avant
Je suis Fado mais dans un fado où s'éternise la mort
Je voulais qu'ils se souviennent qui est l'Amour.
Il dort dans le petit bois
Boie beaucoup dans la tête une armada
Des cloisons et un Lotto
On ne se souviendra pas de tout.

La mort est en diable


Elle cherche son miroir
La folie à faire de trop
Dans une folle ambiance de repas.

Les psychotropes sont des denrées


Leurs vertus sont assassines
La gueule de mutinerie - je me lève
La piraterie est française.

Les fonds sont des sanglots de la Terre


Mon ennui est sidéral
Devant le bleu de l'océan cosmique
Il n'y aura pas de deuxième partie.
Tout le monde dit qu'ils sont partis après
Que la route avait transformé les autres
Certains, même, craignent le pire à venir
Et leurs certitudes étaient amusantes un temps...

Qui sont-ils ? texte éponge - texte violent


Sur la tyrannie du fluide qui traverse l'hémisphère
Le cerveau est un danger pour les ignorants
Et un instrument pour ceux qui s'en servent mal.
C'est pourtant le réceptacle du cœur
Si tu penses au Père noël une main sur le thorax
Là où ce n'est pas vraiment le cardio,
J'ai peur pour toi que ce mur t'écrase.

La violence est aux prises avec une mèche explosive


C'est la tradition du battement
Le décompte a déjà commencé - te voir encore
Je serais incapable d'expliquer sinon que je veux une cigarette.

C'est le seul qui me comprenne tellement que ça fait peur


Je n'ai pas d'envie particulière j'aime juste écrire ce qui me traverse
l'esprit les morsures du temps je ne les compte plus -

La bombe à exploser –
Une exposition mémoire retrace le parcours des terroristes et des
victimes, je me demande si cela a déjà été fait…

Tout le monde dit qu'ils sont partis après.


C'était prévisible, tellement la soirée était nulle
La richesse rend les gens avares en envie folle
Je m'ennuyais parmi cette tranche de la population
Et la vie m'appelle Cassidy j'aime la poésie
CASSIDY prêt à tout CASSER j'ai envie...
D'une cigarette alors que le paquet est vide
Je viens d'une petite ville de province
Tout est fermé aujourd'hui Dimanche
J’ai envie d'une vie meilleure une vie ailleurs
D'une poupée non, d'un rayon de soleil
J'ai toute ces choses mais je veux juste une cigarette
Pour fumer à ma Solitude.
Et le temps devient lent tant j'attends
Je me demande pourquoi c'est si important
Il fallait qu'ils s'en aillent de toute façon
Il fallait bien que le paquet de cigarette soit vide.

A un moment j'aurais réinventé la magie


Pour qu’ils partent ou ne viennent jamais
Et puis j'ai rencontré ma meuf ou l'amour
Pour qu'elle m'offre ce matin une cigarette
Il n’y aura ni pardon ni oubli
Les gens sont tous des salauds sauf elle
Elle dit : des traces de robots destructeurs dans la tocante »
JE m'appelle CASSIDY prêt à tout CASSER.
Elle fume assise sur un muret elle songe
Combien il l'aimait comme il se ronge
Il se ronge d'avoir perdu le fil fin de leur étreinte
Cela fait si longtemps, elle se saisit de peur
Comme une présence depuis toujours près d'elle
Comme s'il la pourchassait comme s'il veillait
Comment choisir avec un cerveau détraqué
Quelle raison attise l'esprit et le fait dérailler
L'hypnotique musique du monde qui l'entoure
La douleur dans son dos, tout la rappelle en bas
Dans sa matrice de femme dans sa mesure de vie
L'appel profond et intemporel de l'être aimé - aimant.
Il n'y a pas d'amour en elle et lui il est parti
Peut-être le reverra-t-elle un jour dans une drogue-party
La défonce est notre seul moyen de se comprendre entièrement
Nous sommes des corps noués de douleur que l'héroïne berce
Le flash je n'y crois pas, le manque est soudain plus terrible
Et le soulagement physique devient le seul moyen d'errer
Dans la mer fantôme qui recouvre le monde matériel
Cette puissante source qui valdingue les crânes et les raisons
Tout est tempête ou tout est calme d'un calme de la mort
La musique est une prophétie de la chute et de l'avènement
Nous sommes précipités dans la ronde des figures chamaniques
Être nos propres stars, voilà le dilemme de l'amour sous défonce
Et la nuit enfonce le clou de la tête et la défonce est le ressort
Et la fin devient un mensonge qui fait propre.
Otage et criminel, par besoin le produit est un ravisseur redoutable
Je la regarde coller dans son nez toute la trace Elle vibre
Comme un téléphone branché directement sur le spirituel
L'espace sidéral qui la pénètre putain ce bien-être évident
Mourir comme ça devient une probabilité acceptable Vivre
Pour devenir une carcasse de vide sidéral comme une coquille
Dans le tumulte des tourments j'ai envie de came maintenant
Comme un gout de sucre poisseux dans la gueule qui sable ma
mâchoire
Fournaise de question angoisse douloureuse j'ai faim de gouffre.
J'attends avec Betty la fin du monde
Il pleut lourd sur la ville la télé crie
On s'emmerde on baise et c'est fada en fait
C’est d'ailleurs la seule chose bien
Que l'on sache faire ensemble - ouais à ce point.

J'aime aussi faire les courses et les scoubidous


Avec Betty car elle connait le truc et
Les bons plans à prix réduit pour bouffer bien
Et elle cuisine comme une magicienne

Moi je peins le discours du temps


J'aime aussi parler avec Betty l'intello
Mais on en revient toujours au même
On s'aime on baise on s'accommode bien.

Je ne sais même pas si c'est son nom


Elle ne m'appelle jamais que mignon chéri
Je me demande si elle est sûre du mien
Mais on fait comme si tout est normal

Entre nous, ce qui ne vous regarde pas


Ouais j'ai une copine déglinguée
Que j'adore voir vivre et avec qui
On se défonce et on baise pour oublier,
La Failure qui nous fait nous accrocher
A cette presque vie de junkie dans le love
Terrible dépendance de l'un et l'autre
Si bien qu'une fleur a toujours besoin d'une chèvre

Pour ses épines je veux dire pour se protéger


Du dragon ténébreux qui veille sur notre route
Ils doivent nous regarder comme des bêtes
Je suis c'est vrai un type qui craint comme dirait betty

Ils ont raison d'avoir peur.


Je suis sorti ce soir avec Betty - suis raide défoncé je compte mes doigts
une putain de sensation d'en avoir plus, c'est une idée glaciale, je feins
de savoir que j'en ai cinq en disant génial!, comment me satisfaire de
ça, Betty voit que je déconne et que c'est pas le moment _ dis-toi que
tout est possible que tu auras retrouvé ton truc avant d'arrivée tu
t'énerve pour rien, allé ramène toi l'As!" cette parole m'a plutôt rassuré
comme porté je ne cherchais pas mes doigts, l'héroïne devait être
quelque part je l'avais écrit sur un bout de papier en partant "est dans la
veste bleu de Toby" une seconde j'ai hésité à dire à Betty que je n'avais
pas la bonne veste elle aurait pris une arme pour me buter alors j'ai
couru direct elle me gueulait dessus en essayant de me rattraper
comment j'ai pu oublier la veste quel con je me disait en courant jusqu'à
la voiture, la caisse ne fermait pas, je me faisais des plans sur qui l'aurait
ramasser avant que j'arrive une chance personne autour de la bagnole
sur le parking fleur de la vie ! la veste trônait à l'arrière sur la banquette
comme une sainte relique faire semblant que tu n'en a rien à foutre c'est
impossible, quand Betty arrive en âge. Quand la drogue entre dans ta
vie, tu ne t'imagine pas que c'est par là l'enfer, elle me regarde avec le
souffle coupé elle sait qu'il se passe quelque chose dans ma tête et que
pour rien d'autre de la vie je n'aurais couru comme ça sinon pour la
came. _un peu et c'est moi qui aurais mis la veste de Toby me dit-elle
et ta came je l’aurais ! tu ne peux pas prévenir quand tu pars tu m’as
fait flipper." au moins on avait le précieux sachet, on est resté un
moment dans la voiture pour se préparer une trace chacun et se défoncé
encore plus ma tête gonflait dure on sait embrasser et en repartant je lui
ai demandé de me dire un poème elle m'a regardé en souriant ça nous
rappelait notre rencontre à la gare il y a 3 ans. Vivace souvenir de
perdition je marchandais à l'époque et je vendais de la came devenant
un petit voyou dans un coin paumé.

_C'est une évidence de nos possibilités infinies la marche à suivre sinon


Vis ! devient le liquide dans les veines la moisissure dans le ventre
pénètre la peau l'os les nerfs dévale la colonne vertébrale c'est notre
goût à la fraise qui pastiche nos soirées bleues reviens vis et reviens."
Naturellement, comme ça elle avait pondu un poème le temps même
pas qu'on arrive à l'appartement des musicos des underground qui
ouvrait leur porte pour un concert puisque cette drogue est notre lien
d'amitié on la respectait encore plus, un lien fin comme un fil de soie
mais vénéneux comme l'araignée ont le choyait de plein de petites
choses comme ce poème

Peste d'angoisse qui remonte je me souviens encore du poème mais plus


du visage de Betty elle est morte et elle me hante dans mes journées à
errer dans la ville depuis tout à changer ma vie est noire de traumatisme
j'ai plus de dents et je traine pour une petite trace même un join. la plus
grande souffrance c'est la solitude qui a fabriqué ma carapace puante au
couleur de l'encre ouais noire! et la came n'a jamais son poids elle pèse
toujours plus lourd de jour de manque en joute dans mon thorax j'ai le
cœur fragile terrible douleur qui me cloue au siège et là je vois le
fantôme de Betty qui gesticule dans la chambre pris par mes spasmes et
cette solitude noire dans la pénombre je me sens comme le vampire à la
fin du film de tout ça je voudrais revenir mais c'est trop tard pour moi
cette putain de drogue m'a détruit et je suis ouais c'est clair loin de la
foule mais à quel prix quand les images brutales sont de la partie et que
je me sens capable d'enrouler un visage dans le scotch et de laisser juste
les yeux de la victime pour qu'elle me voit lui retirer les viscère avec un
rire comme les fous dans les films sur des clown de galaxie lointaine.
De maux tourmentés en phase de grand vide, je vogue dans un dédale
noir comme la boue infâme et je me dit que le reste de lumière est un
monde où ceci aurait une place mais c'est le monde où aussi la prise de
drogue prend sens.
Vivre la peur au ventre
Écrire pour soi
Tenir la porte aux gens
Sourire un peu au chagrin
Partager sa peine avec les autres
Se plaire d'un repos
Ne pas pleurer encore
Avec patience
Ne pouvoir compter que sur soi
Être sûr des jolies choses
De la vie d'avant
Et se grandir de s'en souvenir
Comme d'un rêve d'un baiser
Apprendre à se taire
Et laisser souffler le vent
Querir une idée dans une guêpe
Et un dessin de perle
Vivre dans son coquillage
Et se remémorant les étoiles
Et entonner un chant de la liberté
Enfermé dans une cage
Oui ! Je connais cette douleur
De n'avoir plus rien
Sinon l'espoir fou qu'il y a
De la lumière au bout
Vivre la peur au ventre
Ecrire pour soi.
Ils foncent la palissade derrière la nuit
Récit antédiluvien des marionnettistes
Je repense dans ma cage au souvenir d'améthyste
Mon âme est triste et dans mon cœur un kyste
Abrite tout une compagnie d'ombres nocturnes
Réaliser la profondeur avec le sourire
Faire front à la tyrannie de la mélancolie
Des guerres anciennes
Espérant qu'ils n'y reviennent pas.
Peace and love ! que le monde fasse naufrage
Si c'est le suffrage qui provoque la tempête
Peace and love, la terre tourne à quatre pattes
L'humanité est une jeune enfant qui apprend
Je rêve d'un futur où les rêves au bout des lèvres
Soit célébré comme des poèmes et des joins de camaraderie
Dans un festin de tout ce qui se présente à nous
Comme une promesse d’être en symbiose avec le monde autour
Etat en suspend hors du temps c'est cet espace là
Qui me fait espérer à vivre encore parmi les hommes
Où le Diktat est impossible où les actes juste humains
Que de dire que la vie mérite mieux ne soit pas une infamie
Comment résoudre les gens à ce que dieu nous donne
Et ce qui nous est vraiment important. En si peu de temps,
Qu’une vie d’homme, il faut aussi transmettre cette chance.
PEACE AND LOVE. Pour la mémoire et l'avenir des Autres.
L'étincelle jaillit un soir dans la pénombre,
Vivace désir de saisir l'instant de la parole,
Comme une empreinte prise sur la vitrine du monde.
La vie dure fabrique la mémoire du visage,
J'ai tellement de souvenirs de ce long voyage achevé,
Les camarades sont loin maintenant.
Je touche à la situation dans laquelle je suis. Il faut
Tout réinventer maintenant que tout a disparu
Et qu'un nouveau cycle de la vie m'apparait.
Je n'ai en outre aucune certitude, que c'est possible,
Que je peux redevenir une personne normale ;
Les cris au loin me retiennent dans le doute.
La sensation de ne pas être à ma place,
Dans ce corps lassé avec cet esprit déplacé.
_ Ne t'explique pas ce qui te foudroie
Sois le foudroyé par cette énergie neuve."
Comme si on avait remis sur moi le contact.
Des questions abyssales me dévorent
Passage de conscience et toujours l'écrit, là
Enraciné à l'ombre dans mes pas
Comme si mon ombre était de l'encre.
J'écris ce qui me tétanise, me prend au ventre,
Physiquement bouleversé et tordu pour l'écrire.
Je suis déterminé à continuer cette balade
Cherchant dans la vague d'émotion ma mort propre.
Ma mort sera blanche, comme au fil de l'épée,
Dans cette quête sur le chemin funambule de l'art.
C’est un irrépressible besoin de se mettre en danger
De mettre sa peau sur la table pour la songer
La défendre becs et ongles, terrible besoin de l'être.

Des rangées de strapontins


Dans une allée vers le jugement
Un homme à son chevet lit serein
Une folie classique dit le document du médecin
Les yeux se ferment
La salle applaudit de tout son chœur...

The end
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…et si ta vie était un théâtre?
Que tu pouvais changer le monde avec
Tes mots - que dirais-tu ?

Essayez de voir ici une prophétie sombre qui aspire à la lumière qu'un
instant la poésie soit reine qu'a cet exact instant vous trouviez refuge
dans le chant du merle et des arbres embaumés par le vent chargé de
parfum des fleurs. C’est un empire qui s'éteint et un rêve qui n'est qu'un
rêve WAIT WAIT l'attente tue.
RADIOPARISTATION KEPISTOLEVEFUTURE
NAZIONAL-UNION-SUBFUTURISM -
Ravage aux creux des roues crevées crevez craignez
Armistice du lâche et joyau O voyous voyez
Diplomates à la tronçonneuse IN THE CLOCK
Imagerie nue mais Rico à la corrida des block
O VOYELLESEXYSURLEDIVANDUNPROGRAMMEX -

PARIS C'est tout / PARIS PARTOUT


VILLE GLOBALE - POLLEN VIRAL
POEME TERRORISTE - AVE LA MUERTE
Que tous se vendent se transvasent
DEVENEZ CET UNIQUE INDIVIDU
PARIS VILLE HACHURE LUMIERE MONDE

FICTION BRODEE de faisceau laser


CRIBBLE DE BALLE les dents d'or
TORCHE ! ON AME ! Hope ! ET HIP HOP
Conçois ta nature vision du monde
Question de la fournaise dans la gueule
Gicle le Styx et le sperme épidermique gravite

Pour Elle naissance mutualisée


IAM BOY OF TURN OF Big lova BABYLOva
BABILONE je t'aime avec une cravate en cuir clouté
NAZIONAL-UNION-SUBFUTURISM
Qu'est-ce? Commets ton cyber toi
EN ETANT plus affreux que le démon
Je suis le gardien de mon frère
L'ennui du Mal - je ne sais rien
Si je fais peur à mes pairs
Alors je serais assez au front.
Il est dans le sofa
Le petit gars
On ne sait pas ce qu'il fait là
Se demandent les autres gens
Je n’en ai rien à faire rien à foutre
Je n’en ai rien à fiche
Il est dans le sofaX3
C'est mieux que le divan
Crois-moi on connait la chanson
C'est tout ce qu’on ne veut pas
Le chagrin dans nos maisons
Ce cham'dar qui harangue
Pas nos gars
On s'y fait qu'est-ce que tu crois
Pas le choix
Il est dans le sofaX3
C'est la mimique qui rassure
Nos rançons des coups à boire
Un peu de chaleur dans la chaumière
C'est comme la dernière on remet ça
Il est dans le SofaX3
Un bon gars.
Je vais me défoncer
Avec tous mes potes
Pour des jours meilleurs
La route est longue
Alors on a tout un arsenal
En mode action men
Ils ne nous comprennent pas
Faire toutes ces merveilles
Avec un simple stylo
Notre musique notre vision
La marche est cassante
J'ai des chaussures ailées
Je n'ai oublié aucun rêve
De l'enfance devant les récifs
La peur n'est pas mon chez moi
Nous gardons le combat qui se livre
En tête - c'est notre vérité
Notre manière de se venger
Nous réussirons quoiqu'il en coute
La chance et l'amour se croisent
Il faut que je te montre
Tout ce que nous rendons possible
C'est un moment si précieux
D'apprendre à croire en soi
J'ai une foule de chose à faire
De mes sentiments
Je te ferais une robe de soirée
Parce que nous brillons assez fort
De notre espoir
C'est la chance donnée
Qui nous guide et je redeviens
Le temps où les rêves sont importants
Garde confiance
C'est le moment de nous envoler.
PAS UNE BRINDILLE
D'une IDEE
La mer se charge d'orage
Et bat la plage
Les enfants rentrent en courant
Le sable tourbillonne
Et le vent s'en empare
Alors je me demande
Comment couvrir la distance
Mais on ne peut pas
Sans perdre ses ailes
Et je veux garder mes rêves
PAS UNE BRINDILLE
PAS UNE IDEE - j'ignore ce qui m'arrive
Les places sont chères et je n'ai rien à voir
Des mots plantés là comme un piquet
Je cherche une réponse dans les yeux des gens
Je ne sais pas si je comprendrais
Un jour pourquoi - si je suis digne de rester
C'est une triste chanson qui n'a pas d'idée.
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ETAT FACISTE
TUEUR DE POEZY
DE REVE
Dérive NAZIONALIST
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JAH BLESS
J’écris ce mal être d'un type pas malhonnête,
Mais franchement tout le monde s'en fout
Car dans ce monde il faut être prêt à tout
Et je laisse aller la vie glisser sur mon front
Je me crève la santé à sortir ces poèmes
Une sorte de nectar qui devient un cauchemar
Je t'aime je n’en ai rien à foutre, faim de gouffre
Je grave nos noms partout en gras qu'importe leur code,
Je fonde mon propre destin sur une réalité venue d'un vieux rêve
Dans la pénombre
La sérénité la folie
Ce trésor - nous sommes
Sûrement voués à l'enfer
Voyez de l'or
Je n'ai pu le boire
Je me demande l'oiseau fantastique
Qui se métabolise dans ma nouvelle naissance,
Les premiers hommes - la somme d'ouvrages accomplis
Pour ne pouvoir dépasser la Bible n'imaginer que Dieu
C'est que la vie ne nous a pas appris le secret
Quel secret ? l'amour est un vrai pouvoir
Qu'il faut maitriser comme le feu ou l'Objet
Devenir un objet de convoitise et de Raison.

J’écris, splendide, m'endormir dans mon encre


Continuant un moment, le mouvement sous l'oreille
Berce la feuille blanche. Ah me voir dans le ciel
Du monde ! quel sentiment insensé. Ça a cette valeur.

Ils donnent des clés pour réussir


Mais il faut comprendre entre les lignes
Ne t'inquiète pas tu comprends tout
C'est le problème
Tu ne sais pas quoi en faire
Si tu voulais, si tu voulais

Tu te demandes si l'ange qui te guette


Est prêt à te voir devenir un autre
Ou si tu dois continuer cette vie chère
Tu erres, gisant par moment, tu oses par mesure
Tu écris, grisé par le mouvement du monde
La musicalité à l'oreille au repos
Tu te laisses emporter par le battement minute
De tes doigts sur le piano électronique
Ton encre artificielle tu es dans les espaces chercheur du temps.
Et la nuit devient le jour à cette instant précis
Dans le port contre son ventre commence le récit
De l'aube dans les bras d'Aude, lèvres nouées
Le cœur sur une bouée, les yeux embués

Quel ravissement plus simple pourrais-je trouver


Que la félicité des nuits d'ivresse folle
Et le temps retrouvé sur les charmes d'une femme
Au délire de l'âme amoureuse pour peu cher

Nos traumatismes sont des antilopes sauvages


Dans un cartoon de crise mondiale loin de la fable
Les panthères sont en blanc et traque le tropique du cancer
Et nos bouées de détresse jetées dans l'immense ciel de la normalité se
perdent désœuvrées de nos destinées
Je chercherai longtemps le poème qui doit revenir de ce voyage de vie
qui me décompose en matière noire.
*

Les fontaines de la poésie se sont vidées de leur patience je désespère


comme un gouffre sordide ou ne traine que des reliques mémorielles un
soubresaut de vie. Comment cela est arrivé ? je me persuade que je n'ai
plus que des débris en moi, et ce n’est pas une bonne chose, je dois
revenir à la métrique ou la syllabique me fondre dans l'écriture, écrire
comme je parle. Mais ce n'est pas aussi simple que de le dire. La
mécanique des mains est complexe.
De l'extinction des espèces
On ne sait pas grand-chose
Sur le futur et notre propension à
Disparaitre aussi - soufflé comme des feuilles en hiver
Et le cout de toute cette souffrance
Nous ne pourrons jamais la compenser
Je me demande quel message laisser aux enfants de nos enfants
Sinon, continuez de vous battre pour ce qui vous importe le plus, seul
compte le combat.

C'est l'heure creuse de mes journées froides


Assis, de nouveau, devant la feuille j'élucide
Des mystères en osmose avec le calme
Je suis en HP, les gens crient les gens
Trainent comme une fille de joie dans l'entrebâillement
Des portes-silhouettes disgracieuses
Epreintes du malheur qui pèse sur nous
Un type chante dans une chambre du rap
J'écris mon mal de vivre, moi
Est-ce vraiment mon mal à vivre
Je ne sais pas, je dis ça comme ça
Les dauphins nagent pour ne pas se noyer
Et respire hors de l'eau, je suis comme une grosse baleine
Il y a un petit garçon dans mon ventre
Qui se débat pour sortir de toutes ces questions
Exprimer toute sa rage et rendre compte
De cette colère qui monte aux yeux
Est-ce que je suis vraiment fou ou un menteur qui catalyse le mensonge
de la médecine pour survivre
Et donner un sens à toutes cette énergie dépensée
Pour que je le paraisse bien fou assez pour ne jamais vraiment guérir de
ce mal de vivre.

Ici ni l'un ni l'autre je peux écrire et ce que je peux dire n'a pour eux
aucune signification importante.
Les bruits dans ma tête sont plus forts que moi
Otage de mon propre crâne que je veux exploser
Des voix et des horreurs me transpercent
Les tourments que je traverse me terrassent
Alors je voudrais me sortir de ces visions sombres
Comme une luciole dans l’obscurité, éclairer
De ma propre énergie toutes les ténèbres qui me recouvrent
Mais je suis envahi par cette merde qui me fait me considérer
Comme un pauvre type paumé dans une vie qui n’est pas la sienne.
Pourtant j’écris et ça me permet de mettre à plat ce chaos
De faire de cette noirceur faite d’auto-prophétie sinistre
Une force inouïe dans le vide rageusement je me raccroche
A cette matière de mon esprit qui ne sont que des mots
Pour me sauver du gouffre qui m’englouti, je voudrais la paix
Mais je n’ai que des termes de terreurs qui me viennent
Et cette maladie est devenue trop présente et pressante ici
Quelle vie de merde, comment j’ai pu en arriver à vivre dans un HP
Je suis le responsable de toute cette tragédie et pourtant encore
L’écriture me sauve la vie et tient mon esprit hors de l’eau
J’ai écrit à une patiente qui devient une amie
Elle trouve que certaines choses sont bien, elle me fait du bien
On se retrouve sur pas mal d’idée et elle a une vie rock’n roll
C’est le hasard pour nous d’avoir su nous retrouver autour de l’écrit
Mais c’était logique ici beaucoup de gens écrivent ou dessinent
Je me regarde dans le miroir je ne vois que des blessures
Je dévisage mon malheur comme une mauvaise chose
Je n’aime pas ma présence et je me sens maudit mal fait
Dans cette sorte de vie qui m’est offerte comme une seconde chance
Je ne sais pas ce que je peux faire de moi-même et ce que sera l’avenir
Je ne peux pas le dire, mais me retrouver là à écrire ça c’est fun
Je resterai bien là un moment encore me voir sombrer ou briller
Je suis fou quand je pense qu’elle s’est ouverte à moi, que le boulot
Se fait, je suis même reparti dans mes croisades pour défendre mon
beurre
Je suis d’une autre planète de me dire que tout va mal
Alors que les choses s’arrangent, je suis hanté par le passé
Et toutes les journées qui me reviennent à la figure sont terribles
Je me sens mal avec moi et ce n’est pas une bonne chose, satané alcool
Qui tue alors que tu crois seulement noyer le chagrin, tu fais n’importe
quoi…
Je me débats c’est clair pour sortir de ces galaxies noires fumantes
Qui m’empêchent d’être le nec plus ultra poète dans le stade mondial
De la question humaine, j’ai soulevé avec une force inhumaine ces mots
Je les porte comme une peau de bête noir sur le dos comme un roi
Pour défendre que je suis encore capable de vibrer et de sentir l’envie
de vivre.
Et c’est tout ce qui compte de toute façon ce n’est jamais fini
Il faut prendre la vie comme elle vient en prenant conscience que rien
est acquis
Je cherchais la félicité, la transcendance mais je me suis égaré en
chemin
Ce que je dois chercher c’est la fierté de ce que j’ai accompli, me voir
avec amour
Jamais cru - qu'aurais-je à croire?
Espérance! ça oui, gravir l'olympe,
Ce mouroir - tant le monde est laconique
La musique - ça oui groove et blues d'artiste
Jamais eut - qu'une éponge à la ceinture
Vivre - survivre ah ça! le dilemme des humbles
La fulgurance des arts - l'authenticité d'une idée
La délicatesse d'une prose - le chat en chasse
J’aurais voulu, mais je n'ai pas cru à temps
On voudrait une empreinte du temps il est si vaste
Il ne peut rien y rester? et tout est séduisant dedans
Dans l'anéantissement de la volonté des autres - Mon Dieu!
Non je n'ai jamais cru à l'illusion du ferme
Et j'avance à tâtons sur des sables mouvants
Le mouvement, l'émouvant, la fluctuation
Le mouvement - la musique ça oui j'aime la croire.
AMANDA GROMAN poétesse nord américaine

Comme ça il sourit songe


Presqu'ile parmi les tourmentes
Des notes majuscules de la fête
Un instant la grande majesté
D'un soupir du temps
Enfin la musique revient
LE battement profond
La jeune femme drappée
Dans les coulisses du soir
Embuée de lumière
Les yeux rivés sur la rivière
Elle traverse son Challe recèle
Un tendre poème Ode à la liberté.
Le dernier refuge de la mer affolante affolée
A Flot radeau de chagrin et de grande joie
Levez les amarres les anarch' qu'on se noie
Dans l'océan vers les grands rivages azurés

Comme mon âme est une femme restée à quai


Je suis capitaine dans le déluge fantôme
Parmi la mouscaille toujours aux aguets
Pour percer le grand mystère du dôme

Allons enfants de la poésie et du chambardement


Compagnons de fortune et frère de l’embarquement
La mer est une rescousse pour nos cœurs liquides

Et je sens venir la mort et son instrument morbide


Faire les entrailles de notre navire pour le trésor
Mais il est tout autour notre amour des étoiles d'or.
L’art est un sanctuaire je le voyais ainsi
Avec des prêtres et prêtresses des visiteurs
Des gardiens et des détracteurs.
L’art tel que je le conçois doit rester un lieu de Grâce
Tout comme l’état dans lequel on se mouvoie
A présent ils ont fracturé envahi le sanctuaire
Comme une armée de fausses idoles
Mais l’art s’est révolté la VRAIE question
Qu’est-ce l’art ? pour moi une souffrance
Du Labeur – un idéal précis, qui se destine
A transmettre une parole un message
Beaucoup plus grand que son messager
Mais pas Dieu – Comme un objet de paradis
Que les artistes se donnent et se transmettent
Et qu’ils transforment à leur guise en autres
Pour les autres – mais cela procure de la douleur
De l’absence et de l’effort pour retrouver l’art inné
Qui traverse le spectacle de la vie
L’écriture est un outil de l’art qui établit des lois
C’est ce qu’ils imposent et ce pourquoi
Je me place en juste résistant L’écriture
Est un objet que les artistes récitent avec talent
C’est sans doute ce don qui m’a été retiré
Ou suis-je simplement envahi par tant de troubles
Que je ne sais plus. Peut-être est-ce ma plus grande blessure
Et de ne pas avoir été reconnu par les autres
Mais ce n’est plus important maintenant c’est trop tard
Il faut le vivre pour le comprendre cet art qui me fonde.
Je me souviens
Des premiers amours
Tes pas discrets pour me répondre
De ce dilemme à résoudre
Je me souviens
Comment le sang faisait
Et ma colère de ne pas savoir le dire.
Comme je la garde en moi
Je me souviens
De cette sagesse évanouie ou enfouie
Je ne saurais pas la première pierre jetée.
L'amour son autorité céleste d'une violence inouïe
Comme si je n'avais pas le droit
Que c'est une offense et cela fit mon enfance
Et ma peine à présent.

Je me souviens,
Et je ne veux pas de regrets - de remords
Une vie aimable
Je me souviens,
Comme cette fille était belle
Sage abimée sublime
Comme sauvage et pure.
Je suis assis là, je rêve, je repense à tout ça, l'autre se pointe par-dessus
mon épaule, 3 dans une cellule pour 2 on se fait chier la nuit a été bien
là rien vraiment le soleil ce matin a fait un ciel bleu clair et orangé
comme si la verdure avait pris feu. On arrive doucement en septembre
dans notre charter cargo vitesse de croisière atteinte j'espère qu'une
révolte des détenus aura lieu pour qu'on puisse se barrer des journées
de l'ennui. Mais au fond elle arrive le 36 du mois, alors on prend le mal
en patience. LE mal est très patient moi je ne suis pas le bien je suis un
pirate couleur fauve, un prédateur j'ai une respiration calme et je
millimètre tous mes gestes, une longue et lente partie d'échec ou on doit
tous les deux gagner ou l'avenir pour moi est mort et pour le destin je
suis déjà un échec. Je tiens trop à gretathunbergcrew pour me perdre
dans l'échec, Il faut qu'ils abdiquent la guerre en Ukraine doit être un
exemple je sonde mon âme les clés tournent dans la porte d'à côté
j'entends les ordres du surveillant 9H30 avec le ton qui met bien pour
un dimanche matin Je repense à petite souris de KINGSHaSA un
sourire de victoire et de promesse. Je n'ai pas bien su tenir la mienne en
prison on ne peut pas parler aux gens dehors ce qui me rassure c'est
qu'elle n'est pas en prison.
J'aime être là - tu le sais
Tout près de toi - comme
On joue dans le linge au vent
Quand on pourchasse un rêve

J'aime m'appuyer contre toi


En ressentir le battement
La sens tu cette osmose
Qui aura raison de mes os

Non NON NON sans racines


Sans passé sans avenir
Juste un homme libre qui apprend
Apprends-le-moi veux-tu le fais-tu

Je sais que tu me préfère


A cette nuit d'étoiles
Le ciel comme de la cendre
Mon sang comme du feu, de l'encre de vie.
Alors que le doute m'emplit et que je cherche un sens
Comme il est long cet enfermement, pas de miséricorde
Dieu j'y trouve pour ma guitare une corde
Le chagrin et l'ennui se graisse la patte
Sur un théâtre de vie sans but - J'ai cela à faire.

N'aurais jamais je le droit à une chance de vivre en paix


Mais j'ai foi dans le destin qui m'a été convié
Je ne suis pas un mauvais homme, je suis doué de sentiments
Et c'est cela que tu veux que je comprenne - étrange prière

Les rideaux sont fermés presque un peu


Un peu de lumière traverse éclaire ma chambre
Je me demande si quelqu’un se soucis de mon sort
Je pense partir un moment – j’irais dehors.

L’amour est roi, le soleil vient me prendre en photo


J’ai reçu un message et je pense qu’il était temps
La lumière était si aveuglante et les nuages l’ont avalé
Je suis revenu m’asseoir j’ai entendu le vent changé.
Je me demande ce qui les a poussés à venir
Nos vies rodent dans la pénombre
Elle m'a pris dans sa main et a sourit
Que fais-tu là et que veux-tu de moi
Elle a regardé ma démarche
Elle a dit tu es un cowboy
Et tu sais sourire aux femmes
Je peux plus te dire grand-chose
Maintenant que j'ai envie de voler
Ce baiser qui m'étouffe de désir
Et c'est tout simplement bon
Et personne n'est là pour nous déranger
Laisse-toi aller épris de moi
Tous ces choses sont faites pour jouer
Le jeu de la désinvolture
Il ne nous reste que ça
Maintenant que les gens sont partis.
Beaucoup de conversation
L'oiseau qui m'apprend
A défendre son auge
L'araignée à se faufiler
Et un autre oiseau
Qui patiemment couve une idée
Tout le jour est un apprentissage
De gourmand
Et les nuages comme
Des vitraux prennent la lumière
C'est le soleil qui pose
Sa main quand j'écris le matin
Et me fais bailler aux corneilles
Je m'endors parfois en écoutant
Le stylo gratter la feuille
C'est tout un tas de conversation
Où se mèle le merle et le moteur
D'une voiture comme un avertisseur
Et puis il y a aussi les couleurs
Qui bavardent de la cime des arbres
Tellement de couleurs partout
La route aussi parle d'art éphémère
Presque fait main.
Oui c'est toujours une conversation
Dans ma tête cinglée qui ne s'arrête plus.
Il faut compter ainsi sur ces doigts
Sa légende personnelle
Qu'as-tu fait ? rien ! c'est Labta
Diacre est le chant de l'envoutement
Et sous les persiflore conduire et oublier Lada
Siffe se résoud à la chute
Lada puis diacre se refuse à l'oubli
Et toujours labta - tu n'as donc que compter
Les doigts de ta main, les a nommé?
Non je n'ai fait qu'attendre un bon signe de la vie.
Mais non alors je recommence.
Tu as les doutes de tes méandres
Tu vis dans le mouvement perpétuel
Tu retiens la minute sans la vérité
Tu obsède l'art comme une porte
Tu tiens l'air de rien une telle souffrance
Tu abjures d'être ton reflet en riant
Tu es criant de lumière que tu obstrue
Tu ne cherches plus, tu retrouves les rivages
Tu as réussi ton ouvrage
Tu te laisses croire et admettre
Tu as appris dans le naufrage.

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