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Près des arbres plein de vent bleu, je me suis perdu a vouloir reproduire une
forme de vie humaine acceptable, je crois que ce n'est pas pour moi la
normalité si tu lis un jour ce journal j'ai des trucs a te dire et te faire voir, prend
le temps j'ai besoin de m'excuser mais tu le sais surement je suis nul en
remontrance place à la poétique... qu'en dis tu?
LA LEGION CELESTE
Nous avons pris le contrôle de nos vies, libres de nos choix. Nous
sommes les enfants de la pourriture ne valant pas plus que le poids de
l’encre. Demain, nous appartient disent les prostitués sur prospectus,
j’ai fait l’amour avec la publicité de fond des chiottes pour devenir ce
vomi formidable. Fresque de poésie, toutes nos ganaches sur le mur des
héros des temps modernes voilà venir la Légion des Clochards Célestes.
Venez ! venez, vous fendre la gueule sur nos brise-glaces d’émotions,
nous les charmants fous pourfendeurs des anges qui empestent le miel,
et que la vie valdingue tous azimuts, que nos points soient des
suspensions et que nous nous réjouissions, surtout jouissons, de cette
nouvelle aube fanion des poètes dans une ère névralgique. Les poètes
de cartons sont les prophètes du Velin soyons soyeux, joyeux et heureux
d’abord de saborder la littérature de notre grande valse du vivant,
empereur de l’écuelle et adorateur timide de l’écureuil, abjurons d’un
juron de paille et d’un feu de joie les vénalités. Qu’éclate au grand jour,
notre livre vandale vendu pour la peine qu’on se fait à nous tordre
devant la bête entreprise de l’amour, qui nous écorche, nous adore, nous
arrache, nous fait le visage de la fabrique et du béton armé, Oyez !
Camarade la poésie est devenue une alcoolique empourprée de salon
intelligent, je vocifère à ses portes comme je pisse de haut sur les Képis
de la Bêtise.
La bombe à exploser –
Une exposition mémoire retrace le parcours des terroristes et des
victimes, je me demande si cela a déjà été fait…
The end
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…et si ta vie était un théâtre?
Que tu pouvais changer le monde avec
Tes mots - que dirais-tu ?
Essayez de voir ici une prophétie sombre qui aspire à la lumière qu'un
instant la poésie soit reine qu'a cet exact instant vous trouviez refuge
dans le chant du merle et des arbres embaumés par le vent chargé de
parfum des fleurs. C’est un empire qui s'éteint et un rêve qui n'est qu'un
rêve WAIT WAIT l'attente tue.
RADIOPARISTATION KEPISTOLEVEFUTURE
NAZIONAL-UNION-SUBFUTURISM -
Ravage aux creux des roues crevées crevez craignez
Armistice du lâche et joyau O voyous voyez
Diplomates à la tronçonneuse IN THE CLOCK
Imagerie nue mais Rico à la corrida des block
O VOYELLESEXYSURLEDIVANDUNPROGRAMMEX -
JAH BLESS
J’écris ce mal être d'un type pas malhonnête,
Mais franchement tout le monde s'en fout
Car dans ce monde il faut être prêt à tout
Et je laisse aller la vie glisser sur mon front
Je me crève la santé à sortir ces poèmes
Une sorte de nectar qui devient un cauchemar
Je t'aime je n’en ai rien à foutre, faim de gouffre
Je grave nos noms partout en gras qu'importe leur code,
Je fonde mon propre destin sur une réalité venue d'un vieux rêve
Dans la pénombre
La sérénité la folie
Ce trésor - nous sommes
Sûrement voués à l'enfer
Voyez de l'or
Je n'ai pu le boire
Je me demande l'oiseau fantastique
Qui se métabolise dans ma nouvelle naissance,
Les premiers hommes - la somme d'ouvrages accomplis
Pour ne pouvoir dépasser la Bible n'imaginer que Dieu
C'est que la vie ne nous a pas appris le secret
Quel secret ? l'amour est un vrai pouvoir
Qu'il faut maitriser comme le feu ou l'Objet
Devenir un objet de convoitise et de Raison.
Ici ni l'un ni l'autre je peux écrire et ce que je peux dire n'a pour eux
aucune signification importante.
Les bruits dans ma tête sont plus forts que moi
Otage de mon propre crâne que je veux exploser
Des voix et des horreurs me transpercent
Les tourments que je traverse me terrassent
Alors je voudrais me sortir de ces visions sombres
Comme une luciole dans l’obscurité, éclairer
De ma propre énergie toutes les ténèbres qui me recouvrent
Mais je suis envahi par cette merde qui me fait me considérer
Comme un pauvre type paumé dans une vie qui n’est pas la sienne.
Pourtant j’écris et ça me permet de mettre à plat ce chaos
De faire de cette noirceur faite d’auto-prophétie sinistre
Une force inouïe dans le vide rageusement je me raccroche
A cette matière de mon esprit qui ne sont que des mots
Pour me sauver du gouffre qui m’englouti, je voudrais la paix
Mais je n’ai que des termes de terreurs qui me viennent
Et cette maladie est devenue trop présente et pressante ici
Quelle vie de merde, comment j’ai pu en arriver à vivre dans un HP
Je suis le responsable de toute cette tragédie et pourtant encore
L’écriture me sauve la vie et tient mon esprit hors de l’eau
J’ai écrit à une patiente qui devient une amie
Elle trouve que certaines choses sont bien, elle me fait du bien
On se retrouve sur pas mal d’idée et elle a une vie rock’n roll
C’est le hasard pour nous d’avoir su nous retrouver autour de l’écrit
Mais c’était logique ici beaucoup de gens écrivent ou dessinent
Je me regarde dans le miroir je ne vois que des blessures
Je dévisage mon malheur comme une mauvaise chose
Je n’aime pas ma présence et je me sens maudit mal fait
Dans cette sorte de vie qui m’est offerte comme une seconde chance
Je ne sais pas ce que je peux faire de moi-même et ce que sera l’avenir
Je ne peux pas le dire, mais me retrouver là à écrire ça c’est fun
Je resterai bien là un moment encore me voir sombrer ou briller
Je suis fou quand je pense qu’elle s’est ouverte à moi, que le boulot
Se fait, je suis même reparti dans mes croisades pour défendre mon
beurre
Je suis d’une autre planète de me dire que tout va mal
Alors que les choses s’arrangent, je suis hanté par le passé
Et toutes les journées qui me reviennent à la figure sont terribles
Je me sens mal avec moi et ce n’est pas une bonne chose, satané alcool
Qui tue alors que tu crois seulement noyer le chagrin, tu fais n’importe
quoi…
Je me débats c’est clair pour sortir de ces galaxies noires fumantes
Qui m’empêchent d’être le nec plus ultra poète dans le stade mondial
De la question humaine, j’ai soulevé avec une force inhumaine ces mots
Je les porte comme une peau de bête noir sur le dos comme un roi
Pour défendre que je suis encore capable de vibrer et de sentir l’envie
de vivre.
Et c’est tout ce qui compte de toute façon ce n’est jamais fini
Il faut prendre la vie comme elle vient en prenant conscience que rien
est acquis
Je cherchais la félicité, la transcendance mais je me suis égaré en
chemin
Ce que je dois chercher c’est la fierté de ce que j’ai accompli, me voir
avec amour
Jamais cru - qu'aurais-je à croire?
Espérance! ça oui, gravir l'olympe,
Ce mouroir - tant le monde est laconique
La musique - ça oui groove et blues d'artiste
Jamais eut - qu'une éponge à la ceinture
Vivre - survivre ah ça! le dilemme des humbles
La fulgurance des arts - l'authenticité d'une idée
La délicatesse d'une prose - le chat en chasse
J’aurais voulu, mais je n'ai pas cru à temps
On voudrait une empreinte du temps il est si vaste
Il ne peut rien y rester? et tout est séduisant dedans
Dans l'anéantissement de la volonté des autres - Mon Dieu!
Non je n'ai jamais cru à l'illusion du ferme
Et j'avance à tâtons sur des sables mouvants
Le mouvement, l'émouvant, la fluctuation
Le mouvement - la musique ça oui j'aime la croire.
AMANDA GROMAN poétesse nord américaine
Je me souviens,
Et je ne veux pas de regrets - de remords
Une vie aimable
Je me souviens,
Comme cette fille était belle
Sage abimée sublime
Comme sauvage et pure.
Je suis assis là, je rêve, je repense à tout ça, l'autre se pointe par-dessus
mon épaule, 3 dans une cellule pour 2 on se fait chier la nuit a été bien
là rien vraiment le soleil ce matin a fait un ciel bleu clair et orangé
comme si la verdure avait pris feu. On arrive doucement en septembre
dans notre charter cargo vitesse de croisière atteinte j'espère qu'une
révolte des détenus aura lieu pour qu'on puisse se barrer des journées
de l'ennui. Mais au fond elle arrive le 36 du mois, alors on prend le mal
en patience. LE mal est très patient moi je ne suis pas le bien je suis un
pirate couleur fauve, un prédateur j'ai une respiration calme et je
millimètre tous mes gestes, une longue et lente partie d'échec ou on doit
tous les deux gagner ou l'avenir pour moi est mort et pour le destin je
suis déjà un échec. Je tiens trop à gretathunbergcrew pour me perdre
dans l'échec, Il faut qu'ils abdiquent la guerre en Ukraine doit être un
exemple je sonde mon âme les clés tournent dans la porte d'à côté
j'entends les ordres du surveillant 9H30 avec le ton qui met bien pour
un dimanche matin Je repense à petite souris de KINGSHaSA un
sourire de victoire et de promesse. Je n'ai pas bien su tenir la mienne en
prison on ne peut pas parler aux gens dehors ce qui me rassure c'est
qu'elle n'est pas en prison.
J'aime être là - tu le sais
Tout près de toi - comme
On joue dans le linge au vent
Quand on pourchasse un rêve