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N.B. Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d'énoncé, il le signalera sur sa copie et devra
poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.
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Notation et but du problème
On désigne par :
E0 : le R - espace vectoriel des fonctions f définies sur R+ à valeurs réelles, de
classe C 1
sur R + , et qui vérifient f ( 0) = 0 ;
On note :
1/ 2 1/ 2
f ( t ) 2
N1 ( f ) = ∫ N 2 ( f ) = ∫ ( f ′ ( t ) ) dt
2
dt pour f ∈ E1 ; pour f ∈ E2 .
R*+ t R +
Le but de ce problème est de comparer les ensembles E1 et E2 d’une part, les fonctions N1
et N 2 d’autre part.
Les parties I et II sont consacrées à deux exemples, la partie III aborde le problème de
comparaison de façon plus générale.
PARTIE I – Exemple 1
Dans cette partie, on suppose que f est la fonction définie sur R+ par f ( t ) = Arctan t (où
Arctan désigne la fonction Arctangente).
1
I.2/ Montrer que, pour tout x ∈ R*+ , la fonction H x : t a est intégrable sur
( )(
t + 1 t 2 + x2
2
)
R + , et qu’en particulier f appartient à E2 .
I.3/ Calcul de N 2 ( f ) .
Arctan ( xt )
I.5/ Montrer que, pour tout x ∈ R + , la fonction Gx : t a est intégrable sur R *+ .
(
t t2 +1 )
-3-
I.6/ Calcul de N1 ( f ) .
Pour x ∈ R + , on pose θ ( x ) = ∫ G ( t ) dt .
x
R*+
N1 ( f )
I.6.6/ En déduire la valeur de N1 ( f ) et celle de .
N2 ( f )
PARTIE II – Exemple 2
Dans cette partie, on suppose que f est la fonction définie sur R+ par (
f ( t ) = ln t + t 2 + 1 )
(où ln désigne la fonction logarithme népérien).
1
II.4.4/ Déduire de ce qui précède la valeur de l’intégrale J, sachant que la série ∑n
n ≥1
2
+∞
1 π2
converge et que ∑n =1 n2
= .
6
II.5/ Calcul de N1 ( f ) .
f (t )
2
f (t )
II.5.1/ Montrer que I = 2 ∫ dt .
R*+ t t2 +1
N1 ( f )
II.5.3/ En déduire la valeur de N1 ( f ) , puis celle de .
N2 ( f )
-5-
PARTIE III
Le but de cette partie est de comparer, d’une part, les ensembles E1 et E2 , et, d’autre part,
les fonctions N1 et N 2 .
1
III.1/ Soit f une fonction quelconque appartenant à E0 (donc de classe C sur R + et telle
f (t )
que f ( 0 ) = 0 ). On associe à f deux fonctions g et h définies sur R *+ par g (t ) =
t
f (t )
et h ( t ) = pour tout t > 0 . On pose α = f ′ ( 0 ) .
t
( ) ( ) 1
( ) ∫( ) 1
( )
2
( ) ( ) t g ′ ( t ) dt + ( )
2 2 2
R ∫ f ′ t dt =
2
g x +
4 ]0,∫x]
h t dt .
]0, x ] ]0, x ]
(après avoir justifié l'intégrabilité sur 0, x de chacune des fonctions qui interviennent).
III.2/ Comparaison de E1 et E2 .
III.2.1/ Déduire de la relation R l’inclusion : E2 ⊂ E1 .
III.3/ Comparaison de N1 et N 2 .
III.3.1/ Montrer que E2 est un sous-espace vectoriel du R - espace vectoriel E0 .
On admettra sans justification que N1 et N 2 sont des normes sur l’espace vectoriel E2 .
Fin de l'énoncé.