Le Manuel de Combat Pour Les Newbies de Linfographie CahiersJaunes

LE MANUEL DE COMBAT
POUR LES NEWBIES

DE L’INFOGRAPHIE
1 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
Chapitre I : Introduction au manuel de combat....................................page 3
Chapitre II : Se constituer un putain de portfolio.................................page 6
Chapitre III : Les sites d’outsourcing...................................................page 20
Chapitre IV : Obtenir vos premières missions.....................................page 33
Chapitre V : Anticiper les pièges..........................................................page 43
Chapitre VI : Les boulets.......................................................................page 50
Chapitre VII : Réussir votre négociation..............................................page 61
Chapitre VIII : Réussir votre mission....................................................page 73
Chapitre IX : Les sites qui vous feront gagner du temps....................page 81
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33 LETENNIS
MANUEL DE COMBAT
TRIBE POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE
| JULY 2012
CHAPITRE I : INTRODUCTION
AU MANUEL DE COMBAT
Le manuel de combat pour les newbies de l’infographie s’adresse à tous

les développeurs et designers web qui sont paumés dans leur activité. Vous
êtes débutants freelances et ne savez pas comment vous y prendre, vous
avez une activité balbutiante depuis plusieurs mois, voire plusieurs années :
ce manuel a été spécialement conçu pour vous. Et surtout si, tout comme
moi, vous n’avez jamais reçu de formation en marketing pour développer une
stratégie pour votre business, alors je vais vous donner une méthode pour
pouvoir progresser et enfin vivre de votre activité.
Si j’ai aujourd’hui décidé d'écrire le manuel de combat pour les newbies de

l’infographie, c’est avant tout pour vous éviter de faire les mêmes conneries
que j’ai pu perpétrer durant plusieurs années consécutives. Car si je peux
prétendre à plus de 10 années d'expérience dans l’infographie, les 5
premières ne m’ont pas fait vivre. J’aurais pu m’autoproclamer comme étant
le Pierre Richard du web. Tous les contrats foireux, les clients boulets, les
prises de tête en tout genre, c'était pour moi.
Heureusement que je suis quelqu’un d’entêté et qu’au lendemain d’un

échec je suis toujours reparti avec ma besace à la recherche de nouvelles
missions - comme quoi l'entêtement n’a pas que des défauts !

CHAPITRE I : INTRODUCTION AU MANUEL DE COMBAT
Mais bien entendu je suis conscient que tout le monde n’est pas aussi
acharné que moi pour affronter l'adversité, quitte à se replanter. De plus,
même si j’ai reçu l’enseignement nécessaire pour dessiner et développer des
sites internet, pour autant le marketing a terriblement manqué dans mon
cursus. Ceci expliquant cela, voilà pourquoi j’ai accumulé les bourdes durant
ces premières années. D’autant plus que je suis d’un naturel timide et
introverti, ce qui n’a pas arrangé les choses.
Aujourd’hui je ne prospecte plus du tout depuis un an. La machine tourne

d'elle-même, les clients viennent à moi, dont beaucoup sont recommandés
par d’autres. Et je travaille pour la planète entière. Mes clients ont toutes
sortes d'activités, dont certaines sont renommées, et proviennent de
différents pays comme la France bien entendu, mais aussi l’Angleterre, le
Canada, l’Allemagne, Singapour, les Etats-Unis, l’Espagne, la Lettonie, etc.
Outre le fait que vous devez bien entendu avoir acquis de solide
compétences dans le web (graphisme, programmation, référencement…), le
seul prérequis pour exceller dans ce que je vais vous apprendre est de
maîtriser correctement l’Anglais, en plus du Français bien entendu. Mais si
vous connaissez d’autres langues, c’est encore mieux. Néanmoins, cette
méthode peut aussi s’appliquer si vous ne connaissez que le Français, bien
que les effets escomptés risquent d'être un peu plus longs à arriver.
Avec cette méthode, même si vous êtes timides, vous allez pouvoir
développer votre business si vous appliquer à la lettre ce qui est écrit. Pas la

CHAPITRE I : INTRODUCTION AU MANUEL DE COMBAT
peine d’affronter les regards de prospect plus ou moins avenants, pas la

peine non plus de dépenser de l'énergie pour rien et perdre votre temps dans
la recherche de missions.
Pour autant, le manuel de combat pour les newbies de l’infographie ne

vous promet pas la lune. Il n’a pas la prétention de vous faire gagner 20 000
euros par mois ou de multiplier votre chiffre d’affaire par 5 en restant les
bras croisés. D’autres se chargent de vendre de telles méthodes. Je ne dis
pas cependant qu’elles ne sont pas valables, mais pour ma part, ma seule
prétention est de vous apprendre les essentiels pour développer votre
business si vous êtes freelance dans l’infographie. Rien d’autre.
Pour l’heure, je vous souhaite une excellente lecture.

CHAPITRE II : SE CONSTITUER
UN PUTAIN DE PORTFOLIO
I – Point de départ
Avant d’aller au casse-pipe, mieux vaut

vérifier que son paquetage est complet.
L’arme ultime de l’infographiste que vous
êtes est le portfolio, c’est la clé de voute
qui vous permettra de vendre vos talents.
Sans cela, vous êtes tout bonnement
morts pour aller démarcher vos premiers
prospects.
Qui vous fera confiance pour louer vos

services si vous n’avez pas l’once d’une
créa à montrer ? Les seuls qui pourront
éventuellement le faire sont
immanquablement les boulets, dont je
vous parlerai dans une prochaine partie.
Bref, il vous faut donc un portfolio, tout beau tout neuf, qui fera votre fierté.
Peut-être en avez-vous déjà un ? Mais êtes vous sur que c’est grâce à lui que
vous allez décrocher votre sésame ? Hmmm voyons cela…

CHAPITRE II : SE CONSTITUER UN PUTAIN DE PORTFOLIO
II- La stratégie de l’échec
Que vous ayez déjà un portfolio ou que vous l’imaginiez, voici tous les
concepts bien pourraves qui vont planter la vente de vos talents. Il suffit
parfois de reprendre une paire d’éléments répertoriés dans cette partie pour
couler tout votre portfolio. Votre prospect n’aura d’yeux que pour les
créations médiocres et occultera les splendeurs que vous y aurez mises.
Vos plus belles créations, celles qui

étaient censées séduire votre client,
deviendront paradoxalement
insignifiantes. Elles seront réduites à
l’état de simples potiches face aux
laideurs qui vous aurez apposées à
leurs côtés.
Imaginez que vous promenant dans la rue, vous apercevez un boudin, le

laidron ultime qui à chaque fois qu’il (ou elle) sort risque de se faire jeter des
cailloux. Forcément, vos yeux seront fixés sur cette personne tandis que
votre esprit moqueur laissera libre cours à son imagination.
Mais il est fort probable que dans un même temps vous n’aurez pas vu
passer une splendide créature pour laquelle, sans nul doute, vous auriez
fantasmé si vos yeux s’étaient un peu détournés de l’autre mocheté.

Bref, avec cet exemple caricatural, vous comprenez qu’il ne s’agit pas de
vous planter en présentant des exemples bidon.
Si votre portfolio contient les points suivants, vous vous donnez toutes les
chances de vous ramasser un vent dans vos démarches.
Voici le top 10 des erreurs à commettre pour plomber votre portfolio.
En 10ème position : les sites internet qui ne sont pas responsive
Eh oui il va falloir vous y faire les enfants, les tablettes, smartphones, ipads
et tous leurs cousins-cousines sont une référence incontournables du web.
Donc si vous avez à montrer dans votre portfolio des sites internet, prenez en
priorité ceux qui sont responsives. C’est un gage de qualité si vous montrez à
vos prospects des créas qui s’adaptent d’elles-mêmes à la taille des écrans.
En 9ème position : Albert Einstein, sors de ce site !
« Pour vous rendre sur mon blog, allez tout d’abord

sur la page d’accueil puis tout en bas dans le
pied-de-page sous le copyright, vous trouverez un lien
vers la page service. En allant dans cette page, sous
l’en-tête à droite, il y a un menu dépliant dans lequel
se trouve un lien vers mon blog. J’oubliais…il faut que

votre navigateur soit équipé du plugin Wonderblog version3.3 sinon vous ne

pourrez pas visualiser la page. »
« zorbiglub666.com : le super site de smash-catalogue qui intègre des up

and down en interface désentrelacée. Idéal pour faire vos self-navs et vos
back-mashings. »
Vous aurez compris (ou peut-être pas !), si vous voulez avoir un portfolio
appréciable par vos prospects, évitez que les pré-requis pour visualiser et
comprendre vos créations web exigent d’avoir un doctorat en
mathématiques et en physique quantique.
En 8ème position : Oui-oui, Henri Guybet et tous

leurs amis !
Une bonne astuce afin de planter votre portfolio est

d’y présenter des créations naïves ou très peu
fournies, telles qu’une animation d’un rond rouge
qui devient vert, ou un site internet avec deux
pages contenant chacune 3 lignes de textes et 2
photos.

En 7ème position : et si l’inspecteur Derrick avait été infographiste ?
Pour emmerder vos prospects, je vous

conseille de mettre dans votre portfolio
des créations qui mettront 4’30 chacune
pour se charger. Ce qui est génial, c’est
que tous les types de médias peuvent
faire ressentir que le temps s’est
soudainement figé : sites internet bien
sûr, mais aussi animations 3D, images,
vidéos et bandes son en ligne, etc.
En 6ème position : le portfolio couteau-suisse
Voilà une super solution pour vous faire piéger par vos prospects lors de vos
entretiens : avoir un portfolio multicarte : « Alors moi je me spécialise dans la
programmation php, css3, html5, cobalt, python, mais aussi l’illustration,
Photoshop, Adobe Première, Word, le montage son… »
Vous pouvez en rajouter une cinquantaine à cette liste -non exhaustive. Cela
pourra faire marrer la personne qui est en face de vous, histoire de détendre
l’atmosphère. Car parallèlement, en lui montrant un portfolio multicarte,
c’est une magnifique porte ouverte pour qu’il détecte des imperfections dans

vos créas et qu’il vous les souligne non sans un petit sourire narquois. « Et
pan ! Mange-toi une vanne ! »
En 5ème position : l’école des fans !
Astuce à essayer en priorité si vous démarchez des agences web. Prenez les
créations que vos profs vous ont données à faire durant votre formation en
infographie. Ou bien celles issues des tutoriaux des magazines ou des gros
blogs spécialisés dans le web. Vous optimiserez alors toutes vos chances
pour vous faire capter par votre prospect.
A mes débuts, j’avais postulé dans une agence web et j’avais mis quelques
créas réalisées durant ma formation en infographie. Et là la personne en
face de moi m’a dit en en regardant une : « Ah ! Vous l’avez aussi faite cette
créa ? Je la connais bien, je l’ai aussi faite quand j’étais étudiante ». A ce
moment je fus cramé, flambé, grillé. Bref, mon entretien fut à ce moment
totalement plombé.
En 4ème position : si mon portfolio était conté sur un rouleau de papier

cul
Un portfolio à rallonge, c’est le top pour saouler votre interlocuteur. Et en

plus, vous allez perdre un temps conséquent pour le constituer. Alors allez-y,
mettez 30 créas ou plus dans une même catégorie de votre portfolio !

En 3ème position : les créas has been
Vive les sites internet programmés en css1, avec des gifs animés (plus il y en
a mieux c’est), des calques défilant, une animation d’intro, et une barre de
partage social avec 45 boutons. Rien de tel pour faire fuir vos prospects.
Effet garanti !
En 2ème position : je comprends pas, ça marchait encore hier soir
Un grand must de portfolio foireux, c’est de présenter des créas foireuses

justement. Dans cette liste on peut citer : les designs ultra pixellisés ou avec
des ratés, les sites qui plantent, les sites piratés, les bandes sons où on
n’entend rien, les animations qui requièrent un programme précis pour les
faire fonctionner (mais bien évidemment vous avez oublié d’apporter ce
programme durant votre entretien)…Liste non exhaustive.

Et le vainqueur : quand la laideur est au rendez-vous
Peut-on en dire plus sur ce titre ? Prenez le pire du pire de vos créations et
mettez-les dans votre portfolio. Faites-donc un petit tour ici si vous êtes en
manque d’inspiration pour composer un mauvais portfolio :
http://www.topito.com/top-perles-web-craypions-or
III - La stratégie de la réussite : méthode pour constituer un

portfolio de tueur
Au regard de ce top 10 des conneries à faire avec vos créations, vous aurez
peut-être au contraire envie de réussir vos entretiens et donc avoir un
portfolio de qualité. Comment faire ?
1) Spécialisez-vous
Je vous le dis, il est inutile d’avoir un portfolio présentant plusieurs grandes

catégories. Préférez la spécialisation au mieux, dans une paire de catégories.
Personnellement, je m’affiche comme étant un spécialiste de Wordpress
auprès de mes prospects et de mes clients. Ce qui ne m’empêche pas de
faire de temps à autre des créations graphiques ou des sites sous Joomla
par exemple.
A vous de trouver le domaine dans lequel vous devez vous afficher en tant

que spécialiste. Bien entendu, il faut que vous maîtrisiez parfaitement ce

domaine. Si vous n’avez que de vagues connaissances, oubliez.
Choisissez une spécialité porteuse : évitez par exemple les sites tout en
Flash ou la création sonore. Les premiers sont d’un côté has been, la
seconde connaît à la fois trop de concurrence et peu de débouchés. Bien
entendu, vous pouvez oublier ce que je viens de dire si vous avez des
demandes nombreuses et intéressantes dans l’un de ces deux domaines.
Pour connaître vos chances, il vous suffit de faire un tour sur les sites d’appel
d’offres spécialisés dans le web et de faire une recherche sur les missions
disponibles par rapport à votre spécialité.
Ayez un juste milieu dans votre spécialisation : il faut qu’elle soit ni trop
générale, ni trop précise. Si vous vous annoncez en tant que spécialiste de la
création de sites internet, tout le monde va vous rire au nez. Si vous dites
que vous êtes spécialiste de la création de site e-commerce pour les
fleuristes, vous risquez là encore de n’avoir aucun prospect intéressé.

Une fois que vous aurez choisi votre spécialisation, vous n’aurez plus qu’à
adapter votre portfolio en conséquence.
2) La stratégie du miroir
Maintenant, il faut que vous adaptiez

la stratégie du miroir, c’est-à-dire que
votre portfolio réponde à ce que
cherchent vos prospects potentiels par
rapport à votre spécialité.
Là je parle uniquement des exemples

que vous allez utilisez pour conquérir
de nouveaux clients, et pas forcément
de ceux du portfolio de votre site web perso si vous en avez un. Si tel est le
cas, vous pouvez bien entendu le diversifier tout en gardant à l’esprit qu’il
faille le plus possible éviter les 10 règles expliquées dans la partie
précédente.
Comme je l’ai dit, faites une recherche sur une plateforme d’outsourcing du
web (voir les deux modules suivants pour savoir où chercher), pour connaître
vos chances de succès.
Cela fait, vous saurez donc ce que devra contenir votre portfolio.

Ce n’est pas la peine, surtout lorsque vous êtes débutant, de mettre 10

exemples.
3 à 5 suffisent, pourvu qu’ils répondent au mieux à ce que vos prospects

recherchent.
Par la suite, vous pourrez enrichir votre banque de données de votre portfolio
bien entendu.
3) La combo de tueur
Nous y voilà : comment constituer

facilement un portfolio de tueur qui
séduira vos clients.
Prenons pour principe qu’il est vide ou du

moins qu’il demande une sérieuse
réadaptation !
Pas la peine de vous casser la tête à créer

plusieurs sites de A à Z. Sauf si vous
officiez dans le html ou le php pur, les
opens sources vous sauvent la face et
d’autant plus qu’on trouve des thèmes
prêts à l’emploi.

Je préfère personnellement les thèmes premium, on a moins de mauvaises

surprises avec. Après vous faites comme vous voulez et comme vous pouvez
pour ceux qui ont un budget limité par exemple.
Pas la peine d’investir dans l’achat de thèmes à l’unité, cela risque au final
de vous coûter une fortune. Les amateurs de Themeforest sauront de quoi je
parle.
Préférez les plateformes proposent une souscription vous donnant un accès

à plusieurs dizaines de templates.
Par exemple :
- Sous Wordpress : https://www.elegantthemes.com à partir de 69$
(nettement suffisant en fait pour vos besoins)
- Sous Joomla : http://www.icetheme.com là c’est à partir de 45$
Cela fait, réfléchissez aux sites que vous allez mettre en place. Mieux vaut
que ce soit de petits sites vitrine contenant 4 à 6 pages maximum. Evitez les
sites ecommerce et d’achat en ligne pour des raisons de légalité, sauf si
vous lancez votre propre activité commerciale.
Je vous conseille de faire un petit cahier des charges pour chacun des sites.
N’affichez nulle part qu’il s’agit d’un site de démo sans quoi vos prospects
vont se barrer. Evitez en même temps de donner un numéro de téléphone.
Un simple formulaire de contact relié à votre boîte email perso suffit. Bref,

faites dans la discrétion.
Mettez en place des sites qui seront simples mais classe, tout en n’oubliant
pas vos objectifs d’acquisition de clients.
Il vous suffit ensuite de prendre un hébergement en multidomaines pour les

publier. Chez ovh il vous en coûtera environ 60 euros par an si vous réserver
4 noms de domaines + 1 hébergement perso.

Voici la procédure pour la configuration d’un multidomaine :

https://www.ovh.com/fr/g1332.mise-en-place-multidomaine
Prenez des noms de domaine génériques du style « genesis.com » ou

« noam.com » plutôt que « mon-jardin-perso.com » ou « jouets-enfants.com ».
Avec les deux bons exemples, vous pouvez apposer n’importe quel type de
sites (fleuristes, hôtellerie, musique, etc.), tandis que pour les deux mauvais,
on voit bien que le sujet est très restreint.
Honnêtement, comptez deux semaines à un mois de travail à plein temps,

mais au final, votre portfolio de combat sera prêt à l’emploi.
IV – Pour conclure cette partie
Le portfolio est votre arme indispensable pour obtenir des clients. Grâce à
cette technique imparable, vous mettrez toutes les chances de votre côté.
Bien entendu avec cette méthode de sites fictifs, il ne s’agit pas d’arnaquer
vos prospects, mais de simplement montrer ce que vous savez faire sans
dire que ce sont des démos. Par la suite, une fois que vous aurez obtenu
plusieurs contrats, vous pourrez le délaisser définitivement ou bien le
réadapter si vous souhaitez conquérir de nouveaux marchés. Faites en
fonction de votre conscience voilà tout !

CHAPITRE III : LES SITES

D’OUTSOURCING
I – Outsourcing, oui mais pourquoi ?
Ce chapitre s’adresse avant

tout à tous ceux qui n’ont
pas reçu ni de près de ni de
loin une formation en
marketing. Qui plus est, il
s’adresse aussi aux
personnes qui sont timides
ou de nature introvertie,
bref, qui ont le trouillomètre
à zéro lorsqu’il s’agit dealer
face-à-face avec un prospect.
Personnellement, je suis dans les deux catégories, ce qui ne m'empêche pas

aujourd’hui d’avoir un carnet de commandes rempli pour au moins deux
mois.
Mais comment faire ? Appeler un sorcier vaudou ? Aller brûler un cierge à

l'église ? Compter sur la chance ?
Rien de tout cela.

CHAPITRE III : LES SITES D’OUTSOURCING
C’est l’outsourcing qui va nous sauver la mise : c'est-à-dire que vous allez
rechercher des clients directement sur internet, en passant par des
plateformes d’appel d’offres.
Du coup, pas la peine de prospecter dans le vide en faisant du porte-à-porte,

les clients potentiels sont déjà là puisqu’ils auront posté une offre de mission
sur ces plateformes. La tâche est donc plus facile. Et puis vous êtes protégés
psychologiquement par votre écran d’ordinateur, ce qui est vachement
rassurant quand on n’est encore une fois pas à l’aise lors de tractations en
face-à-face.
Et puis si malgré tout vous êtes rodés aux affaires et que le contact direct n’a
plus de secret pour vous, cette technique vous ouvrira un marché
supplémentaire.
II – Les sites en revue
Attention, juste avant je disais que “la tâche est donc plus facile”.
N’entendez pas par là que “la tâche est facile”. Comme quoi un seul mot
peut donner un tout autre sens dans une phrase. Les missions ne vont pas
tomber toutes cuites dans votre bouche.
Nous allons donc nous parer au combat en commençant par passer en revue
quelques sites d’outsourcing.

1) Les plateformes françaises
Il faut juste oublier. C’est certes rassurant parce qu’elles sont entièrement
écrites en français, mais en revanche vous allez raquer. Faites chauffer la
carte de crédit, car sur la plupart de ces sites tout est prétexte à vous faire
payer. A commencer par votre inscription sur le site, même si on l’affiche
comme étant gratuite. En fait et comme toujours, l’inscription est gratuite
mais vous n’aurez droit à rien, sauf à recevoir des newsletters et tout un
paquets d’annonces dans votre boîte mail. Et justement concernant les
annonces, il va falloir donc payer si vous voulez pouvoir y répondre.
Ensuite, rajoutez une commission

pour l’employeur, mais aussi une
commission pour le freelance une
fois que la mission est achevée.
Bref, dès le départ, vous allez
devoir beaucoup payer sans pour
autant avoir la garantie d'être
embauché, d’autant plus que les
offres sont relativement peu
nombreuses surtout par rapport au nombre de postulants.
En définitive, les plateformes d’outsourcing françaises ça craint. A éviter

donc à mon humble avis.

1) Les plateformes internationales (en anglais)
Comme le suggèrent le titre de cette partie et mes recommandations dans

l’introduction du manuel de combat, il est préférable de pratiquer un anglais
convenable (parlé et écrit).
Et c’est donc précisément ici que cela se passe car bien entendu les
plateformes d’outsourcing internationales, dont la plupart sont basées aux
USA, sont entièrement écrites en anglais.
Un petit florilège de celles sur lesquelles notamment j’ai pu officier.
a. Odesk (www.odesk.com)
Se présentant comme le numéro 1 de

l’outsourcing au niveau mondial, et à
juste titre, Odesk peut se vanter de
publier plus de 100 000 offres
journalières (oui vous avez bien lu).
Les tarifs sont clairs, nets et précis : 10% de commission sur le prix de la
transaction entre vous et votre employeur, et en plus c’est lui qui paye. Vous
aurez bien compris, en tant que freelance, vous n’avez absolument rien à
débourser !

En revanche, Odesk a de plus en plus tendance à être une foire aux

spammeurs. Beaucoup se glissent dans la peau de freelance sans en être
vraiment et inondent les messageries des employeurs de copier-coller. De
fait, chaque employeur recevant plusieurs dizaines d’offres plus ou moins
douteuses, la votre risque d'être noyée dans ce flot, ayant par conséquent
toutes les chances de passer à la trappe.
En plus, beaucoup d’offres sont faites au rabais sur ce site. On trouve

très -trop- souvent des demandes de création de site internet pour 10 ou
15 $. Je vous laisse faire la conversion mais cela ne va pas chercher très
loin.
Mon gros conseil : ne répondez qu’aux offres dont les employeurs se

trouvent dans un pays francophone ou bien dans tout autres pays dont vous
maîtrisez la langue (Espagne, Italie, Allemagne, etc.). De fait, vous vous
démarquerez de tous les freelances concurrents qui auront postulé en
anglais - soit environ 99%. L’employeur vous comprendra nettement mieux et
vous aurez toutes les chances qu’il sélectionne votre candidature. Cette
technique est aussi valable pour tous les autres sites d’appel d’offres.
b. Elance (www.elance.com)
Si Elance n’affiche pas autant d’offres qu’Odesk, elles sont néanmoins d’une
qualité nettement supérieure.

En revanche, certains services additionnels sont payants, notamment pour

avoir le droit de postuler à d'avantages d’offres par mois. Et puis lorsque
vous créez votre profil, vous devez mentionner dans quel grand secteur vous
voulez officier : la programmation, le graphisme et le multimédia, la rédaction
et la traduction, le support administratif, et enfin le marketing.
Avec l’offre basique qui est gratuite, vous ne pouvez postuler que dans une
seule catégorie. Ce qui veut dire que pour les employeurs qui auront mis leur
offre dans une autre catégorie que la vôtre, vous ne pourrez postuler à cette
offre.
Mon gros conseil : ne vous inscrivez que dans l’une des deux premières
catégories, si ce n’est les deux au prix de 10$ par mois ou plus si vous
désirez plus d’options. C’est en effet dans les catégories programmation et
graphisme&multimédia que les 95% des offres d’Elance sont publiées.
Sur Elance disais-je, les offres sont deux bien meilleure qualité. Les
spammeurs sont moins nombreux et la rémunération proposée a beaucoup
plus de chance d'être censée par rapport à la mission demandée.
c. Freelancer (www.freelancer.com)
C’est le celui que je préfère le moins de la bande. Il faut dire de prime abord

que j’y ai passé très peu de temps dessus. Il a y peu d’offres qui
m'intéressaient, c'est-à-dire relatives à Wordpress. Il semble que Freelancer
soit plus orienté vers la programmation pure comme en PHP et en Javascript.
J’ai eu une assez mauvaise impression aussi par au niveau du montant

proposé par les employeurs par rapport aux missions demandées.
Et pour couronner le tout, lorsque j’ai voulu transférer l’argent que j’avais
gagné suite à un contrat terminé, il a fallu que j’attende un mois (Oui ! Oui !
Un mois !) pour qu’il arrive sur mon compte Paypal. Franchement abusé et
cela ne donne pas envie d’y retourner.
Seul point positif à mon sens : Freelancer s’affiche dans de nombreuses

langues, y compris le Français. Donc si vous êtes totalement allergiques à la
langue de Shakespeare, ce site est fait pour vous ;)

d. Guru (www.guru.com)
Pour terminer cette petite série (bien entendu je pourrais en rajouter toujours
et encore, et mon manuel de combat atteindrait alors les 850 pages), voici
Guru.
Les offres d’emplois restent d’une manière générale assez réalistes par
rapport au prix demandé. Guru s’empoche une commission qui varie par
rapport à la souscription. Il y en a une gratuite, et donc la commission est la
plus forte (normal en même temps !). Comptez alors environ 9%. Plus vous
payez dans la souscription, moins la commission est forte, elle peut atteindre
moins de 5%.
Les memberships payants varient entre 9$ a 40$ par mois, ce qui reste
néanmoins très abordable. Le seul bémol est que les tests d’aptitude (je vais
en parler dans la partie suivante) sont aussi payants. Pas bien, pas bien !
Le grand avantage du membership est qu’il vous permet d’envoyer un

message directement à l’employeur, juste en dessous de son offre. Vous
pouvez lui poser des questions, lui faire des remarques concernant sa
mission (son réalisme, le montant proposé, etc.). Ce message, un peu
comme un forum, sera visible par tous.

Mon gros conseil : Guru semble donner l'exclusivité aux offres américaines
ou du moins il fonctionne à l’heure américaine. Il convient donc de vous y
connecter à ces mêmes heures pour pouvoir lire et répondre à temps aux
offres proposées. Pour cela, il vous suffit d’installer la petite extension
Foxclock du navigateur Firefox. Très pratique quand on travaille pour
l’international.
III – Remplir son profil
Maintenant que vous vous êtes inscrits sur au moins l’une de ces
plateformes (ou d’autres), il convient de remplir correctement votre profil.
1) Les informations générales
Comme à l’habitude lorsque vous vous inscrivez sur un site, vous devez
mettre vos informations personnelles : nom, adresse, site perso, etc.
Mettez une photographie dans laquelle vous vous mettez en valeur : vous
devez faire à la fois sérieux et sympathique.
A oublier : les grimaces, les photos prises au moment de l’enterrement de

votre chère et tendre grand-mère, lorsque vous êtes à moitié voire
totalement dans l’ombre, les mal cadrées, les photos floues, les photos torse
nu, en maillot de bain, avec un chapeau à grelots sur la tête, celles qui sont
destinées pour des sites de rencontres, celles où vous froncez votre

mono-sourcil…
Vous saisissez le concept ?
Ecrivez aussi un petit résumé sur

vous-même et votre activité. Petite
astuce : inspirez-vous des profils les
mieux notés ou du moins qui ont une
certaine expérience sur le site où
vous venez de vous inscrire.
Certains sites proposent de mettre

en ligne une vidéo de présentation.
Vous pouvez donc vous lancer, cela donnera un caractère plus humain à
votre profil, à condition bien évidemment que vous sachiez parler
correctement l’anglais, que l’on comprenne votre discours et que vous évitiez
de bégayer à chaque phrase.
Un conseil : inscrivez-vous à un ou deux sites d’appel d’offres au début, afin

de vous faire la main et d'éviter de vous disperser.
Il vous pourra aussi vous être demandé de mettre des mots-clés à votre
profil, correspondant à vos aptitudes techniques. Choisissez-les bien, car
votre profil sortira si l’un des mots-clés choisis a été utilisé par un employeur
qui aura fait une recherche de freelances sur le site. Evitez des termes trop
génériques comme “sites internet” mais privilégiez plutôt : Jquery, Illustrator,
Wordpress, CSS3, HTML5...

2) Le portfolio
Votre profil est maintenant rempli. Parfait. Il faut mettre un portfolio. C’est là
que seront mis nos exemples que nous aurons constitués dans le chapitre
précédent.
Et encore une fois : par pitié, n’en mettez pas 45. 4 à 7 c’est largement
suffisant !
3) Les tests d’aptitude
Voilà un des piliers principaux pour la conquête de clients. Plus précisément

un des endroits où vous pourrez marquer votre différence. En effet, de
nombreux sites d’outsourcing proposent de passer des tests en ligne par
rapport à vos aptitudes : PHP, Photoshop, Joomla, CSS3, Traduction
français / anglais, etc.
La liste est impressionnante. Ces tests ne sont pas toujours gratuits. En

revanche, je vous recommande vivement de les passer. Pas une multitude,
juste ceux qui représentent votre spécialité. De fait, quelques unes suffisent.
Disons-le clairement, ces tests ne sont pas forcément simples, mais encore
une fois ils valent le coût. Car mieux vous réussissez, mieux vous vous
distinguez. Lorsque vous arrivez à un certain niveau de qualité, on vous
donne des distinctions qui s’affichent directement dans votre profil. Elles
seront donc remarquées par vos prospects.

Attention : une fois le test passé, il y a un délai de carence avant que vous
puissiez le refaire : cela varie d’une manière générale entre 15 jours à un
mois en fonction des sites d’outsourcing.
Pour les petits malins qui cherchent à tricher, vous allez pouvoir trouver les
solutions par rapport aux tests que vous recherchez sur le net. Sauf que vous
n’aurez bien souvent que 15 questions/réponses correctes par rapport à vos
tests, car ceux-ci changent constamment.
Mon gros conseil : lorsque vous commencez un test, ouvrez en même

temps Photoshop et faites à chaque question une capture d'écran. Une fois
le test terminé, vous pouvez enregistrer toutes vos captures -pas la peine de
le faire durant le test car vous perdriez du temps. Après quoi vous pourrez
revenir à tête reposée sur ces questions et rechercher les réponses sur
Google. N’enregistrez pas les fichiers comme “question1, 2, 3, etc.” mais
reprenez le début de la question (les 5 premiers mots de la question par
exemple). Ajoutez à la suite de ces 5 mots la réponse que vous jugez être la
bonne.
Par exemple si la question pour un test en css est :

“Quels sont les propriétés de la classe “float” ?
Et que la réponse est la c

Le nom du fichier de la capture enregistrée sera : “Quels sont les propriétés

de...reponse c”.
Pourquoi faire comme cela ? Tout simplement parce que lorsque vous
repasserez le test, vous pourrez retrouver facilement la question
correspondante et avoir la réponse dans la foulée. Pigé ?
De fait, vous pourrez aisément augmenter votre score la prochaine fois.
IV – Conclusion
Pour conclure, en suivant mes préconisations, vous aurez un profil lisible,

simple, mais aussi efficace. Ce qui veut dire que vous mettrez toutes les
chances de votre côté pour acquérir vos premières missions. La prochaine
partie vous montrera comment justement obtenir ces premières missions et
les suivantes.

CHAPITRE IV : OBTENIR VOS

PREMIERES MISSIONS
I – Ça y est, c’est parti !
Vous êtes maintenant bons pour vous lancer, votre profil est désormais prêt
et votre portfolio aussi. Il ne reste plus qu’à.
Mais encore une fois, je dis “attention”. Car il ne s’agit pas de balancer des
candidatures à l’aveugle. Ce serait mettre un coup d'épée dans l’eau.
Tonton Cédric va vous expliquer comment faire.
II – Repérer les bonnes

annonces
1) Intervenir au bon moment
Cela veut dire quoi ? Tout

simplement que vous
prospecter les offres de
missions au moment où elles
paraissent. Pour les sites que
j’ai cités dans le chapitre
précédent, au-delà de 10

CHAPITRE IV : OBTENIR VOS PREMIERES MISSIONS
minutes de parution, considérez que c’est mort.
Intervenir au bon moment lorsqu’on travaille en international comme moi,

c’est le faire durant les heures de travail du pays que l’on vise.
Il y a un truc qui s’appelle le décalage horaire, il faut donc que vous adaptiez
vos heures de prospection par rapport aux heures locales de travail.
Un super outil existe : Foxclocks, c’est une petite extension pour le

navigateur Firefox qui vous permet d’afficher différentes horloges en fonction
du pays ou de la ville que vous voulez.
Dès lors, attendez vers 10h du matin pour commencer votre prospection.
Vous remarquerez que les offres commencent à affluer à partir de cette
heure en semaine.
Mon gros conseil : évitez de répondre aux offres d’un pays dont l’heure
locale ne correspond pas aux heures de bureau. Cela ne vous semblerait
pas louche si une offre d’emploi était publiée à 2h du mat en provenance de
Paris ? Moi si. La grande probabilité est que ces offres sont soit bidons, soit
sont écrites par un employeur qui ne respectera pas votre propre rythme de
travail, soit que ce même employeur sera difficilement contactable.
Pareillement, sauf dans les pays musulmans ou du sous-continent indien,

évitez de prospecter le dimanche. Qui dit dimanche dit travailleur du

dimanche, donc vraisemblablement amateur (!). Pareil pour le samedi, c’est

en général peu fiable surtout en occident : les entreprises qui ouvrent le
samedi sont souvent très occupées pour recevoir leur clientèle, c’est le cas
pour les commerces par exemple.
On continue avec les jours fériés, les veilles de départ en vacances, ou les
pics des grandes vacances (du 1er au 15 août en France c’est mort).
Le lundi on reprend le boulot, donc on est peu disposé à publier une offre,
sauf si c’est un grand projet. Le vendredi c’est le contraire, il faut boucler la
fin de la semaine et on est pressé de partir. Ces deux jours voient moins
d’offres publiées en comparaison avec le milieu de la semaine.
Bref, les jours les plus opportuns sont : mardi, mercredi et jeudi. C’est
durant ces trois jours qu’il va falloir concentrer toutes vos forces.
1) La règle d’or sur la bonne annonce
Voici la règle d’or : répondez aux offres qui sont les plus précises possible
Avec une offre dont la description est la suivante :
«je voudrais un site internet.»
Il n’y a aucun élément, pour sûr, l’employeur va mettre tous les postulants en
compétition et choisir le moins cher. Bref, évitez ce genre d’offre qui est
fréquent sur les sites d’outsourcing.

Avec une offre dont la description est la suivante :
“J’ai un site actuel à l’adresse www.monsite.com . Je voudrais remettre à neuf

ce site avec un nouveau graphisme et des nouvelles applications comme un
formulaire relié a mon compte Mailchimp et un diaporama défilant.
J’attends aussi vos suggestions allant vers une amélioration.
Merci,
Daniel”
Ici nous avons tout un tas d'éléments : le type s’appelle Daniel, on a l’adresse
de son site que l’on peut regarder pour faire des suggestions et il veut un optin
avec Mailchimp et enfin un diaporama. Voilà une offre à retenir car elle donne
un florilège de munitions pour votre candidature.
Plus vous allez glaner des détails dans une offre, plus vous allez pouvoir vous
en servir pour attirer l’attention de votre prospect (voir le III ).

Voici le process lorsqu’une offre vous intéresse :
1. Regardez le nombre de personnes qui ont déjà postulé à l’offre. On trouve

cette information en bas de la fiche de la mission. S’il y a 10 personnes ou
plus qui ont répondu, c’est mort, car les employeurs regardent les premières
candidatures qui leur arrivent.
2. Regardez le prix proposé et notez-le.
3. Regardez la description de l’offre et voyez si par rapport au prix proposé la

mission est réalisable. Si le prix est complètement dans les choux passez votre
chemin. Si il est un peu au-dessous, vous pouvez éventuellement tenter de
proposer votre prix, mais les chances sont maigres malgré tout d’obtenir le
job.
4. Notez la langue du pays de provenance du prospect, si vous la maîtrisez,

ne vous gênez pas pour écrire votre candidature dans cette langue (Ne faites
pas votre Fangio en allant sur Google Trad pour traduire votre candidature en
faisant croire que vous parlez la même langue que votre interlocuteur. C’est le
meilleur moyen à ce stade de vous planter).
5. Si le prospect a déjà publié des offres, faites un tour sur sa fiche

personnelle. Vous y verrez notamment si c’est un bon payeur et ses notations
de la part des freelancers qu’il a employés. Bien entendu, surtout si ses
notations sont mauvaises, passez votre chemin.

3) Ne prenez pas de risques
S’il y a un détail qui coince dans l’offre évitez de postuler, sauf si vous avez
vraiment faim et que vous êtes prêts à prendre des risques.
Car n’oubliez pas que sur les sites d’outsourcing, une fois que la mission est
terminée, votre employeur vous laisse une note ainsi qu’une appréciation
écrite.
Si vous obtenez un très mauvais feedback ou même un moyen et ce, même si

à côté vous en avez 9 autres d’excellents, vos futurs prospects se focaliseront
sur ce premier et passeront leur chemin. Autant vous dire que vous devrez
recommencer un nouveau profil à zéro.
Donc si vous ne savez pas

faire quelque chose dans la
description de l’offre ou que
vous n’en êtes pas sûrs, si
vous ne le sentez pas tout
simplement, mieux vaut
aller voir ailleurs.
III – La règle pour attirer l’attention
1) La règle donc !
Elle est super simple, il faut reprendre tous les détails mentionnés dans une

offre d’emploi et les insérer dans votre message de candidature.
Reprenons notre bon exemple de la partie précédente :
«J’ai un site actuel à l’adresse www.monsite.com . Je voudrais remettre à neuf

ce site avec un nouveau graphisme et des nouvelles applications comme un
formulaire relié a mon compte Mailchimp et un diaporama défilant.
J’attends aussi vos suggestions allant vers une amélioration.
Merci,
Daniel»
Dans mon message, j’utiliserai les éléments suivant :
- “Bonjour Daniel” - A mettre tout au début bien entendu

- “J’ai regardé attentivement votre site www.monsite.com et vous propose
d'améliorer les points suivant :(détailler ici)”
- “J’ai déjà plusieurs expériences avec l'intégration d’un formulaire sous
Mailchimp : (donner des url d’exemple ici) “
-“Quel type de diaporama désirez-vous ? Par exemple, doit-il contenir des
vignettes de prévisualisation ? Doit-il avoir des boutons de navigation ? Les
images seront-elles reliées à des pages ? etc. “
Bref, servez-vous de tous les détails possibles de l’offre pour montrer que
vous l’avez lue. Évitez absolument les copier-coller de lettres-type sans aucune
adaptation. L’employeur verra alors que vous avez lu son offre, et aura plus de
chances de retenir votre message et de vous répondre.

Cela paraît évident mais pas forcément pour tout le monde !
2) Modèle de lettre-type
Un petit cadeau, voici le message-type en version anglaise que j’utilise pour

mes candidatures sur les sites d’outsourcing :
«Subject : -- mettre ici un titre résumant l’offre --
Hello,
My name is Cedric and I am French Web Developer working in Nepal.
If you are looking for a Wordpress Expert --- changer par rapport à votre
expertise --- that can create a simple website similar to lookcast.com, then I
am the person to work with. --- changer cette fin de phrase en mettant ce que
le prospect recherche ---
--- Mentionnez ici tous les détails qui montrent que vous avez lu l’offre ---
I propose you the following estimation for your project :
- Theme design : 10 hours > 500 $

- Theme programming : 10 hours > 500 $
- Widgets and plugins integration : 4 hours > 200 $
- Content implementation : 2 hours > 100 $
Total : 26 hours > 1300 $

--- Indiquer ici un premier devis au cas ou le prix proposé est une enveloppe
fixe ou que l’employeur le demande et que vous avez suffisamment de
détails pour ce faire ---
Please see some Wordpress projects on which I worked :
--- Mettre ici les URL de votre portfolio (3 à 5) ---
Please also see my website --- indiquer ici l’url de votre site perso ---
I am immediately available for this mission.
Warm Regards and see you very soon,
Cedric»
Il vous suffit donc d’adapter les phrases en gras par rapport à l’offre. Et bien
entendu aussi la première phrase, à moins que vous aussi vous vous appelez
Cédric et que vous vivez au Népal (dans ce cas j’aimerais bien vous rencontrer
car à ma connaissance je suis le seul !).
IV – Bingo !
Une fois votre offre envoyée vous n’avez plus qu’à attendre.
Par pitié, ne tentez pas de contacter l’employeur par d’autres moyens que sur
le site d’outsourcing, notamment en récupérant son numéro de téléphone ou
son adresse mail depuis son site internet qu’il aura mentionné. C’est super

irritant ! Et donc vous risquez de vous faire jeter.
En général, il faut attendre 1 heure à 3 jours, parfois des réponses arrivent au

bout d’une semaine voire deux, mais c’est relativement rare.
Oubliez les offres auxquelles vous avez postulé il y a 3 mois et que l’employeur
ne vous a toujours pas répondu. En fait, je vais vous dire un secret, il ne le fera
jamais !
Vous risquez au début de bien galérer pour obtenir une première mission
car votre fiche de feedback sera vide. On a tous un copain ou un membre de
notre famille sympa qui veut nous aider.
Proposez à cette personne qu’elle vous fasse un contrat bidon sur le site
d’appel d’offres. Histoire d’avoir au final un feedback positif. Pas la peine
qu’elle vous verse 3000 euros, en plus vous pouvez cacher les sommes que
vos employeurs vous ont versés pour vos missions. Je vous conseille
d’ailleurs de le faire, il vous suffit d’aller dans les réglages de n’importe quel
site d’outsourcing. Pas la peine non plus de lui faire un site.
Par contre il faut qu’elle vous laisse un feedback en anglais si vous utilisez
un site d’outsourcing en anglais, sinon vos prospects ne vont rien
comprendre. De même, attendez quelques jours entre votre vraie-fausse
embauche par ce bon samaritain et la clôture de la mission. Clôture qui
permettra à votre employeur de vous laisser un feedback. Je dis d’attendre
car si la mission est présentée comme étant la création d’un site internet et
qui se termine 5 minutes après votre embauche, les gens vont se poser des
questions !
Grâce à ce premier feedback positif, vous augmenterez vos chances d'être

employé par de vrais prospects cette fois-ci.

CHAPITRE V : ANTICIPER LES

PIEGES
I – On se calme
Ça y est, vous venez d’avoir une

première réponse à l’une de vos
candidatures. Beaucoup (comme moi
à une certaine époque) seront
surexcités et vont se voir déjà en
haut de l’affiche. Certes, il n’est pas
interdit de rêver comme le laissait
entendre Monsieur Aznavour dans sa
chanson. Mais bon, gardons les pieds
sur Terre.
Lorsque vous aurez vos tous premiers contrats, ou même juste vos toutes
premières réponses à vos candidatures, viendra donc ce sentiment mêlé de
peur et de surexcitation. Il reviendra d’autant plus fort si le contrat est signé.
Il faut à tout prix garder la tête froide et rester calme. Dites-vous que votre
enthousiasme peut laisser la place au désenchantement. Et la chute est
d’autant plus dure que votre imagination de célébrité est montée haut.

CHAPITRE V : ANTICIPER LES PIEGES
Restez prudents ! On ne baisse pas la garde ! Car

derrière ce message encourageant que vous venez
de recevoir peut se cacher un redoutable prédateur.
Vous savez, celui qui vous fera travailler au-delà de
la somme forfaitaire que vous avez fixés ensemble,
et qui rechignera dans un même temps lorsque vous
lui demandez une faveur.
Sans compter que vous pouvez vous vautrer

lamentablement durant votre entretien et donc ne
pas être retenu pour la mission que vous convoitiez.
Je vais donc vous apprendre à déminer le terrain.
II – Déminer le terrain
1) Travailler son image de marque
Dans un premier temps, il va falloir travailler votre discours pour vendre votre
image de marque.
Voici quelques questions qui peuvent vous aider :
- Quelle est votre formation ?

- Quels sont les domaines de développement qui constituent vos atouts ?
- Quelle est votre méthode de travail ? (= doit-on vous donner des mots de
passe ? Puis-je changer de direction au cours du projet ? Dois-je fournir une
description du projet ? etc.)

Bref, c’est grosso modo ce qu’on retrouve dans les pages des questions
fréquentes d’un site internet.
Ces conditions sont déjà dans votre tête, mais il vaut mieux les coucher sur
papier. Et entraînez-vous, face à une glace ou avec l’aide d’un ami qui jouera
votre interlocuteur, pour faire un jeu de rôle de questions-réponses. Avec de
l'entraînement, vous connaîtrez par coeur ces questions et saurez y répondre.
Ne soyez pas trop rigide et dans votre réflexion et dans votre façon de
répondre. Sans quoi vous risquez de faire fuir vos prospects.
2) Mettre sur papier les questions-réponses piège
Lorsque vous serez en contact avec votre prospect, attendez-vous à ce qu’il

soit ou vicieux ou naïf. Dans les deux cas il vous posera par conséquent des
questions piège.
Il faut d’ores et déjà bannir deux réactions dans votre langage et votre
attitude :
- “Je sais pas !”
- “Euhhhhh...En fait euhhhhhh…”
Ni hésitation, ni question sans réponse. Sans quoi vous allez plomber vos
négociations.
Alors bien entendu, ces négociations pourront se faire via email, vous aurez
donc l’occasion de préparer vos réponses aux questions piège. Mais il faut
vous attendre à ce que la personne veuille vous parler directement par

téléphone ou par Skype par exemple. D’ailleurs, si ce n’est pas elle qui le
demande, je vous encourage à provoquer un entretien direct, car les échanges
par mails sont sources de problèmes. Je reviendrai dans un prochain chapitre
sur ce sujet.
Bref là encore, couchez sur papier toutes les questions pertinentes,

agaçantes, dérangeantes, bref, toutes celles qui font chier à entendre. Après
quoi mettez une réponse type.
Voici un florilège des scuds que je peux
recevoir de la part de mes prospects et
la parade que je leur balance en
réaction :
- Vous travaillez seul, comment puis-je

être sûr que vous allez me répondre à
temps ? > Parce que je ne prends
jamais plus de contrats que je ne peux
en assumer seul. Et je vous invite à regarder mes feedbacks *** indiquer
l’URL de la page de vos feedbacks *** où vous pourrez voir que personne ne
se plaint de retard
- Vous êtes trop cher > Il est vraisemblable que vous pourrez toujours trouver
moins cher que moi, tout comme vous pourrez toujours trouver plus cher.
Maintenant, si vous ne considérez un contrat qu’en terme de prix, pour ma
part je le considère aussi en terme de qualité. Et comme chacun sait, la
qualité a un prix. *** indiquer l’URL de la page de vos feedbacks pour qu’il se
rende compte de la qualité de votre travail ***

- Vous travaillez trop loin d'où je suis > c’est bien le propre d’Internet que de
permettre aux êtres humains de communiquer ensemble où qu’ils soient !
Maintenant, si derrière votre question il y a la peur de me payer sans que le
travail soit correctement effectué, sachez qu’avec la plateforme d’appel
d’offres où je suis inscrit, les contrats sont sécurisés. Donc s’il y a un
problème, ce sera la hotline de cette plateforme qui se chargera de régler le
litige. Et puis si vous n'êtes pas content de mes services, vous pourrez me
laisser un feedback négatif : comme je n’ai pas des centaines de clients, cela
va entâcher lourdement ma réputation et j’aurai peine à en retrouver de
nouveaux. Voilà pourquoi je me dois de vous satisfaire pleinement en
travaillant ainsi.
- Comment puis-je être sûr que vous allez remplir correctement la mission ?
>même réponse en partie que ci-dessus : sachez qu’avec la plateforme
d’appel d’offres où je suis inscrit, les contrats sont sécurisés. Donc s’il y a un
problème, ce sera la hotline de cette plateforme qui se chargera de régler le
litige. Et puis si vous n'êtes pas content de mes services, vous pourrez me
laisser un feedback négatif : comme je n’ai pas des centaines de clients, cela
va entâcher lourdement ma réputation et j’aurai peine à en retrouver de
nouveaux. Voilà pourquoi je me dois de vous satisfaire pleinement en
travaillant ainsi.
Moi je veux un site sur les salons de coiffure, or je constate que vous n’en
avez jamais fait > vous conviendrez qu’un garagiste est capable de réparer
n’importe quelle voiture. Même si vous avez une Peugeot et qu’il n’en a jamais
réparé, il saura où se trouvent les différents composants sous votre capot.
Pour ma part c’est exactement la même chose : même si je n’ai jamais fait de
site sur la coiffure, je sais designer et programmer un site, donc je saurai le
faire avec vous.

Bien entendu, charge à vous de compléter cette petite liste de questions

piège. Après un entretien d'où vous êtes revenus bredouille -ça arrive-
n'hésitez pas à remplir cette liste si votre client vous a grillé avec une question
piège. Du coup le prochain ne pourra plus vous piéger avec cette même
question.
3) Le complexe du marchand de tapis
Pour terminer sur ce chapitre, anticiper les

pièges cela revient aussi à ne pas tomber
dans ce que j’appelle “le complexe du
marchand de tapis”. En effet, beaucoup de
prospects vont vous demander d’abaisser vos
prix, ou bien tirer sur la couverture pour vous
demander de mettre en place des options
qui n'étaient pas prévues dans le cahier des
charges initial.
A ceux qui vous demanderont un prix, une remise, ne cédez pas. Surtout pas.
Car s’ils l’obtiennent aujourd’hui, ils reviendront demain pour vous en
demander davantage.
Vos prix sont vos prix, il faut les assumer jusqu’au bout, y compris pour vos
devis. Même si vous vous plantez, que votre devis soit trop ou pas assez élevé,
assumez. C’est tout. Donc réfléchissez bien avant de donner votre prix. Il faut
que tous les points techniques de la mission soient clarifiés au maximum.
Sans quoi vous risquez de le regretter.
Pour ceux qui ont tendance à tirer sur la couverture en vous demandant de

faire et refaire de nouvelles tâches, soyez clairs dès le départ avec vos clients
et appliquez ce précepte : s’il y a une modification du projet initial, aussi
infime soit-elle, vous serez susceptibles de demander un paiement
additionnel. En général ça les calme. Et si ce n’est pas le cas, donc passez
votre message (=menace) à exécution. Ils ne pourront pas se plaindre de ne
pas avoir été avertis.
Dans le prochain chapitre, je vais justement aborder le sujet des clients et

prospects pénibles, ces boulets qui vous gâchent le plaisir de travailler pour
eux.

CHAPITRE VI : LES BOULETS
I – Quid du boulet
Ils sont parmi nous, se sont infiltrés à tous

les niveaux de la société. Ils s’y sont
fondus, on a peine à les reconnaître. Mais
ils sont prêts à bondir pour exercer leur
pouvoir maléfiques sur vous. Ce sont les
boulets.
Fort de ce premier paragraphe aux relents

conspirationnistes, ce chapitre va se
consacrer aux boulets.
Car il ne s’agit pas de personnes

manifestant momentanément leurs petits
travers. Nous en avons tous. Non, les
boulets, ce sont ces prospects et ces clients desquels vous aurez peine à
vous dépêtrer. Ils vous vampirisent, vous bouffent l’essentiel de votre temps,
mais aussi vous pompent votre énergie psychique pour au final vous mettre
le moral à zéro. Ils sont redoutables, et le sont d’autant plus lorsqu’ils sont
sympathiques. Ce sont les pires.

Et bien souvent, ils s’ignorent en tant que tels. D’ailleurs vous en connaissez
beaucoup des gens qui vous disent qu’ils sont des boulets ?
La mission n’est pas facile car ils sont difficiles à repérer et ils sont d’autant
plus difficiles à contrecarrer. Je vais donc vous apprendre à faire les deux. Car
même s’ils sont plutôt rares, les subir de plein fouet vous dégoûte de
l’infographie.
Voici donc une liste -non exhaustive- des différents profils du boulets, tirée de
ma propre expérience. Non, non ! Je n’ai rien inventé ! Charge à vous de
compléter cette liste.
II – L’inspecteur des travaux finis
1) Portrait
Voici notre premier boulet. L’inspecteur des

travaux finis est avant tout un maniaque. Il
peut être coach ou bien directeur artistique.
Mais pas que malheureusement ! Avec lui,
ce sont des marges qui ont 2 pixels de trop,
c’est un rouge qui est un peu trop rouge et
un bleu qui ne l’est pas assez.
L’oeil rivé sur son écran, il détectera la

moindre mise à jour que vous aurez faite.
Bien entendu lorsqu’on est en train de
développer un site, l’effet escompté n’arrive

jamais du premier coup : on a des parties explosées, des titres qui ne sont
pas alignés, des couleurs manquantes, etc. Notre inspecteur se chargera alors
de bombarder votre messagerie pour vous signifier qu’il a vu que vous étiez en
train de travailler sur son site mais que “ça, ça, ça, et ça” ne va pas. Bien sûr
vous le savez ! Vous êtes en train de construire un site, donc c’est normal qu’il
n’est pas abouti. Et bien souvent ils changent d’avis, rajoutent par-ci par-là des
nouveaux points a traiter.
Il interrompra constamment votre rythme de travail, vous écrira même le soir

du réveillon de Noël.
Et alors si il a les accès au backoffice de votre site, vous signez alors votre
arrêt de mort. Il repassera constamment derrière vous pour corriger à sa guise
les tâches que vous veniez d’effectuer. Peu importe qu’il sache ou non
comment faire cela, mais il le fera.
2) Parade
Une seule technique fonctionne pour se parer contre les agissements de notre
inspecteur des travaux finis : la combo fermeté + immersion totale.
Mettez-lui -cordialement si possible- les points sur les i : lorsque vous travaillez
pour lui, vous ne désirez aucune interférence. Si vous en avez la possibilité,
changez-lui les accès pour son site et donnez-les lui à la fin. Vous pouvez tout
simplement mettre une mire de site en construction le temps afin qu’il ne voie
pas les résultats.
L'idéal est de travailler dès le départ sur son site sur un hébergement de
démo, comme ça il n’en aura pas l'accès. C’est aussi la méthode imparable

pour vous protéger de ces inspecteurs avant même que vous ne les ayez
détectés.
Concernant leur modifications des plans initiaux, ne les traitez qu’à la fin, une
fois que le projet initial est terminé. Et soyez là encore ferme avec cela. Et
signifiez-leur que vous leur enverrez à ce moment-là un devis additionnel. En
général ils se calment et si ce n’est pas le cas, au final ils vous paieront un
bonus. Mieux vaut leur proposer un contrat payé à l’heure. Au final, lorsqu’ils
verront la facture, ils se calmeront là encore.
II - L'indécis
1) Portrait
Il vous présente son projet ultra-génial. Il

est même surexcité, ou du moins vous
sentez qu’il est impatient. Il vous dira que
son projet est important, et sera peut-être
même très ferme pour que vous suiviez à la
lettre son cahier des charges. A moins qu’il
n’en ait pas, et là c’est pire. Dans ce cas, il
s’agira bien souvent de clôner un site ou
une partie.
Bref il vous présente son projet comme

étant celui de l'année, voire du siècle.
Parfait, vous vous exécutez, et viennent les premiers rendus que vous lui

montrez avec fierté. Ou bien vous vous rendez compte que ce qu’il veut vous
faire faire entraîne des problèmes techniques.
Dans les deux cas, le masque tombe, il ne sait plus très bien où aller. Et il finit
par tomber dans l'indécision.
Dans d’autres cas, notre boulet nous signifie donc qu’il faut vous magner et
être dans les temps, sinon la Terre va s’effondrer. En général son site doit être
prêt le 1er du mois suivant.
Il doit vous donner des photos, un design ou je ne sais quoi d’autre qui est à
priori très important à intégrer.
Une semaine se passe et vous attendez toujours. Vous le relancez, toujours

rien.
Au gré de toutes les options que je viens de vous décrire, au final, vous vous
apercevrez que le projet de notre indécis est bidon et ne tient pas la route.
2) Parade
Aucune parade particulière, laissez-le se décider tout seul c’est tout. Et s’il a
des éléments à vous communiquer, attendez qu’il se manifeste.
Surtout n’attendez rien de lui, ne vous accrochez pas. Au contraire lâchez

prise. Il finira bien par réapparaître un jour ou l’autre...En général au plus
mauvais moment, lorsque vous avez la tête sous l’eau !!!

IV - Le commercial
1) Portrait
Il est super sympa. Dès le premier contact

d’ailleurs. Il va vous promettre la lune. Si
vous êtes l’homme de la situation, et pour
sûr il vous fera sentir que vous l'êtes, dans
moins de 3 mois il aura tellement besoin de
vous que votre chiffre d’affaire va
quadrupler. A côté de son projet pour lequel
il vous a contacté, il va vous proposer
d’autres projets alternatifs. Et même un
partenariat. Avec lui, vous vous sentez
pousser des ailes.
Mais comme tous les boulets qui sont

sympas, le commercial est de fait
redoutable. Un véritable requin à la
recherche d’une proie. Et devinez qui tient
ce dernier rôle ?
Au bout de 5 minutes que vous le connaissez, il vous demande une ristourne

sur vos prix. Et même si vous travaillez à un euro de l’heure, il vous en
demandera 50 centimes.
Vous allez lui courir après, il va tout faire pour de toute façon, grâce à ses
techniques de séduction commerciale. Mais en retour, il n’aura de
considération pour vous. Peu à peu, si vous vous accrochez, se dessine cette

horrible réalité : vous n'êtes que son larbin.
J’ai rencontré un boulet de ce type à qui j’envoyais régulièrement des emails

pour des demandes, mais qui restaient lettre morte. Lorsque je lui parlais
directement et lui demandais s’il avait reçu mes messages, il me répondait
sans ciller qu’il m’avait zappé.
Et il me traitait avec condescendance. Lorsque je lui évoquais mes idées de

stratégies marketing pour ma propre activité - je n’en avais aucune notion à
l'époque - il me riait au nez.
2) Parade
Aucun projet à long terme n’est envisageable avec notre boulet commercial,
sauf si, bien entendu, vous avez suivi une formation en marketing qui vous
permettra de ne pas vous laisser dominer. Car avec lui on repousse les limites
du complexe du marchand de tapis que j’ai expliqué dans le chapitre
précédent. Tous les coups lui seront permis pour vous forcer à casser les
règles que vous vous étiez données.
Un bon conseil si vous n’avez pas cette formation : évitez-le, barrez-vous, jouez
vous-même au boulet pour le faire fuir. Sans quoi vous allez devenir ni plus ni
moins son larbin.
V - Le maître artisan
1) Portrait

Il exerce ou a exercé une profession d’artisan justement dans les métiers de

bouche ou le bâtiment. A moins qu’il ne fut un jour gradé dans l'armée. Ou
bien encore il peut s’agir tout bonnement d’une personne ayant une déviance
psychiatrique à caractère dominateur comme les pervers narcissiques ou les
personnes ayant un complexe d'infériorité.
Dès lors notre boulet, le maître artisan, va vous considérer comme son
apprenti, son commis de
cuisine. Il va être très
directif et sera sans nul
doute dans un rapport
dominant-dominé. L’homme
est un loup pour l’homme
dit le proverbe. Et si vous
avez justement regardé des
documentaires racontant la
hiérarchie dans une meute
de loups, vous saurez que
le chef ne doit jamais
baisser la garde s’il veut le rester. Avec le maître artisan, c’est exactement
pareil.
Lors de nos négociations, le maître artisan boulet que j’avais rencontré

m’avait sorti une paire de fois :”Vous ne savez rien faire vous ?”. Une fois que
son projet était défini et que je lui avais donné le temps qu’allais prendre le
développement de son site -un mois minimum- il me soutenais mordicus que
non, que son site ne prenait que 2-3 jours pas plus à être créé. A côté de cela
ce brave monsieur qui avait décidé de m’apprendre mon métier ne savait pas
faire la différence entre un site internet et une adresse email...cherchez

l’erreur.
2) Parade
Avec notre maître artisan, vous avez deux options :
- Soit vous êtes un fort en gueule ou du moins vous avez assez de

tempérament et vous le recadrez dès le départ, en lui précisant bien que ces
rapports de dominant-dominé vous agacent au plus au point.
- Soit vous savez que vous n’aurez jamais le cran à lui parler entre 4 yeux et
dans ce cas il faut passer votre chemin.
Dans tous les cas de figure, si vous vous laissez faire, si vous ne lui dites rien,
je vous garantis un véritable enfer lorsque vous travaillerez pour ce boulet.
VI - L’envahisseur
1) Portrait
Voici je crois le pire de nos boulets que j’ai pu rencontrer.
Il s’immisce dans votre esprit sans que vous ne vous en rendiez compte. Et si
c’est le cas, il est trop tard.
L’envahisseur est un gourou de secte, un manipulateur mental, une version

musclée du commercial.
Au bout de 5 minutes de discussion, avant même que vous ne le connaissiez,

il vous dit ouvertement qu’il voudrait bien devenir votre ami. Et puis sans
même vous connaître, il ne cesse de vous répéter que vous êtes formidable et
génial. Bon, ça fait plaisir d’entendre des compliments mais il faut êtes
réaliste : vous ne l'êtes pas. Et puis s’entendre répéter cela à chaque fin de
phrase ou presque cela devient lourd.
Préparez-vous à un entretien de 4h minimum, même si au final vous ne

parlerez que de 10 minutes du projet. En réalité, sa conversation tournera en
rond.
Durant tout ce temps, vous noterez tout un

tas de contradictions. Car l’envahisseur
parle beaucoup. Trop en fait. Il dira par
exemple ne pas chercher à faire du profit,
mais ne cessera de vous parler d’argent. Il
vous dira travailler pour 20 euros de
l’heure, et voudra vous payer 1000 euros
pour une mission qui ne prend qu’une
demi-journée tout au plus. En résumé, vous
remarquerez tout un tas de contradictions
qui vous diront que ce bonhomme ne
tourne pas rond.
Cela ne sent pas bon de fricoter avec

l’envahisseur.
Pour la petite histoire, suite à cet entretien,

le lavage de cerveau qu’il avait fait chez moi était tel que j’ai très mal dormi la
nuit et que j’ai fait des cauchemars.

2) Parade
Je ne vous fais pas de dessin : fuyez-le !!! Et surtout évitez de lui donner des
explications directes, il risquerait de vous manipuler pour que vous changiez
d’avis. Et bloquez son Skype et réglez son adresse mail pour qu’elle atterrisse
dans vos spams.
VII - Pour conclure
Bien entendu, ce ne sont que quelques portraits, on pourrait faire une thèse
de 400 pages rien que pour ce chapitre. D’autant plus qu’il peut exister des
combos de boulets qui vont mixer plusieurs de ces archétypes. Alors la
planquez-vous ! Tous aux abris !
Mais au-delà de tous ces portraits plus ou moins comiques, le message est de
vous dire qu’il faut vous méfier de la personne que vous avez en face de vous.
Sans tomber dans la paranoia bien entendu. Observez-la, voyez comment elle
se comporte et agissez en conséquence.

CHAPITRE VII : REUSSIR VOTRE

NEGOCIATION
I – Ça y est, c’est la dernière ligne droite !
Bravo, vous avez passé toutes les épreuves jusqu’ici. Vous avez su concevoir
un portfolio de qualité, survivre aux questions piège et échapper à priori aux
boulets.
Très bien, un prospect a sélectionné votre profil et vous vous êtes donné
rendez-vous pour une visio-conférence ou par téléphone par exemple. En
somme, vous ne pourrez pas vous cacher derrière votre clavier pour réfléchir
à vos réponses. Et même si c’est ce dernier cas qui se présente, mieux vaut
de toute façon être préparé.
Ce chapitre va vous expliquer comment faire.

II – La bonne attitude défensive
Dans cette partie, je vais vous donner les

techniques passives pour pouvoir
conquérir vos clients.
1) Soignez votre apparence

CHAPITRE VII : REUSSIR VOTRE NEGOCIATION
Le contenu de cette partie va sembler évident pour beaucoup d’entre vous,

mais il est tout de même bon de rappeler tous ces points.
Nous allons donc commencer par les gestes pour soigner votre apparence :
a. Soignez votre apparence vestimentaire
Sauf si votre entretien se fait téléphone ou par clavier interposé, mettez des
vêtements corrects même si vous êtes en visio donc face à un écran. Je ne
veux pas dire forcément un costar cravate, mais des vêtements qui feront pour
résumer à la fois classe et décontracté. Donc au rebut les T-shirts avec des
têtes de mort. Mesdames, évitez les
vêtements qui mettent trop en valeur
vos attributs féminins (les décolletés
trop prononcés, les vêtements trop
moulant, etc.) car votre interlocuteur
vous choisira pour votre physique et
non pour vos qualités professionnelles
et du coup vos rapports risquent d'être
tronqués. Je ne vous fais pas de
dessin. Dans la foulée bien entendu,
coiffez-vous, et Messieurs rasez-vous.
Bref, il faut que vous présentiez bien.
b. Évitez les tics
Le chewing gum à la poubelle, la

cigarette aussi, ne vous grattez pas

les cheveux ou le reste (...), pour les maniaques laissez pour un temps le
décrottage instinctif de votre nez (je ne vous fais pas de dessin). Pour les
personnes enrhumées mouchez-vous avant l’entretien, cela vous évitera de
renifler tout le temps.
c. Pour les rendez-vous physiques
Parfumez-vous mais pas trop. Pareil pour le déodorant, surtout en été. Si vous
êtes adeptes du café-clope après le repas : je vous assure que votre haleine
diffusant ce mélange peut révulser les gens, j’en fais personnellement partie
(j’ai horreur du café et la fumée me dérange). Si vous avez des problèmes de
mauvaise haleine d’une manière générale, faites un gargarisme avec des
bains de bouche, disponible dans toutes les bonnes pharmacies et les
supermarchés. Bref, sentez bon, votre interlocuteur appréciera.
d. Pour le sourire ultra-brite
Point très important car c’est un petit détail qui peut tout gâcher sauf si vous
avez un rendez-vous téléphonique : veillez à ce que vos dents soient propres.
J’entends par-là qu’aucun corps étranger ne doit se distinguer sur vos
incisives et vos canines lorsque vous souriez. Donc Mesdames, prenez un
mouchoir et essuyez les traces de rouge à lèvres sur vos dents. Pareillement
pour les mangeurs de salade, exit le petit morceau de feuille qui est plaqué
sur une de vos incisives.

e. Idem pour les ongles
On les soigne pour les entretiens physiques. Mesdames, contrôlez l'état de

votre vernis...
2) Soigner votre comportement
Après l’apparence, le comportement, qui est le pilier d’une négociation

réussie.
a. E-COU-TEZ
C’est la clé de voûte d’une

négociation réussie.
Apprenez donc à vous taire
et laissez parler votre
interlocuteur. C’est comme
cela que vous saurez ce
qu’il attend de vous.
En tant que Français, nous souffrons sur le marché international d’un sérieux
handicap car nous sommes connus pour n'écouter que très peu, à la
différence de nos voisins Anglais et Allemands par exemple. On nous
surnomme “les crocodiles” : une grande gueule et des petites pattes.
Nous avons effectivement tendance à parler avant que notre interlocuteur

expose son point de vue et de fait, on peut être à côté de la plaque. Gardez en

mémoire cet adage en négociation : c’est celui qui parle le premier qui est en
position de faiblesse.
Une négociation n’est ni plus ni moins une partie de poker : si vous révélez
votre jeu immédiatement, vous risquez de vous faire plumer.
On estime que dans une négociation, le prestataire doit idéalement parler

20% du temps contre 80% pour son prospect. Je sais c’est super dur…
b. Soyez ponctuel
Rien de plus agaçant que

d’attendre une personne en
retard. Et si vous-mêmes
êtes en retard, comment
voulez-vous proclamer après
que vous allez tenir les
délais d'exécution auprès de
votre prospect ?
c. Le regard
Regardez en face votre interlocuteur; je sais que ce n’est pas évident avec les
webcams, mais forcez-vous au maximum. Dans l’inconscient des gens, une
personne qui fuit le regard est une personne qui fuit ses responsabilités, qui a
quelque chose à cacher.
d. L’art du mimétisme

Qui se ressemble s’assemble : adaptez-vous au mieux à votre interlocuteur. Il

vient d’un certain milieu, donc a un certain type de langage, pareillement pour
le code vestimentaire, a aussi une certaine façon de penser. Sans tomber
dans la caricature, essayez de vous imaginer comment va s’exprimer et
penser votre interlocuteur avant même de le rencontrer. Le tenancier d’un golf
n’aura pas la même façon d’agir et de parler qu’un plombier chauffagiste
- encore une fois sans tomber dans la caricature.
e. Soignez votre diction
Articulez et parlez correctement. Sans tenir le même langage soutenu que

Montaigne, essayer de parler simplement, sans vulgarité. Et oubliez le verlan
et le ouaich-ouaich.
f. Présentez bien vos idées
Ayez en tête que vos interlocuteurs n’y connaissent rien à votre langage
technique, et même n’y connaissent rien du tout à l’informatique. Donc, sauf
si vous avez un technicien en face de vous, bannissez les mots php, css3,
balise alt, etc. et remplacez-les par des mots simples.
L’objectif est de vous faire comprendre au mieux par votre interlocuteur. Sinon
il sera largué et même s’il devient votre client, cela peut développer des
quiproquo et des malentendus. Mieux il vous comprendra, mieux vous serez
sur la même longueur d’onde, mieux vous parlerez le même langage. Et donc
vous optimisez vos chances d'être embauché et votre contrat se passera au
mieux.
g. Gardez votre sang-froid

Keep cool ! On se détend ! Un

prospect en retard, ou qui ne
comprend rien à rien ne doit pas
vous déstabiliser. Pareillement
pour quelqu’un qui vous balance
des vannes voire des accusations.
Restez calme et répondez point
par point. Calme n'empêche pas
d'être ferme ;)
III – La bonne attitude offensive
Dans cette partie, je vais vous donner les techniques actives pour pouvoir
conquérir vos clients.
a. Soyez positif
Quelque soit le problème où l’attente qu’a votre interlocuteur, soyez positif

quant à l’issue à trouver. Peut-être vit-il une tragédie, veillez à le rassurer. Bien
entendu le tout avec le sourire le plus possible, sans forcer bien entendu.
Vous devez l’amener par ce biais à croire en vous sans que vous n’ayez à le
forcer, ni à forcer ce trait positif d’ailleurs. Soyez vous-même dans vos bons
jours en somme !
b. Soyez sympathique
Montrez un visage sympathique, là encore sans forcer. Sympathique ne veut

pas dire familier. Ne tutoyez pas les gens, sauf s’ils vous tutoient : tout comme
je le disais dans une partie précédent, adoptez la technique du caméléon
concernant le tutoiement. Pareillement, évitez de donner des surnoms ou des
formes raccourcies des prénoms même s’ils le font avec vous : Emmanuel ne
devient pas Manu, Nicolas pas Nico, etc.
Vous pouvez aussi faire un brin d’humour. Pas de blagues foireuses ou

graveleuse (exit les histoires de Toto, du belge du français et de l'américain…).
Le but du jeu est de montrer un visage humain auprès de vos prospects.

Beaucoup d’entre eux n’auront jamais fait appel à un infographiste ou alors
auront eu une mauvaise expérience précédemment, ils seront donc stressés,
même s’ils ne le montrent pas. Il faut donc les rassurer là encore, leur
permettre de se détendre. En résumé, il faut leur faire passer le message
qu’ils passent un bon moment avec vous sans pour autant leur renvoyer une
image de branquignole.
c. Soyez honnête
Bien sûr, ne dites pas à votre

client que vous êtes quelqu’un
d'honnête. Ce n’est pas ce
que j’entendais par ce titre.
Cela, il le verra à la longue.
Non, ce titre signifie que

l’adage “avec moi il n’y aura
jamais de problème” ou bien
encore “avec moi, tous mes

clients sont satisfaits”, bref ce genre de phrases utopiques, sont à bannir avec
votre interlocuteur.
Pour ma part, je préviens toujours mes prospects que des problèmes peuvent
surgir à tout moment. Et je ne prends pas de pincettes, je leur dis clairement
les choses. Le “avec moi il n’y a jamais de problème” n’existe pas. Mieux vaut
prévenir que guérir comme on dit par chez nous.
De fait, j’explique qu’il peut y avoir des pépins techniques que je n’avais pas
anticipés ou bien des problèmes personnels : si demain j’ai un accident, je ne
pourrai sans nul doute tenir les délais pour leur site.
En revanche, concernant les problèmes d’ordre technique pour leur site, je

leur dis que si cela arrive, je les avertis immédiatement (ne jamais cacher
cela !). Dès lors, je leur dis que je m’efforcerai de leur trouver au moins une
solution alternative.
En faisant cela, je leur passe le message que je peux me tromper certes, mais
surtout que je suis quelqu’un qui prend ses responsabilités (et j’applique
toujours ceci, ce n’est pas qu’un simple discours). De fait, à leur yeux,
j’apparais encore une fois comme étant l’homme de la situation.
d. Le guide et le capitaine
Ce point est très important pour prévenir les petits malins qui voudraient tirer
sur la couverture de votre gentillesse.
Lors de mon premier entretien avec un prospect, je lui signifie que c’est lui le
capitaine du bateau, c’est donc lui qui prend les décisions quant à la direction

à prendre. Et moi je suis le guide qui va le mener vers cette direction.
En résumé, il peut changer de direction en cours de route, mais dans ce cas je

lui dis que je serai susceptible de lui soumettre un devis additionnel. Et je
prends l’exemple de l’agence de voyage à qui vous demandez un circuit
touristique. Si vous changez en cours de route, bien entendu cette agence
vous enverra une facture additionnelle.
Tout cela parait évident, mais je le répète à chaque fois devant mes nouveaux
clients. Car si je ne le fais pas, je prends le risque qu’ils viennent rechigner s’il
y a un changement de cap. Là au moins ils ne peuvent pas dire qu’ils n’ont
pas été prévenus !
IV – Le point de non retour
1) Combien ça coûte ?
Pour terminer ce chapitre, tout comme votre

conversation avec votre prospect va se
terminer sur le même sujet, la question de
“combien ça coûte ?” va se poser.

Mon gros conseil : sauf si vous avez une offre forfaitaire répondant
totalement à la demande de votre prospect, ne répondez jamais à cette
question. Car c’est un piège : si vous donnez de suite un prix, la personne va
se défendre pour dire que c’est cher, et du coup vous allez tomber dans un
débat sans fin. Au final vous ne serez pas pris. A la question “cela coûte
combien de faire un site ?”, je réponds toujours par l’exemple d’aller voir un
architecte et lui demander “ça coûte combien de faire construire une
maison?”. Dans les deux cas cela dépend de ce que la personne veut. Bref,
dites simplement que vous allez étudier le projet, même si un prix vous trotte
déjà dans la tête.
En revanche, demandez-lui s’il a un budget, et notez-le sans faire de

commentaire. Bien entendu, charge à vous d’adapter au mieux votre devis
par rapport à ce budget sachant que dans tous les cas, ce n’est pas sans
conséquence ;)
2) Annoncer votre prix
Tout d’abord, sauf s’il s’agit d’une simple mise à jour, du type changer une
image et 3 textes, donnez toujours un devis détaillé, comportant le nombre
d’heures et le prix correspondant en fonction de votre taux horaire ou
journalier.
Ne dites jamais pour la création d’un site internet :”Ça fera 2000 euros. Vlà !”.
Sauf si vous voulez faire fuir votre prospect.
Si vous n'êtes pas à l’aise ou familier avec l'annonciation d’un prix, je vous

conseille de vous entraîner face à une glace pour expliquer votre devis à votre
prospect et à lui dire le prix. Même si vous devez simplement lui envoyer un
message écrit. Préparez-vous, au cas où, que votre prospect vous demande de
vous justifier par rapport à votre offre.
Je vous incite à contacter directement votre client pour lui annoncer

verbalement votre prix, d’autant plus si vous êtes débutant. Cela vous permet
d’affirmer votre aplomb et votre confiance et de crever tout de suite l'abcès.
Au moins ce sera dit et vous pourrez jaugez la réaction de votre prospect s’il
laisse transparaître quelque chose.
Pareillement, si vous contactez directement votre prospect, ne lui dites pas le

prix directement. Énoncez le devis point par point en donnant d'éventuelles
précisions, et ne donnez le prix qu’à la fin.
3) Être encore à l'écoute
Au moment de l’annonce de ce devis, que ce soit verbalement ou par

message, indiquez à votre prospect que vous restez à sa disposition s’il a des
précisions à vous demander.
Pareillement, si vous n'êtes pas sélectionné, soyez bon prince et dites-lui là

encore que vous restez à sa disposition pour toute demande qu’il aurait à
vous formuler. A ses yeux, qu’il revienne vers vous ou non, vous serez jusqu’au
bout quelqu’un de professionnel.

CHAPITRE VIII : REUSSIR VOTRE

MISSION
I – INTRO
Votre prospect est maintenant

devenu votre client. Super !
Mais c’est maintenant qu’il va

falloir assurer. Le plus dur c’est
maintenant. Car ce sont
maintenant que les pires
embûches peuvent vous tomber
dessus si vous n’y prenez pas garde.
Et au final, le risque est que vous pouvez lamentablement foirer votre

contrat. Et en outsourcing, ça ne pardonne pas. Votre client non seulement
ne reviendra plus vers vous, mais en plus il vous laissera un commentaire
assassin sur votre fiche de freelance qui fera immanquablement fuir vos
futurs prospects.
Je vais donc vous expliquer comment éviter cette tragédie et au contraire,

optimiser vos chances pour que vos clients reviennent vers vous.

CHAPITRE VIII : REUSSIR VOTRE MISSION
II - Communication man
1) La clé de voûte
Tout est dit dans le titre. Aujourd’hui, si je

suis victime de mon succès, c’est parce que
j’ai compris qu’il fallait que je mette le
paquet sur ma communication auprès de
mes clients. Et je suis connu pour cela dans
mon réseau professionnel.
C’est une gymnastique très simple, et très

payante, succès garanti. Je vous explique.
Quelque soit le prétexte, j’envoie un
message à mon client, pour lui dire par
exemple que j’en suis à tel point par
rapport à son projet, ou que je ne pourrai
revenir vers lui avant la fin de la semaine.
La règle d’or est que tout info concernant

un projet doit être communiqué au client. A
ses yeux, votre implication sera à 200%, ce qu’il ne peut qu'apprécier.
2) Maman j’ai un problème
Comme je vous l’avais dit dans le chapitre précédent, dès qu’un problème
technique -ou personnel- survient, il faut dans la mesure du possible le
signifier au client. J’entends par problème quelque chose qui va vous bloquer
temporairement ou de façon permanente.

Mieux vaut prévenir verbalement votre client, sauf si celui-ci est indisponible.
Expliquez-lui en détail ce qui se passe et ce que vous avez fait, le tout en
n'étant pas trop technique pour qu’il comprenne - sauf si lui-même est
développeur web.
Proposez-lui une ou plusieurs options alternatives dans le cas d’un problème

technique en lui exposant les conséquences de chaque choix. Surtout ne le
laissez pas choir sans aucune issue.
Par conséquent, il vous verra comme quelqu’un de responsable, donc de

professionnel. Il sera au final rassuré et son projet sera mené avec succès.
3) L’implication de votre client dans son projet
Impliquez au maximum votre client dans son propre projet. Soyez force de
proposition. Si vous trouvez que certains points de son projets ne sont pas
bons ou qu’il y a mieux à faire, n'hésitez pas à le lui dire, bien entendu de
façon respectueuse. Oubliez le : “Mouahhhh! C’est complètement pourri ton
truc là!”.
Conseillez-le, mais ne le forcez pas. C’est lui le capitaine, à lui de décider si

votre idée doit être retenue ou non.
Pour ma part, je dis régulièrement à mes clients que j’envisage mes missions
avant tout comme un partenariat. Et je leur précise que dans partenariat, on
travaille ensemble, main dans la main. En disant cela, je marque des points.
Faites-le aussi, vous m’en direz des nouvelles !

4) Reaction man
Même si vous avez la tête sous l’eau, ne laissez pas plus de 24h pour
répondre à une demande de votre client. Au minimum, dites-lui quand vous
pourrez s’occuper de sa demande.
Et bien entendu, faites ce que vous avez dit. Sinon vous vous discréditez.
J’ai toujours tiré mon épingle du jeu en ayant cette attitude, que j’ai acquise
en réaction par rapport à bon nombre de mes confrères. En effet, beaucoup
d’infographistes (mais pas que malheureusement), répondent à une simple
demande au bout de 15 jours. Personnellement ça a le don de m'énerver. Pas
vous ?
En étant réactif, ou en donnant l’impression que vous l'êtes, je vous assure

que vous multipliez les chances pour que vos clients reviennent vers vous
pour de nouvelles missions.
III - L’art de ne pas être gentil
1) Savoir dire “non”, non mais !
Jusqu'à une certaine époque, il était écrit en haut des portes de sortie du
métro parisien :
“Au-delà de cette limite votre billet n’est plus valable”
Cette phrase illustre parfaitement le cadre de vos missions. Celles-ci sont

déterminées par le cahier des charges, même si celui-ci est résumé à sa plus
simple expression. Tout ce qui y est écrit est compris dans le service et tout ce
qui n’est pas n’est donc pas inclus.
Ce qui veut dire que tous ceux qui veulent

tirer sur la couverture pour vous dire un
truc du genre “Au fait, j’avais oublié de vous
dire qu’il aurait fallu réduire la taille de mes
images”, si ce n’est pas dans le cahier des
charges, je vous incite à refuser, sauf si
cela ne vous prend que 5 minutes et que
c’est une seule demande additive. Ou bien
vous renvoyez un devis additionnel.
A mes débuts, j'étais tellement content

d’avoir mes premiers contrats que je disais
amen à tout ce qu’ils me demandaient en
plus. Je voulais absolument faire plaisir à
mes clients. Au final, ceux qui me
rajoutaient des choses m’en rajoutaient toujours encore plus. Du coup, je
perdais de l’argent et eux leur temps car leur projet était reculé sans cesse. Et
puis au final lorsque je leur demandais une rallonge pour leur énième
demande, ils ne comprenaient pas et ne voulaient rien lâcher.
La dernière fois que j’ai accepté de travailler dans ces conditions, cela a failli
finir au commissariat. Depuis, je suis très strict avec cette règle de qui en veut
plus doit payer plus.
Et paradoxalement, en n'étant plus gentil, mes missions se passent toujours

ou presque bien, en tout cas je n’ai plus de prises de becs avec mes clients
concernant l’octroi d’une rallonge ou non.
2) Mais ne soyez pas méchant
Bien entendu, ne pas être gentil ne veut pas dire pour autant que vous devez
être méchant. Entendez par là d'être trop strict ou pingre.
Il faut se la jouer strict tout en étant cool. De temps à autre, vos clients vous
demanderont de toutes petites modifs à faire en plus sur leur site. Ne refusez
pas.
Pareillement, certains pourront vous demander de faire un travail en dernière

minute. Si ce sont de bons clients, faites-leur plaisir, ils vous seront
normalement reconnaissants le moment venu.
Ou bien faites-leur cadeau par exemple d’une
application payante si celle-ci a un coût que vous
pouvez supporter.
En résumé, faites des petits gestes à vos clients

habitués et avec lesquels cela se passe bien. Bien
souvent cela n’est trois fois rien, mais ils noteront
votre bienveillance. C’est exactement pareil que
lorsque vous achetez du parfum, on vous offre des
petits échantillons.

IV - Conclusion : mon infographiste, ce héros
Nous voilà à la fin de ce manuel de

combat. Normalement, si vous
avez suivi mes conseils, vous serez
sur le chemin de la réussite. Il y
aurait tout un tas de
recommandations à rajouter, mais
cette méthode vous donne tous les
essentiels pour développer votre
business.
A vous, selon votre expérience, de compléter ce manuel.
Et pour conclure avec ce manuel et par la même occasion avec votre client
pour qui vous venez d’achever votre mission, je vais vous donner un dernier
truc que j’applique assez souvent à savoir : mon infographiste, ce héros.
Vous avez été à la hauteur de la situation, parfait. Alors faites-le savoir à vos
clients. Bon nombre arriveront désemparés vers vous, parce que leur site
n’est pas populaire, ne fonctionnent pas, parce qu’ils ont été bernés par un de
vos confrères, ou parce qu’ils n’arrivent pas à faire fonctionner quelque chose
sur leur site. Mais le plus intéressant pour appliquer cet adage est lorsque
leur site a été piraté.
Dans tous ces cas, je ne me gêne pas pour leur faire savoir que cette mission
m’a donné du fil à retordre, mais qu’au final je suis venu à bout des
problèmes techniques que j’ai rencontrés -même si dans certains cas

ONIRIS SOLUTIONS WEB
j'accentue un peu la situation. Et pan ! Définitivement je deviens à leurs yeux

l’homme de la situation.
Bien entendu, n’employez pas cette technique à tour de bras, pour tout et
n’importe quoi. Si on vous demande à ce que tous les titres des pages soient
soulignés, ne faites pas le fanfaron, on va vous prendre pour un blaireau. En
revanche nous rencontrons tous des soucis techniques lors du développement
d’un site. C’est à ce moment-là qu’il faut le dire à vos clients, et que vous avez
triomphé.
Sans nul doute, si vous relations ont été cordiales durant la mission, vous
aurez marqué un “plus” et soyez sûrs qu’ils reviendront vous voir pour de
nouveaux contrats ou qu’ils vous ramèneront d’autres clients.

ONIRIS
SOLUTIONS WEB
CHAPITRE IX : LES SITES QUI

VOUS FERONT GAGNER DU TEMPS
Une petite compil de mes liens qui vous feront gagner du temps.
I – IMAGES
1) Icônes
http://www.iconesgratuites.fr/
http://icones.pro/
http://icones-gratuites.com/logiciels/icloud-icones-pack/
2) Illustrations
http://www.hongkiat.com/blog/50-websites-for-free-vector-images-
download/
http://www.onlinelogomaker24.com/logo-maker/
http://www.vecteezy.com/
3) Images
http://www.freedigitalphotos.net/
http://www.stockvault.net/
http://www.photo-libre.fr/

CHAPITRE IX : CHAPITRE IX : LES SITES QUI VOUS FERONT
GAGNER DU TEMPS
4) Textures et backgrounds
http://www.awwwards.com/background-patterns-designs-and-resources-
for-websites.html
http://www.cgtextures.com/
http://www.backgroundlabs.com/
http://archivetextures.net/
5) CSS3
http://css3generator.com/
http://tympanus.net/codrops/2011/12/26/css3-lightbox/
http://www.fontsquirrel.com/tools/webfont-generator
http://css3.bradshawenterprises.com/cfimg/
6) Ressources divers sur internet
Crossbrowser : http://browsershots.org/
Scripts : https://www.hscripts.com/
Lorem ipsum : http://fr.lipsum.com/
Inspiration sites : http://www.siteinspire.com
Reconnaître une police : http://www.dessinemoiunsite.com/reconnaitre-
une-police/
Bibliothèque de polices : http://www.myfonts.com/WhatTheFont/
http://dafont.com/
Générateur de sitemap : https://www.xml-sitemaps.com/

GAGNER DU TEMPS
7) Simulateur mobiles
http://transmog.net/iphone-simulator/mobile-web-browser-
emulator.php#
8) Plateformes d’appel d’offres
http://elance.com/
http://odesk.com/
http://guru.com/
http://freelancer.com/
9) Javascript
http://www.spiced2.com/5-mobile-menu-plugins-jquery/
http://www.freshdesignweb.com/beautiful-jquery-text-slider-article-
tutorial.html
http://www.shadowbox-js.com/usage.html
http://www.learningjquery.com/2009/02/slide-elements-in-different-
directions
http://www.bloggertipandtrick.net/smooth-jquery-featured-post-
slideshow/

GAGNER DU TEMPS
10) Réseaux sociaux
http://www.avoodware.com/comment-personnaliser-les-boutons-de-
partage-twitter-facebook-wikio-google-buzz/
https://developers.google.com/+/web/badge/?hl=fr
http://www.inboundnow.com/apps/facebook-like-button-generator/
http://www.brandaiddesignco.com/insights/add-a-custom-pinterest-
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LE MANUEL DE COMBAT

POUR LES NEWBIES

1 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES

Chapitre I : Introduction au manuel de combat....................................page 3

Chapitre II : Se constituer un putain de portfolio.................................page 6

Chapitre III : Les sites d’outsourcing...................................................page 20

Chapitre IV : Obtenir vos premières missions.....................................page 33

Chapitre V : Anticiper les pièges..........................................................page 43

Chapitre VI : Les boulets.......................................................................page 50

Chapitre VII : Réussir votre négociation..............................................page 61

Chapitre VIII : Réussir votre mission....................................................page 73

Chapitre IX : Les sites qui vous feront gagner du temps....................page 81

Le manuel de combat pour les newbies de l’infographie s’adresse à tous

Si j’ai aujourd’hui décidé d'écrire le manuel de combat pour les newbies de

Heureusement que je suis quelqu’un d’entêté et qu’au lendemain d’un

3 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

Aujourd’hui je ne prospecte plus du tout depuis un an. La machine tourne

4 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

peine d’affronter les regards de prospect plus ou moins avenants, pas la

Pour autant, le manuel de combat pour les newbies de l’infographie ne

Pour l’heure, je vous souhaite une excellente lecture.

5 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

Avant d’aller au casse-pipe, mieux vaut

Qui vous fera conﬁance pour louer vos

6 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

II- La stratégie de l’échec

Vos plus belles créations, celles qui

Imaginez que vous promenant dans la rue, vous apercevez un boudin, le

7 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

Voici le top 10 des erreurs à commettre pour plomber votre portfolio.

En 10ème position : les sites internet qui ne sont pas responsive

En 9ème position : Albert Einstein, sors de ce site !

« Pour vous rendre sur mon blog, allez tout d’abord

8 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

votre navigateur soit équipé du plugin Wonderblog version3.3 sinon vous ne

« zorbiglub666.com : le super site de smash-catalogue qui intègre des up

En 8ème position : Oui-oui, Henri Guybet et tous

Une bonne astuce aﬁn de planter votre portfolio est

9 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

En 7ème position : et si l’inspecteur Derrick avait été infographiste ?

Pour emmerder vos prospects, je vous

En 6ème position : le portfolio couteau-suisse

10 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

En 5ème position : l’école des fans !

En 4ème position : si mon portfolio était conté sur un rouleau de papier

Un portfolio à rallonge, c’est le top pour saouler votre interlocuteur. Et en

11 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

En 3ème position : les créas has been

En 2ème position : je comprends pas, ça marchait encore hier soir

Un grand must de portfolio foireux, c’est de présenter des créas foireuses

12 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

Et le vainqueur : quand la laideur est au rendez-vous

III - La stratégie de la réussite : méthode pour constituer un

Je vous le dis, il est inutile d’avoir un portfolio présentant plusieurs grandes

13 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

que spécialiste. Bien entendu, il faut que vous maîtrisiez parfaitement ce

14 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

Maintenant, il faut que vous adaptiez

Là je parle uniquement des exemples

15 LE MANUEL DE COMBAT POUR LES NEWBIES DE L’INFOGRAPHIE

Ce n’est pas la peine, surtout lorsque vous êtes débutant, de mettre 10

3 à 5 sufﬁsent, pourvu qu’ils répondent au mieux à ce que vos prospects

Nous y voilà : comment constituer