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Option Sciences physiques Coefficient 7
Matière Physique Chimie Durée 3 heures
Exercice1 ( 7 points) :
Partie I : Titrage d’acide méthanoïque
L’étiquette d’une solution commerciale (S0) d’acide méthanoïque HCOOH , porte les indications suivantes :
la masse molaire : M(HCOOH) = 46 g.mol-1, la densité : d = 1,15 et le pourcentage massique p = 80% ,
c’est-à-dire que 100 g de la solution commerciale contient 80 g d’acide pure.
Donnée : La masse volumique de l’eau : e = 1 kg.L-1.
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration C et de volume VS = 1L, en
ajoutant un volume V0 = 2 mL
de la solution commerciale (S0)
de concentration C0 à l’eau
distillée. On dose un volume
VA = 50 mL de la solution (S) par
une solution aqueuse (SB)
d’hydroxyde de sodium
Na +(aq) + HO(aq) de concentration
molaire CB = 0,1 mol.L-1 , en
suivant les variations du pH
du mélange réactionnel
en fonction du volume VB
ajouté de la solution (SB).
À partir des mesures obtenues,
on trace la courbe (C1) représentant pH= f(VB) et la courbe (C2) représentant dpH  g(VB ).
dVB
0,5 1. Écrire l’équation chimique de la réaction de dosage.
1 2. Déterminer le volume VBE de la solution (SB) versé à l’équivalence, et Calculer la concentration C de la
solution (S).
0,5 3. Quelle est la nature de la solution obtenue à l’équivalence ? Justifier.
0,75 4. Montrer que l’expression de la masse m0 d’acide méthanoïque, contenue dans le volume V0 de la
solution commerciale (S0), s’écrit sous la forme m0 = C.VS.M(HCOOH) . Calculer m0.
0,75 5. Vérifier la valeur de p.
1 6. En se basant sur le tableau d’avancement de la réaction de dosage, montrer que , pour un volume
 HCOO 
VB1= 12 mL de la solution (SB) versé à l’équivalence, on peut écrire :  
VB1 .
 HCOOH VBE -VB1
En déduire la valeur du pKA du couple HCOOH(aq)/HCOO-(aq).
K
A R
Partie II : Étude de la pile nickel – cobalt
Les piles électrochimiques sont des générateurs Co Pont salin
Ni
électrochimiques qui transforment une partie d’énergie
chimique produite par des transformations chimiques 2+ 2-
Sn + SO Ni + SO 2+ 2-
en énergie électrique. On étudie sommairement, dans (aq) 4 (aq) (aq) 4 (aq)

cette partie , la pile nickel – cobalt.

On réalise une pile, en plongeant une plaque de nickel dans un bécher contenant un volume
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Option Sciences physiques Coefficient 7
Matière Physique Chimie Durée 3 heures

V = 100 mL d’une solution aqueuse de sulfate de nickel II Ni2+(aq) + SO42 (aq) de concentration
molaire initiale [Ni2+ ]i = C1 , et une plaque de cobalt dans un bécher contenant un volume
V = 100 mL d’une solution de sulfate de cobalt II Co2+(aq) + SO42 (aq) de concentration molaire
initiale [Co2+ ]i = C2 . Les deux solutions sont reliées par un pont salin. On branche aux bornes de la
pile l’ensemble formé par un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur montés en
série.
On réalise deux expériences (a) et (b) en utilisant les concentrations indiquées dans le tableau
ci-dessous. On mesure l’intensité I du courant électrique qui passe dans le circuit de la pile
lorsqu’on ferme l’interrupteur dans chacune des expériences. On reporte les résultats obtenus dans
le même tableau :
Expérience (a) Expérience (b)
-1 -3 -1
Concentration ( mol.L ) C1 = 10 C2 =10 C1 = 3.10-2 C2 = 3.10-1
Intensité I du courant (A) I1 = 0 I2 = 0,1
Données :
- Les couples mis en jeu : Ni2+(aq) /Ni(S) et Co2 + (aq) /Co(S)
- La constante de faraday : 1F = 9,65.104 C.mol-1
- Masse molaire : M(Ni) = 58,7 g.mol-1 .
- La réaction d’équation : Ni2+(aq) + Co(S)  (1)
 Ni(S) + Co2 + (aq) (1)
(2)
0,5 1. Montrer, à partir des résultats expérimentaux, indiqués dans le tableau ci-dessus, que la valeur
de la constante d’équilibre associée à l’équation (1) est K = 100.
2. On s’intéresse à l’expérience (b), on ferme l’interrupteur.
0,5 2-1. Préciser le sens d’évolution spontanée du système chimique lors du fonctionnement de la
pile. Justifier.
V.(K.C1  C2 )
1 2-2. Montrer que l’expression de l’avancement à l’équilibre s’écrit : x e  .
1  K
0,5 2-3. En déduire la durée maximale tmax de fonctionnement de la pile.
Exercice 2( 2,5 points)
Un stimulateur cardiaque est un générateur électrique fournissant une tension électrique qui excite
le muscle cardiaque. Certains stimulateurs cardiaques utilisés dans les années 70 fonctionnaient à
partir de l'énergie libérée lors de la désintégration de noyaux de plutonium 238.
Données : la masse molaire atomique : M(238Pu) = 238 g.mol-1 ; constante d'Avogadro :
NA = 6,02  1023 mol- 1 ; m( 238Pu)= 238,04956 u ; m (234U) = 234,04095 u ; m( 4He) = 4,00260 u ;
1 u = 931,5 MeV.c-2.
Le noyau de plutonium 238 94 Pu se désintègre en donnant le noyau d’uranium 92 U . On suppose
234

que le noyau d’uranium n’est pas produit dans état excité.

La demi-vie du plutonium 238 94 Pu est t1/2 = 88 ans .

0,5 1. Écrire l’équation de désintégration du noyau 238

94 Pu .
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2. Choisir, sans justifier, la proposition juste.

0,5 2-1.Un échantillon de plutonium 238 94 Pu contient N0 noyaux à l’instant de date t = 0. Le nombre de

noyaux Pu désintégrés pendant la durée t = 352 ans est :

238
94

N 7N 7,5N0 N
A : N'= 0 B : N'= 0 C : N'= D : N'= 0
8 8 8 16
0,5 2-2. L’énergie libérée par la désintégration d’un noyau de plutonium 238 est :
A : E  6,5 MeV B : E  5,6 MeV C : E  4,5 MeV D : E  2, 6 MeV
1 2-3. L'énergie totale libérée Et par la source radioactive d'un stimulateur cardiaque est voisine
de 2,0 1021 MeV.
On choisit l’instant de début de fonctionnement du stimulateur comme origine des temps t = 0.
La masse m0 de plutonium 238, présent dans un stimulateur cardiaque à l’instant de date t =0, est :
A : m0 = 0,34 g B : m0 = 0,24 g C : m0 = 0,18 g D : m0 = 0,14 g

Exercice 3 ( 5 points)
Le condensateur, le conducteur ohmique et la bobine sont des dipôles utilisés K
dans les circuits de divers appareils tels que les ordinateurs, 1 2
les postes radio et les téléviseurs…
Cet exercice a pour objectif l’étude de: i
- la réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension ; E u C C (L, r)
- la décharge d’un condensateur dans un dipôle RL ;
- l’entretien des oscillations électriques dans un circuit RLC. R R0
I. On réalise le montage expérimental représenté sur la figure1
comportant : Figure1
- un générateur de tension continue de f.e.m. E = 6V et de résistance négligeable,
- deux conducteurs ohmiques de résistances R et R0 = 20 Ω,
- un condensateur non chargé de capacité C,
- un interrupteur K,
- une bobine d’inductance L et de résistance r.
1. Charge du condensateur
À un instant choisi comme origine des dates ( t = 0),
on place l’interrupteur K en position (1) (voir figure 1).
0,25 1-1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par
la tension uC(t).
0,75 1-2. La solution de cette équation différentielle s’écrit 40
t

sous la forme : u C (t)= A ( 1 - e  ) . Trouver l’expression 20
de la constante A et celle de la constante du temps τ
en fonction des paramètres du circuit. 0,15 0,3
Figure 2
1-3- Un système de saisi informatique approprié a permis
de tracer la courbe de variation de l’intensité i du courant électrique
en fonction du temps (figure2). La droite (T) représente la tangente à la courbe i(t) à t =0.
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Option Sciences physiques Coefficient 7
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0,75 a. Déterminer la valeur de la résistance R.

0,5 b. Trouver la valeur de τ. En déduire la valeur de la capacité C du condensateur.
2 – Décharge du condensateur dans un dipôle RL
Quand la régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant
choisi comme une nouvelle origine des dates (t =0). q
Un système de saisie informatique approprié a
permis de tracer la courbe représentant la variation
de la charge q du condensateur en fonction
du temps (figure 3) .
0,25 2-1- Quel est parmi les trois régimes d’oscillations,
celui qui correspond à la courbe obtenue sur la
figure 3 ?
0,5 2-2- Vérifier que la valeur de la capacité
du condensateur est C = 2,5 F.
510-6C
0,5 2-3- Calculer L en considérant la pseudo-période T
étant égale à la période propre de l’oscillateur LC. 5 ms
0, 75 2-4- Calculer la variation E d’énergie Figure 3
emmagasinée dans le circuit entre les deux
instants de dates t0 = 0 et t1 = 30 ms.
II. Entretien des oscillations dans le circuit RLC
On monte en série le condensateur, la bobine, le conducteur ohmique de résistance R0, et branche
l’ensemble aux d’un générateur G délivrant une tension proportionnelle à l’intensité du courant
électrique uG(t) = .i(t) , avec  ayant la dimension d’une résistance est réglable.
0,5 1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
0,25 2- On obtient des oscillations électriques sinusoïdales lorsque  est réglée sur la valeur 25 ( en Ω).
Calculer r.
Exercice 4 (5,5 points)
Une piste de saut en longueur à moto est constituée de trois parties :
- Une partie A′B′ rectiligne et horizontale.
- Une partie B′C′ rectiligne de longueur B′C′= L = 8 m et inclinée d’un angle =27° par rapport
à l’horizontale.
-Une partie E′F′ rectiligne inclinée du même angle  par rapport à l’horizontale.
On modélise le système {motard + moto} par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse
m = 180 kg. Le centre d’inertie G passe, au cours de son mouvement, par les positions A, B et
C ( voir figure 1), tel que A′B′=AB et B′C′ = BC.
On donne : OC = h = 10 m et OD′ =C′E′= d= 50 m et l’intensité de la pesanteur g = 10 m.s-2.
L’étude est faite dans un référentiel terrestre considéré galiléen.
On néglige toutes les actions de l’air.
1- Etude du mouvement sur la partie A′B′
Le centre d’inertie G de (S) part de la position A à l’ instant de date t0 = 0 et passe par la
position B à l’instant de date t1 = 8,8 s.
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Option Sciences physiques Coefficient 7
Matière Physique Chimie Durée 3 heures
y
 M
v0
C 
 
G i2 C′ E′
i1 
A  j x
B

A′ B′ O i D′ F′
Figure1 vG (m.s-1)
La courbe de la figure2 représente une partie de la courbe de variation
de la vitesse vG du centre d’inertie G de (S) en fonction du temps. 30
0,5 1-1- Quelle la nature du mouvement de G pendant cette étape ?
Justifier.
0,75 1-2- Calculer la distance AB. 20

2- Étude de la montée sur la partie B′C′ 10

Le solide (S) continue son mouvement sur la partie B′C′, il est soumis
 t(s)
à une force de poussée F constante parallèle à la droite (B′C′) et
0 2 4 6
orientée dans le sens du mouvement. On modélise les frottements
exercés par la piste B′C′ sur (S) par une force constante d’intensité f= 500 N. Figure2
Sachant que la vitesse du centre d’inertie G reste constante entre B et C et sa valeur est v0 = 158,4 km.h-1 :
0,5 2-1.Calculer l’intensité F .
0,5 2-2. Calculer la durée t de cette étape.
3- Étude du mouvement de saut

Lorsque le centre d’inertie G atteint le point C avec la vitesse v 0 , le solide (S) quitte la piste
B′C′ et tombe sur la piste E′F′.
À la date t =0, le centre d’inertie G est confondu avec le point C .
0,75 3-1- En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les expressions littérales des équations
différentielles vérifiées par les coordonnées vx et vy du vecteur vitesse du centre d’inertie G dans le repère
 
(O, i , j) .
1 3-2- En déduire les expressions littérales des équations horaires x(t) et y(t) du mouvement de G.
3-3- Sachant que le centre d’inertie G de (S) passe au dessus du point E′ par une position M
située à une hauteur H= D’M avec une vitesse horizontale .
0,5 a- Calculer la vitesse vM du centre d’inertie G de (S) en M.
d.tan
1 b- Montrer que H = + h . Calculer H.
2

BONNE CHANCE