Vivons victorieusement aujourd’hui : Comme c’est doux

(Transcription de l’enseignement dispensé par Mme Gilma De Quattro, lors du Service d’Enseignement du
Dimanche, le 10 Septembre 2023 au Quartier Général)

Que Dieu vous bénisse au nom de Jésus-Christ. J’aimerais remercier le Conseil

d’administration de m’avoir invité à enseigner à ce service du dimanche, c’est un
grand privilège. Le titre de mon enseignement est : Comme c’est doux. Et je vous
assure qu’à la fin de cet enseignement, vous n’aurez aucun doute au sujet de quoi
s’agit-il.

Allez dans vos Bibles s’il vous plait dans l’épître de I Jean 3.

En 1938, les chercheurs de l’université de Harvard ont débuté une étude afin de
répondre à la question : Qu’est-ce qui nous rend heureux dans la vie ? Ils ont étudié
des centaines de participants, ils les ont interrogés à intervalle régulier et ils ont
recueillis des informations pendant des décennies. La réponse serait-elle la prospérité
financière ou un travail épanouissant, ou bien la réalisation d’objectifs, ou un mode
de vie sain. Après environ quatre-vingt ans de recherches, la conclusion la plus
cohérente a été la suivante : Les relations positives nous rendent plus heureux, en
meilleure santé et nous aident à vivre plus longtemps. Cela n’est pas surprenant, car
les relations sont le dessein de Dieu. La première relation qu’avait un être humain
était celle avec Dieu. Dieu voulait avoir des enfants à aimer et ce désir a provoqué Sa
création de l’humanité. Le cœur de Dieu pour chaque individu est qu’il partage avec
Lui une relation étroite et aimable qui améliore la qualité de vie.

Cet enseignement porte non seulement sur notre relation avec Dieu en tant que Père
mais sur ce que la Bible appelle notre communion avec Lui. La communion est notre
relation continue avec Dieu. Il s’agit d’une relation à cœur ouvert, d’une compagnie
et d’une vie partagée ensemble.

Nous verrons que Dieu s’investi à 100% dans notre communion avec Lui. Plus nous
alignons nos pensées et nos attitudes avec Sa Parole, plus notre communion avec Lui
s’enrichit, cela fera ressortir le meilleur de nous-mêmes. La douceur de la vie réside
dans notre communion constante avec notre Père céleste et dans notre partage de
cœur avec Lui. Ce n’est pas seulement le secret du bonheur spirituel, mais aussi la clé
au pouvoir dans notre marche journalière sur la terre.

Au cours des siècles et encore aujourd’hui, la puissance et la présence de Dieu sont

toujours disponibles pour les hommes et les femmes qui croient et mettent leur
confiance en Lui. Mais spirituellement, chaque être humain est séparé de Dieu dès la

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naissance par la nature du péché que nous avons hérité d’Adam. Le péché et la
conscience du péché ont dressé une barrière entre Dieu et l’homme. Ce n’était pas
l’intention de Dieu, il désirait être un Père aux enfants qu’Il aime et qui l’aiment en
retour sans barrière entre eux. L’amour de Dieu a ouvert la porte pour que nous
devenions Ses enfants. L’amour de Jésus-Christ a payé le prix.

I Jean 3 : 1 :

Vous voyez quel est l’immense amour que le Père nous a prodigués pour que nous
soyons appelés enfants de Dieu. Au moment même où une personne croit Romains
10 : 9, un miracle se produit, cette personne nait de nouveau tout comme un
nouveau-né prend sa première respiration et commence sa vie à cet instant. Croire
Romains 10 : 9 est comme cette première respiration, à cet instant précis, un enfant
de Dieu est né et une nouvelle vie spirituelle débute.

En II Corinthiens 5 : 21, nous apprenons que Dieu a fait devenir péché pour nous celui
qui n’a point connu le péché, Jésus-Christ, afin de payer le prix, afin que nous
devenions en lui, justice de Dieu. La nouvelle naissance est ce qui enlève la barrière
du péché, elle nous rend justes devant Dieu et initie notre relation parfaite avec Lui
en tant que Père.

Notre position en tant que fils ne changera jamais tout comme vous et moi resterons
les enfants de nos parents. Mais la condition de la relation, notre communion avec
Dieu peut fluctuer et fluctue effectivement. Dieu est parfait, nous ne le sommes pas
mais Il nous a donné une Parole parfaite. C’est pourquoi lorsque nous alignons nos
attitudes et nos actions avec celle-ci, notre communion avec le Père s’affermi
davantage et s’épanouit.

L’épître de I Jean nous dépeint notre communion avec Dieu : comment la maintenir
et que faire lorsqu’elle a besoin d’être rétablie. Nous sommes en I Jean 1,
commençons la lecture du verset 3 à 5 car il nous donne le but de cette épître.

I Jean 1 : 3 – 5 :

La communion, une joie parfaite, est la lumière de Dieu. Ce sont des choses que Dieu
veut que nous expérimentions. A partir du verset 6 maintenant, nous verrons le
comment. Comment nous maintenons notre relation étroite avec le Père ?

Verset 6 :

Le mot marchions fait référence à notre conduite, à notre façon de vivre.

Réfléchissons un moment au sujet de ce que ce verset décrit. Après tout, nous ne

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nous sommes pas présentés ici pour écouter un enseignement de la Parole de Dieu
parce que nous volons dire une chose et ensuite en faire une autre ou marcher dans
les ténèbres ou mentir. Nous devons donc nous demander : De quoi ce verset parle-t-
il ? Est-il possible de dire que nous sommes en communion avec Dieu et de marcher
en même temps dans les ténèbres ?

Avez-vous déjà marché le long d’un sentier obscur où vous deviez utiliser une lampe
de poche pour voir le chemin ? La lampe de poche vous donne assez de lumière pour
marcher mais elle n’éclaire pas tout ce qui se trouve des côtés du chemin n’est-ce
pas ? Elle n’éclaire que les choses sur lesquelles vous projetez la lumière. La lampe de
poche a pourvu un peu de lumière pour marcher confortablement. La lumière
pourrait illuminer des activités comme aller à une communion au foyer, lire la Parole,
prier, servir. Mais, tapis dans l’ombre, aux endroits que vous n’avez pas éclairé avec
la lampe de poche, il pourrait y avoir de la culpabilité ou de la condamnation, de
l’amertume ou du manque de pardon. Maintenant, dites-moi : juste parce que vous
ne les avez pas éclairés est-ce que cela veut dire qu’ils ne sont pas là ? poursuivons la
lecture au verset 7.

Verset 7 :

Dieu est lumière, Sa Parole est lumière.

Verset 8 :

Il nous arrive tous à l’occasion de pécher et de faillir. Mais justifier ou ignorer les
attitudes négatives à notre égard ou envers les autres, est un obstacle à notre plein
partage avec Dieu. Lorsque nous le faisons, nous plaçons une barrière entre Dieu et
nous. Rappelez-vous qu’il n’y a rien pour lequel Jésus-Christ n’ait pas déjà payé le
prix ; c’est par son sang que nous sommes purifiés. En lisant ces versets, vous avez
peut-être remarqué l’utilisation répétée du mot si. Mais aucun si ne s’applique à
Dieu. C’est parce qu’il n’existe pas de si de la part de Dieu. La Parole nous dit que
Dieu ne change pas, Il ne se détourne jamais de nous. Eh bien qu’Il soit tout puissant,
Il ne va jamais outrepasser le libre arbitre d’un individu. Dieu donne à chacun le choix
de vivre à la lumière de Sa Parole, d’être en communion avec Lui ou non.

Pendant mon adolescence, il m’est arrivé de céder à des émotions ou à des attitudes
qui n’étaient pas les meilleures. En remarquant que je n’étais pas aussi joyeuse que
d’habitude, mes parents me demandaient : « Gili [ils m’appelaient Gili], qu’est-ce qu’il
y a ? » Ils voulaient m’aider. Ma réponse, je disais de façon très théâtrale : « Rien ».
Puis j’allais dans ma chambre et je fermais la porte derrière-moi. Je fermais la porte.
De l’autre côté de la porte se trouvaient mes parents qui voulaient me réconforter,
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m’encourager ou m’enseigner. Mais j’étais là dans ma chambre, et je n’ai jamais
réussi à me sentir mieux derrière cette porte fermée, en grande partie parce que je
m’étais séparé des personnes qui m’aimaient. Lorsque je sortais de ma chambre et
que je m’excusais pour mon comportement, mes parents me pardonnaient
immédiatement. J’ai ouvert la porte. Et lorsque je l’ai fait, la proximité et la joie de
notre relation d’amour était rétablie.

Il nous arrive tous de pécher et de figurativement fermer la porte de notre relation

d’amour avec notre Père céleste. Il nous donne le moyen de la rétablir. Lisons le
verset 9.

Verset 9 :

Notre rôle consiste simplement à dire franchement à Dieu que nous n’avons pas
pensé ou agi conformément à la Parole, Il fait le reste. Nous n’avons pas besoin de
regagner Son amour, nous n’avons pas besoin de regagner notre justice. Nous
admettons notre péché au Père afin de nous libérer de notre fardeau et Il ne nous
refuse jamais son pardon. Non seulement Il nous pardonne mais la Parole de Dieu dit
que nous sommes aussi purifiés. Du point de vue de Dieu, il ne reste absolument
aucun vestige de ce péché, aucune trace que c’est arrivé. Il fait cela pour nous afin
que nous puissions à nouveau jouir d’une pleine communion de cœur avec Lui. Notre
Père céleste s’investi à 100% dans notre communion avec Lui.

I Jean 3 :

Nous avons vu comment maintenir notre communion avec Dieu et au besoin

comment la rétablir. Dans la vie d’un croyant né de nouveau, rien n’est plus
important qu’une communion continue et pleine d’amour avec le Père. Et cela
commence le la même façon que n’importe quelle autre relation étroite, chacun
apprend à connaitre l’autre. Dans ce cas cependant, Dieu a un avantage particulier : Il
est Omniscient. Le Psaumes 139 dit que Dieu pénètre toutes nos voies et qu’Il connait
nos pensées avant nous. Cela est pour nous une merveilleuse nouvelle, cela signifie
que nous n’avons rien à cacher ni à prouver. Il sait tout, mais Il nous regarde toujours
avec les yeux d’amour. D’un autre côté, nous devons apprendre à connaitre Dieu. Et
tout ce que nous devons savoir au sujet de notre Père céleste se trouve ici dans Sa
Parole.

Plus nous approfondissons la Parole de Dieu et le plus profondément la Parole

pénètre en nous, plus nous grandissons à Le connaitre et de se voir de la façon dont
Dieu nous voit. Nous devons maintenir une communion solide avec Dieu afin de
manifester la puissance de Dieu dans notre vie quotidienne. Si nous pensons que
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nous sommes indignes ou que nous manquons des capacités, si nous nions notre
justice parfaite en Lui, alors nous nions Dieu, Sa Parole et Sa puissance. C’est
précisément ce que notre ennemi Satan, essaie sans relâche de nous inciter à faire.
Pourquoi ?

Lorsqu’un fils est hors de communion avec Dieu, il ne peut avoir de réponses à ses
prières. Ce n’est pas que Dieu ne veut pas répondre à la demande de Son fils, Dieu ne
change jamais. Mais la communion rompue de la part du fils en raison d’attitudes
négatives ou de condamnation fait en sorte que sa confiance en Dieu est chancelante
et incertaine.

I Jean 3 : 20 – 21 :

Nous devons Lui faire confiance, avoir l’assurance que ce qu’Il dit que nous sommes,
nous le sommes, que ce qu’Il dit que nous avons-nous l’avons.

Verset 22 :

Garder Ses commandements et faire ce qui Lui est agréable est simplement de croire
et vivre Sa Parole. En agissant ainsi, nous pouvons croitre afin de voir les situations
selon la perspective du Père. Lorsque Jésus a regardé les cinq mille personnes
affamées se tenant devant lui puis les cinq pains et deux poissons qu’il tenait dans ses
mains, son attitude était : Il n’y a aucun problème. Il ne voyait pas les choses comme
tout le monde, il voyait comme Dieu les voit. Dans notre communion continue avec
Dieu, nous ne voyons pas seulement tout ce que Dieu est pour nous, nous croissons
pour comprendre tout ce que nous pouvons être avec Lui.

Regardez au chapitre 2. C’est l’amour qui a donné naissance à l’humanité. Le désir de

Dieu d’avoir des enfants qu’Il aimerait et dont Il prendrait soin. Même en sachant que
qu’Adam pècherait, même en sachant que beaucoup se détourneraient de Lui, Dieu
ne nous a pas abandonné ; c’est cela l’amour. C’est ce même amour qui habite en
nous Ses enfants. Regardez à ce que I Jean 4 : 7 dit : « Bien-aimé, aimons-nous les uns
les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connait
Dieu ». Marcher en communion avec Lui c’est marcher dans l’amour, Dieu est amour.

I Jean 2 : 5 :

Le mot garde signifie protéger comme un trésor et garder ou protéger. Pensez-y, en

cas de menace ou d’attaque, ce que vous chérissez le plus est la première chose que
vous saisirez et la dernière que vous abandonnerez. Parfois dans la vie, il peut être
difficile d’aimer. Mais lorsque nous gardons la Parole de Dieu, lorsqu’elle est la
première chose que nous saisissons et la dernière que nous abandonnons, quelque
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chose d’étonnant se produit. Même lorsque c’est les plus difficiles, il devient de plus
en plus facile d’aimer. C’est la façon dont l’amour de Dieu est rendu véritablement
parfait ou complet et qu’il ne manque de rien en nous.

Mes amis, notre communion avec le Père ne change pas Dieu, c’est plutôt nous que
cette communion change. Ce sont des choses que j’ai apprise au sujet de Dieu. Dieu
est présent partout et pourtant Il s’occupe de chaque individu, personnellement et
intimement. Il n’y a rien que vous ou moi devrions affronter seuls, nous pouvons
nous reposer chaque jour en Sa présence. Nous Lui ouvrons librement nos cœurs
lorsque nous sommes au sommet et lorsque nous sommes mis à l’épreuve. Nous
prions et discutons avec Lui, il ne nous interrompt pas, ne regarde pas l’heure et ne
consulte pas Son téléphone. Il s’investi à 100% dans nos vies, c’est cela notre Père. Et
lorsque nous discutons avec lui, les réponses arrivent. Il n’y a pas de limite à la
profondeur et à la richesse de cette communion que nous pouvons avoir avec Dieu,
elle fera continuellement ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous et notre joie sera
parfaite.

Pendant plus de la moitié de ma vie, j’ai pensé que Dieu était impossible à satisfaire,
distant et indisponible. J’ai fini par croire ce que j’avais entendu dire si souvent : Dieu
est préoccupé par des choses plus importantes que les détails insignifiants de notre
vie quotidienne. Ainsi, Dieu et moi, nous nous sommes séparés. Du moins, c’est ainsi
que je voyais les choses jusqu’au jour où mon ami Michaël – le même Michaël qui est
aujourd’hui mon époux – a ouvert sa Bible et m’a montré un Dieu très différent, un
Dieu que j’avais très envie de connaitre. Ce Dieu était aimant, compatissant et très
disponible. A ma grande surprise, j’ai vu que les détails de ma vie quotidienne sont
l’objet de sont attention et de Ses soins constants. Ce n’est pas ce que Michaël a dit
au sujet de Dieu qui m’a convaincu, c’est ce qu’il m’a montré noir sur blanc sur les
pages de la Bible. Je pense au nombre de personnes qui ont la même impression de
Dieu que j’avais. Je pense qu’en dépit de mon indifférence, Dieu a vu le désir ardent
que j’avais de Le connaitre avant même que je ne me rende compte. Connaitre la
vérité sur Dieu a tout changé pour moi.

Aujourd’hui, vous n’avez peut-être rien entendu que vous ne sachiez déjà. Peut-être y
a-t-il eu quelque chose qui vous a rafraichi ou encouragé, mais pensez à ce que cela
signifierait pour quelqu’un, peut-être quelqu’un qui semble indifférent, si vous
ouvriez votre Bible et lui montriez le Dieu que vous connaissez.

Nous avons débuté notre temps ensemble en regardant ce que les chercheur
dévoués d’Harvard ont découvert ; le dénominateur commun d’une vie heureuse, le
fait d’avoir des relations positives.
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Nous avons vu qu’une relation en particulier, celle que nous pouvons avoir avec Dieu
enrichit particulièrement notre vie. Dieu a certainement des caractéristiques uniques
qui rendent notre relation avec Lui incomparable aux autres. Mais voici ce que tout le
monde doit savoir : l’amour de Dieu pour chaque individu est aussi parfait, illimité et
immuable que Lui-même.

Lorsque nous naissons de nouveau, nous commençons une nouvelle vie en tant
qu’enfant de Dieu. Notre position en tant qu’enfant est notre relation permanente
avec Lui, mais la communion est notre relation continue avec Lui, une qui est intime,
une compagnie aimable : c’est là où nous nous épanouissons, nous sommes changés
et notre joie est parfaite. La douceur de la vie réside dans notre communion
constante avec notre Père céleste et dans notre partage de cœur avec Lui.

Et oh comme c’est doux.

Que Dieu vous bénisse !