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VÉRITÉ. Notre péché nous empêche d'avoir une relation personnelle avec Dieu.
DEVELOPPEMENT. La plupart des gens ne comprennent pas la notion de péché. Nous vivons dans un monde
caractérisé par l'absence de morale, où l'on estime que chacun peut décider lui-même ce qui est bon, ce qui est vrai et ce
qui est « moral », quoi que cela puisse signifier. On nous brosse constamment le portrait de personnes heureuses alors
même que leur vie est marquée par Je péché. Nous devrons probablement expliquer que Dieu a des normes qui
définissent le bien et le mal, et qu'il existe quelque chose que l'on appelle péché.
VÉRITÉ. C'est par Jésus-Christ seulement que nous pouvons avoir une relation personnelle avec Dieu.
DEVELOPPEMENT. Certains ne comprennent pas comment il est possible d'entretenir une relation avec quelqu'un
que l'on ne peut ni voir ni toucher. Pourtant, c'est une réalité. C'est même la raison pour laquelle Jésus est venu. Il a
vécu comme un être humain sur la terre pour que nous puissions comprendre à quoi Dieu ressemble. Peut-être notre
interlocuteur a-t-il alors des questions susceptibles de nous écarter de l'essentiel (du style : « Comment Dieu et Jésus
peuvent-ils être Dieu ?»). Nous pouvons expliquer que nous n'avons pas toutes les réponses à des interrogations de ce
genre et que, pour certaines d'entre elles, personne n'a de réponse, parce que les êtres humains ne peuvent pas
comprendre pleinement le Créateur et la manière dont il agit. Expliquons qu'une relation avec Christ est une réalité
spirituelle dont il faut faire l'expérience, et que cela suffit à répondre à de nombreuses questions. Il y a deux questions
essentielles, à ce point de la discussion.
Pourquoi Jésus-Christ ?
« Jésus lui dit : 'C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu'en passant par moi' » (Jn 14.6).
Comme déjà précisé, Dieu ne peut pas entretenir de relation avec nous à cause du péché.
Cependant, il a décidé de ne pas laisser ce problème sans solution. Dans l'Ancien Testa- ment, il a révélé le caractère
mortel du péché et a permis aux hommes de sacrifier des animaux pour montrer à quel point ils regrettaient leur attitude.
Mais ce n'était que temporaire : son plan était d'envoyer son Fils Jésus comme un être humain parfait pour qu'il soit le
sacrifice suprême, définitif.
Jésus est mort pour subir la sanction que nos péchés méritaient. Il a pris notre punition sur 1ui pour que nous n’ayons
plus, nous-mêmes, à la subir. Grâce à lui, désormais, la voie est libre : nous pouvons entretenir une relation personnelle
avec le Dieu saint. (Si nous avons utilisé l'image du gouffre précédemment, nous pouvons y ajouter une croix dont la
barre horizontale touche les deux bords du gouffre et écrire « Jésus » dessus. Cela illustre le fait que Jésus est le seul
chemin qui permette aux hommes d'accéder à Dieu. N'oublions pas de préciser qu'il n'est pas resté dans la mort mais est
ressuscité, et que c'est pour nous la promesse que nous ressusciterons à notre tour et vivrons au ciel avec lui.) Que nous
reste-t-Il à faire ?
VERITE. Nous devons donner une réponse personnelle à Dieu en plaçant notre confiance en Jésus-Christ, en
reconnaissant en lui notre Sauveur et notre Seigneur.
DEVELOPPEMENT. Le moyen de salut choisi par Dieu implique que chacun doit se l'approprier. Même si l’on a
grandi dans l’Eglise, on doit accepter personnellement l’œuvre de Jésus. A l’inverse, on a beau avoir commis les plus
terribles des actes, on n'est pas trop mauvais pour pouvoir bénéficier du salut de Dieu. Nous n'avons pas besoin de «
nous améliorer » avant de venir à Christ ; il est mort précisément pour effacer le mal et nous aider à prendre un nouveau
départ. Être bons ne suffit pas pour être sauvés, mais être mauvais ne nous empêche pas d'être pardonnés. Dieu veut
que tous viennent à lui et que tous accèdent au salut par la foi en Jésus. Quelle sorte de réponse pouvons-nous lui
apporter ?
Croire en Christ
« Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a
ressuscité, tu seras sauvé. En effet, c'est avec Je cœur que l'on croit et parvient à la justice, et c'est avec la bouche que
l'on affirme une conviction et parvient au salut » (Rrn 10.9-10).
Il suffit de croire. Cela ne signifie pas que nous n’ayons pas de questions ni que nous comprenions tout. Cela signifie
simplement que nous reconnaissons être des pécheurs et avoir besoin d'un Sauveur. Nous reconnaissons que nous ne
sommes pas assez bons pour accéder à Dieu par nos propres moyens. Nous comprenons que Dieu nous aime tellement
qu’il a envoyé son Fils Jésus pour nous sauver. Si nous croyons cela, disons-le !
DEVELOPPEMENT. Si notre interlocuteur y est disposé, nous pouvons lui expliquer qu'il peut exprimer sa foi et sa
confiance en Christ dans la prière. Prier, c'est tout simplement parler à Dieu. Il comprend ce que nous voulons dire
même quand nous avons de la peine à l'exprimer. Nous pouvons proposer à notre interlocuteur de prier avec ses propres
mots ou de répéter la prière qui suit : « Seigneur, je sais que mon péché m’a séparé de toi. Merci d'avoir envoyé Jésus-
Christ pour qu'il meure à ma place. Je te demande de pardonner mes fautes et de venir dans ma vie, d'en prendre la
direction. Merci de m'accorder la vie éternelle. Au nom de Jésus. Amen, »
Nous pouvons officiellement souhaiter la bienvenue à notre interlocuteur dans la famille de Dieu. Nous avons un
nouveau frère (ou une nouvelle sœur) en Christ !
On ne laisse pas un nouveau-né se débrouiller tout seul. De même, un nouveau membre de la famille de Dieu a besoin
qu'on l'aide. Amener quelqu'un au Seigneur, c'est être disposés à l'aider à grandir dans la foi. La section suivante donne
des pistes pour cela.
Quand on a le privilège d'aider quelqu’un à faire le pas de la foi et à reconnaître en Jésus son Sauveur. Il peut être
souhaitable de poursuivre la relation pour lui enseigner des vérités fondamentales de la foi chrétienne. Que signifie être
chrétien ? Quelle différence cela fait-il dans la vie ? Quels changements cela entraîne-t-il dans la manière de vivre ?
Ci-après figurent 14 points à discuter avec le nouveau croyant. Il ne s’agit pas de les traiter tous d'un coup, bien sûr,
mais de les aborder au fil des semaines pour fortifier sa foi et garantir sa progression. Pourquoi ne pas proposer à notre
interlocuteur des entretiens réguliers -que ce soit face à face, par téléphone, par courrier électronique, par messagerie
instantanée ou par d'autres moyens- destinés à un échange sur les étapes suivantes de sa marche avec Dieu ?
La première étape consistera, pour nous, à procurer une Bible à notre interlocuteur ou à l'accompagner dans une librairie
pour l'aider dans le choix de la version (veillons à ce que le niveau de langage soit adapté pour lui). Encourageons-le à
mettre par écrit ce dont nous parlerons ainsi que ses propres réflexions, et proposons-lui une tâche qui lui permettra de
s'approprier ces enseignements et de progresser.
Les différents points mentionnés peuvent faire chacun l'objet d'une rencontre ou être répartis de la façon qui convient le
mieux à chacun. Aidons le nouveau converti à trouver lui-même dans sa Bible les versets cités, montrons-lui qu'il peut
les souligner et encourageons-le à poser toute question qui lui viendrait à l’esprit. Nous avons le droit de ne pas
connaitre toutes les réponses ! Soyons honnêtes et sachons répondre : « Je ne sais pas, mais je vais faire des recherches
et voir ce que je peux trouver. » Faisons ensuite le maximum pour apporter une réponse satisfaisante à sa question.
Il est essentiel de nous rappeler que c'est Dieu qui accomplit son œuvre, et qu'il le fait en fonction de son calendrier. Un
jeune chrétien ne va pas nécessairement se débarrasser de toutes ses mauvaises habitudes du jour au lendemain. Une
partie de la formation consiste à lui apprendre à être sensible à la direction divine ... et à l'être nous-mêmes pour savoir
que dire (ou ne pas dire) et quand! Accompagner un nouveau croyant, c'est aussi prier régulièrement pour lui.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Raconter par écrit la manière dont il est devenu chrétien, en précisant le
moment et l'endroit, et prendre note des assurances fournies par Dieu quant à son salut.
2. Nous sommes aimés de façon inconditionnelle
Quoi qu'il puisse se passer dans notre vie, que les autres nous acceptent ou nous rejettent, nous pouvons savoir que Dieu
nous accueille et nous aime inconditionnellement. Dieu nous aime, il nous a choisis et adoptés pour nous intégrer à sa
famille. « En lui (c.-à-d. Christ), Dieu nous a choisis avant la création du monde pour que nous soyons saints et sans
défaut devant lui. Dans son amour, il nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs par Jésus-Christ » (Ep 1.4-5).
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Mettre par écrit ce que signifie, pour lui, faire partie de la famille de Dieu et
être aimé sans condition.
TACHE A PROPOSER AU CROYANT. Consacrer, pour commencer, environ 3 minutes par jour à parler avec Dieu,
comme il le ferait avec un ami. Noter par écrit ce dont il lui parle et les sujets de préoccupation dont il lui fait part.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Consacrer 5 minutes par jour à lire la Bible. Commencer par l'Evangile de
Marc, par exemple, et mettre par écrit ce que cette lecture lui apprend ce qu'elle le pousse à faire.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Ecrire une prière adressée à Jésus pour le remercier de tout ce qu'il a fait pour
lui.
TÂCHE À PROPOSER AU CROYANT. Préciser par écrit un domaine de la vie dans lequel il pense déjà obéir à Dieu
et un dans lequel il sait qu'il a des progrès à faire. Demander à Dieu de lui montrer ce qu'il veut qu'il fasse et de lui
donner la force nécessaire pour le faire.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Signaler 3 moyens par lesquels Satan le tente et remercier
Dieu, par avance, de ce qu'il lui montrera comment mieux résister la prochaine fois.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Noter des actes de désobéissance récents à Dieu, puis demander pardon pour
chacun d'eux dans la prière. Ensuite, barrer d'une croix chacun de ces péchés, en guise de rappel du pardon et de l'amour
divins. Puis prendre l'engagement de chercher à obéir au Seigneur.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Aller avec des amis ou des membres de la famille à l'église cette semaine.
Noter deux façons dont il a adoré Dieu.
12. Nous pouvons informer les autres de ce que Christ a fait pour nous
Si nous trouvions un médecin très compétent ou un excellent mécanicien, voire un régime efficace, nous en parlerions
probablement à nos amis proches. Ne devrions-nous pas leur parler de celui qui pardonne notre péché et nous donne une
nouvelle vie ? L'Evangile est une bonne nouvelle, c'est même la meilleure que nous puissions annoncer ! « Je n’ai pas
honte de l'Evangile de Christ : c'est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d'abord, mais
aussi du non-Juif » (Rm 1.16).
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Ecrire le nom d'une personne qui a besoin de connaître Christ. Commencer à
prier pour qu'elle devienne chrétienne. Demander à un ami chrétien de prier avec lui pour cette personne et de l'aider à
lui parler de l'Evangile.
TACHE À PROPOSER AU CROYANT. Revoir les versets qu'il a soulignés dans sa Bible. En choisir un ou deux qui
lui parlent particulièrement et les apprendre par cœur.
Ancien Testament
- L'Ancien Testament semble si... ancien. Dans quelle mesure me concerne-t-il vraiment aujourd'hui ? Voir n. Dt 4.8;
Mt 5.17-20 ; Ac 21.23-24.
- Quel est le lien entre l'Ancien Testament et le Nouveau Testament ? Voir n. Lv 1.2 ; Mt 13.52; Hé 3.5.
Autres religions
- Comment peut-on affirmer que des personnes sincères adeptes d'autres religions ont tort ? Voir n. Col 2.20-23 ; 2.22-
23 ; 2Jn 1-2 ; 3-4.
- Quelle différence y a-t-il entre le christianisme et les autres religions ? Voir n. Hé 7.25; lJn 5.12 ; 5.13.
Avenir
- Qu'est-ce que Dieu peut me dire à propos de l'avenir ? Voir n. Jb 19.25-27 ; Mt 24.3ss ; Jn 14.19-21 ; Ap 21.7-8 ;
22.20.
- Qu'en est-il de la fin du monde ? Voir n. Mc 13.5-7 ; Lc 12.40; lJn 2.18-23.
Bible
- Pourquoi lire la Bible ? Voir n. 2Ch 17.7-9; 34.31; Ps 119.19.
- Pourquoi faire confiance à la Bible ? Voir n. Ps 33.4; Pr 16.22; 2P 1.16-21.
- Pourquoi appeler la Bible « Parole de Dieu » ? Voir n. 2Tm 3.16-17.
- En quoi la Bible diffère-t-elle du reste de la littérature religieuse ? Voir n. 2Tm 3.16.
Ciel, enfer
- Que dit vraiment la Bible à propos du ciel ? Voir n. Mc 12.24; 1Co 2.9; lP 2.11.
- Que dit vraiment la Bible à propos de l’enfer ? Voir n. Mt 25.46; 2Th 1.9; Jd 7: Ap 20.14.
Croire
- Pourquoi devrais-je croire ? Voir n. Gn 15.6; Ex 9.12.
- Que signifie croire en Jésus ? Voir n. Jn 3.16.
Diable
- Le diable existe-t-il vraiment ? Voir n. Jb 1.6-12 ; Mt 4.1.
- En quoi consiste l'activité du diable ? Voir n. Gn 3.5; 3.6.
- Quelle est la puissance du diable ? Voir n. Jos 6.2-5.
Dieu
- A quoi Dieu ressemble-t-il ? Voir n. Gn 1.1; 18.14; Nb 14.17-19; Dl 27.15-26; Ps 34.10-11; 36.6-9; 99.5; Jn 14.5-6;
2Th 2.10-12.
- Que sont les idoles et quel est le problème avec elles ? Voir n. Ex 20.1-6 ; 32.4-5 ; 1R 18.29.
- Dieu n'est-il pas là que pour fixer des règles ? Voir n. Es 5.11-13.
Dons spirituels
- Qu'est-ce que les dons spirituels ? Est-ce que chacun en a un ? Voir n. Rm 12.6; 12.6-8 ; Ep 4.11-12.
Eglise
- Pourquoi me rattacher à une Eglise ? Voir n. lCo 3.10-11 ; IP 5.8-9.
- La fréquentation de l'Eglise n'est-elle pas une simple question de choix ? Voir n. Le 4.16.
- Si la vie éternelle est gratuite, qu'est-ce que cette histoire de dîme ? Voir n. Dt 14.22-23 ; 2Co 8.10-15 ; 8.12.
Esprit saint
- Qui est donc le Saint-Esprit ? Voir n. Ps 48.15; Jn 14.15-16 ; 14.17ss ; Ac 1.5.
Evangile
- Qu'est-ce que l'Evangile ? Voir n. Mt 4.23-24; Jn 3.16; Rm 1.3-5; 1Co 15.3-4.
Foi
- Quelle doit être la force de ma foi ? Voir n. Mt 17.17-20 ; Le 17.6 ; Rm 14.lss.
- Est-ce que la foi suffit ? Cela paraît trop facile ! Voir n. 2R 5.12; Mt 3.9-10 ; Ph 3.2-3 ; Je 2.lss.
- Comment parler de ma foi aux autres ? Voir n. Ex3.16-17 ; Ap 1.5-6.
Grâce
- Qu'est-ce que la grâce ? Voir n. Ep 1.7-8.
- En quoi est-il important de bénéficier de la grâce de Dieu ? Voir n. Né 9.28-31.
Jésus
- Comment savons-nous que Jésus n'était pas juste un grand enseignant ? Voir n. Mt 17.5; Le 24.6-7 ; Jn 5.31ss; Ph 2.5-
11.
- Que veut-on dire quand on affirme que Jésus est Dieu ? Voir n. l-lé 1.1-2 ; 1.3.
- Qu'est-ce que Jésus a fait pour moi ? Voir n. Mc 15.31; 2Co 5.21; Col 1.12-14 ; Hé 9.22.
Mort
- Qu'arrive-t-il quand on meurt ? Voir n. Hé 2.14-15 ; 1Th 4.15-18.
- Comment me préparer à la mort Voir n. Gn 50.24; Ps 23.4.
Pardon
- Comment puis-je savoir que Dieu me pardonne ? Voir n. Ps 32. l-2; Es l.18; Hé 10.17; IJn 1.9.
Péché
- Qu'est-ce que le péché ? Voir n. Jc 4.17.
- Quel est le danger du péché ? Quel est le problème ? Voir n. 2S 11.lss; lR 11.9-10; 1Ch 21.13-14; 21.14; 1Co 6.12-13;
1Th 4.4-5; Ap 9.20-21.
- Pourquoi devrais-je me considérer comme pécheur alors que je connais d'autres personnes bien pires que moi ? Voir n.
Rn1 3.23.
- Comment un Dieu d'amour peut-il envoyer des personnes sincères en enfer ? Voir n. Dt 7.2 ; Rm 1.18-20.
- Y a-t-il des personnes trop marquées par le péché pour pouvoir être sauvées ?
Voir n. 2Ch 33.12-13 ; Ps 51.3ss ; 51.3-9.
Prière
- Quel est l'intérêt de la prière ? Voir n. 2Ch 6.19-42 ; Ps 4.4 ; Mc 9.29.
- Si Dieu sait tout, pourquoi prier ? Voir n. Es 38.1-5 ; Ac 1.12-13.
- Comment prier ? Voir n. Jon 2.2ss ; Mc 11.22-23 ; Hé 4.16 ; 1Jn 5.14-15.
Repentance, confession
- Pourquoi est-il nécessaire de reconnaître nos fautes et de changer d'attitude ? Voir n. Lv 5.5 ; 25 12.14 ; Mt 3.1-2 ;
1Jn 1.9.
Souffrance
- Pourquoi des gens bien sont-ils frappés par le malheur ? Voir n. Jb 1.lss ; 2.10 ; Ac 12.2-11 ; Rm 8.28.
- Comment Dieu m'aide-t-il à régler les problèmes de ma vie ? Voir n. Ex 5.22-23 ;
Jb 5.17-26; Ps 106.40-42; Ph 1.29; 1Th 3.1-3; Hé 11.35-39.
Tentation
- Comment le diable me tente-t-il ? Voir n. Le 4.3.
- Pourquoi le diable me tente-t-il ? Voir n. Gn 3. l-6.
- A quel moment passe-t-on de la tentation au péché ? Voir n. Mt 4.lss.
- Comment réagir face à la tentation ? Voir n. Mt 26.40-41 ; Le 4.1-13 ; lCo 10.13.
Trinité
- Pourquoi croire en la Trinité ne revient-il pas à croire en trois dieux ? Voir n. Mt 3.16-17 ; Mc 1.10-11 ; Ac 1.4-5.
Un seul chemin
- Comment peut-on affirmer que Jésus est le seul chemin qui conduise à Dieu ? Voir n. Jn 6.67 ; 6.68 ; Ac 4.12 ;
1Tm 2.5-6 ; 2Tm 4.3-5 ; Hé 10.26.
- Pourquoi n'est-ce pas suffisant d'être bon ? Voir n. Col 1.21-22 ; Hé 7.28 ; 9.14.
Vie
- Qu'est-ce que Dieu attend vraiment de moi ? Voir n. Nb 9.23: Jg 21.25 ; Pr 13.6 ; Ec 1.8-11 ; 1Jn 4.20-21.
- Dieu n'attend-il pas de nous la perfection ? Comment atteindre cet objectif ? Voir n. Mt 5.48 ; Rm 5.20 ; Hé 10.14.
- Comment puis-je remettre ma vie à Dieu ? Voir n. Pr 16.3 ; lP 1.14-16.
- Comment est-on supposé vivre en tant que chrétien ? Voir n. Ex 23.24-25 ; Jos 1.5 ; Jn 17.18 ; Rm 13.lss ; lP 1.8-9.
Voulons-nous nous pencher sur un Evangile ou sur la vie de Jésus ? L'HARMONIE DES EVANGILES permet de
situer les événements dans l'ordre chronologique le plus probable (ces événements sont numérotés, et ce numéro est
repris dans les titres du texte biblique) tout en identifiant les éléments communs aux différents Evangiles et en
acquérant une meilleure vue d'ensemble. Comme les notes sont différentes d'un livre à l'autre, leur consultation dans
chacun d'eux permet de bénéficier d'informations supplémentaires, et les différences de perspective dans le texte
biblique même peuvent être instructives.
Etudions-nous des textes de l'époque de la monarchie d'Israël, qu'il s'agisse de livres historiques ou prophétiques ?
L'HARMONIE DES LIVRES DES ROIS ET DES CHRONIQUES situe chacun des souverains d'Israël et de Juda sur
une ligne temporelle, précise dans quel(s) livre(s) biblique(s) son règne est décrit et mentionne les prophètes
contemporains. Nous pouvons ainsi comparer le message prophétique et ce que nous savons de son contexte.
Les passionnés de géographie peuvent se pencher sur les CARTES pour suivre Jésus à la trace (en lien avec l'harmonie
des Evangiles) tout au long de son ministère, accompagner l'apôtre Paul dans ses voyages missionnaires ou mieux se
représenter les protagonistes de la Genèse dans leurs déplacements, L'index des cartes et l'index général permettent
d'accéder facilement à ces données.
Un exemple concret
Admettons que nous ayons à préparer une étude sur l'importance de la prière dans la vie chrétienne. Pourquoi ne pas
suivre les étapes indiquées ci-après ?
1° PRIER. Commençons par demander à Dieu de nous guider dans nos recherches, de nous donner l'intelligence et la
sagesse dont nous avons besoin, ainsi que la bonne manière d'exprimer les choses.
2° ANTICIPER LES QUESTIONS. Dressons la liste des questions que les participants pourraient avoir sur ce sujet, en
nous concentrant sur celles qui pourraient avoir une importance particulière pour eux à ce moment-là. Si, par
exemple, il y a une famille confrontée à une maladie pénible et à l'apparente absence de réponse de la part de Dieu,
nous devrons nous préparer à aborder le problème des prières non exaucées.
3° ETABLIR UN PLAN. En gardant à l'esprit les questions du point 2, nous pouvons esquisser un plan. En général, on
estime que les messages les plus percutants sont en trois points ! Pensons à une introduction : anecdote, question,
exemple ... Réfléchissons aux trois vérités principales que nous estimons devoir enseigner à propos de la prière.
Notre conclusion devrait être orientée vers l'application pratique de cet enseignement.
4° CONSULTER LA CONCORDANCE. La concordance présente dans cette Bible a été complétée par un renvoi aux
outils d'étude Vie nouvelle. Cherchons-y le mot prière. Si la liste des versets cités paraît trop longue, nous pouvons
diminuer sa taille en examinant d'un peu plus près le thème que chacun aborde, puis prendre note uniquement de
ceux qui seront utiles pour notre étude, ainsi que de l'emplacement des outils d'étude Vie nouvelle disponibles sur le
sujet.
5° LIRE LE MATÉRIEL DÉCOUVERT. Lisons les passages bibliques retenus ainsi que leurs notes et les outils d'étude
que nous avons repérés et, lorsqu'un élément nous paraît important ou utile, inscrivons-le sur notre plan.
6° LIER L'ENSEMBLE. Développons nos points et insérons des transitions entre eux, puis ajoutons une conclusion
porteuse de défis pour nos auditeurs, qui les pousse à laisser l'enseignement biblique avoir un impact concret sur leur
vie.
Que nous étudiions la Bible pour notre bénéfice personnel ou pour l'enseignement d'autres personnes, l'application
constitue la partie la plus importante du processus. Il ne suffit pas de savoir ce que la Bible dit ; même Satan la connaît
suffisamment pour pouvoir la citer (voir Mt 4.1-11) ! Il ne suffit pas de comprendre son contexte ou les concepts qu'elle
développe, ni même de percevoir sa pertinence pour le monde d'aujourd'hui. Pour qu'elle fasse réellement une
différence dans notre vie, nous devons : 1° accepter personnellement son message ; 2° réfléchir à notre manière de
vivre et identifier ce qui doit changer pour devenir conforme à la Parole de Dieu ; 3° réfléchir aux moyens de faire ce(s)
changement(s). En résumé, il s'agit de refermer notre Bible en nous demandant : « Maintenant que je sais ce que le
Seigneur attend de moi, comment vais-je commencer à le faire ?»
L'application, c'est l'étape intermédiaire entre le savoir (savoir ce que la Bible dit) et le faire (faire ce que la Bible dit).
Si les vérités bibliques ne changent pas, les situations des hommes sont différentes, et elles évoluent constamment. Cela
signifie que nous ne devons jamais cesser de lire la Bible et de découvrir les nouvelles choses que le Seigneur veut nous
apprendre. Cela signifie aussi que, quand nous enseignons, nous devons être capables de dire aux autres comment nous
appliquons nous-mêmes tel ou tel principe de la Parole de Dieu, tout en leur donnant des outils et des pistes pour
l'appliquer à leur propre situation. Comment faire cela ? Le système développé ci-après est basé sur le principe de la
pyramide et peut nous aider à mieux appliquer les principes bibliques à notre vie.
PRINCIPES
SIGNIFICATION PRESENT
S
INTRIGUE PARALLELES
CADRE PRIORITES
ACTEURS PLAN
Chaque étape est décrite en détail ci-après, avec les questions que nous pouvons nous poser pour aller dans le sens d'une
véritable application de l'enseignement biblique. Après le point 5 -sommet de la pyramide- figure un exemple concret,
puis la description des points 6 à 9 et la suite de l'exemple (même si chacun des points varie en fonction des personnes).
1. Acteurs
Le mieux, c'est de commencer par identifier les personnes qui jouent un rôle dans le passage. Il n'est pas toujours
possible de citer quelqu'un précisément (notamment si on lit Pr ou Rm, par exemple), mais n'oublions pas l'auteur ni les
destinataires initiaux du texte. Informons-nous sur ces personnes. Par exemple, si Je suis en train de lire le message du
prophète Esaïe à propos de Moab, je peux consulter la concordance sous cette entrée et lire les versets et notes
auxquelles elle renvoie. Voici quelques questions à nous poser :
2. Cadre
Il s'agit maintenant de situer le passage dans son contexte initial, aussi bien du point de vue historique que culturel.
Cela peut se faire par une recherche dans la concordance et dans les notes, par l'étude des cartes géographiques ... Plus
nous en savons sur la culture, l'histoire et les problèmes des acteurs du passage, plus nous serons capables de trouver
des parallèles avec la vie actuelle.
3. Intrigue
L'étude du contexte du passage et du livre permet de déterminer ce qu'il s'y passe.
Les notes Vie nouvelle nous aident aussi à identifier ce qui est en jeu.
• Que se passe-t-il dans ce passage ?
• Y a-t-il un conflit, une tension ? Lesquels ?
• Qu'aurais-je fait dans cette situation ?
• Quels points communs y a-t-il avec ce qu'il se passe dans ma vie ou dans le monde aujourd'hui ?
4. Signification
Avant de déterminer ce qu'un événement biblique signifie pour nous aujourd'hui, il faut trouver ce qu'il signifiait pour
les destinataires initiaux. Les histoires rapportées dans la Bible ont impliqué des personnes précises à des moment
précis de l'histoire. Les paraboles s'adressaient à un auditoire en chair et en os, les épîtres à des Eglises réelles. Il s'agit
donc d'examiner attentivement le contexte culturel (ce que l'on a découvert dans les trois premiers points) du passage
pour découvrir la vérité que Dieu voulait enseigner à ces personnes. C'est essentiel pour prévenir une mauvaise
application aux éventuels effets désastreux et pour déterminer quelles sont les vérités intemporelles qu'il contient.
• Quel était le message adressé aux destinataires initiaux ?
• Qu'est-ce que les acteurs de cette histoire ont appris ?
• Qu'est-ce que Dieu attendait d'eux ?
• Quelle était la solution de Dieu au problème ?
5. Principes
La prochaine étape consiste à découvrir les principes généraux présents dans le passage. Le résultat peut correspondre
exactement à ce que l'on a découvert au point 4 ou y être indirectement lié. Il s'agit de tirer la substance du passage.
• Quel est le message adressé à toute l'humanité ?
• Quelles sont les vérités intemporelles présentes ?
• Quelle est la morale de l'histoire ?
ACTEURS. Luc (l'auteur, inclus dans le « nous » de la formulation), l'apôtre Paul, les marins, les autres prisonniers, les
soldats chargés de la garde des prisonniers, l'officier chargé de la garde de Paul (Julius, cf. 27.1), Dieu.
CADRE. Un bateau en train de traverser la mer Adriatique (27.27), non loin de l'île de Malte (28.1), pendant une
tempête terrible, alors que Paul et d'autres sont conduits à Rome pour leur procès. Le voyage a lieu après « l'époque du
jeûne » (27.9), ce qui peut situer l'événement en octobre, à un moment où de dangereuses tempêtes peuvent se lever de
façon soudaine.
INTRIGUE. Paul a averti que le voyage tournerait au désastre (27.9-10), mais le capitaine et l'officier ne l'ont pas
écouté et ont décidé de partir quand même. Lorsque la tempête s'est levée, Paul a encouragé chacun (27.22) en précisant
ce qu'il fallait faire. Son auditoire, en majeure partie romain, prête maintenant attention à ce qu'il dit (27.31-38).
L'apôtre remercie Dieu ouvertement, devant tous (27.35). Lorsque le bateau commence à se briser, les soldats veulent
tuer les prisonniers pour que ceux-ci ne puissent pas s'échapper, mais l'officier chargé de la garde de Paul les en
empêche (27.43).
SIGNIFICATION. Paul a confiance dans la protection et les soins de Dieu, même durant une tempête qui menace sa
vie. Cette confiance lui permet d'encourager les autres, y compris ses gardiens, et de leur donner un témoignage clair de
sa foi en Christ.
PRINCIPES. Dieu est toujours présent et contrôle toutes nos « tempêtes ». Nous pouvons puiser courage et espoir dans
la certitude qu'il est avec nous et prend soin de nous. Même si nous passons par des moments difficiles, nous pouvons
être une source d'encouragement pour les autres et leur donner des témoignages clairs de notre foi.
Nous pouvons maintenant redescendre de l'autre côté de la pyramide. Si le parcours qui menait à son sommet passait
par une signification et débouchait sur quelques principes, la suite varie énormément en fonction des personnes et des
situations.
6. Présent
C'est maintenant le moment d'étendre les domaines d'application de la signification et des principes découverts jusque-
là. Cela passe par une manière différente de penser, puisqu'il s'agit d'élargir le champ des possibilités et d'associer notre
vie à des principes. Concrètement, il s'agit de décrire ce qu'impliquent ces vérités intemporelles pour notre vie à la
maison, à l'école, au travail, dans notre voisinage, etc. La vérité est ainsi introduite dans notre contexte, notre monde,
aujourd'hui et maintenant. Même si la signification de l'histoire pour les destinataires initiaux était limpide, les
implications pour le présent peuvent être nombreuses et variées. Il y a diverses questions à poser :
7. Parallèles
Cette étape est similaire à la précédente, mais elle est plus personnelle : elle concerne les parallèles avec des situations,
des craintes, des espoirs et des relations spécifiques. C'est le moment d'explorer tous les domaines de notre vie dans
lesquels la vérité peut s'appliquer.
8. Priorités
Après avoir défini les domaines d'application possibles, nous pouvons définir celui que nous considérons comme le plus
important, celui que Dieu nous souligne. C'est l'étape la plus difficile. Il est très facile de commencer à nous justifier, à
trouver des excuses, mais, pour que notre vie soit vraiment imprégnée de la Parole de Dieu et caractérisée par une
progression dans la foi, nous devons écouter ce que le Seigneur veut nous dire. Entrer dans cette démarche, c'est poser
la question : « Et alors ? Que dit ce passage sur la manière dont je devrais changer ?»
9. Plan
Une fois que nous avons mis le doigt sur ce qui devrait changer, c'est le moment de passer à l’action, de répondre à la
question : « Et maintenant ? » et de mettre la vente en pratique en décident, de changer et en élaborant un plan pour ce
faire. Planifier, c'est déterminer un objectif, le fractionner en objectifs intermédiaires et nous « bouger » !
L'étude d'Ac 27.27-44 pourrait nous amener aux réponses suivantes (mais rappelons-nous que les étapes 6 à 9 sont très
personnelles) :
PRESENT. Bien que je ne sois pas prisonnier d'un gouvernement étranger et ne voyage pas en bateau au milieu d'une
terrible tempête, ma vie fait parfois des vagues. J’ai des conflits avec le professeur de ma fille, un problème avec des
clients ... (nous pouvons envisager toutes sortes de situations difficiles).
PARALLELES. Le principal parallèle entre ma vie et celle de Paul, c'est la question de l'attitude au beau milieu d'une
crise. Lui est resté calme, a donné des conseils, a encouragé les autres et a été un bon exemple en tant que disciple de
Christ. Dans les problèmes que je rencontre, que ce soit à l'école ou au travail, j'ai besoin de défendre ma cause avec
calme et confiance, dans une attitude positive et constructive, sans me montrer négatif ni agressif, sans être un diviseur.
PRIORITES. J'ai naturellement tendance à me mettre en colère contre ceux que je crois dans leur tort ou à donner des
ordres sans tenir compte des sentiments des autres. Je pense que Dieu veut me voir plus patient et plus compréhensif. La
manière dont je communique avec les autres peut être un témoignage pour Christ.
PLAN. Dans le cadre du conflit à l'école, je dois parler directement au professeur (pas par courrier interposé) et lui
expliquer ma position avec soin, calmement, en me montrant sensible à ce qu'il peut ressentir. Je vais prendre rendez-
vous et mettre par écrit, avant l'entretien, les points que je voudrais aborder, pour éviter de partir dans des digressions
inutiles et de m'énerver. J'expliquerai ma position en prenant des précautions et en montrant au professeur que j'ai du
respect pour lui.
Souvenons-nous qu'il y a une grande différence entre savoir et faire, mais aussi entre enseigner et faire. Quand nous
entrons dans une démarche d'application qui dépasse Je cadre personnel et appartient à celui de l'enseignement,
demandons-nous :
• Est-ce que je suis en train de faire ce que Dieu veut me voir faire ?
• Est-ce que je suis en train de lui obéir ?
Sachons être honnêtes dans cette évaluation. Mettre la Bible en pratique, cela commence par nous, maintenant. Jacques
l'a bien écrit : « Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de
faux raisonnements. En effet, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il ressemble à un homme qui
regarde son visage dans un miroir et qui, après s'être observé, s'en va et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui
a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui a persévéré, celui qui n'a pas oublié ce qu'il a entendu
mais qui se met au travail, celui-là sera heureux dans son activité » (Jc 1.22-25).
Cet article est adapté de Dave Veerman, How to Apply the Bible (Wheacon, IL, Tyndale House Publishers, 1993).