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Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO)

Unité Universitaire à Abidjan (UUA)


Institut Supérieur de Communication (ISCOM)

METHODOLOGIE DU
METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
TRAVAIL
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITAIRE

DUREE : 24 H

NIVEAU : LICENCE 1 / SEMESTRE 1

ENSEIGNANT : DR. MEMEL EGUE CHARLES

CONTACT : (+225) 07 77 05 68 71 / 05 05 71 67 60 / 01 71 05 86 67

E-MAIL : memeleguecharles@yahoo.fr

Année académique : 2023-2024

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OBJECTIFS

 Familiariser les nouveaux étudiants à l’environnement universitaire ;


 Faciliter l’intégration des nouveaux étudiants dans la culture spécifique à la formation
universitaire ;
 Doter les nouveaux étudiants de techniques et d’outils propres à la planification et à
l’exploitation du temps universitaire ;
 Développer la capacité des nouveaux étudiants à prendre des notes à partir de supports
écrits et oraux ;
 Autonomiser les nouveaux étudiants en techniques de lecture d’analyse des supports ;
 Développer l’écoute active chez les nouveaux étudiants ;
 Initier les nouveaux étudiants aux techniques et aux règles du travail en groupe ;
 Initier les nouveaux étudiants aux techniques de rédactions des écrits universitaires.

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INTRODUCTION

Le passage du secondaire au supérieur constitue une étape cruciale dans le parcours d’un (e)
étudiant (e). En effet, l’accès à l’Université nécessite la mise en place d’un arsenal
méthodologique et technique afin que l’étudiant (e) parvienne à intégrer son nouvel
environnement. Ce pourquoi l'enseignement de la "Méthodologie du Travail Universitaire
(MTU) occupe une fonction essentielle, car trop d'étudiants arrivent à l'Université sans avoir
acquis les méthodes de travail qui leur permettent de rendre fructueux leur travail.

Le travail universitaire consiste donc en une liste assez longue d’activités : les exposés, les
sorties d’études, des visites d’entreprise, participer à des colloques, des séminaires, rédiger des
rapports, des mémoires, des articles, des thèses, des comptes – rendus de lectures, assister aux
cours magistraux, les travaux dirigés, faire des communications, participer aux travaux de
laboratoires et à d’autres types d’activités scientifiques et de recherche, etc ... Ces activités,
pour le fait qu’elles contribuent à amener l’étudiant à participer à la production du savoir,
tranchent quelque peu avec le contexte lycéen, où de façon générale, l’on a pour vocation
d’assimiler un savoir déjà constitué.

La vie académique après le baccalauréat est un paysage nouveau, une nouvelle ambiance
sociale et académique, de nouveaux acteurs, et de nouveaux défis. L’étudiant en première année
a besoin de guides, de repères pour réussir son entrée dans un contexte socioculturel et
symbolique nouveau : la vie universitaire. Pendant toute la durée de la formation universitaire,
il se construit progressivement un projet d’étude et un professionnel. Il se constitue en réalité
un projet de vie. L’étudiant (e) a donc besoin d’acquérir des aptitudes, de forger sa personnalité
et finir à terme, par s’insérer dans la vie professionnelle.

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CHAPITRE I / CONNAISSANCE ET DECOUVERTE DE L’UNIVERSITE

1. La découverte de l’Université et ses spécificités

L’Université a pour missions principales :

- La formation principale et la formation continue ;


- Le développement et la diffusion du savoir, de la connaissance et la culture ;
- La recherche scientifique et technologique ;
- La réalisation d’expertises ;
- La contribution au développement global du pays ;
- La contribution à la promotion des valeurs culturelles universelles.

1.1.Les composantes de l’Université

L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité Universitaire à Abidjan (UCAO-UUA)


est placée sous la tutelle du Vatican/de l’Etat, administrée par un conseil d’Université dirigée
par un Président.

L’UCAO-UUA se compose d’une présidence et de Facultés et Instituts :

- Faculté de Droit Civil ;


- Faculté de Philosophie ;
- Faculté de Théologie ;
- Institut Supérieur de Communication ;
- Institut Supérieur de Droit Canonique ;
- Institut d’Economie et de Gestion.

1.2.Conditions d’accès et de passage en classe supérieure

 De la Licence
Peut s’inscrire en L1, tout candidat justifiant :
- Soit du baccalauréat dans une série compatible avec l’offre de formation considérée ;
- Soit d’un titre admis en équivalence au baccalauréat.

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Peut s’inscrire en L2 :
- L’apprenant ayant validé les deux premiers semestres S1 et S2 de L1 (acquisition
totale 60 CECT) ;
- par dérogation, l’apprenant ayant obtenu au moins 80% des crédits, soit 48 des 60
CECT de L1 ;
- L’apprenant titulaire d’un titre admis en équivalence du L1.
Peut s’inscrire en L3 :
- L’apprenant ayant validé les 4 semestres S1, S2, S3, S4 de L1 et L2 (acquisition des
120 CECT) ;
- Par dérogation, l’apprenant ayant validé L1 (60 crédits) et obtenu au moins 80% des
crédits, soit 48 des 60 CECT de L2.
- L’apprenant titulaire d’un titre admis en équivalence du L3 et compatible avec l’offre
de formation considérée.

Lorsqu’un mémoire de fin de formation est prévu, l’apprenant inscrit en S6 ne peut


être autorisé à le soutenir que lorsqu’il a validé l’ensemble des autres unités
d’enseignement qui composent son parcours de formation. La soutenance du mémoire
est autorisée par le Conseil de l’Institut.

 Du Master

Le diplôme de master sanctionne une formation répondant aux finalités de l’insertion


professionnelle et/ou de l’entrée en formation doctorale (une initiation à la recherche).

L’insertion professionnelle directe concerne le Master professionnel. L’entrée en formation


doctorale concerne le Master recherche.

Peut s’inscrire en Master 1 :


- L’apprenant justifiant d’un diplôme de Licence dans un domaine de formation
compatible avec celui du Master sollicité ;
- L’apprenant justifiant d’un diplôme admis en équivalence par le réseau de l’UCAO.
Peut s’inscrire en M2 :
- L’apprenant ayant validé les deux semestres S1 et S2 de M1 (acquisition totale 60
CECT) ;
- L’apprenant titulaire d’un titre admis en équivalence au M1 et compatible avec le
domaine de formation considéré ;

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- Par dérogation, l’apprenant ayant obtenu au moins 80% des crédits, soit 48 des 60 CECT
de M1.

Lorsqu’un mémoire de fin de formation est prévu, l’apprenant inscrit en S4 ne peut être
autorisé à le soutenir que lorsqu’il a validé l’ensemble des autres unités d’enseignement
qui composent son parcours de formation. La soutenance du mémoire est autorisée par le
Conseil de l’Institut.

1.3.Connaissance du LMD
1.3.1. Définition

Le LMD est un système de formation supérieure préconisant une architecture des études en
trois grades :

- Licence, Master, Doctorat :


- Des contenus structurés en Domaines (8 au total identifiés par le REESAO)
comportant des parcours types et des parcours individualisés ;
- Une organisation des formations en Semestres et en UE (Unités d’Enseignement
capitalisables) qui est un ensemble de matières (ECUE) organisé de manière
pédagogique cohérente. Une matière est enseignée sous forme de Cours Magistral
(CM) ; TD, TP, Stage, Soutenance.

1.3.2. Les différents types d’UE

Toute offre de formation comporte en général quatre grandes catégories d’UE agencées de
manière pédagogique cohérente :

 Les UE fondamentales (connaissance et compétence de base) : correspondant aux


enseignements que les étudiants doivent suivre et valider ;
 Les UE de spécialité ou de découverte : connaissances et compétences spécifiques
à la profession visée ;
 Les UE de méthodologie : démarches théoriques et pratiques utiles à l’exercice de
la profession visée et à la recherche. Elles permettent à l’étudiant d’acquérir de
l’autonomie dans le travail ;
 Les UE de culture générale : disciplines de pratique des langues, de développement
personnel et social, et des règles d’éthique relatives à la carrière de l’apprenant.

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1.3.3. Semestrialisation et organisation des Crédits (CECTS)

Le semestre est la durée périodique de l’enseignement. Chaque semestre comporte un nombre


fixe de semaines consacrées à l’enseignement et aux évaluations. Une moyenne de 14 à 16
semaines est raisonnable.

 L’ensemble des Unités d’enseignements d’un semestre fait un total de 30 crédits.


Ainsi, le cycle de Licence qui fait six semestres correspond à 180 crédits, le Master
avec quatre semestres correspond à 120 crédits et le Doctorat avec six semestres
correspond à 180 crédits.
 Les crédits représentent des unités de compte exprimant la charge de travail que
chaque UE requiert de la part de l’apprenant, par rapport au volume global de travail
nécessaire, pour réussir le parcours (un cycle d’études).
 Un crédit correspond à la charge de travail (cours, stages, mémoire, travail
personnel) requise pour que l’étudiant atteigne les objectifs de l’UE ou de la
matière.
 Un crédit est équivalent à un volume horaire de 20 à 25 heures par semestre
englobant les heures d’enseignement dispensées à l’étudiant par toutes les formes
d’enseignement et les heures de travail personnel de l’étudiant.
 Le nombre de crédits affecté aux différents types d’UE tient compte de deux
facteurs principaux :
 l’importance de l’UE dans les compétences attendues de l’apprenant ;
 la charge de travail requise de la part de l’apprenant pour s’approprier l’UE.

 Le semestre n’est complètement validé qu’après avoir obtenu les 30 crédits qui lui
sont affectés.
 Le parcours équivaut à l’ensemble des crédits capitalisables pour l’obtention d’un
diplôme.

1.3.4. Les caractéristiques d’un crédit

 Les crédits sont capitalisables signifie que toute validation d’UE ou matière entraîne
l’acquisition définitive des crédits correspondants ;

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 Les crédits sont transférables signifie que l’étudiant qui en dispose peut les faire valoir
dans un autre parcours de formation (sous réserve d’acceptation par l’équipe de
formation d’accueil).

1.3.5. Le contrôle des aptitudes et des connaissances

 Le régime d’évaluation est mixte : il est composé de contrôles continus (travaux de


recherche, interrogations orales ou écrites, exposé, etc.), des examens terminaux de
fin de semestres et deux sessions de rattrapage ;
 Dans chaque matière (ECUE), les aptitudes et l’acquisition des connaissances sont
appréciées par un Contrôle Continu (CC) et par un Examen Terminal (ET) ;
 Les modalités du contrôle continu, de l’examen terminal et leur pondération :
contrôle continu 40% et examen terminal 60% (Cela peut dépendre de l’enseignant) ;
 Les modalités de contrôle des connaissances (contrôle continu et/ou examen
terminal) et les pondérations doivent être communiquées aux étudiants en début
d’année ;
 La note finale dans chaque matière (ECUE) est calculée sur une note au moins :
une note de contrôle continu et/ou une note d’examen terminal.

1.3.6. Les examens

 Deux sessions d’examens sont programmées sur deux périodes bloquées dans le
calendrier universitaire. Deux sessions de rattrapage sont également organisées sur
deux périodes bloquées par l’Institut. Ces sessions de rattrapage doivent être
organisées dans un délai raisonnable qui n’excède pas un mois, après la proclamation
des résultats. La note de la dernière session de rattrapage passée annule et
remplace la note obtenue lors de la session précédente.
 Les examens terminaux sont des contrôles sur table qui peuvent prendre diverses
formes : dissertations, analyses de documents, QCM, etc.
Ils ont lieu à chaque fin de semestre où à la fin de l’ECUE.
Les deux sessions de rattrapage, ont lieu après la proclamation des résultats des

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deux examens terminaux et avant les vacances. Dans ce cas les épreuves peuvent être
écrites ou orales.
 En cas d’échec à la première session, l’étudiant peut se présenter aux examens de la
2nd session.
 L’étudiant n’a pas le droit de repasser les matières faisant partie des unités
d’enseignement validées car celles-ci sont définitivement acquises. Il conserve donc
les notes qu’il a obtenues dans ces matières.
 L’étudiant a par contre le droit de repasser toutes les matières dispensées dans les
unités d’enseignement non validées (qu’il ait ou non obtenu la moyenne). L’étudiant
qui choisit de ne pas repasser une matière en 2nd session conserve la note acquise à
la 1ere session.

1.3.7. La validation et la compensation

Une Unité d’Enseignement (UE) est acquise :


- Dès lors que la moyenne des éléments constitutifs (ECUE) qui la composent,
affectés de leurs crédits, est égale ou supérieure à 10/20 ; elle est alors
définitivement acquise et capitalisée.
- La validation se fait par application des modalités de la compensation intra-UE
(les éléments constitutifs d’une même UE) : une note inférieure à la moyenne
(mais supérieure ou égale à 6) dans un élément constitutif d’une UE peut être
compensée par une note supérieure à la moyenne d’un autre élément constitutif
de cette même UE. La moyenne de l’UE est alors supérieure ou égale à 50%.
- Il peut arriver dans certains cas où le jury peut décider d’appliquer une autre
disposition relative à la compensation. Il s’agit de la compensation inter-UE. Le
semestre est acquis si l’apprenant a une moyenne d’au moins 50% à toutes les
UE. Une compensation peut être envisagée si la moyenne semestrielle des UE est
au moins égale à 50%. Dans ce cas, les 30 crédits du semestre sont attribués à
l’apprenant.

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1.3.8. La capitalisation

 Au sein des parcours, les UE (et les ECUE avec les crédits CECT) sont
définitivement acquises et capitalisables dès lors que l’étudiant y a obtenu la
moyenne.
 Une UE acquise ne peut être repassée.
 En cas de modifications des maquettes, ou si l'étudiant vient d’une autre université,
et si les unités d’enseignement nouvelles ne correspondent pas aux unités anciennes,
les matières contenues dans les unités validées, pour lesquelles l’étudiant a obtenu
une note supérieure ou égale à la moyenne, sont acquises pour la durée légale de trois
années universitaires, sauf décision contraire prise par l’Université. Les notes ainsi
conservées sont réintégrées dans les unités de la nouvelle maquette.

1.3.9. Le redoublement

 L’étudiant ne peut reprendre qu’une seule fois le semestre non validé.


 Après les deux sessions de rattrapage, un étudiant qui n’a pas validé les deux
semestres, redouble.
 L’étudiant qui redouble conserve les différentes UE acquises lors de la 1re session
ou 2e session et doit reprendre les enseignements des UE qui n’ont pas été validées.

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 L’étudiant n’ayant pas pu valider à deux reprises les deux semestres doit, pour
poursuivre ses études, s’inscrire en formation continue, c’est-à-dire qu’il évolue à
son rythme en s’acquittant d’une scolarité qui prend en compte chaque UE.

2. L’organisation des parcours de formation


2.1.Les schémas d’organisation de la Licence

D'une manière générale, la formation en vue de l'obtention du diplôme de Licence comprend


trois étapes :

Phase de spécialisation dans le parcours


Semestre 5 Semestre 6
et l’option choisie.
Schéma
organisation Phase d’approfondissement de
générale de Semestre 3 Semestre 4 connaissances de base de la filière
la formation choisie.
LICENCE Phase d’intégration et d’adaptation à la
Semestre 1 Semestre 2 vie universitaire et de découverte des
différentes offres de formation.

Enseignements spécifiques (80%) et


Semestre 5 Semestre 6 communs (20%) selon la spécialité et
Schéma
l’option choisies.
organisation
générale de Enseignements communs (80%) et
Semestre 3 Semestre 4
la formation spécifiques (20%) selon l’option choisie.
LICENCE Enseignements communs à toutes les
Semestre 1 Semestre 2 options.

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2.2.Le schéma d’organisation du Master

D'une manière générale, la formation en vue de l'obtention du diplôme de Master comprend


deux étapes :

Spécialisation de la formation, initiation


Schéma Semestre 3 Semestre 4 à la recherche et rédaction d’un
organisation mémoire.
générale de Enseignement commun à plusieurs
la formation filières et/ou spécialités d’un même
MASTER Semestre 1 Semestre 2 domaine ainsi qu’à l’approfondissement
des connaissances et à l’orientation
progressive.

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CHAPITRE II / L’INTEGRATION A L’UNIVERSITE

1. Les parcours des études


Poursuivre des études universitaires avec succès nécessite une connaissance globale des
modalités selon lesquelles sont dispensés les cours de même que leur validation. Acquérir le
contenu d’un module et le valider ; assurer le passage d’un semestre à un autre, sont des étapes
qui permettent de progresser au sein de la filière et décrocher de le diplôme. Pour y parvenir, il
est capital de connaitre les types d’activités pédagogiques programmés dans le cadre d’un
module et les modalités de validation.

L’emploi du temps est le premier contrat moral avec la filière choisie.il est généralement
affiché au Département, à l’Institut, à la Faculté ou sur le site Web du Département. Il comprend
la programmation de la semaine ou du semestre et les plages horaires du ou des modules
prévus.il peut subir des modifications au niveau de la programmation de certains modules. A
cet effet, il doit régulièrement être consulté de manière à noter toute modification potentielle.

2. Les types de cours dispensés à l’Université

Le module étant l’unité fondamentale de la filière, son enseignement peut prendre l’une des
formes suivantes : Cours théoriques, travaux dirigés, travaux pratiques, activités pratiques
(travaux sur le terrain), projet ou stage.

Les modalités d’évaluation d’un module peuvent prendre les formes suivantes : Test écrits,
épreuves orales, travaux à rendre, exposés…

3. Les modalités de validation des modules et du semestre


3.1. L’évaluation des connaissances

L’évaluation des connaissances, des aptitudes et des compétences, pour chaque module,
s’effectue sous forme d’un examen écrit de fin de semestre. Outre l’examen de fin de semestre,
les contrôles continus peuvent être organisés tout au long du semestre sous forme de tests,
d’épreuves orales, de devoirs, d’exposés ou tout autre moyen de contrôle fixé dans le dispositif
du module.

La note du module est la moyenne pondérée des différentes évaluations des connaissances dudit
module.

Un module de la Licence est acquis, soit par validation, soit par compensation :

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 Un module est validé si la note est supérieure ou égale à 10/20 ;
 Un module est acquis par compensation, si l’étudiant valide le semestre dont fait
partie le module.

3.2. Le Contrôle de rattrapage

L’étudiant n’ayant pas validé des modules peut être autorisé à passer un contrôle de rattrapage
dans chaque module concerné. Un étudiant ayant validé un module a acquis définitivement ce
module. Il n’est pas, de ce fait, autorisé à passer le rattrapage pour ce module. L’étudiant garde
la note supérieure entre la note obtenue à l’issue du rattrapage et celle obtenue avant le
rattrapage.

3.3. La validation des semestres et de la filière

 Un semestre de la Licence est validé si la moyenne des notes obtenues dans les modules
du semestre est au moins égale à 10/20 et si aucune note de ces modules n’est inférieure
à 7/20.
 Une filière du cycle Licence est validée si l’une des deux conditions suivantes est
satisfaite :
o Validation de tous les modules ;
o Validation de tous les semestres.

4. Les activités para-universitaires

En plus du cursus académique, l’Université met à la disposition des étudiants des activités para-
universitaires : Sport, culture ; art, musique, chants, chorale, clubs thématiques (environnement,
juristes, communicateurs, entreprenariat…). Plusieurs formules sont proposées à cet effet :
Conférences, journées culturelles, compétitions…

Ces activités permettent de s’ouvrir sur l’environnement interne et externe de l’Université et


d’acquérir des compétences transversales utiles à l’insertion professionnelle et à
l’épanouissement personnel. Les étudiants sont invités à rejoindre le bureau des étudiants de
l’Université ou des clubs actifs au sein de l’Université : Karaté, football, handball, tennis,
basket, fanfare, théâtre…

A ces activités, peut être ajouté la bibliothèque mise à la disposition des étudiants pour leurs
recherches.

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Nota bene : Le fait de travailler pour une association, om d’être dans un comité d’organisation
d’un événement ou d’une activité universitaire, animer une conférence ou un atelier, permet de
faire des simulations de situations réelles de travail.

5. La gestion du temps
A l’Université, l’étudiant responsable de la gestion de son temps. Ainsi, réussir son intégration
à l’Université passe par une bonne organisation du temps. Savoir le gérer permet d’améliorer
sa manière de travailler et surtout gagner du temps. Pour ce faire, la matrice NERAC s’impose :

 N, comme NOTER : Je note toutes les activités à accomplir dans la journée ou


même dans la semaine : travail à rendre, exposé, préparation d’un examen, activité
sportive…
 E, comme ESTIMER : J’estime la durée à accorder à chaque activité.
 R, comme RESERVER : Je réserve du temps pour les imprévus. La règle est de
planifier 60 à 70% de mon temps et garder le reste pour les imprévus.
 A, comme ARBITRER : Je fixe les priorités : ce qui est urgent, important, moins
urgents…
 C, comme CONTROLER : Je vérifie l’atteinte des objectifs tracés ; facteurs de
réussite ainsi que les éventuelles « pertes de temps ». Je planifie ce qui reste à faire.

Exemple :

Estimer Arbitrer
Noter Temps à Réserver Contrôler
Délai Urgent Important Décision
consacrer
2h/semaine
Constituer
un groupe
Fixer un
thème Commen Passer à
Exposé à 3 Chercher 3h/ xxxxxxxx -cer 2h/jour
préparer semaines une semaine après après le
bibliothèque le DS DS
Soumettre le
plan au Prof
Répartir les
tâches

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A l’issue
du 1er DS,
augmenter
Planifier le temps
dans en cas de
Devoir mon besoin ou
1
sur table 2h/jour 3h/jour xxxxx xxxxxxxx agenda maintenir
semaine le même
en
priorité rythme s’il
est
efficace
3h30/ Après le
semaine semestre
3h/semaine 1, si le
Relire les temps
consacré à
notes prises Planifier l’organisat
Approfondir dans ion des
par les mon notes de
Notes de lectures agenda cours est
cours recommand comme suffisant,
Chaque ées par le maintenir
magistral xxxxx xxxxxxx tâche
semaine prof le même
à régulière rythme,
organiser Mémoriser pour les sinon,
les idées cours revoir le
importantes magistra nombre
développées ux d’heures à
au cours la hausse
ou à la
baisse
selon la
situation

Le secret de la réussite à l’Université dépend de la capacité à s’organiser, à planifier les travaux


et les activités en général. Il faudrait estimer la durée des activités liées à l’apprentissage ; à
travailler selon une chronologie bien définie ; à vérifier constamment.

Nota bene :

 Eviter l’accumulation des travaux personnels et les devoirs à rendre :


 Dégager des moments de pause.

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6. Les prises de notes

Prendre des notes, c’est retenir l’essentiel d’un texte ou d’un discours en se servant d’un
minimum de mots. La prise de notes nécessite compréhension et rapidité. Elle est très utile dans
la vie universitaire et plus tard dans la vie professionnelle. Être capable de relever, retenir et
structurer les informations essentielles demande une méthode rigoureuse.

Dans la vie universitaire, les occasions de prendre des notes sont fréquentes et diversifiées.

 Contexte oral :
 Cours magistral (en présentiel ou à distance)
 Conférence en ligne ;
 Exposé, réunion ;
 Examen oral ;
 Entretien de stage…

 Contexte écrit :
 Livres, revue, e-book ;
 Encyclopédie ;
 Polycopie ;
 Cours sur une plateforme numérique.

Pour qu’une prise de notes soit efficace, il faut :

 Etre capable d’écouter, d’analyser, de sélectionner et d’écrire vite. Il est nécessaire de


respecter certaines règles pour prendre correctement des notes ;
 Repérer les idées principales et tous les éléments importants du discours. Il faut donc
être attentif à la formulation et à l’expression de l’interlocuteur (changement de ton,
débit moins rapide, pause,…) ;
 Noter les mots-clés et les phrases clés. Les citations seront intégralement retranscrites.
Il faut, de même, noter en entier les dates, chiffres, noms propres ;
 Utiliser les abréviations courantes ou toutes autre méthode personnelle ou plus formelle
de prise rapide de la parole ;
 Présenter clairement les informations saisies (aérations du texte, mots soulignés,
majuscules, couleurs,…)

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La prise de notes permet de garder une trace d’un discours oral ou d’un document écrit. Elle
permet de mémoriser et de s’approprier un contenu ; de traiter une information en vue de son
exploitation. Elle a l’avantage de favoriser l’écoute attentive en cours et donc un apprentissage
plus en profondeur.

7. Les techniques de lecture

Lire de manière efficace permet de comprendre, d’extraire et retenir l’essentiel d’un document
papier ou électronique, en fonction de l’objectif de lecture. A cet effet, trois types de lecture
existe : la lecture sélective, la lecture en diagonal et la lecture active.

 Lecture sélective
1. Permet d’évaluer l’utilité d’un document ;
2. Vise la recherche d’informations précises (citation, notion) sur un sujet particulier.

Pour un document imprimé, je prête attention aux indices suivants : page de couverture (nom
de l’auteur, titre de l‘ouvrage, éditeur) ; présentation de l’ouvrage ; table des matières ; préface,
avant-propos, résumé, introduction, conclusion.

S’il s’agit d’un document électronique (sur Internet), j’identifie l’auteur, son affiliation ; la
provenance du site Web ; les références.

 Lecture en diagonal
 Est très utile pour vérifier l’intérêt d’un document (article, chapitre) ;
 Sert à repérer les passages pertinents dans le cadre d’un travail à rendre (mémoire,
dossier…).

Je survole le document pour avoir une vue d’ensemble sur le contenu sans fixer un point
particulier. Je repère les mots et passages en majuscules, gras ou italique ; je sélectionne les
passages pertinents sur lesquels je reviendrai par la suite ; j’évalue l’intérêt du document en
fonction de l’objectif de lecture.

 Lecture active
 Elle s’appuie sur les types précédents et consiste à faire une lecture détaillée des parties
d’un document ;
 Elle permet de repérer les passages importants ; d’en analyser le contenu et de le
comprendre.

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Je lis de manière attentive les chapitres qui m’intéressent ; j’étudie la table des matières :
sommaire, index ; je cherche les idées importantes dans l’introduction et la conclusion ; je
souligne les idées principales et les mots clés ; je me sers du dictionnaire pour expliquer les
mots difficiles ; je fais des arrêts pour résumer ce que j’ai compris de chaque passage, section
ou chapitre.

8. le travail en groupe ou d’équipe


 Dès les premiers moments de la rencontre d’équipe, prenez un temps pour définir
comment travailler ensemble (modalités des rencontres, attentes de chacun, ressources,
etc.) ;
 Clarifiez et répartissez les tâches selon les ressources de chacun ;
 Bâtissez un plan de travail et référez-vous y régulièrement ;
 Pour chaque rencontre, faites un ordre du jour et choisissez un animateur ;
 Identifiez et parlez des problèmes le plus tôt possible afin d’y apporter des correctifs. ;
 Lors de la première rencontre, établissez la planification des prochaines rencontres.

L’organisation du travail de groupe peut prendre plusieurs formes :

 Le travail collaboratif : tous les membres du groupe effectuent une seule tâche
commune ;
 Le travail coopératif : les membres du groupe réalisent des tâches différentes.

Le travail en équipe doit est planifié : l’intérêt personnel des membres pour le sujet choisi,
l’engagement de chacun à réaliser à temps les tâches fixées par l’équipe, prendre connaissance
du sujet et des objectifs du travail à réaliser, faire un plan de travail (gestion du temps), diviser
équitablement la charge de travail, la gestion du temps (établir un horaire de travail, être
disponible et ponctuel), la répartition des rôles (s’entendre dès la première rencontre sur une
répartition équitable des tâches et des rôles, nommer un secrétaire (ordre du jour et prise de
notes), nommer un coordonnateur ou animateur), la gestion des conflits (contrat moral).

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CHAPITRE III/ LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET

BIBLIOGRAPHIE

Une référence bibliographique est constituée d’éléments indispensables au signalement du


document auquel elle renvoie (auteur, titre, édition, ...), cités dans un ordre précis. Elle varie
selon le type de document (monographies, articles, ...). Trois usages sont courants : les
références bibliographiques en bas de page, les références bibliographiques en fin de
chapitre et les références à l’intérieur du texte central. Pour ce cours ci, nous nous en
tiendrons aux deux premiers.

Il existe une diversité de normes bibliographiques. Les plus courantes sont : Norme ISO
(Internationnal Standard Organisation), Norme AFNOR (Association Française de
Normalisation), Norme UNESCO, Norme CNRS. A ces normes, il faut ajouter des normes
bibliographiques et de citations de facultés de spécialité, telles que National Library of
Medecine (NLM) et American Psychological Association (APA).

A L’UCAO-UUA, et singulièrement à L’ISCOM, la norme KARTHALA est fortement


recommandée pour la rédaction des mémoires.

Ainsi se présente-t-elle comme suit :

1. Les références bibliographiques en bas de page


1.1. Pour un ouvrage

Prénom Nom, Titre (en italique), lieu d'édition, éditeur, année de publication.

 Thierry Libaert, Le plan de communication, Paris, Dunod, 2008.


 François Eldin, Le management de la communication, Paris, L’Harmattan, 1998.

Pour une référence citée textuellement

 Thierry Libaert, Le plan de communication, Paris, Dunod, 2008, p, 25.


 François Eldin, Le management de la communication, Paris, L’Harmattan, 1998, p. 63.

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1.2. Pour un article de périodique

Prénom Nom, « Titre de l'article » (entre guillemets), Titre du périodique (en italique), volume
(s’il y en a), numéro, puis les pages de début et de fin d'article, année de publication.

 Annick Percheron, « La conception de l'autorité chez les enfants français », Revue


française de science politique, vol. 21, n°1, p.103-128, 1971.
 Laurent Mauriac, « Un mouchard au cœur du Windows 98 : Microsoft est accusé
d’espionner ses clients », Libération, n°5538, p. 22, 1999.

 Lorsqu’il y a des références successives au même document ou à la même partie du


document, on remplace la référence complète de l'ouvrage par idem ou id. (= le même) ;
 David Robinson, Les sociétés musulmanes africaines. Configurations et trajectoires
historiques, Paris, Karthala, 2010, p. 128.
 Idem

 S'il s'agit des fois suivantes ou de la même page, on écrit ibidem ou ibid. (= ici même au
même endroit).
 Éric Giuily, La communication institutionnelle : prive/public : le manuel des stratégies,
Paris, Puf, 2009, p. 25.
 Ibidem, p. 25.

 Si la référence précédente est éloignée de quelques pages et s'il y a d'autres citations


d'ouvrages, on utilise op. cit. (opere citato = œuvre citée) ;
 Éric Giuily, La communication institutionnelle : prive/public : le manuel des stratégies,
Paris, Puf, 2009, p. 25.
 Op. cit. p. 50.

 s'il s'agit d'un article, on utilise loc. cit. (loco citato = revue citée)
 Laurent Mauriac, « Un mouchard au cœur du Windows 98 : Microsoft est accusé
d’espionner ses clients », Libération, n°5538, p. 22, 1999.
 Loc. cit. p. 22.

21
1.3. Thèses, mémoires, rapport de stage

Prénom, Nom, Titre, Niveau de la Thèse ou du mémoire, avec précision de la discipline, Ville,
Université de soutenance, année.

 Egue Charles Memel, La contribution de la radio à l’apport des « Mari Jowel » à


l’évangélisation et à la promotion humaine, Mémoire de Maitrise Professionnelle en
Communication, Abidjan, UCAO, 2002.

2. La bibliographie en fin de page


2.1. Pour un ouvrage

Nom (en majuscules), Prénom (en minuscules, en entier), titre et sous-titre (en italique), lieu de
publication, maison d'édition, année.

 LIBAERT Thierry, Le plan de communication, Paris, Dunod, 2008.


 MEMEL Egue Charles, Fraternité Matin et la crise ivoirienne de 2002 à 2004, Riga,
Editions Universitaires Européennes, 2020.
 N’DA Paul, Recherche et méthodologie en sciences sociales et humaines. Réussir sa
thèse, son mémoire de master ou professionnel, et son article, Paris, L’Harmattan, 2015.
 RENCKER Edouard, La Com’interne, Paris, Eyrolles, 2008.
 TOURNEUX Henry, TRILLES Henri et WATSON Stephen, Trois recueils de contes
africains, Paris, Karthala, 2007.

- Plus de 3 noms : citer les 3 premiers noms suivis de et al. (en italique)

 BIERSCHENK Thomas, BLUNDO Giorgio, JAFFRÉ Yannick et al. (dir.), Une


anthropologie entre rigueur et engagement...

2.2. Thèses, mémoires, rapport de stage

Prénom (majuscules), Nom (miniscule), Titre, Niveau de la Thèse ou du mémoire, avec


précision de la discipline, Ville, Université de soutenance, année.

 AGNEY Ahou Florence, 19 septembre, Consumérisme et processus démocratique en


Côte d’Ivoire en 2010. A l’épreuve de la rationalité des décisions de lecture de 12
quotidiens, Thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication,
Abidjan, Université Félix Houphouët-Boigny, 2014.

22
 MEMEL Egue Charles, L’impact de l’émission religieuse catholique télévisée sur les
Ivoiriens, Mémoire de Licence en Communication, Abidjan, UCAO, 1999.
 TEMBINE Yanda, L’impact de l’image vidéo dans les productions radiophoniques de
l’émission « Les Matins d’Al Bayane », Mémoire de Master en communication, Abidjan,
ISACOM-BLM, 2023.

2.3. Pour les références électroniques

NOM, Prénom, Titre du document, nom de la revue, année, nom du site, date (jour, mois, année
de consultation par l’utilisateur), adresse URL

 CANTALAMESSA Raniero, « J’ai des pensées de paix, et non de malheur », Zenit,


https://fr.zenit.org/2020/04/10/vendredi-saint-dieu-est-notre-allie-pas-celui-du-virus-
affirme-le-pcantalamessa/, 2020, Consulté le 25/11/2020 à 18h30
 GUIDERE Mathieu, « Translating Practices in International Advertising », Translator’s
Journal, 2000, 22 janvier, <http : //accurapid.com/journal/15 advert. htm>, Consulté le
12/10/2014 à 17h25.

23
CONCLUSION

Un des moyens pour réussir ses études réside dans le fait de bien s'organiser et de savoir établir
des priorités. De bonnes méthodes de travail impliquent entre autres de savoir chercher de
l’information (décoder, traiter, utiliser, intégrer l'information), de savoir prendre des notes, de
bien gérer son temps et ses activités, de travailler en équipe harmonieusement et efficacement.

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BIBLIOGRAPHIE

 AMSIDDER Abderrahmane, BENDAHANE Mohamed, SHAKOUK Saïd et. al, Guide


d’initiation à la méthodologie du travail universitaire, Rabat, AUF, 2020.
 LEVASSEUR Caroline, Méthodes de travail efficaces, 2012.
 Former, se former à la méthodologie du travail universitaire, 2018.
 Guide du LMD, juin 2011.

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