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Module : Mathématiques

Série 01 : Systèmes de numérotation – Conversion X/10 – Conversion entre


bases – Opérateurs arithmétiques en binaire – Division - complémentation
1. Systèmes de numérotation
Système décimal Système binaire Système hexadécimal
0-1-2-3-4-5-6-7-8-9 0-1 0-1-2-3-4-5-6-7-8-9-A-B-C-D-E-F
 Nombre de symbole : base
 Système de numérotation : base – symboles (digits) – poids du digit
2. Différentes systèmes de numérotation
2.1. Système décimal
Base → 10 ; symboles → 0-1-2-3-4-5-6-7-8-9 ; poids → puissance de 10
345,567 = partie décimale + partie fractionnelle
Forme polynomiale : 2011 = 2×103 + 0×102 + 1×101 + 1×100
1978,265 = 1×103 + 9×102 + 7×101 + 8×100 + 2×10-1 + 6×10-2 + 5×10-3
Comptage en décimal :
Sur une position : 0, 1, 2,….. , 9 → 101 – 1 → 101
Sur deux positions : 00, 01, 02, …….→ 102 – 1 → 102
Sur n positions : minimum 0, maximum 10n-1, nombre de combinaisons 10n
2.2. Système binaire
Base → 2 ; symboles → 0-1; poids → puissance de 2
8 bits = quarter ; 8 bits = octet
(1110)2 = 1×23 + 1×22 + 1×21 + 0×20 = (14)10
(1110,101)2 = 1×23 + 1×22 + 1×21 + 0×20 + 1×2-1 + 0×2-2 + 1×2-3 = (14,625)10
Comptage en binaire :
Sur un bit : 0, 1 → 21
Sur deux bits : 00, 01, 10, 11 → 22 = 4 combinaisons
Sur trois bits : 000-001-010-011-100-101-110-111 = 8 combinaisons
2.3. Système octal
Base → 8 ; symboles → 0-1-2-3-4-5-6-7; poids → puissance de 8
(127)8 = 1×82 + 2×81 + 7×80 = (87)10
(127,65)8 = 1×82 + 2×82 + 7×81 + 6×8-1 + 5×8-2 = (87,828125)10
2.4. Système hexadécimal

1
B → 16 ; S → 0-1-2-3-4-5-6-7-8-9-A-B-C-D-E-F; P → puissance de 16
(17)16 = 1×161 + 7×160 = (23)10
(AB)16 = A×161 + B×160 = 10×161 + 11×160 = (171)10
2. Conversion d’une base à la base 10
Développement en polynôme dans X puis la somme
(1101)2 = 1×23 + 1×22 + 0×21 + 1×20 = (13)10
(1A7)16 = 1×162 + 10×161 + 7×160 = (423)10
(43,2)5 = 4×51 + 3×50 + 2×5-1 = (23,4)10
Remarque : valeur de symbole < base X
3. Conversion entre bases
3.1. Conversion décimal-binaire
Division tant que le quotient est supérieur ou égal à la base 2
Prendre le dernier quotient et les restes (de la dernière vers la première)
(77)10 = (1001101)2
Partie entière (divisions)+Partie fractionnelle (multiplications→produit=1 ou<2)
0,625×2 = 1,25 → 0,25×2=0,5 → 0,5×2 =1,0 → 101 ≈ (0,625)10 = (0,101)2
0,6×2 = 1,2 → 0,2×2=0,4 → 0,4×2=0.8 → 0.8×2 =1.6 ≈ (0,6)10 = (0,1001)2
3.2. Conversion décimal-X
Division sur X tant que le quotient est supérieur ou égal à la base X
Prendre le dernier quotient et les restes (de la dernière vers la première)
(35)10 = (1022)3
(34)5 = (?)7 → b1 à 10 puis à 7
3.3. Conversion binaire – octal - hexadécimal
3.3.1. Octal - Binaire
 Octal → symbole = 3 bits en binaire
Octal Binaire Octal Binaire Octal Binaire Octal Binaire
0 000 2 010 4 100 6 110
1 001 3 011 5 101 7 111
(345)8 = (011 100 101)2
(65,76)8 = (110 101, 111 110)2
 Regrouper 3 bits = symbole en octal
De droite à gauche pour « entière » et de gauche à droite pour « fractionnelle »
Si besoin ajouter des « zéros »

2
(11001010010110)2 = (011 001 010 010 110)2 = (31226)8
(35,34)2 = (011 101, 011 100)2
3.3.2. Hexadécimal - Binaire
 Hexadécimal → symbole = 4 bits en binaire
Hex Bin Hex Bin Hex Bin Hex Bin
0 0000 4 0100 8 1000 C 1100
1 0001 5 0101 9 1001 D 1101
2 0010 6 0110 A 1010 E 1110
3 0011 7 0111 B 1011 F 1111
(345B)16 = (0011 0100 0101 1011)2
(AB3,4F6)16 = (1010 1011 0011, 0100 1111 0110)2
 Regrouper 4 bits = symbole en hexadécimal
De droite à gauche pour « entière » et de gauche à droite pour « fractionnelle »
Si besoin ajouter des « zéros »
(11001010100110)2 = (0011 0010 1010 0110)2 = (32A6)16
(110010100,10101)2 = (0001 1001 0100,1010 1000)2 = (194,A8)16
4. Opérateurs arithmétiques en binaire
4.1. Addition

4.2. Soustraction

4.3. Multiplication

4.4. Division

3
5. La complémentation
Le complément → coder des nombres négatifs → n bits → -(2n-1-1) à + (2n-1-1)
Le premier bit pour le signe (positif : 0 et négatif : 1) et (n-1) bits pour le nombre
Exemples : Sur 8 bits → -(28-1-1) à + (28-1-1) → -127 à 127
Sur 4 bits → -7 à 7
11101000 = -(2n-1-1) = -27 + 26 + 25 + 23 +1 = -23
5.1. Complément à un
En changeant tous les 1 à 0 et tous les 0 à 1
+5 = (0101)2 sur 4 bits → -5 = (1010)2 sur 4 bits
+8 = (001000)2 sur 6 bits → -8 = (110111)2 sur 6 bits
5.2. Complément à deux
Complément à 2 = (complément à 1) + 1
10110010 → 01001101 + 1 = 01001110
(01010110)2 = (86)10 (10101010)2 = (-86)10
5.3. Addition et soustraction par complément à deux
5.3.1. Addition
Cas1 : Les deux nombres sont positifs
Addition binaire classique
Cas2 : Le nombre positif est plus grand que le nombre négatif
Addition binaire classique
Oublie la dernière « R » à gauche → S positive
Cas3 : Le nombre négatif est plus grand que le nombre positif
Addition binaire classique, S négative
La somme est représentée directement dans le système complément à deux
Cas4 : Les deux nombres sont négatifs
Addition binaire classique
Oublie la dernière « R » la plus à gauche → S négatif
5.3.2. Soustraction
A – B = A + (-B)
- A – B = (-A) + (-B)
Prendre le système complément à deux pour représenter (-B)
(01100101) – (00101011) = (01100101) + (11010101) =(00111010)

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Module : Mathématiques
Série 02 : Notion de la logique binaire et la table de vérité
1. Conjonction
L’assertion « P et Q » aussi notée « P ˄ Q » s’appelle conjonction
« P*Q », « P×Q », « P.Q »
2. Disjonction
« P ou Q » aussi notée « P ˅ Q » s’appelle disjonction, « P+Q »
3. Négation d’une proposition
Négation de P notée « non P » ou « -P » ou « !P » ou « /P » ou « \P »
P Q -Q P˄Q P˅Q
Faux Faux Vrai Faux Faux
Faux Vrai Faux Faux Vrai
Vrai Faux Faux Vrai
Vraie Vrai Vrai Vrai
4. Proposition et table de vérité
Formules propositionnelles, on utilise => <=  ( ) [ ]
Table de vérité: manière sémantique de représenter calcul propositionnel classique
5. Tautologies et des contradictions
Tautologie : (P ˅ -P) → affectations possibles sont « T »
Contradiction : (P ˄ -P) → affectations possibles sont « F »
6. Equivalence logique : algèbre de propositions
(P => Q) et (Q => P) ≡ P  Q (P et Q ont même valeur de vérité)
P Q P => Q Q => P PQ
Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai
Vrai Faux Faux Vrai Faux
Faux Vrai Vrai Faux Faux
Faux Faux Vrai Vrai Vrai
Non (P et Q)  (non P ou non Q)
Non (P ou Q)  (non p et non Q)
Non (P => Q)  (P et non Q)
(P => Q)  (non Q => non P)

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Module : Mathématiques
Série 03 : Portes logiques et circuits logiques
I. Algèbre de Boole
1. Définition algèbre de Boole : 1 → vrai, 0 → faux
2. Variable binaire
Exemple 1: Lampe off → s=0 Lampe on → s=1
Coupe ouvert au repos (a) Coupe fermée au repos ( a )
Sans influence (ouvert) →a=0 Sans influence (ouvert) →a=1 → a =0
Avec influence (ouvert) →a=1 Avec influence (ouvert) →a=0 → a =1
3. Fonctions logiques principales
‫نعم‬ ‫النفي‬ ''‫الجمع ''أو‬ ''‫الضرب ''و‬
OUI NON OU = OR ET = AND
3.1. Fonction « OUI » [sortie = entrée] → « Une » variable
Etats de lampe « S » en sortie Tableau de vérité Equation logique
Lampe brille appuyant « a » a = 0 → S=0 S=a
Lampe éteinte libérer « a » a = 1 → S=1
3.2. Fonction négation « NON » [sortie <> entrée] → « une » variable
Etats de lampe « S » en sortie Tableau de vérité Equation logique
Lampe éteinte appuyant « a » a = 0 → S=1 S= a
Lampe brille libérer « a » a = 0→ S=1
3.3. Fonction produit « ET = AND » → « deux » variables
Une lampe en série ave deux coupes en série
Etats de lampe « S » en sortie Tableau de vérité Equation logique
Lampe brille appuyant « a et b » a=0 b=0 → S=0
a=0 b=1 → S=0 S = a●b
Lampe éteinte libérer « a ou b ou les deux » a=1 b=0 → S=0
a=1 b=1 → S=1
3.4. Fonction addition « OU = OR »
Une lampe en série avec deux coupes en parallèle
Etats de lampe « S » en sortie Tableau de vérité Equation logique
Lampe brille appuyant « a ou b ou les deux » a=0 b=0 → S=0
a=0 b=1 → S=1 S = a+b
Lampe éteinte libérer « a et b » a=1 b=0 → S=1
a=1 b=1 → S=1

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Table de vérité à trois variables d’entrée
a b c S = a.b.c S = a+b+c
0 0 0 0 0
0 0 1 0 1
0 1 0 0 1
0 1 1 0 1
1 0 0 0 1
1 0 1 0 1
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1
Propriétés des fonctions logique « ET » et « OU »
Propriétés ET OU
Commutativité A●B = B●A A+B = B+A
Associativité (A●B)●C = A●(B●C) (A+B)+C = A + (B+C)
Distributivité A●(B+C) = A●B+A●C A+(B●C)=(A+B)●(A+C)
Elément neutre A●1 = A A+0 = A
3.5. Relations essentiels dans Algèbre de Boole
Equation Représentation électrique Equation Représentation électrique
A+A=A 2 coupes (f/f ou o/o) en parallèle A+0=A 1 coupe o/f + fil coupé en parallèle
A●A=A 2 coupes (f/f ou o/o) en série A●0=0 1 coupe o/f + fil coupé en série
A A 1 2 coupes (f/o ou o/f) en parallèle A+1=1 1 coupe o/f + fil lié en parallèle
A A  0 2 coupes (f/o ou o/f) en série A●1=A 1 coupe o/f + fil lié en série
Théorème de De Morgan
a b  a  b
a  b  a b
a b  c  abc
a  b  a b
3.6. Fonction « NON ET = NAND » et « NON OU = NOR »
NON ET NON OU
A B S Equation logique A B S Equation logique
0 0 1 0 0 1
0 1 1 S  a b 0 1 0 S  a b
1 0 1 1 0 0
1 1 0 1 1 0

7
4. Représentation des fonctions logiques
a. Table de vérité : tout état possible pour entrée et sortie
b. Relation algébrique de fonction logique f
A B C F A B C F A B F1 F2
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0
0 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0
0 1 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1
1 0 0 0 1 0 0 1 f1  a  b f2  a  b  a  c
1 0 1 0 1 0 1 0
1 1 0 0 1 1 0 0
1 1 1 0 1 1 1 0
f  a bc f  a b  a c
5. Simplification des équations logiques
a- Méthode algébrique

f1  a  b  a  b f3  a  a  b f 2  ( a  b)  ( a  b) f4  a  a  b
f1  a  (b  b) f 3  ( a  a )  ( a  b) f2  a  a  a  b  a  b  b  b f 4  a  (1  b)
f1  a  1  a f 3  1  ( a  b)  a  b f 2  b  (a  a )  b f4  a 1  a
f 2  b  (a  a )  b  b  b  b

b- Tableau de Karnaugh
22=4 (2entrées) 23 = 8 (3 entrées) 24 = 16 (4 entrées)
a\b 0 1 a\cb 00 01 11 10 ab\cd 00 01 11 10
0 a.b a.b 0 a.b.c a.b.c a.b.c a.b.c 00 a.b.c.d a.b.cd
. a.b.c.d a.b.c.d

1 a.b a.b 1 a.b.c a.b.c a.b.c a.b.c 01 a.b.c.d a.b.cd


. a.b.c.d a.b.c.d

11 a.b.c.d a.b.cd
. a.b.c.d a.b.c.d

10 a.b.c.d a.b.cd
. a.b.c.d a.b.c.d

A B C S a\b 00 01 11 10
0 0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 1 1 1 0 1 1 0
0 1 0 0
f  a.b.c  a.b.c  a.b.c
8
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 1 1

Exemples :
a\b 00 01 11 10 a\b 00 01 11 10 a\b 00 01 11 10
0 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0
1 0 1 1 0 1 0 0 1 0 1 0 1 1 1
S c S  bc  ab S  ac  ab

ab\cd 00 01 11 10 ab\cd 00 01 11 10 ab\cd 00 01 11 10


00 0 0 1 1 00 1 0 0 1 00 1 1 1 1
01 0 0 1 1 01 0 1 1 0 01 1 1 1 1
11 0 0 1 1 11 0 1 1 0 11 0 1 1 0
10 1 1 1 1 10 1 0 0 1 10 0 1 1 0
S  c  a.b S  b.d  b.d S ad

ab\cd 00 01 11 10 ab\cd 00 01 11 10
00 1 0 0 1 00 0 1 0 0
01 1 1 1 1 01 1 0 1 1
11 1 1 0 0 11 0 1 0 1
10 0 0 0 0 10 1 1 1 1
S  a.d  a.b  b.c S  a.b  c.d  a.b.c  a.b.d  a.c.d  b.c.d

Remarque :
1. Cas d’adition des « 1 » → équation sous forme somme de produits de variables
2. Cas d’adition des « 0 » → équation sous forme produit de somme de variables

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Module : Mathématiques
Série 04 : Repérage des coordonnées dans un plan
1. Définition
Un vecteur → flèche, représenter force, déplacement, vitesse
Vecteur : longueur – direction – sens

𝐴𝐵 𝑜𝑢 AB 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐴 𝑒𝑡 𝐵
𝐴𝐵 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝐴 𝑒𝑡 𝐵
𝑆𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐵
A : origine et B : extrémité
2. Opérations sur vecteurs
2.1. Egalité deux vecteurs
   
u et v sont égaux u  v si même :
 
Longueur : u  v , direction : droits portants parallèles, Sens : identique
Conséquences :
 
(1) AB  CD → ABCD : parallélogramme
   
(2) ‘’I’’ milieu du segment [AB] → AI  IB et BI  IA
2.2. Somme deux vecteurs
Est le vecteur part de l’origine du premier et arrive à l’extrémité de l’autre
  
Relation de « Chasles » : AB  BC  AC
2.3. Différences deux vecteurs
C’est la somme du premier et l’opposé du second

Opposé vecteur u : même longueur, même direction, sens opposé
       
AB   BA AB  BC  AB  ( BC )  AB  (CB)
2.4. Produit d’un vecteur par un réel

u × k → vecteur même direction → longueur multiple → sens *selon k(+/-)]
Remarque :
 Si deux vecteurs → même direction → « colinéaires »
 Impossible d’additionner ou de soustraire nombres avec vecteurs
 
 AB, CD colinéaires → (AB)//(CD)
 
 AB, AC Colinéaires → A, B, C sont alignés

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3. Repérage dans plan

(o, i, j ) Repère orthogonale, A(xA,yA) et B(xB,yB) deux points de ce repère
3.1. Longueur d’un vecteur

AB  AB  ( xB  xA )2  ( yB  y A )2

3.2. Direction d’un vecteur


yB  y A
Equation de la droite (AB) : y   xB  xA   y A
xB  xA
3.3. Coordonnée d’un vecteur
  
OM  x.i  y. j
3.4. Coordonnées d’un vecteur
  xB  xA    
AB    AB  ( x  x ).i  ( y  y A j
).
 yB  y A 
B A B

Si deux vecteurs égaux → même coordonnées


3.5. Coordonnées et vecteurs colinéaires
   
Si u et v sont colinéaires → u  k.v
xu yu  xu  k .xv  xu  yv  xv  yu
k  car  
xv yv  yu  k . yv  xu  yv  xv  yu  0
 x  x 
u  1  v  2  sont colinéaires si : x1  y 2  x2  y1  0
 y1   y 2 
Résultat
x x y y
« I » milieu du segment [AB] → I  A B , A B 
 2 2 

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Module : Mathématiques
Série 05 : Résolution d’un système d’équations linéaires
Méthodes directes : ‘’Cramer’’, ‘’Gauss’’, Jordan, Cholevsky
Méthodes itératives : Jacobi ; Gauss-Seidel, Relaxation
1. Equations linéaires à une inconnue
b
a.x  b  0  x  
a
b  0  R
a  0
b  0  
2. Equations linéaires à deux inconnues
2.1. Equation homogène : a.x  b. y  0
 x  b
 a et b non nuls tous les deux → 
 y  a
 a = b = 0 → doubles infinité de solutions x et y
2.2. Equation affinée : a.x  b. y  c
 a et b non nuls tous les deux → infinité de solutions
c  0  double _ inf inité _ solutions
 a=b=0 → 
c  0  Im possible
 x  x0  b
Remarque : si (x0,y0) solution particulière → 
 y  y0   a
3. Systèmes d’équations linéaires
3.1. Définition
a11.x1  a12 .x2  ...  a1 p .x p  b1

a21.x1  a22 .x2  ...  a2 p .x p  b2
 solution( x1 , x2 ,..., x p )  bi  0  Système _ hom ogéne

...............................................
a .x  a .x  ...  a .x  b
 n1 1 n 2 2 np p n

 a11 , a12 ,..., a1 p   x1  b1 


     
 a21 , a22 ,..., a2 p  *  x2   b2    A * X  B  f ( x)  b

.....................  .  .  
      [aij ]  A  Matrice  AX  B
 an1 , an 2 ,..., anp   xn  bn 

3.2. Rang du système linéaire

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A, B → Matrices colonnes
« Rang » du système = rang de matrice (A) → r(1) = r[A] = r(f)
Rang = nombre maximum vecteurs colonnes de ‘A’ linéairement indépendants
3.3. Système de Cramer → p=n=r
a11.x1  a12 .x2  ...  a1n .xn  b1
a .x  a .x  ...  a .x  b
 21 1 22 2 2n n 2

...............................................
an1.x1  an 2 .x2  ...  ann .xn  bn

 Rang du système est égal à « n »


 Système admet solution unique X=A-1B
 Système homogène → B=0 → X=0 → solution triviale
 Matrice A est inversible
x1 (u1 )  x2 (u2 )  ...  xn (un )  B
Pour obtenir « x1 », on replace dans le déterminant det  (u1 ),(u2 ),...,(un )  le
vecteur ui par le vecteur B, on obtient :
det  (u1 ),..., B,...,(un )   det  (u1 ),..., x1 (u1 ),..., xn (un ),...,(un )   x1 det  (u1 ),...,(ui ),...,(un )   xi det[ A]
det[ A1 ] det[ A2 ] det[ Ai ] det[ An ]
Formules donnant solution : x1  ; x2  ;...; xi  ;...; xn 
det[ A] det[ A] det[ A] det[ A]
« ai » : Matrice déduite de A en remplaçant la colonne « i » par colonne B
Exemple : Système à 4 équations linéaires à 4 inconnues
3x1  3x2  5 x3  2 x4  33 3,3,5, 2   33 
5 x  4 x  8 x  3x  49 5, 4,8, 3   49
 1  
 A B   det[ A]  2
2 3 4

2
 1 x  3 x2  4 x3  x4  16  2,3, 4,1  16 
    
7 x1  5 x2  18 x3  6 x4  101 7,5, 18, 6 101 
det[ A1 ] det[ A2 ] det[ A3 ] det[ A4 ]
x1  ; x2  ; x3  , x4 
det[ A] det[ A] det[ A] det[ A]
 33,3,5, 2   x1  2
 49, 4,8, 3   x  3
   2
A  det[ A1 ]  4  
16,3, 4,1   x3  4
  
101,5, 18, 6   x4  5
3.4. Système de Gauss
Deux étapes : Triangularisation supérieure – Elimination
a. Triangularisation

13
a11.x1  a12 .x2  ...  a1n .xn  b1 a11.x1  a12 .x2  ...  a1n .xn  b1'
a .x  a .x  ...  a .x  b 
 21 1 22 2 01  a22 .x2  ...  a2 n .xn  b2
'


2n n 2
  AX  B  SX  B '
............................................... ...............................................

an1.x1  an 2 .x2  ...  ann .xn  bn 0  0  0  ...  a .x  b'
 nn n n

b. Elimination
 a11 , a12 ,..., a1n  b1 
 a11 , a12 ,..., a1n   x1  b1   an1 
an1   x1    a21 
 a , a ,..., a   x  b   0, a22 a12 ,..., a2 n a1n   b2  b1
  *      ( III )   a a  x  a 
21 22 2 n 2 2

11 11
 *   
2 11

.....................  .  .  ..................... .  .
           
 n1 n 2
a , a ,..., ann   n 
x  n
b  a   n  b  n1 b 
x  a
 an1 , an 2 ,..., ann   n 1
n1
a1n
 a11   a11 
1
x1   b1  a12 x2  ...  a1n xn 
a11
Exemple :
 2, 4,8  34 
A   4,11, 25  B  101
 
6,18, 46 180

1. Triangularisation
   
 2, 4,8  34 
   x1     2, 4,8   x1  34 
0,11  4 4, 25  4 8   x2   101  4 34   0,3,9   x2   33 
 2 2    2     
 x  78
    
 
 3  
6  3
x 0, 6, 22
6 6
0,18  4, 46  8 180  34 
 2 2   2 
Après élimination x1 et x2
   
 2, 4,8   x1  34   2, 4,8   x1  34 
         
0,3,9   x2   33   0,3,9   x2   33 
 6  x   6  0, 0, 4   x3  12 
0, 0, 22  9   3  78  33 
 3   3 
2 x1  4 x2  8 x3  34  x1  1 
    
3x2  9 x3  33   x2   2
4 x  12  x  3 
 3  3  

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Module : Mathématiques
Série 06 : Fonctions – Continuité - Dérivabilité
1. Equation premier ordre
b x -Ѡ -b/a +Ѡ
a.x  b  0  x 
a signe Signe contraire « a » Même signe « a »
2. Equation deuxième ordre
  ' b  
 x 
  0   2.a Même « a » Contraire « a » Même « a »
  x ''  b  
 
 2.a
 b Même « a » Même « a »
  b  4.a.c   0  x 
2

 2.a
  0  
 Même « a »



3. Système à 2 équations d’ordre 1


ax  by  c  0 a, b
  det   ab ' a ' b
 a ' x  b ' y  c '  0 a ', b '
 b, c

det b ', c '
  pas _ solution  non _ équivalents  x  X

det  0    det det
 inf inité _ solutions  équivalents  
det  0  solution _ unique  c, a
  det Y c ', a '
y  
 det det

4. Système à 3 équations d’ordre 1


ax  by  cz  d  0 a, b, c
 b ', c ' a, c ' a ', b '
a ' x  b ' y  c ' z  d '  0  det  a ', b ', c '  a b c
a '' x  b '' y  c '' z  d ''  0 b '', c '' a '', c '' a '', b ''
 a '', b '', c ''
  d , b, c

 d ', b ', c '
 det X d '', b '', c ''
x  
 det det
 a,  d , c

 a ', d ', c '
  pas _ solution  non _ équivalents 
 det  0    det Y a '', d '', c ''
 inf inité _ solutions  équivalents   y  
det  0  solution _ unique  det det
  a , b,  d

 a ', b ', d
 det Z a '', b '', d
z  
 det det




5. Suites arithmétique et géométrique


U n 1  U n  r Vn 1  Vn  q
U n  U 0  nr Vn  V0  q n
U n  U1  (n  1)r Vn  V1  q n 1
U n  U p  (n  p )r Vn  V p  q n  p
a  c  2b a  c  b2
nbr
S  prémier  dérnier  S  prémier
q nbr  1
2 q 1

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6. Fonctions pair, impair
Pair : f ( x)  f ( x)  OY  plan _ symétrie
Im pair : f ( x)   f ( x)  O  Po int_ symétrie

7. Dérivabilité
 f  g  '  f ' g ' k '  0
 f  g  '  f ' g  g ' f x '  n x
n n 1

k  f  '  k  f '  1
 n
 n
 '  n 1
x  x
 f  f ' g  g ' f
 ' 
g2
 x 
1

g 2x
f  n  f ' f n 1
n

 1  f '
 '  2  f  '  2f f'
 f  f

8. Fonction originaux
F’(x) F(x) F’(x) F(x) F’(x) F(x)
0 K xn x n 1 1 1
n 1 xn (n  1) x n 1
9. Asymptotes
x :   lim f ( x)  y0  horizontale
x : k (, )  lim f ( x)    verticale
x :   lim  f ( x)  (ax  b)   0  incliné

10. Axe et centre de symétrie


po int : f (2  x)  f ( x)  2
Axe : f (2  x)  f ( x)  0

11. Tangente
y  f '( x  xx )  f ( x0 )
12. Logarithme népérien, exponentielle
ln(a  b)  ln a  ln b
e x  e y  e x y x    lim(ln x)  
a
ln  ln a  ln b e x
x  0  lim(ln x)  0
b  e x y x    lim(e x )  0
ey ln x
ln x n  n ln x x    lim 0
( e x ) y  e x y x x    lim(e x )  
ln1  0 e0  1 x  0  lim( x ln x)  0 ex
f' e 
 , e 
0 ln x x    lim  
(ln f ) '  x  1  lim 1 x
f  e f  '  f ' e f x 1
ln( x  1)
ln(e f )  f eln f  f x  0  lim 1
x

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