Vous êtes sur la page 1sur 9

COURS DE RESEAUX

INDUSTRIELS AUTOMATES

Programme

Chapitre I : Introduction Générale

I. Généralités
I.1. Le réseau physique
I.2. Le réseau logique
II. Classification
III. Système de commutation

Chapitre II : Support de transmission et matériels d’interconnexions

Chapitre III : L’adressage IP

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


CHAPITRE I : INTRODUCTION GÉNÉRALE SUR LE
RESEAU INFORMATIQUE et AUTOMATE.

GÉNÉRALITÉS
Au cours des décennies on a assisté dans le domaine de télécommunication à la mise au point
de système de transmission à la fois rapide et de grande capacité. En outre dans le domaine de
l’informatique, les récents développements de la technique des circuits intégrés ont permis de
concevoir des automates plus encombrants, peu couteux, performants et pas conséquents
d’utilisation largement répandu.

Dans un tel contexte, il est donc naturel de vouloir connecter à un même ensemble, différents
équipements informatiques formant ce qu’on appelle des réseaux.

Un réseau automate est un ensemble équipement informatique et électronique comprenant


entre autre des terminaux, des ordinateurs, des imprimantes, etc. reliés entre eux par des
liaisons de communications (médias).

Ces équipements informatiques constituent des nœuds ou des stations de travails dont
l’interconnexion permet l’échange d’informations entre les utilisateurs géographiquement
repartis. L’objectif principal de tous réseaux est de rendre opérationnel le partage de
ressources entre les membres d’une organisation et d’une région donnée. Ce qui contribue à
augmenter le taux d’utilisation de l’ensemble des équipements interconnectés. Les réseaux
peuvent être d’ordre matériel ou d’ordre logiciel. Les technologies des réseaux informatiques
reposent sur les modèles informatiques suivantes :

L’informatique centralisé : l’automate central fournit la totalité de capacité de


stockage et traitement des données. Le terminal (l’automate) est un simple
périphérique distant entrée-sortie.
L’informatique distribué : l’application est divisée en tâche et le traitement de chaque
tâche est confié à un automate. Les résultats du traitement peuvent être transmis sous
forme de données aux autres automates.
L’informatique de collaboration ou traitement coopératif : c’est une sorte
d’informatique distribué utilisant les automates en réseaux qui collaborent en se
partageant les capacités de traitement. Deux ou plusieurs automates peuvent se
partager la même tâche. Un réseau informatique est généralement constitué de deux
(02) parties :
 Le réseau physiques ou matériel réseau :il est constitué
essentiellement de support de communication (câbles,
fibres ……etc.), d’équipements d’interconnexion (les ponts, les
répéteurs, les passerelles, etc.), et enfin des équipements terminaux
(ordinateurs, automates, imprimantes, serveur).

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


 Le réseau logique : c’est l’ensemble des ressources tels que : l’espace
disque dur, les applications, les systèmes d’exploitation, les
protocoles.

Le terme « réseau » définit un ensemble d'entités (objets, personnes, etc.) interconnectées les
unes avec les autres. Un réseau permet ainsi de faire circuler des éléments matériels ou
immatériels entre chacune de ces entités selon des règles bien définies

I. CLASSIFICATION DES RÉSEAUX

Il n’est pas du tout facile de classer les réseaux car les critères sont multiples : on peut faire
une première classification par rapport à leur taille :

Les réseaux locaux ou LAN (local Area Network) : ce sont des réseaux qui peuvent se
développer sur un ou plusieurs bâtiments et permet de satisfaire tous les besoins de cette
entreprise.

MAN : Métropolitain Area Network

Les réseaux métropolitains (MAN), de taille plus importante que les LAN, sont appelés ainsi
parce qu'ils peuvent couvrir l'étendue d'une ville (entre une vingtaine et une centaine de

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


kilomètres). Ils regroupent fréquemment des matériels et des médias de transmission
différents pour assurer les communications sur ces distances ou lorsque l'un des réseaux
interconnectés n'a pas besoin d'accéder à toutes les fonctions de l'autre.

WAN : Wide Area Network Les réseaux étendus

Les réseaux étendus (WAN) sont constitués de réseaux de portée supérieure à celle des MAN.
Ils permettent d'interconnecter des LAN disséminés dans diverses régions d'un pays, voir du
monde. Très longues distances : opérateurs internationaux.

On peut aussi faire une classification du réseau en fonction de la topologie ou de


l’architecture.

La topologie définit la structure du réseau. La définition de la topologie comprend deux


parties : la topologie physique, représentant la disposition effective des fils (média), et la
topologie logique, précisant la façon dont les hôtes accèdent au média.

Ce terme décrit les liaisons physiques et logiques entre les nœuds du réseau. En un mot, c'est
la configuration physique et logique de votre réseau.

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


- LES RÉSEAUX EN MODE DE DIFFUSION :ce mode consiste a un partage du
support de transmission, chaque message envoyé dans le réseau est reçu par tous les
autres, c’est l’adresse spécifique placée dans le message qui permettra à chaque
équipement de déterminer si le message lui est adressée ou non à tout moment, un seul
équipement a le droit d’envoyer un message sur le support, pour cela, il faut qu’il écrit
pour voir au préalable si la voie est libre, si ce n’est pas le cas, il n’y a pas de
transmission
Bus

Anneau

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


satellite

- LES RÉSEAUX EN MODE POINT À POINT :


La topologie étoilée : cette configuration est la plus connue et fut la première à
voir le jour. Elle est caractérisée par un nœud central à laquelle chaque station de
travail est reliée ; chaque périphérique réseau est connecté au périphérique central par
une liaison point à point appelé HUB ou concentrateur. Le nœud central gère et
contrôle l’ensemble des équipements, ainsi lorsqu’une station désire communiquer
avec une autre, il incombe au nœud central de lui fournir le chemin à travers le réseau.

Étoilée

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


La topologie en maille : Ces périphériques sont reliés entre eux via des connexions
point à point, ainsi nous avons : La topologie en maillage régulier, dans ce cas
l’interconnexion est totale, ce qui assure une fiabilité du réseau ; par contre c’est une
topologie très coûteuse en câble.

Maillage régulier

arbre Anneau

NB : quel que soit le type d’architecture ou de topologie, on trouve deux modes de


fonctionnement : le fonctionnement avec connexion et le fonctionnement sans connexion.

Dans tous les cas, il existe plusieurs types ou techniques de commutation ou


d’établissement provisoire d’une liaison entre un nœud émetteur et un nœud récepteur
dans le réseau.
7

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


II. SYSTÈME DE COMMUTATION
Ainsi nous avons :
- La commutation de ligne ou de circuit : dans ce type, un circuit particulier entre
l’émetteur et le récepteur est créé avant que ceux-ci commencent à échanger les
informations. Ce circuit sera propre aux deux entités et sera libéré lorsque l’un deux
décidera de couper la communication, si pendant un certain temps, les deux entités ne
change rien, le circuit leur reste quand même disponible ou attribué.
Exemple : le téléphone.
- La commutation de message : le message ou conservation est divisé en sous message,
et chaque sous message est accompagné à son adresse de destination. Elle consiste à
cheminer le message à transmettre de nœud à nœud, de la source à destination.
À la différence de la commutation de circuit, un chemin physique n’est pas
préalablement interdit entre nœud émetteur et le nœud récepteur.
Le message complet va transiter de nœud en nœud ou il va inspecter pour décaler les
erreurs, puis garder temporairement en mémoire du nœud jusqu’à ce qu’une liaison du
prochain nœud devient disponible. Dans cette technique de commutation, il est très
difficile de transmettre de long message. Exemple : messageries électroniques
- La commutation de paquet : elle consiste à une décomposition du message à
transmettre en des petits messages de longueurs et de formats donnés appelé paquet,
s’acheminent de façon indépendante à travers le réseau ; selon le principe de la
commutation de message. Il revient alors au nœud destination de reconstituer de
message original concaténation des messages reçus. La grande différence entre la
commutation de paquet et la commutation de message demeure la longueur maximale
d’un paquet qui varie entre 1000 et 5000 bits minimisant ainsi les délais de
transmission sur les liaisons. Un paquet est généralement constitué de trois parties :
L’entête ou header : qui contient des informations d’identification, tel que l’adresse
source, l’adresse de destination, le numéro de séquence.
•Une section de données ou Data : qui contient l’information à transmettre
•Une remarque où traiter : qui regroupe l’information de contrôle de transmission
permettant la détection et la correction d’erreurs éventuelles.
- La commutation de cellule : Une cellule est un paquet particulier de 53 oct. dont 48oct
pour le corps ou le champ d’information et 05 oct. pour l’entête.
Cette technologie de commutation s’adresse pour les réseaux à grands débits.

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.


Pourquoi les réseaux ?
Tout simplement pour communiquer, gagner du temps...

L’objectif d’un réseau ?


C’est le partage des ressources matérielles (disques durs,
imprimantes…) et des ressources logicielles (fichiers,
applications…).

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En Informatique AN 2021-2022.

Vous aimerez peut-être aussi