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Bac blanc
Sciences physique
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Exercice 01 : La corde vibrante
Une corde élastique, tendue horizontalement, est attachée par l’une de ses extrémités S à une
lame vibrante qui lui communique, à partir de l’instant t0 = 0 des vibrations verticales sinusoı̈dales
de fréquence N .
L’autre extrémité est reliée à un support fixe à travers une pelote de coton (voir figure ).

1. Indiquer le rôle de la pelote de coton.

2. Choisir, parmi ces propositions celles qui qualifient l’onde qui se propage le long de cette
corde :

mécanique, transversale, sonore, longitudinale, progressive.

3. Les deux figures (a) et (b) ci-dessous représentent deux photos de la corde prises à 20ms
l’une de l’autre.

3.1) Définir la longueur d’onde λ.

3.2) Déterminer les valeurs de λ, N et de la célérité v de l’onde.
4. Déterminer, à l’instant t1 = 50ms les abscisses des points de la corde qui vibrent en phase
avec la source S.
 
Exercice 02 : La modulation d’amplitude
Afin d’assurer la transmission à grande distance, d’un signal sonore audible, on réalise le mon-
tage suivant :

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Le haut parleur (HP) émet un signal sonore sinusoı̈dale basse fréquence f . Le microphone
(M ) convertit ce signal sonore en signal électrique sinusoı̈dal de la forme s(t) = Sm cos(2πf t)
de même fréquence f . Le système électronique (D) permet de superposer à s(t) une tension
constante positive U0 . La somme des tensions s(t) et U0 est appliquée à l’entrée E1 d’un multi-
plieur convenablement alimenté.
A l’entrée E2 , on applique une tension sinusoı̈dal de haute fréquence de la forme p(t) =
Pm cos(2πF t).
A la sortie du multiplieur on obtient une tension modulée de la forme :

us (t) = k[U0 + s(t)].p(t) où k est une constante.

1. Montrer que us (t) = A[1 + m cos(2πf t)]. cos(2π.F.t) où A est une constante et m
le taux de modulation.
2. On pose Us,m (t) = A[1 + m cos(2πf t)] l’amplitude du signal modulé.
Exprimer les valeurs maximale (Us,m )max et minimale (Us,m )min de cette amplitude en
fonction de A et de m. Exprimer A et m.
En déduire l’expression de m en fonction de (Us,m )max et de (Us,m )min .
3. En visualisant la tension us (t) à l’aide d’un oscilloscope, on obtient l’oscillogramme suivant

3.1) A l’aide du graphe déterminer f, F et m. Que peut-on dire de la qualité de cette

modulation d’amplitude.
3.2) En déduire les valeurs de U0 et Pm sachant que Sm = 2V et k = 0, 25V −1 .

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4. Montrer que la tension modulée peut s’écrire sous la forme :

1 1
us (t) = A.m. cos[π(F − f )t] + A cos(2πF t) + A.m. cos[π(F + f )t]
2 2
Le spectre de la tension modulée est le suivant :

5. Retrouver graphiquement les valeurs de m et de U0 .

 
Exercice 03 : L’électricité
Les circuits RC , RL et RLC sont utilisés dans les montages électroniques des appareils
électriques. On se propose, dans cette partie, d’étudier le dipôle ’ et le circuit LC. Le montage
électrique schématisé sur la figure suivante comporte :
— un générateur idéal de tension de f.e.m E,
— deux condensateurs de capacité C1 et C2 = 2µF ,
— un conducteur ohmique de résistance R = 3kΩ,
— une bobine d’inductance L et de résistance négligeable,
— un interrupteur K à double position.

 Étude du dipôle RC :
On place l’interrupteur K dans la position (1) à un instant pris comme origine des dates
(t = 0).

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1. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension u2 (t) entre les bornes du conden-
sateur de capacité C2 s’écrit :

du2 1 E
+ u2 =
dt RCe RC2

où Ce est la capacité équivalente de l’association des deux condensateurs C1 et C2 en série.

2. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : u2 = A(1 − e−αt ) .
Déterminer l’expression de ’ et celle de α en fonction des paramètres du circuit.
3. Les courbes de la figure suivante, représentent l’évolution des tensions u2 (t) et uR (t).
La droite (T ) représente la tangente à la courbe représentant u2 (t) à l’instant t0 = 0 .

a) Déterminer la valeur de E ainsi que celle de u1 (t) au régime permanent.

b) Montrer que C1 = 4µF .
4. En utilisant la méthode d’Euler, avec un pas de calcul ∆t = 0, 4ms, déterminer la valeur
de la tension u2 à l’instant t1 = 0, 4ms.
 Étude des oscillations électriques dans le circuit LC :
Lorsque le régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K à la position (2) à un
instant pris comme nouvelle origine des dates (t0 = 0)
1. chercher l’équation différentielle vérifiée par la tension uL (t) aux bornes de la bobine.
2. La courbe de la figure suivante représente les variations de la tension uL (t) en fonction du
temps.

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a) Déterminer la valeur de l’énergie totale Etot du circuit.

b) Calculer l’énergie électrique Ee emmagasinée dans le condensateur C2 à l’instant t =
2, 7ms.
 
Exercice 04 : Appareil de déviation
On considère deux plaques métalliques parallèles P et P 0 , distantes de d, de longueurs ` et
entre lesquelles on applique une tension constante UP P 0 = U > 0.
Des électrons de charge q = −e et de masse m pénètrent, entre ces plaques, au point O origine
du référentiel d’étude (Oxy) galiléen, avec la vitesse initiale −
→
v 0 . Le vecteur −
→
v 0 est dans le plan
(Oxy) et fait un angle α avec l’axe (Ox).
• Données :
v0 = 8.106 m/s; α = 30◦ ; d = 7cm; ` = 20cm; e = 1, 6.10−19 C; m =
9, 1.10−31 kg
Dans la suite, on néglige le poids de l’électron devant la force électrique.

1. En appliquant la deuxième loi de Newton à l’électron, déterminer les équations horaires x(t)
et y(t) de son mouvement.
2. Déterminer l’équation cartésienne y = f (x) de sa trajectoire.
3. Déterminer les coordonnées (xs , ys ) du sommet de la trajectoire. En déduire une relation
entre v0 , α, U, e et m pour que l’électron ne soit pas capté par la plaque supérieure.

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4. On veut que l’électron ressorte en O 0 .

4.1) Déterminer la tension U à appliquer entre les plaques en fonction de `, α, d, v0 , m et
e.
4.2) Calculer la valeur de U pour que l’électron ressorte en O 0 .
4.3) Sachant que la norme du vecteur vitesse − →v 00 de l’électron en O 0 est égale à v0 , montrer
qu’il forme le même angle α avec l’axe (Ox).
 
Exercice 05 : la vitamine C
L’acide ascorbique, couramment dénommé vitamine C, est un réducteur naturel que l’on qualifie
usuellement d’antioxydant. On le trouve dans de nombreux fruits et légumes.
En pharmacie il est possible de trouver l ’acide ascorbique, par exemple sous forme de comprimés
 de vitamine C 500 .
Pour simplifier, l’acide ascorbique, de formule brute C6 H8 O6 , sera supposé comme un mono-
acide désigné par AH dans la suite de l’exercice.
On écrase un comprimé de la vitamine C 500 dans un mortier. On dissout la poudre obtenue
dans l’eau distillé, et on obtient alors une solution (S0 ) de volume V0 = 100, 0mL.
On prélève un volume VA = 10, 0mL de la solution (S0 ) que l’on dose avec une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration molaire en soluté apporté CB = 2.10−2 mol.L−1 .
Le suivi pH-métrique a permet de tracer le graphe pH = f (VB ), et on lui superpose les
pourcentages des formes acide et basique du couple AH/A− relatif à l’acide ascorbique : les
courbes (a) et (b).
1. Écrire l’équation de l’acide AH avec l’eau. Calculer son taux d’avancement final τ . Conclure.
2. Associer chacune des courbes (a) et (b) à l’espèce correspondante. Déterminer le pKA du
couple AH/A− .
3. Écrire l’équation de la réaction du dosage. Déduire graphiquement le volume d’équivalence
VBE ainsi que le pH d’équivalence pHE .
4. Déterminer la concentration CA et calculer la masse m de l’acide ascorbique contenue dans
un comprimé de vitamine C 500.
On donne : M (AH) = 176g.mol−1

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5. Choisir parmi ces indicateurs celui qu’est convenable à ce dosage :

indicateur coloré zone de virage

rouge de méthyle 4,2 - 6,2
bleu de bromophénol 3,0 - 4,6
rouge de crésol 7,2 - 8,8
 
Exercice 06 : Étude de la corrosion des gouttières
Les précipitations sont naturellement acides en raison du dioxyde de carbone présent dans
l’atmosphère. Par ailleurs, la combustion des matières fossiles (charbon, pétrole et gaz) produit du
dioxyde de soufre et des oxydes d’azote qui s’associent à l’humidité de l’air pour libérer de l’acide
sulfurique et de l’acide nitrique. Ces acides sont ensuite transportés loin de leur source avant d’être
précipités par les pluies, le brouillard, la neige ou sous forme de dépôts secs.
Les pluies s’écoulant des toits sont recueillies par des gouttières métalliques, constituées de zinc.
• Données :
— Masse molaire du zinc : M (Zn) = 65, 4g.mol−1

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— Loi des gaz parfaits : P V = nRT

— Le zinc est un métal qui réagit en milieu acide selon une réaction lente et totale d’équation :
+
Zn(S) + 2H3 O(aq) −→ Zn2+
(aq) + H2 (g) + 2H2 O(`)

Pour étudier la cinétique cette transformation, considérée comme totale, on réalise l’expérience
dont le schéma simplifié est représenté sur la figure suivante :

À l’instant de date t = 0s, on verse rapidement, sur m = 0, 50g de poudre de zinc,

V = 75, 0mL de solution d’acide sulfurique de concentration en ions H3 O + égale à C =
0, 40mol.L−1 .
La pression mesurée à cet instant par le capteur de pression est Pi = 1020hP a, elle est due
à l’air emprisonné dans le ballon.
La formation de dihydrogène H2 crée une surpression qui s’additionne à la pression de l’air
initialement présent.
1. Dresser le tableau d’avancement de cette réaction et en déduire la valeur de xmax .
2. On considère que le dihydrogène libéré par la réaction est un gaz parfait.
La formation du gaz H2 au cours du temps, crée une surpression P − Pi qui est proportion-
nelle à sa quantité de matière n(H2 ) et qui est aussi inversement proportionnelle au volume
Vgaz de gaz contenu dans le ballon :

(P − Pi )Vgaz = n(H2 )RT

où Pi représente la pression mesurée à la date t = 0s, P la pression mesurée par le capteur
et T la température du milieu (maintenue constante pendant l’expérience).
3. Montrer que l’avancement x de la réaction peut se mettre sous la forme :

P − Pi
 
x = xmax
Pmax − Pi

où Pmax = 1757hP a est la pression mesurée à l’état final.

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4. La courbe représentant l’évolution de la pression mesurée P en fonction du temps est le

suivant :

La droite (T ) représente la tangente de la courbe à la date t = 0.

Exprimer puis calculer la valeur de la vitesse volumique initiale v0 .
5. Déterminer le t1/2 temps de demi-réaction.

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