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Sujet - 2 2019 - 2020
Sujet - 2 2019 - 2020
2019 -2020
Durée : 4Heures Prof . RADOUANE
Contenu du sujet
Chimie- 1 Dosage des ions
d’Hydrogénocarbonate
Chimie- 2 transformation spontanée dans les
piles
Physique – 1 Partie - 1: masse – énergie
Partie - 2: radioactivité et loi de
décroissance
Physique – 2 Partie - 1: Dipôle RLC forcé
Partie - 2: modulation et démodulation
Physique – 3 Deuxième loi de Newton
Spectrographe de masse
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Barème Sujet
Chimie -1
+ −
1 - Une solution aqueuse d’Hydrogénocarbonate de sodium (𝑁𝑎𝑎𝑞 + 𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) ) de
−3 −1
concentration 𝐶 = 1.7 10 𝑚𝑜𝑙𝑙 contient l’espèce chimique Hydrogénocarbonate
−
𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) qui se comporte à la fois en acide et en base, ces couples acide – base sont :
• Le couple : 𝐻2 𝐶𝑂3(𝑎𝑞) / 𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) −
son 𝑝𝐾𝐴1 = 6.35
• Le couple : 𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) / 𝐶𝑂3(𝑎𝑞)
− 2−
son 𝑝𝐾𝐴2 = 10.33
Hydrogénocarbonate donne lieu à un équilibre d’autoprotolyse suivant :
− − 2−
𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) + 𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) ⇔ 𝐻2 𝐶𝑂3(𝑎𝑞) + 𝐶𝑂3(𝑎𝑞)
1 – 1 - Dresser le tableau d’avancement et montrer que :
• [𝐻2 𝐶𝑂3 ] = [𝐶𝑂32− ]
• [𝐻𝐶𝑂3− ] + 2 [𝐶𝑂32− ] = 𝐶
1 – 2 - Donner les expressions des constantes d’acidités 𝐾𝐴1 𝑒𝑡 𝐾𝐴2 des deux couples
acide – base en fonction des concentrations effectives des espèces chimiques présentent
dans la solution .
1
1 – 3 - Montrer que le 𝑝𝐻 de la solution a pour expression 𝑝𝐻 = 2 (𝑝𝐾𝐴1 + 𝑝𝐾𝐴2 ) ;
Calculer sa valeur.
1 – 4 - Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution :
+ − − 2−
𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) , 𝐻𝑂(𝑎𝑞) , 𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) , 𝐻2 𝐶𝑂3(𝑎𝑞) 𝑒𝑡 𝐶𝑂3(𝑎𝑞)
On donne 𝑝𝐾𝑒 = 14 à 250 𝐶
1 – 5 - Comparer les valeurs des concentrations effectives des espèces chimiques :
−
𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) et 𝐻2 𝐶𝑂3(𝑎𝑞) , interpréter le résultat .
1 – 6 - Calculer la constante d’équilibre 𝐾 liée à l’autoprotolyse de l’Hydrogénocarbonate
et confirmer le résultat de la question 1 – 5 -.
2 - Le graphe suivant représente le diagramme de distribution de l’un des deux couples
acide / base précédents
Barème Sujet
3 - On veut déterminer par titrage acido-basique à l’aide d’un pH-mètre, la quantité d’ions
hydrogénocarbonates contenus dans une
eau minérale Sidi Ali et la comparer à l’information portée sur l’étiquette.
On met dans un bécher 𝑉0 = 50𝑚𝑙 de l’eau minérale de Sidi Ali qui contient des
−
ions d’Hydrogénocarbonate 𝐻𝐶𝑂3(𝑎𝑞) , qu’on va titrer avec une solution d’acide
chlorhydrique (𝐻3 𝑂𝑎𝑞 + 𝐶𝑙𝑎𝑞 ) de concentration 𝐶𝑎 = 6.16 . 10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 .
+ −
Barème Sujet
Chimie – 2
Chimie « 7 points »
On considère le montage expérimental ci-dessous, composé de :
• Bécher – 1 qui contient une solution aqueuse de sulfate de cuivre (𝐶𝑢𝑎𝑞
2+
+ 𝑆𝑂42−𝑎𝑞 ) de
concentration C = 1mol.l −1 et de volume V = 100ml , à l’intérieur duquel se trouve une
plaque de cuivre totalement émergée dans la solution de longueur 𝐿 = 5𝑐𝑚 de largeur
𝑙 = 3𝑐𝑚 et d’épaisseur 𝑑 = 4𝑚𝑚.
• Bécher – 2 contient deux solutions aqueuses l’une de nitrate d’argent (𝐴𝑔𝑎𝑞+
+ 𝑁𝑂3−𝑎𝑞 )
de concentration C = 1mol.l −1 et de volume V '= 50ml , l’autre de sulfate de zinc
2+
(𝑍𝑛𝑎𝑞 + 𝑆𝑂42−𝑎𝑞 ) de concentration C = 1mol.l −1 et de volume V '= 50ml , dedans se
trouve une électrode métallique (E ) qui ne participe à aucune réaction chimique .
• ( )
Pont salin qui contient une solution gélifiée riche en nitrate d’argent K (+aq) + NO3−( aq) .
• Pièce métallique sphérique de rayon 𝑟 = 1 𝑐𝑚 émergée totalement dans le mélange du
bécher – 2.
• Générateur de tension continue qui débite un courant continu d’intensité 𝐼 constante.
• Ampèremètre et résistance de protection.
• Interrupteur double pour accommoder le circuit.
Données :
• Masse molaire :
𝑀(𝐶𝑢) = 63.5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝑀(𝑍𝑛) = 65.4 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝑀(𝑍𝑛) = 107.8 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
• Masse volumique :
𝜌𝐶𝑢 = 9 𝑔. 𝑐𝑚−3 , 𝜌𝑍𝑛 = 7.2 𝑔. 𝑐𝑚−3 , 1F = 96500C.mol −1
1 – Interrupteur en position – 1.
Une fois l’interrupteur est en position – 1, l’ampèremètre indique un courant d’intensité
𝐼1 = 1 𝐴 et au cours d’une durée t1( max ) de fonctionnement de la pile on remarque la
formation d’un dépôt métallique uniforme sur l’électrode (E ) et que la plaque de cuivre
perd de volume.
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Barème Sujet
1 – 1 – Sur un schéma simple de la pile déterminer : l’anode, la cathode et le sens de
déplacement de porteurs de charge .
1 – 2 – Ecrire les demi – équations possibles au voisinage des électrodes, on donne les
2+ 2+ +
couples Oxydant réducteur suivants : 𝑍𝑛𝑎𝑞 / 𝑍𝑛, 𝐶𝑢𝑎𝑞 / 𝐶𝑢 et. 𝐴𝑔𝑎𝑞 / 𝐴𝑔.
1 – 3 – A l’aide du critère d’évolution d’un système chimique, déterminer l’équation bilan
de fonctionnement de la pile .On donne :
+ 2+ 2+ 2+
𝐶𝑢 + 2 𝐴𝑔𝑎𝑞 ↔ 𝐶𝑢𝑎𝑞 + 2 𝐴𝑔 𝐶𝑢 + 𝑍𝑛𝑎𝑞 ↔ 𝐶𝑢𝑎𝑞 + 𝑍𝑛
15 − 38
𝐾1 = 2 10 𝐾2 = 5 10
1 – 4 – Dresser le tableau d’avancement en déduire l’avancement maximale 𝑥𝑚𝑎𝑥(1) et le
réactif limitant .
1 – 5 – Calculer à la fin de la réaction :
• Les concentrations finales des ions de cuivre II et des ions d’argent.
• La masse de l’argent qui s’est dépose sur l’électrode (E ) et la masse de cuivre qui a
participé à la réaction.
• La durée t1( max ) .
Partie – 2
Après plus d’une heure et demi de fonctionnement de la pile , on bascule l’interrupteur à la
position – 2 , il se produit l’électrolyse dans le bécher – 2 qui consiste à recouvrir la sphère
métallique liée à l’un des pôles d’un générateur (G ) qui débite un courant 𝐼2 = 2 𝐴 au cours
d’un durée t2 max . l’électrolyse commence immédiatement quand on bascule l’interrupteur
à une date qu’on suppose origine de temps .
2 – 1 – Sur un schéma simple et claire, déterminer en le justifiant :
• La polarité de la pile au cour de l’électrolyse en déduire Anode et la cathode .
• Le sens de déplacement des électrons .
2 – 2 – Ecrire les demis-équations possibles au voisinage de chaque électrode .
2+ 2+ +
On donne : 𝑍𝑛𝑎𝑞 / 𝑍𝑛 , 𝐶𝑢𝑎𝑞 / 𝐶𝑢 , 𝐻𝑎𝑞 / 𝐻2 (𝑔) et 𝑂2(𝑔) / 𝐻2 𝑂(𝑙) .
2 – 3 – Au voisinage de l’électrode (E ) on remarque un dégagement gazeux et la sphère se
recouvre d’un dépôt de zinc .
Ecrire l’équation bilan de l’électrolyse et dresser le tableau d’avancement , l’eau en excès .
2 – 4 – Déterminer l’avancement maximale 𝑥𝑚𝑎𝑥(2) .
2 – 5 – Déduire t2 max en fonction de : 𝐼2 , 𝐹 , 𝑥𝑚𝑎𝑥 , calculer sa valeur .
2 – 6 – Au cour de l’électrolyse qui dure t2 max un dépôt uniforme d’épaisseur e en zinc
recouvre le cube .
2 – 6 – 1 – Démontrer que l’expression de l’épaisseur e s’écrit de la façon suivante :
3 3 .𝐼 .∆𝑡2 𝑚𝑎𝑥 .𝑀(𝑍𝑛)
𝑒 = √𝑟 3 + −𝑟
8𝜋.𝐹.𝜌𝑧𝑛
Calculer en 𝑚𝑖𝑐𝑟𝑜𝑚è𝑡𝑟𝑒 la valeur de l’épaisseur e . 1𝜇𝑚 = 10−6 𝑚
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Barème Sujet
Physique – 1
Partie – 1
Dans une centrale nucléaire, les noyaux d'uranium 235 92𝑈 subissent la fission sous le choc
d'un neutron lent. Un des nombreux processus possibles conduit à la formation d'un noyau
de lanthane 144 88
57𝐿𝑎 , d'un noyau de brome 35𝐵𝑟 et de plusieurs neutrons.
1 – Rappeler les lois de Soddy et écrire l’équation de la réaction de fission étudiée.
2 – Le diagramme d’énergie correspondant à la réaction de fission étudiée est le suivant :
Barème Sujet
4 - Dans une centrale nucléaire, l’énergie nucléaire est transformée en énergie électrique.
Une centrale fournit une puissance électrique moyenne 𝑃𝑒 = 1000𝑀𝑊 avec un
rendement 𝑟 = 25% .
4 – 1 - Quelle est sa puissance nucléaire 𝑃𝑛 consommée ?
4 – 2 – Quelle est en Joule ∆𝐸𝑎𝑛 l’énergie nucléaire consommée chaque année ?
4 – 3 – Montrer que la masse d’Uranium consommée annuellement s’écrit sous forme :
𝐸∆𝑎𝑛
𝑚= . 𝑚( 235
92𝑈). 𝑁𝐴 Calculer en tonne sa valeur.
∆𝐸𝑚𝑜𝑙
Données : 1𝑢 = 1.66054 10−27 𝑘𝑔 𝑚( 234
92𝑈) = 234.9933𝑢
Partie – 2
La famille radioactive dont le nucléide père est l'uranium 23892𝑈 aboutit à un nucléide final
206
stable, le plomb 82𝑃𝑏.
Le radium 226 88𝑅𝑎 est un nucléide de cette famille qui, à la suite de désintégrations
𝛼 𝑜𝑢 𝛽 , conduit au plomb 206
−
82𝑃𝑏 .
1 - Quelles sont les nombres de désintégrations de type 𝛼 et de type 𝛽 − permettant de
passer du noyau 226 206
88𝑅𝑎 au noyau 82𝑃𝑏.
2 - On considère une masse 𝑚0 de radon à la date t = 0.
La valeur de la demi – vie appelée aussi période du radon est 𝑡1⁄2 = 3.825 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 .
2 – 1 - Déterminer la masse de radon restant au bout de 1, 2, ..., n périodes.
En déduire la masse de radon désintégrée au bout de n périodes.
2 – 2 - Calculer la durée nécessaire pour désintégrer les 4/9 de la masse 𝑚0 de radon 22688𝑅𝑎 .
Physique – 2 .
Partie – 1
On réalise un circuit figure – 1 en série composé de :
• Un générateur de basse fréquence qui débite un courant sinusoïdale.
• Un condensateur de capacité 𝐶 = 22𝑛𝐹 .
• Un conducteur Ohmique de résistance R = 220 .
• Une bobine d’inductance 𝐿 et de résistance négligeable .
A l’aide d’un oscilloscope on visualise les tensions u 2 (t ) et 𝑢1 (𝑡).
1 - Pour une fréquence donnée on obtient sur l’écran de l’oscilloscope les courbes figure – 2
L’oscilloscope est réglé sur les sensibilités suivante :
• Sensibilité horizontale : S h = 0.25ms / div .
• Sensibilité verticale : 𝑆𝑣 = 1𝑉/𝑑𝑖𝑣 .
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Barème Sujet
Partie – 2
Le schéma ci –contre page suivante, représente un montage électrique d’émission et de
réception d’une onde modulée en amplitude.
Le multiplieur AD633 effectue la modulation d’amplitude d’un signal 𝑠(𝑡) plus une
composante continue 𝑈0 d’une part et d’une onde porteuse 𝑝(𝑡) d’autre part , telle que
leurs expressions sont :
• 𝑠(𝑡) + 𝑈0 = 𝑆𝑚 cos(2. 𝜋. 𝑓𝑆 . 𝑡) + 𝑈0 .
• 𝑝(𝑡) = 𝑃𝑚 cos(2. 𝜋. 𝑓𝑃 . 𝑡)
A la sortie du multiplieur l’expression de l’onde modulé est :
𝑢𝑆 (𝑡) = 1.5(0.50 𝑐𝑜𝑠(1000. 𝜋 ∗ 𝑡) + 1 ) cos(10000. 𝜋 ∗ 𝑡)
1 – A partie de l’expression du signal modulé 𝑢𝑆 (𝑡) , déterminer les valeurs des grandeurs
physiques suivantes :
• Les fréquences : 𝑓𝑆 et 𝑓𝑃
• Le taux de modulation : 𝑚 , conclure.
2 - A partie de l’expression du signal modulé 𝑢𝑆 (𝑡) , déterminer l’amplitude 𝑈𝑆 (𝑡) de signal
modulé en fonction e temps en déduire les valeurs : 𝑈𝑆 𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝑈𝑆 𝑚𝑖𝑛 .
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Barème Sujet
Physique – 3
Ce problème propose d’étudier les différentes étapes de l’entraînement d’un skieur.
Toute l’étude se fera dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Le champ de pesanteur est
supposé uniforme , on prend 𝑔 = 9.8 𝑚. 𝑠 −2 .
Le skieur, assimilé à un point matériel M de masse m=80kg (la masse tient compte de
l’équipement) est en contact avec la neige , la force de frottement est 𝑓 = 𝐾𝑅𝑁 avec 𝐾 =
0.05 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 et 𝑅𝑁 la composante normale de la réaction
exercée par la neige.
1 – Le skieur est tiré à vitesse constante par le téléski le long d’une pente rectiligne inclinée
d’un angle 𝛼 = 300 par rapport à l’horizontale.
On suppose que la force exercée par le téléski est de la forme : 𝐹⃗𝑚 = 𝐹𝑚 𝑖⃗ .
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Barème Sujet
Barème Sujet
2 – 2 – 2 – Montrer que L’expression de la vitesse 𝑉𝑥 du skieur s’écrit sous forme de :
𝑡
𝑉𝑥 (𝑡) = (𝑉0 − 𝑉𝑙𝑖𝑚 ) . 𝑒 − 𝜏 + 𝑉𝑙𝑖𝑚 avec 𝜏 et 𝑉𝑙𝑖𝑚 des constantes positives que l’on précisera.
𝑡
la solution de l’équation différentielle a pour forme : 𝑉𝑥 (𝑡) = 𝐴. 𝑒 − 𝜏 + 𝐵
2 – 2 – 3 - Donner la signification physique et la valeur numérique de 𝜏 et 𝑉𝑙𝑖𝑚 .
2 – 2 – 4 - La vitesse du skieur lorsqu’il arrive au point B est 𝑉𝐵 = 90 𝐾𝑚. ℎ−1
Exprimer puis calculer la durée ∆𝑡 mis par le skieur pour effectuer le trajet 𝑂𝐵 .
3 – Sur la partie circulaire 𝐵𝐶 de rayon 𝑟, le travail des forces de frottements est égal à
𝑊(𝑓⃗) = −128𝐽.
3 – 1 – En appliquant le théorème d’énergie cinétique exprimer la vitesse 𝑉𝐶 au point 𝐶 en
fonction de : 𝑉𝐵 , 𝑊(𝑓⃗) , 𝑔 , 𝑟 𝑒𝑡 𝛼 , qu’elles sont ces caractéristiques.
On donne : 𝑟 = 10𝑚 ; 𝛼 = 450 .
3 – 2 – Donner l’expression et l’intensité de la réaction 𝑅⃗⃗ de la partie circulaire sur le skieur
au point 𝐶.
4 - On prendra le point 𝐶 comme origine de temps et origine du référentiel (𝐶 , 𝑥 𝑦 ) défini
sur le schéma. Dépassant le point C, le skieur n’est soumis qu’à l’action de la pesanteur.
4 – 1 – En appliquant la deuxième loi de Newton donner les expressions des équations
horaires 𝑥(𝑡) 𝑒𝑡 𝑦(𝑡) .
4 – 2 – Déduire l’équation de la trajectoire du skieur qu’elle est sa nature.
4 – 3 - La piste de réception est un plan incliné faisant l’angle α=45° avec l’horizontale tel
que la différence de hauteur entre le début de la piste de réception et le point 𝐶 est h=10m.
4 – 3 – 1 - Trouver les coordonnées du point d’atterrissage 𝑃 .
4 – 3 – 2 - Déterminer les caractéristiques de la vitesse d’atterrissage au point 𝑃 .
Physique – 4
Données : 𝐷 = 40𝑐𝑚 ; 𝑙 = 1𝑐𝑚 ; 𝑑 = 10𝑐𝑚 ; 𝑚 = 9.1 10−31 𝑘𝑔 ; 𝐸 = 5 104 𝑉. 𝑚−1 .
Dans tout l’exercice, on négligera le poids de l’électron devant les autres forces autres forces qui
agissent sur lui.
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Barème Sujet
1 - Des électrons de masse 𝑚 et de charge 𝑞 sont émis sans vitesse initiale par la cathode
(C). Ils subissent sur la longueur d l’action du champ électrique uniforme 𝐸⃗⃗ .
1 – 1 – En appliquant la deuxième loi de newton, déterminer la nature du mouvement de
l’électron entre la cathode (𝐶) et l’anode (𝐴) ?
1 – 2 - Que vaut la vitesse 𝑉0 d’un électron au point O1 ?
2 - Arrivés en O1, les électrons subissent sur la distance 𝑙 l’action d’un champ magnétique
uniforme 𝐵 ⃗⃗ perpendiculaire au plan de la figure (le domaine où règne ce champ 𝐵 ⃗⃗ est
hachuré).
2 – 1 - Quel doit être le sens du vecteur 𝐵 ⃗⃗ pour que les électrons décrivent l’arc de cercle
O1N? Justifier la réponse.
2 – 2 – En appliquant la deuxième loi de newton établir l’expression du rayon
𝑅 = 𝑂′ 𝑂1 = 𝑂′𝑁 de cet arc de cercle.
2 – 3 - Calculer R pour 𝐵 = 2 10−3 𝑇 .
3 - Quelle est la nature du mouvement de l’électron dans le domaine III où n’existe aucun
champ ?
4 - Le domaine III est limité par un écran (E) sur lequel arrivent les électrons.
Exprimer en fonction de : 𝛼 , 𝑚 , 𝑒 , 𝐵 , 𝐷 , ℓ et 𝑉0 la déviation magnétique
𝑂3 𝐼 = 𝑌 subie par un électron à la traversée du système II +III.
5 - La droite 𝐼𝑁 coupe l’axe 𝑂1 𝑂2 au point M, l’écran E est à la distance D de ce point M.
On fera les hypothèses simplificatrices suivantes :
• Dans le domaine II de l’espace, on peut confondre la longueur de l’arc avec la
longueur 𝑂1 𝑂2 où règne le champ 𝐵 ⃗⃗.
• On supposera que la déviation angulaire est faible.
Sachant que 𝑌 = 3.35 𝑐𝑚, retrouver la valeur 𝑉0 de la vitesse de l’électron au point 𝑂1 .