Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Arts et civilisations
Origines : culture d’Halaf (6ème et 5ème mil.) Eridu : 1er témoin de sanctuaire réalisé avec
ces techniques. Cultes liés à l’eau. Régénérescence en célébrant l’eau.
Ensemble palatial construit sur une terrasse qui domine toute la cité. Constitué d’une
série de grands bâtiments (plan tripartite) en briques crues (~80m de long sur ~30m de
large) ; salle centrale (~11m de large). A côté, on retrouve une grande cour cernée des
édifices palatiaux, temples, …
Temples « blancs », « calcaires » => nomination inadéquate : habitat princier, notable,
salles liées à des réunions de conseil (exercice d’un pouvoir collégial ou individuel dans le
cadre du développement des chefferies). But : marquer l’imagination, sa position
dominante dans le paysage.
Ex : Ebla (Tell Mardihk, Syrie), écriture cunéiforme : illustre toute une série de pans
économiques et politiques à partir de vers 3000. Incendie par Sargon d’Akkad vers 2300 :
découverte de documents + interprétation
Ecriture utilisée de manière quotidienne.
80% des *** vivent dans des grandes villes. Vers 2500, cette ville couvre près de 450ha.
Le mur de fortification mesure 9,5km de long, équipé de 900 tours, ville compte entre 40
000 et 50 000 habitants. Palais continuent à se développer, clergé permanent continue
d’organiser les cultes.
Autorité civile passe définitivement au séculier, ressors au chef d’état qui s’entoure
d’armées qui font maintenir l’ordre, et la religion est organisée en marge du pouvoir.
Les temples « ovales » : ex : Kish (vers 2700) – Khafadje (vers 2450) : plan ovale,
constitués d’une grande cour, terrasse haute, 2 enceintes, une qui cerne le temple et une
autre qui circonscrit l’ensemble des abris, logements réservés au clergé. Toujours
tripartites. Dans la première enceinte est localisée le lieu du culte en lui-même et dans la
seconde enceinte se trouvent les personnes jouant un rôle dans la vie du temple.
Rois d’Akkad sont les premiers à dominer l’ensemble des régions d’Akkad (Chypre =>
golfe persique) avec le souverain Sargon. Période brève. Premier art du portrait.
Successeur de Sargon, Naram-Sin (2e moitié IIIe mil.) se fait représenter, extrême
sérénité, représentation du détail, démontre le début de la maîtrise de la métallurgie, du
cuivre. L’art du bas-relief continue à évoluer (stèle de Naram-Sin 2e moitié du IIIe mil.) :
plus grande liberté de l’artiste, mêle à la fois scène qui touche au monde du vivant, des
hommes, et ce qui touche au domaine des divinités (souverain un peu plus grand, doté
de cornes, représenté comme un dieu : synthèse qui ne s’accommode pas d’une
chronologie systématique, caractère plus allégorique, divinités représentées au sommet
de la montagne par les astres).
4.2.2.
2 groupes distincts :
a) basse Mésopotamie : ziggurat caractéristique : 3 escaliers, 2 rampes latérales, 2
rampes centrales, dernière terrasse où se trouve le sanctuaire, favorise la descente des
divinités sur terre, doté d’un lit qui reste vide destiné aux dieux ; une prêtresse demeure
en permanence, briques crues
b) haute Mésopotamie : toujours grandes terrasses, mais escalier simple qui conduit
directement au premier temples, puis des escaliers secondaires.
***
Gudea : première représentation de roi-prêtre : roi pacifique, respectueux, différente
positions (vase jaillissant en main, …)
b. –babylonien (2016-1595)
1er empire babylonien prolonge la période néo-sumérienne. Ensemble territorial qui unifie
toute la Mésopotamie. Un des premiers témoins de ce rôle des dispositifs politique à cette
période est Hammurabi (ex : code législatif gravé sur une stèle en écriture cunéiforme
vers 1760 : pilier du code d’Hammurabi ; au sommet, représentation du souverain
debout, en respect devant le dieu de la justice qui dicte la loi au souverain qui fait exercer
le respect de ces lois parmi son peuple => représentation idéalisée, allégorique)
Kheops (rège de 2545-2520) : construit son propre tombeau à Gizeh. Construit une
pyramide à plan carré, hauteur 146m. Construction qui mobilise des quantités de
matériaux gigantesques. =/= architecture : utilise pierre, non pas terre crue, brique
séchée. Utilise pierre et recouvre parois de calcaire blanc pour aspect éclatant. Aucune
représentation n’est conservée SAUF petite représentation de Kheops : 5cm.
Snefrou est un des souverains à avoir mobilisé le plus de ressources, il avait la capacité
de rater et de recommencer. C’était sans doute le souverain avec la plus grande capacité
de pouvoir central.
***
Statue du pharaon destinée à la présentation des offrandes.
Khephren : Représentation plus monumentale jamais conçue d’un souverain : sphinx.
Sculpté à même la roche. Relativement sévère, coiffe royale avec cobra déployé. On
retrouve toute une vie économique à côté de ces complexes, des magasins, des ateliers,
… mais ces ensembles sont construits à l’extérieur de l’enceinte.
Forme pyramidale va être répétée mais plus jamais à cette échelle.
4.3.3. Le moyen empire (2040-1781)
Statue qui touche à la perfection de Khephren, avec Horus qui se place juste derrière
sa coiffe, le protège directement. L’aspect humain passe au second plan, s’efface
totalement. Volonté des artistes égyptiens de synthétiser les choses : « statues-
cubes » : membres inférieurs = incurvations schématiques, seulement les têtes qui
émergent des cubes, constituant un volume global. On pousse le principe de
condensation à l’extrême.
Moyen empire : Mentouhotep II (2061-2010) ; Sésostris I (1971/62-1926) : sévérité
réservée, mais réalisme dépend du but : statue de Sésostris destinée à un temple
semble plus humaine.
Sésostris III (début 2ème mil., 1878-1840) : mélancolie, tragique, vieilli, fatigué,
réalisme fait son apparition dans le courant du moyen empire. Souverain vit un règne
assez long et difficile. Evolution continue après le moyen empire.
Nouvel empire : Thoutmosis III ; Hatshepsout
c. eivd