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Quatrièmement : Mémoriser
Cinquièmement : Enseigner
Sixièmement : Et c'est son résultat : Agir sur la science et observé sa limite. [3]
Il se tient en présence d'Allah, navré de douleur et avec sa tête abaissée dans l'humilité. Ainsi ce
péché lui est plus salutaire que de faire des actes d'obéissance, puisqu'il lui a fait avoir de l'humilité et
de la soumission - qui mène au bonheur et au succès du serviteur - dans la mesure ou ce péché
devient la cause pour lui d'entrer au paradis. Quant au faiseur de bien, alors il ne considère pas ce
bien comme une faveur de son Seigneur sur lui.
Plutôt, il devient arrogant et impressionner par lui-même, disant : J'ai réalisé ceci et cela, et tels et tels.
Ainsi cet accroissement de lui dans l'auto adulation, la fierté et l'arrogance, deviennent la cause pour
sa destruction. » [4]
Cependant, quand le dhikr est abandonné, la rouille reviens ; et quand cela recommence alors le
cœur de nouveau commence à être nettoyé. Ainsi, le cœur devenu rouillé est dû à deux choses : Les
péchés et ghaflah (négligence du rappel d'Allah). De même il est nettoyé et polie par deux choses :
istighfaar (la recherche du pardon d'Allah) et le dhikr. » [5]
IV. Jihaad contre l'ego :
Deuxièmement : S'efforcer d'agir sur ce qui a été appris, puisque la connaissance sans l'action n'est
pas bénéfique, plutôt cela cause la mal.
Troisièmement : S'efforcer d'inviter d'autres vers lui et d'enseigner à ceux qui ne savent pas,
autrement il pourra être considéré de ceux qui cachent ce qu'Allah a révélé de guidance et
d'explication clair. Puisque la science ne peut ni profiter ni sauver une personne de la punition d'Allah.
Quatrièmement : S'efforcer d'être patient et de persévérer contre ceux qui s'opposent à cette da'wah
(appel) à Allah et ceux qui cherche à causé le mal - supporter patiemment toutes les difficultés pour
Allah.
Quand ces quatre étapes sont complétées, alors une telle personne est considérée comme parmi les
Rabbaaniyyeen. Les salafs ont convenu qu'un disciple ne méritera pas le titre de Rabbanee jusqu'à ce
qu'il reconnaisse et comprenne la vérité, agit sur elle, et l'enseigne aux autres. Ainsi quiconque à la
connaissance, agit sur elle, et enseigne cette science aux autres, est considéré parmi les
Rabbaniyyeen. » [6]
V. Epreuves du cœur :
Ibnul Qayyim a dit, tout en commentant le hadith suivant, « Des épreuves et des tourments seront
présentés aux cœurs, comme une natte de roseau entrelaçant le bâton par le bâton. N'importe quel
cœur qui observe ces épreuves aura une marque noir en lui. Cependant, n'importe quel cœur qui les
rejette aura une marque blanche mise en lui.
Le résultat est que les cœurs seront de deux sortes : Un blanc semblable à une pierre blanche, qui ne
sera nuie par des épreuves aussi longtemps que les cieux et la terre supporterons ; et l'autre sombre
et rouillé, comme un navire retourné ; incapable d'identifier le bon, ni rejeter le mal, mais plutôt étant
absorbé avec ses passions. » [7]
« Les fitan (épreuves) qui sont présentées aux cœurs - et qui sont la cause de sa faiblesse - sont :
Ainsi, le premier cause l'intention et le désir d'être corrompu, tandis que le second provoque la
corruption de la connaissance et de la croyance. » [8]
Parlant au sujet de telles épreuves, il dit, « Les cœurs - une fois exposé à de telles fitan (épreuves) -
sont de deux types :
1) Premier type : Un cœur une fois exposé a de telles épreuves, les absorbent comme une éponge
qui imbibe l'eau vers le haut, laissant en elle une tâche noire. Un tel cœur continuera à imbiber vers le
haut les diverses épreuves qui lui sont présentées, jusqu'à ce qu'il deviennent foncé et corrompu -
c'est ce qui est signifié par « un navire retourné », ainsi quand ceci ce produit, deux danger et
maladies mortelles s'emparent de lui le plongent dans la destruction
Premièrement : Confondre le bon avec le mal, ainsi il ne reconnaît ni le bon, ni ne rejette le mal.
Cette maladie peut s'emparer de lui à tel point qu'il croit le bon être le mal ; et le mal être le bon, la
sunnah être la bid'ah (innovation) ; et l'innovation être la sunnah, et la vérité être le faux, et le faux être
la vérité.
Deuxièmement : Juger par ses caprices et ses passions, au dessus et contre ce que le messager
d'Allah est venu - étant asservi par ses caprices et désirs et étant mené par eux également.
2) Second type : Un cœur blanc dans lequel la lumière de l'imaan est éclatante et son éclat est
illuminée. Ainsi quand des épreuves sont présentées à un tel cœur, elles sont rejetées et tourne loin
de lui. Cela fera augmenter sa lumière, son illumination et sa force.
« (La ayaah), « C'est toi seul que nous adorons » [S al-Fatiha V5] est construit sur quatre
principes : S'assurant que Allah et Son messager aiment et sont satisfait (1) des paroles du
cœur et (2) de la langue ; et (3) l'action du cœur et (4) des membres.
Ainsi Al-'Uboodiyyah (servitude et soumission à Allah) est un terme global pour toute ces
quatre étapes. Celui qui les réalise a en effet réalisé, « C'est toi seul que nous adorons ».
La parole du cœur : C'est l'i'tiqaad (croyance) dans ce qu'Allah - Le plus Parfait - à informé
au sujet de Lui-même, concernant Ses noms, Ses attributs, Ses actes, Ses anges, et tout ce
qu'Il a envoyé par la langue du messager .
La parole de la langue : Elle doit informer et transmettre (ce qu'Allah a révélé), appeler à
cela, le défendre, en expliquant les fausses innovations qui s'oppose à cela, en établissant son
rappel et en transmettant ce qui est ordonné.
L'action du cœur : Tel que l'amour pour Lui, la confiance en Lui, se repentir à Lui, avoir la
crainte et l'espoir en Lui, accomplir la religion purement et sincèrement pour Lui, avoir de la
patience dans ce qu'Il ordonne et interdit, avoir de la patience dans ce qu'Il décrète et être
satisfait de cela, avoir de l'allégeance et de l'hostilité dans Son bénéfice, se soumettre devant
Lui, devenir apaisé avec Lui et autre que cela, des actions du cœur qui sont joint à l'action des
membres… et les actions des membres sans actions du cœur ont peu de bénéfice, si ce n'est
aucun bénéfice du tout.
L'action des membres : Comme la prière et le jihaad, s'occuper de la jama'ah et être avec
le jama'ah, aider ceux qui sont dans l'impossibilité et manifester de la bonté et de l'amabilité à
la création, et autre que ceci ». [10]
[1] Il est Abu 'Abdullah Shamsud-din Muhammad Ibn Abu Bakr plus connu comme
Ibnul Qayyim (ou Ibnul Qayyim al-Jawziyyah). Il est né en l'an 691H dans la ville de
Damas. Depuis le jeune âge il a commencé à acquérir de la science et à étudier sous
de nombreux éminent professeur, le plus notable était cheikh al-Islam Ibn Taymiyah.
Ses étudiant incluait le genre d'Ibn Kathir, adh-Dhahabee, Ibn Rajab, Ibn 'Abdul-
Haadee et d'autres. Il a écrit plus de quatre vingt dix livres et livret - tous caractérisés
par leur adresse émouvante à l'âme et au cœur, aussi bien de leur exactitude,
précision et profondeur de recherche. Ibnul Qayyim est mort la nuit du jeudi 13 de
Rajab au moment de l'adhaan du 'Ishaa de l'an 751 H.
Je ne connais personne dans le monde, en cette époque, qui est un plus grand
adorateur que lui. Sa salaat (prière) était très prolongé, avec le rukoo prolongé
(inclinaison) et sujood (prosternation). Ses compagnons lui reprochaient souvent cela,
pourtant il n'a jamais répliqué, ni n'a abandonné cette pratique - Puisse Allah le
combler de Sa miséricorde ».
[2] Ce qui suit sont quelques points de bénéfices - extrait à partir des divers travaux du cheikh -
concernant la purification des âmes et le traitement des maladies du cœur.
[3] Miftaah Daarus-Sa'aadah (p. 283)
[4] al-Waabilus-Sayyib minal-Kalimit-Tayyib (p. 15)
[5] al-Waabilus-Sayyib (p. 80)
[6] Zaadul-Ma'aad fee Hadee Khayril-'Ibaad (p. 9-11)
[7] Rapporté par Muslim (no. 144), de Hudhayfah
[8] Ighaathatul-Lahfaan (p. 40)
[9] Ighaathatul-Lahfaan (p. 39-40)
[10] Madaarijus-Saalikeen (1/100-101)