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Action publique
territoriale
Etat des lieux et perspectives
Une armature institutionnelle en débat
Le nombre d’échelons territoriaux
Les attributions de compétences
Les capacités financières et le système
fiscal
Les choix historiques en débat :
L’impossible réforme communale
La permanence de l’échelon
départemental
La difficile émergence de la région
Une intercommunalité en question
LES PROPOSITIONS DE LA
COMMISSION BALLADUR
Pas de suppression autoritaire d’échelons territoriaux
Seulement des incitations à fusionner CG et CR pour les
territoires qui le souhaitent
Projet maintenu de collectivité unique dans les DOM
Le constat de la difficulté à supprimer communes et
départements
La question communale
Echec historique de l’Etat à imposer la
fusion communale (loi 1971 avortée,
silence des lois de décentralisation)
Un échelon qui reste problématique
La forte légitimité de l’espace communal
Liée à ses missions de proximité
Liée à son historicité
Liée à sa légitimité politique, nota. celle du
maire
Pays Nombre Evol. 1950-2007 (%)
communes
Allemagne 8 414 - 41 %
Autriche 2 357 - 42 %
Belgique 596 - 75 %
Bulgarie 264 - 81 %
Danemark 277 - 80 %
Espagne 8 111 - 12 %
Finlande 416 - 24 %
France 36 783 - 5%
Hongrie 3 175 +5%
Italie 8 101 +4%
Norvège 431 - 42 %
Rep Tchèque 6 244 - 46 %
R Uni 238 - 79 %
Suède 290 - 87 %
La question départementale
Une institution fondamentalement
légitime auprès des maires ruraux
Une collectivité caractérisée par sa
stabilité politique
Une capacité budgétaire plus de 2 fois
supérieure aux régions
Une institution qui bénéficie du retrait de
l’Etat
La question régionale
Une institution faible budgétairement et
normativement
Une instabilité politique structurelle
Une lisibilité en débat
La question intercommunale
Un bilan nuancé :
Des périmètres peu adaptés
Des logiques de transfert parfois contestables
Des économies d’échelle limitées
Une intégration de plus en plus poussée :
Des transferts de plus en plus importants
Une légitimité variable mais en progression
Une appropriation grandissante
Une proposition : renforcer la
légitimité des régions et EPCI
Transformation des EPCI les plus intégrées en
collectivités : les Métropoles
Les 12 premières CU et CA deviennent Métropoles : élections
au SU, compétences de droit commun des communes et des
départements, fiscalité propre
Rationaliser les EPCI
Transformation des des règles électorales pour les CG et
CR : les conseillers territoriaux
Election des conseillers dans des circ. Infradépartementales sur
des listes regroupant élus des régions et des départements.
La comparaison européenne
Développement de l’échelon régional :
Crée ex nilho dans certains pays : Danemark, Pologne,
Suède, RUni…
Renforcement de l’échelon régional :
Belgique, Finlande, …
Un pouvoir régional en débat :
D’un côté développement dans l’UE d’Etats fédéraux et
régionalisés, mais la maj des pays européens restent des états
unitaires décentralisés.
n Mod•les Žtatiques en EuropeÊ:
NUTS Nombre de pays
3 13
2 8
1 6
La problématique des
compétences
Deux types de compétences existent :
Les compétences attribuées par la loi
Les actions relevant de la clause générale de
compétence
Constats
Forte mobilisation de la clause générale de
compétence pour justifier de nouvelles
actions locales
Concurrence entre collectivités sur les
domaines les plus stratégiques ou les plus
« rentables politiquement »
Propositions
Limiter la clause générale de compétence à la
seule commune
Redéfinir les attributions de compétence
Favoriser la subsidiarité
Donner une valeur juridique à la notion de
collectivité chef de file
La région devient l’échelon de référence des
politiques de développement, l’intercommunalité
l’échelon des services à la population.
La problématique financière
Un système de plus en plus tendu
financièrement
Un système fiscal obsolète
Dépenses des CT 210 milliards (20% de la dépense
et de leurs publique)
groupements
Dotations Etat 65 milliards
Compenser la disparition de la Taxe
Professionnelle par un autre impôt à
destination des entreprises
Pour conclure… provisoirement
Le rapport de la commission Balladur
constitue uniquement un canevas sur
lequel Etat et associations de collectivités
vont discuter un projet de loi qui doit
aboutir à l’automne.
Personne n’a intérêt à garder la situation
figée… mais l’Etat ne pourra pas passer ce
type de réforme en force.
Les textes déposés au
Parlement
Projet
de loi du 21 octobre 2009 relatif à l’élection des
conseillers communautaires et au renforcement de la
démocratie locale
Projet
de loi organisant la concomitance des
renouvellements des conseils généraux et des conseils
régionaux
Projet
de loi organique relatif à l’élection des membres
des conseils des collectivités territoriales et des EPCI
Projet
de loi de réforme des collectivités territoriales
- Loi de finance 2010
Les lois à venir
Projet de loi sur la répartition des
compétences
Projet de loi sur la fiscalité locale
Les dispositions en débat
(projets de loi du 21/10/09)
Création des conseillers territoriaux :
Remplace les conseillers généraux et
régionaux. Siègent dans les 2 assemblées
Sont élus pour 6 ans, renouvellement
intégral
80 % élus au scrutin majoritaire, 20 %
élus au scrutin proportionnel
Scrutin majoritaire : Election sur la base du
canton. Le scrutin est à un tour. Les cantons sont
redécoupés sans consultation du CG et
respectent les limites des circ. Législatives.. Sf
exception.
Scrutin proportionnel : Les scores des candidats
non élus au scrutin majoritaire sont agglomérés à
des listes départementales auxquels ils sont
rattachés et répartis à la proportionnelle.
Condition : score sup. à 5%, liste dans l’ensemble
de la région.
Election directe des conseillers
communautaires
Communes de moins de 500 hab :
Elus communautaires choisis dans l’ordre du tableau
(maire, 1er adjt, etc..)
Communes de de 500 hab et + :
Dipositif loi PLM : Fléchage des candidats dans l’ordre
de la liste aux élections municipales. De plus,
répartition des sièges à la proportionnelle.
Extension des droits des élus
Congés électif dès 500 hab.
Allocation de fin de mandat dès 1000 hab.
Extension du droit à formation des élus.
Renforcement des inéligibilités des fonctionnaires
territoriaux.
Conseiller territorial payé 20% de plus qu’un Cons.
Régional actuel.
Pas plus d’un mandat suppl. pour un Cons. Territ.
Seuil du cumul 3500 hab.
Dans les EPCI, limite de 20 % de vicepdts
Répartition des sièges dans les
EPCI
Chaque commune a au moins un siège
Le nombre total d’élus fonction de la
population
Une commune ne peut avoir plus de 50 %
des sièges
Les métropoles
EPCI dans les territoires de plus de 450 000 hab.
Création possible par décret. Périmètre défini
par le préfet.
Création ex nilho ou transformation d’un EPCI
préexistant.
Initiative : 3/4 des CM rep. 50% de la population
ou l’inverse
Délibération de l’EPCI dans les mêmes
conditions de maj.
Compétences des métropoles
Celles d’une CU, pas d’intérêt
communautaire.
Transfert de compétences du CG :
transport scolaire, RD
Transferts facultatifs : collèges, social,
lycées, dév éco. En absence d’accord,
transfert minimal du dév éco. Possibilité
de transferts des grds équipements et
infras de l’Etat.
Finances de la métropole
La métropole récupère les 4 taxes. Lisage
des taux communaux.
DGF d’une CU, dotations de
compensation et forfaitaire des communes
Reversement d’une Attribution aux
communes
Pôles métropolitains
EP crée entre EPCI à fiscalité propre pour
des actions en mat. De dév éco, éducatif,
écologique, transports, aménagement
espace…
Condition : + de 450 000 hab, un EPCI de
plus de 200 000 hab.
Quasiment un syndicat mixte
Communes nouvelles
Nouveau système de fusion communale
Initiative :
Préfet
Ensemble des communes
2/3 des CM repr 2/3 de la population d’un
même EPCI
L’EPCI avec les conditions de la double maj des
2/3
Sans unanimité, référendum.
Seule la commune nouvelle est une CT. Les
anciennes communes peuvent devenir des
communes déléguées.
Départements et régions
Sur la base du volontariat, regroupement
possible mais accord du Gvt nécessaire (D en
CE), svt les cas réferendum obligatoire ou non)
Spécialisation des compétences du département
et de la région sauf Int local et absence de
législation.
Si except, partage de compétences, loi désigne
un chef de file.
Limitation des financements croisées. Part
significative du fi à la charge du M. d’ouvrage
Développement de
l’intercommunalité
Couverture intégrale du territoire pour
2014 (2500 communes sans EPCI)
Rationalisation des périmètres
(fin des discontinuités territoriales,
suppression des pays, toilettage des EPCI
et synd de communes, pas d’EPCI inf à
5000 hab, évaluation des synd de
communes et synd mixtes)
Approfondissement de l’interco.
EPCI / SDCI
Refonte des CDCI :
40 % de communes, 40 % EPCI et synd mixtes,
15 % CG, 5% CR.
Schéma départemental de coop. Interco avant le
31/12/2011
Pouvoirs accrus du préfet entre 2012 et 2014
Facilitation des modalités de fusion d’EPCI,
transfert automatique d’une commune, toute
compétence communale peut devenir interco.
Calendrier
2012
Selon le schéma, le préfet peut initier création,
fusion, modif de périmètres. Accord nécessaire
de 50 % des CM = 50 % de la population
2013
Après avis de la CDCI et prise en compte de ses
amendements aux 2/3, préfet décide création,
fusion, modif des périmètres.
2014
Préfet intègre d’office les communes isolées.
Renforcement de
l’intercommunalité
Transfert des pouvoirs de police spéciale
si transfert de compétence
Transfert à la majorité simple des
communes et de la population
Intérêt communautaire à la majorité
simple
Possibilité, hors transfert, de créer des
services communs