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Biodiversité et Amélioration des plantes 2022

Partie II. Amélioration des plantes

Rappel:
1) Caractères héréditaires. Les caractères héréditaires sont portés par les
Chromosomes.
A) Les chromosomes.
*Morphologie
 Chaque cellule animale ou végétale contient un noyau dans lequel se trouve de la
chromatine.
 Taille pour un chromosome moyen: longueur 2 à 20 micron, diamètre 1 à 4 micron.
 Formes: À l’intérieur d’une cellule les chromosomes existent par paire.
 Tout chromosome à son homologue : Le nombre de paires pour les chromosomes d’un
genre animal ou végétal est une constante spécifique.
 Humain: 23 paires
 Tomates: 12 paires
 Pois: 7 paires
*Structure : Le mot chromosome vient du terme Grec qui signifie corps colorés car les
chromosomes fixent fortement certains colorants.
Et grâce aux colorants on a pus observer différentes parties.
 les parties colorées correspondent à l’ADN
 les parties non colorées montrent la présence de protéines.

B) Les gènes.
Les gènes sont à l’origine de l’expression des caractères.
Chaque végétale possède un certain nombre de caractères qui déterminent son appartenance à
telle espèce ou telle variété: forme et couleur des feuilles; capacité à synthétiser une
substance, rendement.

Exemple: La Tomate
 Pour le chromosome II : R= red Y= yellow
 Gène qui dirige la couleur du fruit : Suivant la structure du gène, celui-ci déterminera
la couleur rouge ou jaune.
C) Génotype et Phénotype
 Génotype: Pour un individu le génotype est l’ensemble de tous les gènes ou caractères
héréditaires portés par les chromosomes.
 Phénotype: Le phénotype est le résultat de l’expression du gène.

Exemple: La Tomate ; un des éléments du génotype.


 Chromosome II gène de la couleur du fruit (rouge).
 Un des éléments du phénotype : Le fruit de la tomate est rouge.

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2) Transmission des caractères.


 Cette transmission a lieu lors de la reproduction.
 Pour cette reproduction la plante entre en division pour donner des cellules
reproductrices = gamètes.
 Ces cellules reproductrices ne contiennent que la moitié du nombre de chromosomes :
la Méiose.
 Elle s’effectue en deux phases:
1. première phase: les chromosomes homologues se séparent.
2. deuxième phase: chaque chromosome se divise pour donner deux chromosomes
parfaitement semblables.

3) Sélection créatrice ou hybridation.


A) Lignée pure.
Détermination d’une Lignée pure
Ex du pétunia.
 On choisie un pétunia de couleur blanche que l’on multiplie de manière sexué avec
lui-même.
 Cette multiplication s’effectue sous les conditions d’isolement et de protection.
 Si l’on obtient uniquement des pétunias à fleurs blanches après semis nous possédons
une lignée pure.
Lignée pure: La descendance est constituée d’individus identiques entre eux à l’intérieur
d’une génération, et identiques entre eux d’une génération à l’autre.

B) Hybrides.
 On cherche à regrouper sur une variété des caractères existant à l’état séparé sur deux
ou plusieurs variétés de la même espèce.
 Pour cela il faut prendre en compte les lois de la génétique mendélienne ».

C) Avantage des hybrides.


Les variétés hybrides F1 ont des qualités supérieures aux autres variétés.
Augmentation du rendement :
 Au niveau des productions florales
 Grosseur des différents organes
 Nombre de fleurs plus importantes
Au niveau des productions légumières:
 Grosseur des différents organes
 Nombre de fruits plus important et bien formés.
 Accroît la résistance à certains problèmes sanitaires.
Ex: Résistance du bégonia par rapport à l’oïdium.

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Nature et But de l’amélioration des plantes


Trois points sont à retenir :
1) L’homme dépend des plants.
2) Les plants sont la source majeur des médicaments, d’alimentation,….etc.
3) Les plants sont ornementaux.

Considérons la 1er importance, il n’est pas surprenant que l’homme à toujours était concerner
par l’amélioration des types plus adapter, pour satisfaire ses besoins.
Ce n’est en fait que récemment avec le développement de la génétique que ces tentative
d’amélioration ont était systématiquement formuler en temps que science.

Objectif : « Augmentation de la production alimentaire »

Ce si est en fait un corollaire en réponse à la pression exercer sur l’alimentation par une
population toujours croissante. Dans un monde limiter en superficie.
A l’exception de quelque bref période d’abondance, les populations humaines comme les
populations animales ont soufferent de la faim.

Chaque période d’abondance avait rapporté un saut dans les populations suivies d’une famine
et ses effets.
HARISON BROWN : dans sont livre « The Chalange of Maind futur » pose et discute les
inter-relation entre nourriture et autre facteur lier au problème des populations.
BROWN, en 1954, pense déjà que cette tendance persisterait au 20eme siècle (déséquilibre) car
plusieurs nations n’ont pas appris à éviter la famine de manière consistante.
Le soucie de l’homme concernent l’expansion de la production agricole pour maintenir la
demande avec les besoins n’a pas était encore résolue à ce jour.
L’auteur le mieux connue sur ce sujet populaire est le révérant « THOMAS ROBERT
MALTHUS » postuler en 1798 déjà que les populations humaines à moins d’être éliminé par
guerre ou désastre, augmenteront jusqu'à ce que la famine prenne le dessus.

Il entrevue ainsi la catastrophe, car il cru que les populations était capable d’augmenter selon
un taux géométrique et la disponibilité alimentaire selon un taux arithmétique.
Mais la catastrophe prédite par Malthus ne se produiras pas, et ce genre au nouvelle
‘Technologie scientifique’ enregistrer du séchage de la graine jusqu’à sont stockage.
En plus de l’avènement des machines agricoles.
Mais les Malthusiens modernes maintiennent toute de même que cette catastrophe à tous
simplement était retardée, et que la misère associer à une surpopulation demeure encore le
destin des civilisations modernes.
Si cela devrait être vrai une augmentation constante des produits alimentaires et agricoles
serait nécessaire.

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Quelles opportunités restent offertes à l’homme pour améliorer la


production alimentaire ?

Toutes les tentatives engendrent du surcoût souvent hors de porté de l’agriculteur.


 La fertilisation ;
 Le drainage ;
 L’irrigation ;
 L’utilisation d’autre source alimentaire (Sauge, Sorgho,….) ;
 La rotation des cultures (utilisation rationnelle des sols) ;
 Amélioration des techniques culturales ;
 Contrôle plus efficace des mauvaises herbes, des insectes,….
Mais ces méthodes modernes ont un coût pour donner un RDT max. Une alternative reste
cependant c’est l’amélioration des plantes, celle ci doit contribuer de manière substantielle à
une productivité agricole plus élevée. Ce ci peut être atteint et accomplie non seulement par
l’amélioration des variétés à haut RDT, mais aussi par le développement de variétés qui aide
la production à ce stabilisés à travers la résistance la maladie, la sécheresse, le froid et les
vents.

Objectif de l’amélioration des plantes :

Les objectifs d’amélioration sont de deux types : L’augmentation des RDT à était l’ultime
objectif de la plupart des améliorateurs, quelque fois ce ci à était accomplie en mettant à la
disposition des variétés au principe plus productive, non pas à cause d’amélioration
spécifique comme la résistance aux maladies mais bien plus comme un résultat pour une plus
grande efficacité physiologique.

Et la qualité, donc c la recherche de la plante idéale qui donne satisfaction à la fois au


producteur et à l’utilisateur.

A. Le rendement :

La productivité : c’est la capacité potentielle d’une variété à produire des rendements


élevés quand les conditions optimales sont réalisées. La productivité est donc étroitement
dépendante du milieu. Les caractères quantitatifs sont sous dépendance de plusieurs gènes
dont l’hérédité ne peut s’expliquer par l’analyse mendélienne classique. exp. : la vigueur
hybride est due à l’interaction entre gènes qui procure un supplément de productivité.

La souplesse d’adaptation : Assure la régularité des rendements = homogénéité.

1. Adaptation au milieu abiotique : On recherche la résistance au froid, à la


sécheresse, à la pluie, ceci pour atténuer les conséquences agro-climatques, ainsi que
la précocité, la tolérance au sel…
2. Adaptation au milieu biotique : Par la création de variétés résistantes aux parasites
et aux agents pathogènes, et qui est la solution à certains problèmes de pathologie
face auxquels aucun traitement chimique n’existe. Cette méthode est moins polluante
que la lutte chimique. Mais cette résistance variétale est une méthode de protection
rarement durable, en raison de l’adaptation des parasites aux gènes de résistance.

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La résistance variétale se caractérise par deux paramètres : La résistance monogénique, est


de faible durée car elle est très vite surmontée par l’agent pathogène ; de nouveaux
pathotypes virulents apparaissent.

Et la résistance polygénique, qui repose sur de nombreux gènes mineurs qui associés,
confère aux plantes une résistance générale suffisante, non spécifique, ce type de résistance
est plus durable, car le pathogène doit s’adapter progressivement aux différents gènes par
mutations successives.

B. La qualité :

Les critères de qualité sont étroitement en relation avec l’utilisation du produit pour la
consommation humaine et l’alimentation animale, ou pour la transformation
(valeur boulangère du blé, qualité brassicole de l’orge, fermeté des tomates de conserve). Les
caractères de qualité sont multiples : ils vont du nombre à la couleur des pétales jusqu’à la
saveur, la forme des fruits, la valeur nutritionnelle, la richesse en constituant biochimiques
(sucre..), ou également l’absence de produit toxique (exp. l’acide érucique du colza est
soupçonner de provoque des troubles cardiaque).

Exemples :

 Le cas de la Betterave : la teneur en sucre 7% à 18%.


 Le développement de meilleurs variétés pour de nouveaux environnement agricole ;
ce ci à était réaliser fréquemment en ajustant le cycle de développement de la plantes
pour quelle s’accommode au mieux à la saison en cours.
 Le Sorgho (Sorgum bincolor) : plantes des régions humide (variétés des USA) :
l’amélioration de la hauteur des pailles avec la création de variétés nains et semi
nains ; l’amélioration de la résistance à la maladie comme la « rouille noir ».
 l’amélioration de la teneur en protéine chez le blé, et la teneur en vitamine chez les
tomates.

La sélection naturelle contribue à l’équilibre de la population, ajoutant à cela l’homme à aider


a ce processus de sélection naturelle sous des conditions de culture, et souvent il à essayer de
maintenir des variants (mutants), en agissant contrairement à la sélection naturelle d’où la
préservation de types qui n’aurait pas survécu sont l’interférence de l’homme.

Dans tous les cas la sélection naturelle et artificielle en agissent ensemble ont fournie le
« profile de l’améliorateur moderne ».

Idéo type : Type idéale : G + E = structure architecturale de la plante.

C’est l’adaptation de la plante à la région choisie par l’homme.

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Variation génotypique et phénotypique :

Les variations génotypiques sont principalement héréditaires, tandis que les variations
phénotypiques sont non héréditaires, elles traduisent seulement la « plasticité des
génotypes ».

Dans la pratique des génotypes différents peuvent présenter le même phénotype si


l’environnement ne permet pas d’exprimer les éventuelles différences.

Tendance d’évolution :

L’origine de la domestication des plants cultivé peut être regrouper en trois catégorie
principales :

 Variations mendéliennes ;
 Hybridation interspécifique ;
 La polyploïdie (ensemble de n).
 Choix du géniteur

1. V. mendéliennes :

La diversité mendélienne provient en générale de mutation génétique qui constitue les


supports de l’évolution.

Les recombinaisons mendéliennes résultant d’hybridation parmi des types renferment


différents mutations, offre une diversité parmi les individus sur lesquelles les sélections
naturelle et artificielle peuvent agirent.

La variation mendélienne concorde avec le concept fondamental de l’amélioration des plants.

Concept de l’amélioration des plantes

I. Qu’est ce qu’il faut améliorer.


II. Quels sont les caractères défectueux
III. Quels sont les caractères recherchés : Nature de l’h2.
IV. Création de la variabilité génétique : Matériel génétique de départ (germoplasme,
le choix des parents).
V. Type de croisement : qualitative (monogénique) ou quantitative (polygénique).
VI. Mode d’hybridation (ou croisement).

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Biodiversité = variabilité

Obtenue grâce à des croisements = h2 (gain obtenu après sélection)

Mode de croisement

C. simple

C. double

C. triple.

Le croisement simple : ce fait entre deux variétés A et B : h2 quantitative.

Le croisement double : F1 x F1

AxB CxD

F1 F1

F1 double croisement.

Le croisement triple : A (variant) x F1 (D x C).

2. Hybridation interspécifique : Ces le croisement entre deux espèces distincte sur leur
taxonomie avec la préservation de type améliorer à partir de produit de ségrégation.

La vigueur de la F1

1) Cas Tcl = Hexaploide : Triticale.

Seigle X Blé

( Secale cereale ) ( Triticum durum )

Diploïde ( 2n ) Tétraploïde ( 4n )

14n 28n

7 x 2n 7 x 4n

Seigle ( 21n ) x Blé ( 28n )

7 7 14 14

21n : cette plante est stérile. On utilise la colchicine : double 2n = 42 chromosomes : nouvelle
espèces. : Triticale fertile.

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3. La polyploïdie :

Dédoublement du stock chromosomique, elle constitue une autre forme d’évolution chez les
plats cultivés.

Haploïde ( n ) ; Diploïde ( 2n ) ; Triploïde ( 3n ) stérile pour certaines espèces ; Tétraploïde


( 4n ), Hexaploide ( 6n ) ; octoploide ( 8n ).

Ce dédoublement de chromosome peut se faire naturellement ou artificiellement, lorsqu’il est


naturel il correspond à une forme évolutive d’adaptation durable.

Lorsqu’il est provoqué, il répond à des objectifs de RDT ou d’esthétique.

Remarque : H2 : C’est la degrés par lesquelles la variabilité d’un caractères quantitative est
transmissent au descendant.

4. Choix du géniteur :

4.1 Géniteur intra spécifique :

A. L’espèce : c’est l’ensemble des individus capables de se reproduire entre eux et dont
la descendance est féconde.
B. Les populations : Elles regroupent différentes variétés de la même espèce, se
reproduisant entre elles et vivant au même endroit.
C. Les variétés sauvages, dont sont issues par domestication les variétés cultivées,
constituent un réservoir important de gènes « sauvages » à exploiter.

4.2. Géniteur interspécifique : Les barrières génétiques peuvent parfois être levées entre
espèces, voire même entre genre différents, qui sont normalement non interféconds. Ainsi
des croisements entre genres voisins ont donné naissance à des variétés nouvelles.

5. L’Héritabilité h2 :

Objectifs :

 Création d’une variabilité génétique : les moyen de création sont les hybridations
simple, double, triple.
 Sélection de variété à haut potentielle de RDT, par le choix des géniteurs ; la sélection
des parents est nécessaire pour leur utilisation dans a création de nouveau cultivar qui
rassemblerait beaucoup de caractères désirables.
 Performance des parents : Il faut pouvoir détecter tous les caractères physiologique et
morphologique qui pourraient être utile pour l’augmentation du RDT.

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Sélection : Caractère ( ψ ) : un Σ ψ RDT :

RDT agronomique « Biomasse, PMG,.. »

RDT physiologique « Rythme de croissance, nature des stomates, natures des feuilles,…. »

 Compatibilité des parents : Ils doivent être complémentaires : « aptitude à la


combinaison ».

L’efficacité de la sélection dépend de facteur susceptible de traduire l’expression génétique


sous des environnements particuliers. Il faudrait aussi que l’environnement soit favorable
pour l’expression des gènes, à ce sujet un génotype n’exprime jamais entièrement sont
potentielle génétique, tous les gènes ne sont pas exprimer en même temps.

Si on sélectionne contre les maladies, il faudrait que le site d’expérimentation soit favorable
pour la maladie, se sera la même chose pour la sélection des cultivars tolérant au stress.

H2

Variétés Sélection génotype

Efficacité

Individuelle Massale

Différents espèces : Autogame

Allogame

S. Individuelle : La sélection individuelle, opte pour l’obtention des élites (variétés de très
haut performance). Elle s’opère quand :

Des population constituer de lignées pures (venue de pépinière ou bloc de croisement) :


A x B (lignée pur)

F1 (hybride : 100% homogène et hétérozygote)

Au niveau de la F2 : Il y’a sélection.

Principes essentiels :

 F1 : Résultat qui provient du croisement homogène ( A x B ; C x D ) : Pas se


sélection.

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 Hybridation et sélection des plantes au sein de la population F2 : Plus intéressant, la


sélection ce fait à ce niveau
 Sélection de plante à partir de la F3 (chaque plante sélectionner en F2 est semé
séparément en F3).

S. Massale :

 C’est une sélection qui attend une certaine homozygotie avant la sélection, il s’agit
d’une sélection massale.
 On utilise dans ce cas de sélection des populations plus pure et plus homogène
(homozygote et avancée).
 La sélection se fait à partir F4…5, à ce stade les plantes sont à une homozygotie
avancées.

6. Modèle de sélection :

A. Sélection pour la stabilité : Les changements dans les conditions environnementales


entraînent souvent des fluctuations du rendement d’une variété donnée. La présence de
maladies, par exemple, peut considérablement affecter le rendement d’une variété sensible à
ces maladies. Les insectes, la sécheresse, le froid, les températures élevées, la longueur du
jour, etc… peuvent affecter le niveau de production d’un cultivar. L’un des objectifs du
sélectionneur est le développement de variétés qui minimisent les effets des fluctuations dans
les conditions de l’environnement.

A. Résistance aux maladies : Plusieurs types d’organismes peuvent être à l’origine des
maladies. Parmi ceux-ci les champignons, les virus et les bactéries.

L’un des effets de la maladie est la réduction de la biomasse totale et, par suite, le rendement.
L’importance des pertes de rendement varie d’une année à l’autre selon les facteurs
climatiques et le type de variétés utilisées.

Deux méthodes de lutte contre les maladies sont disponibles :

1. La lutte phytosanitaire ; qui consiste à éliminer ou réduire les effets des agents
pathogènes par des pratiques culturales telles que la rotation, l’éradication de l’hôte
alternatif, l’élimination des débris végétaux hébergeant l’agent pathogène…..par des
traitements chimiques (fongicides) ou physiques (traitement des semences par de
l’eau chaude).
2. La résistance variétale ; utiliser des variétés résistante.

IL est nécessaire parfois de combiner les deux méthodes pour protéger les cultures.

B. Résistance aux insectes : Chez une grande partie des plantes cultivées, la résistance de la
plante hôte est le moyen le plus efficace pour contrôler l’action des insectes. Chez le blé par
exemple, la cécidomyie est contrôlée principalement par la résistance variétale.

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L’antibiose est le mécanisme le plus important de la résistance des plantes à l’attaque des
insectes. Elle est définie comme étant l’ensemble des facteurs de résistance ayant des effets
qui perturbent le cycle de vie de l’insecte.

La génétique de la résistance aux insectes, est pratiquement similaire à celle des maladies
cryptogamiques.

C. Résistance à d’autre stress de l’environnement : L’augmentation de la production


agricole résulte d’une augmentation soit de la production par rendement soit de la superficie
cultivée. La sélection pour la résistance ou la tolérance à ces conditions hostiles de
l’environnement permet d’augmenter et de stabiliser la production.

E. La sélection pour la qualité du produit : La qualité nutritionnelle du produit est aussi


importante que sa quantité (rendement). Pour cela le sélectionneur a besoin :
1. De connaître parfaitement la nature et les priorités des critères nutritionnels ;
2. De connaître les méthodes appropriées d’analyses ;
3. De maîtriser les sources de variabilité génétique pour les caractères en questions.
Exemple : Sélection pour la teneur en protéines chez les céréales, pour la qualité fourragère,
pour la teneur en huile.

Autogamie et Allogamie

A. Les croisements chez les plants autogame (X) entraîne une Uniformité suivie d’une
homozygotie et enfin une homogénéité.

L’homozygotie peut être traduits chez les autogames par une régularité des RDT et par une
stabilité des caractères.

(X) Uniformité + homogénéité Homozygotie (Aspect endogène)

(Aspect exogène Ψ)

L’autogamie peut intéresse l’améliorateur, si ce dernier recherche une uniformité et une


stabilité du RDT.

La sélection chez les plantes autogames, peut agir seulement de façon efficace sur les
différences héritables, elle ne crée pas une variabilité, mais agit seulement sur ce qui existe.

B. Chez les plantes allogame, la fécondation croisée est un processus naturel qui conduit à
l’héterozygotie des caractères, celle-ci s’exprime par une vigueur appeler vigueur hybride.

Ce phénomène de vigueur hybride peut être obtenu chez les autogames grâce aux croisement
(hybridations), cette vigueur est obtenu en 1er génération F1, mais elle diminue dans les
génération suivante ( F2…..5 ) , elle chut au fur et à mesure que l’autofécondation se poursuit.

Donc :

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Fécondation croisé Héterozygotie Vigueur hybride (c’est l’hétérosis)

Allogamie

Autofécondation Diminution de la vigueur

I. Amélioration des plantes autogames :

I.1 La lignée pure

Une lignée pure est la descendance d’un individu homozygote se reproduisant par autogamie.
Cette descendance est constituée d’individus identiques entre eux à l’intérieur d’une
génération à l’autre (stabilité).

Ces variétés sont commercialisées sous le nom de « variétés lignées pures ». Les qualités de
la lignée pure sont homogénéité et stabilité, mais elle connaît aussi des limites en effet toute
tentative d’amélioration est inefficace : un génotype homozygote est fixé est donc ne peut
plus évoluer.

Ainsi pour les améliorer il faudrait leur imposer un mode de croisement ou de reproduction
allogame ; l’hybridation artificielle permet également la diversification des génotypes.

I.2 Hybridation et sélection généalogique : L’hybridation permet d’associer les gènes jugés
intéressant sur un même génotype.

I.2.1 Choix des lignées de départ : Dans le schéma d’hybridation le plus simple, deux
parents sont en jeu, mais pour l’amélioration, trois ou quatre parents peuvent intervenir.

Les génotypes des parents sont fixés à l’état homozygote par plusieurs cycles
d’autofécondation (de 6 à 10, jusqu’à ce que l’homogénéité soit atteinte).

I.2.2 Le croisement :

- La lignée parentale choisie femelle – le porte-graine – doit être castrée par


ablation des anthères de chaque fleur ; la castration est effectuée au moment
de la floraison, un ou deux jours avant l’éclatement des étamines.
- Le pollen de la variété choisie mâle est apporté à l’aide d’un pinceau sur
stigmate de la variété femelle.
- Les grains issus du croisement, portés par les porte-graines, sont récoltés et
donneront naissance à des plantes F1.

I.2.3 La sélection généalogique classique :

- Les plantes F1, toutes semblables, réunissent les deux génomes des parents et
ne peuvent faire l’objet de sélection. Les graines F2 qu’elles porteront,
formées par autofécondation naturelle, au hasard de la méiose et de la
fécondation, recombineront de façon diverse les caractères parentaux.

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- Dans les plantes F2, la diversité apparaît et c’est dans l’hétérogénéité des
phénotypes que le sélectionneur devra choisir les génotypes qui recombinant
les caractères intéressants.
- Les grains F3, la disjonction des caractères est encore plus forte.
- Les semences F4 issues d’autofécondation d’un épi récolté sur les plantes F3
retenues sont de nouveau semées en ligne. La même sélection est appliquée
aux lignes de plantes F4, et elle se continue pendant un certain nombre de
génération : de 6 à 10 selon que les parents de départ sont proches ou éloignés
génétiquement.
- L’autofécondation élimine progressivement les hétérozygotes, et dès la F4 ou
F5, la ligne devient homogène.
- Cette méthode de sélection généalogique permet d’aboutir à une variété lignée
pure au bout de dix ans. Elle est très efficace, elle a permis de créer les
principales variétés de blé commercialisées depuis cinquante ans et reste
largement employée par les maisons de sélection.

I.2.4 Sélection généalogique différée

Dans cette méthode « méthode bulk », la F2 est cultivée en mélange et ressemée en mélange
jusqu’en F5 ou F6.

Le pourcentage d’hétérozygotie diminue progressivement au cours des différents cycles


d’autofécondation. La sélection individuelle est ensuite appliquée afin d’obtenir des lignées
pures. Cette méthode est utilisée pour la sélection des variétés de blé résistantes au froid et
aux maladies.

I.3 Le rétro croisement : ou le back-cross.

Lorsque le gène recherché, est trouvé chez un géniteur « parent donneur » mais qui est
dégradant sur le plan agronomique, est introduit dans le génotype d’un parent « receveur » de
bonne valeur agronomique, la méthode du rétrocroisement ou back-cross, permet d’éliminer
progressivement tous les gènes du géniteur, sauf le gène intéressant.

Cette méthode est très utilisée pour introduire des caractères à hérédité simple dans un
génotype déjà amélioré (gène de résistance, gène qui gouverne la teneur en un constituant
biochimique).

I.4 Hybridation interspécifique

a. Hybridations interspécifiques naturelles : a contribué à la création d’espèces


nouvelles, notamment parmi les espèces cultivées (blé, colza, pomme de terre ).
b. Hybridation interspécifique synthétique : c’est la création d’un hybride
interspécifiques, mais cette hybridation peut se heurter à trois types d’obstacles :
1. Le croisement impossible (non concordance des dates de floraison, une
incompatibilité..) est la technique de fusion des protoplastes permet cette
hybridation dans ce cas.
2. Le zygote hybride n’est pas viable ou se développe en un embryon non valide,
la ces la culture in vitro d’embryon immature.
3. L’hybride est stérile : la fértitilé est alors rétablie artificiellement en traitant
les F1 à la colchicine ; alcaloïde qui possède la propriété d’empêcher, à faible

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dose, la formation du fuseau de division en début de mitose. Le stock de


chromosomes devient multiple de deux (2n --- 4n). Le traitement à la
colchicine se fait par trempage de méristèmes, de bourgeons ou de racines. Et
on obtient ainsi le doublement artificiel des chromosomes de l’hybride, et le
nouvel hybride fertile est appelé hybride amphiploide (ou alloploide )
synthétique.

II. Amélioration des plantes allogames :

Les variétés : Une population d’une espèce cultivée de plantes allogames est hétérogène ;
elle est constituée d’un nombre infini de génotypes hétérozygotes, d’individus différents
entre eux, mais ayant des caractères communs (fréquence élevée de gènes).
Les variétés hybrides : La multiplication d’un génotype, fixé à l’état homozygote comme
chez les autogames, n’est pas réalisable chez les allogames. Car l’individu obtenu par
allogamie vient de la combinaison de deux gamètes, ce qui fait que cet individu est très
hétérozygote. On l’appelle hétérosis (vigueur observée chez l’individu hétérozygote).
Le principe de la sélection chez les allogames est donc de rechercher les meilleures
combinaisons de gamètes, susceptibles de donner naissance à un hybride performant.
Les lignées pures parentales : Le choix de gamètes parentaux complémentaires implique la
création de génotypes homozygotes fixés par autofécondation (les parents choisis
sont amenés à l’état homozygote par autofécondation)
Le croisement dirigé : Le sens du croisement est dirigé par le sélectionneur qui choisit
parmi ses lignées, les femelles « porte-graines » et les mâles « pollinisateurs ».
Le croisement libre : Les variétés synthétiques, elle résulte du croisement panmictique de
plusieurs (5 à 7) lignées ou clones sélectionnés d’après leurs valeurs intrinsèque et hybride.

Remarque :

Allogamie : Les populations naturelles de plantes allogames sont formées d’individus qui se
reproduisent librement entre eux, et le brassage constant de gènes imposé par l’allogamie
tend la population vers l’hétérozygotie et les individus sont très hétérogènes.

Monogamie : Les populations autogames sont formés d’une juxtaposition de quelques


lignées pures. Ces plantes sont homogènes et tendent vers l’homozygotie pour tous les
caractères. Ces plantes sont très adaptées à un milieu précis. L’autogamie représente alors
une défense contre l’apport de gènes extérieurs qui contrarierait son adaptation.

Choix des parents : Les parents peuvent être choisis sur la base de leur complémentarité
les uns les autres. Par exemples des parents à hauts rendements et sensibles à la verse doivent
être croisés avec des parents résistants à la verse pour développer des variétés productives et
en même temps résistantes à la verse.

Sélection massale : Attendre une certaine homozygotie avant la sélection, on utilise donc
des populations plus pure et plus homogène c à d homozygotie avancée. Exemple la
sélection à partir des F4, à ce stade les plantes sont à une homozygotie avancée ≈ 70 à 90%.

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S. Individuelle : La sélection individuelle, opte pour l’obtention des élites (variétés de très
haute performance). Elle s’opère au niveau de la F 2 : Il y’a sélection

Exemple : Des populations constituer de lignées pures (venue de pépinière ou bloc de


croisement) : A x B (lignée pur) et la F1 (hybride : 100% homogène et hétérozygote).

Principes essentiels de la sélection individuelle :

 F1 : Résultat qui provient du croisement homogène ( A x B ; C x D ) : Pas se


sélection.
 Hybridation et sélection des plantes au sein de la population F2 : Plus intéressant, la
sélection ce fait à ce niveau
 Sélection de plante à partir de la F3 (chaque plante sélectionner en F2 est semé
séparément en F3).

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