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création végétale
ECUE 2: Sélection variétale
Master 2 :
AGROPHYSIOLOGIE
VEGETALE
VOS ENSEIGNANTS:
o Nafan DIARRASSOUBA (Maître de Conférences);
o Directeur de l’UFR des Sciences Biologiques.
o Contacts: (00225) 07624002 / 03322938
o Email: dnafan29@gmail,com /
nafan.diarrassouba@upgc.edu.ci
Dr. YAO Saraka Didier Martial (Maître Assistant)
• Responsable UPR de Génétique
Dr E-B Zadjéhi KOFFI (Assistant)
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ECUE 1:
FONDEMENT DE LA CRÉATION
VÉGÉTALE
3
BUT :
Le but de l’amélioration des plantes est de créer des
variétés qui répondent de mieux en mieux aux besoins de
l’Homme.
Par l’utilisation de la sélection, des systèmes de
reproduction (croisement, autofécondation) et des
biotechnologies, il s’agit de réunir dans une même variété le
maximum d’allèles favorables.
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OBJECTIFS
Description des objectifs et compétences à atteindre:
En fin de cours, l’étudiant (e) devrait être capable de:
- Appréhender les bases théoriques de sélection variétale et leur lien
- Décrire les méthodes classiques couramment utilisées en sélection
variétale
- Justifier le choix d'une méthode de sélection en relation avec la
défense des cultures
COMPÉTENCES ATTENDUES
Après ce cours, l'étudiant devrait avoir une compréhension:
• des fondements de la sélection végétale
• de l'importance de la sélection végétale pour la défense des
cultures,
• des différentes méthodes de sélection variétale,
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PLAN
• Introduction
• Histoire de la sélection des plantes
• Progrès des techniques en amélioration des plantes
• principes de la création variétale
• Diversité génétique
• Conservation de la diversité
• Les modes de reproduction
• Sélection et hybridation
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INTRODUCTION
INTRODUCTION
Les objectifs de l’amélioration des plantes sont multiples. Si le
rendement est évidemment l’objectif principal, la résistance aux
maladies (rouilles, fusariose, septoriose etc.) est primordiale pour
réduire l’utilisation des intrants.
Pour y parvenir, les ressources génétiques sont nombreuses parmi
les ancêtres et les variétés actuelles cultivées,
Une amélioration des rendements est indispensable pour faire face
aux besoins croissants de l'humanité
7
INTRODUCTION
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INTRODUCTION
Un programme de sélection méthodique et raisonné vise en général à
améliorer une variété pour des objectifs donnés.
Il permet de caractériser la variété idéale, l’idéotype, que les
sélectionneurs souhaitent créer.
La définition des objectifs est donc un point crucial dans les
programmes de sélection.
Une fois les objectifs définis, le programme se déroule sur plusieurs
années, de 7 à 25 ans, période durant laquelle l'équipe qui réalise ce
programme devra poursuivre les mêmes objectifs.
9
INTRODUCTION
10
INTRODUCTION
11
INTRODUCTION
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INTRODUCTION
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INTRODUCTION
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INTRODUCTION
18
INTRODUCTION
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INTRODUCTION
Principales Etapes de la sélection variétale
• Exploration des sources de variabilité existantes (ressources
génétiques)
• Constitution de populations ou d’individus associant des
combinaisons génétiques plus favorables,
• réunir dans une variété, population végétale artificielle et
reproductible constituée d’un ou de plusieurs génotypes, un
maximum de gènes favorables pour les caractéristiques
sélectionnées,
= des innovations méthodologiques constantes avec les progrès des
connaissances
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INTRODUCTION
Principales Etapes de la sélection variétale
= des ruptures conceptuelles majeures et des changements de
paradigme (progrès génétique, agro biodiversité, développement
durable…
Le travail de Gregor Mendel et d'autres progrès dans la science qui ont
suivi ses découvertes ont établi que les caractères des plantes sont
contrôlés par des facteurs héréditaires ou gènes qui sont constitués
d'ADN (acide nucléique désoxyribose, le matériel héréditaire).
Ces gènes sont exprimés dans un environnement pour produire un
phénotype.
Il s'ensuit, alors, que pour changer un caractère ou son expression, on
peut changer la nature ou son génotype, et / ou modifier la culture
(environnement dans lequel elle est exprimée).
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INTRODUCTION
Principales Etapes de la sélection variétale
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HISTOIRE DE LA
SÉLECTION
DES PLANTES
23
Histoire d’une plante cultivée Histoire de la sélection
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Histoire de la sélection
Perte de diversité
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Progrès des techniques
Les progrès des connaissances ont permis ensuite de mettre au point
les techniques. Voici quelques exemples d'application :
1911. Notion de liaison génétique par Morgan. Il démontre que les
gènes sont disposés de façon linéaire sur les chromosomes et que de
plus, lorsqu'ils sont situés sur le même chromosome, ils sont
transmis à la descendance comme une seule unité. On dit qu'ils sont
liés.
1935. Première carte génétique partielle du maïs par Emerson.
1950. Premières techniques de culture in vitro. Il s'agit de la technique
de multiplication végétative, développée par Morel et Martin, sur la
pomme de terre.
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Progrès des techniques
1961. Illustration des principes d'analyse des locus impliqués dans la
variation des caractères quantitatifs, par Thoday.
1964. Premières cultures de cellules sexuelles mâles chez le Datura
innoxia, par Guha et Maheshwari. Elles ouvrent la voie à la production
de plantes haploïdes.
1972 : Première migration d’ADN sur gel d’électrophorèse par Aaij C.
Cette méthode permet de séparer des séquences d’ADN entre elles.
1977. Mise au point de deux techniques de séquençage, l’une mise au
point par Walter Gilbert et l’autre par Frederick Sanger.
Ils reçoivent le prix Nobel de chimie en 1980. Le séquençage permet
de connaître la séquence d’une molécule d’ADN.
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Progrès des techniques
1978. Premières fusions de protoplaste, par Melchers. Elles
permettent de s'affranchir partiellement de la barrière entre espèces.
1978. Découverte de la mutagenèse dirigée permettant l’induction
d’une ou plusieurs mutations dans un génome, de façon précise et
volontaire.
1983. Premiers tabacs transgéniques obtenus en même temps par une
équipe belge et une équipe américaine.
1985. Première plante transgénique résistante à un insecte.
1986. Première publication publique sur la polymérase chain reaction
(PCR) par Kary Mullis (prix Nobel de chimie en 1993),
La PCR est une méthode de biologie moléculaire d'amplification
génique in vitro, qui permet de copier en grand nombre, une séquence
d'ADN ou d‘ARN connue, à partir d'une faible quantité.
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Progrès des techniques
1986 Premier séquenceur automatique de gène, ces machines
permettent de séquencer un grand nombre de gène.
1987. Première plante transgénique tolérante à un herbicide total.
1988. Première céréale transgénique (maïs résistant à la kanamycine).
1990. Première commercialisation d’une plante transgénique (Chine :
tabac résistant à un virus).
1992. Invention de la PCR en temps réel par Higuchi R. cette technique
permet de quantifier la quantité d’ARN présent dans une cellule.
1994. Premier légume transgénique commercialisé (tomate Flavr Savr
à maturation retardée).
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Progrès des techniques
1997. Premier tabac producteur d’hémoglobine.
2000. Séquençage du génome d’"Arabidopsis thaliana", plus petit
génome végétal connu.
2005. Mise au point de séquenceurs haut débit.
2005. Séquençage du génome du riz (projet international IRGSP).
2009. Séquençage du génome du maïs (Université Washington St
Louis), de la pomme de terre (consortium international), du colza
(Bayer CropScience), du manioc (Global cassava partnership).
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PRINCIPES DE LA
CRÉATION VARIÉTALE
• Diversité génétique
• Conservation de la diversité
• Les modes de reproduction
• Sélection et hybridation
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Principes de la création
33
PRINCIPE
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Principes de la création
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Diversité génétique
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Diversité génétique
Pour les céréales, les croisements entre variétés très différentes et
l'emploi de formes anciennes peu améliorées donnent des
descendances hétérogènes, avec une majorité de combinaisons de
caractères sans intérêt, mais aussi des possibilités de transgressions
dans des directions utiles.
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Conservation de la diversité
Les populations sauvages et les variétés traditionnelles (landraces)
nécessaires aux progrès futurs de l'amélioration tendent à se raréfier,
d'une part, à cause de la disparition des habitats naturels et, d'autre
part, en raison de l'élimination rapide des variétés locales par des
variétés modernes à haut rendement.
La conservation de ces génotypes sur place, dans des réserves
naturelles, est pratiquement exclue, mais de nombreux organismes
internationaux, nationaux et privés, ont créé des banques de gènes
qui peuvent compter plusieurs dizaines de milliers d'accessions d'une
même espèce
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Conservation de la diversité
Indicateurs de diversité génétique, variétés et gestion dynamique
PAYSAGE (fonctionnalité des Mosaïque espèces/cultivars
écosystèmes) (biodiversité)
PARCELLE (populations, Rotation, association/ Types
compétition, sélection) variétaux
MIL RIZ
SORGHO
MAÏS
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Conservation de la diversité
STRUCTURE GÉNÉTIQUE DES VARIÉTÉS
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Les modes de reproduction
A l'inverse, les progrès de la micro propagation permettent la création
de clones chez des espèces habituellement reproduites par graines
comme le palmier à huile.
Beaucoup de méthodes d'amélioration décrites d'abord pour un type
particulier de plantes ont ensuite été adaptées pour des groupes
différents
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La multiplication végétative Les modes de reproduction
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Les modes de reproduction
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Les modes de reproduction
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Les modes de reproduction
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Les modes de reproduction
LE GREFFAGE
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Les modes de reproduction
LA CULTURE IN VITRO
La culture in vitro : qui permet de cloner une plante à partir d'un
morceau de méristème ( tissus)
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MICRO BOUTURAGE Les modes de reproduction
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Les modes de reproduction
Depuis la redécouverte des lois de Mendel en 1903, l’amélioration des
plantes a bénéficié de découvertes en biologie, qui ont conduit à de
nouveaux outils relevant des biotechnologies au sens large :
– le doublement chromosomique, qui est utilisé pour faciliter les
échanges de gènes entre espèces, voire pour créer de nouvelles
espèces, ou pour son effet favorable sur certains caractères (comme
chez les plantes fourragères) ;
– la culture in vitro, qui permet en particulier le sauvetage d’embryons,
l’accélération des générations et la reproduction à l’identique d’un
génotype (micropropagation) ;
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Les modes de reproduction
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Modes de reproduction
Reproduction sexuée
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Modes de reproduction
Reproduction sexuée
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Modes de reproduction
Reproduction sexuée
PLANTES ALLOGAMES
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Modes de reproduction
Reproduction sexuée
PLANTES AUTOGAMES 60
Sélection et hybridation
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Sélection et hybridation
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Sélection et hybridation
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ECUE 2 :
SELECTION VARIETALE
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o Définition PLAN
o Objectifs de sélection
• Méthodes facilitant ou
o Étapes de base de sélection accélérant la création
végétale variétale
o Principe de création variétale • Apport de la biologie
o Sélection clonale moléculaire en selection
o Rappelle des plantes autogames
et allogames
• Sélection de lignées
o Sélection de variétés populations
• Sélection de variétés hybrides
• Hybridation interspécifique et
polyploïdie
• Mutagénèse artificielle
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DÉFINITION
Qu'est-ce que la sélection végétale?
La sélection végétale est un effort délibéré des humains pour dompter
la nature, en ce qui concerne l'hérédité des plantes, à un avantage.
Les modifications apportées aux plantes sont permanent et héritable.
Les professionnels qui mentent cette tâche sont appelés les
sélectionneurs de plantes.
Ce effort pour ajuster le statu des plantes est initié par un désir des
humains d'améliorer certains aspects de celles-ci
pour remplir de nouveaux rôles ou améliorer ceux qui existent déjà.
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DÉFINITION
Qu'est-ce que la sélection végétale?
Par conséquent, le terme «sélection végétale» est souvent utilisé
comme synonyme de "amélioration des plantes" dans la société
moderne.
Il faut souligner que le Les objectifs de la sélection végétale sont
ciblés et déterminés.
Même si l'expression «reproduire les plantes» évoque souvent
l'implication du processus sexuel dans la réalisation d'un changement
souhaité, la sélection végétale moderne comprend la manipulation de
la reproduction asexuée des plantes (plantes qui ne se reproduisent
pas par le processus sexuel).
70
Qu'est-ce que la sélection végétale? DÉFINITION
75
OBJECTIFS DE SÉLECTION
La sélection se doit d’établir les meilleurs croisements en vue
d’obtenir des variétés à fort potentiel.
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Étapes de base de sélection végétale
Un carrefour de disciplines
On sait que l'amélioration génétique d'une espèce nécessite tout un
cortège de disciplines qui interviennent sur le corps central des
opérations de création variétale proprement dites.
L'organigramme d'une station de sélection végétale peut être
schématisé.
En fait, toute décision opérationnelle se ramène à un bilan
économique ; bien plus, le bilan ne s'équilibre pas de la même
manière selon qu'il est ramené à un court terme (moins de cinq ans)
à moyen terme (cinq à dix ans) ou à long terme (dix ans et plus).
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Étapes de base de sélection végétale
le moyen terme constitue une position rationnelle si l'on sait que la
création d'une variété exige un délai d'environ dix années entre le
moment où son idiotype est esquissé et le moment où elle est
commercialisée.
C'est pour n'avoir pas su (ou pu) équilibrer leur trésorerie sur le
moyen terme que nombre d'établissements de sélection ont perdu leur
autonomie et se sont vus assimilés par des groupes internationaux.
C'est peut-être pour avoir trop privilégié une façade de travaux
futuristes à long terme que certains grands groupes seront amenés à
porter un très sévère jugement sur la rentabilité en «amélioration des
plantes». 78
Étapes de base de sélection végétale
On peut répartir les opérations génétiques nécessaires à la création
d'une variété en quatre phases, plus ou moins concomitantes
phase 1 : gestion des sources (ou ressources) dans lesquelles sont
choisis les génotypes travaillés,
phase 2 : remaniements dans les génotypes-sources entraînant des
ségrégations ou des diversifications,
phase 3 : sélection, dans la diversité ainsi créée, s'accompagnant
d'une stabilisation des types retenus : on appelle aussi cette phase
sélection stabilisatrice,
phase 4 : opérations aboutissant à la multiplication en nombre du
génotype sélectionné. 79
Étapes de base de sélection végétale
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Étapes de base de sélection végétale
Approche conventionnelle.
La sélection conventionnelle est également appelé sélection
traditionnelle ou classique.
Cette approche implique l'utilisation d'outils éprouvés et plus anciens.
Croiser deux plantes (hybridation) est la principale technique pour
créer une variabilité chez les plantes à fleurs.
Différentes méthodes de sélection sont ensuite utilisées pour
discriminer parmi la variabilité (sélection) pour identifier le recombinant
idéal.
Le génotype sélectionné est amélioré et évalué pour la performance
avant sa diffusion aux producteurs. 81
Étapes de base de sélection végétale
Approche conventionnelle.
Les caractères contrôlés par de nombreux gènes (caractères
quantitatifs) sont plus difficiles à reproduire. Malgré l'âge, l'approche
conventionnelle reste le cheval de bataille de l'industrie de
l'amélioration des plantes. Il est facilement accessible au planteur
moyen et relativement facile à mettre en œuvre par rapport à
l'approche non conventionnelle
La sélection non conventionnelle implique l'utilisation de technologies
de pointe pour créer une nouvelle variabilité qu'il est parfois
impossible d'atteindre avec les méthodes conventionnelles.
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Étapes de base de sélection végétale
Approche non conventionnelle.
Cette approche est plus compliquée, onéreuse, nécessite des
compétences techniques et des connaissances particulières.
L'avènement de la technologie de l'ADN recombinant (ADNr) a donné
aux sélectionneurs un nouvel ensemble d'outils puissants pour
l'analyse génétique et la manipulation.
Le transfert de gènes peut maintenant être effectué à travers des
barrières biologiques naturelles, en contournant le processus sexuel
(par exemple, les produits Bt qui consistent en des gènes bactériens
transférés dans des cultures pour conférer une résistance à la pyrale
du maïs). 83
Étapes de base de sélection végétale
85
PRINCIPE DE CRÉATION VARIÉTALE
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PRINCIPE DE CRÉATION VARIÉTALE
Conservation de la diversité
La conservation de ces génotypes sur place, dans des réserves
naturelles, est pratiquement exclue, mais de nombreux organismes
internationaux, nationaux et privés, ont créé des banques de gènes qui
peuvent compter plusieurs dizaines de milliers d'accessions d'une
même espèce :
on y trouve le plus grand nombre possible de variétés améliorées, des
mutants, les races anciennes et des formes spontanées
Beaucoup d'espèces pérennes sont maintenues en culture (arbres et
arbustes).
les annuelles autogames (céréales, légumineuses) sont semées
périodiquement en petites parcelles et les allogames (maïs) en
parcelles isolées plus vastes
Pour d'autres plantes (pomme de terre), on expérimente la
conservation prolongée de méristèmes ou de tissus dans l'azote
liquide (-196 °C). 87
PRINCIPE DE CRÉATION VARIÉTALE
Sélection et hybridation
• Lorsqu'un caractère est très héritable, la sélection est généralement
facile.
• Pour les autres caractères, l'observation d'un individu ne suffit pas,
il faut contrôler sa valeur génotypique après multiplication clonale
ou semis de sa descendance.
• Les populations allogames sont suffisamment hétérogènes pour
que la sélection y soit efficace.
• Chez les autogames, les variétés anciennes sont également
polymorphes, mais les modernes sont très uniformes : dans ce cas,
la recherche de nouvelles combinaisons de gènes est précédée de
croisements entre plusieurs génotypes
• Une population issue de croisements successifs entre un plus grand
nombre de génotypes représente une source potentielle de
combinaisons génétiques exceptionnelles.
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PRINCIPE DE CRÉATION VARIÉTALE
Les modes de reproduction
• L'application des principes d'amélioration dépend beaucoup du
mode de reproduction de l'espèce
• La liaison entre les différentes méthodes d'amélioration et le mode
de reproduction n'est pas absolue, en premier lieu parce que la
frontière entre autogames et allogames n'est pas toujours nette.
• La propagation végétative et la sélection clonale sont les seules
voies possibles pour les espèces stériles comme les bananiers
90
LA SÉLECTION CLONALE
Descendance
très
hétérogène
91
Origine des clones LA SÉLECTION CLONALE 92
95
Rappelle des plantes autogames et allogames
Allogamie:
Fécondation par le pollen d'une autre fleur (fécondation croisée).
Chez les plantes allogames, la dispersion du pollen est importante.
La fécondation est croisée.
Celle ci est favorisée par plusieurs mécanismes, dont la monoécie
(deux sexes séparés sur la même plante), la dioécie (sexes séparés sur
des pieds différents), autoincompatibilité et compétition pollinique
favorisant le pollen étranger et nécessité d'intervention des insectes.
1-Fleurs hermaphrodites et existence de barrières ex: luzerne où il y'a
intervention d'un insecte pour le transport du pollen et l'ouverture
de la fleur.
2- Fleurs hermaphrodites et séparation des sexes dans le temps
:protandrie (ex. carotte), protogynie (ex. avocatier)
3-Monoécie et séparation des sexes dans l’espace
96
Rappelle des plantes autogames et allogames
97
Rappelle des plantes autogames et allogames
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SÉLECTION DE LIGNÉES
Principe
Les variétés anciennes de céréales étaient hétérogènes, à la suite de
fréquents mélanges de semences, de mutations, de recombinaisons
après croisements spontanés.
L'agriculture moderne a conduit à l'uniformisation et à la stabilité des
variétés.
En théorie, une variété moderne est une lignée pure, produit de la
multiplication de plantes homozygotes identiques entre elles.
sélection de lignée
Une simple sélection massale a permis aux agriculteurs eux-mêmes
de transformer peu à peu des plantes spontanées en variétés
cultivées, puis d'obtenir des lignées homogènes à partir de
populations disparates.
99
SÉLECTION DE LIGNÉES
100
Sélection généalogique (pedigree) SÉLECTION DE LIGNÉES
Principes
La méthode généalogique est donc progressive : à chaque génération, un
choix est fait en fonction des objectifs de la sélection (résistance,
rendement, et qualité).
Parallèlement on progresse vers une plus grande stabilité et une
meilleure homogénéité des descendants.
A partir de la F2, les recombinaisons de caractères sont apparentes et un
choix peut être fait, en fonction des critères définis.
La descendance de chaque plante choisie est semée individuellement.
Dans chacune des parcelles, en F3 et au cours des générations
suivantes, des individus sont choisis pour leurs caractères propres, mais
on prend aussi en considération les performances des familles dont ils
font partie.
Lorsqu'une descendance est homogène, toute la famille est retenue
ou éliminée.
101
Sélection généalogique (pedigree) SÉLECTION DE LIGNÉES
102
Sélection généalogique (pedigree)
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SÉLECTION DE LIGNÉES
Les populations hybrides {.bulk-populations)
Le principe de cette méthode est simple : pendant plusieurs générations,
les semences sont récoltées sans sélection précise et semées en
mélange.
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populations hybrides (bulk-populations) SÉLECTION DE LIGNÉES
105
SÉLECTION DE LIGNÉES
Sélection récurrente
• Cette méthode consiste à améliorer progressivement une population
par une série de cycles où alternent autofécondation et croisement.
Des plantes sont choisies dans une population, elles sont
autopollinisées et les descendances sont semées en lignes
contiguës.
• Après croisement entre ces descendances, la semence récoltée
donne une nouvelle population qui sera soumise à d'autres cycles
de sélection.
• Une variété synthétique peut être commercialisée après un ou
plusieurs cycles.
• La sélection accroît la fréquence des gènes recherchés, l'alternance
autofécondation-croisement maintient la vigueur.
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Sélection récurrente simple
107
SÉLECTION DE LIGNÉES
SÉLECTION DE LIGNÉES
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Sélection récurrente réciproque
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SÉLECTION DE LIGNÉES
Single seed descent (SSD, filiation unipare)
Cette méthode est destinée à rétablir rapidement l'homozygotie après
une hybridation, sans aucune sélection artificielle : à chaque
génération, depuis la F1, une graine est conservée pour chaque
plante semée.
Sauf accident, le nombre de lignées, après 5 à 8 générations,
correspond au nombre de plantes F1.
Puisqu'il n'y a pas de sélection et le nombre de plantes cultivées étant
minime, la culture peut être faite en serre ou dans une région
autorisant plusieurs cycles en un an, ce qui réduit beaucoup la durée
de l'expérience.
Cette méthode convient pour des espèces déjà fortement améliorées,
pour combiner des caractères présents chez deux variétés ne différant
que par peu de gènes.
110
Sélection SSD SÉLECTION DE LIGNÉES
111
PLANTE AUTOGAMES : SCHEMAS D’AMELIORATION GENETIQUE
PEDIGREE SELECTION SSD BULK
GENEALOGIQUE SELECTION SINGLE SEED DESCENT SELECTION GENEALOGIQUE DIFFEREE
1. Choix de 300 à 500 épis dans 1. Prélèvement de 1 à 2 graines sur 1. Récolte de la totalité des grains.
F2 chaque plante F2 Sélection des 2000 plus gros
2. Famille F3 (300 à 500) choix 2. Population F3 Prélèvement de 1 à 2 2. Population F3 Récolte de la totalité des
sur résistance aux maladies et graines sur chaque plante grains. Sélection des 2000 plus gros
teneur en protéines des grains
3. Famille F4 (20 à 50) choix sur 3. Population F4 Prélèvement de 1 à 2 3. Population F4 Récolte de la totalité des
résistance ; rendement ; aux graines sur chaque plante grains. Sélection des 2000 plus gros
maladies et teneur en protéines
des grains
4. Famille F5 (10 à 30) choix 4. Population F5 Choix de 500 à 900 épis 4. Population F5 Récolte de la totalité des
comme F4 grains. Sélection des 500 à 900 épis
5. Famille F6 (5 à 12) choix 5. Famille F6 (500 à 900) choix sur 5. Famille F6 (500 à 900) choix comme
comme F4 résistance aux maladies et teneur en SSD
protéines des grains
6. Famille F7 (10 à 30) choix 6. Famille F7 (20 à 40) choix sur 6. Famille F7(20 à 30) idem F6
comme F4 résistance ; rendement ; aux maladies et
teneur en protéines des grains
7. Famille F8 (4 à 8) choix 7. Famille F8 (10 à 20) 7. Famille F8 (10 à 20)
comme F4
112
Méthodes combinées SÉLECTION DE LIGNÉES
De nombreux schémas ont été décrits : ce sont des combinaisons et
adaptations des méthodes de base, imposées par la biologie des
espèces, les conditions locales, les moyens disponibles, le but de la
sélection.
Très souvent, l'application de la sélection généalogique est précédée
par une ou deux cultures de populations sur lesquelles une sélection
est exercée uniquement en faveur de la tolérance à une maladie
importante.
A ce stade, le choix des individus et des familles est plus facile qu'en
F2, le niveau d'hétérozygotie étant déjà réduit.
Pour accélérer l'obtention des lignées, deux générations peuvent être
cultivées
chaque année, l'une en station, l'autre dans une région chaude, en
contre-saison dans ce cas, la sélection ne peut être appliquée qu'en
station, les autres cultures servant uniquement au rétablissement de
l'homozygotie.
113
SÉLECTION DE LIGNÉES
114
A. Choix, dans une population, de 5 plantes-mères, points
de départ d'autant de lignées
pures.
B. Lots séparés des graines provenant de chaque plante-
mère.
C. Première descendance : Semis, en lignes et à
équidistances, des graines de chaque lignée, sur une
parcelle d’élites ». A la récolte, élimination des lignées qui
se sont montrées de qualité inférieure. (X).
D. Lots séparés des élites qui ont été conservées en
amélioration.
E. Deuxième descendance : Semis, en lignes et à
équidistances, de ces graines sur autant
de parcelles d' « élites de deuxième descendance ». A la
récolte, nouvelle élimination.
F. Graines des lignées conservées.
G. Troisième descendance et suivantes : Semis, en lignes ou
à la volée, sur autant de parcelles dites « de multiplication
», qu'il y a de lignées conservées.
Schéma très simplifié d'une amélioration individuelle ou généalogique, par séparation de lignées pures 115
SÉLECTION DE LIGNÉES
118
Sélection de variétés populations
Sélection massale
Cette méthode a longtemps été appliquée avec succès chez beaucoup
d'espèces allogames.
Elle consiste à récolter la semence destinée à la génération suivante
sur les plantes correspondant aux souhaits de l'agriculteur.
Pour les caractères fortement héritables, la sélection est efficace, elle
se traduit par une augmentation progressive de la fréquence des allèles
favorables dans les populations ; elle est plus lente que chez les
autogames, surtout lorsque plusieurs gènes sont impliqués.
L'observation du phénotype suffit pour la couleur du fruit, la
morphologie de l'inflorescence ou la précocité. 120
Sélection de variétés populations
Sélection massale
Pour des caractères tels que la teneur en sucre de la betterave ou en huile
dans les grains de maïs, la sélection est conditionnée par l'existence de
méthodes d'analyse applicables à de nombreux individus.
La sélection massale pour le rendement est plus difficile : un test de
descendance portant sur quelques dizaines de plantes est nécessaire
pour contrôler la valeur des individus repérés au champ.
Après une pollinisation libre ou par un testeur, une partie de la semence
est conservée, l'autre est semée pour la comparaison des descendances.
La génération suivante est constituée à partir des graines conservées,
provenant des plantes qui ont satisfait au test de descendance
121
Schéma d'une amélioration massale simple, avec choix unique de plantes-mères
122
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Sélection de variétés populations
124
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
126
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
128
Les variétés hybrides
HÉTÉROSIS
L'hétérosis est l'augmentation de vigueur observée au niveau de la
descendance du croisement entre deux individus non apparentés.
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Les variétés hybrides
130
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
Aptitude à la combinaison
A cause du niveau élevé d'hétérozygotie, le phénotype d'une plante ou
d'une lignée ne représente pas son potentiel génétique : pour
connaître celui-ci, il faut observer les descendances
Les tests d'aptitude à la combinaison ont pour but d'estimer le niveau
d'hétérosis qui peut être attendu lorsqu'une lignée épurée sera croisée
avec d'autres
Deux tests sont d'habitude appliqués, souvent successivement, pour
le choix des lignées parentales.
Le top-cross (croisement) est un test où des plantes ou des lignées
sont croisées avec un testeur commun.
Les croisements diallèles sont plus précis, mais ils demandent aussi
plus de travail : chaque lignée est croisée avec chacune des autres ;
les croisements réciproques sont réalisés si une influence maternelle
est suspectée.
131
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
Production de la semence hybride
• Chez le maïs, la semence hybride a d'abord été produite après
élimination manuelle des inflorescences mâles d'un des parents.
• Actuellement, le parent femelle est une lignée mâle-stérile
cytoplasmique et le pollinisateur possède un allèle dominant qui
restaure la fertilité dans la F1.
• Pendant une certaine période, on a utilisé des hybrides doubles, par
pollinisation d'un hybride F1 par un autre.
• Les semences ainsi produites étaient moins coûteuses et de
meilleure qualité, à cause de la vigueur plus grande des géniteurs,
mais la descendance produite est hétérogène, puisqu'elle provient
d'un croisement entre deux hétérozygotes.
132
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
Production de la semence hybride
• Les variétés hybrides sont utilisées sur une grande échelle chez les
cucurbitacées, l'épinard, certaines plantes ornementales.
• Les croisements sont facilités par la dioécie chez l'asperge, par la
stérilité mâle chez le tournesol, les choux, l'oignon, par l'auto-
incompatibilité chez certaines variétés de choux.
133
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
Applications aux autogames
• La commercialisation d'hybrides F1 est justifiée chez les espèces
autogames lorsque l'hétérosis est suffisante pour compenser le prix
plus élevé de la semence
• Une autre justification, pour le producteur de semences, est
l'obligation pour le cultivateur de renouveler chaque année son
matériel végétal
• L'exemple le plus spectaculaire est le développement des variétés
hybrides de riz en Chine : en une dizaine d'années, ces hybrides ont
couvert plus de 8 millions d'hectares et l'augmentation du rendement
dû à l'hétérosis atteint 20 à 30 %.
134
SÉLECTION DE VARIÉTÉS HYBRIDES
Amélioration Des Populations
• Le principal défaut des variétés hybrides est leur manque de
souplesse et leur susceptibilité aux maladies.
• L'amélioration des populations passe essentiellement par une
modification des fréquences alléliques, aboutissant à la fixation des
allèles recherchés, mais conservant un niveau élevé d'hétérozygotie
• Les populations améliorées sont reproduites indéfiniment, alors que
les variétés synthétiques sont régulièrement reconstituées à partir de
leurs parents ; ceux-ci peuvent être annuels ou pérennes.
• Les populations parentales sont elles mêmes progressivement
améliorées, en particulier par sélection récurrente
135
SÉLECTION ET RÉSISTANCE AUX
MALADIES ET PARASITES
Importance de l’amélioration génétique
• La protection des cultures par des pesticides devrait être réservée à
la lutte contre des épidémies accidentelles et localisées.
• L'utilisation prolongée de ces produits n'est pas justifiée, à cause de
leur coût, de leurs conséquences écologiques et de l'adaptation
inévitable des parasites
• L'amélioration de la résistance des variétés est donc primordiale,
mais elle est difficile parce que les agents pathogènes s'adaptent
aussi à la résistance des plantes, obligeant le sélectionneur à
modifier sans cesse les variétés pour surmonter la virulence du
parasite.
136
SÉLECTION ET RÉSISTANCE AUX
MALADIES ET PARASITES
Contrôle génétique de la résistance
• Bien que certains cas paraissent intermédiaires, les mécanismes de
résistance se répartissent en deux groupes : une résistance complète
(immunité) et une tolérance qui se manifeste surtout par un
ralentissement de la prolifération du parasite
• Le contrôle génétique est surtout étudié pour les rouilles et autres
infections disséminées dans l'atmosphère, mais les mécanismes se
sont souvent révélés comparables pour d'autres cryptogames, des
virus, insectes, nématodes et même angiospermes parasites.
137
SÉLECTION ET RÉSISTANCE AUX
MALADIES ET PARASITES
Amélioration de la résistance
• La résistance spécifique étant contrôlée par des gènes majeurs
dominants, l'amélioration est facile.
• L'introduction d'un gène de résistance à l'égard d'une souche de
l'agent pathogène à partir d'une espèce ou d'une variété résistante se
fait par backcross.
• Il faut toutefois se souvenir que cette introgression n'a pas d'intérêt
si le parasite est capable de s'adapter rapidement
• L'amélioration de la résistance non spécifique est souvent
indispensable, mais elle est plus difficile, à cause de la difficulté
d'identifier les gènes.
• Les populations hybrides seront cultivées en présence de cet agent
pathogène, de façon à accumuler les gènes de résistance. La
sélection récurrente est aussi possible.
138
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Objectifs et difficultés
• Beaucoup d'espèces cultivées (blés, avoine, cotonniers, tabac) sont
des allopolyploïdes, provenant d'hybridations interspécifiques
spontanées et d'un doublement du nombre chromosomique.
• D'autres sont des autopolypoïdes.
• Réunissant généralement quatre lots chromosomiques homologues
(luzerne, pomme de terre).
• Dans les deux cas, le doublement du nombre de chromosomes
procure un enrichissement génétique en rassemblant les génomes
d'espèces ou de variétés différentes.
139
Hybridation interspécifique et polyploïdie
• L'hybridation interspécifique artificielle a pour but de reconstituer
des polyploïdes à partir de leurs parents ou de créer des formes
nouvelles sur le modèle de celles qui existent en nature, ou encore
de transférer un certain nombre de gènes d'une espèce sauvage à
une variété cultivée.
• Cette hybridation se heurte souvent à des obstacles
d'incompatibilité et à la stérilité des hybrides dès que les relations
entre les parents sont distantes. Divers artifices sont appliqués pour
surmonter ces difficultés : fécondation in vitro, culture d'embryons,
choix des génotypes parentaux ou d'espèces ponts pour le transfert
de caractères entre parents incompatibles.
140
Hybridations sexuées intra spécifiques
Dans la grande majorité des cas, les génotypes sont croisés à
l'intérieur d'une même espèce avec un ou plusieurs partenaire(s) qui
apportent des qualités complémentaires ou qui intensifient, par effet
cumulatif, les performances.
Lorsque la caractéristique à transférer est génétiquement simple, on
opère par des séries de croisements de retour sur la variété à
améliorer {back-cross en série).
La technique consiste à prendre comme femelle la variété à améliorer,
à la croiser avec le donneur, puis à reprendre leur F1 qui est recroisée
sur la mère : cela donne le BC] (croisement de retour 1). 141
Hybridation interspécifique et polyploïdie
143
Hybridation interspécifique et polyploïdie
144
Hybridation interspécifique et polyploïdie
146
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Hybridation somatique
• L’hybridation somatique est une méthode qui permet de réunir, dans
une seule cellule, l’information génétique portée par deux cellules
différentes.
On la qualifie de somatique par opposition à l’hybridation sexuée.
Elle nécessite plusieurs étapes réalisées en laboratoire :
• la digestion des parois pecto-cellulosiques des cellules de feuilles
qui permet d’isoler ce qu’on appelle des «protoplastes», c'est-à-dire
des cellules végétales délimitées seulement par leur membrane
plasmique ;
• la fusion des protoplastes grâce à des traitements chimiques (poly-
éthylène-glycol) ou des décharges électriques ;
• la culture in vitro des produits de fusion jusqu’à la régénération de
plantes entières.
147
Hybridation interspécifique et polyploïdie
• Hybridations somatiques
On peut agréger entre eux deux protoplastes de génotypes
différents, à l'intérieur d'une même espèce, mais aussi entre des
groupes très éloignés : champignon-végétal supérieur, animal-
plante De telles opérations sont appelées «fusion de protoplastes»,
élargissant ainsi considérablement les potentialités de l'hybridation
sexuée.
• Bien évidemment, lorsque les protagonistes de la fusion sont trop
éloignés, animal-plante par exemple, la régénération du produit de
fusion est impossible ; mais on a pu régénérer des formes
nouvelles issues de fusions interspécifiques et intergénériques
impossibles à obtenir par voie sexuée : ces hybrides somatiques
constituent des géniteurs nouveaux intéressants.
148
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Hybridations somatiques
• Dans certains cas, la fusion de protoplastes ne touche que des
échanges ou des recombinaisons cytoplasmiques ; de telles formes
appelées «cybrides» (cytoplasmes hybrides) ouvrent, elles aussi,
des perspectives nouvelles.
• Dans la même ligne, la technologie de fusion protoplastes-
microplastes est en cours de mise au point ; un microplaste est
constitué d'éléments cellulaires enveloppés d'une membrane
(mitochondries ou chloroplastes entourés d'un peu de cytoplasme
par exemple
149
Hybridation interspécifique et polyploïdie
150
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Autopolyploïdie
• Le traitement des cellules en division par la colchicine est une
méthode simple permettant d'obtenir des cellules et des plantes
tétraploïdes.
• Aux alentours de 1950, ce traitement a été appliqué à la plupart des
plantes cultivées, dans l'espoir d'accroître la taille des organes et la
production, grâce à l'augmentation du nombre de chromosomes.
• Cependant, la polyploïdie a presque toujours une influence négative
sur la fertilité, qui ne peut être éventuellement corrigée que par une
sélection de longue durée
151
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Autopolyploïdie
• Les formes cultivées autopolyploïdes ne sont nombreuses que chez
des espèces ornementales, où des fleurs ou inflorescences plus
grandes représentent un objectif prioritaire ; la fertilité réduite et
l'augmentation du coût des semences restent acceptables.
• Il existe aussi des lignées cultivées autotétraploïdes de seigle et de
trèfle rouge, mais l'accroissement des rendements par rapport aux
diploïdes n'est pas suffisant pour encourager une généralisation de
cette méthode.
152
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Hybrides et Allopolyploïdes artificiels
• Bon nombre de plantes ornementales sont des hybrides
interspécifiques stériles, mais propagés végétativement (orchidées).
• Les triticales sont des allopolyploïdes réunissant les génomes du
blé (dur ou tendre) et du seigle. Ils sont connus depuis plus d'un
siècle, combinant la productivité et les qualités boulangères du blé à
la rusticité et à la composition des protéines du seigle
Orchidées
153
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Amélioration par introgression
Chez les plantes de grande culture, seuls les hybrides entre deux
espèces cultivées possèdent des qualités agronomiques acceptables.
Introgression génique:
Lorsque les chromosomes de deux espèces sont capables de
s'apparier et de former des crossing-over, par exemple lors de
croisements entre une plante cultivée et son ancêtre non domestiqué,
les méthodes ne diffèrent guère de celles qui sont utilisées à
l'occasion de croisements entre deux variétés, sauf que des problèmes
d'incompatibilité et de stérilité se posent souvent. (ex: tomate)
Lignées d'addition.
A la suite de back-cross et d'une sélection pour un caractère porté par
un chromosome non homologue, on obtient parfois des lignées de
type cultivé possédant ce caractère. (42 chromosomes du blé et une
paire du génome G de T. timopheevi par exemple).
154
Hybridation interspécifique et polyploïdie
• Ces lignées sont souvent instables, parce que le chromosome
supplémentaire tend à disparaître en l'absence de pression de
sélection, et la présence d'un chromosome "sauvage" complet
implique le maintien de nombreux gènes indésirables qui y sont
localisés.
Lignées de substitution
• Certaines plantes obtenues après recroisements et sélection ont le
nombre chromosomique du parent cultivé récurrent : ce sont des
lignées de substitution, où une paire de chromosomes de la variété a
été remplacée par une paire de l'espèce spontanée.
• Cette substitution n'est possible que si les chromosomes échangés
sont homéologues, s'ils possèdent des gènes capables d'assurer les
mêmes fonctions vitales.
• Les lignées de substitution sont plus stables que les lignées
d'addition, parce que la perte accidentelle du chromosome échangé
est létale. 155
Hybridation interspécifique et polyploïdie
Substitution par translocation
• Pour diminuer l'importance des caractères de l'espèce spontanée, il
faut pouvoir transférer un petit segment chromosomique portant le
gène souhaité et l'insérer sur un chromosome de la variété.
• La méthode appliquée consiste à irradier des lignées d'addition ou
de substitution, afin de provoquer des translocations entre les
génomes ; une sélection est exercée en faveur d'un caractère porté
par le chromosome supplémentaire.
• Une des premières applications de cette méthode a été
l'introduction, chez le blé tendre (AABBDD), d'un gène de résistance
à la rouille présent chez Aegilops umbellulata (CC).
156
MUTAGÉNÈSE ARTIFICIELLE
Méthodes
• A partir des années 1950, on a mis beaucoup d'espoir dans
l'irradiation des plantes comme moyen de diversification génétique.
• Cependant, les radiations ionisantes produisent surtout des
cassures chromosomiques, entraînant des délétions, inversions et
translocations.
• Ultérieurement, il a semblé plus judicieux d'utiliser des mutagènes
chimiques : ce sont des substances, le plus souvent des alkylants
ou des analogues de bases, qui agissent au niveau de l'ADN en
cours de réplication et produisent donc surtout des mutations
ponctuelles.
• Une nouvelle source de mutation est apparue avec l'application des
cultures in vitro.
157
MUTAGÉNÈSE ARTIFICIELLE
Utilité des mutations induites
• La mutagenèse est beaucoup utilisée pour les plantes ornementales
propagées végétativement.
• Les clones obtenus diffèrent souvent de leur géniteur par des
modifications dans la forme ou la couleur des fleurs, ou par leur
structure anatomique chimérique.
• Les principaux caractères améliorés sont surtout des modifications
de la morphologie de la plante (réduction de la taille), la précocité, la
résistance aux maladies, la production, la qualité du produit.
• La majorité des variétés produites par mutagenèse appartiennent à
des plantes annuelles autogames (riz, blé, orge).
• Il y en a beaucoup moins chez les allogames, où la distinction entre
mutations et recombinaisons n'est pas toujours facile
158
Méthodes facilitant ou accélérant la création variétale
Haplodiploïdisation
Le processus d‘haplodiploïdisation comprend l'obtention de plantes
haploïdes à partir des organes porteurs des cellules reproductrices,
appelés gamétophyte mâle ou femelle, et le retour vers la phase
diploïde
• Andogénèse, Gynogénèse, Croisement interspécifique ou
intergénérique
Le principe d’haplodiploïdisation
159
Des méthodes facilitant ou accélérant la création variétale
Multiplication végétative in vitro
Les méthodes de multiplication végétative in vitro comprennent :
- le micro-bouturage qui consiste à prélever un fragment de tige
comportant un bourgeon,
-la culture de méristèmes, perfectionnement de la méthode précédente,
qui consiste à ne cultiver au départ que le méristème apical de la
plante à multiplier, l’embryogenèse somatique qui consiste à obtenir à
partir de certains tissus ou organes une prolifération de cellules qui
reproduisent presque parfaitement les phases de l’embryogenèse
zygotique.
160
Des méthodes facilitant ou accélérant la création variétale
. Connaissance moléculaire des génomes : la «génomique»
Les progrès des techniques de biologie moléculaire, de robotique et
d'informatique sont à l’origine du développement de la "génomique" qui
aborde la connaissance des génomes sur une grande échelle.
On peut définir la génomique comme l’étude exhaustive des gènes, c’est-à-
dire :
-leur localisation dans le génome, par le développement de cartes de plus
en plus précises,
- leur séquence (la succession des nucléotides sur le brin d’ADN) qui
permet, dans près de la moitié des cas, d’entrevoir le type de fonction de la
protéine correspondante,
- les réseaux de régulation qui coordonnent leur niveau d’expression au
cours du développement de l’organisme,
- leur fonction biologique exacte qui peut être déduite du comportement de
mutants,
- enfin, la variabilité des caractéristiques précédentes au sein de l’espèce.
161
Des méthodes facilitant ou accélérant la création variétale
Les cartes génétiques :
Chez la plupart des espèces, on développe des cartes génétiques très
denses, avec l'ambition d'associer, au même locus, un caractère
phénotypique et un marqueur moléculaire.
Ces marqueurs moléculaires s'appuient sur des variations de
séquences d'ADN.
Il existe de nombreux marqueurs moléculaires qui sont très souvent
désignés par des sigles : RFLP, RAPD, AFLP, SSR ou microsatellites,
SNP..etc.
Les premiers séquençages ont porté sur des génomes de petite taille :
celui d'Arabidopsis thaliana (espèce sauvage de la famille des
Brassicacées ou Crucifères), celui du riz et celui du peuplier.
Une des premières applications du séquençage est l'identification et
la localisation sur les chromosomes des gènes qui interviennent sur
les différents caractères de la plante.
162
APPORT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
Transgénèse
Dès le milieu des années 1960, les chercheurs ont essayé de trouver
des méthodes de transformation génétique des plantes par
introduction directe d’ADN, pour élargir les possibilités d'échange de
gènes à l'ensemble des espèces. Ces recherches ont abouti au début
des années 1980, grâce aux progrès dans la connaissance des
Agrobactéries et la mise en évidence de leur aptitude naturelle au
transfert d’ADN dans les cellules de plantes.
Les quatre espèces principalement concernées sont le soja, le
cotonnier, le maïs et le colza. Les caractères nouveaux introduits dans
ces espèces sont des résistances à des herbicides ou à certains
insectes.
163
APPRT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
Transgénèse
Parmi les espèces fruitières, la papaye (Carica papaya) est
pratiquement le seul exemple de plantes génétiquement modifiée qui
soit cultivée actuellement.
En Europe, des œillets issus de transformation génétique, modifiés
pour la couleur de la fleur sont autorisés à la commercialisation, par
contre, aucune autorisation n’est délivrée pour des fruits ou des
légumes.
164
APPRT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
Etapes de la Transgénèse
165
APPRT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
La cisgénèse
La cisgénèse se distingue de la transgénèse par le fait de transférer
artificiellement des gènes entre des organismes qui peuvent être
croisés selon les méthodes d'hybridation classiques, donc entre des
organismes étroitement apparentés.
EX/Pomme de terre résistante au mildiou
La connaissance simultanée de la variabilité moléculaire d'un allèle et
de la variabilité de son effet sur un caractère phénotypique permet de
concevoir la Sélection Assistée par Marqueurs (SAM).
Le cas le plus simple d’utilisation de la SAM concerne l'amélioration
d'une variété par le transfert d’un caractère présent dans un autre
génotype et gouverné par un seul gène.
Ce transfert peut être accéléré si l’on dispose d’un marqueur
moléculaire du gène et de marqueurs moléculaires répartis sur le
génome de la variété.
166
APPRT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
La cisgénèse
167
APPORT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
Sélection assistée par marqueur
168
APPORT DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
Le tilling
169
haplodiploïdisation, qui permet d’obtenir rapidement des individus
complètement homozygotes à partir des apports gamétiques mâles ou
femelles d’une plante hétérozygote ;
171
Transferts de gènes
173
LA TRANSGÉNÈSE
174
LA TRANSGÉNÈSE
175
CONCLUSION
• Les étapes de la création d'une variété sont donc diverses, elles
découlent d'une stratégie globale choisie par le sélectionneur et on
ne peut en négliger aucune.
• Pour chaque phase, nous avons constaté des voies multiples, des
plus conventionnelles aux plus «avancées».
• Les biotechnologies y ouvrent des perspectives plus larges.
• Néanmoins, il faut insister sur le fait qu'une opération de création
d'un protocultivar est un tout cohérent.
176
CONCLUSION
• On ne peut donc valablement greffer une phase biotechnologique
dans une stratégie pensée en termes de méthodes conventionnelles.
• On ne peut, de même, utiliser un équipement et une infrastructure
adaptés à l'évaluation progressive des familles, pour réaliser le
choix décisif et brutal asservi à l'évaluation d'un individu génétique
unique qu'imposent des stratégies nouvelles, comme
l'haplométhode ou le clonage.
• Le métier d'un sélectionneur moderne devient donc de plus en plus
délicat, en ce sens qu'il fait maintenant appel à des connaissances
allant de la génétique moléculaire à l'expérience du terrain et à la
prévision du marché sans cesse évoluant
177
Glossaire
Références bibliographiques
1- Bouharmont.J.1995. Bases agronomiques de la production
végétale, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve,
Belgique
2-Dominique Planchenault. 2012. RAPPORT Sur Les biotechnologies
et les nouvelles variétés, Conseil général de l’alimentation, de
l’agriculture et des espaces ruraux
3- Yvette Dattée (Académie d’agriculture Paris), Alain Cadic (INRA
Angers) et Catherine Ducatillion (INRA Antibes), 2008. amélioration
génétique et création de diversité en horticulture, Gérer la biodiversité
végétale au jardin 10e colloque scientifique de la SNHF 30 mai 2008.
4- Yves Demarly, Monique Sibi.1996. Amélioration des plantes et
biotechnologies, Éditions John Libbey Eurotext
178
Glossaire
Sites internet
http://www.gnis-pedagogie.org
•http://www.biotech-ecolo.net/plantes-autogames-alloga
mes.html
•http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Marche/
179
FIN
END
180
Glossaire
181
Glossaire
Agrobactérium:
Bactérie présente dans le sol et provoquant chez certaines espèces
végétales une maladie due à une prolifération cellulaire incontrôlée.
Cette maladie a pour origine la pénétration dans la cellule végétale du
plasmide de la bactérie.
Ce plasmide s’incorpore spontanément au génome de la cellule
végétale entraînant la prolifération cellulaire.
Cette capacité naturelle d’agrobacterium est utilisée pour transférer
des gènes d’intérêts dans le patrimoine génétique d’une cellule
végétale.
Biotechnologie: Ensemble des méthodes et techniques qui utilisent
des organismes vivants ou leurs composants pour fabriquer ou
modifier des produits, pour améliorer des végétaux ou des animaux,
ou pour développer des micro-organismes destinés à des applications
spécifiques.
182
Glossaire
185
Glossaire
Génome : Ensemble des gènes, patrimoine héréditaire contenu dans
chaque cellule de tout organisme vivant.
Hybride: Résultat du croisement de deux ou plusieurs parents
d'origines génétiques différentes.
Protoplaste : Cellule végétale dont la paroi pectocellulosique a été
enlevée par digestion enzymatique
Sélectionneur: Personne chargé pour les entreprises semencières de
créer de nouvelles variétés. Egalement appelé obtenteur
Séquençage : Analyse de l'ADN, consistant à déterminer la succession
de toutes les bases qui composent une construction, un gène ou un
génome.
Totipotence : Capacité pour une cellule de régénérer un individu
complet identique à la plante mère. Elle repose sur l'aptitude à la
dédifférenciation : les cellules peuvent redevenir des cellules simples,
non spécialisées et se différencier ensuite pour donner à nouveau les
différents types de cellules spécialisées 186