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Exemple une souche bl a2+ et une souche bl + a2. Si je croise ces 2 souches
bl a2+
Spores de type parental
bl a2+ Méiose bl+ a2 Qu’on note P
bl+ a2 bl a2
Spores de type recombiné
bl+ a2+ Qu’on note R
Conclusions
Quand on croise un double hétérozygote on obtient 4 génotypes différents pour les spores
P=R
Dans ce cas, on dit qu’on a une ségrégation indépendante
b) Soit les spores parentales sont beaucoup plus fréquentes que les spores recombinées
P >>> R
Dans ce cas, on dit qu’on a une ségrégation liée (ou avec liaison)
Si maintenant, je regarde les types d’asques que j’obtiens, si je croise
2 souches qui diffèrent par 2 gènes
bl a2+
bl a2+
bl+ a2
bl+ a2
bl a2
bl a2
bl+ a2+
bl+ a2+
- 24 Tétratypes (T) Composés de 2 spores parentales et 2 spores recombinées
bl a2+
bl+ a2
bl a2
bl+ a2+
4!
Ségrégation indépendante et liaison génétique
a) Ségrégation indépendante
Exemple :
Fécondation bl a2+ (Zygote à 2n)
bl a2 x + bl+ a2. Le zygote est hétérozygote pour
bl+ a2 les 2 gènes : double hétérozygote
(2 x T) + (4 x DR)
% recombinaison (bl , a2) = X 100
4 x effectif total des asques
½ T + DR
% recombinaison (bl , a2) = X 100
4 x Total des asques
bl a2+
bl a2+ 1/4
P
bl a2+ bl+ a2 1/2
bl a 2+ bl+ a2 F M 1/4
X
bl + a2
bl a2
1/4
bl + a2
R
+
a
bl 2+ 1/2
Double hétérozygote 1/4
4 types de spores équiprobables
1/4
1/2
1/2
Double hétérozygote
1/2
1/4
Remarque
Le fait d’être porter par 2 chromosomes différents est une condition suffisante pour avoir une
ségrégation indépendante, mais ce n’est pas une condition nécessaire.
On peut avoir une ségrégation indépendante pour des gènes situés sur le même chromosome si
ces gènes sont très éloignés.
a2 bl Car la probabilité d’avoir un
double C.O devient très grande
Si je regarde ce qui se passe au niveau des asques pour 2 gènes situés sur 2 chromosomes
différents, en fonction de la présence ou non d’un C.O entre chaque gène et le centromère
Exemple : ségrégation de deux gènes localisés sur des chromosomes différents dans les tétrades
de levure sans ou avec un seul crossing-over. Sans crossing-over, comme chaque association de
chromosomes est équiprobable au cours de la première division de la méiose, on obtient autant
de tétrades avec uniquement des associations parentales dites ditypes parentaux (DP) que de
tétrades contenant uniquement des associations recombinées dites ditypes recombinés (DR).
Avec un crossing-over entre l'un des gènes et son centromère, on obtient uniquement des asques
contenant une spore de chacune des 4 associations dites tétratypes (T).
ségrégation de deux gènes localisés sur des chromosomes différents dans les tétrades de levure
avec deux crossing-over entre chacun des gènes et son centromère respectif.
Dans les 2 figures précédentes, seuls ont été représentés les asques obtenus si les deux
chromosomes "du haut" (et donc aussi les deux chromosomes du bas) ségrégent ensembles. On
obtient les mêmes résultats si ce ne sont pas ces chromosomes qui ségrégent ensembles. On voit
qu'il est possible de définir trois types de tétrades; les ditypes parentaux (DP) pour lesquels
uniquement les associations parentales sont présentes dans les spores, les ditypes
recombinés (DR) pour lesquels uniquement les associations recombinées sont présentes dans les
spores et les tétratypes (T) pour lesquels deux spores ont une association parentale et les deux
autres une association recombinée. Comme chaque association de chromosomes est équiprobable
au cours de la première ou de la deuxième division de la méiose, on obtient :
a r+
M
P
F a r+ a+r
a r+ x a+ r
a+ r ar
R
On obtient : a+r+
133 DP et 21 T et 1 DR
(4x1) + (21x2)
% rec (a,r) = X 100 = 7,4% <<< 50%
(4x155)
On une ségrégation avec liaison génétique entre a et r
Interprétation
a r+ a r+
P
a r+
a r+ a+ r F M
a r
x R
a+ r+
a+ r
a+ r
a+ r P
Il faut qu’il y ait un C.O entre a et r pour qu’il y ait des spores recombinées
Si on observe maintenant au niveau des asques, plusieurs types d’asques peuvent être obtenues
Types d’asques :
Avec 0 C.O entre a et r
a r+ a r+
a r+ M
a r+
a+ r Ditype parentale
a+ r
a+ r
a+ r
a r+
a r+
a r+
M
a r Tétratype
a+ r a+ r+
a+ r
a+ r
Avec 2 C.O entre a et r
1er cas 4ème cas
a a r+ a
r+ a r+ r
M a r+ a r
a r+ M
a+ r a r+
a+ r+
a+ r a+ r
a+ r a+ r a+ r+
a+ r
Ditype parental Ditype recombiné
Prb=1/4 Prb=1/4
a a r+ a a r
r+ r+
a r M a r+
M a
a r+ r+
a+ r a+ r+
a+ r a+ r
a+ r a+ r+ a+ r a+ r
Tétratype Tétratype
Prb=1/4 Prb=1/4
En résumé, pour l'analyse de tétrades, il faut caractériser les DP, DR et
T, ensuite deux cas:
2°) DP > DR alors les deux gènes sont liés et on peut calculer la distance
d = (T + 6 DR)/2 x Ntot x 100 cM
Distance génétique entre 2 gènes : notée d(a , b)
Nombre de chromatides touchées par 1 C.O entre les 2 gènes a et b
d(a , b) = X 100
Nombre total de chromatides
Attention: Quand on a un double C.O entre 2 chromatides on obtient des spores parentale au lieu
d’avoir des recombinées ce qui fausse les calculs et sous estime la distance.
a r a r+
+ a r+
a r+ M
a+ r
a+ r 0 recombiné
a+ r
a+ r
C’est pourquoi on limite un seuil pour l’utilisation du % de recombinaison pour estimer une
distance entre 2 point d’un chromosome. Ce seuil est = 10%
Carte factorielle
Quand on augmente le nombre de différences génétiques entre les 2 souches croisées,
on aura plus de types d’asques et plus de types de spores
a b c’ + a’ b c’ + a b’ c + a’ b’ c
% rec (b , c) = X 100
Nombre total de spores
a b c’ + a b’ c’ + a’ b c + a’ b’ c
% rec (a , c) = X 100
Nombre total de spores
4) Puis on en déduit les distances entre ces gènes a, puis b et puis c (pris 2 à 2)
La carte factorielle
10 cM
a b c
2,5 cM 5 cM
7,5 cM
Transmission des caractères génétiques
chez les espèces Diplobiontiques
Introduction
Cycle biologique des espèces diplobiontiques
Individus (2n)
Zygotes (2n)
Chez les espèces diplobiontiques la phase haploïde est résumée uniquement aux gamètes.