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3.

3 Les politiques d’accès aléatoire

• Les politiques d’accès aléatoire pour les réseaux satellites sont


sensiblement les mêmes que celles définies pour les réseaux locaux.
Nous allons en définir quelques unes successivement parmi :
la technique ALOHA, l’ALOHA en tranches et l’ALOHA avec réservation
3.3.1 La technique ALOHA

• Le nom de cette méthode provient des expériences faites à l’Université


d’Hawaï pour relier les centres informatiques dispersés sur plusieurs îles.
Les stations émettent, de façon inconditionnelle, des paquets dès qu’ils
sont en leur possession, il n’y a pas d’écoute du support avant
la transmission. De plus, le temps de propagation des signaux sur le canal
satellite est un facteur contraignant car les stations sont averties d’une
collision seulement 270 ms après l’émission des données. Dans le cas où la
transmission des données ne s’est pas bien passée, la station va
retransmettre les paquets après un délai aléatoire. Cette méthode d’accès
a donc un taux d’utilisation du canal satellite faible, approchant les 20 %,
d’où l’apparition de techniques similaires mais avec des modifications qui
apportent de meilleurs performances.
3.2.2 ALOHA en tranches ou discrétisé

• L’idée de cette méthode est de découper le temps en tranches


correspondant chacune au temps de transmission d’un paquet,
les émissions sont alors synchronisées en début de tranches. Grâce à
cette méthode, s’il y a détection de collisions, c’est sur l’ensemble de
la tranche de temps, et non plus sur une partie d’un paquet.
Cette méthode de découpage du temps en tranches, tout en gardant
le système de l’ALOHA, améliore le taux d’utilisation du canal et le
ramène à 36 %.
3.3.3 ALOHA avec réservation

• Cette méthode est basée sur la notion de probabilité. Si une station


commence à émettre un paquet, il y a de fortes chances qu’elle en
émette un autre immédiatement. Ce raisonnement va mener à l’idée
de réserver plusieurs tranches de temps à une station qui commence
à émettre. De plus s’il y a collision, celle-ci s’effectue sur un intervalle
complet et non sur une partie.
3.4 Les protocoles

• Il faut tout d’abord noter que les protocoles mis en place pour
les télécommunications par satellites sont difficilement accessibles par le grand
public pour des raisons de confidentialité liées à la concurrence qui règne
aujourd’hui dans ce secteur et aussi parce qu’aujourd’hui encore aucun protocole
n’est normalisé spécifiquement pour les télécommunications par satellites.
Les programmes satellites déjà mis en œuvre adoptent chacun les protocoles qui
répondent à leurs besoins spécifiques.
• Des protocoles déjà existant, créés pour les télécommunications terrestres ont
été modifiés pour répondre aux contraintes des télécommunications par
satellites. Suivant les couches, nous allons voir les modifications qui ont été
apportées aux protocoles.
• Bien qu’un grand nombre de transmissions par satellites soient sans
acquittement (Télévision, téléphonie), les protocoles utilisés pour les
transmissions de données doivent être avec acquittements. Lors d’une
transmission par satellites, deux contraintes interviennent:
• Description générale :
• a- Protocole au niveau PHYSIQUE
• Le protocole normalisé X21 est utilisé comme protocole de la couche
physique dans les télécommunications par satellites.
• b- Protocole au niveau LIAISON
• La norme ISO 4335 définit les éléments de procédure d’une liaison de
données à haut débit HDLC (High level Data Link Control) possédant
trois procédures de reprises (reprise par pointage (bit P/F), REJ (rejet
de trame) et SREJ(rejet de trame sélectif) ). Mais la procédure
HDLC est mal adaptée pour les hauts débits et forts taux d’erreurs.
• c- Protocole au niveau TRANSPORT
• Il n’y a pas de normalisation de protocole de transport dans le cas des
télécommunications par satellites. Chaque programme satellite a proposé sa
solution propre, puisqu’ils possèdent des besoins et des contraintes spécifiques.
• d- Protocole au niveau RESEAU
• Bien qu’aucun protocole n’ait été défini spécifiquement pour la couche réseau
des télécommunications par satellites, beaucoup de programmes satellites
utilisent une couche réseau partagée en deux sous couches:
• La sous couche Accès au sous réseau SNACP (SubNetwork access Convergence
Protocol).
La sous couche Réseau SNICP (SubNetwork Independant Protocol) contient les
fonctions de routage.
• Optimisa

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