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L’accès à l’internet dansles années 1996-2004 se faisaient grâce aux réseaux téléphoniques
commutés (RTC) via des modem V90 avec un débit de 56kb/s ou grâce aux réseaux
numériques à intégration de services (RNIS) avec un débit de 64kb/s ou 128kb/s en
commutation de circuit.
Les générations de réseaux de ce siècle atteignent plusieurs Gb/s.
L’évolution des réseaux vers les débits élevés résulte surtout de la migration progressive de
l'échange de textes vers l'échange des images et de la vidéo. Le passage au codage point par
point au codage vecteur puis aux images animées conduit aussi à des besoins en débit qui
varient de quelques kb/s à plus de 100 Mb/s
IP (couche 3)
ATM (couche 2)
Avantages:
Les avantages de la commutation de circuit sont
Délais de transmissions faibles et garanties
Bande passante garantie
Inconvénients
En commutation de circuit, le circuit établi entre deux entités reste occupé en permanence
même s’il n’y a rien à transmettre.
2- Commutation de paquet
La commutation de paquets consiste à découper les données à transmettre, en paquets de taille
variable limitée par le MTU (Maximum Transfert Unit) des routeurs. Ces paquets sont
transmis indépendamment les uns des autres. Chaque paquet peut emprunter un chemin
différent des autres paquets faisant partie du même message. En conséquent :
- la gigue est variable
- Les paquets sont reçus en désordre et le récepteur se charge de leur arrangement.
Avantages
La commutation de paquets permet d’optimiser la bande passante puisqu’elle autorise le
partage des supports de transmission entre plusieurs communications.
Inconvénients
Parmi les inconvénients de la commutation de paquets on cite :
- Délai de transmission très variable car chaque paquet emprunte un chemin différent de celui
emprunté par les paquets antérieures pour arriver à sa destination.
- Bande passante très variable, car elle est partagée.
- Sensible à la congestion d’où perte de paquets
- Les paquets arrivent en désordre au récepteur
- Gigue variable
3- Commutation de circuit virtuel
Les paquets issus d’un même message suivent le même chemin tracé par le premier paquet
envoyé, en conséquent:
- La gigue est légèrement variable
- Les paquets sont reçus en ordre par le récepteur
4- Commutation de trame
La commutation de trames consiste à transporter une trame de bout en bout dans un réseau
sans avoir à monter au niveau paquet dans les nœuds intermédiaires.
5- Commutation de cellules
La commutation de cellules est une commutation de paquets particulière. Chaque paquet a
une longueur fixe de 53 octets.
6- Commutation de Label
Elle se base sur des étiquettes (label) ou identifiants pour le routage et la commutation des
paquets. Une étiquette est attribuée aux paquets par l'équipement PE (Provider Edge ou LER)
lors de leur entrée dans un réseau MPLS.
Les réseaux ATM déploient la commutation de cellule et la commutation de circuit virtuel.
b- Principes des réseaux ATM
Les réseaux ATM déploient deux techniques de commutation : Commutation de cellules et
commutation de circuit virtuel. Ils sont représentés par les couche 2 et 1 dans le modèle OSI.
Les réseaux ATM fournissent à chaque client un contrat de débit adapté à ses besoins et
susceptible d’évoluer à volonté. Ils offrent pour les clients des débits bas de l’ordre de
64kb/s, 128kb/s et des débits élevés de l’ordre de 155Mb/s, 622Mb/s, 2.4 Gb/s…
Les réseaux ATM garantissent un délai d’acheminement compatible avec le confort
nécessaire aux applications interactives.
c- Cellules ATM
Les cellules ATM ont une taille fixe égale à 53 octets, dont la longueur de la zone de données
est 48 octets et l’entête est représenté sur 5 octets seulement.
La longueur de la zone de données est le résultat d’un compromis entre les Européens qui
souhaitaient 32 octets et les Américains qui désiraient 64 octets. L’UIT a finalement adopté
une taille de 48 octets qui est la moyenne de la taille proposée par l’Europe et celle proposée
par l’USA.
VPI :
Indicateur de chemin Virtuel (“Virtual Path”). Il est représenté sur l’interface UNI sur 8 bit et
sur l’interface NNI sur 12 bits. Le VPI désigne le numéro de conduit virtuel. Le support
physique est composé d'un ensemble de conduits virtuels qui eux-mêmes sont composés d'un
ensemble de canaux virtuels.
VCI : (16 bits)
Indicateur de Circuit Virtuel (“Virtual Circuit”), c’est un numéro de canal virtuel. Ce canal
virtuel permettra d'acheminer individuellement les cellules. Lors de l'établissement, un canal
virtuel ("contenu" dans un conduit virtuel) est réservé.
L'adressage d'un circuit virtuel ATM est donc un couple VPI/VCI. Ce système permet
d'effectuer un routage très facilement : un circuit virtuel n'est en fait qu'une suite de couples
VPI/VCI qui permettent d'aller de routeur en routeur, jusqu'au destinataire.
En fait, lors de l'établissement de la connexion, chaque routeur du réseau ATM qui compose
le circuit virtuel crée une table de routage qui permet de faire transiter les cellules arrivant
vers le conduit virtuel adéquat.
PTI : (3 bits)
Le PTI désigne le type de données de la charge utile contenue dans la cellule. Il permet
d’indiquer au récepteur le niveau de congestion.
Le premier bit indique s’il s’agit de la dernière cellule à émettre où il en reste encore. Ce bit
est égal à 1 pour la dernière cellule.
Le deuxième bit indique si le nœud est congestionné.
Le troisième bit indique s’il s’agit d’une cellule de donnée ou de gestion.
Valeur de Signification
PTI
000 Cellule de données usager, AUU=0 (type 0), sans congestion
CLP : (1 bit)
Le CLP (“Cell Loss Priority”) indique le niveau de priorité pour qu’une cellule soit détruite si
le réseau est encombré. Les commutateurs ATM laissent tomber une cellule avec CLP=1
avant une cellule avec CLP=0
HEC : (8 bit)
8 2
C’est un code polynomial CRC de 8 bits, avec g(x) = x + x + x + 1. Il peut corriger toutes les
erreurs sur 1 bit et peut détecter 90% de tous les autres types d’erreurs
e- Signalisation dans ATM
Selon le mode d’établissement d’une connexion, un circuit virtuel peut être :
Circuit Virtuel Permanent (CVP) - Permanent Virtual Circuit (PVC):
Les connexions sont analogues aux lignes spécialisées qui sont commutées entre certains
utilisateurs. Un changement peut seulement être fait par l’opérateur.
Echange de cellule
et multiplexage ou
démultiplexage Couche ATM
Moyen physique de la
structure du trame
Couche Physique
Utilisate 7 Application
ur
C 6 Présentation
AA
L 5 Session
SA
R
4 Transport
3 Réseau
ATM
Gestion 2 Liaison
d’interface
T
C 1 Physique
PH
Y
PM
D
b- La couche ATM
Cette couche est orientée connexion, à base de circuits virtuels et gère l’entête de la cellule
ATM. Elle remplit les fonctions suivantes :
1- Le multiplexage, démultiplexage
2- Traduction des adresses virtuelles
3- Contrôle de flux.
4- Commutation de cellule
5- Traitement de l’entête
6- Qualité de service
7- Détermination du type de la charge utile
c- Couches AAL
L'AAL (ATM adaptation layer) est une interface entre les couches logicielles supérieures et
les protocoles de bas niveau de transmission de cellules de 48 octets de données d'un point à
l'autre du réseau. Différents types d'AAL seront donc utilisés en fonction des besoins des
couches supérieures. L’AAL offre une grande vitesse et un délai faible de multiplexage et de
commutation pour supporter tout type de service (voix, données, vidéo). La couche AAL
découpe les différents flux en cellules de taille fixe.
SN (Sequence Number):
Indique le numéro du paquet dans la trame d’origine. Le champ SN comprend deux
informations: le CSI (Convergence Sublayer Indicator) et le SC (Sequence Counter).
CSI: Convergence Sublayer Information
Le bit CSI permet de transporter une marque de temps RTS (Residual Time Stamp). La
marque du temps est sur 4 bits, transportée par le bit CSI d’une cellule des cellules impaires.
La marque de temps sera utilisée pour:
1- mesurer la gigue de la cellule ce qui permet de synchroniser la restitution des cellules.
Si la vitesse d’arrivée du CSI augmente, la vitesse de restitution augmente aussi.
2- Permettre au récepteur de synchroniser ses horloges
Différent de Violation Correction sur un seul bit reposant sur le syndrome. Passer au mode détection
zéro SN déclaré valable.
Structure d’AAL2
AAL2 contient deux sous-couches, CPS (Common Part Sublayer) et SSCS(Service Specific
Convergence Sublayer). AAL2 ne possède pas la sous couche SAR et la fonction de cette
dernière et qui est la fragmentation des CPS-SDU en unités de 48 octets, est accomplie par la
sous couche CPS.
AAL-SAP
SSCS
AAL-SDU
CPS CPS-SDU
876543218765432187654321
CID LI UUI HEC
CPS-PH
CPS PP- CPS-PH AAL Layer
8 7 6 5 4 3 2 1
1 2 3#
CPS-Packet # CPS-Packet # OSF
CPS-Packet P
STF
1 2 3# S N
STF # CPS-Packet
CPS-Packet STF # CPS-Packet C STF PS-Packet PAD
CPS-PDU CPS-PDU
Payload 47 Byte
-
ATM SAP
𝐶𝑅𝐶 − 10 = 𝑥 +𝑥 +𝑥 +𝑥 +𝑥+1
CPI ( Common Part Indicator) est une indication pour interpréter les champs suivants.
Aujourd’hui ce champ n’a qu’une seule interprétation
Btag et Etag: identifient les unités appartenant à la même unité de données
BaSize (Buffer Allocation Size) indique comment dimensionner les buffers
AL (Alignement) est un drapeau de fin pour compléter la fin de la SDU à 32 bits
Len (Length) donne la taille des données utiles de la SDU.
MID (Multiplexing Identification) Identifie les cellules d’origines différentes sur une même
connexion multiplexée. S’il n’y a pas de multiplexage MID égale à 0
0-47octet
CPS-PDU N*48 Octet
SAR
SAR-SDU
ATM-SAP
ATM-SDU #1 Cell #1 3 2 1
AUU
ATM-SDU #2 Cell #2
PTI ATM
Layer
:ATM Header (AUU=0) ATM-SDU #3 Cell #3
ATM
Structure de la couche Adaptation AAL5
NNI
- CTD (Cell Transfer Delay, Temps d’acheminement des cellules : moyen et Max) est le
temps moyen de transit des cellules entre la source et la destination. Le CTD inclut:
Le délai de propagation
Le délai de traitement
Le délai en file d’attente
Le délai de commutation
Le délai de multiplexage
- CDV (Cell Delay Variation, Variance du délai d’acheminement) mesure la variance
admissible du temps d’acheminement des cellules au destinataire.
- CER (Cell Error Ratio, Taux d’erreurs de cellules) défini par le rapport CER = cellules
erronées / cellules transmises + cellules erronées).
- SECBR (Severely Errored Cell Block Ration, Taux d’erreurs de blocs) est le nombre
moyen de blocs de N cellules dans lesquels M cellules au moins sont erronées.
- CMR (Cell Misinsertion Rate, Taux de cellules arrivées à une mauvaise destination)
défini par le nombre total de cellules insérées à tort dans une connexion, observées durant
une période de temps arbitraire, divisé par cette durée.
II-6 Effet de la vitesse et de latence
Pendant le délai de transmission, un réseau ATM peut insérer un certain nombre de cellule.
Ce nombre est :
𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒂𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑷. 𝑳
𝑵= =
𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅 𝒊𝒏𝒔𝒆𝒓𝒕𝒊𝒐𝒏𝒅 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒖𝒍𝒆 𝑹
N : est le nombre de cellules que l’on peut émettre avant que le réseau réagit aux notifications de la
congestion.
R en Mb/s P en ms N
Exercice 2
Dans un réseau de transmission à base de l’ATM, la classe AAL3/4 a été utilisée et que le récepteur
est en état de repos (pas de cellule en réception). Puis, un bloc de données utilisateur est envoyé sous
forme de séquences de SAR-PDU.
a- On suppose que le BOM SAR PDU est perdu. Quels impacts aura cette perte sur le récepteur ?
b- Supposons qu’un des COM SAR PDU est perdu. Quelles seront ses conséquences sur le récepteur ?
c- Supposons que 16 COM SAR PDU successifs ont été perdus. Quels seront leurs impacts sur le
récepteur ?
d- On suppose maintenant que le récepteur est en état stand by. Deux SAR PDU lui étaient envoyés.
On suppose que l’ EOM SAR PDU de la première séquence est perdu. Que passe t il au niveau
récepteur?.
e- On suppose que l’EOM de la première séquence et le BOM SAR PDU de la seconde séquence ont
été perdus. Que se passe t il au niveau du récepteur ?
Exercice 3
On se propose de déterminer l’efficacité et les retards dans un réseau ATM.
a- On suppose que toutes les cellules sont complétement remplies. Ecrire l’expression N de
l’efficacité en fonction de H (longueur de l’entête) et L (Taille du champ de donnée en octet)
b- Le délai de paquetisation est le temps introduit dans la transmission par le besoin de remplissage
d’un buffer jusqu’au avoir les données nécessaires pour remplir une cellule. Déterminer ce délai en
fonction débit de la source R et L
Exercice 4 :
On considère un réseau ATM, composé de 4 noeuds interconnectés comme sur la figure ci-dessous.
Sur ce réseau sont raccordés 4 utilisateurs A, B, C et D. Les noeuds 1 et 4 sont des commutateurs
VC/VP tandis que les noeuds 2 et 3 sont des commutateurs de VP. Les 2 connexions VC (A-C, B-D)
sont multiplexées sur le même VP.
Exercice 6
Un client se propose de transmettre via un réseau ATM un message de 2Moctet. Le débit du réseau
ATM est de 155Mb/s. Et le contrat offert au client lui permet d’émettre à la cadence de 100000
cellule/s. On désigne par T la durée séparant la transmission de deux cellules successives. On accepte
une tolérance maximum de 15microseconde sur T.
a- Quel est le nombre de cellule nécessaire à la transmission de ce message si AAL3/4 est utilisé?
b- Quel est le débit permis ?
c- le client transmet à une cadence de 200000cellules/s. quel le nombre de cellule que le client peut
envoyer avant rejet ?
d- Déterminer le pourcentage de bande passante consommée par les octets de non charge utile si
AAL3/4 a été déployé.
Exercice 7
Un paquet IP consiste en une en-tête de 20 octets et des données de 1500 octets. Supposons que l'on
veuille transmettre ces paquets sur un réseau ATM.
1. Calculer le pourcentage du surdébit minimum dû aux en-têtes.
2. Sur une interface fonctionnant à 10 Gbps, quel est le délai de commutation maximum pour la
cellule?
Host1 Host2
A C D E G
B
Réseau 2
Réseau 1 Réseau 3
Dresser les piles protocolaires qui vont être ajoutées aux datagrammes émis par le host1 à
destination du host2 dans les cas suivants
On demande de déterminer les clés de performance obtenues par les différents core.
MPLS (Multi-protocol Label Switching) est une technique réseau, défini et normalisé par
l’IETF (Internet Engineering Task Force), dont le rôle principal est de combiner les concepts
du routage IP de niveau 3, et les mécanismes de la commutation de niveau 2 telles que
implémentée dans ATM, Frame Relay, Peer-to-Peer (P2P) et Ethernet. Le niveau 3 (Routage)
consiste en traitement des informations permettant de construire une table de routage, alors
que le niveau 2 (Forwarding) fait le passage d’un paquet reçu sur un port d’entrée vers le
bon port de sortie en se basant sur une table de forwarding.
Au niveau 3, la décision de routage d'un paquet est localement faite par chaque nœud, d’où,
l'émetteur d'un paquet ne peut pas prévoir le chemin qui sera emprunté par ce dernier. En
conséquent, le niveau 3 est incapable d’assurer la qualité de service ni l’ingénierie exigeant
une connaissance de la topologie du réseau de bout en bout. Le routage se fait en se base sur
des tables de routages qui deviennent de plus en plus grandes.
Le MPLS offre une meilleure rapidité de commutation des paquets, car la décision de routage
se fait en analysant un label de petite taille inséré par le protocole MPLS entre les couches 2
et 3, ce qui réduit considérablement la durée de traitement des paquets.
Initialement le MPLS a été déployé pour réduire le temps de traitements des paquets dans les
routeurs afin de gagner en performance. Actuellement le MPLS permet d’offrir de l’ingénierie
de trafic (MPLS-TE (TE: Trafic enginering)) et la mise en œuvre de VPN efficaces.
D’autre part, les recherches effectuées sur le MPLS ont prouvé qu'un label pouvait être mappé
à une couleur dans le spectre et ce qui permet aux paquets MPLS d’être transportés
directement sur le réseau optique. Ce processus est appelé λ−MPLS et on parle du GMPLS
(MPLS généralisé : General MPLS). GMPLS possède des fonctionnalités supplémentaires par
rapport à MPLS; découverte des voisins, distribution de l'information de liaison, la gestion de
topologie, la gestion de chemin, la protection de liaison et la garantie du rétablissement.
GMPLS fait circuler les paquets par le réseau à la vitesse de la lumière (DWDM : Dense
Wavelength Multiplexing)
Niveau 3: IP
Niveau 2: ATM
Les LERs Ingress ajoutent un label et transférent le paquet sur la base de la vale.ur du label,
Les LER Egress supprime les labels et routent sur la base de l’adresse IP.
Le label: C’est un nombre repersenté sur 20 bits pour designer l’etiquette à affecter au
paquet.
CoS (Class of service): Permet différentes« discard politics » ou « scheduling politics ». (La
RFC précise que c’est un champ encore experimental).
S: bottom of stack, champ à 1 quand le dernier label de la pile est atteint. S est utile dans la
commutation hiérarchisée.
TTL : Il a le même rôle que le TTL de l’entête IP. la valeur du TTL est recopié dans l’entête
MPLS à l’entrée du réseau par le Ingress LER. Ensuite, à chaque commutation par un LSR, le
TTL est modifié. La valeur TTL de l’entête MPLS est ensuite recopiée dans l’entête IP à la
sortie du réseau MPLS par le Egress LER.
Les LSRs se basent sur l’information de label pour commuter les paquets au travers du
backbone MPLS.
Chaque routeur LSR, lorsqu’il reçoit un paquet taggué, utilise le label pour déterminer
l’interface et le label de sortie.
Pour cela, des protocoles de distributions de labels sont utilisés tels que LDP (label
description protocol), TDP(Tag Description protocol: protocol cisco), RSVP-TE(Ressource
Reservation Protocol) , CR-LDP (Constraint-based Routing LDP)…. Ces protocoles
coopèrent avec des protocoles de routage de niveau supérieur IS-IS (intermediate system to
intermediate system), OSPF, RIP, BGP,…
Le protocole LDP reste le plus utilisé en MPLS
Cours Réseaux Haut Débit Pr MOUGHIT Page 37
III-6 Mécanisme de distribution de Label
Les routeurs LSRs se basent sur le label pour commuter les paquets au travers le backbone
MPLS. Chaque routeur LSR, lorsqu’il reçoit un paquet taggué, utilise le label pour
déterminer l’interface et le label de sortie. Pour cela, des protocoles de distributions de labels
sont utilisés tels que LDP (label description protocol), TDP(Tag Description protocol:
protocol cisco), CR-LDP (Constraint-based Routing LDP)…. Ces protocoles coopèrent
avec des protocoles de routage de niveau supérieur tels IS-IS (intermediate system to
intermediate system), OSPF, RIP, BGP,… Le protocole LDP reste le plus utilisé en MPLS.
Le protocole LDP est indépendant de tout protocole de routage. Cependant, Il exploite la table
de routage que génèrent les routeurs pour l’affectation des labels.
Les sessions LDP sont établies entre homologues d’un réseau MPLS sans que ceux-ci aient
besoin d’être adjacents. L’échange des messages LDP suppose préalablement la découverte
du voisinage et l’établissement d’une session de transport entre voisins LDP sont déjà faits.
LDP est bi-directionnel et permet la découverte dynamique des noeuds adjacents grâce à des
messages Hello échangés par UDP.
Comme tout protocole de distribution de labels, LDP a pour objectif d’assigner des labels à
des FECs et de les distribuer.
Sur la base des informations collectées par le protocole LDP, les LSRs et ELSRs (Edge LSR)
construisent les deux tables LIB (Label Information Base) et LFIB (Label Forwarding
Information Base) qui serviront par la suite pour la prise de décision au niveau de la
commutation de Label.
La table FIB (Farwarding IP Base):C’est une table de commutation complète qui contient les
mêmes informations que la table de routage et qui permet au routeur de prendre ses décisions
d’acheminement.
La table LIB (Label Information Base):C’est la première table construite au niveau d’un LSR,
elle contient pour chaque sous-réseau IP la liste des tables reçus par les voisins. Ses entrées
sont de la forme (réseau de destination, LSR, Label) où LSR est le nœud qui a généré le label.
a- Le modèle Overlay
Dans ce modèle, le service VPN est fonctionnellement équivalent à des liaisons louées
émulées. Le SP et le CE n’échangent aucune information de routage de niveau 3. Ce modèle
offre une nette séparation des domaines de responsabilités Clients et SP. Néanmoins,
l’implémentation d’un nouveau site nécessite la mise à jour de la matrice de trafic, l’ajout de
(n-1) PVC (permanent virtual conduit), la révision de la taille des PVCs en maille complète,
la mise à jour du routage et la reconfiguration de chaque CPE (Custmer Provided
Equipement) pour la topologie couche
Ordonnancement de paquet