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Royaume du Maroc

Université Abdelmalek ESSAÂDI


Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales
- Tanger -

LE RÉGIME POLITIQUE
NORVÉGIEN

Réalisé par : KANFOUDI Souhaila Encadré par :Dr. MERAKECHI


OUHAJJI Nadia

Année universitaire:2017/2018
PLAN:
Introduction

Chapitre 1: l’organisation des pouvoirs

Section 1: Pouvoir exécutif

Section 2: Pouvoir législatif

Section 3:Pouvoir judicaire

Chapitre2 : l’organisation de l'administration


norvégienne

Section 1: Structure territoriale et compétences

Section 2: Relations entre l’Etat et les collectivités locales

Section 3: Le droit d'association des collectivités locales


INTRODUCTION
 Présentation du pays
 Monnaie : Couronne Norvégienne (NOK) – taux
 Nom officiel : Royaume de Norvège de change juillet 2016 : 1 EUR = 9,4517 NOK
 Nature du régime : Monarchie  Economie: la Norvège est le 7eme exportateur
constitutionnelle ayant un système mondial de pétrole et le 3e de gaz.
parlementaire .  Fête nationale : 17 mai (fête de sa Constitution
de 1814)
 Chef de l’Etat : le Roi Harald V (17
janvier 1991)
 Population : 5 311 433 personnes (2017)
 Chef du gouvernement : Erna Solber
 Croissance démographique : 1,27% (par
 Situation géographique: Le royaume de rapport à 2014)
Norvège est un pays d'Europe du nord  Densité de la population : 15,9 hab. par km²
situé à l’ouest de la péninsule scandinave.  Espérance de vie : Femmes : 84,2 ans, hommes :
Il possède à l’est des frontières communes 80,6 ans(2016)
avec la Suède, la Finlande et la Russie.  Taux d’alphabétisation : 100%
 Superficie : 385 199 km2  Religions : Évangéliques luthériens de Norvège
(87%), musulmans (1,5%), catholiques (1%)
 Capitale : Oslo (l’agglomération d’Oslo
regroupe 634.463 habitants)  Indice de développement humain :
Classement PNUD 2014 : 0, 944 (1ère place)
 Langue officielle : Norvégien (bokmål,
langue parlée dérivée du danois, et
nynorsk, langue écrite, « nouveau
norvégien »). Dans certaines régions, le
sámi (ou lapon) est également langue
officielle.
APERÇU HISTORIQUE
 La Norvège a été une possession
danoise pendant 4 siècles, puis
a été unie au Royaume de Suède
entre 1814 et 1905, avant
d’accéder à l’indépendance en
1905.
 L’histoire de la Norvège est
largement liée à celle du reste
de la Scandinavie, mais sa
situation à l'ouest de cette
péninsule lui confère une
longue façade maritime
donnant sur l'océan
Atlantique à travers la mer du
Nord et la mer de Norvège, ce
qui fait l'originalité de son
histoire par rapport à ses
voisins. Peuplée par les Samis
ou Lapons ainsi que par
des peuples germaniques, elle
fait partie des territoires
d'origine des Vikings.
 Le royaume de Norvège, constitué vers l'an mille,
forme pendant plusieurs siècles trois unions
personnelles successives avec le Danemark et la Suède,
puis le Danemark seul puis la Suède seule.
 Pleinement indépendant depuis 1905, il connaît, après
la fin de l'occupation allemande pendant la Seconde
Guerre mondiale, une prospérité qui le conduit à être
l'un des pays européens les plus développés, malgré la
crise économique de 2008 qui l'a également frappé .
LE SYSTÈME POLITIQUE NORVÉGIEN EST FONDÉ SUR LA
CONSTITUTION, ADOPTÉE LE 17 MAI 1814:

 La Constitution de Norvège a
été adoptée pour la première
fois le 16 mai 1814 par
l'Assemblée
constituante à Eidsvoll, puis
signée et datée
du 17 mai 1814.
 Elle a été considérée comme
l'une des constitutions les
plus démocratiques du monde
à l'époque, c'est d'ailleurs la
plus ancienne constitution
écrite en vigueur en Europe.
Le 17 mai est désormais
la fête nationale de la
Norvège.
 La constitution norvégienne a été révisée
plusieurs fois notamment en raison de l'union
personnelle avec la Suède, puis en raison de la
rupture de cette union en 1905.
 Les amendements qui ont été adoptés au cours
des dernières années sont généralement le fruit
d’un long processus. Souvent une commission à
large composition a présenté un volumineux
rapport qui a fait l’objet d’un débat public.
 La révision du 18 juin 2010 supprime notamment les
deux chambres (Lagting et Odelsting) du Storting.
 La Norvège est, depuis juin 2012, un Etat laïc.

 Le 13 mai 2014, une série d’articles relatifs aux droits


de l’homme a été inscrite dans la Constitution,
consacrés par exemple au droit à la non-
discrimination, à la vie, à l’éducation, etc. Les
amendements reposaient sur les travaux approfondis
d’une commission parlementaire.
 La Constitution norvégienne a été fondée à
l'origine sur les principes de:

• la souveraineté du peuple
• Les droits de l'homme
• La séparation des pouvoirs
CHAPITRE 1: L’ORGANISATION DES
POUVOIRS

Section 1: LE pouvoir exécutif


 Le pouvoir exécutif appartient formellement au Roi. mais
est en réalité exercé par le Gouvernement dirigé par le
Premier ministre.
 L'actuel monarque est le roi Harald V, qui règne depuis le
17 janvier 1991 .
 Le roi ne joue pour l’essentiel qu’un rôle honorifique, mais
il constitue un symbole fort d’unité nationale. Bien que la
constitution de 1814 lui accorde d’importantes prérogatives
dans le domaine de l’exécutif, ces dernières sont presque
toujours exercées en son nom par le gouvernement.
 Selon la constitution de Norvège « la personne du Roi est
sacrée ; il ne peut être ni blâmé ni accusé. La responsabilité
incombe à son Conseil ».
 La constitution de Norvège octroie d'importants pouvoirs
exécutif au roi; cependant ils sont toujours exercés par le
Conseil d’État au nom du roi (le Conseil du roi, ou cabinet).
LE ROI
 Le pouvoir exécutif appartient
formellement au Roi:
 Le Roi choisit lui-même un Conseil parmi
les citoyens norvégiens jouissant du droit
de vote. Ce Conseil se composera d'un
Premier ministre et d'au moins sept autres
membres.
 Le Roi répartit les affaires entre les
membres du Conseil des ministres de la
manière qu'il juge convenable. Dans des
circonstances extraordinaires, le Roi peut
appeler à siéger au Conseil, outre ses
membres ordinaires, d'autres citoyens
norvégiens, non membres du Storting.
 Pendant ses voyages à l'intérieur du
royaume, le Roi peut déléguer
l'administration du royaume au Conseil
des ministres. Celui-ci gouvernera au nom
du Roi et de sa part. Il observera
scrupuleusement aussi bien les
dispositions de la présente Constitution
que les ordres particuliers donnés par
instruction royale et conformes auxdites
dispositions.
 Les affaires sont décidées par un vote ; en
cas de partage égal des voix, celle du
Premier ministre ou, en son absence, celle
du ministre présent ayant le plus haut
 Le Conseil devra transmettre au Roi un rapport sur les
affaires qu'il aura ainsi décidées .
 Le Roi peut nommer des secrétaires d'État pour
assister les membres du Conseil des ministres dans
l'exécution de leurs travaux à l'extérieur dudit Conseil.
Chaque secrétaire d'État agit au nom du ministre
auquel il est attaché, dans la mesure déterminée par
celui-ci.
 Le Roi fait, en général, lever les impôts ou taxes
établis par le Storting
 Le Roi veille à ce que les droits régaliens et les biens de
l'Etat soient administrés et employés de la manière
prescrite par le Storting et la plus utile à l'intérêt
public.
LA PREMIÈRE MINISTRE
 La première ministre ,Chef de gouvernement «
Erna Solberg»
est une femme d'État norvégienne occupe la
fonction de Première Ministre depuis le 16
Octobre 2013, après avoir gagné les élections du
9 Septembre 2013. Elle est la deuxième femme
à être nommée Première Ministre en Norvège.
 La premiere ministre et l’équipe
ministérielle désignés formellement par le roi
 En pratique, le roi demande aux chef du parti
ayant la majorité au Storting de former un
gouvernement. Le Roi se base sur l'opinion du
précédent Premier ministre et du président
du Storting sur ce point.
 La Première ministre et son cabinet, qui
comprend les plus importants ministres du
gouvernement, sont responsables devant
le monarque et le Storting (Parlement)
 - Les principales tâches du gouvernement sont:
 * les projets de lois
 * les propositions de budget au Storting( Il doit
également veiller à la bonne application des lois
qui ont été adoptées).
SECTION 2: POUVOIR LÉGISLATIF
 Le pouvoir législatif est exercé par le Storting qui est l’organe
politique principal de Norvège, depuis l’introduction du
parlementarisme. Le parlement norvégien (le Storting) est
monocaméral et comprend 169 membres.
 Les élections au Storting ont lieu tous les quatre ans, les mandats
étant répartis selon un mode de scrutin proportionnel.
 Après les élections, le parlement se divise en deux chambres,
l’Odelsting et le Lagting, qui pourront alors se réunir séparément
ou conjointement selon l’importance de l’ordre du jour. Le
Royaume est divisé en 19 circonscriptions (Chaque circonscription
dispose d'un siège);150 représentants au Storting sont élus à
l'échelon de la circonscription et 19 à l'échelon national.
 Le nombre de représentants au Storting désignés par chaque
circonscription est fixé sur la base du calcul du rapport entre le
nombre d'habitants et la superficie de chaque circonscription
et d'autre part la population et la superficie de l'ensemble du
Royaume, dans lequel chaque habitant compte pour un point et
chaque kilomètre carré pour 1,8 point. Ce calcul doit être révisé
tous les huit ans.
Il appartient au Storting :
LE PARLEMENT

 de faire et d'abroger les lois, d'établir les impôts, taxes, droits de douane et
autres charges publiques, lesquelles pourtant ne restent pas en vigueur au
delà du 31 décembre de l'année suivante, à moins qu'elles ne soient expressément
renouvelées lors d'une nouvelle session ordinaire du Storting ;
 de contracter des emprunts à la charge du royaume
 de contrôler les finances du royaume ;
 de consentir les crédits nécessaires aux dépenses de l'Etat ;
 de déterminer la somme annuelle qui sera attribuée au Roi pour sa liste civile, et
de fixer l'apanage de la famille royale, lequel ne pourra toutefois consister
en immeubles ;
 de se faire présenter les procès-verbaux du Conseil des ministres et tous les
rapports ou documents publics officiels ;
 de se faire communiquer les alliances et traités que le Roi aura conclus au nom
de l'Etat avec les puissances étrangères ;
 de citer devant lui, à raison des affaires de l'Etat, toutes personnes à l'exception
du Roi et de la famille royale ; cette exception ne s'étend pourtant pas
aux princes royaux, lorsqu'il sont revêtus de quelque fonction d'Etat ;
 - de réviser les listes provisoires de traitements et pensions, et d'y apporter les
modifications qu'il juge nécessaires;
 de nommer cinq commissaires chargés d'examiner chaque année les comptes de
l'Etat et d'en publier des extraits par voie d'impression. Ces comptes
leurs seront communiqués, à cet effet, dans les six mois qui suivront l'expiration
de l'année à laquelle sont affectés les crédits votés par le Storting. Il appartient
également au Storting d'organiser le service chargé d'approuver les comptes
des comptables de l'Etat ;
 de nommer une personne qui ne soit pas membre du Storting et qui sera chargée,
de façon précisée par la loi, du contrôle de l'administration publique et de ceux
qui sont à son service pour tenter d'empêcher les injustices dont les individus
peuvent être victimes ;
 de naturaliser les étrangers.
SECTION 3: POUVOIR JUDICIAIRE

 La Norvège est un
Etat de droit. Cela
signifie que personne
ne peut être
condamné ou puni
sans fondement
juridique
LES JURIDICTIONS DE NORVÈGE
Le pouvoir judiciaire est exercé par la Cour Suprême(Høyesterett) et la
Commission des requêtes de la Cour Suprême(Høyesteretts kjæremålsutvalg),
les Cours d’appel
(Lagmannsrettene), les Tribunaux d’instance (herredsretten ou byretten) et les
Conseils de conciliation (forliksråd).
L’essentiel de l’activité judiciaire est le fait des tribunaux ordinaires de l’ordre
judiciaire : Cour suprême, Chambre des requêtes de la Cour suprême, Cours
d’appel, tribunaux d’instance. Des commissions de conciliation font également
partie des instances ordinaires de l’ordre judiciaire.
Il y a, en Norvège, 6 Cours d’appel, 92 tribunaux d’instance et environ 440
commissions de conciliation
La Cour suprême (Høyesterett) et la chambre des requêtes de la Cour suprême
(Høyesteretts kjæremålsutvalg) : 18 juges sont rattachés à la Cour Suprême,
dont le Président. La Cour comprend deux chambres de cinq juges chacune. Les
audiences préliminaires sont conduites par la chambre des requêtes qui
comprend trois juges. En principe les décisions sont rendues par des chambres
composées de trois ou cinq juges.
Les cours d’appel (lagmannsretten) : Chacune des 6 cours d’appel est dirigée
par un doyen des juges et comporte au moins un juge président et plusieurs juges
professionnels. Les jugements prononcés par les tribunaux d’instance peuvent
faire l’objet d’un recours devant la Cour d’appel tant en matière civile (à partir
d’un certain montant) que pénale.
Le tribunal d’instance (herredsretten ou byretten): Ce type de tribunal,
compétent en première instance, peut être soit un tribunal de district, soit un
tribunal municipal, étant entendu que ces deux appellations correspondent à des
instances judiciaires analogues dont la compétence territoriale s’étend soit à un
district rural, soit à un district urbain.
CHAPITRE2 : L’ORGANISATION DE
L’ADMINISTRATION NORVÉGIENNE
COLLECTIVITÉS LOCALES
La Norvège est un Etat unitaire décentralisé. Mais l’idéal
de l’Etat providence (velferdsstat) fait que l’Etat est
également centralisateur et interventionniste.
Section 1: Structure territoriale et
compétences
A- Structure territoriale
La Norvège est traditionnellement divisée en cinq
Landsdel, ou grandes régions, dont les délimitations sont
fondées sur des critères géographiques et linguistiques:
Sørlandet / Østlandet / Vestlandet / Trøndelag / Nord-
Norge
 Le pays compte 428 communes ou municipalités
(kommuner) et 19 comtés (fylker).
 Les communes sont les unités les plus importantes de
l'administration locale.
 Les comtés et communes sont régis par des conseils élus
et les élections ont lieu tous les quatre ans.
 Les différences géographiques et démographiques
entre les communes et entre les comtés sont très
grandes. Ainsi, plus de la moitié des municipalités ont
moins de 5000 habitants et 14 ont plus de 50 000
habitants

 La plus grande municipalité est Oslo (qui est


également un comté) qui comptent approximativement
620 000 habitants. La plus petite municipalité est
Utsira qui ne compte que 209 habitants.

 Malgré ces disparités, toutes les municipalités


disposent des mêmes droits et exercent les mêmes
responsabilités. Il en va de même des comtés.
 L’île de Jan Mayen n’est pas considérée comme un
comté, de même que l’archipel de Svalbard, qui est
doté d’un gouverneur spécial (le sysselmann) ayant
de vastes responsabilités dans tous les champs de la
vie sociale, comme le pouvoir de police.
 La réforme de l’administration locale actuellement
répond à quatre objectifs :
 Améliorer la qualité des services rendus aux
administrés (tout en préservant l’égalité de tous);
 Renforcer la démocratie locale en élargissant les
compétences des communes;
 Favoriser les regroupements des communes;
 Réaliser l'autonomie locale des communes.
B- Compétences des collectivités locales:
 Les compétences de base des collectivités locales sont fixées
par la Constitution ou par la loi. Toutefois, cette disposition
n'empêche pas l'attribution aux collectivités locales de
compétences à des fins spécifiques, conformément à la loi.
 Les collectivités locales ont, dans le cadre de la loi, toute
latitude pour exercer leur initiative pour toute question qui
n'est pas exclue de leur compétence ou attribuée à une autre
autorité.
 La répartition des compétences et responsabilités entre les
différents niveaux d’administration en Norvège est fondée sur
ce qu’il est convenu d’appeler un système d’autorités
locales généralistes. Cela signifie que toutes les autorités
des communes et des comtés doivent exercer les mêmes
fonctions et les mêmes responsabilités dans la mise en place et
la gestion des services publics, la planification et le
développement local notamment. Mais elles sont libres
d’organiser les tâches à leur guise, de sous-traiter des services
et de coopérer avec les communes voisines.
 Les réformes de l’administration publique mises en œuvre
depuis quelques années ont conduit à accélérer le
processus de décentralisation. En 2006, le gouvernement a
présenté un livre blanc relatif à la répartition des
compétences et responsabilités entre les différents niveaux
de gouvernement. Il en est résulté une réforme mise en
œuvre en 2010 qui a transféré davantage de compétences
aux conseils des comtés.
les communes sont responsables de:

 l'enseignement primaire et secondaire inférieur;


 les crèches et autres services de garde d’enfants;
 entretien des églises et des biens culturels;
 des services sociaux;
 des routes municipales;
 de l'eau et de l'assainissement et du plan d’occupation des sols;
 Enlèvement des déchets; etc ...
les comtés sont responsables de:
 L’éducation secondaire (lycée et lycées professionnels) et l’éducation pour les
adultes (formation continue);
 Les routes du comté, les transports en commun, les ferrys;
 L’aménagement régional;
 Le développement régional (coordination des partenariats régionaux, fondations
régionales pour la recherche…);
 La culture (musées, bibliothèques, patrimoine
 culturel…);
 Les problèmes environnementaux (par exemple, gestion des ressources en eau et
mise en œuvre de la directive UE sur l’eau)....
o Une partie des revenus de ces niveaux
administratifs provient, d’une part, des impôts
locaux, des taxes et du produit de la gestion des
affaires locales, et, d'autre part, de dotations allouées
par l’Administration centrale et par d'autres
institutions publiques.
SECTION 2: RELATIONS ENTRE L’ETAT ET
LES COLLECTIVITÉS LOCALES

 Ce qui caractérise la Norvège, comme d’ailleurs


d’autres Etats scandinaves, c’est la combinaison d’un
Etat-providence (Welfare State) centralisé et d’une
forte tradition de décentralisation et d’autonomie locale
(desentralisering).

 En Norvège, les relations entre le gouvernement


central et les gouvernements locaux et régionaux
relèvent à la fois du partenariat et du contrôle.
L’intitulé du Livre Blanc du ministère des Collectivités
locales et du Développement régional publié en février
2012, relatif aux principes applicables aux relations
entre l’Etat et les communes, résume parfaitement ces
relations en évoquant d’une part le contrôle et d’autre
part la coopération (styring og samspill).
 les communes et les comtés peuvent être considérés
comme des instruments de mise en œuvre des décisions
politiques prises au plan national.

 Lorsque l’Etat et les collectivités locales sont


conjointement responsables de certains domaines
particuliers, comme la protection de l’enfance, les
relations entre les deux niveaux de gouvernement
relèvent davantage du partenariat.
 Pour l’exécution des tâches qui leur incombent, les
collectivités locales et régionales sont placées sous le
contrôle des différents ministères (fagdepartementer),
des directions de l’Etat (direktorater), et des gouverneurs
de comté (fylkesmenn).

 Le contrôle administratif des actes des collectivités


locales est exercé par le gouverneur (fylkesman) qui est
le représentant de l’Etat dans les comtés. Celui-ci, aux
termes de l’article 59 de la loi sur le gouvernement local,
exerce un contrôle de la légalité des actes et décisions
des collectivités locales.
 L’article 59 de la loi sur le gouvernement local limite
le contrôle exercé sur les actes des collectivités locales
à une simple vérification du respect de la loi.

 Le contrôle administratif peut, toutefois, comprendre


un contrôle de l'opportunité exercé par des autorités
de niveau supérieur en ce qui concerne les tâches dont
l'exécution est déléguée aux collectivités locales
SECTION 3: LE DROIT D'ASSOCIATION DES
COLLECTIVITÉS LOCALES

 La liberté d’association des collectivités locales est garantie en


Norvège.

 les collectivités locales peuvent créer, dans le cadre de la loi,


des structures de coopération pour des tâches d’intérêt
commun.

 Ces structures de coopération intercommunale peuvent


prendre plusieurs formes juridiques, qu’il s’agisse d’organismes
publics, ou même d’organismes de droit privé, voire de
fondations communales. La majorité des communes
norvégiennes participe à un nombre de structures de
coopération qui peut varier entre 8 et 15.
 Il existe une association norvégienne des autorités
locales et régionales (KS) qui regroupe l’ensemble des
communes et des comtés et qui apparaît comme
l’interlocuteur privilégié du gouvernement sur toutes les
questions intéressant les collectivités locales et
régionales.
 Il existe également des associations qui regroupent les
comtés et qui développent des actions dans le domaine
international.
 Les collectivités locales peuvent, dans des conditions
éventuellement prévues par la loi, coopérer avec les
collectivités d'autres Etats.
 Ainsi, l’association Eastern Norway County
Network qui regroupe 8 Comtés a élaboré une
« Stratégie européenne » pour la période 2013-2017 qui
se traduit par une coopération transfrontalière,
notamment avec les régions des pays nordiques, les
régions de la mer baltique et de la mer du Nord. Un
accord de coopération a également été conclu avec le
land allemand du Schleswig-Holstein
CONCLUSION

La Norvège est une monarchie constitutionnelle a tendance


parlementaire.

La Norvège est connue par sa démocratie représentative et elle se


base sur des structures démocratiques et constitutionnelles

Cela signifie qu’elle a un roi chef d’Etat qui règne mais ne gouverne
pas. il a uniquement des fonctions symboliques .

la Norvège reste en tête de liste parmi les pays les mieux gouvernés.

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