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Les ENERGIES Renouvelables

Les Energies éoliennes


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ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARTS ET MÉTIERS

(ENSAM)

NIVEAU : 4EME ANNEE


Fonctionnement d’une éolienne
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 Sous l’effet du vent, le rotor tourne.

 Dans la nacelle, l’arbre principal entraîne un alternateur qui


produit l’électricité.

 La vitesse de rotation du rotor (de 12 à 15 tours/minute)

 doit être augmentée par un multiplicateur de vitesse jusqu’à


environ 1 500 tours/minute, vitesse nécessaire au bon
fonctionnement de l’alternateur
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Fonctionnement d’une éolienne
3

 Des convertisseurs électroniques de puissance ajustent la


fréquence du courant produite par l’éolienne à celle du
réseau électrique auquel elle est raccordée.

 tout en permettant au rotor de l’éolienne de tourner à vitesse


variable en fonction du vent.

 La tension de l’électricité produite par l’alternateur, de


l’ordre de 600 à 1kV.
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Fonctionnement d’une éolienne
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 ensuite élevée à travers un transformateur de puissance, situé


dans la nacelle ou à l’intérieur du mât, jusqu’à un niveau de
20 kv ou 30 kv.

 Ce niveau de tension permet de véhiculer l’électricité


produite par chacune des éoliennes d’une centrale éolienne
jusqu’au point de raccordement au réseau électrique public.

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Fonctionnement d’une éolienne
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 Ce La tension de l’électricité produite par la centrale peut


alors être de nouveau transformée, en fonction du niveau de
tension du au réseau public.
Pour les centrales éoliennes de 10-15 MW de capacité, le
niveau de tension de raccordement est, généralement de 20 kv
Pour les centrales de capacité plus importante, le niveau de
tension de raccordement peut aller de 60 à 90 kv, voire même
225 kv.
Pour pouvoir démarrer, une éolienne a besoin d’une vitesse de
vent minimale, de l’ordre de 10-15 km/h. Et au-delà de 90
km/h, les turbines s’arrêtent de tourner.
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Calcul de la puissance d'une éolienne
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Puissance récupérable:

La puissance du vent contenue dans un cylindre de section S


est : P 
1
. .S .V 3 Avec  ρ: masse volumique de l'air
cinétique
2
V : vitesse du vent en m/s
Cette puissance est une puissance théorique, elle n'est pas
récupérée telle quelle par une éolienne.
La puissance récupérable 1
par une éolienne est donc : P  . .S .V 3 .C p
2
Avec Cp : coefficient de performance qui est toujours inférieur 1.
P
Cp 
1
 .S1 .V03
2

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Avec α coefficient de rugosité du sol, compris entre 0,1 et 0,4.

Modélisation du vent
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Le gradient du vent

 H 
V ( H )  V0  
H
 0

Avec α coefficient de rugosité du sol,


compris entre 0,1 et 0,4.

Différentes approches du vent

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Aérodynamique de la machine
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Fonctionnement aéromoteur

Les modes de fonctionnement d’une hélice peuvent être représentés


de la façon suivante:

Un élément de pale, situé à un rayon r, est soumis à un flux


local de vitesse relative .

Celui-ci engendre un moment M et une force résultante.


Cette force peut se décomposer en une force de traction , suivant
l’axe de l’hélice, et une force dans le plan rotor , responsable d’un
couple C = F.r.

Le domaine A correspond à celui d’une hélice tractrice où l’énergie est


fournie au fluide par l’élément de pale (avion

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Aérodynamique de la machine
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Formule de Betz

V0 V1 V2

Avec V0 vitesse axiale initiale du vent


S0 surface à l'entrée du tube de courant
V1 vitesse du vent dans le plan du rotor
S1 surface du rotor
V2 vitesse du vent à l'aval du rotor
S2 surface à l'aval du rotor
En appliquant la théorie de Froude (et les hypothèses associées), on obtient :

Pour la puissance absorbée par le rotor : P   .S1.V12 (V0  V2 )

Avec ρ (kg · m –3) masse volumique de l’air.

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•Pour la puissance absorbée par le rotor :

Initiation sur Matlab / Simulink


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pour la variation de l’énergie cinétique par seconde de la masse d’air :


1
Ec   .S1 .V1 (V02  V22 )
2
V0  V2
P=∆Ec donne : V1 
2 et l’expression de P correspondante.

L’étude de la variation de la puissance en fonction de la vitesse à l’aval, dP/dV2,


fournit une seule racine ayant un sens physique : V2=V0/3, correspondant au
maximum de puissance.
P
En définissant le coefficient de puissance: Cp 
1
 .S1 .V03
2

on aboutit à la limite de Betz, première personne ayant développé la théorie globale


du moteur éolien à axe horizontal: C  16 27
 0.593
P max

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Les aérogénérateurs
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Des facteurs techniques et économiques déterminent le type


de la machine employée pour chaque application.
Quatre grandes familles se démarquent, à savoir :

Les machines asynchrones à rotor bobiné ou à rotor de type cage


d’écureuil,

Les machines synchrones à excitation séparée ou à aimants permanents,

Les machines à reluctance variable,

Les machines à courant continu à excitation séparée ou à aimants


permanents.

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Les aérogénérateurs utilisées
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Les machines synchrones et asynchrones sont les deux


types des machines électriques les plus utilisés dans
l’industrie éolienne.

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Les aérogénérateurs utilisées
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Les aérogénérateurs asynchrones

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Initiation sur Matlab / Simulink
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Les aérogénérateurs synchrones

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Chaînes de conversion d'énergie
éolienne avec GSAP
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Les aérogénérateurs synchrones à aimant permanent

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Initiation sur Matlab / Simulink
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Les aérogénérateurs synchrones à aimant permanent

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Initiation sur Matlab / Simulink
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Les aérogénérateurs synchrones à aimant permanent

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Fonctionnement d’un système éolien de
petite puissance
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Les éléments constitutifs d’une éolienne

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système éolien de petite puissance
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Sous-système de stockage

Au niveau du sous-système de stockage, les solutions suivantes sont envisagées, à savoir :


Condensateurs,
Batterie d’accumulateurs,
Hybridation des deux.

Dans la première variante, l’effet d’accumulation énergétique n’est pas essentiel, le but
étant de saisir le déséquilibre
entre la puissance débitée par le sous-système générateur et la puissance demandée par le
sous-système réseau.

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système éolien de petite puissance
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La consommation journalière de puissance d’un site isolé

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système éolien de petite puissance
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Modèle d’une
turbine éolienne

Schéma de
simulation d’une
turbine éolienne

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système éolien de petite puissance
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Modélisation avec une Machine


Asynchrone a Double Alimentation

 dds d s
vds  Rs ids   qs
dt dt
 Les équations électriques
v dqs d s
 qs
 Rs iqs   ds de la MADA
dt dt

v ddr d r
 Rr idr   qr
 dr dt dt
 dqr
vqr d r
 Rr iqr   dr
 dt dt

ds   Ls 0 M 0   ids 
   0  
  Ls 0 M   iqs 
qs

dr  M 0 Lr 0   idr 
    
qr   0 M 0 Lr   iqr 

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système éolien de petite puissance
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Schéma Bloc de la MADA

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système éolien de petite puissance
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Modélisation avec une MSAP

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Modélisation de la Machine Synchrone à Aimants Permanents
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Equations électriques et mécaniques de la MSAP dans le plan d-q
 ;

Equations électriques Equations des flux


d sd
u sd  Rs i sd 
dt
  sq  sd  Ld i sd   f
d sq  sq  Lq i sq
u sd  Rs i sq    sd
dt

Couple électromagnétique Equation mécanique

d
3

C e  p. ( Ld  Lq ).i sd i sq   f i sq
2
 J
dt
 f  C e  C r

Outils de simulation
A.LAGRIOUI
Modélisation de la Machine Synchrone à Aimants Permanents
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Schéma Bloc de la machine synchrone à aimants permanents sous
 ;
MATLAB/Simulink

Outils de simulation A.LAGRIOUI


système éolien de petite puissance
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