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PARTIE 1

LES MEMOIRES
Disques magnétiques

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

Accès semi-séquentiel
 Constitués d'un empilement de disques
rigides tournant sur le même axe et
revêtus d'une couche magnétique.

 Diamètre d'une dizaine de centimètres


à moins de trois centimètres.

 Surfaces survolées par des têtes de


lecture/écriture magnétique montées
sur un bras mobile.

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

 Une piste est la zone couverte par une tête de lecture en un tour de disque lorsque le
bras reste dans une position donnée.

 Un cylindre est la zone couverte sur tous les disques par l'ensemble des têtes de lecture
en un tour de disque lorsque le bras reste dans une position donnée.

 Un secteur est une portion de piste représentant une fraction de la surface


angulaire totale

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

Les performances d'un disque


dépendent :

 Du temps de positionnement du bras


entre deux cylindres quelconques Entre
5 et 15 millisecondes en moyenne
Environ 1 milliseconde entre deux
cylindres consécutifs

 Du temps d'attente du passage du bon


secteur sous la tête de lecture Dépend
de la vitesse de rotation du disque
3600, 5400,,7200 ou 10800 tours par
minute.
.
 Du débit de transfert de l'information

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

disques durs

Capacité de disque dur= C x H x S x 512 octets

- C= Nombre de cylindres (=nombre de pistes).

- H= Nombre de tètes de lecture/écriture.

- S= Nombre de secteurs par piste.

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

Exemple :

Nous disposons d’un disque dur ayant 1020 cylindres,

63 secteurs par piste, 512 octets par secteur et 250 têtes.

Calculer la capacité du disque

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

 Le formatage est l'action de formater, c'est-à-dire de


préparer un support de données informatiques
(disquette, disque dur, etc...) de façon à ce qu'il
puisse supporter des données organisées de manière
logique et que l'on puisse les récupérer
ultérieurement.
 ATTENTION: Dans la plupart des cas, le
formatage efface définitivement le contenu du
support informatique de telle sorte qu'il n'est
généralement pas possible de le récupérer.

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

TYPES DE FORMATAGE

Bas niveau (formatage physique).

Haut niveau (formatage logique).

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Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

- Le formatage de bas niveau (ou formatage


physique) a pour but de préparer votre disque
dur à recevoir des données.
- L'utilisateur du disque dur (vous) ne doit jamais
effectuer un tel formatage car celui ci est réalisé
à l'usine lors de la fabrication du disque dur.
- Il sert essentiellement à inscrire sur le disque
ses caractéristiques géométriques (secteurs,
cylindres, ...).
- Ce genre de formatage est donc très particulier,
il pourrait cependant s'avérer utile sur un disque
dur endommagé (secteurs défectueux, etc...) 10
Mémoires auxiliaires

Disques magnétiques

Formatage de haut niveau :


Organise les pistes (cylindres) et secteurs en un système de fichier (Table d’allocation)
géré par un système d'exploitation :
-Windows,
Système
-Linux,
d'exploitation Système de fichier
-Unix, DOS FAT16 File allocation table
-OS2, … Windows 95,98 FAT32 New Technology File
Windows NT,XP NTFS System

Linux Ext2,Ext3 Extended file system

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PARTIE 2

LES MEMOIRES
Disques optiques
Mémoires auxiliaires

Disques optiques

 Un CD est constitué d'une mince pellicule Disque Optique


d'aluminium prise entre deux couches de
matériau plastique transparent (polycarbonate)
CD

CD-R CD-RW

La couche d'aluminium est


constituée d'un ensemble de zone
plates (« lands ») et de micro-
cuvettes (« pits ») servant à
coder l'information

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Mémoires auxiliaires

Disques optiques

CD-Rom
Un CD-ROM a un diamètre de 12 cm de diamètre et 1,2 mm d'épaisseur.
C’est une feuille d'aluminium qui supporte les informations déposées sur le CD.

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Mémoires auxiliaires

Disques optiques

Lecture CD
La lecture consiste à mesurer le déphasage entre l'onde incidente et l'onde réfléchie.
Lorsque le laser rencontre un creux il se crée un déphasage que l'on peut mesurer.

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Mémoires auxiliaires

Disques optiques

Capacité
• CD : ~ 650 Mo à 700 Mo pour environ 60 à 80 min de musique ou de vidéo compressé
MPEG1 avec 240 lignes/ écran.

• DVD : de 2,6 à ~ 17 Go de 1 à 8 heures de vidéo.

Structure CD-ROM
Sur CD de 12cm
(600Mo): découpé en
292500 secteurs de 2 Ko
pour une capacité de
599Mo.
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Mémoires auxiliaires

Disques optiques

DVD Digital Versatile Disc (« disque numérique polyvalent »)

Plusieurs types:

 Inscriptible une fois : DVD-R 17 Go pour les 2 faces.

 Réinscriptibles de 1 000 à 10 000 fois :


DVD-RAM (Panasonic), DVD-RW (Pioneer) , DVD/RW (NEC), DVD+RW
(HP/Philips/Sony).
 DVD-RAM 1.0 2,6 Go par face.
 DVD-RAM 2.0 4,7 Go par face.
 DVD+RW 3 Go par face.
 DVD-RW 5,7 Go par face.

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Mémoires auxiliaires

Disques optiques

 CDRom, DVDRom et disque BluRay (ou BlueRay) sont trois déclinaisons de la même
technologie qui repose sur la lecture et l'écriture grâce à un laser.

 CD-Rom: Le principe de lecture/écriture utilise un rayon laser (Light Amplification by


Stimulated Emission of Radiation) infrarouge d'une longueur d'onde de 780 nm.

 DVD : Apparu en 1997 et est principalement dédié à la vidéo. Son format est le même
que celui du CD mais il utilise un laser rouge (650 et 635 nm) ce qui autorise une plus
grande finesse lors de la gravure (et donc de la lecture).

 Blu-Ray et HD-DVD : sont deux nouvelles technologies optiques qui sont les
successeurs du DVD. 2h de TV HD demandent 22 Go d'espace de stockage (bien
supérieur au 17 Go des DVD double face, double couche) Le média de stockage est
toujours un disque optique de 12cm de diamètre, similaire aux CD/DVD, mais utilisant
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un laser bleu violet de 405 nm et permettant de stocker 27 Go.
Mémoires auxiliaires

Disques optiques

Comparaison CD / DVD / HD-DVD / BRD

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PARTIE 3

LES MEMOIRES
Mémoires amovibles
Mémoires amovibles

Mémoire flash

Disques amovibles : Basé sur Mémoire Flash


 Les mémoires Flash conservent l’information
stockée en absence d’alimentation électrique.
 Développées initialement vers 1985 par
TOSHIBA.
 La technologie Flash (principalement à
portes NAND) fonctionne par stockage
d’électrons dans une couche mince de Poly
silicium en suspension dans un oxyde.
 Propriétés physiques intéressantes, mais
limitées à 100 000 cycles.
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Mémoire flash
Mémoires auxiliaires
Mémoires auxiliaires

Mémoire flash

Clé USB à Mémoire Flash


 Taux de transfert ou vitesse de transfert
des données :
 Norme USB 1.1 (USB bas débit) : jusqu’à
12 Mbit/s
 Norme USB 2.0 (USB Haut débit ou Hi-
speed) pouvant atteindre 480 Mbit/s.
 Norme USB 3.0 (USB Très haut débit ou
VHi-speed)pouvant atteindre 195 Mo/s.
 Alimentées en 5 Volts par le port USB
sur lequel elles sont branchées.
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Mémoires auxiliaires

Mémoire flash

Clé USB: Exemple

Disques amovibles

1. Connecteur USB mâle (type A).


2.Contrôleur OTi-2168 USB 2.0. Assure l'interface
entre des données transmises et la structure en blocs de
la mémoire flash. Contient un microcontrôleur RISC.
3.JP1 et JP2: Connecteurs avec 10 pins.
4.Hynix Semi conductor HY27USxx121M, mémoire
flash contenant 4096 blocs indépendants (chacun 16
Ko), soit 64 Mo au total.
5.Oscillateur à quartz cadencé à 12MHz.
6.LED indiquant l’activité de la clé.
7.Interrupteur à deux positions pour protéger la clé en
écriture.
8.Zone vide prête à recevoir une autre mémoire flash
ex: 128 Mo.
Mémoires auxiliaires

Bus USB

Bus USB (Universal Serial Bus)mis au point par 7 compagnies:


Compaq, DEC, IBM, Intel, Microsoft, NEC et Northern Telecom.

Bus série externe destiné aux PC. Il supporte des taux de transfert de données
atteignant *12 Mbits/s pour la norme1.1 * 480 Mbits/s pour la norme 2.0 et *195 Mo/s
pour la norme 3.0.

Au même port USB peut être connecté jusqu'à 127 périphériques:


Clavier, Souris, Imprimantes, Scanners, Appareils photo numériques, Modems,
Joysticks, Téléphones, Microphones, Haut-parleurs, Lecteurs de disquettes, etc.

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Mémoires auxiliaires

BUS USB

USB
Le bus USB supporte le Plug and Play:
- Périphériques installés pendant que
l'ordinateur est en marche.
- Pas besoin de redémarrer l'ordinateur
après l'installation d'un périphérique.
- Pas de communication d'un
périphérique à l'autre.

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Mémoires auxiliaires

BUS USB

Le câble est formé de 4 fils.


- Deux servent à l'alimentation en puissance (+5 V), les deux autres servent aux
données.
- Quand un nouveau périphérique est branché, le hub racine détecte cet
événement et interrompt le système d'exploitation.
- Ce dernier interroge alors le périphérique pour savoir ce que c'est et de quelle
largeur de bande USB il a besoin.
- Si le système d'exploitation décide qu'il y a assez de largeur de bande pour
ajouter le périphérique, il lui attribue une adresse unique (1 à 127) et transmet
cette adresse et d'autres informations aux registres de configuration du
périphérique. 27
PARTIE 4

SYSTÈME D’INTERRUPTION
Système d’interruption

Système d’interruption

• Pour une gestion efficace des entrées/sorties et le fonctionnement optimal


du système d’exploitation, il faut un système pour signaler au processeur
un événement interne ou externe au programme avec le traitement en
cours.

• Une interruption est un signal envoyé au processeur qui le force à


suspendre l'activité en cours au profit d'une autre. La source peut être un
autre processeur, un contrôleur d'entrées-sorties ou tout autre dispositif
physique externe ou liée au déroulement d’un programme.

• On parle d'interruptions asynchrones pour désigner celles résultant d'un


événement externe, et d'interruptions synchrones pour désigner les
exceptions provoquées par le déroulement du programme.

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Système d’interruption

Système d’interruption

• L’approche dite des drapeaux (flags) consiste à tester périodiquement


l’état des unités participantes. Cette approche n’est pas retenue
généralement parce qu’elle demande de l’attention constante du CPU.

• L’approche par interruptions consiste dans l’arrêt forcé de l’exécution du


programme en cours à la fin de l’instruction pendant laquelle se produit
l’interruption. L’exécution se poursuit dans un programme de traitement de
l’événement, qui est exécuté en priorité. Le contrôle est ensuite retourné au
programme interrompu.

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Système d’interruption

Système d’interruption
Direct Memory Access
• L’interruption est un signal électronique généré par une Mécanisme qui permet
unité fonctionnelle, par exemple le contrôleur de DMA l'accès direct à
la mémoire vive sans
ou un contrôleur de périphérique. Le système passer par le processeur,
d’interruption est incorporé dans le CPU au niveau du permettant ainsi une
accélération assez
séquenceur. importante des
• Les causes d’interruption peuvent être internes ou performances pour
les bus d'entrées/sorties
externes par rapport à l’unité centrale. (E/S ou I/O).
Causes d’interruption interne :
- Dépassements de capacité
- Codes opérations inexistants
- Erreurs d’adressage,
- Etc.

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Système d’interruption

Système d’interruption

Causes d’interruption externes :


La sauvegarde de l’état de la
- Messages du sous-système d’entrée / sortie
machine consiste à copier le
- L’état d’un périphérique : clavier, souris, etc. contenu des registres
- Fin d’un transfert de données nécessaires à la reprise correcte
Le traitement d’une interruption consiste à : du programme interrompu en

• arrêter ou suspendre le programme en cours mémoire ou dans d’autres

• sauvegarder l’état de la machine registres.

• exécuter le programme de service de l’interruption


• restaurer l’état de la machine
• reprendre l’exécution du programme interrompu

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Système d’interruption

Système d’interruption

Systèmes d’interruptions hiérarchisées


• Il s’agit d’un système a niveaux de priorité pour résoudre les problèmes
suivants :
 Arrivée de plusieurs signaux d’interruption pendant l’exécution d’une
instruction
 Arrivée d’un signal d’interruption pendant l’exécution du programme de
service d’une interruption précédente.

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