Vous êtes sur la page 1sur 22

Marché en concurrence pure et parfaite

Conditions
1- l’atomicité
 L'atomicité d'un marché se caractérise par la présence d'un grand
nombre d'offreurs et de demandeurs

Ces offreurs et ces demandeurs doivent être de taille réduite


(atomes),
une influence sur les conditions du marché, en particulier sur le
prix.
La firme est “price-taker” par rapport au prix du marché

M.Maarouf 1
L’hypothèse de l’atomicité suppose:
- L'absence totale de monopole,
- L'absence totale d'entente entre les groupes d'entreprises,
- L'absence de position dominante.
2- libre entrée et libre sortie
Les offreurs et les demandeurs sont libre d’accéder à un
marché
Absence des barrières d’entrée et de sortie du secteur
3- homogénéité
Tous les produits offerts sur le marché doivent être comparables ou
homogènes.
Les unités offertes doivent être totalement interchangeables

M.Maarouf 2
4-Transparence des marchés
L’information sur les conditions du marché circulent
librement et parfaitement entre les agents économiques

Les acheteurs doivent avoir le pouvoir de connaitre les prix


et les modes de fonctionnement des entreprises

Absence d’asymétrie d’information entre les agents


économiques
5- mobilité parfaite des facteurs
les entreprises puissent continuellement déplacer les facteurs de
production d'un produit

Adaptation aux variations de la demande.


M.Maarouf 3
Maximisation du profit à CT
Notons par x2 le niveau fixe de ce facteur

La firme doit donc réaliser sa production en utilisant


des paniers du type ( x1 , x 2 )

Seul x1 peut être ajusté


problème de maximisation de profit est:
max x1 pq  p1 x1  p2 x2
q  f ( x1 , x2 )

M.Maarouf 4
Le profit de l’entreprise
   (Q)
Avec  : profit total
RT: recette totale = chiffre d’affaires
CT: cout total
La recette totale est fonction des quantités produites
ou vendues, soit:
RT  RT (Q )  P.Q
Avec Q= la quantité produite ou vendue
P= le prix de vente du bien
Le cout total est aussi fonction de la quantité
produite
M.Maarouf 5
Donc    (Q)
Pour les recettes, on distingue deux types:
recette moyenne(unitaire):
RT P.Q
RM  RM (Q)   P
Q Q
Recette marginale: elle indique de combien est la
contribution d’une unité additionnelle à la recette
totale de la vente
dRT
Rm 
dQ

M.Maarouf 6
Généralement, la spécification de la fonction de
recette totale se base sur la fonction de la
demande qui peut s’exprimer comme suit:
Q  Q( P)
La quantité demandée est fonction du prix
Cette expression a une inverse:
P  P (Q)

dP
avec 0
dQ
Le prix varie en sens inverse de la quantité

M.Maarouf 7
En remplaçant P par sa valeur, on la recette totale
peut être écrite comme suit;
RT  P (Q ).Q
dP (Q ).Q dP (Q ) dQ
Rm   .Q  .P (Q )
dQ dQ dQ
dP (Q )
=P (Q )  Q.
dQ
or P (Q )  P, d'où
dP (Q ) Q dP (Q )
Rm  P  Q.  P (1  .
dQ P dQ
 1 
 P 1  
 P 
M.Maarouf 8
Quelle est la quantité , à l’optimum, permettant
de maximiser le profit?
  RT  CT
d dRT dCT
   0
dQ dCT dQ
c'est-à-dire:
Rm  Cm  0
Rm  Cm
C’est la règle d’or de la maximisation de profit dans
l’analyse marginaliste.

M.Maarouf 9
L’équilibre de court terme
• Dans le court terme, certains coûts sont fixes, et le
nombre de firmes localisées sur le marché est fixe

pas d’entrée ou de sortie à court terme


• Chaque firme cherche à maximiser son profit, sachant
qu’elle connait le prix d’équilibre et sa fonction de coût.
Quelle est alors la quantité d’output à produire par
l’entreprise?
Il s’git de résoudre le programme suivant:
max  (Q )  RT  CT

d  (Q )
 0  Rm  Cm
dQ M.Maarouf 10
Le schéma suivant illustre la situation de
l’équilibre concurrentielle
P
Cm

A
P
B Rm  RM  P

q1 q
q* q2

M.Maarouf 11
Si Cm  P
La firme réalise une perte sur les unités entre q* et q2 :

les profits baissent

Si
Cm  P
La firme se prive des profits qu’elle pourrait réaliser sur les unités
entre q* et q1

les profits baissent


Donc la maximisation du profit est atteint lorsque la condition

est vérifiée
Cm  P
M.Maarouf 12
P

Profits Cm
économiques
CTM
CVM

a b
P

d c
 CFM
Rm  RM  P

o q* q
– RT = oabq*, CT = odcq*, Profits = abcd
– Toute quantité produite inferieure ou supérieure à q* ne fait
que baisser le profit de l’entreprise

M.Maarouf 13
Si P < min CVM La firme ne doit pas produire, car
elle doit assumer les CF et une partie des CV

Seuil de fermeture
Si P = min CVM l’entreprise doit produire. Elle couvre
les CV, mais pas les CF.
Puisque elle doit supporter les CF, il est préférable de
continuer à produire à court terme.

Si min CVM< P< min CTM La firme doit produire, car elle
couvre ses CV et une partie des CF.

Seuil de rentabilité

M.Maarouf 14
– Si P = min CTM Les profits économiques sont nuls

seuil de rentabilité
– Si P > min CTM La firme réalise des profits économiques
positifs.
seuil de rentabilité
Fonction de l’offre de l’entreprise
On sait que l’entreprise doit produire sachant que
Cm  P
Toutefois, si P < min CVM,

P < seuil de fermeture

Q=0
M.Maarouf 15
P Cm

P3

PP02

P1

P0

q
q0 q1 q2 q3

M.Maarouf 16
La courbe d’offre de CT d’une firme en CPP correspond à
la portion du Cm qui se situe au-dessus du seuil de
fermeture

M.Maarouf 17
Fonction d’offre du marché
Il s’agit de la quantité totale produite par l’ensemble des
entreprises pour tout niveau de prix.
On sait que l’offre de chaque entreprise est donnée par la
partie du cout marginal au dessus du min CMV

La production du marché(réalisée par toutes les


entreprises opérant sur le marché) est donnée par la
somme horizontale desCm de ces entreprises
n
Q ( marché )   Qi
i 0

n : le nombre d'entreprise
Qi : la production de chaque entreprise
M.Maarouf 18
Px Px Px

E1 E2 E3

6
4
2

Qx Qx Qx
4 5 6 4 6 8 1 5 9

E1 + E 2 + E 3 =
Offre du marché

6
4
2

9 16 23

M.Maarouf 19
L’équilibre de long terme
L’hypothèse principale est celle de la fluidité du marché

Libre entrée et libre sortie du marché


L’existence de profits positifs à CT

Entrée de nouvelles entreprises et augmentation de certaines


existantes sur le marché
Hausse de l’offre du marché

Baisse du prix d’équilibre

Baisse de la demande à la firme représentative

Baisse des profits de la firme représentative

M.Maarouf 20
Le processus va continuer jusqu’au moment où aucune
entreprise ne se trouve incitée à entrer

Les profits économiques sont nuls

Pas d’opportunités de changer de marché

M.Maarouf 21
Comportement
de la firme Marché
représentative
O1
Cm
O2
O3

P1 E1

P2 E2 Équilibre
CTM
de long
P3 E3
CVM terme

D
Profits
économiques
nuls

Q
q1 q2 q3 Qe1 Qe2 Qe3

M.Maarouf 22

Vous aimerez peut-être aussi