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Qualité

Développement
durable
Plan du cours

1. Qualité
2. Sécurité
3. Environnement
4. Les outils QSE
5. L’audit QSE
6. Certification
Qualité
Plan - Qualité

1. Les acteurs externes


2. Qualité - Définitions
3. Processus - Définitions
4. Amélioration continue
5. La qualité totale
6. Le système documentaire
7. Mise en place d’un système de management de la qualité
Les acteurs externes

 Client
Organisme ou personne qui reçoit un produit / un service.

Le client est au centre de toute démarche qualité.


Il faut :
Identifier ses besoins
Satisfaire au mieux ses besoins (explicites et implicites)
Mesurer sa satisfaction pour adapter constamment l’offre

.
Les acteurs externes

 Fournisseur
Organisme ou personne qui fournit ou produit un service.

Les activités sous-traitées à un fournisseur doivent être


maîtrisées afin de garantir que les éléments entrant dans la
fabrication du produit (ou du service) n’ait pas d’influence
négative sur la qualité finale.
Les acteurs externes

 Client / Entreprise / Fournisseur

Exige Exige

Fournisseur Entreprise Client

Satisfait Satisfait
Fourniture d’un produit / service
Qualité : Définitions

 Qualité
Ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui
confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés
ou implicites.
Qualité : Définitions

La qualité est :

la réponse au besoin,
la réponse à l’utilisation,
la réponse globale à un problème.
Qualité : Définitions

 Maîtrise de la qualité
Partie du management de la qualité axée sur la
satisfaction des exigences pour la qualité.
Qualité : Définitions

 Non - qualité
L’inadéquation entre le besoin et l’offre.
Écart global entre la qualité visée et la qualité
effectivement obtenue.
Qualité : Définitions

 Non - qualité
Conformité : satisfaction d’une exigence.

Défaut : non satisfaction d’une exigence liée à une utilisation


prévue ou spécifiée.

Non-Conformité : non-satisfaction d’une exigence


réglementaire ou concernant la qualité du produit final ou
intermédiaire.

Dysfonctionnement : écart entre une situation existante et une


situation attendue.
Qualité : Définitions

 Assurance de la qualité
Ensemble des activités préétablies et
systématiques mises en œuvre dans le cadre du
système qualité et démontrées en tant que besoin,
pour donner la confiance appropriée en ce qu’une
entité satisfera aux exigences pour la qualité.
Processus : Définitions

 Processus
Système d’activités corrélées ou interactives qui
transforme des éléments d’entrée en éléments de
sortie.
Processus : Définitions
 Processus (1)
Ressources

Entrées Processus Sorties

Existence de sous-
processus
Processus : Définitions

 Processus (2)
Le processus est défini par certains éléments :
- un nom,
- un début et une fin,
- ses données d’entrée et de sortie,
- les ressources utilisées (responsable, personnes impliquées, base documentaire, moyens…),
- les processus amont et aval (les prédécesseurs et successeurs du processus en question),
- sa finalité.
Processus : Définitions
 Description de Processus ex

Produit

Chargement Transport Réception Chargement

Données
Processus : Définitions

 Carte des Processus

Pour mener une démarche qualité efficace, il convient d’identifier tous les
processus de l’entreprise.

On peut ainsi dresser une carte des processus de l’entreprise en matérialisant par
un schéma les interactions entre les processus.
Processus : Définitions

 Carte des Processus

Exemple :

Achats Mesure
satisfaction
client
Identification Production
des exigences Logistique
clients Facturation
Audit interne
Amélioration continue

 Définition
Partie du management de la qualité axée sur la
définition des objectifs sur l’accroissement de
l’efficacité et de l’efficience.
Amélioration continue

 Roue de Deming
Le PDCA

4. Act 1. Plan

3. Check 2. Do
Amélioration continue

 Roue de Deming
Plan : Plannifier
Définir le projet d’amélioration
Fixer les objectifs Act Plan

Fixer des délais Check Do


Analyser les causes
Amélioration continue

 Roue de Deming
Do : Dérouler

Act Plan
Déterminer les moyens
Check Do
Essayer les solutions
Amélioration continue

 Roue de Deming
Check : Contrôler

Act Plan
Comparer les résultats avec les prévisions
Check Do
Analyser les résultats
Amélioration continue

 Roue de Deming
Act : Assurer

Act Plan
Résoudre les déviations
Check Do
Établir la règle de travail
Généraliser les succès
La Qualité Totale

 Définition
Ensemble de méthodes et de pratiques visant à
mobiliser toute l’entreprise pour la satisfaction
durable des besoins du client et du marché au
meilleur coût.
Système documentaire

Il est constituer des éléments suivants :


- le manuel qualité
Description de l’entreprise et sa maîtrise de la qualité
- les procédures et modes opératoires
Description des processus, détail sur les postes de travail…
- les documents opérationnels
Remontée de l’information
- les enregistrements
Garantissent la traçabilité des informations.
Mise en place d’un système de
management de la qualité
 Choix du référentiel,
 Déterminer les objectifs Qualité,
 Déterminer les processus critiques permettant d’atteindre les
objectifs Qualité,
 Déterminer des indicateurs
 Planifier le projet
 Engagement de la direction
 Communication sur le projet
 Formation du personnel impliqué
 Mettre en œuvre le plan
 Mesurer de l’amélioration
 Remettre à jour le système documentaire
Sécurité
Plan - Sécurité

1. Les acteurs externes


2. Sécurité - Définitions
3. Obligations de l’employeur
4. Le document unique
5. Droit et devoirs des salariés
6. Le CHSCT
7. Autres aspects de la réglementation
Les acteurs externes

 Les CRAM
Elles ont pour mission de :
- Aider les entreprises à évaluer les risques
d'accident du travail et de maladies professionnelles
(AT / MP) dans un but de prévention.
- Participer à la tarification de l'assurance accidents
du travail et maladies professionnelles (AT / MP).
- Développer des actions de formation, de conseil et
de prévention sanitaire et sociale dans le domaine de
la maladie.
Les acteurs externes

 L’inspection du travail
Contrôler, informer, conseiller, concilier, décider :
les missions de l'inspecteur du travail sont étendues
tout comme ses moyens d'actions (droit d'entrée
dans l'entreprise, de constater les infractions...).
L'inspecteur du travail est soumis à un certain
nombre d'obligations (discrétion, impartialité,...) et
de droits, en tête desquels la protection contre les
obstacles à l'exercice de ses missions
Les acteurs externes

 La médecine du travail
Le médecin du travail est le conseiller du chef
d'entreprise, des salariés, des représentants du
personnel notamment pour l'amélioration des
conditions de travail, l'adaptation des postes,
l'hygiène, la prévention et l'éducation sanitaire dans
le cadre de l'entreprise. Pour remplir cette mission
le médecin du travail conduit des actions sur le
milieu de travail et procède à des examens
médicaux.
Définitions

 Danger
Propriété intrinsèque d’une situation, d’un produit,
susceptible de provoquer un dommage.

 Risque
Combinaison de la probabilité et de la conséquence
de la survenue d’un événement dangereux.
Définitions

 Dommage
Conséquence pour la personne, atteinte pour la
santé. On peut coter la gravité de ce dommage.

Le risque
Le danger Le dommage
Contact avec une
L’électricité Électrocution, brûlure
pièce sous tension
Définitions

 Accident du travail
Accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute
personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque
lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs
d'entreprise.

 Presqu’accident
Situation non maîtrisée qui aurait pu mener à un accident.
Définitions

 Incident
Situation qui aurait pu mener à un accident et qui a par contre
induit des dommages matériels.

 Maladie professionnelle
Une maladie est "professionnelle" si elle est la conséquence
directe de l'exposition d'un travailleur à un risque physique,
chimique, biologique, ou résulte des conditions dans
lesquelles il exerce son activité professionnelle.
Définitions
RÉGIME GÉNÉRAL Tableau 64  

Intoxication professionnelle par l'oxyde de carbone


Date de création : 3 mai 1974 Dernière mise à jour : -
(décret du 26 avril 1974)  

Désignation des maladies Délai de Liste indicative des principaux travaux susceptibles
prise en de provoquer ces maladies
charge

Syndrome associant céphalées, asthénie, vertiges, 30 jours Travaux exposant aux émanations d'oxyde de carbone
nausées, confirmé par la présence dans le sang d'un taux provenant d'origines diverses, notamment de foyers
d'oxyde de carbone supérieur à 1,5 millilitre pour 100 industriels, de gazogènes, d'appareils de chauffage ou de
millilitres de sang. moteurs à allumage commandé.

Sont exclus les travaux effectués dans les locaux


comportant des installations de ventilation telles que la
teneur en oxyde de carbone vérifiée à hauteur des voies
respiratoires est, de façon habituelle, inférieure à 50 cm 3
par mètre cube, lorsque ces installations sont maintenues
en état de bon fonctionnement et contrôlées au moins
une fois par an par un organisme agréé dans les
conditions prévues par l'article D. 241-21-2º* du Code
du travail.
 

* Article abrogé. Voir désormais article R. 231-55 du Code du travail.


Obligations de l’employeur

 Article L 230-2 du code du travail (1)


Cet article aborde le principe des obligations
réglementaires qui incombent à l’employeur (ou
responsable d’établissement).
Obligations de l’employeur

 Article L 230-2 du code du travail (2)


“Le chef d'établissement met en oeuvre les mesures
prévues […] sur la base des principes généraux de
prévention suivants :
a. Eviter les risques ;
b. Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
c. Combattre les risques à la source ;
d. Adapter le travail à l'homme […]
Obligations de l’employeur

 Article L 230-2 du code du travail (3)


“Le chef d'établissement met en oeuvre les mesures
prévues […] sur la base des principes généraux de
prévention suivants :
[…]
e. Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;
f. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce
qui est moins dangereux ;
g. Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la
technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations
sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment en ce qui concerne
les risques liés au harcèlement moral, […]
Obligations de l’employeur

 Article L 230-2 du code du travail (4)


“Le chef d'établissement met en oeuvre les mesures
prévues […] sur la base des principes généraux de
prévention suivants :
[…]  
h. Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la
priorité sur les mesures de protection individuelle ;
i. Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

 
Le Document Unique

 Définition (1)
La tenue d’un Document Unique d’Évaluation des
Risques (DUER) par l’employeur est devenue
obligatoire depuis 2001.
Il est le bilan de l’analyse de l’ensemble des risques
de l’établissement.
Il doit être révisé au moins une fois par an et à
chaque changement important pouvant influencer
sur la sécurité et les conditions de travail.
Le Document Unique

 Définition (2)
Il doit contenir :
- une identification des risques,
- une évaluation des risques,
- le classement des risques,
- des propositions d’action de prévention.

Ces étapes permettent la mise en place d’un plan


d’action.
Le Document Unique
Evaluation des risques (1)
Ex : matrice d’évaluation Critères
Fréquence
1. Moins d’une fois / semaine
2. Au moins une fois / semaine
3. Au moins une fois / jour
4. Plusieurs fois / jour
Gravité
1. Premiers soins / pas d’arrêt
2. Arrêt de travail sans incapacité
3. Incapacité permanente
4. Mort
Le Document Unique

 Evaluation des risques (2)


Nive a u
Fré que nc
Opé ra tio n Lie u Risque ide ntifié Gra vité de Re co m ma nda tio n
e
risque
Détecteur de gaz, travailler avec
Nettoyage de cuve Us ine As phyxie 4 4 16 ma s que complet. Travailler avec un
autre opérateur (avec lien phys ique)
P os e d’éta nché ité en
S ite client Bas cule ment de l'opérateur 4 4 16 Fixation à un point d’ancrage
bordure de toiture
Formation des conducteurs , vé hicules
Rendez -vous chez client Véhicule Heurt avec un autre véhicule / obs tacle 4 4 16 équipés d'Air Bag, de régulateur de
vites s e
P ort de prote ction individuelle (ga nts ,
lunettes , blous e …), formation à la
Mélange des s olutions Laboratoire P rojection d'acide s ur l'opérate ur 2 3 6
c onduite à te nir en cas de contact avec
les acides , automatis ation du mélange

Chargement / Formation CACES / a déquation charge-


Magas in Bas c ulement du chariot élévateur 1 3 3
déchargement de palettes capa cité
Droits et devoirs du salarié

 Article L 230-3 du code du travail


“Conformément aux instructions qui lui sont données par
l'employeur ou le chef d'établissement, au règlement intérieur, il
incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa
formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé
ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de
ses actes ou de ses omissions au travail.”
Droits et devoirs du salarié
 Le droit d’alerte
Articles L231-8 du code du travail

“Le salarié signale immédiatement à l'employeur ou à son


représentant toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de
penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou
sa santé ainsi que toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes
de protection.

L'employeur ou son représentant ne peut demander au salarié de


reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un
danger grave et imminent résultant par exemple d'une défectuosité
du système de protection.”
Droits et devoirs du salarié

 Le droit de retrait
Articles L231-8-2 du code du travail

“Le salarié confronté à un danger grave et imminent


pour sa vie ou sa santé, a le droit d'arrêter son travail et,
si nécessaire, de quitter les lieux pour se mettre en sécurité. “
“L'employeur ou les représentants du personnel doivent
en être informés.”
“La décision du salarié ne doit cependant pas créer
pour d'autres personnes une nouvelle situation de danger grave
et imminent.”
Le CHSCT

 Définition
Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions
de Travail est constitué de représentants du
personnel.
Il a pour mission générale de contribuer à la
protection de la santé et de la sécurité des salariés
de l’établissement.
Le CHSCT

 Quand constituer un CHSCT ?


Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions
de Travail est constitué pour chaque établissement
d’une entreprise occupant au moins 50 salariés.

Dans les établissements occupant plus de 500


salariés, plusieurs CHSCT peuvent être créés.
Le CHSCT

 La composition du CHSCT
Il comprend obligatoirement :
- le chef d’établissement qui en est le président,
- une délégation du personnel (de 3 à 9 salariés),
- le médecin du travail,
- le chef du service de sécurité de l’entreprise,
- l’inspecteur du travail,
- le représentant du service prévention de la CRAM.
Le CHSCT

 Fréquence de réunion du CHSCT


Le CHSCT se réunit au moins tous les 3 mois à
l’initiative du chef d’établissement.

Le CHSCT peut être convoqué si :


- un accident grave s’est produit,
- ou si 2 membres font une demande motivée.
Le CHSCT

 Les missions du CHSCT


- Inspections (audit…),
- Etudes : recherche de solutions face à des
problématiques liées à la sécurité,
- Enquêtes : en cas d’accident du travail ou de
maladie professionnellle, d’incidents répétés ayant
révélé un risque grave,
- Il intervient en cas de danger grave et imminent.
Autres aspects de la
réglementation

 Plan de prévention
Document rédigé avec toutes les entreprises sous-
traitantes (présentes 400 h / an ou travail dangereux)
Ce document permet un échange concernant les
risques entre le donneur d’ordre et les entreprises
sous-traitantes et d’anticiper toute situation
dangereuse.
Autres aspects de la
réglementation

 Aménagements des lieux de travail (1)


Dans la conception des lieux de travail, certains
aspects de sécurité doivent être considérés :
- voies de circulation,
- le bruit,
- l ’éclairage,
- la présence de locaux sociaux,
- la prévention des incendies.
Autres aspects de la
réglementation

 Aménagements des lieux de travail (2)


Voies de circulation :
- les voies de passages (piétons, véhicules…) doivent
respecter certaines dimensions.
- les lieux où véhicules et piétons circulent doivent garantir la
protection des piétons.
- l’accessibilité des handicapés doit être garantie.
Autres aspects de la
réglementation
Voies de circulation
Autres aspects de la
réglementation

 Aménagements des lieux de travail (3)


Le bruit
Le chef d’établissement doit mettre en œuvre des dispositions dès
que le niveau d’exposition moyen sur une journée dépasse 80 dB ou
s’il y a des pics sonores à 135 dB. D’une manière générale :
- choisir dans les limites de la technique, un matériel
silencieux,
- les sources sonores et les postes exposées doivent être
isolés,
- réduire le temps d’exposition,
- fournir des protections aux employés exposés.
Autres aspects de la
réglementation

 Aménagements des lieux de travail (4)


L’éclairage
Le chef d’entreprise doit veiller à :
- permettre un éclairage suffisant à tous les postes de travail
et dans toutes les allées de circulation,
- éviter les risques d’éblouissements,
- favoriser l’éclairage naturel.

Enfin, un éclairage de sécurité doit être mis en place et entretenu :


il indique les issues en cas d’incendie.
Autres aspects de la
réglementation

 Aménagements des lieux de travail (5)


Les locaux sociaux
L’établissement doit proposer :
- des installations sanitaires,
- des lieux de restauration collective,
- des locaux pour services médicaux.
Autres aspects de la
réglementation
 Aménagements des lieux de travail (6)
La sécurité incendie
Afin d’assurer la sécurité des employés en cas d’incendie :
- le choix des matériaux doit être orienté pour une meilleure
résistance au feu,
- des dégagements réglementaires des désenfumeurs voire
un système de détection rapide sont à prévoir,
- les locaux sont équipés de systèmes d’extinction.
Autres aspects de la
réglementation

 Machines (1)
Définition : une machine est « un ensemble de
pièces ou d’organes liés entre eux dont au moins un
est mobile […] en vue d’une application définie »
Autres aspects de la
réglementation

 Machines (2)
La machine doit être conforme…
- Il est interdit de mettre sur le marché (de mettre en
vente, de vendre, de mettre sur le marché, de louer,
de mettre à disposition une machine non-conforme. 
- Il est également interdit de mettre en service ou
d’utiliser une machine non conforme.

… et maintenue en état de conformité.


Autres aspects de la
réglementation

 Machines (3)
L’importateur ou fabricant doit fournir :
- un certificat de conformité CE,
- une notice d’instruction,
- des conditions d’utilisations.
Autres aspects de la
réglementation
 Produits chimiques (1)
Les substances et préparations suivantes, considérées
comme dangereuses sont l’objet de la réglementation produit
chimique :
Explosibles
Comburantes
Inflammable
Toxiques
Nocives
Corrosives
Irritantes
Cancérogènes
Mutagènes
Toxiques pour la reproduction
Dangereuses pour l'environnement
Autres aspects de la
réglementation

 Produits chimiques (2)


Les producteurs de produits
chimiques doivent afficher sur
chaque contenant une
signalétique adaptée.
Ils doivent également fournir une
fiche de donnée de sécurité (FDS)
du produit qui informe sur sa
composition, ses risques, les
protections à prendre en compte.
Autres aspects de la
réglementation

 Produits chimiques (3)


Des valeurs limites d’exposition professionnelle sont fixées par la
réglementation et son contraignantes (c’est-à-dire que les valeurs
fixées ne doivent pas être dépassées) :
- amiante
- ammoniac,
- benzène
- chlore,
- fibres réfractaires céramiques,
- plomb,
- silice,
- poussières inertes…
Autres aspects de la
réglementation

 Produits chimiques (4)


Réglementation REACH
Elle est mise en place pour constituer un inventaire puis pour agir sur
les substances dangereuses :
- produites en Communauté Européenne,
- importées de pays hors Communauté Européenne.

Registration, Evaluation, Authorisation, Restriction of CHemicals


Autres aspects de la
réglementation

 Législation ATEX (1)


Les directives ATEX sont entrée en vigueur pour
répondre aux nombreux accidents liés à des
explosions. Elles sont dues à la combinaison de
plusieurs éléments :
- concentration critique d’un produit
combustible,
- présence d’un comburant,
- source d’inflammation.
Autres aspects de la
réglementation
 Législation ATEX (2)
Autres aspects de la
réglementation

 Législation ATEX (3)


L’entreprise doit procéder à une identification des
zones ATEX :
Autres aspects de la
réglementation

 Législation ATEX (4)


Dans le cadre du « Document relatif à la protection contre les
explosions », partie du document unique, l’entreprise recense
les zones et propose des solutions de prévention :
- éviter le risque (agir sur le comburant et le
combustible),
- éviter les sources d’inflammation,
- atténuer les effets d’explosion,
- formation, information.
Autres aspects de la
réglementation

 Formation et information
L’employeur doit former à la sécurité l’ensemble des
travailleurs qu’il embauche.
D’autres formations plus spécifiques seront à mettre
en place.
Environnement
Les acteurs externes

 Les préfectures
La préfecture représente l’état au niveau du
département. Elle développe donc et met en œuvre
la politique du gouvernement et veille à l’exécution
des lois et des règlements.
Le préfet est le garant de l’application des lois sur
l’environnement, il a les pouvoirs pour y parvenir.
Les acteurs externes

 Les DRIRE
Organismes dépendant essentiellement des
préfectures, au niveau de leurs attributions.
Elles ont pour rôle de surveiller les installations
classées.
Les acteurs externes

 Les mairies
Elles interviennent sur les points suivants :
- permis de construire,
- nuisances locales,
- procédure d’autorisation d’installation
classée,
- mise à disposition d’équipements.
La base réglementaire

 Code de l’environnemnent
 Lois, décrets, arrêtés, circulaires
 Droit internationnal
 Droit Européen
Les éléments concernés

La mise en place d’une démarche


environnement a été initiée pour protéger les
éléments suivants :
- l’eau,
- l’air,
- les sols.
Quelques accidents

 Seveso
Quand : 10 juillet 1976
Où : Meda (Nord de l’Italie)
Quoi : usine de production de parfums et de produits
pharmaceutiques.
Comment : Un réacteur est laissé sans surveillance le temps
d’un WE, la température augmente entraînant une fuite : un
nuage de dioxine s’échappe.
Conséquences : mort de nombreux animaux, visages brulés
d’enfants, sols contaminés, fermeture définitive du site,
200 millions d’euros de dédommagements
Quelques accidents

 Schweizerhalle
Quand : 1er novembre 1986
Où : Schweizerhalle
Quoi : centre de stockage de produits chimiques et usine de
production.
Comment : Un incendie démarre brutalement, en quelques
minutes, les flammes embrasent le hangar.
Conséquences : pollution du Rhin, destruction de la faune et
de la flore, 60 millions d’euros de dommages.
Quelques accidents

 Bhopal
Quand : 2 et 3 décembre 1984
Où : Bhopal (Inde)
Quoi : usine de production d’insecticide.
Comment : Lors de l’entretien des cuves, une vanne n’est pas
fermée, une cuve remplie au-delà de la limite imposée fuit.
Conséquences : 200.000 victimes dont 50.000 handicapés,
3.000 aveugles à vie et 2.500 morts directs, 4.000 animaux
morts, végétation touchée. 380 millions d’euros de
dommages, mandat d’arrêt international pour homicide du
PDG fermeture définitive du site.
Les ICPE
 Définition
“Les Installations classées pour l’environnement (ICPE) sont des
des installations qui peuvent présenter des dangers ou
inconvénients pour la commodité du voisinage, la santé, la
sécurité, la salubrité publiques, l’agriculture, la protection de la
nature et de l’environnement ou la conservation des sites et des
monuments” (Art L 511.1 du Code de l’Environnement)

La France compte environ 500.000


établissements relevant de la législation des
ICPE.
Les ICPE
 Circonstances des accidents
Les accidents se déroulent surtout dans des phases
de maîtrise moindre :
- période d’activité réduite
- travaux, maintenance, test
Dans 50 % des cas, ils sont la conséquence :
- d’une défaillance matérielle,
- du facteur humain et de l’organisation,
Les ICPE
 Conséquences des accidents
Les principales conséquences :
- pollution des eaux en surface,
- dommages matériels internes,
- perte de production,
- limitation de la circulation,
- chômage technique,
- pollution atmosphérique (avec plaintes),
- atteinte de la faune sauvage,
- contamination des sols…
Les ICPE
 Classement des ICPE
Selon le niveau des dangers ou inconvénients
potentiels, les installations suivront une réglementation
plus ou moins contraignante.
Par degré croissant d’exigence, on aura :

- Installations soumises à déclaration,


- Installations soumises à autorisation
préfectorale
- Etablissements Seveso
Les ICPE
 Nomenclature des ICPE
Les classements des ICPE sont réalisés par substances et
activités :

1. Substances 2. Activités
1.0 Substances/Préparations 2.1 Activités agricoles et animaux
1.1 Toxiques 2.2 Agro-alimentaire
1.2 Comburantes 2.3 Textiles, cuirs et peaux
1.3 Explosible 2.4 Bois, papier, carton, imprimerie
1.4 Inflammables 2.5 Matériaux, minerais et métaux
1.5 Combustibles 2.6 Chimie, caoutchouc
1.6 Corrosives 2.7 Déchets
1.7 Radioactives 2.9 Divers
1.8 Divers
Les ICPE
 Détails de la nomenclature (1)
Ex :
1. Substances
1.2 Comburantes
1.2.0.0 Fabrication, emploi ou stockage de substances ou préparations comburant
1.2.1 Peroxydes organiques
1.2.1.0 Définition des peroxydes organiques
1.2.1.1 Fabrication des peroxydes organiques
1.2.1.2 Emploi, stockage des peroxydes organiques
1.2.2.0 Emploi, stockage d’oxygène
1.2.3.0 Stockage d’engrais composés à base de nitrate de potassium
Les ICPE
 Détails de la nomenclature (2)
Ex :
2. Activités
2.4 Bois, papier, carton, imprimerie
2.4.1.0 Travail du bois
2.4.1.5 Mise en oeuvre de produit de préservation du bois
2.4.2.0 Fabrication de charbon de bois
2.4.3.0 Préparation de la pâte à papier
2.4.4.0 Fabrication de papier carton
2.4.4.5 Transformation du papier
2.4.5.0 Imprimerie
Les ICPE
 Détails sur une rubrique
2.6 Chimie, parachimie, caoutchouc
Rubrique n°2663
Stockage de pneumatiques et produits don’t 50% au moins de la masse totale unitaire
est composée de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines
et adhésifs synthétiques) :
1. A l’état alvéolaire ou expansé tels que mousse de latex, de polyuréthane, de polystyrène,
etc…, le volume susceptible d’être stocké étant :
a) Supérieur ou égal à 2.000 m3 (A-2)
b) Supérieur ou égal à 200 m3, mais inférieur à 2.000 m3 (D)
2. Dans les autres cas et pour les pneumatiques, le volume susceptible d’être stocké étant :
a) Supérieur ou égal à 10.000 m3 (A-2)
b) Supérieur ou égal à 1.000 m3 mais inférieur à 10.000 m3 (D)
Les ICPE
 Dossier ICPE (1)
Lorsqu’un seuil (ou plus) va être dépassé, l’établissement doit déposer
un dossier à la préfecture.
Selon le type de dossier (déclaration, demande d’autorisation…),
certains documents seront à fournir :
- noms des rubriques pour lesquelles les seuils ont été dépassés,
- plans du site (avec résaux d’eau, implantation des ICPE),
- les modes de gestion des déchets,
- des informations financières sur l’établissement,
- études d’impact et de danger,
- plan de prévention des risques technologiques (PPRT),
- plan d’opération interne (POI)…
Les ICPE

 Dossier ICPE (2)


Le dossier est soumis à la préfecture, et examiné par la
DRIRE.
Le délai de traitement est de 3 mois minimum.
Le préfet peut rejeter la demande.
S’il l’accepte, il y joint les obligations réglementaires
stipulées dans des arrêtés préfectoraux.

Dans le cadre des sites à hauts risques, le préfet rédigera un


Plan Particulier d’Intervention.
Les ICPE
 Exemples d’obligations pour l’exploitant fixées par arrêtés
- Contrôler l’accès aux ICPE,
- Respecter des distances de sécurité par rapport aux limites de
propriétés, aux bâtiments…
- Mettre en place des dispositifs pour contrôler l’incendie,
- Maîtriser ses réseaux d’eau,
- Rétention des produits dangereux,
- Etude de bruit,
- Prévenir les arrêts d’exploitation…
Le risque nucléaire

 Origines du risque
- centrales électronucléaires,
- sites du cycle du combustible,
- transports d’éléments radioactifs,
- outils ou équipements industriels
- installations à usage médical
Le risque nucléaire

 Schéma simplifié d’une centrale


Le risque nucléaire

 Types d’accidents (1)


- Accidents d’irradiation :
- Accident de transport
- Manipulation d’outils radioactifs
- Accidents de contamination
- Rejets de produits radioactifs à l’extérieur des enceintes
où ils sont contenus

Une combinaison des deux accidents peut se


produire
Le risque nucléaire

 Types d’accidents (2)


Afin de se rendre compte de la gravité d’un accident dans une
centrale nucléaire, l’AIEA (agence internationale pour l’énergie
atomique) a mis en place une échelle comparable à celle de Richter :
Echelle INES
Niveau 7
ex : Tchernobyl

Gravité
croissante
Niveau 1
ex : simple anomalie
sans conséquence
Le risque nucléaire

 Prévention du risque
- Réduction du risque à la source :
Conception, surveillance, systèmes de sécurité, considération des
facteurs humains (tout est décrit dans le rapport de sûreté de
l’installation)…
- Maîtrise de l’urbanisation
- Organisation des secours
- Information préventive
Le risque nucléaire

 Photo Tchernobyl
Le risque nucléaire

 Photo Tchernobyl
Le risque nucléaire
 Photo Tchernobyl
Le TMD

 Définition
Les réglementations sur le Transport de
Marchandises Dangereuses interviennent dans le
contrôle de tout transport de matière qui par ses
caractéristiques physico-chimiques (toxicité,
réactivité…) peut présenter des risques pour
l’homme, les biens ou l’environnement.
Le TMD

 Principales conséquences d’accident lors


d’un TMD :
- Incendie,
- Dégagement de nuage toxique,
- Explosion,
- Pollution des sols, des eaux
Le TMD

 Modes de transport en France (toutes


matières)
Route : 80% du tonnage total
Voie ferrée : 17% du tonnage total
Voie fluviale : 3% du tonnage total
Canalisations : très faible
Le TMD

 Types de matières dangereuses transportées


Matières inflammables
Matières toxiques
Matières infectieuses
Matières radioactives
Matières corrosives

En France essentiellement, on transporte essentiellement :


Produits pétroliers
Produits chimiques
Le TMD

 Réglementation
Chaque mode de transport étant bien spécifique,
une réglementation particulière est mise en place :
Le TMD

 Prévention du risque
Les différentes réglementations existantes imposent :
- une formation des conducteurs,
- une signalisation des véhicules/contenants,
- des prescriptions techniques de construction,
- traçabilité des matières transportées,
- des contrôles réguliers des véhicules, installations,
- modalités d’emballage des colis…
La gestion des déchets

 Définitions
Déchet : « Tout résidu de production, de transformation et
d’utilisation, toute substance, tout matériau ou produit ou plus
généralement tout bien meuble que son propriétaire abandonne ou
destine à l’abandon. »

Déchet ultime : « Déchet résultant ou non du traitement d’un


déchet et qui n’est plus susceptible d’être traité dans les
conditions techniques et économiques du moment, notamment
par extraction de la part valorisable ou par réduction de son
caractère polluant et dangereux »
La gestion des déchets

 Traçabilité
Réglementation valable en entreprise :
- Tous les déchets font l’objet d’un certificat d’acceptation des
déchets annuels en centre de traitement
- Les déchets toxiques doivent faire l’objet d’un suivi (via un
bordereau de suivi de déchets, BSD),
- Pour certaines ICPE, le BSD doit être généralisé à tous les
déchets.
La gestion des déchets

 Tri des déchets


Les entreprises sont tenues à un tri des déchets, on
fait la distinction entre :
- les déchets industriels inertes,
- les déchets industriels banals (DIB) et
- les déchets industriels spéciaux (DIS).
La gestion des déchets

 Les DIB
Le tri peut être affiné en séparant ces déchets :
- papier,
- carton,
- bois,
- métaux,
- plastiques non souillés.
La gestion des déchets

 Les DIS
Le tri de ces déchets est obligatoire :
- D3E,
- lampes,
- peintures et solvants,
- piles et batteries…
La gestion des déchets

 Autres pistes d’amélioration de la gestion de


déchets :
- récupération directe par le fournisseur,
- collectes collectives pour les petits
gisements,
- compactage.
La gestion des déchets

 Le traitement des déchets :


Les déchets qui ne seront pas recyclés ou réemployés peuvent
subir, selon leur nature, les traitements suivants :
- mise en décharge,
- incinération,
- thermolyse,
- vitrification…
Les outils de la QSE
Le Brainstorming

 Objectif
Recueillir un maximum d’idées sur un thème donné en favorisant la
créativité.

 Déroulement
Proposition d’idées
Analyse des idées proposées
Bilan des idées – Détermination des pistes à étudier
Le diagramme de Pareto

 Objectif
Identifier les points d’actions prioritaires.

 Déroulement
Identifier les données à classer
Effectuer les mesures pour chacune des données
Classer les données par valeur décroissantes
Reporter les données sur un histogramme
Le diagramme de Pareto

 Exemple : Accident du travail


Identifier les causes d’accident prioritaires auxquelles s’attaquer
Le diagramme de Pareto
Causes des accidents

60

50

40

30

20

10

ns s ne
io ne ig
ct ig ns
ote ns co
p r co de
s es ce
de td
rt c sen
po s pe Ab
on re
N on
N

On agira en priorité sur les deux causes


Causes identifiées les plus nombreuses.
Feuilles de relevé des données

 Définition
Enregistrer des données chiffrées ou non pour pour contrôler
un procéder ou pour analyser une situation

 Déroulement
Définir la grandeur à mesurer
Définir les critères de classement
Définir le mode opératoire des relevés
Consigner les données
Feuilles de relevé des données

 Ex : quantité de pièces rebutées

Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine


1 2 3 4 5
Equipe A 6 8 9 7 5

Equipe B 17 12 18 12 11

Equipe C 7 9 8 6 5
Le QQOQCCP

 Objectif
Cerner de façon la plus complète possible une situation en réunissant
le maximum d’information sur les causes du problème.

 Déroulement
On doit apporter les réponses aux questions : Quoi, Qui, Où, Quand,
Comment, Combien, Pourquoi.
Le QQOQCCP peut servir de trame à un questionnaire plus élaboré.
Le QQOQCCP
Qui ? Responsable, victime, acteur, témoin…

Matériel, équipement impliqués,


Quoi ?
opération…

Où ? Lieu, poste, bâtiment…

Quand ? Date, durée, fréquence…

Comment ? Procédure suivie, manière…

Combien ? Valeurs, coûts, temps…

Avoir procédé ainsi, le pourquoi peut


Pourquoi ?
porter sur les questions précédentes.
L’analyse Est-N’est pas

 Objectif
Définir exactement un sujet pour éviter de s’en écarter.

 Déroulement
Préciser ce qu’est un sujet et ce qu’il n’est pas. Les listes obtenues
seront placées dans un tableau à deux colonnes.
L’analyse Est-N’est pas

 Exemple
Pour le football :

Est N’est pas


Un sport Pratiqué dans une piscine
Se joue à 11 contre 11 Cérébral
Un jeu de ballon Un jeu de raquettes
Possède des règles …

L’analyse Force-Faiblesse

 Objectif
Comme son nom l’indique : identifier les forces et faiblesses de
l’entité évaluée.

 Déroulement
Citer les forces et faiblesses connues. Les listes obtenues seront
placées dans un tableau à deux colonnes.
L’analyse Force-Faiblesse
 Exemple
Une entreprise veut revoir sa stratégie pour augmenter son chiffre
d’affaire
Force Faiblesse
Produits appréciés par le client Gamme trop restreinte
Equipes bien formées aux produits Implantations trop peu nombreuses
Fournisseurs fiables (délais/coûts…) Absence de services associés
Concurrence faible Pas d’équipe Marketing
Des stagiaires ont fait leurs preuves …
Opportunités foncières pour créer des
sites
….
La grille SMART
 Objectif
La grille SMART permet de communiquer des objectifs exploitables,
c’est-à-dire précis et factuels.

 Déroulement
Pour répondre aux critères SMART, l’objectif doit être :
Spécifié
Mesurable
Acceptable
Réaliste
situé dans le Temps
La grille SMART

 SMART
« Le taux de fréquence 2008 du site de Lyon doit baisser de 10% par
rapport à l’année écoulée »

 Pas SMART
« On doit vendre davantage »

« La production doit être optimisée»

« Nous devons construire un nouveau site d’ici 2 mois »


Le vote pondéré

 Objectif
Permet de dégager une opinion globale sur la solution qui
répond le mieux à un problème posé/d’établir des priorités en
terme d’actions à mener.

 Déroulement
Dresser une liste des éléments soumis au vote pondéré.
Chaque participant accorde une note de 0 à 3 à chacun de
éléments.
Classer les éléments en fonction des points attribués.
Valider les résultats
Le vote pondéré

 Vote pondéré simple


Quel personnel former en priorité au logiciel qualité ?

Directeurs Commer- Chefs Assistant Bureau


de service ciaux d’équipe de service d’étude
Albert 2 0 3 2 3
Ginette 2 1 2 3 2
Lucienne 1 0 3 3 2
Marcel 2 1 3 2 2
Total 7 2 11 10 9
Le vote pondéré

 Vote pondéré multicritère


Sur quelle ligne d’assemblage, doit-on commencer la démarche
Lean ?

Complexité Risque de
Goulots d’ Réceptivité
des rupture de Potentiel
engorgement des équipes Total
opérations stocks de gain (x-2)
(x1) (x1) (X-1)
(x2)
Casques 8 9 3 8 10 10
Rollers 11 10 8 10 8 17
Trottinettes 6 5 2 4 3 11
Vélos 9 11 6 9 8 16
Le diagramme d’Ishikawa

 Objectif
Classer des causes identifiées d’un effet selon des familles ou des
sous-familles.
Cet outil permet une analyse cohérente des causes, donc de
déterminer des corrections pertinentes.
Sa présentation facilite la communication autour du sujet.

 Déroulement
Définir les familles de causes et éventuellement les sous-familles.
Identifier les causes et les affecter aux différentes familles
Les présenter sous forme de diagramme.
Le diagramme d’Ishikawa

 Les 5 M
Parmi les familles fréquemment utilisée, les 5M proposent une
bonne approche globale du problème :
- main d’œuvre,
- matériel,
- matière,
- méthode,
- milieu.
Le diagramme d’Ishikawa
 Ex : cas de casse de fourches sur chariots
élévateurs
Le diagramme d’Ishikawa
 Ex
Matière Milieu
Pièces
provenant Stockage
d’un inapproprié
nouveau
fournisseur

Nombreux cas
de fourches
- Non respect des cassées
Non limites
diffusion des d’utilisation
consignes du
- Conduite - Soudage sur
fournisseur
avec heurts fourches
fréquents

Communication Comportement caristes


Le diagramme d’Ishikawa
 Ex
Le diagramme peut être complété par des propositions de
corrections, préventions à chaque cause identifiée :
Causes Corrections/Préventions
Ne pas stocker dans le local de
Stockage inapproprié
produits corrosifs
Pièces provenant d’un nouveau Certificats de conformité, test
fournisseur d’épreuve à vérifier
Non diffusion des consignes du Formation des caristes aux
fournisseur consignes du fournisseur
Formation des caristes aux
Non respect des limites d’utilisation
consignes du fournisseur
Brider vitesses – Sélection des
Conduite avec heurts fréquents
caristes
Interdiction de modifier les apareils
Soudage sur fourches
de levages
Check-list

 Définition
Liste structurée de façon chronologique, listant toutes les
opérations à réaliser, tous les contrôles à effectuer

 Déroulement
Décomposition d’un processus, détermination, de tous les
points à contrôler.
Le processus/contrôle est effectué en respectant la trame de
la check-list
Check-list

 Ex : jouet Buzz l’éclair avant emballage


Contrôle Qualité
Jambes articulées OK
Bras articulés OK
Tête articulée OK
Présence “pistolet-laser”
Son “vers l’infini et l’au-delà” OK quand bouton A
pressé
Son “laser” OK quand bouton B pressé
Le logigramme

 Définition
Cet outil permet de détailler les étapes d’un
processus

 Déroulement
Identifier toutes les tâches d’un processus
Les ordonner et les relier entre elles
Le logigramme

 Symboles constitutifs du logigramme

Description des première et dernière étapes

Description des autres étapes

Case de décision
Le logigramme
 Ex : organiser sa soirée
Consulter son
agenda

N
Sortie prévue
Allumer télé

Programme N
Prendre Éteindre la télé
transport bien

O
Examen le N Ami(e)s O
Profiter de la Regarder la lendemain disponibles
sortie télé
O N

Révision

Dormir
Outils statistiques
Histogramme
 Définition
Graph en histogramme pour étudier le bon
comportement d’un procédé, d’une machine

 Déroulement
Relevé de données
Traçage de l’histogramme
Analyse des résultats
Outils statistiques
Histogramme
 Ex :
Diamètre de tubes produits (mm)

 (mm)
Outils statistiques
Courbe de corrélation
 Définition
Approximation linéaire d’une tendance pour prévoir
un comportement

 Déroulement
Relevé de données
Traçage des points
Établissement de la courbe de corrélation
Analyse des résultats
Outils statistiques
Courbe de corrélation

60
Ex : nombre de rebus

50
Nombre de rebus

40
y = 9,4x - 2,4
R2 = 0,9903
30

20

10

0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaine
Outils statistiques
Courbe de corrélation
 Ex : prévision de coût de non qualité / rebus

Prévisions
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S10 S15 S25
Nombres de rebus 9 16 24 33 46 55 93 140 235
Coût de non qualité (€) / semaine 45 80 120 165 230 275 463 701 1 176
Coût cumulé de non-qualité (€) 45 125 245 410 640 915 1 378 2 079 3 254
Prix de production /pièce (€) 5,10 5,18 5,28 5,39 5,56 5,68 6,27 7,20 10,27

Coût intervention pour réglage : 250 €


Coût nouvelle machine : 15 000 €
Le diagramme GANTT
 Définition
Le diagramme de Gantt sert à planifier les projets /
plans d’action.

 Déroulement
Identification des tâches
Définition des délais
Réalisation du diagramme
Le diagramme GANTT
 Exemple

2007 2008
ACTIONS
OCT NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL
Recherche stage
Stage
Projets
Cours
Préparation des oraux
Préparation des écrits
Le tableau de bord
 Définition
Le tableau de bord est un outil indispensable de
pilotage/management/reporting.
Il est constitué d’indicateurs permettant la prise de décisions /
le suivi des actions / la communication.

 Déroulement
Détermination d’indicateurs pertinents.
Phrases de commentaires
Diffusion
Le tableau de bord
 Choix des indicateurs
On doit se demander à qui vont s’adresser les indicateurs et
l’objectif qu’ils doivent remplir.
Ils doivent être :
- utiles,
- en quantité raisonnable,
- simples.
Le tableau de bord
 Exemples d’indicateurs
Qualité : coûts de non qualité, productivité, taux de satisfaction
clients…

Sécurité : Taux de fréquence, taux de gravité, nombre de


presqu’accidents remontés…

Environnement : quantité de déchets, nombres de mises en


demeure, émissions de CO2…

Global : taux de non-conformités corrigées dans un délai


donné, notes suite à audit…
Tableau de bord – mai
Jours sans accident : 160
Nombre d'unités produites

108 140
141

125
120
TF : 28,2 119

TG : 1,01
105 103
100

Résultats
Objectif
80
Janvier Février Mars Avril Mai
Trophée HSE mai
Retour à nos objectifs, il faut continuer !!

Résultats Objectifs
Nombres d'unités produites 125 120 
Nombre de non-conformités relevées avant livraison 17 10 
Nombre de réclamations clients 3 0 
Nombres d'heures / unité produite 717 600 
Quantité de déchets / unité produite 229 kg 250 kg 
Synthèse des outils
 Recueil de données
 Analyse des données
 Prise de décisions
 Planification
 Structurer
 Suivi/Contrôle des actions
 Communication
Synthèse des outils
 Recueil de données : QQOQCCP, feuille de relevée des données,
brainstorming
 Analyse des données : diagramme d’Ishikawa, diagramme de
Paretto, Analyse Est/N’est pas, Analyse Force/Faiblesse
 Prise de décisions : vote pondéré, diagramme de Paretto, Analyse
Force/Faiblesse, tableau de bord, outils statistiques
 Planification : diagramme GANTT, diagramme de Paretto, outils
statistiques
 Structurer : logigramme (processus), grille SMART (objectifs)
 Suivi/Contrôle des actions : tableau de bord, check-list, outils
statistiques, feuille de relevé de données
 Communication : grille SMART, tableau de bord
L’audit QSE
Plan – Audit QSE

1. Audit QSE - Définitions


2. Deux types d’audits
3. Comportement de l’auditeur
4. Déroulement de l’audit
5. Audit et amélioration continue
Audit QSE : Définitions

 Audit
Processus systématique, indépendant et
documenté permettant d’obtenir des preuves et de
les évaluer de manière objective, pour déterminer
dans quelle mesure les critères d’audit sont
satisfaits.
Audit QSE : Définitions

 Critères d’audit
Ensemble de politiques, procédures ou exigences
déterminées.
Note 1 : les critères d’audit sont la référence vis-à-
vis de laquelle les preuves sont comparées.
Note 2 : les critères d’audit sont couramment
appelés référentiels d’audit.
Audit QSE : Définitions

 Preuves d’audit
Enregistrements, énoncés de fait ou autres informations qui
se rapportent aux critères d’audit, et sont vérifiables ; les
preuves peuvent être qualitatives ou quantitatives

 Constats d’audit
Résultats de l’évaluation des preuves d’audit recueillies par
rapport aux critères d’audit.
Note : les constats d’audit peuvent indiquer la conformité ou la
non-conformité aux critères d’audit ou des opportunités
d’amélioration.
Audit QSE : Définitions
Audit

Critères d’audit Preuves d’audit Constats d’audit


Définition du référentiel Mesures Mesure des écart
Base d’évaluation/de Observations Conclusions par rapport
comparaison au preuves d’audit
Eléments factuels

EX :
Décret du 07/10/1984 Mesures sur 8 heures Constats
Fixe des VME sur les poussières C (poste A) = 12,3 mg/m3 Dépassement de la VME sur
inertes poste A : NC
C (poste B) = 5,8 mg/m3
VME (poussières inhalables)= Mesure conforme sur poste B
10 mg/m3
Audit QSE : Deux types d’audits

 Audit interne
Il est conduit à l’initiative du responsable de l’organisation
concernée avec des ressources internes.

 Audit externe
Audit réalisé par une entité extérieure à l’entreprise.
Le commanditaire peut être extérieur à l’organisation ou être
l’organisation elle-même.
Comportement de l’auditeur

Afin de mener un audit efficace, l’auditeur devra :


- être à l’écoute,
- rester objectif,
- posséder une intégrité morale,
- savoir communiquer,
- avoir un bon esprit d’analyse et de synthèse.
Comportement de l’auditeur

Il convient par contre d’éviter :


- les préjugés,
- la dispersion,
- des entretiens trop directifs,
- l’approximation.
Déroulement de l’audit

 Préparation de l’audit

- définition de l’objectif de l’audit


- définition du champ de l’audit
- établissement des guides d’audit
- planification de l’audit
- notification des services audités
Déroulement de l’audit

 Exemple de guide d’audit :

Audit de la base documentaire Critères


Emplacements
Politique affichée
Nombres
Fréquence de diffusion
Compte-rendu des réunions d'informations destinés aux salariés
Contenu
Existence
Registre des vérifications périodiques
Est-il à jour ?
Liste des salariés
Liste des habilitations
Formations
Plan de formation ?
Est-il diffusé ?
Déroulement de l’audit

 Réalisation de l’audit

- réunion d’ouverture
- réalisation de l’audit opérationnel
- réunion de fin d’audit
Déroulement de l’audit

 Rapport d’audit

Le rapport formalise l’ensemble des constats et conclusions


faits lors de l’audit opérationnel.
Il évoque les écarts de façon efficace et exploitable.
Les écarts sont évalués selon leur gravité, leurs répercutions.
Déroulement de l’audit

 Suivi des actions correctives

- Détermination d’un plan d’action avec des résultats


mesurables,
- Planification dans le temps du plan d’action,
- Mise à disposition des ressources,
- Contrôle des corrections.
Déroulement de l’audit

 Synthèse
Besoin d’audit exprimé

Préparation de l’audit

Audit Réalisation de l’audit

Rapport d’audit

Suivi des actions


correctives
Audit et amélioration continue

L’audit s’inscrit dans la démarche de l’amélioration continue de


façon indispensable :
Il contribue à stabiliser les progrès acquis.

Excellence

Act Plan

Check Do
Certification
Plan – Certification

1. Définitions
2. Organismes de normalisation
3. Principaux référentiels QSE
4. Intérêt d’une certification
5. Certification de produit
6. La norme ISO 9001 : 2000
Définitions

 Normalisation

La normalisation a pour objet de fournir des documents de


référence comportant des solutions à des problèmes
techniques et commerciaux concernant les produits, biens et
services qui se posent de façon répétée dans des relations
entre partenaires économiques, scientifiques, techniques et
sociaux.
Définitions

 Norme

Document établi par consensus qui fournit, pour des usages


communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats,
garantissant un niveau d’ordre optimal pour un contexte
donné.

La norme est appliquée de façon volontaire, en général, mais


elle peut également être rendue obligatoire.
Définitions

 Certification

Reconnaissance, par un organisme indépendant du fabricant


ou du prestataire de service, de la conformité d'un produit,
service, organisation ou personnel à des exigences fixées
dans un référentiel.
Organismes de normalisation

 L’ISO

International Standard Organisation


Plus grande organisation de normalisation au monde, elle est
à l’origine de plus de 16.000 normes internationales depuis sa
création en 1947.
Organismes de normalisation

 BSI

La Brirish Standards Institution a créé la série de


spécifications OHSAS 18000 :
Occupational Health and Safety Assessment Series

La spécification OHSAS 18001 n’est pas une norme, mais elle


est reconnue internationalement dans le cadre des
certifications des entreprises ayant mis en place un système
de management de la sécurité.
Organismes de normalisation

 L’AFNOR

Association Française de NORmalisation


L’AFNOR assure notamment :
- la diffusion des normes internationales en France,
- l’édition des normes françaises
- la certification des entreprises au regard des
référentiels.
Principaux référentiels QSE
ISO 9000 : 2000 Management qualité : Principes essentiels et vocabulaire
ISO 14050 : 2002 Vocabulaire environnemental
OHSAS 18001 Vocabulaire sécurité
ISO 9001 : 2000 Système de management de la qualité (SMQ) : exigences
ISO 14001 : 1996 Management environnemental (SME) : spécifications
ISO 9004 : 2000 SMQ : lignes directrices d’efficacité et d’efficience
ISO 14004 : 1996 SME : lignes directrices
OHSAS 18001 : 1999 SMS : exigences et directives
OHSAS 18002 : 2000 SMS : guide de mise en place
ISO 19011 Lignes directrices pour l’audit qualité et environnement

Tous ces référentiels, à l’exception des OHSAS, sont des normes.


Intérêt d’une certification
Les raisons poussant les entreprises à la certification :

- Argument commercial,
- Amélioration de la compétitivité,
- Développement,
- Respect de la réglementation,
- Politique de groupe,
- La satisfaction et la fidélisation.
Certification de produit
 Le produit, au même titre que l’organisation, peut être
certifié

– la marque NF,
– le marquage CE,
– l’appellation d’origine contrôlée (AOC),
– appellation BIO.
La norme ISO 9001 : 2000
 Contenu de la norme (1)

Introduction
1. Domaine d’application
2. Références normatives
3. Termes et définitions
4. Système de management de la qualité
4.1 Exigences générales
4.2 Exigences relatives à la documentation
4.2.1 Généralités
4.2.2 Manuel Qualité
4.2.3 Maîtrise des documents
4.2.4 Maîtrise des enregistrements
La norme ISO 9001 : 2000
 Contenu de la norme (2)

5. Responsabilité de la direction
5.1 Engagement de la direction
5.2 Écoute client
5.3 Politique qualité
5.4 Planification
5.4.1 Objectifs qualité
5.4.2 Planification du système management de
la qualité
5.5 Responsabilité, autorité et communication
5.6 Revue de direction
La norme ISO 9001 : 2000
 Contenu de la norme (3)

6. Management des ressources


6.1 Mise à disposition des ressources
6.2 Ressources humaines
6.2.1 Mise à disposition des ressources
6.2.2 Compétence, sensibilisation et formation
6.3 Infrastructures
6.4 Environnement de travail
La norme ISO 9001 : 2000
 Contenu de la norme (4)

7. Réalisation du produit
7.1 Planification de la réalisation du produit
7.2 Processus relatifs aux clients
7.3 Conception et développement
7.4 Achats
7.5 Production et préparation du service
7.6 Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesurage
La norme ISO 9001 : 2000
 Contenu de la norme (5)

8. Mesure, analyse et améliorations


8.1 Généralités
8.2 Surveillance et mesure
8.2.1 Satisfaction du client
8.2.2 Audit interne
8.2.3 Surveillance et mesure des processus
8.2.4 Surveillance et mesure du produit
8.3 Maîtrise du produit non conforme
8.4 Analyse des données 
8.5 Amélioration
8.5.1 Amélioration continue
8.5.2 Action corrective
8.5.3 Action préventive

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