Aux Champs

Aya Lalami Laâroussi

 Sommaire
01 02 03
Introduction Mon avis Conclusion
Présentation de l’histoire La partie que j’ai aimée La morale de l’histoire
 01
Introduction
Présentation de l’histoire
biographique de Guy de Maupassant (1850-1893) [1]

● Guy de Maupassant est un conteur réaliste et peintre coloré et cruel de la société de son temps.
● Naissance à Fécamp dans le pays de Caux, chez ses grands- parents maternels le 5 août 1850
(séparation de ses parents).
● Élévation de Guy et de son frère Hervé par leur mère Laure Le Poittevin, à la campagne
normande, en compagnie des paysans (réactions rusées).
● Études dans une pension religieuse (le latin et les mathématiques), à Yvetot. Après, le droit à
Paris.
● 1870: Éclatement de la guerre (les images de la guerre et des scènes de déroute et de résistance
nourriront longtemps ses premiers contes).
● Gustave Flaubert, ami de sa mère, joue le rôle d'un père pour Maupassant; il le dirige, l'oriente et
le guide.
● Il entre au Ministère de la Marine, puis à celui de l'Instruction Publique où il demeure huit
longues années.
biographique de Guy de Maupassant (1850-1893) [2]

● Maladie et mort le 6 juillet 1893, à Paris;

● Parmi ses œuvres :
 La Maison Tellier, 1881.
 Les Contes de la Bécasse, 1883.
 Une Vie, 1883.
 Bel-Ami, 1885.
 Pierre et Jean, 1888...etc.
 Les personnages principaux de la nouvelle[1]
● La mère Tuvache: Une paysanne vivant dans les champs aves son mari et ses quatre enfants. Elle
refuse l'offre de M. et Mme d'Hubières qui lui proposent d'adopter son fils Chariot Elle se croit
supérieure aux Vallin qui ont donné leur fils à cette riche femme. Mais, en réalité elle se sent
dépité de ne pas avoir accepté. Elle enrage en voyant les Vallin vivant à l'aise, alors qu'elle et les
siens croupissent dans la misère.
● Le père Tuvache: Paysan pauvre vivotant avec sa femme et ses quatre enfants. Il travaille
durement la terre afin de pouvoir nourrir ses enfants.
● La mère Vallin: Voisine des Tuvache. C'est une pauvre paysanne vivant avec son mari et ses
quatre enfants. Elle accepte le proposition de M. et Mme d'Hubières qui adoptent son fils Jean en
contrepartie d'une rente de 120f par mois. Elle doit subir la rage de la mère Tuvache qui la
calomnie.
● Le père Vallin: Un paysan pauvre qui a quatre enfants. il travaillé durement la terre afin de nourrir
sa famille. C'est un homme froid, sans émotion. Il reste impassible après le retour de SON fils qui
s'est absenté pendant plus de vingt ans.
 Les personnages principaux de la nouvelle[2]
● Charlot: Petit fils des Tuvache Ses parents refusent ce le donner comme enfant adoptif riches M.
et Mm d'Hubières. Lorsqu'il voit, vingt ans plus tard, Jean le fils adopté par Mm d'Hubières, il est
envahi de jalousie et de rancune coure ses parents. Ils leur reprochent d'avoir refusé de le vendre,
et les quitte.
● Jean Petit fils des Vallin. Il est adopté par M. et Mm d'Hubières. Il devient riche, et revient vingt
ans plus tard, voir ses parents. Il a l'allure d'un dandy.
● Mm: d'Hubières: Une riche femme choyée qui aime les enfants, mais qui ne peut enfanter. elle
adopte le fils des Vallin.
● M. d'Hubières : Homme riche et attentionné pour sa femme. Il convainque Vallin, en miroitant
leurs yeux vers l'argent, pour lui donner le petit Jean comme fils adoptif..
 Présentation du réalisme
● Le réalisme est un courant littéraire du milieu du XIXème qui a la prétention de dire le réel, en
puisant ses thèmes dans la vie ordinaire. Il prend le dessus sur le romantisme. En effet, cette
volonté d'adhérer au réel s'oppose, à la fois, à la tradition classique, jugée démodée et à l'idéalisme
du lyrisme des sentiments qui paraît mensonger. Avec le réalisme, c'est une nouvelle société qui
est mise à l'honneur: petits commerçants, employés, médecins..., un éventail de personnages
populaires voit le jour en littérature.
● Ce mouvement littéraire puise ses thèmes dans l'observation du monde contemporain, social et
historique. Les écrivains réalistes s'intéressent aux gens, aux choses et aux situations qui n'étaient
pas jusque là considérés comme artistiques. Ils s'appuient souvent, non seulement, sur des
documents garants d'une vérité objective, ou des traités médicaux, mais surtout sur des carnets
d'enquêtes, résultant de l'observation minutieuse et clinique du réel dont le moindre détail importe
dans ce monde où tout fait signe.
● En définitive, Madame Bovary de Gustave Flaubert et La Comédie humaine d'Honoré de Balzac
illustrent parfaitement cette nouvelle conception d'écriture afin de décrire le réel.
 Définition de la nouvelle
● La nouvelle est empruntée au mot italien « novella » qui désigne au XVème siècle un récit
imaginaire. Le terme désigne en français moderne un récit bref, en prose qui est imaginaire, de
construction dramatique et mettant en scène, des personnages peu nombreux.
● Proche à l'origine encore du conte traditionnel, la nouvelle s'émancipe peu à peu du merveilleux,
au cours du XIXème siècle pour prendre une double orientation, réaliste et fantastique.
● Toutefois, la nouvelle varie les points de vue énonciatifs (la troisième ou la première personne
grammaticale) et elle est construite sur un resserrement dans le temps et dans l'espace.
● Enfin, une autre caractéristique de ce genre est l'unité d'action: pas d'intrigues secondaires, mais
généralement, une intrigue unique dont les éléments convergent vers un dénouement bref et
inattendu, à savoir: la chute.
 La perturbation:
L'arrivée de la famille d'Hubières
● <<Par un après-midi du mois d'août...Les TUVACHE, sur leur porte, le regardaient partir, muets,
sévères, regrettant peut-être leur refus>>
● L'arrivée de Mme et de Mr d'Hubières constitue une perturbation de la situation initiale, à savoir
la quiétude des familles voisines -les TUVACHE et les VALLIN A travers le texte, on constate
qu'elle est marquée par l'utilisation d'un indicateur temporel: « Par un après-midi du mois d'août et
l'adverbe« brusquement ».
● En effet, les VALLIN sont accusés par leurs voisins d'avoir vendu leur enfant Jean, en échange
d'une pension de 120 f. Ainsi, l'adversité et la haine s'installent entre les deux familles. Les
TUVACHE sont dépítés d'avoir refusé l'offre de la famille riche.
● Par ailleurs, le narrateur réussit à renforcer l'impression du réel en rapportant les paroles au
discours direct et dans la langue paysanne -le patois normand. Certes, il cherche à dramatiser la
scène comme au théâtre, tout en localisant les événements dans le temps et dans l'espace, comme
s'il en était témoin.
 La situation finale:
Une chute inattendue, un coup de théâtre
● •<<Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière, le regardaient passer...Et il disparut dans la nuit
>>
● La situation finale de la nouvelle réaliste << Aux champs >> de GUY DE MAUPASSANT
constitue une chute inattendue ayant une portée dramatique intense. En effet, elle a occasionné un
rétablissement de l'équilibre pour les Vallin et a entraîné une perturbation pour les TUVACHE.
● Certes, après une vingtaine d'années, Jean qui était devenu un beau jeune homme élégant, revint
en compagnie de sa mère adoptive. En le voyant, Charlot fut envahi de jalousie. Les VALLIN
fêtèrent bruyamment ce retour. Alors, exaspéré par l'opulence du revenant, Charlot s'en prit
violemment à ses parents et leur reprocha de ne pas avoir accepté la proposition de la famille
d'HUBIERES. Et il quitta sa famille en la laissant couverte de larmes et gémissant de douleur.
 02
Mon avis
La partie que j’ai aimée
 La partie que j’ai aimée
Il prenait vingt et un ans , quand, un matin une brillante voiture s'arrêta devant les deux chaumières.
Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit, donnant la main à une vieille dame en
cheveux blancs. La vieille dame lui dit:
<< C'est là, mon enfant, à la seconde maison. >>
Et il entra comme chez lui dans la masure des Vallin .
La vieille mère lavait ses tabliers; le père, infirme, sommeillait près de l'âtre. Tous deux levèrent la
tête, et le jeune homme dit:
<< Bonjour, papa; bonjour, maman. >>
Ils se dressèrent effarés. La paysanne laissa tomber d'émoi son savon dans son eau et balbutia:
« C'est-i té, m'n éfant? C'est-i té, m'n éfant? »
Il la prit dans ses bras et l'embrassa, en ré- pétant: << Bonjour, maman. »
 03
Conclusion
La morale de l’histoire
 Résumer de l’histoire [1]
● Deux familles pauvres, les Tuvache et les Vallin, vivaient misérablement mais paisiblement dans
les champs. Dans chaque maison il y avait quatre enfants. Un jour, M. et Mme d'Hubières vinrent
voir les Tuvache. Ce riche couple qui n'avait pas d'enfants, proposa aux deux paysans l'adopter
leur fils cadet Charlot en contrepartie d'une pension qui leur sera versée chaque mois
● Scandalisée par cette proposition la mère Tuvache, soutenue par son mari, rejeta vivement L'offre
du couple narguant qu'ils n'acceptaient pas de vendre leur enfant. Alors Madame d'Hubières et son
mari se rendirent chez les Vallin, et leur firent la même proposition. Ces derniers acceptèrent,
après un court marchandage, de leur donner le petit Jean.
● Regrettant d'avoir refusé, la mère Tuvache calomniait les Vallin en les accusant d'avoir vendu leur
enfant, et arborai fièrement un air de supériorité. Les Vallin vivaient à leur aise grâce à la pension
allouée par les d'Hubières, alors que Charlot peinait afin de nourrir ses parents et ses trois sœurs
 Résumer de l’histoire [2]
● Après une vingtaine d'années, Jean, qui était devenu un beau jeune homme élégant, revint en
compagnie de sa mère adoptive. En le voyant. Charlot fut envahi de jalousie les Vallin fêtèrent
bruyamment ce retour. Alors exaspéré par l'epulence du revenant, Charlot s'en prit violemment å
ses parents et leur reprocha de ne pas avoir accepté la proposition de madame d'Hubières. Et il
partit, laissant ses parents couverts de larmes et gémissant de douleur
 La morale de l’histoire
"Aux Champs" de Guy De Maupassant à 2 morales:
● 1) On ne peut pas être heureux en fessant un sacrifice. La mère Tuvache n'a pas vendue Charlot
par amour, elle aurai été malheureuse sans lui.
● 2) L'argent ne fait pas le bonheur. Les Vallin à beau avoir plus d'argent que les Tuvache, ils ne sont
pourtant pas si heureux, la preuve: La mère Vallin va jusqu’à regretter d'avoir vendue Jean.
 Merci pour
votre
attention
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