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RÉSUMÉ

Dans la campagne, en Normandie, vivent misérablement deux familles paysannes voisines,


les Tuvache (3 filles et 1 garçon) et les Vallin (3 garçons et 1 fille). M. et Mme d'Hubières, qui
n'ont pas d'enfant, passent par là et font une halte. La femme trouve le fils Tuvache mignon
et décide de l'adopter contre de l'argent. La mère de ce dernier refuse car elle veut garder
cet unique fils et parce qu'on ne vend pas un enfant. Finalement, les d'Hubières vont
adopter l'un des fils de la famille Vallin pour 120 francs par mois. La famille Tuvache va
continuer à vivre dans la misère, tandis que la famille Vallin va vivre correctement. Vingt ans
plus tard, le fils Vallin, riche, revient voir sa famille, ils fêtent son retour parmi eux. Le fils
Tuvache (qui n'a pas été adopté), écœuré de voir ce qu'est devenu son voisin, et ce qu'il
aurait pu devenir, reproche à ses parents de ne pas avoir été vendu à la famille d'Hubières,
puis part dans la nuit après les avoir insulté.

SCHEMA NARRATIF :
1- Situation initiale :
Au pied d’une colline, à proximité d’une de bains, deux familles de paysans (les Tuvache, les
Vallin) vivent misérablement mais en paix côte à côte. Chacune des deux familles possède
quatre enfants mixtes. La première possède trois garçons et une fille .

2- Evénement perturbateur :
Un après-mis d’été, une dame et son mari (Les d'Hubières), voyant les enfants jouer devant
les deux maisons, arrêtent leur véhicule. La dame se dirige vers les petits enfants et les
embrasse fort, quoique sales ; elle n'a pas d'enfants. En revenant à plusieurs reprises, elle
entre cette fois-ci et aborde avec les Tuvache le sujet de la demande du cadet (Charlot) en
adoption.

3- Péripéties
a- Péripétie n°1 : demande refusée.

La dame d'Hubières aborde avec Madame Tuvache le sujet d'adoption concernant Charlot.
Madame Tuvache, ne cachant pas son sentiment d'amertume à cette demande, finit par
chasser la dame en lui demandant de ne plus remettre les pieds dans cette maison.

b- Péripétie n°2 : demande accordée.

Non désespérée, insistante, madame d'Hubières, tente la chance avec les Vallin au sujet de
Jean. Elle et son mari utilisent une argumentation meilleure cette fois-ci, et mettent l’accent
sur la pension mensuelle dont bénéficieront les Vallin en contrepartie. Le notaire disent-ils
en sera le témoin légiste. La demande est accordée,
c- Péripétie n°3 : dispute entre les deux familles.

Après le départ de Jean, Mme Tuvache ne cesse plus de lancer insultes aux Vallin, sous
prétexte qu'ils ne devaient aucunement donner (vendre) leur petit. Elle médit les Vallin dans
le village.

4- Dénouement
L'adoption est devenue réelle. Mme Henri d'Hubières est contente. Elle amène avec elle le
petit Jean Vallin qui réchauffera l'air qui entoure les d'Hubières. De même, les Vallin voient
leur niveau de vie s'améliorer et leur misère décroître.

5- Situation finale :
L'histoire se termine par une situation telle que Jean, le grand et l'élégant garçon revient voir
ses parents pour leur réjouir de sa bonne situation nouvelle. Quant aux D'Hubières, la tâche
qu'ils ont accomplie est satisfaisante sur le plan de Jean comme sur le plan des Vallin eux-
mêmes. Les Tuvache, par contre, se voient ruinés par la douloureuse décision de Charlot,
mécontent et envieux, de quitter la maison.

Les thèmes:
Une nouvelle qui a pour cadre la campagne normande et comme thèmes l'argent, la
cupidité, et la jalousie. L'adoption peut paraitre légitime mais La proposition des D'Hubiéres
est plus qu'indécente. Qui a tort et qui pourrait avoir raison? Les D'Hubiéres, Les Vallins, La
mère Tuvache, ou son fils qui lui reproche de ne pas l'avoir vendu?

Résumé
Deux familles pauvres, les Tuvache et les Vallin, habitaient dans deux pauvres chaumières
voisines. Ils vivaient misérablement jusqu’au jour où un couple, Mr et Mme d’Hubières,
passa près de chez eux. Ces derniers ne pouvaient pas avoir d’enfant et en étaient très
malheureux. La dame prit l’habitude de venir rendre visite aux enfants et voulut adopter,
moyennant finances, le petit Charlot, le plus jeune des Tuvache. La mère de ce dernier refusa
violemment une proposition aussi alléchante qu’inhumaine à ses yeux. Le couple propose
alors le contrat aux Vallin qui, après avoir marchandé, acceptèrent la rente et signèrent chez
le notaire. À partir de ce jour, les deux familles cessèrent toutes bonnes relations à cause de
la violente réaction de la mère Tuvache et des insultes qu’elle ne cessait de proférer.

Vingt années plus tard, Jean, le fils des Vallin, devenu un magnifique jeune homme, refit son
apparition. Il entra dans la maison qui l’avait vu naître et embrassa ses parents. Ses derniers,
fiers de sa réussite, le présentèrent aux personnalités du village.
Charlot, en proie à la jalousie et au sentiment d’injustice, en voulut alors à ses parents de ne
l’avoir pas « vendu » et les traita de «manants» avant de partir pour toujours.

Analyse
Maupassant prend souvent comme cadre de ses histoires la campagne, et la campagne
normande en particulier. C’est pourquoi l’on peut regrouper ses récits en contes normands
et en contes parisiens.

Guy de Maupassant s’est appliqué à décrire fidèlement la société de son époque, aussi bien
la classe bourgeoise que la vie des paysans normands. C’est ce milieu campagnard que nous
retrouvons dans Aux champs. Pour décrire ce milieu, Maupassant va utiliser le style du
réalisme : des expressions précises sont employées pour décrire la vie des paysans et leur
mentalité, et le patois est même utilisé.

Dans cette nouvelle, Maupassant semble donner une vision plutôt pessimiste de la société.
Les paysans sont dans une grande détresse à cause de leur pauvreté, si bien qu’ils sont prêts
à vendre leur enfant.

Dans cette nouvelle, on peut voir que la morale qui ressort de l’histoire est contraire à celle
que l’on attend car la famille qui a vendu son enfant gagne alors que celle qui a gardé
l’enfant donnait une fin injuste et triste. Ce texte a pour fin une morale troublante car d’un
côté, les Vallin ont vendu leur enfant, ce qui est immoral car un enfant n'est pas un objet, et
d’un autre côté les parents qui ont vendu leur enfant lui ont donné la chance d’une vie
meilleure. Finalement les parents Tuvache ont tout de même perdu leur fils, il est ingrat car
ses parents se sont privés d'argent par amour pour lui. Si les Tuvache n’ont pas vendu leur
fils, c’est aussi qu’il s’agit de leur fils unique et qu’ils en avaient besoin pour le travail à la
ferme. De plus, madame d'Hubières a un comportement puéril tout au long de la nouvelle.

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