Vous êtes sur la page 1sur 95

Mathématiques

MATHÉMATIQUES 2
SOMMAIRE
1 Généralités sur les fonctions 5 Géométrie vectorielle :
*Ensemble de définition *Définition du concept vectoriel
*Symétries graphiques *Relation de Chasles et inégalité triangulaire
*Variations d’une fonction *Règles de calcul
2 Fonctions usuelles *Bases et repères
*Fonction racine carrée *Déterminant d’un couple de vecteurs
*Fonction valeur absolue 6 Projection :
*Fonction partie entière *Projection orthogonale affine classique
*Fonction polynomiales *Projection orthogonale vectorielle
*Fonctions logarithmes 7 Produit scalaire :
*Fonctions exponentielles * Définition géométrique et analytique
*Fonctions trigonométriques *Détermination d’un écart angulaire
3 Fonctions spéciales *Propriétés algébriques du produit scalaire
*Les fonctions réciproques circulaires *La propriété d’Al-Kashi
Arccos(x) Arcsin(x) Arctan(x) 8 Applications du produit scalaire :
*Les fonction hyperboliques *Produit scalaire et projection
4 Dérivation des fonctions *Norme de la somme de deux vecteurs
*Interprétation géométrique *Travail d’une force
*Tableau des principales dérivées
*Applications de la dérivation
L’ALPHABET GREC : une nécessité pour les
mathématiques
Généralités sur les fonctions

Généralités sur les fonctions

Généralités sur les fonctions


I Notion de fonctions : Exemple graphique

Interprétation graphique I=[a;b] et J [c;d]

Cette courbe est la représentation graphique

d’une fonction f: I J

car tout réel x de I admet au plus

un correspondant y dans J

Remarque : f est aussi une fonction de R vers R

certains antécédents n’ayant alors pas d’image


Notion de fonctions : contre-exemple graphique

Remarque : La représentation graphique ci-dessous:un cercle

n’est pas le graphe d’une fonction s’écrivant y = f(x)

En effet certains antécédents x ont

deux images y1 et y2 (distinctes)

“au plus 1 seule image” pour une fonction


Notion de fonctions : exemples

Certains antécédents peuvent ne pas avoir une image par f

Exemples : x=0 pour la fonction f(x) = 1/x

: x= - 1 pour la fonction g(x) = ln(x)

: x= 1 pour la fonction h(x) = √(2-4x)

D’où le concept d’ensemble de définition d’une fonction

pour déterminer l’ensemble des réels ayant une image


Ensemble de définition
Exemples d’ensembles de définition
exemple 1 f(x) = ln(1-2x) Df = ]-∞ ; ½[

on résout l’inéquation 1-2x > 0

exemple 2 f(x) = √(x-x²) Df = [0 ; 1]

on résout l’inéquation x-x² ≥ 0

exemple 3 f(x) = 1/ln(x) Df = [0 ; 1[U]1; +∞[

on doit résoudre ln(x) ≠ 0 et x > 0

exemple 4 f(x)= tan(x) ; Df = R -{x=π/2 + k.π ;k∈Z }


Ensembles de définition : exercice

Exercice Donner les domaines de définition des fonctions

f(x) = ln(x+3) - ln(x+2) Df = ]-2;+∞[

g(x) = ln((x+3)/(x+2)) Dg = ]-∞ ;-3[∪]-2;+∞[

On remarquera que Df ≠ Dg donc que f ≠ g

bien que calculatoirement nous ayons ln(A/B) = ln(A)-ln(B)


Emergence de la notion de fonction : vidéo
Symétries graphiques d’une fonction : La parité ,
l’imparité

Définitions fonction impaire fonction paire

Exemples : de fonctions paires Exemples : de fonctions impaires


f(x) = ln|x| f(x) = ex - e-x
g(x) = 3x2 -x4 g(x) = 4x3 - x
(on observera la parité des puissances) (on observera l’imparité des puissances)
Symétries graphiques : La périodicité

--

Exemples : les fonctions trigonométriques f(x) = cos(x)


: la fonction partie décimale g(x) = x - E(x)
: les fonctions de la physique créneaux - triangle
f de période p = 1 f de période p = 2.π f de période p = 2
Symétries graphiques : généralisation

Exemples f(x) = (2x+2)/(x-3) admet A(3;2) Exemple f(x) = x2 -10x +26 admet l’axe d’équation
comme centre de symétrie x = 5 comme axe de symétrie
il suffit de vérifier que il suffit de vérifier que
f(3-x)+f(3+x) = 2.2 f(5-x) = f(5+x)

La fonction dont la courbe est symétrique par rapport au point A devient , par translation de
vecteur AO , une simple fonction impaire .
il en est de même pour les fonctions dont la courbe est symétrique par rapport à un axe
Variations d’une fonction : croissance , décroissance

Cette fonction est La somme de fonctions croissante est croissante


croissante La composée de fonctions croissante est croissante
Exemple f(x) = ln(x) + ex
sans étudier le signe de la La somme de fonctions décroissante est décroissante
dérivée La composée de fonctions décroissante est croissante

Cette fonction est décroissante

Exemple f(x) = - ln(x) + e-2x


sans étudier le signe de la
dérivée
Fonctions usuelles
Fonctions usuelles
Fonctions usuelles
Fonctions usuelles : la racine carrée définition et propriétés

Généralisation aux fonctions affines

Exercices

Ébaucher sans étude préalable les graphes des fonctions

f(x) = ✓(4x) et g(x) = ✓(2x + 9)


Fonctions usuelles : la valeur absolue définition et propriétés

Généralisation aux fonctions affines

Exercices

Ébaucher sans étude préalable les graphes des fonctions

f(x) = |2x| et g(x) = |2x - 6|


Fonctions usuelles : Valeur absolue interprétation géométrique

Exemples |x-5|=3 donne x=8 ou x=2

|x-5|<3 donne S = ]2;8[ comme ensemble solution

|x-5|>3 donne S = ]-∞ ;2[ ]8;+∞[ comme ensemble solution


Fonctions usuelles : la partie entière d’un réel x

Exemples E(3,14) = 3

E(-2.15) = -3

E(7) = 7
Fonctions usuelles : les fonctions
polynomiales
Deux aspects indissociables pour les polynômes
● un aspect purement algébrique et les
opérations qui en découlent
● un aspect fonctionnel et l’utilisation des
techniques relatives aux fonctions
Bien sur on confondra la notion algébrique de
polynôme et celle de fonction polynomiale
Fonctions usuelles : les fonctions polynomiales
Fonctions usuelles : polynômes de degré 3

il s’agit de déterminer précisément


le polynôme Q(x)

Des méthodes efficaces de factorisation

● La division euclidienne
● l’algorithme de Hörner
Fonctions polynômes : L’algorithme de Hörner
Fonctions polynômes : La division euclidienne
LOGARITHMES
LOGARITHMES
LOGARITHMES
Fonctions logarithme définitions et propriétés

Définition Graphe

Propriétés algébriques

Propriétés numériques
Le nombre de NEPER noté e
est l’unique antécédent de 1 par
la fonction logarithme népérien
Logarithme : l’équation fondamentale
Il s’agit de résoudre l’équation ln(x) = a

ln(x) = aaréel⇔ x= ea
quelconque

La preuve de ce théorème nous permet de manipuler les logarithmes

Preuve: ln(x) = a ⇔ ln(x) = a.1 ⇔ ln(x) = a.ln(e) ⇔ ln(x) = ln(e a) et en

précisant que ln est monotone on déduit que ln(x) = ln(e a) ⇔ x = ea

Exemples : ln(x) = 1 ⇒x=e et ln(x) = -2 ⇒ x = e-2

ln(x²) = ln(x) ⇔ x² = x que l’on résout normalement


Logarithmes : Les équations classiques
1) Équation Ax = B 2) Équation ln(x) = ln(a) 3) Les inéquations se résolvent sans
inversion de la relation d’ordre
conséquence de la croissance de ln

3)Résolution d’une expression du second degré a.(ln(x))²+ b.ln(x) + c = 0

selon Δ = b²-4ac Si Δ > 0 (sinon on adapte Δ = 0 ou Δ < 0)

Δ>0
Logarithmes : Exercices résolution d’équations

I En Combien d’années un capital A rémunéré à 1% l’an , peut il doubler son capital ?

A.(1+0.01)n > 2.A ⇒(1.01)n > 2 ⇒ n > ln(2)/ln(1.01) = 69.66.. ans


donc 70 années sont nécessaires pour doubler son capital

II Par projections successives un segment dont la longueur initiale


est de 10 mètres se réduit d’un facteur de √2/2 a chaque étape
Combien de projections sont nécessaires et suffisantes pour que la énième
projection mesure moins de 1 mètre
cela correspond à une projection sur les axes d’un angle de 45°
les valeurs successives obtenues sont données dans le tableau
ci-contre, Résolvons
l’inéquation 10.(√2/2)n < 1 ⇔ (√2/2) n < 1/10 ⇔
n > ln(1/10)/ln(√2/2) = 6.64. donc 7
projections seront nécessaires et suffisantes.
Logarithmes : Exercices résolution d’équations

III) On suppose que l’épaisseur d’une feuille de papier est de 1/10 mm , qu’elle est suffisamment grande
pour qu’elle puisse être pliée autant de fois que nécessaire pour les besoins de l’expérience qui suit . En
pliant la feuille on double donc à chaque fois son épaisseur précédente
Question : Combien de pliages maximum sont possibles pour ne pas dépasser la hauteur de 3 mètres de
la pièce dans laquelle on se trouve ?. (3 mètres équivalent à 3000 millimètres)

on note f(0) = 0.1 hauteur atteinte lors du 0-ième pliage f(1)=2(0.1) f(2)=2 2(0.1)
f(3)=23(0.1) et f(n)=2n(0.1) hauteur lors du ènième pliage On

résout l’inéquation 2n.0.1 < 3000 ⇔ 2n < 30000 ⇔ n < ln(3000)/ln(2) = 11.55

12 pliages sont impossibles dans une pièce de 3 mètres de haut


Le Logarithme Décimal Très utilisé pour ses qualités
calculatoires

Le logarithme décimal possède les mêmes propriétés


Notations :
algébriques que le logarithme népérien

Définition que l’on peut renverser

Propriété

On généralise au logarithme en base quelconque a (a > 0) (a ≠ 1)


et
Fonction exponentielle
Fonction exponentielle
Fonction exponentielle
La fonction exponentielle : Définition et propriétés
Définition Graphe

Propriétés algébrique propriétés fonctionnelles


La fonction exponentielle : Les équations classiques
Les inéquations fondamentale pour a > 0
Δ Les inéquations se résolvent sans inversion de la
relation d’ordre (conséquence de la croissance de exp )

Résolution de l’équation du second degré


a.e2x + b.ex +c = 0

il suffit de poser X = ex un changement de variables


de résoudre ensuite l’équation a.X 2 + b.X + c = 0
de déterminer les solutions X 1 et X2 selon le discriminant
de résoudre ensuite ex = X1 ou ex = X2
Exponentielle en base a quelconque a>0

‘ Justification: dans le membre de droite , utiliser les propriétés de


réciprocité du logarithme et de l’exponentielle

Justification: les fonctions f(x) = loga(x) et


g(x) = ax sont réciproques

Exemple : étude et construction


de la fonction f(x) = x x


Cas général : (ax) = ln(a).ax
L’objectif de cette partie est de savoir construire les
fonctions
trigonométriques sans étude préalable : “points par points”

Fonctions Trigonométriques

Fonctions Trigonométriques

Fonctions Trigonométriques
Tracé de f(x) = sin(x)
Fonction sinus dont la période est T = 2π

Dérivée :

( sin(x) )’ = cos(x)
Fonction Tracé de f(x) = cos(x)
cosinus dont la période est T = 2π

Dérivée :

( cos(x) )’ = -
sin(x)
Fonction Trigonométriques : remarques et
exercices
Retard de phase par lecture graphique
Exercice : Tracer les fonctions sur des repères différents
f(x) = cos(2x) et g(x) = sin(4x)

Indications : On détermine la période T = 2π/w

Exercice : Tracer les fonctions sur des repères différents


f(t) = 3.cos(t - π/3) et g(t) = 2.sin(t + π/4)

Indications : La période est égale à 2π


on remarque l’amplitude
La fonction f est en retard de phase de π/3
donc la courbe est décalée à la droite de la courbe cos(x)

La fonction g est en avance de phase de π/4


donc la courbe est décalée à la gauche de la courbe sin(x)
Les fonctions circulaires réciproques : Arccos(x) ou
cos-1(x)
A un cosinus on associe la longueur de l’arc x

Théorème :La fonction Arccos(x)


est dérivable sur ]-1 ; 1[

(Arccos(x))’ =
Ensemble de définition D = [-1; 1]
La fonction décroît sur D
La dérivée est négative
Fonctions spéciales
Fonctions spéciales
Fonctions spéciales
Les fonctions circulaires réciproques : Arcsin(x) ou
sin-1(x)
A un sinus on associe la longueur de l’arc x

Théorème :La fonction Arcsin(x)


est dérivable sur ]-1 ; 1[

(Arcsin(x))’ =
Ensemble de définition D = [-1; 1]
La fonction croît sur D
La dérivée est positive
Les fonctions circulaires réciproques : Arctan(x) ou
tan-1(x)
A une tangente on associe la longueur de l’arc

Théorème :La fonction Arctan(x)


est dérivable sur R

(Arctan(x))’ =
Ensemble de définition D = R
La fonction croît sur R
possède 2 asymptotes horizontales
La fonction f(x) = ch(x) : le cosinus hyperbolique
f(x) = ch(x) est définie continue et dérivable sur R

Sa dérivée est sh(x)

Le cosinus hyperbolique n’est pas une fonction


parabolique contrairement aux apparences Exercice : Montrer que

ch²(x) = ½.(ch(2x) + 1)
Le ch(x) peut exprimer la déformation d’un objet
élastique (câble, caténaire , poutre ) lorsqu’il est
soumis à un champ de pesanteur

Voir à cet effet les annexes sur la


chaînette et sur l’arche de St Louis
La fonction f(x) = sh(x) : le sinus hyperbolique
f(x) = sh(x) est définie continue et dérivable sur R

Sa dérivée est ch(x) > 0

Propriétés : ch(x) + sh(x) = ex ch(x) - sh(x) = e-x

Relation fondamentale : ch²(x) - sh²(x) = 1

Dérivation ch(x) ‘ = sh(x) sh(x) ‘ = ch(x)

Exercice : Montrer que Correction : a²-b² = (a-b)(a+b)


2.sh(2x) = 2.(e - e-2x) = 2(ex - e-x)(ex +e-x)
2x

sh(2x) = 2.sh(x).ch(x) donc sh(2x) = ½.(ex - e-x)½.(ex +e-x)


La fonction f(x) = th(x) : la tangente hyperbolique
f(x) = th(x) est définie continue et dérivable sur R
Voici les positions respectives
Sa dérivée (th(x) )’ = 1/(ch(x))² > 0
des trois courbes des fonctions
hyperboliques ch sh th

Propriété : th(x) =sh(x)/ch(x)

La courbe de la fonction th(x) admet


deux asymptote horizontales
d’équations y = -1 et y = 1
Exercices : sur la trigonométrie hyperbolique
Exercice 1 : Résoudre l’équation ch(x) = 2
Correction : ch(x) = 2 ⇔ ex + e-x = 4 ⇔ e2x + 1 = 4ex ce qui donne
en changeant de variables X = e x X² - 4X + 1 = 0
le discriminant vaut 12 et donc e = 2 + √3 ou e x = 2 - √3
x

donc x = ln( 2 + √3) ou x = ln(2 - √3)

Exercice 2 : Soient A = ln( 2 + √3) et B = ln(2 - √3)


Montrer que ces deux valeurs sont opposées
Indication : il suffit de vérifier que A + B = 0

Exercice 3 : Résoudre l’équation sh(x) = y (on donnera x en fonction de y)


Indications : en fait on recherche la réciproque de la fonction cosinus
hyperbolique
On fonctionne comme dans l’exercice 1 et l’on trouve
x = ln(y + √(y² + 1))
Les fonctions inverses (réciproques) des fonctions
hyperboliques
Exercice : résolvez th(x) = y
On les obtient en résolvant les équations
Indication : on multiplie le numérateur et
ch(x) = y ; sh(x) = y ; th(x) = y
le dénominateur de th(x) par e x

Argsh(x) = ln(x + √(x² + 1)) Argch(x) = ln(x + √(x² - 1)) Argth(x) = ½.( ln(1+x) - ln(1-x ))

Ensemble de définition R Ensemble de définition [1 ;+∞[ Ensemble de définition ] - 1; 1[


deux asymptotes verticales
Dérivation des fonctions

Dérivation des fonctions

Dérivation des fonctions


Dérivation des fonctions : Pente d’une droite divers
aspects

Le coefficient directeur de l’équation d’une droite a


est aussi appelé la pente de la droite
l’équation de AB étant y = a.x + b

Le quotient p = Δy/ΔX

“Variation en y que divise la variation en x”


Exemple : Une droite dont la pente est de 10%
Tangente de l’angle α : ( opposé sur adjacent) présente un angle avec l’horizontale vérifiant

tan(α) = Δy/ΔX tan(α) = 0.1 ⇒ α = Arctan(0.1) ≈ 5.71.. degrés

La dérivée de la fonction (f(x))’= (ax+b)’ = a


Dérivation des fonctions : Pente de la tangente

Interprétation graphique du nombre dérivé

f ’(a) est la pente de la tangente


au point A de coordonnées (a , f(a) )

Le théorème de Thalès explicite le passage


du quotient Δy/ΔX au quotient f ’(a)/1
Voir le schéma ci-contre

En effet Δy/f ‘(a) = ΔX/1 puis produit en


croix
Dérivations des fonctions : Pente d’une tangente

La pente de la sécante AM est Δy/ΔX

Lorsque les points M1M2….Mn tendent vers le point A


Les sécantes AM1,AM2..AMn tendent vers la tangente en A
et les pentes Δy/ΔX tendent vers la pente de la tangente f ’(a)

Les points Mn tendent vers le point A on notera M n A On utilisera la notation


La limite des pentes des sécantes est la pente de la tangente
On écrit
f ‘(a) = lim Δy/ΔX le nombre dérivé est la limite des quotients
Mn A
Principales dérivées
Opérations sur les dérivées

La dérivée logarithmique permet de calculer


plus efficacement certaines dérivées
Dérivation en fonction du temps : notation de Leibniz

Soit f une fonction composée t u(t) g(u(t) Exemple : f(t) = exp(t²) = et²
f est composée par les fonctions u d’abord et g ensuite
et df/dt = 2t.et²
on note f(t) = g(u(t))

Dérivation d’une fonction composée : notation classique


f ‘(t) = u ‘(t).f ‘(u(t)) Plus précisément en observant les
variables sur lesquelles on calcule
les fonctions on a
Dérivation d’une fonction composée : notation de Leibniz
Notation très explicite en physique

sur laquelle on pourrait observer la


“simplification” virtuelle des “du”
Ce qui explique l’apparente absence de
la fonction g dans cette formulation
Applicatio
ns

Remarque : f ‘(a) = 0 caractérise l’abscisse


d’un point de tangence horizontale

On discrimine ces 3 cas à l’aide de y”


la dérivée seconde

y”(t) > 0 A est un minimum

y”(t) < 0 A est un maximum

y”(t) = 0 (et change de signe)


A présente un point d’inflexion
Applications
Trois théorèmes
fondamentaux
pour l’étude d’une fonction Exemple : f(x) = Arctan(x) et f ‘(x) = 1/(1+x²)

∀x∈R f ‘(x) > 0 ⇒ f croissante sur R

Exemple : f(x) = 1/x et f ‘(x) = -1/x²

∀x∈R*+ f ‘(x) < 0 ⇒ f décroissante sur R*+


de même sur R*- (mais pas sur R* : 2 intervalles)

Exemple : f(x) = Arcsin(x) + Arccos(x) et f ‘(x) = 0

∀x∈[-1;1] f ‘(x) = 0 ⇒ f constante sur [-1;1]


Interprétation cinématique de la dérivée
La vitesse moyenne est le quotient La loi horaire est la fonction y(t) = f(t) qui exprime
de la distance par le temps l’évolution de la distance parcourue en fonction du temps
V = D/T

Plus précisément la vitesse moyenne


est la variation de la distance que
divise la variation du temps
V = ΔD/ΔT
Au sens précédent cela ressemble à
la pente d’une sécante de la loi horaire

Conclusion : On notera cette dérivée sous la forme


la vitesse instantanée au temps t 0
est la pente de la tangente en t 0
C’est le nombre dérivé de la loi horaire
Exemple en dimension 2 : Loi horaire
Soit f : R R² qui à une valeur réelle t associe un vecteur
On parle de fonction vectorielle à 2 composantes
f(t) = (x(t),y(t))

où x(t) et y(t) sont les projections du vecteur f(t) sur les axes

OM = (x(t),y(t)) donne la position du point M


et lorsque t varie cela engendre la courbe C

f ‘(t) = V(t) le vecteur vitesse du point M (le mobile )


f ‘’(t) = Γ(t) le vecteur accélération du point M Ne surtout pas confondre

OM(t) = (x(t),y(t)) V(t) la vitesse vectorielle


V(t) = (x’(t),y’(t)) ||V(t)|| la norme de la vitesse
Γ(t) = (x’’(t),y’’(t))
Mobile sur un cercle
Équation cartésienne du cercle trigonométrique x² + y² = 1
Si l’on pose x(t) = cos(t) et y(t) = sin(t) et M (cos(t),sin(t))
f(t) = OM(t) définit une fonction vectorielle

dont la trajectoire (courbe engendrée par la loi horaire) est un cercle

Calculons sa vitesse ( -sin(t) , cos(t))


V(t) =
Calculons la norme de la vitesse ||V(t)|| = ✓(sin²(t)+cos²(t)) =
1
Calculons l’accélération Γ(t) = (-cos(t) , -sin(t))
On peut remarquer que la produit scalaire OM.V = 0
donc le vecteur position et celui de la vitesse sont orthogonaux
Géométrie vectorielle
Géométrie vectorielle

Géométrie vectorielle
Généralités sur les vecteurs : Définition
Introduction heuristique:
Un vecteur est un concept mathématique noté
si l’on n’observe que l’aspect purement vectoriel
ou noté si l’on considère la présence de points (et d’un repère)
Ce concept est caractérisé par la donnée de
● une direction ( la donnée d’une droite par exemple )
● un sens (le repère et donc la droite sont orientés )
● une longueur (que l’on appellera norme )

On observe la direction: la droite ci-contre direction :


On observe le sens : du bas vers le haut
On observe la longueur qui est
indépendante de la direction longueur :

Ces 3 critères sont caractéristiques de la notion de vecteur , à savoir que


pour que deux vecteurs soient égaux il faut et il suffit qu’ils aient
même direction ; même sens et même norme
Généralités sur les vecteurs : Lien entre points et
vecteurs
La donnée d’un vecteur v crée un lien entre les points d’un espace (affine) par

pour tout A du plan il existe un point B UNIQUE tel que =

La norme d’un vecteur est la distance A entre et B

On écrit || || = AB
Généralités sur les vecteurs : La relation de Chasles

Relation de Chasles Soient A et C quelconques


alors pour tout point B du plan on a

Inégalité triangulaire : Soient A et C quelconques


alors pour tout point B du plan on a
On constatera la différence entre ces deux relations

l’égalité pour la seconde est atteinte lorsque


B est aligné avec les points A et C
Généralités sur les vecteurs : Règles de calcul
λ. : Multiplication par un réel λ Règles de calcul
Généralités sur les vecteurs : Bases et repère du plan
Définition : Une base d’un espace vectoriel V est
● En dimension 2 la donnée de 2 vecteurs non colinéaires
● En dimension 3 la donnée de 3 vecteurs libres (non coplanaires)

Remarque : Ces vecteurs peuvent être quelconques mais


en général ils sont orthogonaux et de norme 1
On dit alors que la base est ORTHONORMALE
Ces vecteurs sont souvent notées ou

Définition :
Un repère du plan est la donnée d’un point et d’une base à deux
vecteurs
Un repère de l’espace est la donnée d’un point et d’une base à 3
vecteurs Exemple : est un repère du plan
Généralités sur les vecteurs : Déterminants
Définition :Soient deux vecteurs de Le déterminant se note aussi sous la
R² forme d’un tableau carré de taille 2
à ces deux vecteurs on associe leur déterminant défini par constitué par les composantes des
vecteurs placées en colonnes

Deux définitions équivalentes utilisées en général en synergie


qui rappellent la définition du produit scalaire

La formule géométrique donne (en valeur absolue)


l’aire du parallélogramme engendré par les deux vecteurs
le double de l’aire du triangle engendrés par ces vecteurs
Projection dans le plan
Projection dans le plan
Projection dans le plan
Projection
Projection orthogonale affine classique α angle aigu

On projette C en H perpendiculairement sur (AB)

AH = AC.cos(α) α angle aigu

“quand on projette dans la direction de l’angle on multiplie par le cos”

On projette C en P sur une droite orthogonale à (AB)

AP = AC.sin(α) α angle aigu

“quand on projette dans la direction de l’angle complémentaire on

multiplie par le sin”


Projection orthogonale affine classique α ∈ [0; π]

Remarques: Si l’angle a est obtus on placera des valeurs absolues

car le cosinus est alors négatif et que les relations expriment des distances

AH = AC.|cos(α)| AP = AC.sin(α)

Exemple : Calculer AH et AP avec α = 120° et AC = 2

α = 2π/3 donc AH = 2.|cos(2π/3)| = 2.½ = 1 et AP=2.(√3/2) = √ 3

On aurait aussi pu utiliser l’angle β = π/3 supplémentaire

et l’on projette alors dans la direction de l’angle β


Projection : Exercez votre perception spatiale
‘Exercice
Soit un repère direct R(O;x,y,z) . Déterminer l’objet en 3d
tel que ses projections sur les plans sont
1) Un triangle sur le plan (x,0,y)
2) Un cercle sur le plan (y,Oz)
3) Un rectangle sur le plan (z,O,x)

La projection ici s’entend comme l’ombre portée sur les plans


c’est à dire en l’absence de traits de rappel
Et voici la solution
Projection orthogonale vectorielle α angle aigu

On veut dans cette partie obtenir

non seulement la norme de AH mais Considérons le vecteur

en plus sa direction vectorielle Il est de norme 1


il est colinéaire au vecteur

Les formules précédentes deviennent vectorielles

avec dont la norme vaut 1


Projection d’un point d’un cercle
De manière conforme si l’on projette sur les axes

un point M du cercle trigonométrique (de rayon R=1)

les distances des projetés H et P à l’origine sont

OH = |cos(a)| et OP = |sin(a)|

Si le cercle est de rayon R

les distances des projetés à l’origine (Thalès oblige) sont

OH = R.|cos(a)| et OP = R.|sin(a)|
Produit scalaire
Produit scalaire
Produit scalaire
Produit scalaire Définitions

Une opération de plus entre vecteurs

A deux vecteurs et on associe le nombre réel noté


deux définitions équivalentes qui sont en principes utilisées en synergie

Définition 1: en repère orthonormé u=(x,y) et v=(x’,y’) composantes cartésiennes

Définition 2: plus géométrique


Où l’on utilise les normes des vecteurs
et où a est l’angle orienté défini par
les deux vecteurs en”tournant” dans le
sens positif du cercle trigonométrique
Exemples de calcul de produit scalaire

Le produit scalaire peut-être positif-nul-négatif

a) u=(1,2) et v=(-1,3) donne u.v = 5 > 0


b) u=(1,-2) et v=(-1,3) donne u.v = -7 < 0
c) u=(1,2) et v=(-2,1) donne u.v = 0

Dans la formulation

Le signe du produit scalaire ne dépend que de cos(a)


Produit scalaire On suppose que les vecteurs sont non nuls

Le signe du produit scalaire nous renseigne sur l’angle a

1) Si le produit scalaire est nul =


0 Exemple
alors les vecteurs sont orthogonaux
Soient (-1,2) et (-1,-2)
2) Si le produit scalaire est positif >0
calculons = -3
alors l’angle est aigu a ∈]-π/2 ; π/2[
Le produit scalaire est négatif
3) Si le produit scalaire est négatif <0 l’angle orienté “de u vers v”
est donc un angle aigu
alors l’angle est obtus a∈] π/2 ; 3π/2[
Produit scalaire : Détermination d’un angle
l’angle a entre les vecteurs u x,y) et v(x’,y’) vérifie
-

La première formule émanant de la notion du produit scalaire On n’oubliera pas qu’il est nécessaire
La seconde de celle du déterminant (voir en annexe) de connaître deux lignes
La troisième étant le quotient des précédentes trigonométriques pour déterminer
parfaitement un angle sur [0;2π[

Et en utilisant les fonctions circulaires


réciproques
Propriétés algébriques du produit scalaire
Commutativité du produit scalaire

développement

Le carré de la norme est


égal
au produit scalaire d’un
vecteur par lui même

Les identités remarquables du


produit scalaire qui engendrent
les théorèmes d’Al-Kashi
La propriété d’Al-Kashi

Elle généralise celle de Pythagore aux

triangles non nécessairement rectangles

Théorème

a,b,c étant les longueurs des côtés du triangle

α étant l’angle opposé au côté a

a2 = b2 + c2 - 2.b.c.cos(α)
Exercice : Détermination d’un angle avec Al-Kashi
Exercice :calcul de la longueur d’un côté avec Al-
Kashi
Applications du produit scalaire

Applications du produit scalaire

Applications du produit scalaire


Produit scalaire et projection α angle aigu sinon : valeur absolue

Vecteur unitaire : Rappels


Si AB est un vecteur de norme quelconque alors est de norme 1
On dit que c’est un vecteur normé
Pour normer un vecteur il suffit de le diviser par sa norme (diviser ses
composantes)
Car la norme de i vaut 1

projection affine
classique

Théorème H projection de C sur la droite AB

le vecteur unitaire colinéaire à

alors
Produit scalaire et projection : en géométrie analytique
Conséquences des relations précédentes

Projection d’un vecteur sur les axes d’un repère


. = x B - xA

. = y B- y A

. = z B - zA

Les produit scalaire par les vecteurs unitaires supportant les axes
donne les longueurs algébriques des projections sur les divers
axes
en dimension quelconque 1 , 2 , 3 ou même n en généralisant
Applications du produit scalaire : Identité du
parallélogramme

Identité du parallélogramme

La preuve de cette propriété fait


l’objet d’un exercice corrigé

Exercice Soit un parallélogramme dont les côtés valent


AB = 3 ; AC = 4 et l’une des diagonale vaut AD = 5
Calculer la longueur de l’autre diagonale BC

On a 3²+4²+3²+4² = 5² + BC² donc BC² = 25 et BC = 5

Remarque : Ce parallélogramme est en fait un rectangle


Applications du produit scalaire : Le théorème de la
médiane
ce théorème existe sous diverses formes
Théorème : ABC triangle quelconque

alors
La preuve de cette propriété fait
l’objet d’un exercice corrigé

Exercice : Un triangle ABC dont les côtés mesurent AC =5 ; AB = 3 et BC = 6


Déterminer la longueur de la médiane AI

On a 9 + 25 - 18 = 2.AI² donc AI² = 8 et AI = ✓8 = 2,82...


Applications du produit scalaire : Quelques propriétés

identité de polarisation
il s’agit d’exprimer simplement le produit
scalaire en fonction de la norme
= ½
( )
Réciproquement : on donne la norme en fonction du produit scalaire

2
=
Applications du produit scalaire : résultante d’une somme de
vecteurs

Soient F1 et F2 deux vecteurs donnés dont on


veut calculer la NORME (l’intensité) de leur somme
on utilise la relation suivante (Al-Kashi)

Exemple : dans le cas où l’intensité F 1 = 200 N newtons et F2 = 300 N newtons


et si l’on suppose que l’angle α vaut 50 degrés

alors l’intensité de la résultante notée R vérifie


R² = 2.200.300.cos(50) + 200² + 300² = 207134.5.. soit R = 455.12.. Newtons

Exercice : Déterminer l’intensité de la résultante de deux vecteurs


d’intensité égales 40 newtons et réalisant entre eux un angle de 30 degrés
Travail d’une force : explicité comme une aire
Application du produit scalaire : travail d’une force

Le travail d’une force traduit les échanges d’énergie qui s’opèrent


sur un système en mouvement d’un point A vers un point B

Le travail d’une force constante dont le point d’application M se déplace de A vers B

est donné par la formule W= . le produit scalaire de ces deux vecteurs

W est une valeur algébrique W = F.AB.cos(a) où a est l’angle entre ces deux vecteurs
en utilisant les normes de ces vecteurs

Si W > 0 on parle de travail moteur


Si W < 0 on parle de travail résistant
Travail d’une force (constante) : Exercice

Remarque : une force est conservatrice lorsque le travail relatif à son


déplacement du point A vers le point B ne dépend que de la position
initiale de A et de la position finale de B et non pas du chemin suivi
pour aller du point A au point B
Le poids est une force conservatrice (petit déplacement ⇒ g constant)

Exercice : Calculer le travail W du poids P lors de son déplacement


depuis le sol jusqu’au sommet de la colonne à 2 mètres de haut

l’angle entre le déplacement et le vecteur poids est de 180 degrés


Le cosinus est donc négatif , égal à -1 ; le travail est résistant
P= 10 et W = 10.2.(-1) = - 20 W = -20 joules

Vous aimerez peut-être aussi