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Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd (également connu sous le nom latin d'Averroès, 1126–1198) fut un juriste, médecin et philosophe musulman de Cordoue, en Espagne, mieux connu en Occident pour avoir réintroduit en Europe et en Orient les ouvrages médicaux d'Aristote. Il étudia la théologie, le droit et la médecine, domaines dans lesquels il fut l'auteur d'ouvrages importants. Il servit en tant que juge religieux de Séville de 1169 à 1172 et fut président du tribunal de Cordoue de 1172 à 1182. En 1169, Ibn Rushd commença à écrire une série de commentaires sur Aristote, dont il lut probablement les œuvres, à l'origine en grec, dans leurs traductions en arabe et en syriaque. Au cours d'une période d'environ trois décennies, il produisit des commentaires sur presque tous les écrits d'Aristote. Sa méthode consistait à écrire des commentaires courts, moyens et longs sur le même ouvrage, visant ainsi des lecteurs de différents niveaux de compréhension. Tombé dans l'oubli depuis le VIe siècle en Occident latin, Aristote connut un renouveau aux XIIe et XIIIe siècles, lorsque ses œuvres furent traduites en latin et étudiées par les philosophes et les théologiens chrétiens et juifs, tels que Thomas d'Aquin (1225–1274) et Maïmonide (1135–1204). Dès lors, et jusqu'au XVIIe siècle, les érudits européens lurent Aristote dans les éditions qui incluaient les commentaires d'Ibn Rushd et l'école de pensée appelée averroïsme se développa dans les grandes universités. L'ouvrage présenté ici est une édition de 1521 du commentaire d'Ibn Rushd sur De Anima (Sur l'âme) publiée à Pavie, en Italie. Il inclut également Theiser (Simplification des traitements) du médecin de Séville Abu Marwan Abd al-Malik Ibn Zuhr (également appelé Avenzoar, 1090–1162) et un commentaire sur Averroès (Ibn Rushd) de Marco Antonio Zimara (1460–1523), aristotélicien italien qui édita les œuvres d'Aristote, d'Averroès et autres philosophes
Titre original
Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd -Trois livres sur l'âme.pdf
Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd (également connu sous le nom latin d'Averroès, 1126–1198) fut un juriste, médecin et philosophe musulman de Cordoue, en Espagne, mieux connu en Occident pour avoir réintroduit en Europe et en Orient les ouvrages médicaux d'Aristote. Il étudia la théologie, le droit et la médecine, domaines dans lesquels il fut l'auteur d'ouvrages importants. Il servit en tant que juge religieux de Séville de 1169 à 1172 et fut président du tribunal de Cordoue de 1172 à 1182. En 1169, Ibn Rushd commença à écrire une série de commentaires sur Aristote, dont il lut probablement les œuvres, à l'origine en grec, dans leurs traductions en arabe et en syriaque. Au cours d'une période d'environ trois décennies, il produisit des commentaires sur presque tous les écrits d'Aristote. Sa méthode consistait à écrire des commentaires courts, moyens et longs sur le même ouvrage, visant ainsi des lecteurs de différents niveaux de compréhension. Tombé dans l'oubli depuis le VIe siècle en Occident latin, Aristote connut un renouveau aux XIIe et XIIIe siècles, lorsque ses œuvres furent traduites en latin et étudiées par les philosophes et les théologiens chrétiens et juifs, tels que Thomas d'Aquin (1225–1274) et Maïmonide (1135–1204). Dès lors, et jusqu'au XVIIe siècle, les érudits européens lurent Aristote dans les éditions qui incluaient les commentaires d'Ibn Rushd et l'école de pensée appelée averroïsme se développa dans les grandes universités. L'ouvrage présenté ici est une édition de 1521 du commentaire d'Ibn Rushd sur De Anima (Sur l'âme) publiée à Pavie, en Italie. Il inclut également Theiser (Simplification des traitements) du médecin de Séville Abu Marwan Abd al-Malik Ibn Zuhr (également appelé Avenzoar, 1090–1162) et un commentaire sur Averroès (Ibn Rushd) de Marco Antonio Zimara (1460–1523), aristotélicien italien qui édita les œuvres d'Aristote, d'Averroès et autres philosophes
Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd (également connu sous le nom latin d'Averroès, 1126–1198) fut un juriste, médecin et philosophe musulman de Cordoue, en Espagne, mieux connu en Occident pour avoir réintroduit en Europe et en Orient les ouvrages médicaux d'Aristote. Il étudia la théologie, le droit et la médecine, domaines dans lesquels il fut l'auteur d'ouvrages importants. Il servit en tant que juge religieux de Séville de 1169 à 1172 et fut président du tribunal de Cordoue de 1172 à 1182. En 1169, Ibn Rushd commença à écrire une série de commentaires sur Aristote, dont il lut probablement les œuvres, à l'origine en grec, dans leurs traductions en arabe et en syriaque. Au cours d'une période d'environ trois décennies, il produisit des commentaires sur presque tous les écrits d'Aristote. Sa méthode consistait à écrire des commentaires courts, moyens et longs sur le même ouvrage, visant ainsi des lecteurs de différents niveaux de compréhension. Tombé dans l'oubli depuis le VIe siècle en Occident latin, Aristote connut un renouveau aux XIIe et XIIIe siècles, lorsque ses œuvres furent traduites en latin et étudiées par les philosophes et les théologiens chrétiens et juifs, tels que Thomas d'Aquin (1225–1274) et Maïmonide (1135–1204). Dès lors, et jusqu'au XVIIe siècle, les érudits européens lurent Aristote dans les éditions qui incluaient les commentaires d'Ibn Rushd et l'école de pensée appelée averroïsme se développa dans les grandes universités. L'ouvrage présenté ici est une édition de 1521 du commentaire d'Ibn Rushd sur De Anima (Sur l'âme) publiée à Pavie, en Italie. Il inclut également Theiser (Simplification des traitements) du médecin de Séville Abu Marwan Abd al-Malik Ibn Zuhr (également appelé Avenzoar, 1090–1162) et un commentaire sur Averroès (Ibn Rushd) de Marco Antonio Zimara (1460–1523), aristotélicien italien qui édita les œuvres d'Aristote, d'Averroès et autres philosophes