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Par Laurent Dupin
ZDNet France
Stratégie - Les projets se multiplient pour faciliter la mise en place de Wikis dans
l’environnement professionnel. Tour d’horizon des outils de gestion et de partage des
connaissances dans cette seconde partie de notre introduction aux Wikis "pros".
Le Wiki est un support collaboratif de plus en plus utilisé en entreprise car il propose
une communication plus posée et plus constructive que les e-mails et les
messageries instantanées. Mais il n'est pas aisé d'accès: CraoWiki, communauté sur
l'usage de ces plates-formes, le confie sur son site: «Le monde du Wiki n'est pas
toujours facile à appréhender.»
De grands acteurs s'y sont lancés tôt, à l'instar de Microsoft avec son FlexWiki. Et
des petits nouveaux les rejoignent: la société américaine JotSpot - cofondée par
l'ancien président d'Excite, Joe Kraus - a ainsi bâti un logiciel qui vise petites et
moyennes entreprises. Il comprend des fonctionnalités pour professionnels, comme
la recherche sur des pièces attachées. JotSpot entend convaincre les entreprises par
des versions hébergées et préparamétrées de sa solution, dans l'année qui vient.
Les deux premières versions sont Class Reunion (outil de gestion de réunion) et Bug
Reporter (outil de gestion des rapports de bugs informatiques), qui se rapproche de
Splunk. On a là visuellement des «boîtes», plus simples à appréhender que des
informations éparpillées entre forums, blogs, tutoriaux, etc.
Des projets européens
Ces logiciels hébergés peuvent bien sûr contenir du texte, comme tous les Wikis.
Mais ils intègrent aussi des codes et templates réutilisables, ce qui permet à des
développeurs de créer par-dessus des applications personnalisées ou de simples
extensions. «La plupart des gens nous perçoivent comme une simple application wiki
hébergée. Mais nous sommes une plate-forme pour construire des applications
collaboratives», indique Joe Kraus. «Le Wiki est un peu le hub idéal pour les
applications hébergées.»
En France, CaféWiki promeut le même type d'outils. Mais les sociétés ne sont pas
encore légion. Habitudes et peurs de l'inconnu amènent les employés, s'ils ne sont
pas guidés, à passer par les outils et méthodes bien assimilés: simples dossiers
partagés sur le réseau interne, intranet, portail RH, etc. Les éditeurs vont donc devoir
évangéliser et (dé)montrer l'intérêt de leurs solutions pour faire en sorte que les
projets Wikis ne soient pas portés dans les entreprises que par quelques rares et
zélés convertis, regardés un peu bizarrement...
Source : http://www.zdnet.fr/entreprise/management-
rh/collaboratif/0,50007183,39341858,00.htm
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Communautés de pratique: mettre les
connaissances en action
ZDNet France
Capter et faire circuler l’information sont des facteurs clés de compétitivité. Mais
comment tirer le meilleur parti du capital de connaissances de l’entreprise ? C’est
tout l’enjeu des communautés de pratique.
Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont pris l'habitude de travailler en réseaux :
réseau de communication, réseau de partenaires externes, réseau relationnels des
salariés...
Dès lors, pour faire face à un problème, la question n'est plus tellement « que faire ?
» mais plutôt « qui a la solution ? ».
Il peut arriver également que les communautés n'existent pas encore, par exemple
dans le cas d'une fusion entre sociétés. Il va falloir alors créer les synergies et
apprendre aux salariés à travailler ensemble, en tenant compte des différentes
cultures.
Pour Joël Frigière, University Manager chez Arcelor, «le vrai challenge, c'est de créer
la culture du partage. Or dans l'entreprise, chacun partage s'il comprend que c'est
son intérêt. D'où l'importance d'ancrer le partage d'informations dans l'intérêt
individuel du salarié, en l'évaluant et le récompensant en ce qu'il contribue à la
performance collective. »
Source : http://www.zdnet.fr/entreprise/management-
rh/collaboratif/0,50007183,39213037,00.htm
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Clever Age
Le choix d’une solution portail est rendu complexe par la multitude des offres
disponibles sur le marché. Un travail sur l’expression des besoins permet néanmoins
de restreindre fortement la liste des prétendants.
Pour le terme portail, c'est pareil. Afin d'éviter toute confusion, nous avons donc
choisi de prendre une définition très fonctionnelle : un portail devient une porte
d'accès Internet public et/ou privée à un agrégat de contenus et d'applications.
Une fois cette définition prise, il est possible de « descendre d'un cran ». On
commence alors à pouvoir faire le lien entre le besoin et la technique. Rapidement,
on constate que derrière le besoin portail se cachent trois briques techniques :
Etant donné que chacune de ces briques nécessite de mettre en œuvre des
solutions techniques complètement différentes, on comprend mieux l'importance de
définir ses besoins suivant ces axes. Il faut également conserver à l'esprit que si le
besoin couvre au minimum 2 briques, il faudra s'assurer de la bonne intégration des
2 solutions techniques retenues. Essayons maintenant de décrire la couverture
fonctionnelle de ces briques.
Couverture Fonctionnelle de la brique « gestion de contenu »
Les outils de gestion de contenu Web reposent sur une séparation entre contenu et
présentation. L'interface Back-Office (accessible uniquement aux contributeurs)
permet de créer/modifier un contenu. Ce contenu est saisi sans aucune mise en
forme. Ensuite, on décide de restituer ce contenu sous différents formats : version
imprimable du contenu, affichage dans un bloc de page Web, version RSS (format
permettant l'échange de contenus entre partenaires), etc.
Les avantages par rapport à une gestion statique des contenus sont multiples :
diffusion d'un même contenu sur plusieurs canaux (page d'accueil Web, version
imprimable, newsletter, ...), facilité de modification de la charte graphique, possibilité
de contrôler le cycle de vie du contenu (date de mise en ligne, date d'archivage, ...),
autonomie des contributeurs (la création d'un nouveau contenu ne nécessite aucune
intervention technique), etc. La brique gestion de contenu est à nos yeux
indispensable à tout projet portail.
La mise en œuvre de cette brique devient envisageable et bénéfique dès lors que le
projet est bien avancé. Lorsque ce besoin apparaît trop tôt dans le projet, il est
souvent la conséquence d'une « sur-spécification » liée à la « peur de manquer »,
plutôt que le résultat d'une analyse pragmatique du besoin.
Une des clés assurant un choix adapté est donc d'organiser son analyse des
besoins sur ces trois axes. Il est également important de se projeter à moyen
terme. En effet, un choix court terme de gestionnaire de contenu peut s'avérer
bloquant dans la perspective de mise en place d'un portail d'intégration. Enfin, il est
important de faire ce choix de manière transverse. Ces outils ont vocation à être
généralisés à de nombreux projets (site Web, site partenaires, intranet, ...). Lier vos
choix à un seul projet est souvent préjudiciable. Ces choix doivent également être
faits en prenant en compte votre environnement technique, les compétences de vos
équipes, votre sensibilité aux différents modèles économiques (éditeurs, logiciels
libres, ...), etc.
Ces choix doivent être les vôtres et non celui de vos intégrateurs. N'oubliez pas que
« les intégrateurs passent et que les produits restent ».
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Dix critères pour choisir son système de
gestion de contenu
On distingue généralement deux grandes catégories de projets web. D'une part les
projets tactiques qui consistent à mettre en oeuvre, rapidement et à moindre coût,
des sites répondant à des besoins précis et relativement standard: intranet de projet,
site institutionnel ou événementiel, etc. D'autre part les projets dits "d'infrastructure",
visant à construire un socle technique commun à l'ensemble des projets de gestion
de contenu de l'entreprise.
Les premiers sont ciblés par une multitude de progiciels clés en mains qui possèdent
tous une philosophie propre et une couverture fonctionnelle très variable. Dans le
cas des nombreux CMS open source, leur coût est réduit et leur mise en oeuvre
souvent accessible aux non informaticiens.
Quelle que soit la typologie du projet, au moins dix critères doivent être pris en
compte pour ne pas se tromper dans le choix du système de gestion de contenu
(CMS pour Content Management System). Au premier rang desquels la couverture
fonctionnelle, la simplicité d'utilisation et la capacité d'intégration au système
d'information de l'entreprise. Ces critères devront bien sûr être pondérés en fonction
de la nature de chaque projet. Une expression du besoin très précise et une grande
objectivité sont donc incontournables à ce stade.
1. Personnalisation éditoriale et fonctionnelle du front-
office
L'architecture des templates graphiques est un point sensible car elle détermine une
part importante des coûts de maintenance et d'évolution. Si ce critère est
prépondérant, les solutions comme SPIP - qui s'appuient sur des langages
propriétaires et de vieux standards techniques - sont à éviter, au profit d'offres
comme XULit! basées sur les standards actuels (XHTML + CSS2).
http://www.zdnet.fr/entreprise/management-
rh/collaboratif/0,50007183,39169572,00.htm
A COMPLETER
Comprendre les solutions de gestion de contenus
en entreprise
Par Xavier Fournier-Morel*
Techmetrix.net - Mercredi 15 janvier 2003
Introduction
Dans le contexte très actif de la réalisation et des mises à jour quasi exponentielles
des sites Web (Intranet, Extranet, Internet), les outils de gestion de contenus -
Content Management System (CMS)-, font partie des solutions incontournables pour
de nombreuses entreprises. Derrière le terme de "gestion de contenu", on trouve une
grande variété de fonctionnalités et de domaines applicatifs, qui sont définis dans le
concept de Enterprise Content Management (ECM).
Par "gestion" il faut entendre toute le cycle de vie d'une information : Depuis la
création ou la capture du contenu, son stockage et maintien en versions, sa
structuration et son classement, jusqu'à sa publication et son déploiement sur un ou
plusieurs sites.
Par "contenus" on retiendra ici aussi bien des fichiers (ex : documents, images
etc.), des données structurées ou semi-structurées (ex : articles éditoriaux,
catalogues etc.), que des informations à caractère multi-media (ex : présentations
vidéo, sons etc.).
Le "front-office"
On voit donc que tout l'enjeu d'une solution CMS se situe ici dans l'implémentation
de mécanismes réalisant la glue entre 2 mondes : la masse d'information de
l'entreprise d'une part, et la diversité des canaux de diffusion qui devront véhiculer
cette information.
La création d’un portail d’entreprise est l’occasion de redéfinir les prises de parole,
refondre certains processus et formaliser des profils de collaborateurs. Autant de
défis qui nécessitent une démarche rigoureuse et objective.
Derrière ces objectifs simples se cachent des projets complexes qui remettent
souvent en cause le travail engagé depuis plusieurs années, par des dizaines voire
des centaines de collaborateurs. Autant dire que l'enjeu technologique, s'il est
important (il faut que l'outil fonctionne et soit pérenne), n'est que rarement décisif.
Pour réussir, le chef de projet doit non seulement piloter sa mission avec objectivité
et rigueur, mais aussi fédérer par son charisme et la qualité de son écoute.
Pragmatique, il enchaîne les étapes en fonction de ses besoins sans jamais perdre
de vue que le facteur clef de succès est l'adhésion.
Avant de se lancer dans un projet long, coûteux et risqué, il est indispensable d'en
valider l'opportunité. Il
"suffit" pour cela de répondre à des questions simples comme:
Qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui?
Quel est le manque à gagner?
Quelles économies potentielles pourraient être réalisées?
Combien de temps doit être économisé, à l'avenir, pour telle ou telle action?
Cette étude - pas plus d'une quinzaine de jours de travail - doit suffire pour identifier
la nature du problème (productivité, communication interne, accès à l'informatique,
etc.) et amener la maîtrise d'ouvrage à positionner le projet. Ce faisant, elle réalise
un premier choix important, favorisant soit un support à dominante "communication",
soit un outil de travail à dominante fonctionnelle (accès aux applications, information
métier, etc.). De ce premier choix fondamental découlent tous les autres, y compris
celui consistant à étudier telle ou telle solution technique.
Sources:
(1) Accenture, Outlook magazine volume XV-1, juin 2003
(2) Accenture, Outlook magazine volume XIII-2, juin - septembre 2001
(3) Accenture, 2e trimestre 2002
3. Convaincre la direction
Pour aller plus loin, le chef de projet doit faire adhérer les décideurs à sa vision.
Cette étape est fondamentale, dans la mesure où seuls les scénarios listés dans la
vision ont une chance d'être étudiés lors de l'étude de faisabilité. Autant dire qu'à ce
stade, une erreur ou une omission auront des répercussions très importantes.
Paradoxalement, le chef de projet ne peut compter que sur son expérience, sur
l'analyse d'étude de cas plus ou moins comparables, et parfois quelques chiffres clés
(fiables). Autant d'éléments empiriques pas vraiment rassurants pour une direction!
D'où l'intérêt de l'étude d'opportunité réalisée en amont: elle crédibilise la vision sans
nécessiter un investissement trop important.
Une fois la direction convaincue et le budget alloué, le projet peut réellement débuter.
En commençant par fédérer les publics impliqués: utilisateurs finaux, managers,
partenaires, etc. Suivent alors l'expression des besoins et l'étude de faisabilité.
4. Fédérer
Les utilisateurs n'aiment pas changer leurs habitudes. Encore moins quand il s'agit
"d'informatique". La première étape clef du projet consiste donc à les convaincre du
bien-fondé de la démarche. Il faut les amener à identifier puis comprendre les
dysfonctionnement, pour enfin leur laisser entrevoir les apports de la nouvelle
solution. En clair, il s'agit de réaliser une conduite du changement fondée sur le
dialogue et la concertation. L'objectif final étant de créer un cadre favorable au projet
et à l'appropriation de la nouvelle solution.
Mais attention, cette action implique fortement la direction. Car une fois les
collaborateurs informés, il est extrêmement périlleux de faire marche arrière et de
remettre à plus tard la réalisation de l'intranet ou du portail.
C'est pourtant l'un des principaux écueils constatés sur le terrain: le projet ambitieux
s'enlise et n'aboutit pas ou se transforme en site sans valeur ajoutée. L'impression
laissée sur les utilisateurs est catastrophique: non seulement le projet ne sert à rien,
mais il monopolise en plus des ressources qui seraient bien utiles au quotidien!
Attention donc à bien mesurer l'engagement réel de la direction. S'il n'est pas total,
mieux vaut reporter le projet et entreprendre une action de sensibilisation des
décideurs.
Pour réussir, mieux vaut commencer avec un minimum de profils et proposer une
personnalisation explicite (le collaborateur peut puiser dans une liste de sources
d'informations et d'applications et les ajouter à son profil). Ensuite, en fonction des
statistiques d'utilisation et en interrogeant les utilisateurs, il sera possible d'affiner les
profils et la segmentation de l'information.
De bons profils reposent sur des besoins communs (contenus et applications) et des
habilitations de même niveau. Essayer de coller à l'organisation de l'entreprise est
donc inutile même si des similitudes peuvent apparaître: commerciaux, production,
cadres stratégiques, etc.
Par définition, un portail d'entreprise rassemble toutes les informations et tous les
contenus utiles aux différents profils de l'entreprise. Si l'on n'y prend pas garde,
l'expression des besoins glisse vite vers celle de chaque application. La tâche est
alors gigantesque!
Au-delà de la plate-forme technique, tous les aspects cités ci-dessus doivent être
validés en gardant à l'esprit la cohérence de l'ensemble. Quand l'annuaire
d'entreprise n'existe pas, il devient un projet à part entière qui doit être lancé avant la
création du portail: l'expérience montre en effet que plusieurs mois - parfois plusieurs
années ! - sont nécessaires pour l'alimenter.
En conclusion
La méthode à suivre pour réussir un projet de portail s'apparente à celle utilisée pour
un projet informatique classique plus que pour un projet de site internet. Le chef de
projet doit en permanence rechercher le consensus entre des objectifs économiques
établis par la maîtrise d'ouvrage (MOA) et les besoins des utilisateurs finaux.
Impliquer ces derniers en amont du projet est un atout à double tranchant qui peut se
retourner contre le projet si les promesses ne sont pas tenues.