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2. DOMAINES ET CONTRAINTES D'UTILISATION
Nous appellerons îlot de production un
regroupement de postes de travail traversé par des flux
de matières utilisant ces postes dans un ordre variable
d'une gamme à l'autre.
Par contre, lorsque les flux de matières utilisent les
postes dans un ordre immuable d'une gamme à l'autre,
nous parlerons de ligne de fabrication.
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6.1 Exemple IMPLANTATION 1
Implantation d'un îlot de production selon la méthode
des chaînons.
P1 A D B E 25
P2 F B D A G B 43
P3 F B D A 15
P4 A C B 24
P5 A
E.HILALI B C D 90
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La fréquence des lots de fabrication est identique
pour toutes les pièces.
Les lots de transfert d'un poste à l'autre
représentent toujours le même fractionnement du
lot de fabrication.
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ETAPE 3-1 : TRACER LA MATRICE DES FLUX
(OU TABLE DES CHAINONS) :
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Chaque case de la
matrice représente
un chaînon. Ainsi la
case marquée "*" est
l'intersection de la
ligne E et de la
colonne B. Elle
représente le chaînon
BE ou EB. Le sens de
parcours de la liaison
n'est pas pris en
compte, car il n'est
pas nécessaire pour
la détermination des
positions relatives
des postes de travail.
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ETAPE 3-2 : INVENTORIER LES CHAINONS
EMPRUNTES ET DETERMINER LEUR INDICE DE
FLUX :
L'indice de flux représente la
fréquentation du chaînon considéré
par les lots de transferts. Pour
remplir la matrice, il faut reprendre
chaque gamme et inscrire, dans
chaque case représentant un
chaînon emprunté, le nombre de
lots de transferts qui y transitent.
Ainsi, pour la gamme de la pièce
P1: A - D - B - E, les chaînons
concernés sont les chaînons AD, DB
et BE. Le nombre de lots de
transfert étant de 25, nous
inscrivons 25 dans les cases
relatives à ces trois chaînons.
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Nous remplissons ainsi toutes les cases concernées
par l'ensemble des gammes et si un même chaînon
est emprunté par plusieurs gammes nous totalisons
les indices de flux relatifs à chacune d'elle.
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La matrice complète est la suivante :
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ETAPE 3-3 : DETERMINER LE NOMBRE DE
CHAINONS POUR CHAQUE POSTE DE TRAVAIL :
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Etape 4 : Tracer l'implantation théorique
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La méthodologie à appliquer est la suivante :
Méthode des chaînons : tracé de l'implantation théorique
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Deuxième itération :
•Sélectionner le poste (non placé) le plus chargé en
chaînons : le poste le plus chargé après le poste B
est le poste A classé deuxième avec quatre chaînons
•Choisir un nœud de la trame et inscrire à côté le
nom du poste :
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Troisième itération :
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ETAPE 4-2 : MODIFIER
E.HILALI
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ETAPE 4-3 : VERIFIER L'IMPLANTATION EN
TRAÇANT LES DIFFERENTS FLUX:
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Etape 5 : Adapter l'implantation théorique dans
les locaux prévus
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Remarque :
Dans le cas où les possibilités d'entrée et sortie (E/S) des
matières sont limitées, par exemple lorsqu'il existe qu'une
seule entrée possible et une seule sortie possible ou encore
lorsque les matières ne peuvent entrer et sortir qu' en un seul
point de l'atelier, il est fortement conseillé de considérer ces
entrées et sorties comme des postes de travail. Pour l'exemple
ci-dessus, en considérant l'un des accès dans l'atelier comme
entrée des matières et l'autre comme sortie, les gammes des
pièces deviendraient :
Pièce P1 : IN ->A -> D -> B -> E -> OUT
Pièce P2 : IN -> F -> B -> D -> A -> G ->B -> OUT
avec IN = poste d'entrée des matières et OUT poste de sortie
des matières. L'étude ferait alors intervenir deux chaînons
supplémentaires par gamme correspondant aux passages des
matières par l'accès à l'atelier.
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6.2 Exemple IMPLANTATION 2 : implantation en ligne de
fabrication
Le bureau des méthodes a défini des familles de gammes qui se
caractérisent par l'utilisation des mêmes postes de travail. Les
familles que nous avons retenues sont au nombre de 6 et
nécessitent 7 postes de travail qui interviennent toujours dans le
même ordre.
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Etape 2 : Collecter les données relatives aux gammes opératoires
Voici sous forme de tableau ces gammes :
Gamme opératoire
Repère famille
10 20 30 40 50
GU D P R T
GV F M R T
GW F P R
GX D F P V
GY D F M R V
GZ D F R T V
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Etape 3 : Appliquer une méthode d'implantation
GZ : D---------F---------R---------T---------V
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GZ : D---------F---------R---------T---------V
Ajoutons maintenant la gamme de la famille GY :
GZ : D---------F---------R---------T---------V
GY : D---------F----M----R-------------------V
Le poste M s'intercale tout naturellement entre les postes F et R.
L'accordéon s'allonge :
GZ + GY : D------F------M-----R-------T---------V
Ajoutons la gamme de la famille GX :
GX :
D---------F---------M-------R---------T---------V
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D---------------F-----------------------------------P------------------------------
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Un nouveau poste apparaît : c'est P. Mais il est impossible de le situer avec
précision. Il est situé entre F et V.
Ajoutons une nouvelle gamme, soit GW :
GZ +GY :D------F---M---R---T---V
GX : D------------F----------------------P----------------V
GW : -----------F---------P---------R
D---------F--------< >--------R---------T---------V
GV :
P
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F---------M--------R--------T
Cette gamme n'apporte rien. Voyons la dernière
M
D-----F-----< >--------R------T-------V
GU:
P
D-----F------P---------R------T
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Etape 4 : Tracer l'implantation théorique
La gamme fictive constitue la meilleure implantation théorique. Mais
cette implantation ne minimise pas la somme des déplacements entre
les postes du fait de la longueur de la ligne. Pour limiter les
déplacements on peut donner à la ligne des formes différentes. Nous
proposons quatre solutions, la dernière mettant en évidence le principe
du regroupement par niveau.
Les postes de la ligne de fabrication pourront être soit :
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2°) disposés en U
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3°) alternés le long de la ligne à l'image des
chaînes transfert :
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4°) regroupés en niveaux.
Notons d'abord que la gamme fictive évite toujours les
croisements qui n'apparaîtront que lors de regroupements dont le
nombre de niveaux est faible. Illustrons cela en considérant les
postes suivants de notre exemple (nous supposerons que tous les
chaînons possibles entre ces postes existent):
P R T V
Le regroupement en deux
niveaux donne :
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Les chaînons PT et RV se croisent. Ce croisement a disparu dans tous
les regroupements à trois niveaux sauf pour la configuration suivante
qui n'est en fait qu'une déformation de la représentation précédente :
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Le regroupement par niveau se fait par approches successives.
Nous obtenons assez facilement l'implantation sans croisement ni
retour :
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Etape 5 : Adapter l'implantation théorique dans les locaux
prévus
A l'aide de l'implantation théorique retenue on pourra, avec un
plan de masse des locaux et des maquettes à la même échelle des
postes de travail, réaliser l'implantation définitive.
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méthode Craft
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6.3 Exemple IMPLANTATION.3 : méthode Craft
L'entreprise de chaudronnerie COPARE a trouvé en
zone industrielle quatre locaux séparés à proximité
les uns des autres, de surfaces utiles identiques et
de forme rectangulaire. Il s'agit d'y implanter les
nouveaux ateliers de découpe laser, d'emboutissage,
de soudage et de peinture. Les positions relatives
des locaux sont données par le plan de masse ci-
joint
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Les distances entre les différents locaux sont
indiquées en mètres dans le tableau suivant :
3.Répéter :.
calcul de la valeur du critère pour cette solution
échange de l'emplacement de deux centres de production.
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ETAPE 3-1: DETERMINER UN CRITERE DE
VALIDATION DES SOLUTIONS D'IMPLANTATION:
lp = S (F * D)
avec
F : indice de flux entre deux ateliers
D : distance entre les deux locaux occupés par les deux
ateliers
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ETAPE 3-2 : CHOISIR UNE IMPLANTATION DE
REFERENCE :
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Lecture du tableau "Longueur parcourue" : pour la case
(B.L2, C.L3), la valeur 50 est le produit de la valeur 10 de la
case (B,C) du tableau des fréquences par la valeur 5 de la
case (L2, L3) du tableau des distances.
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Echange de l'emplacement de deux centres de
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Voici les résultats de cette deuxième itération
- L1 L2 L3 L4 Valeur du critère
1er B A C D 1685
2e A B C D 2035
3e C A B D 2505
4e D A C B 1205 (meilleure
solution)
5e B C A D 1740
6e B A D C 1735
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ETAPE 3-4 : SELECTION DE L'IMPLANTATION QUI A
LA MEILLEURE VALEUR DE CRITERE:
La valeur du critère est améliorée; elle devient 1205. Nous
avons une nouvelle implantation de référence pour une
troisième itération. Si nous arrêtons le calcul à ce stade,
nous savons que la meilleure solution parmi celles que
nous avons envisagées est la nouvelle implantation de
référence. Si nous effectuons cette troisième itération,
nous trouverons une solution pour laquelle la valeur du
critère est de 975. Elle correspond à l'implantation
A,D,C,B. La quatrième itération ne permettra pas
d'améliorer la valeur du critère. C'est donc la meilleure
que nous trouverons en procédant ainsi. C'est également
l'implantation optimale. (ici, le nombre de solutions étant
de 24, il est aisé de le vérifier). Lorsque le nombre de
centres à implanter croît, il est difficile d'envisager toutes
les solutions donc de E.HILALI
savoir si par cette méthode le
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résultat obtenu est optimal.
Etape 4 : Tracer l'implantation théorique