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Stage de Fin d’Etudes Année universitaire 2007 -

2008

Sommaire  :
Dédicaces
Remerciements
Sommaire …………………………………………………………..03
Introduction générale……………………………………………...06
Première partie :
STRUCTURE ET ORGANISATION INTERN DE LA BMCI

Chapitre I : Le cadre institutionnel du secteur bancaire

A. Le rôle de la banque……………………………………
10
B. La banque dans son environnement……………………
10
C. Les instances de régulation ……………………………
11
D. Les lois et réglementations………………………….....11
E. Classifications des banques……………………………12
F. Une présence marquée des banques étrangères……….13
G. Typologie de clientèle …………………………………13
H. Besoins de la clientèle…………………………………14

Chapitre II : Identification organisationnelle du groupe BMCI

A. L’historique…………………………………………..15
B. Les activités…………………………………………..18
C. Les produits commercialisée par la BMCI..................19
D. La performance de la BMCI.........................................21
E. Les filiales……………………………………………23
F. Le système d’information au sein de la BMCI………23

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G. Les actionnaires de la BMCI………………………...25


H. Le groupe BMCI Agadir……………………………..25

Chapitre III : Présentation de l’Agence Hassan II

A. Fiche technique de l’Agence Hassan II………...........27


B. Organigramme de l’Agence Hassan II………………28
C. Les tâches effectuées ……………………………….28
 

Deuxième Partie  :

MAITRISE ET CONTROLE DE LA PROVENANCE DES CAPITAUX


AU SEIN DE LA BMCI

Chapitre I : le blanchiment des capitaux

A. origine de l’expression……………………………..38
B. Description de processus…………………………..39
C. Les méthodes de blanchiments…………………….40
D. le cadre juridique de lutte contre le blanchiment des
capitaux …………………………………………..43

Chapitre II : La lutte contre le blanchiment des capitaux au sein de la


BMCI

A. Définition du blanchiment …………………………48


B. Les sources du blanchiment………………………..50
C. Les risques pour la banque…………………………51
D. Comment ce prémunir du risque de blanchiment ?...52
a. L’organisation interne……………..53

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b. Procédure de vérification………….54
E. Les indices susceptibles de la banque pour éveiller les
soupçons …………………………………………...59
a. Les indices généraux………………59
b. Les indices pour les opérations de caisse
c. Les indices pour les opérations de compte
de dépôt………………………………59
d. Les opérations avec les pays non
coopératifs……………………………60
e. La clientèle sensible………………….60
F. Le comportements adoptés en cas de doute………….61
G. L’évolution prochaine du dispositif de lutte contre le
blanchiment…………………………………………..62
Synthèse…………………………………………………………...65
Conclusion générale ……………………………………………..67
Bibliographie……………………………………………………..69
Annexe……………………………………………………………70

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Introduction générale  :
« Pour réussir la relation client banque et lutter contre le blanchiment
d’argent, L'information doit être le mieux partagée possible».

Le réseau bancaire joue un rôle prépondérant dans l’économie marocaine. Il a


connu diverses réformes qui en font aujourd’hui un système moderne, adapté
aux besoins de la société comme à ceux des entreprises. Tous les services et
produits bancaires modernes sont proposés par les principales banques du pays
.
Mon chois à opter sur le secteur bancaire du fait que ce dernier détient la
meilleur organisation dû à son rôle d’acteur économique dans la scène
marocaine et international.
Au sein de la BMCI j’ai pris connaissance de la procédure « anti-blanchiment
des capitaux », ce qui ma motiver pour la choisir comme thème de stage de fin
d’étude.

Ainsi, Au cours des dernières années, et en particulier depuis les événements du


11 septembre 2001, l’effort international de lutte contre les abus du système
financier a redoublé d’importance. Le blanchiment des capitaux est devenu un
problème mondial qui menace non seulement la sécurité des États mais aussi la

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stabilité, la transparence et l’efficacité de leur système financier, ce qui a pour


effet de miner leur prospérité économique.

La lutte contre le blanchiment relève de la déontologie qui définit le


comportement à manifester et les règles à respecter pour se prémunir du risque
de blanchiment des capitaux d’origine illicite.
Un groupe bancaire de la taille de PNB PARIBAS, et en raison du dynamisme
de son développement, de la diversité des métiers exercés, et de l’étendue de ses
implantations géographiques, est particulièrement exposé aux tentatives
d’insertion dans les circuits économiques de l’argent provenant d’une activité
pénalement répréhensible.

Afin de bien cerner cette nouvelle problématique au sein de la direction


régionale de la BMCI Agadir, j’ai jugé opportun d’amener une étude qui a
pour objectif d’observer la manifestation du blanchiment des capitaux dans le
secteur bancaire et plus spécialement le cas de la BMCI pour ensuite apporter
les recommandations nécessaires.
Dans la première partie, nous allons faire une présentation de la BMCI qui
traitera l’historique de cette dernière, son environnement économique, ainsi
qu’une présentation de l’Agence Hassan II ou j’ai effectuer mon stage tout en
présentant sa fiche technique, son organigramme, et les différents travaux
effectués pendant ma période de stage.
Et dans la deuxième partie nous allons traiter le cas de la maîtrise et contrôle
de la provenance des capitaux au sein de la BMCI et des solutions pour lutter
contre ce phénomène.

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Première Partie  :

STRUCTURE ET
ORGANISATION INTERNE
DE LA BMCI  :

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Chapitre I  :Le cadre institutionnel du


secteur bancaire
Le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans l’économie marocaine. Il a
connu diverses réformes qui en font aujourd’hui un système moderne.

En effet, jusqu'à 1943, le système bancaire n'était soumis à aucune


réglementation, un arrêté a été institué au mois de Mars de la même année afin
de tenter d'organiser et de contrôler l'activité bancaire qui s'appliquait à la
zone sud et qui a été étendu à Tanger. Ces mesures ont provoqué, à partir de
1962, une situation d'écrémage sur les banques. Depuis 1991, un certain
nombre de mesures ont été prises, il s’agit en l’occurrence de la levée, par les
autorités monétaires, de l’encadrement, la libéralisation de l’ensemble des
intérêts débiteurs et créditeurs (sauf pour les intérêts appliqués pour les crédits
à l’exportation et les crédits à moyen terme accordés aux PME); la
diversification des intermédiaires financiers, par la création de deux nouvelles
banques; l’adoption de règles prudentielles permettant un contrôle adéquat de
l’activité bancaire ; l’adoption de normes internationales.

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Dans les dernières années, le secteur bancaire poursuit son mouvement de


concentration. Les banques françaises déjà particulièrement présentes au
Maroc par le canal de trois filiales locales, bénéficient de la restructuration du
secteur.

A. Le rôle de la BANQUE  :

La banque est un intermédiaire financier à vocation et rôle économique


Les services liés à l’utilisation de l’argent sont :
 Collecte de l’épargne (dépôts)
o Dépôts a vue
o Dépôts à terme
o Bons de caisse
 Distribution des crédits :
o Crédits par décaissements / Crédits par signatures
o Crédits a court termes / Crédits a moyen et long termes
o Crédits de fonctionnement / Crédits d’investissement

B. La banque dans son environnement  :

Les principaux métiers de la banque (de détails) :

 Collecte de l’épargne (Agences de Proximité)


 Financement des entreprises et des particuliers

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 Financement des opérations avec l’étranger

Les métiers annexes :

 Les opérations de Marché Financier


 Rapatriement des Devises
 Monétique
 Assurances
C. Les instances de régulation  :

a. BAM – Banque Al Ma Ghrib :


Institut d’émission : dont la fonction est le suivi de la masse monétaire pour
contrôler l’inflation ainsi que la prise de mesure de régulation des crédits à
l’économie.

Banque Central : Banque des banques, avances en compte (taux d’enfer et de


super enfer) sur la base des bons du trésor souscrit par les banques.

b. L’office des Changes :


Etablissement Publique relevant du Ministre des Finance.
Triple mission :
 Edicter les mesures relatives à la réglementation des changes ;
 Constater et sanctionner les infractions (corps des inspecteurs crée en
1963) ;
 Etablir les statistiques du commerce extérieur du Maroc.

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D. Les lois et réglementations  :

La Banque est une société commerciale définit par la loi bancaire du 06 juillet
1993 comme une personne morale qui exerce à titre habituelle et
professionnelle l’une des activités suivantes :

 Réception de fonds du public ;


 Distribution des crédits ;
 Mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur
gestion.

Sachant que la Banque comme établissement est cerné par 8 lois :

 La Loi Bancaire : du 06 juillet 1993 remplacé par la loi du 25


janvier 2006
 Code de Commerce
 Dahir des Obligations et Contrats
 Arrête du Ministère des Finances
 Décisions Réglementaire du B.A.M.
 Accords Interbancaire (via le G.P.B.M. Groupement Professionnel
des Banques du Maroc)
 Les Usages
 R.U.U. Règles et Usances Uniformes (régissent le Commerce
International via la C.C.I. la chambre du commerce International

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E. Classification des Banques  :

Il existe au Maroc deux formes de banques, les Banques Commerciales au


nombre de 11, et les Sociétés de Financement dont existe trois formes : les
sociétés de crédit à la Consommation, les sociétés de Leasing et les sociétés de
Facturations.

F. Une présence marquée des banques étrangères  :

Les grandes banques privées du royaume comptent dans leur actionnariat des
banques étrangères plus ou moins impliquées dans leur gestion. On recense:
- Des filiales françaises :
 BNP PARIBAS contrôle 63,12% de la Banque Marocaine pour le
Commerce et l’Industrie (BMCI) ;
 La SOCIETE GENERALE contrôle 51,9% de la Société Générale
Marocaine de Banque (SGMB) ;
 Le CREDIT AGRICOLE contrôle 51% du Crédit du Maroc.
- Des participations étrangères minoritaires mais significatives et
s’accompagnant d’accords commerciaux :
 Le CIC, depuis juin 2004, avec 10% dans le capital de la Banque
Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE) ;
 SANTUSA HOLDING (Espagne) avec 14,48% du capital
D’ATTIJARIWAFA BANK ;

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 LE CREDIT AGRICOLE avec 1, 44 % du capital de ATTIJARIWAFA


BANK, mais présent à hauteur de 34% dans les filiales stratégiques que
sont WAFA SALAF.
G. Typologie de Clientèle  :

1- Clientèle Acquises : ça englobe la clientèle possèdent déjà un compte


bancaire au sein de la banque, cette clientèle qui est à Fidéliser.
2- Clientèle Potentilles : clients déjà possèdent un compte chez les autres
banques où utilisant des produits de substitution (POSTE), cette clientèle est à
Conquérir.
H. Besoins de la Clientèle  :

 Besoins de Sécurité : des fonds et des capitaux via les


Comptes Bancaires.
 Besoins de Commodité : Pouvoir utiliser les fonds
confiés à n’importe quel moment et n’importe quand
via :
- Service Caisse : versement espèces, chèques, effets,
virements émis,change manuel …
- Moyens de paiement : Carte Guichet, LCN ...
 Besoins de Rentabilité : Rentabiliser l’épargne où
l’excédent de trésorerie, ou lieu de la laisser geler et
improductive.
- Formule de Placement Bancaire : Bons de Caisse, Dépôt à
Terme, Compte sur Carnet

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- Formule Non Bancaire : Produits du Marché Financier, les


valeurs mobilières, SICAV’s.
- Formule de l’Etat : Bons de Trésor, l’Emprunt National

 Besoins de Financement : Afin de financer des Besoins d’exploitation


(cycles d’exploitation) où Besoins d’investissements
(équipements).
- Formule de Crédit : Crédits de Fonctionnement / Crédits
Investissements

 Autres Besoins : Assistances, Conseil, Information et Formation

Chapitre II  : Identification


organisationnelle du groupe BMCI

La Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie se situe parmi les


premiers opérateurs financiers privés au Maroc. Elle exerce ses activités à
travers plus de 138 agences réparties sur l’ensemble du territoire marocain.

A - Historique  de la BMCI  :
La BMCI est issue de la banque national pour le commerce et l’industrie
Afrique (BNCIA), filiale du groupe français BNCI.

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En 1940, la BNCI s’est emplantée au Maroc via sa filiale la BNCIA dont le


siége était installé à ALGER. Trois ans plus tard (1943), la BMCI a vu e jour
avec l’apport par la BNCIA de ses biens immeubles. Mais ce n’est qu’en 1964
que cette dernière a cédé une partie de son capital permettant ainsi à la BMCI
de se marocaniser. La fusion, en 1960, de la BNCI et du comptoir national
d’escompte de paris a donné naissance au groupe Banque National de Paris
BNP qui a maintenu son actionnariat au niveau de la BMCI.
L’introduction en bourse de la BMCI a eu lien en 1972. La banque a finalisé, en
1977, son activité de crédit à la consommation en créant la société UFAC
(devenu depuis BMCI-SALAF). Poursuivant sa politique de spécialisation, la
BMCI a crée, en 1986, la société Inter Leasing (actuellement BMCI Leasing)
filiale spécialisée dans les opérations de crédit-Bail.
A l’aube des années 90, la banque est confrontée à une importance crise. Mais
grâce à l’implication de la BNP dans la gestion opérationnelle, une
augmentation significative du capitale et une mise en place d’un plan de
restructuration 1994/1997 un nouveau temps fort est marqué pour la banque.
Engagée dans un processus d’assainissement, la BMCI s’est réorganisée par
métiers et a renforcé sa force de vente.
L’année 1995 a connu la restructuration de l’actionnariat de la BMCI à travers
la consolidation de la part d’AL Amane (devenue AXA Maroc) à 20% et l’entrée
de deux nouveaux actionnaires, la SANAD et le groupe HOLMARCOM, à
hauteur de 6% chacun.
An accord avec la libéralisation des marchés financiers, la BMCI a filialisé, au
courant de la même année (1995), l’activité d’intermédiation boursière en
créant sa société de bourse BMCI Securities (actuellement BMCI Bourse).

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Entamant le développement de ses activités de trésorerie et d’opérations de


change, la banque a mis en place sa salle des marchés en 1996 et a diversifié
ses produits destinés à la clientèle capitaliste en créant des SICAVs.
Poursuivant sont plan de développement, grâce à sa stratégie commerciale
agressive et au développement de ses activités financières, la BMCI a pu
consolider ses parts de marché dans un environnement de forte concurrence.
Cette situation est affermie aussi par la synergie de la BMCI avec la 1ére
banque de France BNP PARIBAS : groupe bancaire international, leader en
Europe et fort de la compétence de ses équipes et de ses implantations sur tous
les continents.
Enfin, pour accélérer le développement de ses activités et consolider sa position
de référence sur le marché marocain, la BMCI a procédé à une opération de
croissance externe par le rachat de 99,4% du capital d’ABN AMRO Bank
Maroc, en date du 2 novembre 2001.
La nouvelle banque, née de cette fusion, se situe aujourd’hui parmi les premiers
opérateurs privés de royaume.
.

La BMCI est aussi un des intervenants majeurs dans le crédit à la


consommation et le leasing grâce à ces filiales respectives, BMCI SALAF et
BMCI leasing, et aussi la CETEL

La CETELEM  :
CETELEM tout comme la BMCI est lié à BNP Paris. Les deux organismes sont détenteurs de
la BCC (BMCI Crédit Conso) la BMCI détient 51% de la BCC et la CETELEM détient 49%
en octobre 2004.

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La CETELEM est un établissement de crédit qui est accessible à tout le monde.


Les crédits conso passant par la BCC sont compris entre 5000 et 200000dh.

La CETELEM est spécialisé dans les crédits électro ménagers y compris ceux renouvelables
(par le biais des cartes : VIVA MASTER CARD et MASTER CARD, qui servent à faire des
retraits, des achats et virement de la part de la CETELEM avec un maximum de 50000DH)
mais elle est aussi privilégié pour les crédits perso vu la facilité d’octroi des crédits par une
procédure simplifiée :
Remplissage du dossier du client sur SCORING (système international d’analyse) et sur un
système expert qui permet la prise de décision (refus ou acceptation) ; ainsi que le montant
du crédit qui pourra être débloqué au client selon sa capacité, son salaire et ses exigences en
matière de remboursement.

Opter pour le SCORING a vivement participé à la minimisation des risques, aussi, la


CETELEM assure la gestion du recouvrement par envoi d’SMS en cas de non versement des
mensualités par le client, cela permettra à l’office de clarifier la situation des crédits à leurs
clients.

B,  Ces Activités  :

La BMCI exerce une activité de banque universelle qui s’adresse à tout type de
clientèle :

 Particuliers (y compris les Marocains Résidant à l’Etranger);

 Professionnels;

 Grandes Entreprises : Groupes nationaux et Firmes Multinationales;

 Institutionnels et Organismes Financiers;

 PME - PMI.

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En plus des services bancaires de base, la BMCI offre à sa clientèle une gamme
de produits qui répond aux besoins spécifiques du particulier, du professionnel,
de la Petite & Moyenne Entreprise et de la Grande Entreprise.
- Clientèle des Particuliers et des Professionnels ;
- Clientèle des entreprises ;
- Une expertise confirmée dans le domaine des entreprises ;
- Une banque résolument tournée vers l’international ;
- Une stratégie offensive sur le marché des particuliers et des professionnels
- Un acteur majeur dans les marchés financiers

C, les produits commercialises par la BMCI  :


 Carte reflex visa électron : La carte reflex visa électron est
une carte de retrait et paiement, à débit immédiat, qui offre au client une
maîtrise totale de sas dépenses. A chaque opération, une consultation se
déclenche automatiquement pour vérifier le solde et l’autorisation disponible
 Carte visa Classic  : la carte VISA Classic permet une grande
souplesse d’utilisation en paiement et en retrait grâce à des autorisations
élevés. Elle est chez les commerçants affiliés à VISA ainsi que dans GAB du
réseau interbank

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 Carte PRIVILEGE GOLD : Avec cette carte nous offrons à


nos clients haut de gamme, une carte aux capacités de paiement et retrait
étendues, assortie d’une multitude de services (commande de chéquier dans les
GAB BMCI, dépannage par chèque dans tout le réseau BMCI).
 Carte MASTERCARD INTERNATIONALE : Très
pratique pour les clients se déplaçant souvent à l’étranger. Cette carte leur
permet d’effectuer des paiements et retraits dans le monde entier.
 ASSUR-PLUS VIE : ASSUR-PLUS VIE garantit le versement
d’un capital déterminé à l’avance par le souscripteur, en sa faveur s’il est
atteint d’invalidité totale et définitive ou en faveur des bénéficiaires désignés
par lui ou à ses ayants droit, s’il décède
 ASSUR-PLUS RETRAITE : ASSUR-PLUS RETRAITE est un
contrat qui permet au client de se constituer une retraite par capitalisation
moyennant le versement de primes périodiques.
 ASSUR-PLUS REUSSITE : ASSUR-PLUS REUSSITE
permet de constituer progressivement une épargne par capitalisation pour
assurer le financement des études supérieures d’un enfant ou le doter d’un
capital destiné à faciliter son entrée dans la vie active.
 Secours plus (ISAAF MONDIAL ASSISTANCE-IMA) :
Secours Plus regroupe un ensemble de produits d’assistance complémentaires.
Secours Plus est destiné à toute personne résidant au Maroc et intervient
24h/24h et 7j/7j dans les cas suivantes :
- maladie, décès.
-panne, accident ou vol de véhicule.
- perte et vol de bagages.

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 PRESENCE PLUS : Ce contrat est une offre globale de


produits et services complémentaires qui contient 5 formules sont proposé au
client en fonction de ses revenus et de son endettement global.
 IM@AGINE: Ces une offre packagée pour les 18-25 ans
comprenant des produits et services bancaires adossés au compte de chèques et
des avantages extra bancaires.
Elle se décline en deux formules à proposer au client an fonction de sa
situation :
- formule  « jeune actif ».
- formule « jeune étudiant ».

D, La performance de la BMCI  :
Valeur en milliards de
Valeur en milliards
Elément DH
de DHS 2007
2006
Dépôts Globaux 35,29 48
Produit net global 1,83 2,1
Crédits à la caisse 27,4 36,7
Engagement par signature 14,3 17,2

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Résultat brut d’exploitation 0,972 1,228


Résultat net 0,537 0,666

Dans un contexte économique sensible, marqué par une vive concurrence, la


BMCI continue sa croissance rentable de l’ensemble de ses activités, en
développant les synergies entre les différents métiers et en poursuivant la
maîtrise de ses risques et de ses charges d’exploitation. Voici quelques
principaux indicateurs d’activité et de résultat
La BMCI a présenté son résultat 2007 lors d’une conférence de presse le 8 avril
2008 :
L’année 2007 a continué d’être marquée par une forte concurrence bancaire
mais aussi par de grandes réformes notamment avec l’application des nouvelles
normes bâloises et par l’initiation des normes comptables international IFRS.
Grâce à la contribution de ses métiers et filiales diversifiés, la BMCI a confirmé
son dynamisme en terme de la croissance et de rentabilité.

Au 31 décembre 2007, les dépôts globaux de la clientèle ont atteint 48 milliards


de dhs, soit une augmentation de 36% par rapport à l’exercice précédent. Les
crédits par caisse ont affiché un accroissement de 34% en passant de 27.4 à
36.7 milliards de dhs au 31 décembre 2007. De même, l’engagement par
signature a enregistré une hausse signification de 20% en passant de 14.3 à
17.2 milliards de dhs au 31 décembre 2007, confirmant à ce titre la position de
leadership de la BMCI.
Le PNB a augmenté de 15% pour s’établir à 2.1 milliards de dhs au 31
décembre 2007. Cette bonne performance traduit la propension confirmée de la
BMCI à maintenir sa croissance. Cette dernière s’est réalisée notamment grâce
à une progression significative de 26% des commissions et à la contribution

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des différents métiers et des synergies dégagées par les lignes de clientèle,
malgré la forte pression ressentie sur la marge d’intermédiaire.
Par ailleurs, tout en assurant la croissance et le développement des
infrastructures de la banque, les charges d’exploitation ont connu une hausse
limitée de 7% pour s’établir à 862 millions de dirhams au 31 décembre 2007.
Ainsi, le coefficient d’exploitation s’est amélioré de manière satisfaisante pour
passer de 44% en 2006 à 41% pour l’année 2007, confirmant ainsi la maîtrise
des charges d’exploitation.
En s’établissent à 1228 millions de dhs au 31 décembre 2007, le résultat brut
d’exploitation a augmenté de 20%. En progression constante, le résultat
courant s’affiche à 1043 millions de dhs au 31 décembre 2007, en hausse de
24% par rapport à 2006. Le résultat net a également progressé de 24% et
s’élève à 666 millions de dhs. Le ROE (return on equity) s’établissent ainsi à
19.9% contre 17.5% en 2006, confirme la dynamique de la banque et sa forte
capacité de croissance et de rentabilité.
Enfin, il a été également rappelé lors de cette conférence de presse excellents
résultats délivrés par FITCH RATING au Maroc. Le cabinet FICHE RATING a,
en effet, confirmé les notations délivrés en 2006 : F1+ pour le court terme et
AAA pour le long terme. Ces notes étant considérées comme les meilleurs
ratings délivrés au Maroc.

E, Filiales  :
La BMCI développe ses activités financières à travers plusieurs entités :

- BMCI GESTION : Gère 15 OPCVM (5 SICAV 'grand public' et 10 Fonds


Communs de Placements dédiés).

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- BMCI BOURSE : A pour mission l’exécution de transactions sur les valeurs


mobilières pour le compte de sa clientèle, la réalisation des opérations de
contrepartie et la participation au placement de titres.

- BMCI FINANCE : Intervient comme conseillé pour le montage et la conduite


des opérations stratégiques mais également pour la prise de participation dans
des entreprises à fort potentiel de développement et de croissance
- BMCI Leasing : crédit- bail mobilier et immobilier ;
- BMCI SALAF : crédit à la consommation ;
- BMCI OFFSHORE : financements en devises.
- BMCI Crédit Conso.
- BMCI Assurance.
- ARVAL Maroc.

F, Le système d’information su sein de la BMCI  :

Les agences de la BMCI sont dotées d’un système d’information ATLASS II, qui
à été développé par BNP Paribas pour son réseau international, ATLAS II est
une solution informatique qui facilite les applications propres à la BMCI. Ainsi
que la gestion des ressources humaines a donné la priorité à la promotion
interne pour accompagner l’effort de développent de la banque et cerner les
besoins liés aux ouvertures d’agences.

On trouve aussi les supports de communication interne « FORUM DES


CARRIERES » qui a pour objectif de favoriser la mobilité des collaborateur les

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informant sur les différents postes à promouvoir, « BMCI NEWS » qui relate les
derniers événements marquants la vie active de la BMCI.

En plus, la BMCI utilise le LOTUS NOTES comme moyen de communication


entre le personnel de la BMCI. LOTUS est un serveur Internet à usage limité ou
chaque agence peut échangé des e-mails avec tout le réseau BMCI ainsi que la
BNP PARIBAS.
Cela pour simplifier la procédure de circulation de l’information d’une part, et
pour procurer aux agents un moyen sécuriser favorisant la circulation des
informations les plus importantes d’autre part

G, Les actionnaires de la BMCI  :


Le capital social au 21 Janvier 2006 est de 882 599 300 DH, il est réparti
comme suit

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H, Le Groupe BMCI - Agadir :


Le groupe BMCI d’Agadir est composé de :
 La succursale Agadir KETTANI.
 16 agences au niveau de la région (Hassan II, Mohamed VI, FEDDYA,
TILDI, AZIZIA, BOUABID, DCHEIRA, SALAM, TIKIWIN, AIT
MELLOUL, BIOUGRA, TIZNIT, TIZNIT BALADIA, TAROUDANT,
OULED TEIMA, INZGANE).
 Deux nouvelles agences en cours d’ouverture à TROUDANTE et une à
AGADIR les FAR.

Le secteur d’exploitation dans lequel la BMCI opère est caractérisé par :


 Une forte concurrence, dans la mesure où toutes les banques sont
représentées à Agadir ;

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 Une forte présence des MRE qui constituent 30% des ressources de la
BMCI Agadir ;
 Une prédominance des professionnels sur la région ;
Le groupe BMCI Agadir se distingue par rapport aux autres banques par la
qualité de ses services, la compétence de son personnel ainsi que par la
transparence et le sérieux de ce dernier dans le travail. Avec un groupe de
17 agences et un effectif de plus de 85 personnes, la BMCI d’Agadir détient
9,7% des dépôts et 10,7% (statistiques 2004) des crédits accordés par les
banques d’Agadir. Le groupe détient également une position considérable
dans le réseau BMCI grâce aux compétences de son personnel et de ses
dirigeants.

Chapitre III : Présentation de l’Agence Hassan II

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A, Fiche technique  :

RAISON SOCIALE  : BMCI

FORME JURIDIQUE  : SOCIETE ANONYME

CAPITAL  : 1000271900 DH

SIEGE SOCIAL  : 26 PLACE DES NATIONS UNIES


CASABLANCA

PRODUCTEUR FISCAL  : 01084015

CNSS  : 1927774

Registre de commerce  : casa 4091

AGENCE HASSAN II

ADRESSE  : AVENUE HASSAN II AGADIR

PATENTE : 481 236 93

TELEPHONE  : 028 84 32 57
028 84 47 85
028 82 40 90

FAX  : 028 84 09 43

B, Organigramme  et structure  :

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Le directeur de
l’Agence
M. BOUABDA

CCP
Mme. EL MOUTTI

Agent Principal Agent de front


Agent Agent Back Office
office Mme. MOUKHLIS
administratif M. AMZIL
M. MKINCY
C, les tâches effectue  :
Au cours de mon stage au sein de la BMCI HASSAN II, j’ai eu l’opportunité de
pratiquer plusieurs notions acquises tous au long de ma formation au sein de
L’EST, et en particulier ma spécialité la TCC.

Le personnel de l’agence ma permet de voir le professionnalisme de cet équipe


cadré par les objectifs de la direction du groupe et les valeurs de la BMCI (4
valeurs), tous au long de mon stage j’ai été amené à suivre une cadence de
travail assez exigeante tant sur le plan commerciale que administrative,

1- Guichet  :

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 Remplissage des remises de chèques :


Ces derniers son divisé en deux parties ; des bordereaux de chèque de la
BMCI seulement pour les chèques BMCI soit sur place ou hors place et des
bordereaux de chèque confrère qui englobe les chèques des autres banques
concurrent.
Une fois les bordereaux de remises de chèque sont remplions, ils est présente au
directeur de l’agence pour viser et décider si les chèques seront escomptée ou
encaissée.
Et comme dernière étape on rassemble les chèque escompte avec le caché
d’escompte et la copie blanche sans oublié que la copie jeune et réservé a
l’agence ; et même procédure pour les chèques encaisse pour envoyé les deux à
EL KETTANI au centre de capture régionale pour traitement via le système
SIMT.

 Remplissage des remises effets (LCN) :


Opération qui consiste à créditer le compte du client, « après encaissement
ou escompte » le produit d’un ou plusieurs effets, émis en sa faveur par le tiré.
On ce qui concerne les effets ils ont comme procédures la même que les
chèque.

 La saisie des demandes de chèque et LCN :


Pou la saisie des demandes de chéquier dans le système ATLASS II ; on utilise
comme option DEMCHQ ou on mentionne le nombre de chèque demander ainsi
que le nombre de feuilles du chéquier et d’autre caractère, pour les effets

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GESCHQ. Après la saisie en classe les demandes, l’accuse, MCSCIP et


INTERD.

 Traitement des opérations de western union :


Le paiement des opérations de western union dans le système concerné, mais
seulement pour les opérations de retrait d’argent de destination international.
Pour l’effectuer il nous faut des informations sur le tireur d’argent ainsi que
l’expéditeur si non vous ne prouver pas l’effectuer.

 Remplissage des ordres de virements :


L’ordre de virement est une opération effectuer sur instruction écrite (CT 18) du
client, réalisable par le débit de son compte soit a sa faveur ou en faveur d’une
tierce personne.

 Traitement ou saisie des opérations de caisse :


Comme opérations de caisse effectuer ; le retrait de chèque dans la transaction
CAIOPE avec le code 096 ; le versement 100 et le change 121 (EUR).

 Changement de cours de changes :


Pour le tableau du cours de change il doit être modifier chaque jour d’après le
Lotus qu’on reçoit de Casa pour l’achat et la vente du devise.

 Travaux de l’arrêter de caisse :


A la fin de la journée on procède à l’arrête de caisse qui englobe l’ajustement
de la journée via le rapprochement du solde comptable avec le solde réel, le
pointage des chèques, après l’arrêter de caisse on édit 4 journaux ;

 Remplissage des envois de fond et les sacs :

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Dans le cas du dépassement du seuil d’encaisse autorisé par la direction on


procède a l’envoi de fond et cela se matérialise par le remplissage d’un imprimé
(envoi de fond) qui regroupe le détail des pièces et des billets ainsi que les sacs
transmis a la société de ramassage Brink’s qui assure le transport et le
comptage des sacs, puis le versement du solde final au compte de la BMCI a la
BAM.
 Classement et l’archivage des documents :
Ces une actions qui consiste a classé en fin de journée tous les pièces
comptables, avis d’opérations, restitutions de saisie, journal da saisie.
2- Back Office  :
 Traitement de la compensation des chèques :
La compensation des chèques de notre agence ce traite avec un logiciel nommé
FAST IMAGE qui assure la vérification habituelle des appointement versées
visent à dans les autres banques et agences de la BMCI, l’agent doit procéder à
un ensemble de contrôle détecter les anomalies (endos irrégulier, absence de
signature, signature non-conforme, absence de provision…), et les rejeter via le
système.

 Traitement du courrier :
Le courrier comporte les effets des clients de notre agence qui sont payée, pour
ce la en tien à remettre aux clients qui viennent quotidiennement leurs
bordereaux ou bien les envoyées par la poste à leur adresse.

 Traitement des mises a disposition :

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Comme principal règle ; l’un des deux soit l’émetteur ou le récepteur doit
disposait d’un compte chez la BMCI.
Il existe plusieurs cas :
- si le clients vient déposé la mise a disposition il faut la saisir dans le système
via GESLOT on débitant le compte du client et créditant le compte ALCOP
826210302 de l’agence ou l’autre personne va recevoir de l’argent.
- pour le deuxième cas ; si une personne veut faire un retrait déplacer sans
chèque, il faut envoyé une MAD an son agence et cette dernier va débite son
compte et crédite notre ALCOP pour payé le client de notre part.
- et pour le dernier car ou le client nous consulte pour avoir de l’argent, on
vérifie ALCOP pour voir les information est ce qu’il son correcte et après on le
paye.

 Les virements de masse :


Le virement de masse et un ordre d’un client on faveur de plusieurs personnes si
on prend par exemple le cas de notre clients Assurance MARACHE et DOR
chaque fin du mois il nous envoie une liste qui contient les numéro de compte de
leurs employée de la BMCI pour qu’on débite e compte de l’Assurance et on
crédite le compte des employée, et une autre liste qui contient les personnes qui
ont un compte dans les autres banques confrères, cette liste et scanné à casa.

3- Exploitation (commercial) :

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La BMCI trace sa stratégie sur le moyen terme (généralement 5 ans), ses


prévisions concernant le résultat à réaliser, les charges d’exploitation et
plusieurs éléments clés.

Ces objectifs en matière de ressources et emplois ainsi que la production du


réseau sur le plan commercialisation des produits et prospection des clients
décliner par an sur les directions de groupe, ensuite chaque direction procède à
la division de ses derniers selon le portefeuille de l’agence parmi le groupe.

Ses objectifs sont ensuite répartir à hauteur de 80% pour le CCP ; et 20% pour
le Directeur d’agence. Dans cette perspective on constate la détermination de la
BMCI en ce qui concerne sa politique commerciale, cela en tenant chaque mois
des réunions d’exploitation au niveau de la direction du groupe pour évaluer le
degré d’avancement et corriger les écarts négatifs dans l’écoulement des
produits.

Sachant que la BMCI organise des challenges en matière de nouveaux produits


nouveaux et produits ayant des états d’avancement lents.

 EER (entrée en relation) :


Chaque client possède un dossier nommer EER dans l’agence dés son contact
avec le CCP pour l’ouverture d’un compte.

Le CCP est tenu de regrouper un fond de dossier contenant selon la nature


d’ouverture plusieurs pièces obligatoires.

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Pendant ma période de stage j’ai pu assister et réaliser des ouvertures de


comptes, dés le premier contact le commercial est amené à regrouper un
ensemble d’informations, ceci par souci de pouvoir cerner les besoins du client
et ses attentes en matière de services.

Après que les pièces nécessaires à l’ouverture du compte sont fourni et la


convention de compte dûment signé et lu par le client, ensuite viens un long
processus de saisie sur le système et requête d’informations sur le client, ce que
je vais détailler par la suite :

Documents  nécessaires  :

Spécimen de Signature : renseignent la signature du client et des mandataires,


en plus des renseignements signalés sur la CIN.

Copie de CIN : Le CCP mentionne « copie conforme à l’original » sur la copie


après vérification de cette dernière avec l’original.

Convention et Fiche de Profil : Cette convention signé par le client après la


lecture de tous ses articles et mentionner « LU et APPROUVE ». La fiche de
profil renseigne les circonstances d’ouverture de compte et doit être rempli par
le CCP et mentionne toutes informations complémentaires.
Ces deux documents renseigne les informations nécessaires (nom, numéro de
compte, numéro de compte …..)

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Demande de Renseignement : Cette demande est transmis à la Direction des


Risques, pour communiquer les renseignements contentieux ainsi que les
résultats des recherches effectuées pour l’identification des nouvelles EER et /
ou mandataires.
Cet état est essentiel pour la relation future avec une nouvelle EER,
essentiellement sur le plan crédit et facilité de caisse.

Les transactions  :

MCSCIP : Cette transaction permet de détecter les injonctions et les


infractions liées aux rejets des chèques émis sans provision ou insuffisance de
cette dernière, et émission sur un compte clôturer.

RECNOM : Recherche phonétique pour vérifier si le client possède déjà un


compte dans le réseau BMCI, si c’est le cas il doit procéder à un transfert de
compte si ce dernier fonctionne encore.

INTERD : Cette transaction permet la détection des clients interdits de


compte au sein de la BMCI

OUVTIE : Elle permet de renseigner sur le système toute les


informations afin de pouvoir les consulter à tous moments.

 La délivrance des cartes auprès des clients :

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Comme procédure exerce pour la récupération des cartes par les clients, ces
derniers doivent nous signés un accusé de réception dont lequel il doit être écrit
le numéro de la carte, son type, la date de validité, et le nom du clients. Sans
oublier MCSCIP et INTERD.
 Traitement des contrats d’assurances :
La BMCI commercialise plusieurs types d’assurance, ces derniers après qu’ils
soient signés par le client et remplies par ces informations,on les envois a
l’assurance avec un accuse de réception pour que cette dernière le saisie et elle
nous renvoie un accuse avec l’acceptation de sa part.

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Deuxième partie  :

MAITRISE ET CONTROLE DE LA
PROVENANCE DES CAPITAUX AU
SEIN DE LA BMCI  :

Chapitre I  : le blanchiment des capitaux 


Le blanchiment d'argent est un élément des techniques de la criminalité
financière. C'est l'action de dissimuler la provenance d'argent acquis de
manière illégale (spéculations illégales, activités mafieuses, trafic de drogue,

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d'armes, extorsion, corruption…) afin de le réinvestir dans des activités légales


(par exemple la construction immobilière…). C'est une étape importante, car
sans le blanchiment, les criminels ne pourraient pas utiliser de façon massive
ces revenus illégaux sans être repérés.
Le blanchiment est une technique. En amont du blanchiment il y a toujours une
infraction sous-jacente c’est-à-dire une activité dont le revenu est considéré
comme de l'argent sale (prostitution, vente illégale de médicaments, trafic de
drogue, corruption, détournement de fonds...). Les infractions sous-jacentes
sont listées par le Groupe d'action financière (GAFI) et dans le code pénal de
chaque pays. Le noircissement d'argent est l'inverse du blanchiment d'argent.
A. Origine de l’expression  :
L'expression « blanchiment d'argent » vient du fait que l'argent acquis
illégalement est appelé de l'argent sale (finance noire). Cet argent est souvent
issu de trafics d'armes, de drogue, d'êtres humains ou d'autres activités
mafieuses. Le blanchiment permet à cet argent de passer pour propre, c'est-à-
dire de prendre une apparence honnête.
Une autre origine peu vraisemblable est souvent avancée : l'expression
« blanchiment d'argent » viendrait du fait qu’Al Capone (chef d'une famille
mafieuse) aurait racheté en 1928, à Chicago, une chaîne de blanchisseries : les
Sanitary Cleaning Shops. Cette façade légale lui permettait ainsi de recycler les
ressources tirées de ses nombreuses activités illicites. En réalité l'expression
n'apparaît qu'au cours des années 1970 autour du Watergate et il faut attendre
1982 pour qu'elle soit utilisée dans une affaire judiciaire.
Toutefois l'arrestation d'Al Capone pour fraude fiscale, et non pour les crimes
commis, montre l'importance et la difficulté du blanchiment d'argent dans la

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lutte contre les organisations criminelles. Le mafioso Lucky Lu Ciano et son


bras droit Meyer Lanskoy comprirent dès 1932 l'importance d'inventer de
nouvelles techniques de blanchiment de fonds, notamment grâce au réseau d'îles
politiquement indépendantes, dit pays offshore.

B, Description du processus  :
Le blanchiment est en général effectué en trois phases :

a. Le placement ou l'immersion (également appelé le prélavage) :

Cette première étape consiste à introduire les fonds à blanchir dans le système
financier. Cela peut se faire en fractionnant de fortes quantités d'espèces pour
obtenir des sommes plus petites et moins suspectes qui sont alors déposées
directement sur un compte bancaire, ou en se procurant divers instruments
monétaires (chèques, ordres de virement, etc.) qui sont ensuite collectés et
déposés sur des comptes en d'autres lieux (c'est à ce stade que le processus de
blanchiment est le plus vulnérable);

b. L'empilement/dispersion (le lavage):

Cette deuxième étape consiste à procéder à une série de conversions ou de


déplacements des fonds pour les éloigner de leur source. Les fonds peuvent
ainsi être transférés à travers l'achat ou la vente d'instruments de placement
(obligations, bons du Trésor etc.) ou encore le blanchisseur peut se contenter de
les virer sur une série de comptes ouverts auprès de diverses banques à travers
le monde. Dans certains cas, le blanchisseur peut masquer les transferts sous

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forme de paiements de biens ou de services, ce qui lui permet de donner aux


fonds une apparence légitime.

c. Le recyclage/intégration  (le lavage):

Cette troisième et dernière étape revient à réintroduire les sommes blanchis


dans l'économie après leur avoir donné une légitimité. En effet, l'intégration
permet de réinsérer le produit des opérations de dispersion dans l'économie de
manière à ce qu'ils apparaissent comme les profits légaux d'une activité
économique officielle (investissement dans des circuits économiques officiels :
immobilier, tourisme, finance).
C, Les méthodes de blanchiments  :
Avec la lutte de plus en plus importante contre le blanchiment d'argent auprès
des banques et des paradis fiscaux, ainsi que la levée du secret bancaire sur
ordre de la Justice, les criminels sont obligés de se tourner vers d'autres
intermédiaires pour blanchir leur argent.
Les commerces comme les bijouteries et les entreprises d'import-export sont les
premières cibles pour blanchir l'argent.
L'établissement de plusieurs fausses factures entre des sociétés écran permet
également de faire croire que cet argent est tout à fait propre. Mais il existe
bien sûr beaucoup d'autres méthodes, l'imagination des criminels dans ce cas
est presque sans limite:
 Complicité bancaire : Il y a complicité bancaire lorsqu’un employé de la
banque s’est impliqué criminellement afin de faciliter le processus du
blanchiment d’argent. Toutefois, les criminels ont de plus en plus de

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difficulté à utiliser cette méthode en raison des principes directeurs, des


pratiques, des procédés de formation et de la réglementation bancaire.
 Entreprise de transfert de fonds et bureaux de change : Les entreprises
de transfert de fonds et les bureaux de change mettent à la disposition de
leurs clients des services qui leur permettent de se procurer des devises
étrangères qui peuvent être emportées outre frontière. On peut aussi, par
l’entremise de ces bureaux, télégraphier des fonds à des comptes ouverts
dans des banques étrangères. Il est de même possible de se procurer des
mandats, des chèques bancaires ainsi que des chèques de voyage à
travers ces entreprises.
 Achat de biens au comptant : Les blanchisseurs achètent et paient en
espèces des biens de grande valeur tels que des automobiles, des bateaux
ou certains biens de luxe tels que des bijoux ou de l’équipement
électronique. Ils utiliseront ces articles, mais ils s’en distancieront en les
enregistrant ou en les achetant au nom d’un associé.
 Transfert électronique de fonds : Aussi connue sous le nom de virements
électronique ou télé virement, cette méthode permet de transférer des
fonds d’une ville ou d’un pays à l’autre afin d’éviter le transport physique
de l’argent.
 Mandats-poste : Cette technique consiste à échanger des sommes en
espèces contre des mandats- poste, lesquels sont ensuite transmis à
l’étranger pour fin de dépôt bancaire.
 Casinos : Les blanchisseurs se rendent au casino, où ils se procurent des
jetons en échange d’argent comptant pour ensuite encaisser leurs jetons
sous forme de chèque.

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 Raffinage : Cette technique consiste à échanger de petites coupures


contre des grosses dans le but d’en diminuer le volume. Pour ce faire, le
blanchisseur échange des sommes d’argent d’une banque à l’autre afin
d'éviter d’éveiller les soupçons. Cela sert à diminuer les grandes sommes
d’argent.
 Amalgamation de fonds dans des entreprises honnêtes : Les
organisations criminelles ainsi que les individus qui y sont impliqués
peuvent blanchir des fonds en investissant dans des entreprises qui
affichent normalement un volume élevé de transactions au comptant afin
d’incorporer des produits de la criminalité aux activités commerciales
légitimes brassées par l’entreprise. Enfin, il arrive que des criminels
achètent des commerces qui génèrent des recettes brutes par des ventes
au comptant. C’est le cas des restaurants, bars, boîtes de nuit, hôtels,
bureaux de change et compagnies de distributrices automatiques. Ils
investissent ensuite ces fonds obtenus par des moyens frauduleux en les
amalgamant à un revenu qui ne suffirait pas autrement à soutenir une
entreprise honnête.
 Altération des valeurs : Un blanchisseur peut acheter un bien immobilier
d’une personne disposée à déclarer un prix de vente sensiblement
inférieur à la valeur réelle du bien et se faire payer la différence en
argent comptant « en cachette ». Le blanchisseur peut acheter, par
exemple, une maison d’une valeur de deux millions de dollars pour
seulement un million et transmettre en secret au vendeur le reste de
l’argent qu’il lui doit. Après une certaine période de rétention du bien

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immobilier, le blanchisseur la vend à son prix réel, soit deux millions de


dollars.

D, Le cadre juridique de lutte contre le blanchiment des


capitaux  :

Le Maroc a mis en place un dispositif qui intègre en droit interne les


engagements internationaux pris en vertu des conventions bilatérales et
multilatérales qu'il a ratifiées, les recommandations du GAFI et du Comité de
Bâle sur le devoir de vigilance à l'égard de la clientèle ainsi que les dispositions
pertinentes des résolutions du Conseil de Sécurité, basées sur le chapitre VII de
la Charte des Nations Unies qui forment l'un des piliers de l'ordonnancement
juridique international dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

Au lendemain du 11 septembre 2001, et surtout après les attentats du 16 mai de


Casablanca, le processus de mise à niveau de la législation marocaine en
matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme a marqué
une sensible accélération. Le 28 mai 2003, le Maroc a, en juin 2003, une loi
antiterroriste qui englobe des dispositions de contrôle et d'interdiction de
l'utilisation du système financier à des fins terroristes et, en mai 2007, il a
adopté la loi contre le blanchiment de capitaux.

A. La loi 43-05 contre le blanchiment de capitaux

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La loi 43-05 contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme,


est promulguée par le dahir du 17 avril 2007 et publiée au Bulletin officiel en
mai 2007.

Cette loi définit le blanchiment comme étant «le fait d'acquérir, de détenir,
d'utiliser, de convertir ou de transférer des biens dans le but de dissimuler ou de
déguiser l'origine de ces biens, dans l'intérêt de l'auteur ou d'autrui quand ces
derniers sont le produit des infractions prévues par ce projet de loi (trafic de
stupéfiants, d'êtres humains, d'immigrés, d'armes et de munitions, mais aussi
corruption et détournement de biens publics ou privés)».

La loi 43-05 s'inscrit dans la continuité de l'adoption en 2003 de la loi n° 03-03,


relative à la lutte contre le terrorisme.

1. Les fondements de la nouvelle loi

Dans la nouvelle loi le législateur marocain a veillé à ce que toutes les


garanties en matière de préservation du secret professionnel et de protection
des personnes assujetties contre toutes poursuites judiciaires découlant de
l'exécution de leurs obligations soient garanties.

Selon l'article 2 de la loi, qui fait partie du Code pénal désormais, sont
assujetties  les personnes physiques et les personnes morales de droit public qui

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réalisent, contrôlent ou conseillent des opérations entraînant des mouvements


de capitaux susceptibles de constituer des infractions prévues par le code pénal.

Sont notamment assujetties les établissements de crédit (banques et société de


financement), et les sociétés holding offshore ainsi que les personnes membres
d'une profession juridique indépendante, lorsqu'elles participent, au nom de
leur client et pour le compte de celui-ci, à une transaction financière ou
immobilière entre autres (Notaires, etc.).

2. L'Unité de Traitement du Renseignement Financier

Conformément aux recommandations du GAFI, la loi relative à la lutte contre le


blanchiment de capitaux a prévu la création d'une Unité de traitement du
renseignement financier qui constitue l'instrument central du dispositif de lutte
contre le blanchiment de capitaux.

Selon la loi 43-5 cette unité est rattachée à la primature. Elle est chargée
principalement :

- de recueillir et de traiter les renseignements liés au blanchiment de capitaux et


de décider de la suite à réserver aux affaires dont elle est saisie;

- de constituer une base de données concernant les opérations de blanchiment


de capitaux;

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- d'ordonner toutes enquêtes ou investigations à effectuer par les services


d'enquête et d'investigation

- de collaborer et de participer avec les services et autres organismes concernés


à l'étude des mesures à mettre en oeuvre pour lutter contre le blanchiment de
capitaux et de proposer au gouvernement toute réforme législative,
règlementaire ou administrative nécessaire en matière de lutte contre le
blanchiment de capitaux;

- de donner son avis au gouvernement sur le contenu des mesures d'application


de la loi. L'unité fixe les montants et conditions particulières afférents aux
opérations qui entrent dans le champ d'application de la loi anti-blanchiment.

Par ailleurs, elle est chargée de l'échange de renseignements financiers liés au


blanchiment de capitaux, avec les autorités étrangères de compétence similaire,
et du traitement des requêtes de gel émanant d'instances internationales
habilitées.

Les pays ont toute la latitude pour confier cette compétence à une cellule de
type administratif (France, Belgique, Espagne),  de type policier (Allemagne,
Autriche, Royaume Uni), de type judiciaire (Luxembourg et Chypre) ou de type
hybride (Danemark, Norvège).

Le Maroc a opté pour une Unité de type administratif.

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Une campagne nationale, organisée conjointement par le Ministère de la


Justice, le Ministère de l'Economie et des Finances et Bank Al-Maghrib, a été
lancée le 31 octobre, à Rabat, quelques mois après l'entrée en vigueur de la loi
relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux. L'initiative intervient «pour
répondre à la demande formulée par les groupes et commissions parlementaires
à l'occasion de l'examen et de l'adoption du projet de loi en question et au
souhait des entités et personnes concernées par la lutte contre le blanchiment de
capitaux.».

Cette action qui s'est poursuivie dans toutes les régions du Royaume visait à
expliciter le contenu et la portée de la loi N° 43-05.

La campagne de sensibilisation a pour nouveau dispositif légal et d'adopter une


approche commune dans son interprétation et son application.

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Chapitre II  : la lutte contre le blanchiment


des capitaux au sein de la BMCI
A, Définition du blanchiment  :
De nombreuses définitions du blanchiment ont été formulées. Celui-ci a été
notamment défini comme étant :

«...un processus par lequel on dissimule l'origine criminelle de fonds en faisant


en sorte que cet argent acquis de manière illégale paraisse acquis de manière
légale et ce, en l'introduisant dans un circuit économique régulier.»

« C'est l'activité criminelle qui a pour but de dissimuler, d'obscurcir l'origine


illicite d'un bien pour permettre à son auteur d'en jouir en toute légalité, de le
faire fructifier ou de financer d'autres activités criminelles par la suite. »

Bien que les définitions données paraissent claires, la notion de blanchiment


d'argent n'est pas simple à saisir dans sa pratique.

En effet, ce phénomène met en jeu des techniques financières et utilise des


processus économiques souvent complexes et de nature transnationale afin de
réinvestir de l'argent acquis de manière illégale tout en brouillant les pistes.

Il convient d'opérer la distinction entre l'argent « sale », fruit d'activités


criminelles et illégales (drogue/armes/exploitation de la personne humaine

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prostitution, trafic d'organes...) et l'argent « noir », fruit d'activités légales


mais non déclaré aux autorités (fraude/évasion fiscale).

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B, Les sources du blanchiment  :


Le blanchiment ce n’est pas uniquement  « l’argent de la drogue ».
D’autres sources du blanchiment relèvent de l’activité d’organisations
criminelles :
- des trafics illicites
- infractions contre le patrimoine
- Terrorisme
- Autres fractions

Le blanchiment concerne communément les fonds :


prevenant :
Infraction contre
le patrimoine Terrorisme

- de stupéfiants
- d’armes non
autorisées - vol, brigandage
-de femmes et - abus de confiance
mineurs à des fins - escroquerie
de prostitution - banqueroute
- extorsion

- corruption
Des trafics - participation au
illicites crime organisé au Autres
sens large infractions

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C, les risques pour la banque  :


Dans la mesure où le blanchiment de capitaux est la conséquence logique de pratiquement
toute activité criminelle générant des bénéfices, il peut intervenir partout dans le monde.
Généralement, les blanchisseurs ont tendance à rechercher des zones dans lesquelles ils
courent peu de risques de détection en raison d’absence de dispositif de lutte contre le
blanchiment.
L’objet consistant à faire revenir les fonds d’origine illégale vers l’individu
qui les a généré.
L’ensemble des opérations de transferts est effectué par les structures
bancaires et les organismes financiers qui sont au cœur de ces circuits de
blanchiment. Ils engagent ainsi leur responsabilité.

Juridique et En application des dispositions


Juridique et de chaque état, mais aussi dans
réglementaire
réglementaire le cadre des conventions
internationales en matière de
lutte contre le blanchiment.

Risque d’image et de La médiatisation des affaires de


Risque d’image et de blanchiment impliquant des
réputation
réputation établissements est susceptible
d’entacher leur honorable aux
yeux de leur s clients.
D, Comment se prémunir du risque de blanchiment  ?
Au final, les risques précités
peuvent se traduire par des
L’action préventive s’articule autour
Économique
manquesdeà trois axes
gagner significatifs
Économique fondamentaux : ayant une incidence sur le
compte de résultat de la banque.

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Une
Des procédures
organisation
de vérifications
interne
formalisées
a, appropriée

La surveillance
des opérations
confiées

L’organisation interne  :

Les éléments de l’organisation interne :

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Appliquer des règles


Définir une coordination Mettre en place des internes en harmonie
entre les intervenants circuits efficaces de avec la législation
vérifications et locale et les exigences
d’information de BNP Paribas

Mise en place d’outils


Remontée de informatiques
La coordination est l’information notamment appropriés aux fins
confiée au déontologie : dans les entrées en d’analyse et de
inspection générale relation et le traitement contrôle.
des opérations Atlas I : interrogation
particulières du système et
opérations
remarquables.
Atlas II : pétale dédié.
Les intervenants dans la lutte contre le blanchiment :
«La lutte contre le blanchiment est l’affaire de tous, mais la responsabilité
première incombe aux agents opérationnels et à leur hiérarchie ».
Pour la prévention et l’identification des clients ou d’opération suspects :
- les commerciaux de réseau et leur hiérarchie directe
- les collaborateurs du BOCI (Back Office Commerce International)
- les commerciaux des filiales notamment BMCI Offshore
- les directions commerciales
« Toute suspicion d’un agent opérationnel concernant un client ou une
opération doit être rapportée dans les plus brefs délais à sa hiérarchie.
L’inspection générale via le pôle moyen doit être informée immédiatement de
toute difficulté qui pourrait apparaître dans l’application des règles en

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vigueur et de tout incident significatif qui pourrait être relié à une affaire de
blanchiment. »
b, Procédure de vérification  :

La règle de base :
La connaissance du client est un
la connaissance du
pré requis essentiel pour toute
client
relation commerciale ainsi que pour
toute activité financière.

Rencontre le client
Pour connaître un
client, il est Détermine précisément son activité
nécessaire que le
gestionnaire de
comptes Identifie sa structure légale

Rapproche l’activité déclarée de son


client avec son activité réelle

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La règle de base :
la connaissance du
client
Les bases de prévention :

Les commerciaux sont chargés de collecter


les justificatifs propres à chaque type de
Chargé de comptes clientèle (banques, entreprises, personnes
physiques, ayant droits) et d’actualiser cette
documentation.
Ils établissent des comptes rendus lors de
l’ouverture de compte et pour événement
marquant de la vie de la relation.

Les collaborateurs en charge de PSF


Titulaires de PSF contrôlent, selon les périodicités définies, la
régularité de la documentation et la
validation par les nouveaux habilités
conformément aux règles régissant les PSF.

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La règle de base :
la connaissance Les bases de prévention :
du client

Dans l’hypothèse où les renseignement


fournis lors de l’entrée en relation
n’apparaissent pas satisfaisants, il
convient de décliner l’ouverture de

Les informations relatives à l’activité, et les


documents y afférents pour les personnes
morales (documents comptables, bilans
Activité d’activité) permettent de vérifier la cohérence
des opérations confiées. Pour les personnes
physique, les termes génériques (« hommes
d’affaire »par exemples) ne doivent être
acceptés.

Les mandataires doivent donner lieu aux


mêmes vérifications. Au cas où la relation
Ayant droits semble ne pas agir pour son propre compte, il
est important de rechercher l’identité du
bénéficiaire final.

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La règle de base :
la connaissance du
client Les différentes catégories des clients

Client sensible : certaines catégories de clientèle répondant à des critères de plus


grande prédisposition aux actes de blanchiment requièrent une vigilance particulière.
Les critères de sensibilité sont susceptibles d’évoluer dans le temps et peuvent être
différents d’une zone géographique à une autre.
Exemple de clients sensibles :
les clients résidant dans les pays qualifiés par le GAFI (groupe d’action finaciére)
comme non coopératif dans la lutte contre le blanchiment et, par extension, les
capitaux en prévenance de ces pays.
Les clients domiciliés dans une banque Offshore
Antiquaires, bijoutiers
Hommes politiques…
Client personnes physiques : les particuliers et professionnels.
Client personne morale : les entreprises
Client occasionnel : le client occasionnel est défini comme une personne n’ayant pas
de compte à la banque et pour qui, par conséquent, les formalités d’identification et de
capacité à agir n’ont pas été antérieurement remplies.
Anonymat demandé par le client : l’obligation générale d’identification de la clientèle
ne tolère pas l’exception. La banque se doit de connaître son interlocuteur et de
l’identifier clairement (identité justifiée).
Les ayant droits économiques : se sont en général, les personnes qui agissent pour le
compte du client en vertu d’un mandat.
Client banques correspondantes : il s’agit des comptes lori.

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La surveillance des opérations :

La règle de base :
la connaissance du
client S’appuyant sur une bonne connaissance de ses clients,
le gestionnaire de compte analyse quotidiennement les
mouvements confiés pour s’assurer qu’ils sont en
adéquation avec l’activité du client ou son patrimoine
légitime.

- des seuils pour les contrôles préalables des


opérations remarquables sont définis pour
chaque type de clientèle et chaque type
Contrôle des opérations d’opération.
remarquables a priori - les contrôles permettant de vérifier la
cohérence des opérations et leur régularité
(signature, présente des mentions
obligatoires, conformité des endos…).

Les listes d’opérations remarquables


doivent :
- être analysée par les chargés de compte
sous l’angle du blanchiment.
Contrôle des opérations a - faire l’objet d’un commentaire pour
posteriori chaque opération et d’un visa.
- faire l’objet d’un suivi périodique par les
responsables hiérarchiques.

- toute opérations importantes dépassant les


seuils fixée et :
soit qu’il se présente dans des conditions
Consignation des inhabituelles par rapport à l’activité du
transactions client et à la marche normale du compte.
particulières soit qui ne paraît avoir des justification
économique ou d’objet licite, doit faire
l’objet d’un examen particulier.
soit qui a été déclinée par l’agence ou non
réalisée car le client est repartie suite aux
questions posées par l’agence.
- ces informations doivent être remontées au
pôle moyens réseau pour décision puis
transmission à l’inspection générale.

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E, Quels sont les indices susceptibles d’éveiller les soupçons  ?

a, Les indices généraux  :


- lors de son montage, l’opération présente un but illicite, économiquement absurde
ou simplement non identifiable.
- des valeurs patrimoniales sont retirées peu de temps après avoir été portées en
compte (utilisation comme compte de passage).
- un compte resté longtemps sans mouvement devient très actif sans raison apparente.
- l’importance des avoirs n’est pas en rapport avec les informations détenues par la
banque ou sur la raison de la relation.
- un client fournit de faux renseignements ou refuse de donner des informations ou les
documents demandés pour justifier la réalité économique d’une opération.
b, Les indices pour les opérations de caisse  :
- opérations de change fréquentes et importantes sans comptabilisation sur un compte
de clientèle.
- ordres de virement à l’étranger donnés par des clients occasionnels sans raison
légitime apparente.
- opérations en espèces fréquentes pour des montants juste inférieurs à la limite au-
delà de laquelle l’identification du client est exigée par la banque.
c, Les indices pour les opérations en compte de dépôt  :
- clôture d’un compte suivi de l’ouverture de nouveaux comptes au nom d’un même
client ou de membres de sa famille.
- retraits fréquents et importants d’espèces sans que l’activité du client ne justifie ces
opérations.

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- structures économiquement absurdes de la relation d’affaires (grand nombre de


comptes, transferts fréquents de compte à compte, liquidités excessives, etc.).
- fournitures de garanties par des tiers inconnus de la banque qui n’apparaissent pas
en relation étroite avec le client et sans raison plausible de donner de telles garanties.
d, Les opérations avec les pays non coopératifs (liste noire du GAFI)  :
Le groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux, crée en 1989 a dressé
la liste pays qualifiés de « non-coopératifs » dans la lutte contre le blanchiment de
l’argent sale en raison des graves déficiences de leur arsenal juridique en matière de
blanchiment ou de règles et pratiques constituent un obstacle direct à ce combat.
La liste de ce états se compose de la Dominique, de L’Egypte, de la Grenade, du
Guatemala, de la Hongrie, des lies Cook, des lies Marshall, de l’Indonésie, d’Israël,
du Liban, du Myanmar, de Nauru, du Nigeria, de Niue, des philippines, de la Russie,
de Saint Christophe et Nieves, de Saint Vincent et les Grenadines et de L’Ukraine.
L’état majeur de BNP Paribas a appelé les territoires à exercer une vigilance
renforcée à l’égard de toute transaction financière de leurs clients avec ces 19 pays.
e, La clientèle sensible  :
L’identification des clients sensibles se fait sur la base des critères de sensibilisations
définis par BNP Paribas. Au niveau de chaque territoire, les indicateurs sont précisés
dans les procédures afin de répertorier les relations devant être soumises à une
diligence particulière (en fonction de l’activité, des caractéristiques régionales, des
recommandations émises par les autorités locales).
Les critères standard :
 Pays sensibles :
- liste des pays qualifiés de non coopératif dans la lutte contre le blanchiment.

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- les pays dont les dispositifs législatifs et réglementaires en matière de lutte


contre le blanchiment et la corruption sont insuffisants au regard des normes
internationales.
- les juridictions offshores en raison du risque associé à l’éventuelle opacité
d’entités juridiques établies sur ces territoires.
- les pays particulièrement exposés au trafic d’armes (notamment les pays en
conflits) ou de stupéfiants.
 Activités sensibles :
- personnes occupant ou ayant occupé des fonctions publiques ou politiques,
militaires, etc.
- dirigeants et cadres d’entités publiques, termes génériques (homme d’affaire).
- clients et ayant droits dont l’origine de la fortune et les revenus courants
proviennent d’activités générant des volumes d’espèces importants et des
opérations dont la traçabilité est complexe (casinos, bureaux de change,
commerce d’art, de pierres précieuses).
F, Le comportements adoptés en cas de doute  :
 Avant l’entrée en relation :
(Après avoir posé les bonnes questions et faire preuve de bon sens)
- consulter la hiérarchie et le déontologue.
- refuser l’entrée en relation si le doute subsiste.
- conserver des traces de l’entrée (compte rendu, documentation)
 Par rapport aux opérations traitées :
- informer la hiérarchie et le déontologue.
- étudier l’historique du compte sur quelque mois

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- sélectionner les opérations remarquables et examiner leurs justifications


économiques
- ne jamais informer le client mais l’interroger sans éveiller ses dotes

G, L’évolution probable du dispositif de lutte contre le


blanchiment  :
Un cadre plus contraignant :
- un principale d’exemplarité dans la connaissance de la clientèle et le suivi des
opérations.
- de nouvelles procédures.
- de nouvelles obligations.
- l’utilisation d’un profil clientèle
- l’acceptation par comité de tous clients sensibles
- la création d’un comité de révision
- et la remontée d’informations spécifiques à BNP Paribas-BDDI
L’entrée en relation :
Chaque entrée en relation devra faire l’objet d’un dossier constitué sous la
responsabilité du gestionnaire et comprenant notamment :
- convention de compte
- compte rendu d’entretien
- justificatif d’identité
- justificatif de domicile
- pouvoir/procuration

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- profil
Un nouvel élément d’identification : un « profil clientèle » obligatoire adapté à
chaque catégorie de clientèle.
- permettant une connaissance affinée du client
- et utilisé comme guide d’entretien
Ce profil comprend différentes informations permettant une connaissance affinée
sur :
-l’identité
- les activités
- la patrimoine
- l’origine des fonds
-le fonctionnement prévisionnel du compte
- la motivation
Trois règles à retenir :
1. sans avoir un blanchiment caché derrière chaque client, combattre la confiance
aveugle et ne pas se limiter aux apparences.
2. dés qu’un doute apparaît, consulter les spécialistes au sein de la banque (pôle
moyens et inspection générale)
3. se mettre en causse et s’interroger sur sa propre diligence.
La routine et la naïveté constituent les principaux freins en termes de lutte contre le
blanchiment.
Module ATLAS II :
Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, au outil d’aide à la
surveillance blanchiment est mis a la disposition de tous les sites BNP Paribas qui
fonctionnent dans un environnement informatiques ATLASS II.

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Cet outil de « surveillance blanchiment » vient compléter le dispositif de suivi a


posteriori. Il s’inscrit dans la politique générale définie en la matière par le groupe et
à été connu en fonction des dispositions prises sur le sujet par la ligne déontologie du
groupe BNP Paribas.
Il permet en outre de détecter mensuellement a partir de requêtes info centre
prédéfinies et paramétrées ne fonction des caractéristiques de chaque site, les clients
dont les comptes enregistrent des opérations sensibles (mouvements d’espèces, ordre
de paiement, transfert…) dont les caractéristiques (cumul, nature ou provenance)
semblent disproportionnées ou non conformes a l’activité déclarer par le client. Il
permet également un suivi régulier de l’inventaire des clients dont l’activité et les flux
sont connus. Clients dont l’ensemble des comptes peut de ce fait être exemple du
dispositif de détection.
Chaque client ainsi détectera l’objet d’une fiche d’identité mensuelle qui précisera
entre autres les requêtes par lesquelles il a été détecté au cours des 12 mois
précédents. Pour chaque fiche d’identité des clients détectés, l’exploitant devra :
- analyser le délai des opérations de ces clients
- commenter et signer ces fiches
-retourner rapidement ces fiches avec les commentaires a sa direction de groupe
Le paramétrage de l’outil de « surveillance blanchiment » a posteriori débute

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Synthèse  :
Dans un esprit ouvert sur le marché Marocain, j’effectuer mon stage au sein de
la BMCI, acteur sur la scène bancaire marocaine, ou j’ai amené une étude sous
le thème  «  LE SUIVI ET CONTROLE DE LA PROVENACE DES FONFS AU
SEIN DE LA BMCI ».
Cette étude qui émane d’un souci de conformité des démarches et consignes
établi sous la bienveillance de la BPN Paribas, ainsi de pouvoir effectuer une
image de marque assez parfaite dans au secteur connu par une concurrence
acharnée.
J’ai pu relevé qu’un commercial est l’avant-garde de tous un système mis en
place pour pouvoir gérer un risque liées aux infractions où une provenance
illégale des fonds.
Mais avant tous j’ai eu une infection du au manque d’information que le CCP
(chargé de clientèle particuliers) se voit confronter jour le jour, ceci qui nous
amène au fait que malgré des efforts individuelles des banques de la BAM, si on
arrive pas à centraliser l’information pour signaler les infractions constatés sur

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le territoire marocain, on pourra pas mettre fin aux agissements du cerveaux


criminel et aux mauvaises intentions.
Pour cela il faut que la banque lutte contre se phénomène en suivant le 3 règles
suivante :
1. sans avoir un blanchiment caché derrière chaque client, combattre la
confiance aveugle et ne pas se limiter aux apparences.
2. dés qu’un doute apparaît, consulter les spécialistes au sein de la banque (pôle
moyens et inspection générale)
3. se mettre en causse et s’interroger sur sa propre diligence.

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Conclusion générale  :
Mon expérience au sein de la BMCI, ma permis d’avoir une vue plus
approfondie sur le domaine professionnel, où le secteur bancaire ma étonner
sur le plan organisation, sachant que la Banque est l’établissement le plus
structurée tant sur le plan réseau d’agence que sur le plan directions centraux.

Avec des moyens considérables mis en œuvre dans le cadre d’une stratégie déjà
établis par le staff directionnel sur la base des études mener par les différentes
directions afin de pouvoir remonter un plan stratégique suivant la conjoncture
économique. Ce plan basée sur une flexibilité du à un environnement hostile
marquée par une concurrence acharnée axée sur l’innovation et l’implantation
d’un réseau solidaire, ainsi minimiser les charges ont optimisant les ressources
tant que matériel que humaines pour soutenir une image de marque et un
service distinct.

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De ce fait j’ai remarqué l’attention particulière donner aux réclamations


clientèle dans un souci de fidélisation bien sur, mais aussi de pouvoir détecter
les anomalies et essayé de redresser les situations imprévus, être attentif en
personnalisant les contacts ; joue un rôle majeure dans le sens que si en va pas
vers le client, ce dernier ne viendra pas vers nous.

La BMCI a pu bénéficier de l’expérience de la BNP PARIBAS en matière de


procédure et consignes, étant un des premiers auteurs de l’installation d’un
système anti-blanchiment des capitaux au Maroc, ce système lui a permis de se
mettre à niveau des banques internationales surtout sur le plan des opérations
du commerce internationales, un système de vigilance et une cellule de collecte
d’informations permettant d’être réactif aux aléas de l’environnement
économique, politique et sociales.

Mon stage m’a permis de me focaliser sur ce thème d’actualité financière et de


porter une attention particulière aux opérations quotidiennes transitant au
niveau de l’agence ainsi au sein du CCR (Centre de Capture Régional).

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Bibliographie  :

o Séminaire de sensibilisation à la prévention et la détection du


blanchiment.
o Circulaire relative au devoir de vigilance incombant aux
établissements de crédits.
o Dispositifs Anti-blanchiment de capitaux.
o Le Code pénal et lois relatives à la prévention de la corruption et à
la lutte contre le blanchiment de capitaux présente par M’hammed
LAFROUJI.

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o www.bmcinet.com

Annexes  :

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